Le voyage le plus loin en voiture.

[Invité §jov261rl]

Lyon/Ajactio (je vous rassure j'ai quand même pris le bateau pour traverser la mer....) Et tout ceci en AX 1.0 !!

[Invité §Die357MD]

Bon, un petit , parce qu'avec tout ce que j'ai rédigé dans ce topic, il y a intérêt à ce qu'il soit lu par plus de trois personnes, flûte !

[Olio]

Ben voila

[Olio]

Super vos recits

J'ai presque envie de raconter le mien par la Roumanie

Mais la ce soir ca va pas le faire

[Invité §Die357MD]

La Roumanie, la Roumanie !

Bon, alors moi, je collerai une petite narration de mes périgrinations en république tchèque alors ! (je sais, c'est moins loin, mais bon...)

[Invité §six822dW]

1100 kms environ

 

Val-Thorens 2200 ===> Percy dans la Manche

 

Route de nuit, aprés le ski, en prenant le moins d'autoroute possible, et en Clio II 1.9D, bref, de la folie

[Invité §gri151VP]

La Roumanie, la Roumanie !

Bon, alors moi, je collerai une petite narration de mes périgrinations en république tchèque alors ! (je sais, c'est moins loin, mais bon...)

 

 

On pourrait presque en faire un topic sur le bonheur de rouler dans les pays de l'est

 

[Invité §Die357MD]

On pourrait presque en faire un topic sur le bonheur de rouler dans les pays de l'est

Tu m'étonnes ! une fois qu'on y a goûté... (ah, les filles de l'est )

Et le voyage que je vous ai raconté, c'était en été. Je l'ai refait en hiver... par -20. Il faudra que je vous le raconte aussi celui-là !

[Invité §imp341cb]

Nancy - Brest

1830km en Clio

[Invité §Yve346tv]

Shiraz, dans le sud de l'Iran....

J'ai en effet participé au raid Paris-Persépolis organisé par Citroën en 1971. Nous avions une 2cv de 1955 (375cc, bache longue).

13000 km aller-retour en 1 mois, sans incident.... et des souvenirs plein la tête pour toute une vie!

 

[Invité §doc807HU]

 

en vrac :

 

Agen (47) -> Lisbonne en BMW 324d à 3 et le coffre plein.

(résumé : long, pénible, chaleur atroce +45° sur autoroute, on a croisé une moissonneuse batteuse sur une autoroute portugaise  !!!)

 

Agen -> Ajaccio en BMW 525tds (4 en voiture, rien à dire)

Agen -> Charleville Mézières en BMW 540i

Agen -> Monaco en BMW 525tds

Agen -> Les 2 Alpes en 106d (4 dans la voiture, ultra pénible, coffre chargé à bloc, ski + coffre sur le toit, obligé de chainer et de conduire à la place du proprio de la voiture, c'était une quiche au volant...)

[Invité §mik087Qe]

Raconte nous les détails!!!!! un récit! un récit!!! Et avec des photos!!!

 

Pas de photos ni de récit en détail mais quelques anecdotes:

 

La première nuit a été passée sur une aire d'autoroute vers Salzbourg. En me baladant avant d'aller "dormir" je vois un attroupement avec de la lumière: des gus avait démonté le moulin d'un bus VW (ceux à moteur arrière) et essayaient de le réparer à la lumière des phares. Sur ce trajet on rencontrait beaucoup de semi-épave appartenant à des turcs rentrant en Turquie pour les vacances.

 

 

A l'époque (1983) l'autoroute entre Zagreb et Belgrade était en construction. On roulait sur une seule voie bloqué derrière les camions poussifs, les charettes à chevaux, les tracteurs.....

Deux fois j'ai fait une pointe de vitesse et deux fois j'ai été arrété par un "flic" :une fois une prune de dix francs, une fois de vingt. Sans radar évidemment simplement à la tête du client.

 

Après avoir fait 2500 bornes je plante ma tente dans un camping près d'Athènes. C'est sympa je suis au milieu de plein de gens de toute nationalité. A ce moment là, arrive une famille française et le gars me dit: "çà fait plaisir de voir des français!" Si tu veux voir des français, va en vacances à La Baule!

 

En grèce pour ètre sûr que les étrangers payent leurs prunes de stationnement, les flics enlevaient les plaques des touristes mal garées. Je le savais aussi je faisais gaffe. C'est dingue le nombre de touriste qu'on voyait rouler avec des plaques en carton. Belle surprise à la frontière!

 

 

Le retour par la cote Dalmate est un vrai enfer. Les conducteurs croates sont de vrais tarés.

 

Une fois je me gare dans un parking payant avec paiement par un employé à la sortie. Le type me réclame une somme pharamineuse pour l'après midi du genre 2 centimes de francs. Je lui laisse l'équivalent de un franc et lui laisse la monnaie. Le gars n'en revenait pas!

 

Une fois je mets un temps fou pour me garer dans une place super chiante. Je deviens le spectacle du moment, plein de personne assistent à mes efforts. Une fois garé, on vient me dire que c'est interdit pour moi (réservé au client de l'hotel ou un truc comme çà!)

 

[Invité §Kil445LC]

J'ai pas mal "rayonné" autour de chez moi (entre Stuttgart et Konstanz). Quelques allez/retour...

Dans la catégorie "séjours": Berlin, Hannovre, Toulon, Rennes, Cherbourg...

Dans la catégorie "promenade" (allez-retour dans la journée, catégorie "tiens je vais aller visiter"): Munich, Innsbruck, Vaduz pour les plus lointains...

[Invité §Die357MD]

J'ai pas mal "rayonné" autour de chez moi (entre Stuttgart et Konstanz). Quelques allez/retour...

Dans la catégorie "séjours": Berlin, Hannovre, Toulon, Rennes, Cherbourg...

Dans la catégorie "promenade" (allez-retour dans la journée, catégorie "tiens je vais aller visiter"): Munich, Innsbruck, Vaduz pour les plus lointains...

Il y a des monuments à Vaduz, à part les banques ?

[Invité §nic466xu]

C'est ce tour:

5000km en 1 mois avec une Volvo S60 T5 (250ch)

incident= 4 pneus neufs

accident= l'aile avant

meilleur moment l'aiguille collée a 250

[Invité §Kil445LC]

Il y a des monuments à Vaduz, à part les banques ?

Y'a rien à voir. Que dale. Peau d'zob.

Un pauvre bled accroché à un flan de montagne avec un chateau moche.

Circulez!

[Invité §Die357MD]

Y'a rien à voir. Que dale. Peau d'zob.

Un pauvre bled accroché à un flan de montagne avec un chateau moche.

Circulez!

Mince, moi qui rêvais de rouler avec un FL- à l'arrière de la voiture !

[k.k.k.k.k]

Un anglais rencontré dans un vide grenier ( bah oui lol) m'a racotné qu'il avait fait un trajet de 12 000 km en mini-moke

 

http://www.gatewayclassiccars.com/images/carpics/2457/2457.jpg

 

parrait que ca avance mieux qu'une cooper, ca a l'air génial cette ptite caisse

[Invité §Art404wy]

Rennes - Hamburg

[Invité §Nic415GC]

Un anglais rencontré dans un vide grenier ( bah oui lol) m'a racotné qu'il avait fait un trajet de 12 000 km en mini-moke

 

parrait que ca avance mieux qu'une cooper, ca a l'air génial cette ptite caisse

 

Yep, vraiment cool cette petite voiture. J'en avais loué une pendant deux semaines en vacances à la Barbade pour visiter l'île de fond en comble, très amusant à conduire, sauf quand il pleut

[Invité §Ber336TX]

Bon alors.

Il y a deja pas mal de temps, j'etais a Montreal en echange et pour les fetes de Noel, on decide d'aller.. en Floride. Hop je deniche un driveaway (le mec part an Floride pour 6 mois et veux sa voiture la bas). C'est un Chrysler Fifth Avenue, genre canape moelleux sur un paquebot...

 

Bon on va d'abord recuperer un 4e gars a Kingston Ontario, donc deja un paquet d'heures de route. La ce con@$%@# nous declare "Oopps j'ai laisse mon passeport a Montreal..."

 

Bref, retour a Montreal, on y a rive a 10 heures du soir, on etait parti le matin. Le temps de prendre une pizza et... tempete de neige au dehors... On pars quand meme, mais hyper chaud sur la route non degage... On passe la frontiere americaine, les douaniers qui nous demandent ou on va, et nous traitent de salops quand on leur dit Florida...

On fait le tout d'une traite, on avait quelques jours pour descendre, mais ca nous permettait de guarder la caisse sur place et de ne pas avoir a en louer une autre pour quelques jours...

 

Le moment magique quand 27 heures d'autoroute plus tard, on arrive a 4 heures du mat a Miami Beach pour regarder le soleil se lever en face... On etait encore tous en pulls et blouzon, ils ont vite vole. Ahhh regarder le soleil se lever couche sur un transat sur une plage deserte...

 

Le plus drole, quelques jours apres on va rendre la voiture a son proprio. Le mec qui nous avais file la voiture a Montreal nous avait dit de ne pas lui donner les cles directement, ca paraissait bizarre. On y est quand meme alle et en fin de compte, le mec attendait sa voiture depuis 2 semaines, un autre gars aurait du lui ramener mais il a pas pu passer la frontiere. Du coup, il avait declare sa voiture vole!!!! On a passe les US en caisse vole

 

Pour le retour, on a fait pareil, recupere une caisse, balade quelques jours avec et remontee d'une traite.

 

Bon 6 mois apres, rebelotte, en Jeep Cherokee Limited pour traverser d'Est en Ouest le Canada de Montreal a Vancouver et retour via les US en... 2 semaines.......

 

Bon c'est quand meme long, je le referai plus, mais a l'epoque c'etait sympa et j'en garde d'excellents souvenirs, on moins on se rend compte de la taille du pays... Mais entre l'Ontario et Calgary et Rocheuses, il n'y a pas grand chose, genre ligne de chemin de fer a gauche, poteaux electriques a droite, et le reste c'est de l'herbe et un virage (petit) tous les 20km...

 

Sinon aussi plus tard, location d'une Chrysler Sebring a Los Angeles, puis LA, Las Vegas, Grand Canyon, Zion Park, San Francisco, Nappa Valley en cab hmmmmmmmm et retour sur LA en suivant un peu la route 1 le long de la cote.. Que du bonheur.

[Invité §Gua167WJ]

été 1995, avec une peugeot 106 1.1i et un ami, Sarreguemines (entre Metz et Strasbourg), Charleville Mézièrres, Lille, le tunel sous la manche, Londres, Newcastle, Edinbourg, Aberdeen, Inverness, l'ile de Skye, puis retour par Glasgow, Leeds, Londres, le tunnel sous la manche, Bruxelle, Maastrich, Luxenbourg, Sarreguemines. Le tout en une quinzaine de jours et environ 6000Km. Les écossais sont vraiment très acceuillant et les paysages des Highland splendides (sans oublier le Whisky).

[Invité §uti175on]

Commentaires ! :)

 

Excellent, très beau périple!!!!!

Par contre, je ne comprends pas l'histoire de la batterie de ta Mazda... elle était déjà en Bulgarie?

 

En tout cas, superbe voyage, bravo!!

[Invité §uti175on]

Mon plus grand trajet : Floride-Las Vegas-Floride

7000 km en 10j

Ca commence à faire pas mal de bornes. Heureusement on était trois pour conduire la voiture de location (un Blazer). Je suis passé dans des endroits magnifiques (Texas, Colorado, Nouveau Mexique, Arizona et Nevada)... J'ai encore des images pleins les yeux.

Cet été, peut être la côte est en partant de Floride, mais en moins speed...

 

Speed limit 55 Powaaaaaaaaaaaaaaa

 

(heureusement, ce n'est plus le cas!!!!)

 

Beau voyage en tout cas... Tu as fait un bout de Route 66 au Texas / Arizona / Nevada?

 

 

[Invité §Yve346tv]

J'avais publié ce récit du raid Paris-Persépolis sur le forum anciennes l'an dernier. C'est un peu long, mais le voyage l'était aussi!

 

A cette époque (les années 70) Citroën communiquait beaucoup à travers ce genre de manifestations (Renault aussi d'ailleurs) et, en faisant références aux croisières jaunes ou noires des années 30, a organisé des raids dans des contrées lointaines, mêlant aventures, reportages et communication.

A l'été 70, Paris-Kaboul amena plusieurs centaines de 2cv, dyanes et méharis en Afghanistan. Cette région était tout à fait calme à l'époque et se prêtait très bien à ce type d'aventures... Un copain un peu plus âgé (il avait 20 ans en 70) avait effectué ce raid et il me proposa de l'accompagner l'année suivante pour le Paris Persépolis.. J'avais tout juste 18 ans et pas le permis et mes parents ont accepté de me laisser partir.

Nous étions 3 dans l'aventure et il nous fallait une voiture... Mes deux potes étaient en TIMA (mécanique auto) au lycée technique de Sète et un prof accepta de leur vendre sa 2cv "mais faites gaffe, elle est morte! Ne vous éloignez pas trop avec, elle vous claquera dans les doigts...".

C'était un modèle 1955, 375cm3, bâche longue à l'arrière.

Prix d'achat: 100F (oui, cent francs...).

On a rentré la vénérable deuch dans un garage et on a tout démonté... Plus un seul écrou sur sa vis, tout a été démonté et vérifié.

Les pots de suspensions ont été changés par des "un peu meilleur" d'occase et des segments "de la dernière chance" ont été montés afin de redonner un peu de peps à ce vénérable bourrin qui devait tirer environ 15 CV SAE...

Un coup de peinture blanche, des phares avant doublés et une grille de pare-brise rabattable, une demi-banquette à l'arrière pour aménager un couchage et l'auto était prête.. la veille du départ.

(en chargeant les bagages, je me suis "empégué" le pantalon avec la peinture fraîche!)

Départ de Sète le 31 juillet 71 pour Paris-Rungis où toutes les autos (500) étaient concentrées pour le départ du raid.

Les collines d'Avallon ont été passées en seconde et une quinzaine d'heures plus tard, Rungis.. Contrôle technique, gros succès de notre grand-mère (on était l'équipage le plus jeune avec l'auto la plus vieille..).

La plupart des autres autos étaient quasiment neuves et 3 fois plus puissantes (2cv6, dyanes, méharis..).....

 

A Rungis, 500 2 pattes + une vingtaine de DS oranges (seventies oblige!) pour l'assistance + des journalistes de tout le pays, avec des belges et des suisses en prime. Il faut dire que de nombreux quotidiens régionaux sont sponsors officiels, ce qui vaudra au raid d'être largement commenté dans tout le pays. Nous-mêmes sommes aidés par Midi-Libre.

Une rumeur court dans les allées, certaines DS sont équipées d'un V6 Maserati, le même qui sera monté l'année suivante dans la SM. Rumeur jamais vérifiée mais il est vrai que certains bruits d'échappement étaient pour le moins curieux.

Pour nous, le contrôle se passe sans problème et le départ est donné un dimanche matin, je crois, direction plein sud puis Chamonix, puis l'Italie vers Trieste. On se rend compte bien vite qu'on passera à peu prés deux fois plus de temps dans l'auto que d'autres concurrents! La moyenne ne dépasse pas 60 et on a le temps d'admirer le paysage...et de se faire doubler par des fiatous menés à fond la caisse par les Nuvolaris du coin!

13000km sont au programme... on est pas arrivé!

La descente de la côte dalmate de nuit est un régal, la route est très sinueuse et je fais mes premières armes au volant (sans permis, mais en Yougoslavie, bof...). Dans la traversée de Titograd (maintenant Podgorica), je passe la tête par le toit ouvert pour prendre quelques photos, ce qui nous vaut de faire connaissance avec la police yougoslave qui n'apprécie pas particulièrement ces enfoirés de capitalistes que nous sommes... On s'en tire avec 2 cartouches de gauloises, ce qui entame sérieusement notre stock...ils feront le coup à de nombreux concurrents.

On pénètre dans l'intérieur du pays direction Skopje, en Macédoine, en évitant l'Albanie, à l'époque pays style "camp de concentration". La région a été dévastée par un tremblement de terre récemment et les pistes (il n'y a pas de routes goudronnées) sont en très mauvais état. Les premières casses arrivent et les mécanos ont du boulot.

C'est quasiment le moyen age dans ce coin! Sinistre...

Pour nous, tout va bien, l'auto marche à merveille, mais on ne passe jamais la surmultipliée (quatrième très longue) au risque de voir notre vitesse s'effondrer.

On redescend vers la Grèce et Salonique, première vraie étape. Le problème, c'est qu'on arrive 7 ou 8 heures après les autres et l'heure du départ est la même...

Direction Alexandroupolis et Istambul, deuxième étape.

On arrive à Istambul!!

On loge dans un camping en périphérie de la ville, avec une pissette d'eau et 40° à l'ombre.. et y a pas d'ombre.

Pas beaucoup de temps pour visiter mais on fera ça au retour.

Grosse rigolade sur un des ponts ouvrants de la ville où les fous-furieux se rangent au feu rouge sur la largeur totale de la chaussée, et des deux côtés du pont... Au feu vert, Banzaï!

L'occasion aussi de boire un des meilleurs cafés du monde.

En 71, pas encore de pont sur le Bosphore, uniquement des bacs.

On entame la traversée de la Turquie vers Kayseri. On arrive dans cette ville en soirée alors que tous les autres concurrents l'ont traversé sans s'arrêter. Cherchant un coin pour la nuit on fait connaissance avec un patron d'hôtel francophone et francophile qui nous hébergera pour la nuit. Sympa. Longue discussion autour d'un excellent thé, confrontation de civilisation, super soirée!

A partir de là on attaque vraiment l'aventure.

Plus de routes mais des pistes caillouteuses et un trafic de camions très denses et très dangereux. Tout d'abord, les routiers turcs ignorent le code de la route. Enfin, leurs bahuts ne sont pas équipés de phares au code européen. Veilleuse ou plein phare...ils mettent en veilleuse 100 m avant de vous croiser puis repassent aussitôt en phare en vous en foutant plein la g..le.. Il n'y a rien à faire que s'accrocher au volant les yeux fermés en attendant que ça passe...

Ensuite, ils ont avec eux un apprenti, en général un gamin de 13 à 15 ans, qui conduit très souvent pendant que le patron dort...

Ca nous vaudra d'assister à une sortie de route d'un camion benne chargé de ciment, juste devant nous. Un gosse de 13 ans était au volant....

Et puis la surcharge! Des montagnes de caisse, de colis, avec des inclinaisons incroyables!

Mais tout ça dans un paysage désertique splendide, avec des villages où on a l'impression de vivre dans l'antiquité. Ruines antiques et cabanes en torchis. La population est très accueillante, à part les gosses qui s'amusent à nous péter les phares à coup de pierres... On s'amuse comme on peut..

En approchant de la frontière iranienne, le mont Ararat se profile, impressionnant!

Demain on entre en Iran..

Tout d'abord, il faut se souvenir que l'Iran de 1971 n'a rien à voir avec celui d'aujourd'hui. C'était le règne du Shah, mis en place par les américains, et ces mêmes américains étaient omniprésents, en particulier auprès de l'armée.

En fait c'était une dictature militaire sur un pays laïc..

La France avait une aura très importante en Iran, comme dans toute la région, et la culture française était un must.

On a découvert ça dans la première ville iranienne traversée, Tabriz. Une banderole en travers de la rue principale avec ces mots:

"Bienvenue ô français, soldats de la civilisation"...ça ne s'invente pas.

Tout au long de la route (excellente) vers Téhéran, une succession de manifestations de sympathie envers ces jeunes français venus visiter leur pays. Très émouvant!

A Téhéran, ville magnifique dominée par les montagnes, on est logé dans une caserne (comme tous les soirs en Iran). Tout le confort moderne, plus manège de chevaux, club de tennis, piscine...et devant la grille des gamins affamés quémandant des vêtements ou des chaussures...C'était tout le paradoxe de ce pays, une armée surentraîné et sur-équipée, vivant dans le quasi-luxe, des sièges de compagnies pétrolières américaines magnifiques.. et une population laissée à l'abandon, ne bénéficiant même pas de l'argent de son pétrole. Les germes de la révolution islamique de 79 étaient déjà là....Rétrospectivement, lorsque j'ai assisté, comme tout le monde à la télé, à cette révolution, devinez dans quel camp j'étais...

Un truc rigolo: Une ligne de bus régulière hebdomadaire entre Téhéran et Munich emmène les travailleurs iraniens et turcs en Allemagne. 5 jours de voyage dans un bus mercedes (0903) bondé avec les poules et les bagages! En ville, sur l'avenue principale, la panne! Pour la première fois, la mémère ne veut plus démarrer.. Un commerçant se précipite avec un chiffon mouillé et nous fait ouvrir le capot. Il enroule le chiffon sur le carbu et 2 minutes après ça repart! Voila comment on répare les vapor-lock!

Les quelques vêtements chauds que nous n'utilisions pas furent laissés aux gamins (les hivers dans les environs de Téhéran sont glaciaux) et en route pour Ispahan.. Visite des splendides mosquées couvertes de céramiques bleus et d'or, puis on attaque plein sud à travers ce qu'on peut appeler un désert en direction de Chiraz.

300 km avec 60 degrés dans la deuch, à 60 de moyenne. De rares troupeaux de chameaux ou de moutons, quelques bus. De nombreuses trombes aussi, style twister.. Rigolo. Dans la nuit, je m'étais endormi à la place du passager et un coup de frein me réveille en sursaut. Dans la pauvre lumière des phares de la deuch, je découvre une véritable forêt de pattes... Un énorme troupeau de chameaux, tranquilles sur la route.

A signaler: Alors que de nombreux concurrents en méhari ou dyanes neuves avaient pété des suspensions, cassé des moteurs, notre vénérable grand-mère de 1955 restait imperturbable, seul un feu arrière n'avait pas résisté aux cailloux en Turquie...On s'est même payé le luxe d'en dépanner plus d'un grâce aux connaissances de mes deux équipiers mécaniciens..

On arrive au but du voyage: Persépolis.

Persépolis est un grandiose site archéologique à quelques kilomètres de Chiraz, une superbe ville-oasis au sud-ouest de l'Iran..

Enfin une journée de détente consacrée à la visite de la ville. Végétation magnifique, des points d'eau partout. Les tombeaux des poètes iraniens Saadi et Hafez sont de purs joyaux de l'art islamique. C'est superbe. Les iraniens sont adorables, prévenants, fiers de leur ville.

Le lendemain, visite de Persépolis.

On fête le 2500ème anniversaire du site et la France est très impliquée dans les fouilles archéologiques. (ce qui explique en partie le but de ce raid). Les colonnes et statues de lions du désert sont impressionnantes. Les Perses avaient créé une civilisation très aboutie et ces ruines sont dignes des plus grands sites égyptiens ou grecs.

2 jours de tourisme puis on entame le retour vers l'Europe.

Re-traversée du désert iranien directement vers la frontière turque.

Pour le retour, notre itinéraire suit les rives de la mer noire par Samsun et Trabzon. (avant, on passe le long de la frontière avec l'URSS, miradors et chars pendant 100 bornes. impressionnant!)

Sur la mer noire, on se croirait au bord d'un lac alpin. Les montagnes couvertes de noisetiers descendent jusque dans la mer.

Vu le retard accumulé par notre équipage, on est complètement à l'ouest question classement! On décide donc de flâner et de passer 2 jours à Istambul pour faire un peu de tourisme. Visite du souk (hach en vente à tous les coins de rue!), achat de tapis et autres souvenirs. On a épuisé depuis longtemps notre stock de clopes (merci aux flics yougoslaves!) et les cigarettes turques sont infectes. Mais on fumerait du foin!.

Bien sur, Sainte-Sophie et le Bosphore au programme.

On bichonne notre deuch, vidange, graissage des suspensions, nettoyage des filtres remplacement d'un ampoule de stop... et toujours aucune panne après 10000km de routes piégeuses et de pistes cassantes! Vive les deuch!

Ca se tire, on rentre bientôt!

On quitte la Turquie pour la Bulgarie, trajet plus direct vers l'Italie.

La Bulgarie en 71! Un pays de rève!

Un camion de miliciens armés jusqu'aux dents à chaque carrefour, d'immenses panneaux vantant la glorieuse épopée du stalinisme, des usines crachant des fumées assombrissant tout le ciel, des paysans sur leurs charrettes... un vrai bonheur!

Sur notre visa, une seule route nous est autorisée et elle évite toutes les villes et villages. Et au cas ou on aurait des envies de transgresser ces consignes, les miliciens sont là pour nous en dissuader...et croyez moi, ça donne pas envie!

On traverse ce charmant paradis en quelques heures et arrivé à la frontière avec la Yougoslavie, le bouquet: Les autorités bulgares nous demandent de changer 10 dollars chacun dans la monnaie du pays avant de sortir... Un bon moyen pour entrer des devises et pour nous piquer le peu de rond qui nous reste...

La traversée du nord de la Yougoslavie et de l'Italie se fera d'une traite. On est épuisés par ces 13000km.

On passe le tunnel du Mont-Blanc un samedi soir vers 22heures et entré dans Chamonix, on cherche un restau pour engloutir le premier vrai repas depuis un mois!

On trouve une pizzeria et dés notre entrée, tous les regards se portent sur nous et patron et clients font une drôle de tête...

On se rend compte alors qu'on est en tee-chirt et jean pourris et froissés par 3 jours de deuch non-stop, pas rasée et encore moins lavé... Trois clodos!

Heureusement, on a garé la deuch devant le restau et un des clients la voit! Suivra alors un repas épique au cours duquel on devra raconter le voyage, faire visiter la deuch...

Les steaks (les premiers depuis si longtemps!) nous seront offerts par le restau!

Inutile de remonter sur Paris pour l'arrivée du raid, les autres concurrents ont déjà fini depuis trois jours!

Descente vers le midi et réceptions en famille...

Carrément épuisés par le voyage, on aura tous du mal à reprendre le cours normal de nos activités.. Le bac pour moi, le boulot pour les copains..

Voila, c'est fini...

Beaucoup de souvenirs mais j'étais un peu trop jeune pour un tel voyage. Je n'en ai pas saisi tout le sens et c'est un peu dommage.. Mais c'était exceptionnel et je suis trés heureux d'avoir eu cette chance!

Un petit coucou à Christian et André, mes deux équipiers de l'équipage N°108...

 

 

[Invité §fre510HT]

Bah, le plus long que j'ai du faire c'est Berne - Dieppe allez retours en 1 w-e avec une 206 RC(le truc le plus ada<pté pour faire des bornes).

 

Sinon j'avais aussi fait 1300 km avec une Tofas (Regata truque) de location, le tout en 2 jours!

 

sinon que des petits trajets (mois de 250 km) mais très fréquents

 

[Invité §err681ph]

Paris-Messine aller et retour

2 fois.

 

C'est massacrant

[Invité §Vin655JW]

J'avais publié ce récit du raid Paris-Persépolis sur le forum anciennes l'an dernier. C'est un peu long, mais le voyage l'était aussi!

 

A cette époque (les années 70) Citroën communiquait beaucoup à travers ce genre de manifestations (Renault aussi d'ailleurs) et, en faisant références aux croisières jaunes ou noires des années 30, a organisé des raids dans des contrées lointaines, mêlant aventures, reportages et communication.

A l'été 70, Paris-Kaboul amena plusieurs centaines de 2cv, dyanes et méharis en Afghanistan. Cette région était tout à fait calme à l'époque et se prêtait très bien à ce type d'aventures... Un copain un peu plus âgé (il avait 20 ans en 70) avait effectué ce raid et il me proposa de l'accompagner l'année suivante pour le Paris Persépolis.. J'avais tout juste 18 ans et pas le permis et mes parents ont accepté de me laisser partir.

Nous étions 3 dans l'aventure et il nous fallait une voiture... Mes deux potes étaient en TIMA (mécanique auto) au lycée technique de Sète et un prof accepta de leur vendre sa 2cv "mais faites gaffe, elle est morte! Ne vous éloignez pas trop avec, elle vous claquera dans les doigts...".

C'était un modèle 1955, 375cm3, bâche longue à l'arrière.

Prix d'achat: 100F (oui, cent francs...).

On a rentré la vénérable deuch dans un garage et on a tout démonté... Plus un seul écrou sur sa vis, tout a été démonté et vérifié.

Les pots de suspensions ont été changés par des "un peu meilleur" d'occase et des segments "de la dernière chance" ont été montés afin de redonner un peu de peps à ce vénérable bourrin qui devait tirer environ 15 CV SAE...

Un coup de peinture blanche, des phares avant doublés et une grille de pare-brise rabattable, une demi-banquette à l'arrière pour aménager un couchage et l'auto était prête.. la veille du départ.

(en chargeant les bagages, je me suis "empégué" le pantalon avec la peinture fraîche!)

Départ de Sète le 31 juillet 71 pour Paris-Rungis où toutes les autos (500) étaient concentrées pour le départ du raid.

Les collines d'Avallon ont été passées en seconde et une quinzaine d'heures plus tard, Rungis.. Contrôle technique, gros succès de notre grand-mère (on était l'équipage le plus jeune avec l'auto la plus vieille..).

La plupart des autres autos étaient quasiment neuves et 3 fois plus puissantes (2cv6, dyanes, méharis..).....

 

A Rungis, 500 2 pattes + une vingtaine de DS oranges (seventies oblige!) pour l'assistance + des journalistes de tout le pays, avec des belges et des suisses en prime. Il faut dire que de nombreux quotidiens régionaux sont sponsors officiels, ce qui vaudra au raid d'être largement commenté dans tout le pays. Nous-mêmes sommes aidés par Midi-Libre.

Une rumeur court dans les allées, certaines DS sont équipées d'un V6 Maserati, le même qui sera monté l'année suivante dans la SM. Rumeur jamais vérifiée mais il est vrai que certains bruits d'échappement étaient pour le moins curieux.

Pour nous, le contrôle se passe sans problème et le départ est donné un dimanche matin, je crois, direction plein sud puis Chamonix, puis l'Italie vers Trieste. On se rend compte bien vite qu'on passera à peu prés deux fois plus de temps dans l'auto que d'autres concurrents! La moyenne ne dépasse pas 60 et on a le temps d'admirer le paysage...et de se faire doubler par des fiatous menés à fond la caisse par les Nuvolaris du coin!

13000km sont au programme... on est pas arrivé!

La descente de la côte dalmate de nuit est un régal, la route est très sinueuse et je fais mes premières armes au volant (sans permis, mais en Yougoslavie, bof...). Dans la traversée de Titograd (maintenant Podgorica), je passe la tête par le toit ouvert pour prendre quelques photos, ce qui nous vaut de faire connaissance avec la police yougoslave qui n'apprécie pas particulièrement ces enfoirés de capitalistes que nous sommes... On s'en tire avec 2 cartouches de gauloises, ce qui entame sérieusement notre stock...ils feront le coup à de nombreux concurrents.

On pénètre dans l'intérieur du pays direction Skopje, en Macédoine, en évitant l'Albanie, à l'époque pays style "camp de concentration". La région a été dévastée par un tremblement de terre récemment et les pistes (il n'y a pas de routes goudronnées) sont en très mauvais état. Les premières casses arrivent et les mécanos ont du boulot.

C'est quasiment le moyen age dans ce coin! Sinistre...

Pour nous, tout va bien, l'auto marche à merveille, mais on ne passe jamais la surmultipliée (quatrième très longue) au risque de voir notre vitesse s'effondrer.

On redescend vers la Grèce et Salonique, première vraie étape. Le problème, c'est qu'on arrive 7 ou 8 heures après les autres et l'heure du départ est la même...

Direction Alexandroupolis et Istambul, deuxième étape.

On arrive à Istambul!!

On loge dans un camping en périphérie de la ville, avec une pissette d'eau et 40° à l'ombre.. et y a pas d'ombre.

Pas beaucoup de temps pour visiter mais on fera ça au retour.

Grosse rigolade sur un des ponts ouvrants de la ville où les fous-furieux se rangent au feu rouge sur la largeur totale de la chaussée, et des deux côtés du pont... Au feu vert, Banzaï!

L'occasion aussi de boire un des meilleurs cafés du monde.

En 71, pas encore de pont sur le Bosphore, uniquement des bacs.

On entame la traversée de la Turquie vers Kayseri. On arrive dans cette ville en soirée alors que tous les autres concurrents l'ont traversé sans s'arrêter. Cherchant un coin pour la nuit on fait connaissance avec un patron d'hôtel francophone et francophile qui nous hébergera pour la nuit. Sympa. Longue discussion autour d'un excellent thé, confrontation de civilisation, super soirée!

A partir de là on attaque vraiment l'aventure.

Plus de routes mais des pistes caillouteuses et un trafic de camions très denses et très dangereux. Tout d'abord, les routiers turcs ignorent le code de la route. Enfin, leurs bahuts ne sont pas équipés de phares au code européen. Veilleuse ou plein phare...ils mettent en veilleuse 100 m avant de vous croiser puis repassent aussitôt en phare en vous en foutant plein la g..le.. Il n'y a rien à faire que s'accrocher au volant les yeux fermés en attendant que ça passe...

Ensuite, ils ont avec eux un apprenti, en général un gamin de 13 à 15 ans, qui conduit très souvent pendant que le patron dort...

Ca nous vaudra d'assister à une sortie de route d'un camion benne chargé de ciment, juste devant nous. Un gosse de 13 ans était au volant....

Et puis la surcharge! Des montagnes de caisse, de colis, avec des inclinaisons incroyables!

Mais tout ça dans un paysage désertique splendide, avec des villages où on a l'impression de vivre dans l'antiquité. Ruines antiques et cabanes en torchis. La population est très accueillante, à part les gosses qui s'amusent à nous péter les phares à coup de pierres... On s'amuse comme on peut..

En approchant de la frontière iranienne, le mont Ararat se profile, impressionnant!

Demain on entre en Iran..

Tout d'abord, il faut se souvenir que l'Iran de 1971 n'a rien à voir avec celui d'aujourd'hui. C'était le règne du Shah, mis en place par les américains, et ces mêmes américains étaient omniprésents, en particulier auprès de l'armée.

En fait c'était une dictature militaire sur un pays laïc..

La France avait une aura très importante en Iran, comme dans toute la région, et la culture française était un must.

On a découvert ça dans la première ville iranienne traversée, Tabriz. Une banderole en travers de la rue principale avec ces mots:

"Bienvenue ô français, soldats de la civilisation"...ça ne s'invente pas.

Tout au long de la route (excellente) vers Téhéran, une succession de manifestations de sympathie envers ces jeunes français venus visiter leur pays. Très émouvant!

A Téhéran, ville magnifique dominée par les montagnes, on est logé dans une caserne (comme tous les soirs en Iran). Tout le confort moderne, plus manège de chevaux, club de tennis, piscine...et devant la grille des gamins affamés quémandant des vêtements ou des chaussures...C'était tout le paradoxe de ce pays, une armée surentraîné et sur-équipée, vivant dans le quasi-luxe, des sièges de compagnies pétrolières américaines magnifiques.. et une population laissée à l'abandon, ne bénéficiant même pas de l'argent de son pétrole. Les germes de la révolution islamique de 79 étaient déjà là....Rétrospectivement, lorsque j'ai assisté, comme tout le monde à la télé, à cette révolution, devinez dans quel camp j'étais...

Un truc rigolo: Une ligne de bus régulière hebdomadaire entre Téhéran et Munich emmène les travailleurs iraniens et turcs en Allemagne. 5 jours de voyage dans un bus mercedes (0903) bondé avec les poules et les bagages! En ville, sur l'avenue principale, la panne! Pour la première fois, la mémère ne veut plus démarrer.. Un commerçant se précipite avec un chiffon mouillé et nous fait ouvrir le capot. Il enroule le chiffon sur le carbu et 2 minutes après ça repart! Voila comment on répare les vapor-lock!

Les quelques vêtements chauds que nous n'utilisions pas furent laissés aux gamins (les hivers dans les environs de Téhéran sont glaciaux) et en route pour Ispahan.. Visite des splendides mosquées couvertes de céramiques bleus et d'or, puis on attaque plein sud à travers ce qu'on peut appeler un désert en direction de Chiraz.

300 km avec 60 degrés dans la deuch, à 60 de moyenne. De rares troupeaux de chameaux ou de moutons, quelques bus. De nombreuses trombes aussi, style twister.. Rigolo. Dans la nuit, je m'étais endormi à la place du passager et un coup de frein me réveille en sursaut. Dans la pauvre lumière des phares de la deuch, je découvre une véritable forêt de pattes... Un énorme troupeau de chameaux, tranquilles sur la route.

A signaler: Alors que de nombreux concurrents en méhari ou dyanes neuves avaient pété des suspensions, cassé des moteurs, notre vénérable grand-mère de 1955 restait imperturbable, seul un feu arrière n'avait pas résisté aux cailloux en Turquie...On s'est même payé le luxe d'en dépanner plus d'un grâce aux connaissances de mes deux équipiers mécaniciens..

On arrive au but du voyage: Persépolis.

Persépolis est un grandiose site archéologique à quelques kilomètres de Chiraz, une superbe ville-oasis au sud-ouest de l'Iran..

Enfin une journée de détente consacrée à la visite de la ville. Végétation magnifique, des points d'eau partout. Les tombeaux des poètes iraniens Saadi et Hafez sont de purs joyaux de l'art islamique. C'est superbe. Les iraniens sont adorables, prévenants, fiers de leur ville.

Le lendemain, visite de Persépolis.

On fête le 2500ème anniversaire du site et la France est très impliquée dans les fouilles archéologiques. (ce qui explique en partie le but de ce raid). Les colonnes et statues de lions du désert sont impressionnantes. Les Perses avaient créé une civilisation très aboutie et ces ruines sont dignes des plus grands sites égyptiens ou grecs.

2 jours de tourisme puis on entame le retour vers l'Europe.

Re-traversée du désert iranien directement vers la frontière turque.

Pour le retour, notre itinéraire suit les rives de la mer noire par Samsun et Trabzon. (avant, on passe le long de la frontière avec l'URSS, miradors et chars pendant 100 bornes. impressionnant!)

Sur la mer noire, on se croirait au bord d'un lac alpin. Les montagnes couvertes de noisetiers descendent jusque dans la mer.

Vu le retard accumulé par notre équipage, on est complètement à l'ouest question classement! On décide donc de flâner et de passer 2 jours à Istambul pour faire un peu de tourisme. Visite du souk (hach en vente à tous les coins de rue!), achat de tapis et autres souvenirs. On a épuisé depuis longtemps notre stock de clopes (merci aux flics yougoslaves!) et les cigarettes turques sont infectes. Mais on fumerait du foin!.

Bien sur, Sainte-Sophie et le Bosphore au programme.

On bichonne notre deuch, vidange, graissage des suspensions, nettoyage des filtres remplacement d'un ampoule de stop... et toujours aucune panne après 10000km de routes piégeuses et de pistes cassantes! Vive les deuch!

Ca se tire, on rentre bientôt!

On quitte la Turquie pour la Bulgarie, trajet plus direct vers l'Italie.

La Bulgarie en 71! Un pays de rève!

Un camion de miliciens armés jusqu'aux dents à chaque carrefour, d'immenses panneaux vantant la glorieuse épopée du stalinisme, des usines crachant des fumées assombrissant tout le ciel, des paysans sur leurs charrettes... un vrai bonheur!

Sur notre visa, une seule route nous est autorisée et elle évite toutes les villes et villages. Et au cas ou on aurait des envies de transgresser ces consignes, les miliciens sont là pour nous en dissuader...et croyez moi, ça donne pas envie!

On traverse ce charmant paradis en quelques heures et arrivé à la frontière avec la Yougoslavie, le bouquet: Les autorités bulgares nous demandent de changer 10 dollars chacun dans la monnaie du pays avant de sortir... Un bon moyen pour entrer des devises et pour nous piquer le peu de rond qui nous reste...

La traversée du nord de la Yougoslavie et de l'Italie se fera d'une traite. On est épuisés par ces 13000km.

On passe le tunnel du Mont-Blanc un samedi soir vers 22heures et entré dans Chamonix, on cherche un restau pour engloutir le premier vrai repas depuis un mois!

On trouve une pizzeria et dés notre entrée, tous les regards se portent sur nous et patron et clients font une drôle de tête...

On se rend compte alors qu'on est en tee-chirt et jean pourris et froissés par 3 jours de deuch non-stop, pas rasée et encore moins lavé... Trois clodos!

Heureusement, on a garé la deuch devant le restau et un des clients la voit! Suivra alors un repas épique au cours duquel on devra raconter le voyage, faire visiter la deuch...

Les steaks (les premiers depuis si longtemps!) nous seront offerts par le restau!

Inutile de remonter sur Paris pour l'arrivée du raid, les autres concurrents ont déjà fini depuis trois jours!

Descente vers le midi et réceptions en famille...

Carrément épuisés par le voyage, on aura tous du mal à reprendre le cours normal de nos activités.. Le bac pour moi, le boulot pour les copains..

Voila, c'est fini...

Beaucoup de souvenirs mais j'étais un peu trop jeune pour un tel voyage. Je n'en ai pas saisi tout le sens et c'est un peu dommage.. Mais c'était exceptionnel et je suis trés heureux d'avoir eu cette chance!

Un petit coucou à Christian et André, mes deux équipiers de l'équipage N°108...

 

Tu es le

Après ca je ne me sent pas trop de raconter mes traverser de l'Europe ca fait banal !

 

[Invité §S16174XS]

Jeudi je pars a Cracovie.

Je pars de Vienne donc ca ne fait que 600 km, mais je repasserai par la Republique Tcheque.

[Invité §Man822MR]

Pour ceux qui aiment ce genre de periples, il y a un tres bon livre de Jacques Seguela (le fils de pub) et de ... je sais plus qui qui conte un tour du monde en 2cv. Tres bon livre

[Olio]

Yves_SC83 super recit !!!

je reunit mes souvenir et je vais vous pondre le Strasbourg / Sofia par la Roumanie !!

Avec des photos et frissons powaaa !!!!!!!

Memorable celui la !

[Invité §pcl601QV]

Bon alors moi j'ai fait 3 longs périples sur 2 continents différents :

 

- En Europe en 1991 j'ai fait Toulouse-Amsterdam en VW Cox 1300 de 1971. Aller-retour en 1 semaine et demi. C'est quand même largement plus de 2000 bornes

 

- En Amérique du Nord en 1992 j'ai fait Orlando (floride) - San antonio (Texas). Voyage aller-retour sur 1 semaine. Je crois que c'est 5500 km en tout! La voiture était une chevrolet cavalier v6 de l'année. C'était pas mal à l'époque.

 

- En Amérique du Nord en 1994 j'ai fait Montréal - Washington - Niagara - Toronto - Wasaga beach - Montréal (plus de 5000 bornes) en 2 semaines. La caisse c'était une Plymouth Acclaim v6. Confortable!

 

Voilà.

 

[Invité §Ric740Hv]

En 1992, j'ai fait en tant que passager (j'avais 16 ans) :

Paris -> Vosges -> Heidelberg -> Pilsen -> Prague -> Brno -> Vienne -> Budapest -> Lac Balaton -> Graz -> Fussen -> Schaffhausen -> Dijon -> Paris

 

Le tout en 3 semaines et 1/2, à bord d'une Renault Super5 TL 3 portes, en camping, et avec 2 nanas (ma soeur, chauffeur principal, et une copine à elle). Inoubliable !

Si j'ai le temps, je vous raconterai les détails !

[Invité §bec211lC]

En 1992, j'ai fait en tant que passager (j'avais 16 ans) :

Paris -> Vosges -> Heidelberg -> Pilsen -> Prague -> Brno -> Vienne -> Budapest -> Lac Balaton -> Graz -> Fussen -> Schaffhausen -> Dijon -> Paris

 

Le tout en 3 semaines et 1/2, à bord d'une Renault Super5 TL 3 portes, en camping, et avec 2 nanas (ma soeur, chauffeur principal, et une copine à elle). Inoubliable !

Si j'ai le temps, je vous raconterai les détails !

Dis nous au moins si toi et la copine de ta soeur... enfin tu vois quoi

[Invité §Ric740Hv]

Dis nous au moins si toi et la copine de ta soeur... enfin tu vois quoi

 

 

Un peu de patience t'en sauras plus quand je posterai le récit !