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Reprise possible de Rover - MG qu'en pensez-vous ?
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Premier photoshop:
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Article parut dans Le Monde:
Citation :
Shanghai Automotive veut à nouveau acheter MG Rover
Après trois mois de purgatoire, MG Rover a bon espoir de renaître de ses cendres. Le constructeur automobile britannique, mis en faillite en avril, a annoncé jeudi 14 juillet que trois compagnies sont se sont portées candidates à sa reprise. "Toutes (...) ont l'ambition de continuer au moins une partie de la production de voitures au Royaume-Uni, bien que cela puisse prendre du temps à certaines pour rétablir cette production", a indiqué un porte-parole de PriceWtaerHouse Cooper (PwC), administrateur provisoire de Rover.
La surprise est venue du côté de la Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC), premier constructeur automobile chinois, qui revient aujourd'hui vers Rover après lui avoir fait faux bond en avril en se retirant des négociations de reprise. Ce retrait avait précipité la faillite du constructeur britannique et entraîné la suppression immédiate de 5 000 des 6 100 emplois de l'usine de Longbridge, près de Birmingham.
L'entreprise chinoise, alliée pour l'occasion avec Martin Leach, ancien directeur général de Ford Europe, a indiqué jeudi avoir signé une lettre d'intention pour acquérir "l'ensemble des actifs de MG Rover Group et de Powertrain (son usine de transmission) et créer une nouvelle entreprise afin de reprendre la production du site de Longbridge". Les autres repreneurs potentiels sont probablement une autre société chinoise, Nanjing Automobile, et l'homme d'affaire britannique David James.
Roger Madison, responsable du secteur automobile d'Amicus, le plus grand syndicat britannique du privé, a salué l'annonce de la compagnie chinoise comme "une excellente nouvelle à la fois pour les travailleurs et pour la région des Midlands toute entière", ajoutant que "les syndicats feront tout leur possible pour assurer que les investissements requis seront effectivement obtenus".
REGAIN D'INTÉRÊT
Le Transport and General Workers Union, syndicat des transports, estime que le projet de la SAIC permettrait de redonner du travail à 1 600 personnes à Longbridge mais, craignant les délocalisations, se montre plus méfiant avec l'offre de Nanjing.
Après la mise en faillite du dernier grand constructeur automobile britannique indépendant, 200 repreneurs avaient fait part de leur intérêt pour Rover. A la mi-mai, seuls douze d'entre eux avaient présenté des offres crédibles, avant les trois offres retenues par PwC, qui devra choisir le repreneur final. L'effondrement de Rover avait traumatisé le Royaume-Uni, alors qu'on estimait à 15 000 le nombre d'emplois indirects dépendant de la compagnie (Le Monde du 9 avril). Le gouvernement de Tony Blair, en pleine campagne électorale avait tenté de débloquer la situation en accordant à Rover un prêt d'urgence de 100 millions de livres (145 millions d'euros) limité à six mois.
Rover, dont la première automobile était sortie d'usine en 1904, était devenue dans les années 1970 le symbole du déclin industriel britannique. Une nationalisation et quatre repreneurs Honda, British Aerospace, BMW et Phoenix Venture n'avaient pas suffi à l'empêcher de sombrer.
Le retour de la SAIC surprend d'autant plus que la compagnie chinoise, puissante société d'Etat de Shanghaï partenaire de General Motors et Volkswagen, avait retiré son offre de reprise car elle doutait de la solvabilité future de Rover. Son regain d'intérêt pourrait en partie s'expliquer par les brevets qu'elle détient sur deux modèles de la marque. La SAIC a en tout cas aujourd'hui beau jeu de passer pour le créateur d'emplois après le désastre de la banqueroute.
Benjamin Mallet (avec AFP)
Article paru dans Le Monde du 16.07.05
Shanghai Automotive veut à nouveau acheter MG Rover
Après trois mois de purgatoire, MG Rover a bon espoir de renaître de ses cendres. Le constructeur automobile britannique, mis en faillite en avril, a annoncé jeudi 14 juillet que trois compagnies sont se sont portées candidates à sa reprise. "Toutes (...) ont l'ambition de continuer au moins une partie de la production de voitures au Royaume-Uni, bien que cela puisse prendre du temps à certaines pour rétablir cette production", a indiqué un porte-parole de PriceWtaerHouse Cooper (PwC), administrateur provisoire de Rover.
La surprise est venue du côté de la Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC), premier constructeur automobile chinois, qui revient aujourd'hui vers Rover après lui avoir fait faux bond en avril en se retirant des négociations de reprise. Ce retrait avait précipité la faillite du constructeur britannique et entraîné la suppression immédiate de 5 000 des 6 100 emplois de l'usine de Longbridge, près de Birmingham.
L'entreprise chinoise, alliée pour l'occasion avec Martin Leach, ancien directeur général de Ford Europe, a indiqué jeudi avoir signé une lettre d'intention pour acquérir "l'ensemble des actifs de MG Rover Group et de Powertrain (son usine de transmission) et créer une nouvelle entreprise afin de reprendre la production du site de Longbridge". Les autres repreneurs potentiels sont probablement une autre société chinoise, Nanjing Automobile, et l'homme d'affaire britannique David James.
Roger Madison, responsable du secteur automobile d'Amicus, le plus grand syndicat britannique du privé, a salué l'annonce de la compagnie chinoise comme "une excellente nouvelle à la fois pour les travailleurs et pour la région des Midlands toute entière", ajoutant que "les syndicats feront tout leur possible pour assurer que les investissements requis seront effectivement obtenus".
REGAIN D'INTÉRÊT
Le Transport and General Workers Union, syndicat des transports, estime que le projet de la SAIC permettrait de redonner du travail à 1 600 personnes à Longbridge mais, craignant les délocalisations, se montre plus méfiant avec l'offre de Nanjing.
Après la mise en faillite du dernier grand constructeur automobile britannique indépendant, 200 repreneurs avaient fait part de leur intérêt pour Rover. A la mi-mai, seuls douze d'entre eux avaient présenté des offres crédibles, avant les trois offres retenues par PwC, qui devra choisir le repreneur final. L'effondrement de Rover avait traumatisé le Royaume-Uni, alors qu'on estimait à 15 000 le nombre d'emplois indirects dépendant de la compagnie (Le Monde du 9 avril). Le gouvernement de Tony Blair, en pleine campagne électorale avait tenté de débloquer la situation en accordant à Rover un prêt d'urgence de 100 millions de livres (145 millions d'euros) limité à six mois.
Rover, dont la première automobile était sortie d'usine en 1904, était devenue dans les années 1970 le symbole du déclin industriel britannique. Une nationalisation et quatre repreneurs Honda, British Aerospace, BMW et Phoenix Venture n'avaient pas suffi à l'empêcher de sombrer.
Le retour de la SAIC surprend d'autant plus que la compagnie chinoise, puissante société d'Etat de Shanghaï partenaire de General Motors et Volkswagen, avait retiré son offre de reprise car elle doutait de la solvabilité future de Rover. Son regain d'intérêt pourrait en partie s'expliquer par les brevets qu'elle détient sur deux modèles de la marque. La SAIC a en tout cas aujourd'hui beau jeu de passer pour le créateur d'emplois après le désastre de la banqueroute.
Benjamin Mallet (avec AFP)
Article paru dans Le Monde du 16.07.05
Alors qu'en pensez-vous ?
Vous êtes fans ?
Des commentaires ?
Des infos ?
Est-ce que ce seront des voitures chinoises rebadgées ?
Pour moi, ce serai une bonne nouvelle, tant que les Rover (et surtout les roadster MG) sont toujours fabriquée
en Angleterre, ce qui n'est pas certain...
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