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Les voitures de papa et maman (ou toutes les miennes...)


Invité §pap546ZS

Messages recommandés

Invité §Sea213mB

mecanico45.gif.7dcbca496e3b93cd96f59d4e5c54a29b.gif Bien ce topic :

 

Les voitures de mes parents depuis ma naissance :

 

Renault 14 TS de 1983 (je crois), qui a fini à la casse suite à un accident de 70 chevaux :

 

imagesCAL94W3G.jpg.dfaf1d78d0bbbaad13ff3435fb9a2a5c.jpg

 

Peugeot 309 Gti de 1987 de 130 chevaux :

 

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Renault 19 1.9D, 65 chevaux, de 1993 :

 

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Vendue pour une Renault 21 GTX Alizé de 110 chevaux de 1994 :

 

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Une renault Espace III de 2001 2.2 dCi 130 :

 

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Un toyota Rav 4 de 2001 115 D4D de 113 chevaux :

 

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2 Wolkswagen Passat :

 

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Nissan 350Z de 2005 3.5 V6 280 chx cuir, gps .. :

 

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Renault Scénic de 2005 1.9 dCi 120 chevaux :

 

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Toyota Land Cruiser 166 D-4D VXE BVA :

 

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Invité §jer115dK

Voici la liste des voitures que mon oncle a posséder.

Permis a 18 ans en 1980

 

1980 - 1983 Citroën Dyane 6 bleu Myosotis

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1983 - 1986 Autobianchi A112 "série 4" Jaune

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1986 - 1989 Autobianchi A112 Junior Orange

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1989 - 1992 Peugeot 205 Rally

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1992 - 1994 Peugeot 205 GTi Griffe

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1994 - 2002 Peugeot 405 Break Roland Garros

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2002 - 2007 Peugeot 806 Roland Garros

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2007 - aujourd'hui Ford Mondéo 2L DTCI 140 Titanium

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C'est marrant de voir l'évolution.

D'abord le déplaçoire, la Dyane puis les voitures deviennent de plus en plus sportive et ensuite on passe au monospace et voiture familiales.

 

 

 

 

 

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Invité §loi632YC

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Une R30 TX comme celle qu'avait mon père...que de souvenirs sur la route des vacances, direction le soleil.

Avec les bagages qui dépassait de partout et à 4 dans la voiture...

 

Petit, j'étais dingue de cette voiture, j'adorais sa ligne et sa puissance! (2,0L essence)

 

:cool:

 

 

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Invité §loi632YC

Bonjour, Je suis à la recherche en vue d'une reconstitution filmée pour un documentaire pour France 3 sur le 10 mai 1981 d'une voiture exactement comme celle-ci. Je me permet donc de vous demander si cette voiture vous appartient , ou bien si vous l'avez aperçue chez un ami, auquel cas, où puis-je trouver cette voiture?? Si vous êtes l'heureux propriétaire de cette jolie voiture, seriez vous intéressé pour participer, le temps d'une journée à cette aventure documentaire?

merci d'avance de toute avance que vous pourrez m'apporter

Cordialement

Loïse Delacotte

MMM production

ps: vous pouvez me contacter directement sur mon mail à loisedelacotte@hotmail.com

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Invité §Buz341iI

Je n'ai aucune photo, mais je vais essayer de joindre des photos.

A ma naissance, les parents avaient une Volvo 144 blanche et une Simca 1100S, également blanche ou peut-être bleu ciel (je me souviens du skai bleu des sièges particulièrement pénible en été)

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423965302_simca1100special.jpg.9cfda218f9872b834959b536698a6a65.jpg

Ensuite, en '79, mon père a acheté une volvo 264 GL bleue. A l'époque, j'adorais le côté indestructible de cette voiture avec ses énormes pare-chocs. Je la trouvais aussi hyper confortable. Mes premiers vrais souvenirs auto sont attachés à cette voiture.

 

volvo-seri-264-gl.jpg.402a030fb193d8636ba08d1eb8b3b5c6.jpg

En 80, ma mère a acheté une Volvo 345 GL rouge que je n'ai jamais aimé et que je trouve a posteriori vraiment moche.

1980-volvo-345-gl-28710.jpg.545571a511fa9cdbcf96f7e7cb60c809.jpg

 

Fin '84 mon père a viré sa cuti et a délaissé Volvo pour Audi et a acheté une Audi 100 Avant Quattro bleu nuit. Ah, ce que j'ai adoré cette voiture et le son du 5 cylindres. C'était encore une époque où les contrôle radar étaient inexistants et où on pouvait tenir des moyennes incroyables lorsqu'on allait dans la famille en région parisienne ou dans le Sud de la France.

 

Audi-100_Avant_quattro_1984_01.jpg.d43bb8fd5718ad1009eff7962796cb3c.jpg

 

En '87, ma mère échange son horrible 345 GL pour une 340 GL 1,7l (ils la faisaient en 1400 et en 1700) gris foncé. Cette voiture a définitivement dégoût mes parents de Volvo en raison de nombreux problèmes.

 

Fin '89, mon père remplace l'Audi 100 par une 200 Quattro 20v, une bombe. En gros l'Audi 100 que nous adorions, mais au carré.

1357554552_Audi200quattro20v.jpg.88a0eaa907b6f899fa39f9893982c5e1.jpg Lors de mes premières années de conduite, mon père travaillant à l'époque à l'étranger, je le déposais le lundi à l'aéroport avec la 200 et venait le rechercher le vendredi soir. Dans l'intervalle, j'avais la voiture à ma disposition, enfin pas officiellement puisque j'étais supposé la ramener à la maison et prendre le train pour aller à la fac. Je me suis beaucoup amusé avec cette voiture. Mais c'était loin d'être raisonnable. Après coup, je ne ferai certainement pas la même chose avec mes enfants.

 

En '90, ma mère a remplacé la 340 par une Audi 80 1,8E gris clair. C'est la voiture avec laquelle j'ai appris à conduire. Moteur sympa, vitesse de pointe confortable, look que j'aimais beaucoup. Je me suis beaucoup amusé avec cette voiture.

 

447081484_Audi8018E.jpg.2622b218ba25a432b9bd26134fa20252.jpg

 

Voilà pour les voitures de mon enfance. Ensuite je suis passé aux "miennes"...Volvo_345_GL_80_30.jpg.7334ee9ac4f51d06251815794b7ce6d6.jpg

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Invité §CMC684Jj

De mémoire mes Parents ont eu . . .

 

Deux Ford Sierra essence.

 

Et à l'heure actuel . . .

 

Mon père a un Citroën Picasso Essence.

Ma mère une Nissan Primera Diesel.

 

Et moi j'ai eu . . .

 

Une Renault 19 Europa Essence.

Une Renault Super 5 Essence.

Une Renault 21 Nevada Essence.

 

Et maintenant . . .

 

http://img96.imageshack.us/img96/2479/mazdamx5roadster.jpg

 

Une Mazda MX5 Roadster 1.6L 16V de '98. :love:

 

Et j'en suis bien content.

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Bonsoir,

 

après moult efforts de ma mémoire, voici les voitures de mon papa et de ma maman

 

Papa :

Renault 5 orange (essence et qui a fini dans un fossé)

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/r5_orange.jpg1..jpg

 

Ensuite Renault 12 blanche (idem que celle d'avant)

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/r12%20blanche%20avg.JPG1..jpg

 

Après Renault 6 bleu (idem que ses deux consoeurs)

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/renault.jpg

 

Encore une Renault 5 mais blanche cette fois (toujours essence et qui a été plié par un jeune en Punto)

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/renault-5-blanche.jpg

 

Enfin une 205 junior blanche (essence le petit 1.0; toujours en activité)

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/Peugeot%20205%20Junior.jpg

 

Maman :

Pour commencer une Peugeot 104 Rouge (essence et qui fut vendu)

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/peugeot_104_01.jpg

 

Ensuite, une Renault 5 blanche (vendu à mon papa)

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/renault-5-blanche.jpg

 

Ensuite, une Renault 21 bordeaux (essence et reprise par le garage contre celle du dessous)

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/Renault%2021%20GTS%20phase%201.jpg

 

Depuis 1997 une Ford Escort (essence encore mais qui va pas tarder à se faire remplacer)

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/escort-copie.jpg

 

Et maintenant, elle ne sais pas quoi choisir comme voiture.

Mon père lui garde sa 205 qui n'a que 115000 km et qui est de 1989.

 

Moi maintenant. j'ai commencé avec la 205, ensuite j'ai eu une Clio 1 phase 1 en essence qui a fini sa carrière sur 3 tonneaux (il y aurait eu des juges j'aurais eu une note artistique :lol: )

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/CARDIFF_WCMP0025_666_1.jpg

 

Depuis cet accident j'ai une Honda Civic Ej9 de 90ch. Je n'ai pas perdu au change.

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/651962/mini/100_0426bis.jpg4..jpg

 

on a toujours eu des voitures essence et ce n'est pas prêt de changer. ah ces montées en régime de ma Civic :love:

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Bonjour à tous,

 

J'avais envie d'écrire "bonjour les enfants" tant ce topique m'a paru réservé à de tout jeunes automobilistes…

 

En passant, je salue amicalement notre modérateur qui pourra, s'il me lit attentivement, vérifier que j'emploie bien la bonne orthographe car je me refuse à américaniser mes écrits, tout autant que mes propos. Donc pas de "topic" ici, cela fait un peu court, presque radin.

 

Revenons au sujet : la voiture qui m'a le plus marqué est celle que mon grand-père a revendue à un garagiste en 1958 après 450.000 km et deux incendies partiels.

 

C'était une Renault Celtaquatre (noire évidemment) grâce à laquelle j'ai appris la mécanique et attrapé le goût du bricolage en général. Elle m'a laissé de nombreux souvenirs, en voici quelques un.

 

Mon aïeul souffrant de doigts crochus (réellement impossible à ouvrir) m'a guidé pas à pas dans de nombreuses interventions mécaniques pour maintenir l'auto en service. A six ans (j'ai bien dit 6), je l'aidais à régler les freins (à tringles et renvois) une ou deux fois par mois. En fin de réglage, ou si le boulot était mal fait, mon grand-père choisissait une grosse voiture avec de bons pare-chocs et lui collait au derrière pour pouvoir s'arrêter avant les feux rouges. Et cela s'est toujours passé dans la bonne humeur… Aujourd'hui, avec les boucliers peints et l'agressivité ambiante ce serait différent !

 

En voyage, nous avions toujours un jeu de rupteur (les "vis platinées"), une bobine, sèche au début avant la trouvaille des bobines à bain d'huile, de quoi aller chercher de l'eau et réparer les chambres à air… Tous matériels dont j'ai su me servir avant mes dix ans.

 

Par deux fois, nous avons perdu une roue (très amusant, la roue part comme une fusée en précédant la voiture qu'il faut arrêter sans trop freiner, ce qui est facile vu ce que j'ai écrit plus haut) et deux fois aussi, le moteur d'essuie-glace a mis le feu au pavillon en tissu et au toit, en toile goudronnée dans sa partie centrale. Encore merci à la RATP qui avait muni tous ses autobus d'un extincteur et ses chauffeurs de courtoisie !

 

Les pannes électriques n'étaient pas rares non plus et la moyenne corniche, de nuit sans éclairage, c'est une expérience à tenter une fois dans sa vie.

 

Je revois aussi mon père, se couchant parfois sous le dossier relevable de la banquette arrière pour aller repeindre le numéro minéralogique (dont je me souviens encore) qui était peint à l'envers sur une plaque de verre pour être éclairé par transparence, au-dessus de la petite porte du coffre arrière.

 

La jauge à essence, graduée comme le tachymètre, à l'unité près (la Celta plafonnait à 90 et le compteur n'allait pas beaucoup plus loin) faisait mon admiration pour sa précision, tout comme le pare-brise entrebâillant dont le joint posait toujours problème…

 

Cette voiture m'a donné une immense envie de conduire comme un grand, ce que j'ai été "autorisé" à faire vers mes quatorze ans, une ou deux fois et ""en douce".

 

Par la suite c'est une Aronde 1956 d'occasion, qui a transporté mes grands parents et j'étais impatient de voir arriver la suivante car un véritable apprentissage de la conduite m'avait été promis "dès que j'aurai une voiture neuve". C'est arrivé en 1960, sous la forme d'une Aronde P60 crème, intérieur vert, sur laquelle j'ai fait mes vraies premières armes.

 

A cette époque les rues étaient rarement pleines de voitures en stationnement et j'ai fait mes créneaux sur une pente vertigineuse entre deux paniers à bouteilles, ce qui est très formateur !!

 

Ce fut la dernière voiture de mon grand-père, elle lui a survécu et a servi d'auto-école à mes frères plus jeunes.

 

Dernier souvenir avec cette P60 : l'ayant emprunté pour aller rejoindre ma fiancée, j'ai roulé comme un fou, fait la course avec une R8 Gordini sur des routes en lacets et cela m'a coûté un train de pneus AV dont j'avais atteint la toile en 350 km ! La limitation des vitesses a donc du bon, au moins sur mon porte monnaie.

 

Dans mon prochain envoi, je parlerai des voitures de mon père et des miennes par la suite.

 

Bonne lecture, j'espère ne pas vous avoir ennuyés

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Héhé super idée ce topic ^^

 

Alors dans la famille nous avons eu :

 

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Talbot 1510 GLS...que de souvenirs :lover:

Pleine de défauts de fabrication (surtout la boîte de vitesses très fragile), mal finie et consommation gargantuesque mais la première voiture de nos parents ca ne s'oublie pas ^^

 

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Renault 25 GTD Phase 1 : Très confortable ! Carosserie en carton pâte, veau fini et équipement ridicule mais pour faire de l'autoroute et cruiser c'était vraiment le top !

Ça tremblait méchamment par contre :/

 

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:VZCRpza8L0rcwM:http://www.lacentrale.fr/photo/lc/E4/21/76/E4217655.jpg

Enfin Xantia 1.9 D : Veau fini et d'une fiabilité déplorable (comme toute bonne française qui se respecte je serais tenté de dire :ddr:) mais quelle tenue de route ! Ce silence et ce confort sont dignes d'une business class ^^

 

Voilou :)

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Bonjour les jeunes et les moins jeunes,

 

Comme promis, voici la suite de ma contribution à ce topique avec, cette fois, les voitures de mon père.

 

Avec une femme et quatre garçons, une voiture est une nécessité familiale qui n'était pas facile à résoudre après la guerre (je suis l'aîné, venu au monde en 1944)…

 

Au début, c'était la Celtaquatre grand-paternelle qui nous véhiculait à tour de rôle, ce qui a conduit à la plus belle anecdote que j'ai omise tout à l'heure. Place de l'Opéra, chargée à bloc, la belle refuse tout service au milieu du carrefour. Geste impérieux, vitupérations du "sergent de ville", la voiture ne décolle pas, l'agent s'approche et enjoint à mon grand-père de dégager. Pas de chance pour lui, mon grand-père possédait un coupe-file du Ministère de l'Intérieur lui permettant de réquisitionner la force publique. Très calmement, excipant son sésame, il a répondu au policier "Si vous voulez libérer le carrefour, vous n'avez qu'à nous pousser !". Nous avons pu admirer en gros plan la face rubiconde du policier se tuant à faire avancer notre carrosse dans lequel nous avons failli mourir… de rire !

 

Or donc, en 1956, mon père a réussi à casser sa tirelire et à se payer une Ford Vedette de 1954, bas vert bouteille, toit crème, intérieur défraîchi qu'il a aussitôt fait revêtir de Skaï, bicolore également.

 

Ne sachant pas que j'avais déjà un peu conduit, il me proposa de m'initier mais cela ne dura pas… A la première sortie, ayant démarré sans difficulté et roulant gentiment, dans une courbe à droite, un gamin minuscule a jailli de derrière une voiture en stationnement. J'entends encore le cri de mon père "freeeeeiiiiiine !" alors que j'avais déjà immobilisé la Vedette sans autre émotion. Du coup, il m'a dit "je t'apprendrai quand j'aurai une voiture avec frein à main au centre", ce que j'ai traduit par "à la Saint Glin-Glin".

 

Cette voiture a servi la famille jusqu'en 1962, moment où nous avons hérité, au sens propre, de la magnifique "Versailles" 1955 que mon autre grand-père avait été l'un des premiers à réserver au Salon de l'Auto. Elle était bleu métallisé avec un toit blanc cassé et faisait, à l'époque, un effet bœuf auprès des populations villageoises des environs de Châteauroux quand les gamins couraient derrière en criant "des Américains, des Américains !"

 

1962, c'était aussi l'année de mes 18 ans et donc de mon permis, passé aussitôt après la date requise. Mon père, s'étant remis depuis longtemps de ses émotions , me prêtait généreusement le carrosse familial ce qui me permettait de sortir les copains et, surtout, les copines de la Fac, en grand seigneur.

 

Malgré ses trois seules vitesses (l'usage de la première était presque facultatif, hors les départs en côte bien sûr) et grâce à son V8 au couple de camion, voir le capot se soulever à la moindre accélération donnait une véritable impression de puissance que les voitures actuelles ne donnent plus. A cette époque, les conducteurs de véhicules à trois vitesses méprisaient souverainement ceux qui roulaient avec quatre rapports, au motif que c'était rendu nécessaire par l'indigence de leur moulin.

 

Donc sur la Versailles : 1ère pour les manœuvres et les fortes côtes, 2ème pour la ville et 3ème pour la route, c'est tout simple.

 

En 1968, j'avais quitté le giron familial pour me marier, dans la Versailles bien sûr, mais mon père avait envie de neuf.

 

Le belle Opel Commodore qu'il avait commandée juste avant le mois de mai a été bloquée à la frontière et il s'est rabattu sur un exemplaire en stock qui était gris clair métallisé, sans aucune personnalité à mon goût. La bête était automatique et n'a posé aucun problème jusqu'à son remplacement par une 604 Pijo, également automatique et d'une gloutonnerie sans limite. Cette dernière était "dorée", heureusement car cela qui faisait moins voiture officielle ! Sur la fin, la gestion de la boîte devenait problématique et le changement de voiture s'est avéré indispensable.

 

La dernière acquisition de mon père est une Nissan Maxima, à nouveau grise et métallisée, dont il n'exploite pas toutes les possibilités, ou plutôt les fonctionnalités comme le lecteur CD, le toit ouvrant et mille autres gadgets.

En parallèle, comme voiture de ville, il possède une Super 5, automatique elle aussi. Ces deux voitures sont très âgées, mon père aussi (plus de 90 ans, mais il a renoncé à dépasser le 150 km/h depuis quelques années).

 

Je pense que la liste des voitures de mon père n'ira pas plus loin, aussi ma prochaine contribution sera-t-elle consacrée à mes propres voitures qui sont déjà nombreuses…

 

A bientôt et salut à tous.

 

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Bonsoir,

 

voici le troisième volet de ma contribution à ce topique et il concerne mes propres voitures, du moins les premières, pour commencer.

 

Permis obtenu fin 1962, j'ai acheté ma première guimbarde le 23 février 1963. C'était une 203 de 1949 qui avait déjà 140.000 bornes dans les pattes (prix 700 F). Beige à l'origine, elle avait été recouverte d'une magnifique peau d'orange couleur bleu pervenche. Ce modèle faisait partie des premières séries non restylées comme on dit aujourd'hui. Cela signifie : petite lunette arrière, pas de déflecteurs sur les vitres AV, verres de phares convexes (bombés) et non concaves comme les suivants, donc cassés très souvent en stationnement, ouverture de la malle par tirette côté conducteur, un seul feu stop à l'origine au centre de la malle, complété par des feux sur les ailes, tableau d'instrumentation rectangulaire, au centre avec deux boîtes à gants latérales, celle de gauche contenant la manivelle de secours des essuie-glace, pas inutile en vérité… Elle avait un toit ouvrant et une galerie et, encore à son âge, une pêche d'enfer.

 

Il faut dire, à l'usage des jouvenceaux d'aujourd'hui, qu'en cet âge d'or, la vitesse n'était limitée qu'en ville (60 km/h) et dans les endroits réputés dangereux. Ailleurs, c'est à dire presque partout, on bombait comme on voulait. A la vérité, il suffisait de rouler à 110 compteur pour doubler presque tout le monde. Les plus fous snobaient leur monde en roulant en DS, 404, Frégate, Versailles… capables d'atteindre 145, 150, voire 160 km/h, une folie !!

 

Au fait, saviez-vous que sur ces premières 203, l'avance à l'allumage était réglable au tableau de bord, en plus de l'avance centrifuge et à dépression. Trois modes de réglage qui se combinaient ! Outre le fait de régler le Delco en fonction de la pente ou des accélérations demandées, cela permettait de démarrer à la manivelle sans risquer de se casser un poignet.

 

La consommation d'essence (très variable selon la finesse du réglage déjà cité) n'était pas un gros problème, plus gênant était le besoin de changer l'huile tous les 1.500 km, avec graissage de tous les points prévus et, pour la 203, vérification de la denture du pont AR qui perdait ses chicots à toute vitesse… C'était les premiers ponts dits "hypoïdes", ce qui veut dire que l'arbre de transmission attaquait la couronne par en dessous, histoire de n'être pas top gênant en hauteur pour l'éventuel passager central arrière.

 

Au fait, après m'être moqué des voitures qui avaient besoin de boîtes à quatre rapports, j'en ai découvert l'utilité mais aussi les dangers. Les démarrages en ville étaient plus vifs que sur les V8 de mon père mais, s'agissant d'une surmultipliée, le quatrième rapport n'offrait aucun frein moteur !!!

 

Aie, aie, aie, les freins à tambours étaient sujets au fading, c'est à dire qu'en chauffant ils se dilataient et les garnitures ne faisaient plus qu'effleurer l'intérieur du tambour. Pomper sur la pédale ne servait plus à rien, le frein à main, déjà inefficace au départ ne faisait pas mieux et un jour, avec mon frère (débutant au volant) dans une descente de col, nous avons cru notre dernière heure arrivée. Nos sueurs froides ont pris fin grâce au bas-côté un peu rugueux et à l'absence de voiture en face dans les tournants que nous avons pris un peu largement…

 

Cette voiture ne possédait pas de thermomètre d'eau, juste un voyant pour la pression d'huile, lequel s'est allumé un jour sur l'autoroute du sud qui se terminait, en cette année 1964, à l'entrée de Fontainebleau. Les motards de la gendarmerie ont bien ri en nous disant "vous avez dû chauffer les bougies au bleu" mais ont tout de même appelé le dépanneur du coin.

 

Hélas, il a remis le joint de culasse à l'envers et quelques jours après, c'est moi qui ai recommencé l'opération sur un bas-côté dans les Alpes. Dîtes les petits jeunes, allez faire pareil sur vos belles autos dont on ne peut même plus changer une ampoule de phare tout seul !

 

Cette 203 m'a promené jusqu'à ses 220.000 km et je l'ai vendue (600 F), presque aussi cher que je l'avais payée, à des copains qui la voulaient pour s'amuser dans leur grand jardin avant d'en récupérer des pièces pour retaper une de ses sœurs.

 

Il était temps de m'en séparer car elle commençait à consommer plus d'huile que d'essence et, lors des innombrables crevaisons (il y avait encore des clous de chevaux sur les petites routes et les carcasses des pneus étaient en toile de coton), la tête du cric rentrait dans les longerons un peu trop rouillés.

 

Ma seconde voiture fut une 403 Peugeot commerciale (800 F), car j'avais caressé l'idée de faire du camping dedans. Elle était gris foncé, banquettes en Skaï, soute arrière tôlée, l'utilitaire bestiale. Elle ne m'a pas laissé un grand souvenir, sinon qu'elle chauffait en permanence et que je lui ai fait un rodage de soupapes avant de la laisser à mon frère puisque je me mariais et allait bientôt rouler dans ma troisième voiture. J'ai oublié son kilométrage…

 

Fin 1967, ce fut la Dauphine 1959 que mon beau-père avait laissé à sa fille. Elle était vert d'eau et en très bon état, ayant très peu roulé (45.000 km), si ce n'est que nous sommes allés habiter sur la Butte Montmartre, les départs en côte incessants sont venus à bout de l'embrayage que j'ai dû changer moi-même, les militaires du contingent comme j'étais, n'ayant pas de gros moyens.

 

Une nuit, nous avons roulé un peu vite sur une tranchée mal remblayée et la boite de vitesses n'a pas apprécié et s'est fendue de douleur. J'ai pu remettre une boite d'Ondine (4 vitesses) mais la commande frottait un peu et, devenu un peu plus riche, j'ai donné la bestiole à un cousin qui l'a terminée en vol plané (vers 100.000 km), tandis que nous commandions la suivante.

 

Mai 1970, arrivée de notre première voiture neuve. Une R8S, la Gordini du pauvre en quelque sorte (10.224 F, un million "ancien", soit le même prix que la Versailles en 1955).

Une robe jaune, intérieur noir, quatre phares comme la vraie Gordini, quatre disques mais pas de servo-frein, 175 km/h au compteur (155 en vrai), mon premier jouet… Ma femme et moi avons adoré.

Nous habitions encore Montmartre et l'embrayage a commencé à se fatiguer vers 55.000 km. Une panne aussi : un culbuteur cassé sur l'autoroute mais cela ne nous a pas arrêtés.

 

Juillet 1972, livraison de la R15 TL du même jaune que la précédente au prix de 17.500 F. Je l'ai munie de tous les gadgets présents sur le version supérieur (la TS) et ai même fait une tentative malheureuse de teinture des vitres. Nous l'avons revendue peu avant que le joint de culasse ne donne des signes de fatigue.

 

En 1975, arrivée de notre plus belle voiture, une R17 TL "découvrable" orange, pour 31.000 F. Nous avions commandé des jantes alu Dunlop et des bandes décoratives (stripping pour les "djeunes") noires du plus bel effet (un peu corbillard tout de même). Antenne type aviation, longues portées intégrés à la calandre, AB collés au pare-choc, elle avait de la classe. Un peu moins quand je la munissais de sa Véronique et de sa galerie (fabriquée à la maison) pour porter les vélos… Nous n'habitions plus Montmartre mais l'embrayage a tout de même faibli à 85.000 km, faute au joint spi qui l'a fait baigner dans l'huile. Cette voiture a beaucoup souffert du vandalisme à plusieurs reprises mais nous plaisait bien, sauf au moment de freiner… Heureusement que nous n'avions pas choisi la version TS avec un plus gros moteur ! Elle aurait eu, je crois, des disques ventilés mais pas plus grands ?? Elle a été revendue dans l'heure à un jeune que sa maman voulait gâter.

 

Pâques 1979, c'est une Alfa Roméo GTV 2.0 ivoire, payée un peu plus de 60.000 F, qui a intégré notre garage. Ma femme en était éprise, moi un peu moins car elle était très mal finie (peinture neuve refaite partiellement dès Juillet) et fragile. Un retour de flamme a détruit un venturi du carbu un beau jour et cela n'a même pas étonné le concessionnaire qui avait des venturi de rechange !! Elle buvait l'huile mieux que moi le pastis et, malgré sa peinture révisée au départ, a commencé très tôt à rouiller.

Les poignées de porte en "plastoc" cassaient, les vitres tombaient dans les portières, débandade générale assurée le jour où les serrures ont gelé après avoir chargé les bagages la veille du retour de montagne !

 

Munie de jantes Momo, de phares et AB, elle avait une telle gueule que le jour de la revente, elle a eu la première page de La Centrale, ce qui m'a un peu consolé et fait exulter ma femme qui regrette encore ce coupé italien à la sonorité envoûtante. Son acquéreur l'a détruite en trois semaines après nous avoir payés avec un chèque en bois, récupéré péniblement.

 

Notre tirelire ayant encore grossi, nous avons pu viser plus haut et en octobre 82 avons pris livraison de notre BMW 5.28 i bourrées d'options. Elle était vert très foncé, avait des jantes alu et des sièges Récaro, plus moult options qui ont monté la note à 135.000 F, soit le prix d'une 7.28 de base.

 

Cela n'a pas empêché qu'elle comporte six erreurs dans les options et subisse plusieurs rappels, dont un pour le pont arrière mal monté, puis pour la peinture qui s'écaillait !

 

Nous l'avons gardée plus de 15 ans et avons fait 250.000 km sans panne, ce qui ne veut pas dire sans ennuis. En particulier, nous avons vite compris la philosophie des concessionnaires qui estiment que chaque voiture qui sort de révision doit être comme neuve. Excellente idée, mais parfois difficile à financer.

 

Et puis il y a la compétence de certains… A 140.000 km, l'embrayage a été remplacé par un modèle qui ne convenait pas et je suis revenu des Alpes sans pouvoir débrayer, changement des vitesses à la volée ! Peu après, on me dit "il faut changer votre boîte qui accroche trop", mais au final, un mécano local m'a dit "il suffit d'un réglage" et c'était vrai, le soir même c'était réglé pour guère plus qu'une poignée de main !!

 

De toutes mes voitures, c'est quand même celle qui m'a coûté le moins cher au kilomètre mais nous avons fini par nous en lasser et ma femme disait ne plus avoir confiance? Du coup nous en avons fait cadeau à un centre d'apprentissage dont le responsable, qui était venu la chercher avec un plateau, a été tout étonné de repartir à son volant…

 

Dans mon prochain message, je vous parlerai de mes voitures les plus récentes, ainsi que de toutes mes voitures de fonction.

 

A bientôt.

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Une nouvelle fois, Bonsoir à tous,

 

Ce soir, je vous décris mes dernières voitures perso, sans oublier de vous donner ensuite la liste de mes voitures de fonction.

 

Pendant que la BMW 5.28 i roulait toujours, le système des voitures de fonction a cessé de… fonctionner. J'ai continué à avoir besoin d'une voiture professionnelle mais j'étais devenu accro aux GT Turbo. Je m'en suis donc acheté trois successivement et je les ai munies de CB car la relative immunité dont je bénéficiais par mon employeur avait aussi cessé. Je dois confesser que je regardais plus l'aiguille de mon TOS-mètre que celle du compteur de vitesse. Que voulez-vous, il m'arrivait d'avoir rendez-vous à Orléans le matin, à Provins le midi et à Pontoise en fin d'après-midi mais comme c'était mon entreprise qui assurait le carburant…

 

Ma dernière GT Turbo a croisé la route d'un papy qui a brusquement tourné à gauche sans m'avoir vu venir et sans me laisser le moindre passage d'un côté ou de l'autre de sa voiture. Le fait que je roulais doucement (70 km/h) n'a pas empêché le volant de me froisser les côtes et les deux voitures ont fini dans la même casse en juillet 1992.

 

Ce jour là, j'étais un peu fauché, endolori pour de longs mois et furieux car la GT Turbo ne se faisait plus et en acheter une d'occasion me faisait un peu peur. De dépit, j'ai repensé à mon ancien rêve et me suis commandé un LADA Niva Grenat. C'était un monde nouveau, non ancien, mais quel plaisir ! D'abord de l'avoir attendue, ensuite de découvrir un vrai 4x4 avec lequel nous avons parcouru tout ce que notre secteur du Jura comporte comme sentiers et voies ferrées déséquipées, les Alpes enneigées ne nous ont pas freinés davantage.

 

Mais aussi un retour aux sources de la mécanique, à la technologie des années 50, comme avec mon grand-père décédé depuis plus de 20 ans. J'ai retrouvé les joies du condensateur qui lâche, des segments qui se bloquent si on laisse le frein à main serré trop longtemps, de tous les petits trucs qui vous abandonnent au mauvais moment comme les joints de queues de soupapes qui, un soir en ville, ont brusquement laissé passer un flot d'huile, aussitôt transformée en fumée épaisse devant le nez de deux gendarmes qui m'ont derechef confisqué la carte grise et collé une amende. Jamais je n'aurais cru les forces de l'ordre aussi réactives, moi-même n'ayant pas encore remarqué la fumée quand ils ont tapé à mon carreau ! Une autre fois, en forêt, j'ai dû démonter le couvre culbuteurs car le renvoi d'angle de l'accélérateur s'était arraché et l'huile giclait sur l'échappement. Une soudure, dans un village voisin, a permis de repartir et tient toujours…

 

Cette voiture, non, ce moyen rudimentaire de transport est tout de même resté à mon service pendant 17 ans. Agacé par les plaquettes qui se décollent et bloquent les disques, par le limiteur de pression qui explose 100 m après un départ en voyage à pleine charge, j'ai failli la jeter à la benne mais un lointain parent m'avait confié en avoir l'utilité et je lui ai donnée à Noël, tout en craignant qu'il n'arrive pas avec dans sa lointaine province. C'était une erreur de jugement, elle roule toujours et semble lui donner les satisfactions qu'il espérait…

 

Entre temps, j'avais une autre envie à satisfaire, celle là depuis les années 60. J'ai souvent rêvé d'une Renault Estafette, non surélevée, comme la vraie du début, et je me la suis offerte en 1990 (elle datait de 1974) pour 9.500 F. En fait, nous faisions construire notre maison et avions besoin de transporter une fois des meubles, une fois du sable et de déménager en passant par le sous-sol bas de plafond de notre immeuble.

 

Encore une voiture que j'ai adorée… je l'ai gardée 7 ans et lui ai tout fait faire. Mais elle m'a aussi taquiné, pour commencer sur l'autoroute où, sentant une baisse de régime qui s'aggravait à chaque fois que je pesais un pu plus sur l'accélérateur, j'ai soulevé le capot moteur tout en roulant pour voir que le carbu et le filtre à air étaient en train de se séparer à l'amiable, créant des entrées d'air non désirées. J'ai fini le trajet, moteur ouvert et la main sur le filtre pour le dissuader de nous quitter.

 

Cette quasi épave n'est jamais tombée en panne et, un jour de contrôle technique, 50 m avant le centre technique, j'ai réglé allumage et carbu à l'oreille et suis rentré en courbant le dos… En reprenant cette magnifique mécanique, je n'ai pas cru mes oreilles quand le contrôleur m'a dit texto : "il y a longtemps que je n'en ai pas vu une tourner comme la vôtre !"

 

Mais tout a une fin et, pour elle, ce fut original : la gaine du câble d'embrayage a traversé le longeron, plus moyen de débrayer. Comme il n'y avait pas que le longeron de rouillé, j'ai décidé de la mettre à la casse, mais pas tout de suite car mes travaux n'étaient pas finis. Pendant sept mois, j'ai continué à rouler sans difficulté, à la seule condition de ne pas avoir besoin de départ en côte !!

 

Mode d'emploi ? Préchauffer le moteur, couper le contact puis, en première, un coup de démarreur.

Il y a un hoquet puis elle s'élance. Changer les vitesse à la volée, sans oublier le double débrayage à la descente des rapports. Pour s'arrêter, descendre les rapports puis la faire caler, c'est tout simple à dire mais aussi à faire, je vous le garantis. Et puis, avec cette voiture, on peut compter sur les freins, souvenez-vous que le grand jeu des livreurs et autres coursiers consistait à lui faire soulever (à vide) le train arrière comme un vulgaire canasson, sans ABS, c'était très facile. Aujourd'hui, les gamins de banlieue font ça avec des vélos ou des scooters, c'est minable… Et ils se casent la figure plus souvent que les livreurs précités.

 

Elle est donc entrée à la casse par la grande porte et sur ses roues.

 

A l'abandon de la BMW, nous n'avions plus de belle voiture et léchions les vitrines et les catalogues dans une hésitation sans fin, quand un concessionnaire provincial nous a proposé en 1997 une Mégane Cabriolet 1.6 e, finition expression, que nous avons munie d'un "road box" du plus bel effet et de la plus grande utilité. Prolongeant les bossages derrières nos têtes, il constitue une bonne cache pour les bagages (accessibles en roulant) en portant leur volume maximum à 424 dm3, ce que n'offrent pas toutes les berlines.

 

Avec cette voiture, j'allais donner des cours en lycée et les élèves bavaient comme des malades, me demandant sans fin "à combien elle monte ?" Je leur répondais invariablement "à 130 comme pratiquement toutes les voitures" mais sans oser leur dire que c'est presque un veau, que les dépassements sont à prévoir à l'avance mais que pour rouler coude à la portière, c'est exactement ce qu'il faut. Aucun cabriolet découvert, même de luxe, n'est réellement agréable à plus de 110 km/h…

 

Nous avons encore cette voiture et ne voyons pas ce qui pourrait la remplacer. Elle a 255.000 km et avec le petit coup de fouet que nous lui avons donné l'été dernier (2ème courroie, rodage des soupapes) nous comptons la garder encore, tant que la rouille qui apparaît aux passages de roues

(souvent de la montagne en hiver) ne la défigurera pas trop. Soit dit en passant, les concessionnaires ne sont pas chauds pour remédier à cette disgrâce, trois consultés, trois réponses polies mais peu empressées…

 

Avant de nous séparer du Lada Niva et pour satisfaire nos enfants qui pensent que nos voitures d'égoïstes de sont pas aptes au transport de leurs bébés, nous venons de recevoir notre dernier modèle.

 

C'est un Nissan X-Trail noir (peinture "auto-lissante" anti-accrocs), version LE, qui n'a encore pas 5.000 km. Choisi pour son bon volume intérieur qui ne le rend pas trop imposant au dehors, sa modularité satisfaisante, ses capacités hors de la route excellentes pour un SUV et son équipement plus que correct, nous en sommes provisoirement enchantés, à suivre…

 

Mais, je reviens sur mes voitures de fonction…

 

En effet, exerçant mon métier mi-bureau, mi-extérieur, à partir de 1978 j'ai bénéficié de voitures de fonction. Lorsque mon patron m'a fait la proposition je venais d'apprendre l'existence de la Lada Niva et j'en ai eu très envie, pour mes sorties en plein champ et, plus égoïstement, pour une meilleure capacité de transport que les coupés dans lesquels je roulais à cette époque. Hélas, je n'avais droit qu'à une voiture française et j'ai dû attendre de longues années avant de satisfaire mon envie de rouler Russe.

 

Certains collègues, n'ayant pas de véhicule privé, faisaient des pieds et des mains pour obtenir le plus gros modèle possible, quitte à payer la rallonge, pour ma part, j'ai visé le plus petit puisque j'étais motorisé à titre privé.

 

Il y a d'abord eu une courte période d'attente du véhicule commandé, trois mois pendant lesquels j'ai emprunté au parrain de ma femme une Citroën GS Pallas toute neuve. Elle était semi automatique, avait la suspension hydropneumatique, c'était agréable mais je ne l'ai pas exploitée à fond. Il a quand même fallu que je change l'échappement car son propriétaire ne roulant que très peu et sur de courtes distances, le silencieux était régulièrement plein de condensation et n'avait pas aimé…

 

J'ai donc eu successivement les modèles suivants :

Renault Super 5 TL

Renault Super 5 GTL

Renault Super 5 GT

Renault Super 5 GT Turbo

avec lesquels j'ai fait, à chaque fois, 100.000 km puisque c'était le kilométrage prévu au contrat de Location longue Durée conclu avec un garagiste de notre groupe.

 

La super 5 GT m'a bien plu mais ses caprices de démarreur m'ont un peu gâché la vie. Le garagiste propriétaire s'est fait tirer l'oreille car il ne me croyait pas avant de tomber lui-même en panne avec. J'étais devenu un artiste du démarrage style rodéo, tu pousses très fort et sautes dedans quand elle a encore assez d'élan pour partir en seconde. Du coup, je me garais souvent dans les rues en descente, devinez pourquoi ??

 

La GT Turbo m'a aussi donné quelques soucis qui ne se sont pas manifestés sur les suivantes. Dans la première série, un module électronique était trop près du turbo et la chaleur le malmenait, lui et ses connexions. Parti un soir de Paris, je suis tombé en panne complète de charge batterie et ai continué ma route style black-out en ne me mettant en lanternes qu'au moment de croiser quelqu'un. Arrivé vers 1 h du matin dans ma maison jurassienne, j'ai pu bricoler un peu les cosses fondues de l'alternateur et refaire une trentaine de kilomètres avant de retomber dans le noir. Je suis parvenu sans encombre dans les Alpes et je peux vous certifier que, s'il n'y avait eu que moi sur la route, je ne me serais pas servi du tout de l'éclairage. Encore un luxe inutile, sauf en l'absence de lune, bien sûr.

 

Les trois autres GT Turbo, achetées de mes sous, ne m'ont créée aucun ennui (les connexions électriques ayant changé de place, derrière un tablier protecteur), sauf quand on m'a volé les quatre roues de la dernière, dans mon garage le lendemain de son achat, pendant que j'allais acheter des écrous anti-vol !

 

Voilà, j'arrête, vous savez presque tout et, pour résumer la liste complète va clore cet envoi.

 

En 1963 : Peugeot 203 A modèle 1949 bleu pervenche, revendue en 1966

En 1966 : Peugeot 403 commerciale gris foncé, laissée à mon frère

En 1967 : Renault Dauphine modèle 1959 vert d'eau, donnée à mon cousin

En 1970 : Renault 8S jaune, revendue en 1972

En 1972 : Renault 15 TL jaune, revendue en 1975

En 1975 : Renault 17 TL découvrable orange, revendue en 1979

En 1978 : Citroën GS Pallas automatique gris métal (on me l'a prêtée quelques mois)

En 1978 : Renault Super 5 TL vert pomme (voiture de fonction)

En 1979 : Alfa Roméo GTV 2.0 ivoire, revendue en 1982

En 1981 : Renault Super 5 GTL vert sapin (voiture de fonction)

En 1982 : BMW 5.28 i vert agate, donnée à un CFA en 1997

En 1984 : Renault Super 5 TS rouge pompier (voiture de fonction)

En 1987 : Renault Super 5 GT Turbo bleu électrique (voiture de fonction)

En 1989 : Renault Super 5 Gt Turbo blanc nacré, revendue en 1990

En 1990 : Renault Super 5 GT Turbo gris foncé, revendue en 1991

En 1990 : Renault Estafette de 1974, mise à la casse en 1998

En 1991 : Renault Super 5 GT Turbo noir vernis, cassée en 1992

En 1992 : Lada Niva essence grenat, donnée à un parent en 2009

En 1997 : Renault Mégane Cabriolet 1.6 e expression jaune, encore en service

En 2009 : Nissan X-Trail II 2.0 LE 150 DCI noir, notre cadeau de Noël, à suivre…

 

Comme j'ai été très long, je ne citerai que pour mémoire les voitures de service que j'ai utilisées et malmenées pendant dix ans, sans en disposer en dehors du travail :

 

Deux Simca 1000 (dont une gonflée pour la compétition) le jeu avec les collègues, les coucher sur deux roues dans un virage et… retomber du bon côté.

Deux Austin Mini (dont une Cooper) au freinage comparable à celui de la Celtaquatre citée dans ma première contribution, même méthode d'arrêt.

Un coupé Mercedes dont j'a oublié les références mais qui m'a fait peur le jour où, le sortant du garage, je ne savais p.as que la banquette en cuir avait été cirée et me suis retrouvé côté passager, il n'y avait pas encore de ceintures sur ces voitures.

 

Si j'écrivais de ma maison principale, j'aurais peut-être trouvé des images… sur papier, donc à scanner, donc on verra ça un jour…

 

Bonne lecture, j'allais dire bon courage…

 

Bonne route à tous

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Bonsoir à tous,

ce topic est sympa et intéressant!

 

@Alfag: Belle histoire, bravo!

 

Pour le part de mon père, sa première voiture était une Ford Capri MK1 1300 rouge et la première voiture neuve et premier diesel était un super break pas cher, SKODA FELICIA Combi phase 2 GLX 1.9D blanc "white cristal" :love:

Mon grand père paternel avait eu sa première voiture, une PEUGEOT 201 et sa première voiture neuve était un PEUGEOT 504 Coupé V6...

Mon grand-père maternel avait eu sa première voiture, une Morgan à 3 roues (qui connait ??? ) et jamais eu une voiture neuve par contre.

 

Bon je n'ai pas le temps d'écrire, je pourrais vous le faire plus tard.

 

Bonnes routes et bon WE à tous :)

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Invité guest527

alain j'ai tout lu, passionnant, manque quelques clichés ;)

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:good: Super récit ALFag!

 

 

Ca m'a littéralement passionné, et comme tu dis, ça change des récits de "jeunots" dont je fais partie ;)

 

Si tu as des photos pour illustrer, je pense que cela fera plaisir à beaucoup de monde :oui:

 

 

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Bonjour et merci de m'avoir lu,

 

c'est agréable d'écrire, cela donne l'occasion de fouiller dans ses souvenirs et d'essayer d'y mettre un peu d'ordre mais si, en prime , on a pu intéresser quelques sympathiques lecteurs c'est encore mieux.

 

Comme dit plus haut, j'étais en déplacement, mon état presque perpétuel depuis cinq ans que je suis en retraite (cotisez, s'il vous plait, les amis) et je viens de rentrer hier soir pour quelques semaines seulement. J'ai à peine commencé à scanner mes diapos et pas encore les albums ou les négatifs... mais je n'oublierai pas de publier mes trouvailles, même si ma connexion est peu performante. Soyez patients et continuez à alimenter ce sujet quii est instructif pour tous.

 

A bientôt

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