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Discussions libres (Général)

Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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Messages recommandés

Invité §pie367dg

"Que le moteur était américain, la boite automatique"

 

"Le canon était capable de percer n'importe que char allemand"

 

"Son blindage résistait au 88 du Tigre"

 

"Que ce n'est pas un Diesel, ils se trompent sur le panneau !"

 

No comment ! :lol:

 

 

Tu as du mérite, je crois que moi j'aurais été incapable de me retenir, j'ai la fâcheuse tendance à réagir au quart de tour.

 

" Devant tant d'incompétences " ( réflexion du prince de Hanovre pendant la guerre de 1870/71 )

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Invité §Den518ps

Ah, un article qui parle camion :rs:

 

C'est fou comme j'y suis sensible depuis que je joue à Euro Truck Simulator :ddr:

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Invité §Ext357ch

Les camions sont pas ma tasse de thé mais quand il s'agit d'une histoire racontée par Jensen la je prend :p

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Ah, un article qui parle camion :rs:

 

C'est fou comme j'y suis sensible depuis que je joue à Euro Truck Simulator :ddr:

 

J'ai fait la même haha

Mais je me suis vite lassé de la répétitivité ...

J'ai fais les trains après haha

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Invité §Den518ps

Pareil !

Les mods avec les gros truck américains :D

 

T'es en train de bander sur American Truck Simulator alors ? :p

J'ai fait la même haha

Mais je me suis vite lassé de la répétitivité ...

J'ai fais les trains après haha

 

Les mods :cyp:

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(modifié)

 

 

 

 

 

FSO POLONEZ : A l'Est du nouveau ?

 

 

 

f42.jpg

 

 

 

La firme Polonaise FSO (Fabryka Samochodow Osobowych : Fabrique de voitures privées) assemble sous Licence la FIAT 125 depuis 1967 dans son usine de Varsovie. :jap:

 

 

La Fiat 125 sera produite en Pologne juste après sa présentation en Italie, ce qui permit aux ressortissants locaux d'obtenir enfin une auto moderne.

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Au début des années 70 les autorités locales reprennent contact avec la grande firme Italienne pour tenter de mettre au point une voiture dérivée de cette dernière mais avec une carrosserie plus moderne qui permettrait à FSO d'améliorer ses chiffres à l'exportation et donc de générer une confortable entrée de devises étrangères dont la Pologne a grand besoin.

 

 

Il est d'ailleurs à noter que la "Polski 125P" est déjà importée en France par le remuant André Chardonnet (aussi importateur Lancia, Autobianchi et Zastava) depuis 1971 avec un succès d'estime surtout du au rapport prix-équipement pour le moins flatteur au bénéfice de l'auto Polonaise.

 

 

Les publicités de l'importateur Français étaient toujours un peu… Exagérées !

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On constate que le prix de vente a purement et simplement doublé en… 6 ans ! (de 1973 à 1978)

Ca c'était de l'inflation mon bon Monsieur ! :lol:

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Pour ce nouveau pas en avant les ingénieurs de Fiat mais aussi du cabinet Ital Design vont être longuement consultés.

 

Il est décidé de partir du concept ESV2000, une étude de Turin de 1971 concernant une voiture dotée des équipements de sécurité les plus innovants de l'époque.

 

 

Le concept Fiat ESV2000, une (très) lointaine préfiguration de la Polonez.

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En fait la future auto est pratiquement mise au point de A à Z par des italiens tenus de conserver la base mécanique de la 125P, les Polonais n'ayant pas les moyens d'investir dans une mécanique plus moderne.

 

 

On verra souvent d'étranges mulets circuler sur les routes de la région Turinoise

Cela agrémentera les fins de mois de pas mal de paparazzis qui vendirent à de nombreuses revues spécialisées les photos exclusives de "la future Fiat" ! :W

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Le 6 mai 1978 FSO claironne la venue de sa "toute nouvelle" Polonez, une auto révolutionnaire qui permettra à la Pologne de chasser les devises étrangères avec l'acharnement de l'huissier de justice sur le débiteur.

 

 

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En fait il est clair que cette nouveauté n'a de nouveau… Que son look ! :sol:

 

Effectivement par rapport aux briques à roulettes que sont les 125P et autres Lada 1300 contemporaines il y a un monde, et il faut bien reconnaître que même l'occident n'est pas insensible à cette nouvelle venue. :jap:

 

 

L'empattement issu de la 125 reste hélas un peu court par rapport à la carrosserie, donnant à la Polonez un profil assez étriqué...f12.jpg

 

 

Si le moteur reste l'antique 1500 quatre cylindres à trois paliers d'origine Fiat, cette propulsion (à pont arrière rigide suspendu par des ressorts à lames !) de 82 ch Din à boite à quatre rapports synchronisés (la cinquième n'était pas généralisée à l'époque, même sur des modèles de haut de gamme) possède un équipement qui fait saliver le propriétaire d'une Renault 14TL contemporaine proposé exactement au même prix en France :

 

-Direction réglable en hauteur

-Appuie-tête avant

-Pare-brise feuilleté

-Feux de sécurité dans les 4 portières

-Essuie-glace de lunette arrière

-Bavettes pare-boue

-Compte-tours

-Montre

-Sièges couchettes

-Ceintures à enrouleurs…

 

Un oubli de taille : La banquette arrière rabattable ! :eek:

 

 

Un tableau de bord qu'enviaient bien des conducteurs de Renault ou de Peugeot d'alors

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L'intérieur n'était pas plus mauvais que celui d'une italienne, hormis la fragilité chronique des manivelles de lève-vitres.

Il faut dire que celles-ci fonctionnant à l'envers il en résultait de nombreuses casses, les clients forçaient dessus comme des sourds ! :ddr:

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Les freins sont à quatre disques et on a "amélioré" le moteur par l'apport d'une courroie de distribution censée être plus silencieuse qu'une chaîne (les années qui suivront montreront à des milliers d'automobilistes victimes d'une rupture de courroie qu'une chaîne a encore tout de même pas mal d'avantages… :roll: ).

 

Les premiers exemplaires sont disponibles en France lors du dernier trimestre 1978.

 

Les essais de la presse spécialisée montreront sous son vrai jour la Polski Polonez, à savoir une voiture au design moderne (les Simca 1000 et AMI 8 venaient tout juste de tirer leur révérence dans l'hexagone…) mais à la base mécanique un peu dépassée.

 

Hormis des freins assez puissants et endurants la direction à boitier est d'une lourdeur phénoménale et d'une imprécision chronique (on passe son temps en ligne droite à tourner le volant à la manière des acteurs de films US des années 40 et 50), le guidage du train arrière n'a pas grand-chose à voir avec la rigueur d'une 305 ou d'une Golf et la consommation dépasse de 25% celle d'une voiture de l'Ouest concurrente.

 

 

Le pire étant, production de l'Est oblige, la finition et la qualité de construction de l'ensemble… :sic:

 

 

La finition ? Belle de loin mais loin d'être belle ! :o

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Les Polonais, Tchèques ou Russes étaient-ils donc si bêtes ? :??:

 

En fait non, le problème est ailleurs ! :o

 

Malgré la propagande bien rodée des économies Socialistes et des relais de l'Ouest que sont les partis de gauche (PCF en tête) les habitants de ces contrées n'étaient pas dupes sur la réalité du monde qui les entouraient.

 

 

Les chaînes, étudiées par Fiat, étaient tout à fait correctes sur le plan des capacités de montage et de la qualité de construction.

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Mais dans les faits le problème était plutôt d'ordre humain

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Entre des chefs corrompus le plus souvent incompétents et une économie planifiée qui n'avait que pour objectif de faire "toujours plus pour le Parti" les ouvriers ont vite compris que se battre n'apporterait pas grand-chose à leur quotidien hormis une foule d'ennuis… :bah:

 

Alors le Parti veut du volume ? on va en faire ! :D

Et comme personne ne vérifie vraiment… :buzz:

 

Entre la certitude de ne jamais être reconnu dans son travail (et donc jamais augmenté) et l'hostilité pour le régime en place il est clair que de nombreuses voitures vont sortir d'usine "avec les boulons mal serrés" ! :lol:

 

Les peuples de Pologne et de Tchécoslovaquie, dont l'anticommunisme était déjà proverbial, vont se faire les spécialistes du sabotage en règle.

 

On ne comptera plus les pas de vis "foirés accidentellement", les carters remplis avec un demi-litre d'huile ("les restrictions du plan 88C, camarade Ingénieur en chef, les restrictions"... :o ) les fusibles sous-calibrés, les sièges mal fixés au plancher, les démarreurs et les batteries "réservés au marché interne" qui feront fausse route et se retrouveront sur des autos destinées à l'Ouest etc etc... :tourne:

 

Bref dans ces pays dont l'occident ignore encore qu'il ne leur reste plus qu'une dizaine d'années à vivre les magouilles et autres erreurs de montage sont alors monnaie courante, en fait tout ce qui peut nuire au régime en place sans prendre trop de risques est systématiquement utilisé par les ouvriers.

 

La palme revenant aux Tchèques qui avaient la charge de changer de wagons les Lada destinées à l'Europe (l'écartement des rails Russe est de 1,52m contre 1,43m chez nous) : Ils se livraient à de véritables courses de stock-car, les autos du "grand frère" rebondissant sur les wagons à s'en faire péter le carter d'huile ! :W

 

Et les importateurs dans tout ça ? :o

 

Et bien ils ont vite intégré le problème. :bah:

 

Que ce soit Chardonnet ou Poch en France toutes les autos réceptionnées repassaient par de véritables "chaines de reconstruction" installées dans leurs locaux où l'on en profitait pour poser les balais d'essuie-glace, rétroviseurs et autres enjoliveurs qui, montés à l'usine, n'auraient jamais "supportés le voyage".

Pour la petite histoire un ex-employé de Poch (importateur Lada/Skoda) m'avait confié avoir vu arriver en zone de réception plusieurs Lada Niva sans banquette arrière et même une 2105 sans pare-brise !

 

Il est important de noter qu'on en profitait aussi pour se débarrasser des pneumatiques et des amortisseurs "locaux" au profit d'accessoires de qualité occidentale, les premières Polonez vendues chez nous disposaient de pneus Kleber V12.

 

 

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Proposée à un tarif défiant toute concurrence et disposant d'un look somme toute moderne la Polonez va se faire une petite place sur notre marché, en particulier chez ceux pour qui une automobile n'est qu'un outil de déplacement ou les foyers peu fortunés mais avec des enfants qui voient là l'occasion d'acheter une auto neuve au prix d'une bonne occasion.

 

 

De plus l'avantage avec les productions de l'Est c'est leur tendance à faire évoluer les gammes de manière assez lente ce qui permet, contrairement aux productions japonaises par exemple, de posséder durant de nombreuses années une auto qui ne se démode pas, un plus indéniable. :oui:

 

Pourtant les polonais ont de la suite dans les idées… :o

 

Dès 1979 une version affutée est mise au point : La Polonez 2000.

 

Elle est dotée du fameux 2 litres "Lampredi" de 112 ch à arbre à cames en tête qui équipe entre autres la Fiat 131 Racing assisté d'une boite à cinq rapports provenant de la Fiat 132.

 

Capable de plus de 185 km/h en pointe (contre 155 pour la version 1500) elle équipe d'abord l'administration de Varsovie (en particulier le sinistre Ministère de l'intérieur) puis les membres méritants du Parti.

 

Un coach à trois portes est aussi présenté en 1980 à la foire de Poznan, on imagine alors que FSO va pouvoir proposer toute une gamme de modèles mais hélas le pays sombre dans un vaste chaos social avec l'émergence du syndicat contestataire Solidarnosc.

 

Le coach, une rareté de nos jours.

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Craignant une réaction violente de l'URSS qui pourrait dégénérer en troisième guerre mondiale le pouvoir du Général Jaruzelski décide le 13 décembre 1981 d'instaurer l'état de guerre en Pologne, façon plus ou moins efficace de reprendre en main un pays qui s'enfonce alors dans une très profonde crise.

 

Le coach va en faire les frais et ne sera fabriqué qu'à 300 exemplaires jusqu'en 1983 et ne sortira jamais de ses frontières.

 

Une limousine verra aussi le jour à peu près à la même époque, mais réservée au gouvernement elle ne sera produite qu'à une poignée d'exemplaires.

 

 

Pas vraiment très belle cette limousine

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Pourtant la situation politique du pays n'empêchera pas certains Polonais d'aligner la Polonez en rallyes, y compris lors de certaines épreuves du championnat du Monde (le Monte-Carlo ou les 1000 lacs par exemple) avec des autos affûtées et développant jusqu'à 170 ch.

 

 

La Polonez sera présente sur de nombreux rallyes durant les années 80.

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Et, cerise sur le gâteau, cette auto est même parfaitement éligible au Monte-Carlo historique de nos jours ! :bien:

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On ira même beaucoup plus loin au milieu des années 80 avec un Monstre de foire censé aller se battre contre les autos du fameux Groupe B en présentant une Polonez dotée du… V6 de la Lancia Stratos en position centrale arrière ! :beuh:

 

 

285 ch komme même !

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:miam:

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Un manque chronique de moyen et la fin des Groupe B réglera le problème assez rapidement, dommage… :roll:

 

L'ineptie de l'absence de banquette arrière rabattable est réglé dès l'été 1981, moment ou une cinquième vitesse fait aussi son apparition et permet de faire baisser (un peu) la consommation.

 

 

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Je me suis souvent demandé pourquoi les constructeurs de l'Est mettaient à leur catalogue de telles couleurs 

Un problème de Daltonisme peut-être ? :W

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Il faut attendre 1983 pour constater une grosse modification sur la gamme puisque le label "Polski" disparaît définitivement au profit du logo "FSO", tant sur le marché domestique qu'à l'export.

 

 

La Police Polonaise sera bien entendu une fidèle cliente du modèle.

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L'avant est modifié pour 1987, la calandre allégée et les clignotants émigrent dans le pare-chocs, en même temps une vitre de custode apparaît et a pour avantage de nettement alléger la silhouette de l'auto.

 

 

Il est vrai que la glace de custode allégeait considérablement la ligne et améliorait aussi la visibilité de 3/4 arrière.

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La gamme compte alors deux versions :

 

-Alizé avec le 1500 cm3 d'origine.

-Mistral avec un 1600 cm3 de 85 ch.

 

 

Cure de jouvence pour la Polonez en 1987, avec cette face avant modernisée.

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Il n'en fallait pas plus à l'importateur Français pour relancer "la machine à vendre" :

Nouveau nom, spoiler, enjoliveurs en plastique, becquet et stripping latéral

Une voiture "toute neuve" pour un investissement modique ! :sol:

Chardonnet avait déjà utilisé ce stratagème sur les Lancia Bêta "Turini" quelques temps auparavant

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Un hayon descendant jusqu'au bouclier va faire son apparition en 1989, année ou disparaît le rideau de fer…

 

 

Pas encore vraiment ridicule au niveau du style, la Polonez pêche désormais par ses dessous antédiluviens.

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Alors que le système Communiste s'effondre FSO tente de continuer l'aventure avec de nombreux projets de modernisation du modèle comme en 1991 avec la présentation de la Caro au style redéfini à l'avant et à la planche de bord totalement revue, mais l'argent manque toujours et de nombreuses firmes occidentales commencent à entrevoir le potentiel de développement énorme de l'Europe de l'est, pour les constructeurs traditionnels de l'endroit c'est le chant du cygne…

 

 

Quelques changements d'ordre cosmétiques mais la Caro reste la même en-dessous... 158401810_gillesreims.gif.e07280c242e84dde105008877f374446.gif

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Nouveau tableau de bord, le levier de vitesses reste désespérément horizontal, à la manière des Fiat et des Alfa des années 60.

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Cette même année le groupe américain General Motors rachète l'usine FSO.

 

En France les choses tournent au vinaigre…

 

Chardonnet a perdu Lancia repris directement par Fiat France en 1990 et n'arrive plus à survivre avec les seules gammes FSO et Yugo, même l'importation des Maruti Indiennes ne suffit pas à renflouer des caisses désespérément vides et l'importateur doit fermer ses portes en 1992. :sic:

 

Un nouveau venu tente en 1993 de reprendre l'importation de la Caro dotée cette fois du Diesel atmosphérique Peugeot XUD de 1905 cm3 développant 65 ch, ce moteur étant monté directement sur la chaîne de production Polonaise.

 

L'année suivante une quatre portes dénommée "Atou" fait son apparition, disponible avec un 1400cm3 à essence d'origine Rover de 105 ch, ainsi qu'un "Truck" (sorte de pick-up à carrosser).

 

 

L'Atou, berline à coffre toujours dérivée de la même base

Cette fois-ci "faire du neuf avec du vieux" commence à se voir. :o

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Le truck, c'est avec ce modèle que l'importateur français des années 90 fera l'essentiel de son chiffre d'affaire, à savoir environ 250 ventes

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L'importateur n'ayant visiblement ni les épaules assez larges ni les reins assez solides pour en assurer une distribution sérieuse FSO va plus ou moins disparaître du paysage automobile hexagonal, l'importation cessant même en 1995 pour reprendre l'année suivante pour seulement un an.

 

Toutes les FSO quittent le marché Français début 1997, cette fois-ci définitivement… :bah:

 

Le Coréen Daewoo, qui est désormais propriétaire de la marque, continuera à fabriquer et vendre des "Daewoo-FSO" jusqu'en 2002, année où GM reprend l'initiative et supprime tous les dérivés de la Polonez des chaînes de montage.

 

 

Clap de fin pour la Polonez, 24 ans après sa présentation.

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L'usine FSO de Varsovie continuera à produire des Sparks et des Aveo jusqu'en 2011, année où le site est définitivement fermé. :(

 

 

La Polonez, toutes versions confondues, sera fabriquée à un total de 1 060 000 exemplaires et vendue dans 74 pays.

 

 

Les Polonez seront disponibles en conduite à droite pour les marchés concernés.

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Les Français en achèteront 15 300, en majorité entre 1978 et 1989.

 

De nos jours les FSO Polonez sont totalement oubliées, et leur valeur en collection purement et simplement… Nulle ! :D

 

Pourtant cette auto n'était pas à proprement parler une mauvaise affaire, le tout étant de tomber sur un exemplaire convenablement construit, ce qui n'était pas toujours évident… :siffle:

 

Pour celui qui n'aspirait qu'à se rendre "d'un point A à un point B" sans y laisser sa chemise elle représentait une excellente alternative sur le marché de l'époque. :jap:

 

 

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On se quitte en images, musique à fond SVP ! kastet.gif.93a71a39a4c83db8e6df9e2012c0bd5f.gif 

 

 


 

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:coucou:

 

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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Aaah, quand ça parle de trapanelles de l'Est, j'accours ! :miam::p

 

Super article tonton, comme toujours. :jap:

 

L'intérieur n'était pas plus mauvais que celui d'une italienne, hormis la fragilité chronique des manivelles de lève-vitres.

Il faut dire que celles-ci fonctionnant à l'envers il en résultait de nombreuses casses, les clients forçaient dessus comme des sourds ! :ddr:

 

 

Marrant, c'est toujours le cas sur les Lada Kalina actuelles (au moins la première génération, je n'ai jamais eu l'occasion d'approcher la seconde). Serait-ce un tic des pays de l'Est ? :voyons:

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Possible...

 

J'avais monté il y a bien des années un robinet mitigeur dans ma cuisine "made in RDA" avec l'eau chaude à droite et l'eau froide à gauche... :bah:

je dois être un poil RDA, je trouve ça mieux dans ce sens :ange:

 

Sinon, ton vaisseau spatial à roulette va bien ? Toujours pas de topic de la beÿte ? :o

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Mon vaisseau spatial te transmet son meilleur souvenir. :oui:

 

Non, pas de topic spécifique de prévu, il y en a déjà concernant ce modèle.

moui mais c'est desesperement mou :o

 

Et moi c'est la tienne que j'aime :p

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Invité §Jez148wV

FSO POLONEZ : A l'Est du nouveau ?

 

 

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La firme Polonaise FSO (Fabryka Samochodow Osobowych : Fabrique de voitures privées) assemble sous Licence la FIAT 125 depuis 1967 dans son usine de Varsovie. :jap:

 

 

 

La Fiat 125 sera produite en Pologne juste après sa présentation en Italie, ce qui permit aux ressortissants locaux d'obtenir enfin une auto moderne.

f19 125P.jpg

 

 

 

 

Au début des années 70 les autorités locales reprennent contact avec la grande firme Italienne pour tenter de mettre au point une voiture dérivée de cette dernière mais avec une carrosserie plus moderne qui permettrait à FSO d'améliorer ses chiffres à l'exportation et donc de générer une confortable entrée de devises étrangères dont la Pologne a grand besoin.

 

 

Il est d'ailleurs à noter que la "Polski 125P" est déjà importée en France par le remuant André Chardonnet (aussi importateur Lancia, Autobianchi et Zastava) depuis 1971 avec un succès d'estime surtout du au rapport prix-équipement pour le moins flatteur au bénéfice de l'auto Polonaise.

 

 

Les publicités de l'importateur Français étaient toujours un peu... Exagérées !

https://aws-cf.caradisiac.com/p [...] d.jpg?v=11

 

 

 

On constate que le prix de vente a purement et simplement doublé en... 6 ans ! (de 1973 à 1978)

Ca c'était de l'inflation mon bon Monsieur ! :lol:

f22 125P.jpg

 

 

 

Pour ce nouveau pas en avant les ingénieurs de Fiat mais aussi du cabinet Ital Design vont être longuement consultés.

 

Il est décidé de partir du concept ESV2000, une étude de Turin de 1971 concernant une voiture dotée des équipements de sécurité les plus innovants de l'époque.

 

 

Le concept Fiat ESV2000, une (très) lointaine préfiguration de la Polonez.

f15 esv2000.jpg

 

 

 

 

En fait la future auto est pratiquement mise au point de A à Z par des italiens tenus de conserver la base mécanique de la 125P, les Polonais n'ayant pas les moyens d'investir dans une mécanique plus moderne.

 

 

 

On verra souvent d'étranges mulets circuler sur les routes de la région Turinoise...

Cela agrémentera les fins de mois de pas mal de paparazzis qui vendirent à de nombreuses revues spécialisées les photos exclusives de "la future Fiat" ! :W

f40 proto.jpg

 

 

 

Le 6 mai 1978 FSO claironne la venue de sa "toute nouvelle" Polonez, une auto révolutionnaire qui permettra à la Pologne de chasser les devises étrangères avec l'acharnement de l'huissier de justice sur le débiteur.

 

 

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En fait il est clair que cette nouveauté n'a de nouveau... Que son look ! :sol:

 

Effectivement par rapport aux briques à roulettes que sont les 125P et autres Lada 1300 contemporaines il y a un monde, et il faut bien reconnaître que même l'occident n'est pas insensible à cette nouvelle venue. :jap:

 

 

 

L'empattement issu de la 125 reste hélas un peu court par rapport à la carrosserie, donnant à la Polonez un profil assez étriqué...f12.jpg

 

 

Si le moteur reste l'antique 1500 quatre cylindres à trois paliers d'origine Fiat, cette propulsion (à pont arrière rigide suspendu par des ressorts à lames !) de 82cv Din à boite à quatre rapports synchronisés (la cinquième n'était pas généralisée à l'époque, même sur des modèles de haut de gamme) possède un équipement qui fait saliver le propriétaire d'une Renault 14TL contemporaine proposé exactement au même prix en France :

 

-Direction réglable en hauteur

-Appuis-tête avant

-Pare-brise feuilleté

-Feux de sécurité dans les 4 portières

-Essuie-glace de lunette arrière

-Bavettes pare-boue

-Compte-tours

-Montre

-Sièges couchettes

-Ceintures à enrouleurs...

 

Un oubli de taille : La banquette arrière rabattable ! :eek:

 

 

Un tableau de bord qu'enviaient bien des conducteurs de Renault ou de Peugeot d'alors...

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L'intérieur n'était pas plus mauvais que celui d'une italienne, hormis la fragilité chronique des manivelles de lève-vitres.

Il faut dire que celles-ci fonctionnant à l'envers il en résultait de nombreuses casses, les clients forçaient dessus comme des sourds ! :ddr:

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Les freins sont à quatre disques et on a "amélioré" le moteur par l'apport d'une courroie de distribution censée être plus silencieuse qu'une chaîne (les années qui suivront montreront à des milliers d'automobilistes victimes d'une rupture de courroie qu'une chaîne a encore tout de même pas mal d'avantages... :roll: ).

 

Les premiers exemplaires sont disponibles en France lors du dernier trimestre 1978.

 

Les essais de la presse spécialisée montreront sous son vrai jour la Polski Polonez, à savoir une voiture au design moderne (les Simca 1000 et AMI 8 venaient tout juste de tirer leur révérence dans l'hexagone...) mais à la base mécanique un peu dépassée.

 

Hormis des freins assez puissants et endurants la direction à boitier est d'une lourdeur phénoménale et d'une imprécision chronique (on passe son temps en ligne droite à tourner le volant à la manière des acteurs de films US des années 40 et 50), le guidage du train arrière n'a pas grand'chose à voir avec la rigueur d'une 305 ou d'une Golf et la consommation dépasse de 25% celle d'une voiture de l'Ouest concurrente.

 

 

Le pire étant, production de l'Est oblige, la finition et la qualité de construction de l'ensemble... :sic:

 

 

La finition ? Belle de loin mais loin d'être belle ! :o

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Les Polonais, Tchèques ou Russes étaient-ils donc si bêtes ? :??:

 

En fait non, le problème est ailleurs ! :o

 

Malgré la propagande bien rodée des économies Socialistes et des relais de l'Ouest que sont les partis de gauche (PCF en tête) les habitants de ces contrées n'étaient pas dupes sur la réalité du monde qui les entouraient.

 

 

Les chaînes, étudiées par Fiat, étaient tout à fait correctes sur le plan des capacités de montage et de la qualité de construction.

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Mais dans les faits le problème était plutôt d'ordre humain...

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Entre des chefs corrompus le plus souvent incompétents et une économie planifiée qui n'avait que pour objectif de faire "toujours plus pour le Parti" les ouvriers ont vite compris que se battre n'apporterait pas grand'chose à leur quotidien hormis une foule d'ennuis... :bah:

 

Alors le Parti veut du volume ? on va en faire ! :D

Et comme personne ne vérifie vraiment... :buzz:

 

Entre la certitude de ne jamais être reconnu dans son travail (et donc jamais augmenté) et l'hostilité pour le régime en place il est clair que de nombreuses voitures vont sortir d'usine "avec les boulons mal serrés" ! :lol:

 

Les peuples de Pologne et de Tchécoslovaquie, dont l'anticommunisme était déjà proverbial, vont se faire les spécialistes du sabotage en règle.

 

On ne comptera plus les pas de vis "foirés accidentellement", les carters remplis avec un demi-litre d'huile ("les restrictions du plan 88C, camarade Ingénieur en chef, les restrictions"... :o ) les fusibles sous-calibrés, les sièges mal fixés au plancher, les démarreurs et les batteries "réservés au marché interne" qui feront fausse route et se retrouveront sur des autos destinées à l'Ouest etc etc... :tourne:

 

Bref dans ces pays dont l'occident ignore encore qu'il ne leur reste plus qu'une dizaine d'années à vivre les magouilles et autres erreurs de montage sont alors monnaie courante, en fait tout ce qui peut nuire au régime en place sans prendre trop de risques est systématiquement utilisé par les ouvriers.

 

La palme revenant aux Tchèques qui avaient la charge de changer de wagons les Lada destinées à l'Europe (l'écartement des rails Russe est de 1,52m contre 1,43m chez nous) : Ils se livraient à de véritables courses de stock-car, les autos du "grand frère" rebondissant sur les wagons à s'en faire péter le carter d'huile ! :W

 

Et les importateurs dans tout ça ? :o

 

Et bien ils ont vite intégré le problème. :bah:

 

Que ce soit Chardonnet ou Poch en France toutes les autos réceptionnées repassaient par de véritables "chaines de reconstruction" installées dans leurs locaux où l'on en profitait pour poser les balais d'essuie-glace, rétroviseurs et autres enjoliveurs qui, montés à l'usine, n'auraient jamais "supportés le voyage".

Pour la petite histoire un ex-employé de Poch (importateur Lada/Skoda) m'avait confié avoir vu arriver en zone de réception plusieurs Lada Niva sans banquette arrière et même une 2105 sans pare-brise !

 

Il est important de noter qu'on en profitait aussi pour se débarrasser des pneumatiques et des amortisseurs "locaux" au profit d'accessoires de qualité occidentale, les premières Polonez vendues chez nous disposaient de pneus Kleber V12.

 

 

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Proposée à un tarif défiant toute concurrence et disposant d'un look somme toute moderne la Polonez va se faire une petite place sur notre marché, en particulier chez ceux pour qui une automobile n'est qu'un outil de déplacement ou les foyers peu fortunés mais avec des enfants qui voient là l'occasion d'acheter une auto neuve au prix d'une bonne occasion.

 

 

De plus l'avantage avec les productions de l'Est c'est leur tendance à faire évoluer les gammes de manière assez lente ce qui permet, contrairement aux productions japonaises par exemple, de posséder durant de nombreuses années une auto qui ne se démode pas, un plus indéniable. :oui:

 

Pourtant les polonais ont de la suite dans les idées... :o

 

Dès 1979 une version affutée est mise au point : La Polonez 2000.

 

Elle est dotée du fameux 2 litres "Lampredi" de 112cv à arbre à cames en tête qui équipe entre autres la Fiat 131 Racing assisté d'une boite à cinq rapports provenant de la Fiat 132.

 

Capable de plus de 185km/h en pointe (contre 155 pour la version 1500) elle équipe d'abord l'administration de Varsovie (en particulier le sinistre Ministère de l'intérieur) puis les membres méritants du Parti.

 

Un coach à trois portes est aussi présenté en 1980 à la foire de Poznan, on imagine alors que FSO va pouvoir proposer toute une gamme de modèles mais hélas le pays sombre dans un vaste chaos social avec l'émergence du syndicat contestataire Solidarnosc.

 

Le coach, une rareté de nos jours.

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Craignant une réaction violente de l'URSS qui pourrait dégénérer en troisième guerre mondiale le pouvoir du Général Jaruzelski décide le 13 décembre 1981 d'instaurer l'état de guerre en Pologne, façon plus ou moins efficace de reprendre en main un pays qui s'enfonce alors dans une très profonde crise.

 

Le coach va en faire les frais et ne sera fabriqué qu'à 300 exemplaires jusqu'en 1983 et ne sortira jamais de ses frontières.

 

Une limousine verra aussi le jour à peu près à la même époque, mais réservée au gouvernement elle ne sera produite qu'à une poignée d'exemplaires.

 

 

Pas vraiment très belle cette limousine...

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Pourtant la situation politique du pays n'empêchera pas certains Polonais d'aligner la Polonez en rallyes, y compris lors de certaines épreuves du championnat du Monde (le Monte-Carlo ou les 1000 lacs par exemple) avec des autos affûtées et développant jusqu'à 170cv.

 

 

La Polonez sera présente sur de nombreux rallyes durant les années 80.

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Et, cerise sur le gâteau, cette auto est même parfaitement éligible au Monte-Carlo historique de nos jours ! :bien:

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On ira même beaucoup plus loin au milieu des années 80 avec un Monstre de foire censé aller se battre contre les autos du fameux Groupe B en présentant une Polonez dotée du... V6 de la Lancia Stratos en position centrale arrière ! :beuh:

 

 

285cv komme même !

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:miam:

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Un manque chronique de moyen et la fin des Groupe B réglera le problème assez rapidement, dommage... :roll:

 

 

L'ineptie de l'absence de banquette arrière rabattable est réglé dès l'été 1981, moment ou une cinquième vitesse fait aussi son apparition et permet de faire baisser (un peu) la consommation.

 

 

 

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Je me suis souvent demandé pourquoi les constructeurs de l'Est mettaient à leur catalogue de telles couleurs... 106open.gif.560e8c148274891791c239ba24468a34.gif

Un problème de Daltonisme peut-être ? :W

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Il faut attendre 1983 pour constater une grosse modification sur la gamme puisque le label "Polski" disparaît définitivement au profit du logo "FSO", tant sur le marché domestique qu'à l'export.

 

 

La Police Polonaise sera bien entendu une fidèle cliente du modèle.

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L'avant est modifié pour 1987, la calandre allégée et les clignotants émigrent dans le pare-chocs, en même temps une vitre de custode apparaît et a pour avantage de nettement alléger la silhouette de l'auto.

 

 

Il est vrai que la glace de custode allégeait considérablement la ligne et améliorait aussi la visibilité de 3/4 arrière.

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La gamme compte alors deux versions :

 

-Alizé avec le 1500cm3 d'origine.

-Mistral avec un 1600cm3 de 85cv.

 

 

 

Cure de jouvence pour la Polonez en 1987, avec cette face avant modernisée.

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Il n'en fallait pas plus à l'importateur Français pour relancer "la machine à vendre" :

Nouveau nom, spoiler, enjoliveurs en plastique, becquet et stripping latéral...

Une voiture "toute neuve" pour un investissement modique ! :sol:

Chardonnet avait déjà utilisé ce stratagème sur les Lancia Bêta "Turini" quelques temps auparavant...

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Un hayon descendant jusqu'au bouclier va faire son apparition en 1989, année ou disparaît le rideau de fer...

 

 

Pas encore vraiment ridicule au niveau du style, la Polonez pêche désormais par ses dessous antédiluviens.

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Alors que le système Communiste s'effondre FSO tente de continuer l'aventure avec de nombreux projets de modernisation du modèle comme en 1991 avec la présentation de la Caro au style redéfini à l'avant et à la planche de bord totalement revue, mais l'argent manque toujours et de nombreuses firmes occidentales commencent à entrevoir le potentiel de développement énorme de l'Europe de l'est, pour les constructeurs traditionnels de l'endroit c'est le chant du cygne...

 

 

Quelques changements d'ordre cosmétiques mais la Caro reste la même en-dessous... 158401810_gillesreims.gif.e07280c242e84dde105008877f374446.gif

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Nouveau tableau de bord, le levier de vitesses reste désespérément horizontal, à la manière des Fiat et des Alfa des années 60.

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Cette même année le groupe américain General Motors rachète l'usine FSO.

 

En France les choses tournent au vinaigre...

 

Chardonnet a perdu Lancia repris directement par Fiat France en 1990 et n'arrive plus à survivre avec les seules gammes FSO et Yugo, même l'importation des Maruti Indiennes ne suffit pas à renflouer des caisses désespérément vides et l'importateur doit fermer ses portes en 1992. :sic:

 

Un nouveau venu tente en 1993 de reprendre l'importation de la Caro dotée cette fois du Diesel atmosphérique Peugeot XUD de 1905cm3 développant 65cv, ce moteur étant monté directement sur la chaîne de production Polonaise.

 

L'année suivante une quatre portes dénommée "Atou" fait son apparition, disponible avec un 1400cm3 à essence d'origine Rover de 105cv, ainsi qu'un "Truck" (sorte de pick-up à carrosser).

 

 

L'Atou, berline à coffre toujours dérivée de la même base...

Cette fois-ci "faire du neuf avec du vieux" commence à se voir. :o

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Le truck, c'est avec ce modèle que l'importateur français des années 90 fera l'essentiel de son chiffre d'affaire, à savoir environ 250 ventes...

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L'importateur n'ayant visiblement ni les épaules assez larges ni les reins assez solides pour en assurer une distribution sérieuse FSO va plus ou moins disparaître du paysage automobile hexagonal, l'importation cessant même en 1995 pour reprendre l'année suivante pour seulement un an.

 

Toutes les FSO quittent le marché Français début 1997, cette fois-ci définitivement... :bah:

 

Le Coréen Daewoo, qui est désormais propriétaire de la marque, continuera à fabriquer et vendre des "Daewoo-FSO" jusqu'en 2002, année où GM reprend l'initiative et supprime tous les dérivés de la Polonez des chaînes de montage.

 

 

Clap de fin pour la Polonez, 24 ans après sa présentation.

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L'usine FSO de Varsovie continuera à produire des Sparks et des Aveo jusqu'en 2011, année où le site est définitivement fermé. :(

 

 

La Polonez, toutes versions confondues, sera fabriquée à un total de 1 060 000 exemplaires et vendue dans 74 pays.

 

 

Les Polonez seront disponibles en conduite à droite pour les marchés concernés.

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Les Français en achèteront 15 300, en majorité entre 1978 et 1989.

 

De nos jours les FSO Polonez sont totalement oubliées, et leur valeur en collection purement et simplement... Nulle ! :D

 

Pourtant cette auto n'était pas à proprement parler une mauvaise affaire, le tout étant de tomber sur un exemplaire convenablement construit, ce qui n'était pas toujours évident... :siffle:

 

Pour celui qui n'aspirait qu'à se rendre "d'un point A à un point B" sans y laisser sa chemise elle représentait une excellente alternative sur le marché de l'époque. :jap:

 

 

 

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On se quitte en images, musique à fond SVP ! kastet.gif.93a71a39a4c83db8e6df9e2012c0bd5f.gif ==========>

 

 

;)

 

 

 

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:coucou:

 

 

:hello:

 

Ayant des origines polonaises par ma mère, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ton article @jensen

 

Merci beaucoup, j'ai été bercé par ces autos, et mon oncle avait même une de ces FSO Polonez carburant au LPG (GPL en bon français), version Caro des années 1990. Pas une mauvaise auto, mais elle avait une belle prédisposition à rouiller prématurément. Elle remplaçait une autre auto bien connue des polonais : la Fiat 126 Bis... :D

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Invité §Jul484qy

Je me souviens d'un test de la Caro (diesei je crois) dans un autoplus des années 90, ça ne faisait pas réver :o

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(modifié)

 

 

 

 

 

AUSTIN ALLEGRO : Échec et mat.

 

 

 

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Difficile de parler d'euphorie concernant la planète automobile de la Perfide Albion au soir des années 60...

 

Entre le superbe et traditionnel isolationnisme Britannique et des marques pléthoriques (Austin, Morris, Triumph, Riley, Sunbeam, MG, Rover, Jaguar, Wolseley, Humber…) qui ne proposent guère plus que du vieux avec un vague air de nouveauté "à pas cher" de toute façon invendable en dehors des îles et du Commonwealth (et encore… :roll: ) la situation est préoccupante.

 

 

Elle l'est d'autant plus que le climat social est désastreux et que les grèves s'enchaînent, pesant lourdement sur des comptes déjà déficitaires et sur une qualité de construction très en retrait par rapport à la concurrence internationale…

 

Les Austin 1100/1300, dont la présentation remonte à 1962, est certes une série à succès (pas loin de 2 millions d'unités produites en comptabilisant les versions badgées MG, Wolseley, Morris ou Riley) mais elles commencent à dater.

 

 

L'Austin 1100/1300 : De bonnes autos qui laissèrent globalement un bon souvenir à leurs propriétaires.

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Il est donc prévu au sein de la British Leyland de leur trouver une remplaçante dont l'apparition au début des années 70 pourrait bien profiter du nouveau "Marché Commun" et redorer le blason d'une industrie automobile britannique en pleine déconfiture. :sic:

 

Les premiers dessins du styliste Harris Mann en 1968 semblent être un revival de la future Princess, mais la nécessité pour la marque, faute de trésorerie, de réutiliser un maximum de pièces du modèle précédent et de la nouvelle Morris Marina afin de limiter les coûts oblige à oublier la fameuse "ligne en coin" au profit d'un capot plus épais. :o

 

 

Les premiers dessins montrent une parenté réelle avec la Princess, dommage que le constructeur n'est pas poursuivi dans cette voie.

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Partant de là les concepteurs du projet vont vouloir faire original à tout prix et vont finir par proposer une carrosserie à l'Etat-Major de la firme assez… "Spéciale" ! :p

 

Entre l'originalité anglaise et l'originalité tout court quoi ! :D

 

Sachant l'industrie automobile locale complètement larguée par la concurrence internationale, les dirigeants du groupe qui, soit dit en passant vont se succéder avec une incompétence effarante à sa tête, pensent que la philosophie chère à Citroën qui consiste à leurs yeux "à faire de l'original pour vendre" pourrait bien être transplantée en Angleterre avec succès pour la future auto.

 

 

A force de contraintes la voiture prend des proportions… Ridicules ! :eek: 

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C'est pourquoi la toute nouvelle Allegro présentée en mai 1973 va offrir un design assez particulier… :ddr:

 

 

Grand pare-brise mais petite calandre et phares minuscules :roll:

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En fait comme l'avouera récemment Harris Mann, les contraintes étaient telles que le design de la voiture ne pouvait être qu'un ratage total et ce pour plusieurs raisons :

 

-L'obligation de réutiliser des pièces déjà existantes comme évoqué plus haut…

 

-Le positionnement de la voiture en fin de compte à cheval sur deux segments : Berline moyenne de grande diffusion avec un intérieur Premium composé de sièges épais et d'une garde au toit assez basse, avec pour résultante une habitabilité discutable…

 

-Des machines-outils et autres presses des lignes de montage dont la mise en service remontait à la seconde guerre mondiale et qu'il n'était pas question de remplacer faute de moyens… :bah:

 

Bref cette pauvre Allegro va vite révéler l'essentiel de sa présence sur le marché, à savoir une berline "originale" mais aux frais de mise au point réduits au strict minimum afin d'en faire une véritable machine à cash et rien d'autre ! :o

 

D'ailleurs l'élément que va devenir emblématique de la voiture le montre clairement : Le fameux et légendaire volant Quartic. :p

 

 

Le volant Quartic : Un ratage absolu ! :o

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Cet objet, ni rond ni carré ("Quartic" quoi ! :o ) n'est pas un effet de style résultant de la période psychédélique mais une obligation de montage suite à l'installation de sièges bien trop volumineux pour l'intérieur de l'auto.

En fait les essayeurs des prototypes se rendirent vite compte qu'il leur était difficile de passer les jambes sous le volant lors de l'installation à bord.

 

Alors comme les dirigeants ne voulaient pas revenir en arrière Harris Mann aura l'idée d'un volant "pas vraiment rond" pour faciliter l'accès.

Cet objet, que l'on ne peut pas oublier une fois à bord, fera hurler les premiers propriétaires incapables d'accompagner le retour de ce dernier en le faisant glisser entre les doigts comme tous en avaient l'habitude depuis des générations.

 

Et s'il n'y avait que ça... :roll:

 

Cette auto de 3,86 m de long, 1,60 m de large et 1,40 m de haut à 2 ou 4 portes pour un poids de 870 kg était construite avec les standards britanniques du moment, donc avec des matériaux douteux et des employés complètements démotivés entre deux grèves.

 

La sellerie s'avachie, la mécanique s'époumone, l'électricité signée Lucas (surnommé outre-manche "Prince of Darkness" : Le prince des ténèbres ! vercors-07.gif.041abe48482c27aec56648f07b42368b.gif ) conforme à sa réputation… :(

 

Pourtant cette traction avant ne manque pas d'atouts, à commencer par sa suspension Hydragas (qui n'était pas aussi mauvaise que beaucoup l'ont dit) à coussins d'azote remplis sous pression et ses quatre roues indépendantes qui lui conférait une tenue de route élogieuse.

 

Mais pourquoi avoir renoncé à la présence d'un hayon alors que la caisse est une deux volumes ? :pfff:

 

 

Un hayon aurait été ici tout indiqué et sans doute le gage d'un certain succès en Europe continentale.

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La réponse est simple : Le groupe possédait déjà l'Austin Maxi comme berline à hayon, et comme le positionnement de l'Allegro était plutôt du genre "populuxe" il fut décidé d'en rester à la porte de malle. :bah:

 

L'auto est présentée en plusieurs motorisations :

 

-1100 avec un 1 098 cm3 de 49 ch

-1300 avec un 1 275 cm3 de 59 ch (un moteur dont la conception remonte à 1948 !)

-1500 avec un 1 485 cm3 de 72 ch

-1750 avec un 1 748 cm3 de 80 ch

 

 

La gamme Allegro en deux et quatre portes.

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La 1750, une version "sportive" qui ne franchira jamais le Channel.

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La France accueille l'Allegro début 1974 uniquement motorisée en 1100 (avec carrosserie 2 portes), 1300 et 1500 (en 4 portes).

 

Convaincu que ce modèle sera celui qui sauvera British Leyland les dirigeants décident que les autos commercialisées en Europe seront montées en Belgique à partir de pièces directement expédiées du Royaume-Uni afin de réserver les chaînes de production de l'île au marché local.

 

Pour l'Italie les choses seront différentes puisque la firme Innocenti possède déjà des accords de fabrication avec British Leyland pour la Mini, il est donc décidé de fournir le marché local avec une Innocenti Regent fabriquée sur place disponible avec un 1300 de 66 ch et un 1500 de 79 ch, des mécaniques un peu plus "vivantes" que celles proposées ailleurs afin de coller un peu mieux aux habitudes de conduite au pays de la belle mécanique.

 

 

Une anglaise avec l'accent italien, ou l'inverse ? :voyons:

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Le volant est du voyage :buzz:

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La production y débute en janvier 1974.

 

 

Les essais réalisés par la presse spécialisée concernant l'Allegro ne sont pas spécialement dithyrambiques… :sic:

En effet si la suspension, la tenue de route et le volume du coffre sont à vanter le freinage est quelconque, l'habitabilité déplorable (surtout à l'arrière), les phares ne sont que de pâles lumignons et les performances pour le moins faiblardes.

Quand au volant "Quartic" et la finition générale de l'auto… :siffle:

 

En septembre 1974 on note l'arrivée outre-manche d'une version Baptisée Vanden Plas 1500, une sorte de Rolls-Royce en miniature avec calandre majestueuse, boite automatique, sièges en cuir, ronce de noyer à tous les étages, tablettes escamotables aux places arrières…

 

 

La Vanden Plas.

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Mention très bien pour l'intérieur ! :sol:

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Par contre la calandre :(

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Disposant d'une sellerie différente cette auto est épargnée par le calamiteux volant Quartic, elle ne sera hélas jamais commercialisée en dehors de son pays d'origine.

 

La gamme s'étoffe en juin 1975 avec l'arrivée d'un Break Estate à... 2 portes ! :eek:

 

 

L'Estate, un break à 2 portes.

Cette déclinaison de carrosserie ne s'est jamais vraiment vendue sur le vieux continent.

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Et l'Allegro Estate ne fera pas exception à la règle.

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Il est à noter que cette formule de carrosserie n'est pas nouvelle puisque Alfa-Roméo présente au même moment son Alfasud Giardinetta et que Simca les avaient précédé avec sa 1100 break dès septembre 1967 avec un insuccès notoire qui forcera la marque à présenter une version à 5 portes deux ans plus tard…

 

L'Alfasud Giardinetta sera aussi un bide commercial, elle est par contre de nos jours très recherchée par les collectionneurs.

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Mais les 1100 break 3 portes ont toutes disparues, hors utilitaires.

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En octobre de la même année apparaît (déjà !) une Série 2 qui tente de corriger les tares défauts les plus criants du modèle en expédiant aux oubliettes le fameux "volant pas rond" et en améliorant considérablement l'aménagement intérieur pour changer les cotes d'habitabilité.

 

 

On change l'intérieur mais l'extérieur change peu et lui confère toujours cet air de bonbonnière à roulettes ! :D

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La calandre est d'un dessin moins tourmenté.

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En Grande-Bretagne les gouvernements se succèdent sans pouvoir enrayer la chute de l'industrie automobile locale qui n'est épargnée ni par les conflits sociaux, ni par les défauts de production voire même les sabotages.

 

 

La Série 2 reste disponible en 2 portes.

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Dans un tel état d'esprit le fait que l'Allegro se vende encore (la Regent Italienne tirera sa révérence dès juin 1976 faute de clients) confine au miracle, d'autant qu'un nouveau "défaut" fait son apparition : La corrosion ! :pfff:

 

 

La présentation d'une Série 3 dans les dernières semaines de 1979, avec pare-chocs plus épais et calandre à 4 phares (sauf pour les versions de base et la Vanden Plas) ne changera pas franchement grand-chose à l'affaire.

 

 

Enfin des phares qui éclairent la route !

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Les feux arrières sont plus gros et intègrent les phares de recul.

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Le break est toujours disponible

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Invendable en occasion, même avec une débauche d'équipements digne d'une Japonaise de l'époque les clients européens se détournent de cette boite à chagrins malgré un prix de vente pourtant intéressant.

 

 

Pour ceux qui douteraient de la commercialisation de l'Allegro dans notre pays

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"La voiture qui en vaut deux"...

Pour les clients c'était plutôt "la voiture qui ne valait rien" ! :D

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La fabrication de l'Allegro cesse en mars 1982 dans l'indifférence générale mais elle reste au catalogue jusqu'à la présentation de la Maestro un an plus tard tellement il restait de stocks à écouler…

 

Production totale : 642 350 exemplaires, un chiffre certes honorable mais pas autant que ça si l'on considère que l'auto fut commercialisée durant 10 ans, à titre indicatif la Renault 14 (autre mal aimée de l'histoire automobile) frôlera le million en seulement 7 ans. :o

 

Que reste t-il de l'Allegro de nos jours ? :??:

Plus grand-chose ! :buzz:

 

On ne recense qu'un millier de survivantes en Grande-Bretagne et tout au plus une quinzaine de Regent en état de marche de l'autre côté des Alpes, pas bézef' tout ça… :bah:

 

Et en France ? :o

 

On en voit de temps en temps dans les petites annonces ou lors de rassemblements d'anciennes, mais il est clair que l'Allegro est typique de "la voiture à oublier au plus vite", et qu'il faut une sacrée dose d'humour décalé pour rouler avec de nos jours. ;)

 

Mais après tout… :bah:

 

Vous souhaitez rouler "différent" pour pas cher ? L'Allegro est faite pour vous. :jap:

Et si en plus vous avez le sens de la rigolade c'est parfait ! :ddr:

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Et tant qu'à faire optez pour une série 1.

Rouler avec le volant Quartic est paraît-il une expérience inoubliable ! :lol:

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Un sympathique montage, avec The Human League en prime ! :bien:

 

 

 

:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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(modifié)

 

 

Quand Jensen se balade… 📸

 

 

 

"Chateau Palexpo 2016" : Un bon cru mais un peu trop vert pour moi.  abygail.gif.d10bbd8f0ae0e27b1b05463d40e347d5.gif

 

 

 

 

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Genève...

 

Sa propreté, ses banques, son jet d'eau...

 

Et son Salon automobile annuel ! :bien:

 

Pour être précis nous en sommes même à la quatre-vingt sixième édition.

 

Pour moi c'est la vingt-neuvième fois que j'honore ce rendez-vous planétaire de ma présence (l'année prochaine il me faudra fêter la trentième, et pourquoi pas avec quelques uns d'entre vous sur place hein ? :D Surtout si vous me payez un coup... :ddr: ), et je retiens de cet endroit des fortunes diverses :

 

Du polémiste et atone cru 1982, le premier à Palexpo avec des constructeurs Français qui utilisèrent les pare-brise de leurs autos exposées pour faire de "l'anti-japonisme" primaire au délirant cru 1993 avec ses airbags qui se déploient en direct chez Renault, sans oublier 1988, année faste pour les amateurs de documentation avec ses brochures toutes plus luxueuses les unes que les autres et distribuées sans économie aucune !

 

Mais le pire sera pour moi 2000, une année que tout le monde attendait (tous ceux de ma génération avaient été élevés dans le culte de "l'an 2000 et ses voitures volantes") et puis… Rien ! :bah:

 

Entré à 10h10 et ressorti à 12h30 le père Jensen, "Salon visité-mission accomplie" ! :lol:

 

Alors 2016 ? Top ou Flop ? :o

 

Globalement très positif, il y avait un petit moment qu'autant de nouveautés n'avaient pas été présentées ici et franchement ce millésime valait le coup, je serais par contre plus réservé sur d'autres aspects mais j'aurais l'occasion d'y revenir à la fin de ce post…

 

Commençons par la visite, SUIVEZ L'GUIDE !

 

 

Cela devient une habitude chez beaucoup de constructeurs : Montrer ce que l'on savait faire il y a 20, 40 voire 50 ans.

FIAT nous rappelle que ce spider 124 à un demi-siècle, comme Mézigues ! 333595327_fiorano2a.gif.a5c99ffda784b8c190d2afa1a55c243a.gif

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Accessoirement cela permet de faire une bonne introduction sur la nouveauté de la marque. :oui:

Mais les clients se laisseront ils berner par cette Mazda rebadgée ?

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Bon , celle-ci on ne la présente plus. :o

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Il paraît que Jeep, grâce à Fiat, remonte sérieusement la pente...

 

 

Ce que semble démontrer ce Wagoneer de 1976 arrêté dans son élan. :W

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Désolé pour les "modernes" du Forum mais j'ai préféré photographier cet ancêtre plutôt que les nouvelles Renegade, "Jeepofiat" 100% made in Italy : A mon âge on a des principes, ah mais ! :o

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Bon pour le stand Ferrari c'est grillé il est déjà noir de monde, par contre chez Maserati j'ai encore des chances ! flamingo98039.gif.c1db78b2417010ce6e6fac12e9cf58ab.gif

 

 

 

Clic-clac merci Kodak Samsung !

Nous sommes en semaine et il est 10h45...

Je plains ceux qui ne peuvent venir que le week-end...

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Tiens 007 est arrivé avant moi et s'est garé au milieu du Salon... :voyons:

La notoriété c'est quand même quelque chose !

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Juste en face cette sublime Rolls-Royce.

Le successeur de Daniel Craig va t-il changer de marque ?

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Tiens Mini est absent cette année.

BMW, propriétaire de la marque, en profite pour agrandir son emprise.

Pour la première fois depuis longtemps on peut déambuler sur le stand de la firme Bavaroise sans (trop) se bousculer.

 

 

"Weltpremiere" pour la Série 7.

On remarquera la prise masquée dans l'aile, c'est à la mode.

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Pendant que le grand concurrent de Stuttgart fait plutôt dans le déluré-coloré, voila qui nous change des sinistres berlines grises !

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Brabus nous montre toujours avec fierté ses monstres de 650 à... 900 ch sur base Mercedes, mais les caprices des Princes Moyen-Orientaux finiront pas avoir du plomb dans l'aile avec un cours de l'or noir aussi bas.

La firme se remettrait-elle en question ? :??:

 

 

On saluera l'arrivée de "Brabus Classic", chargé de restaurer (voire même de reconstruire) les étoiles du vingtième siècle.

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Mansory, qui joue ici à domicile, reste conforme à sa réputation...

 

 

Avec ce Classe G de tous les superlatifs, summum du mauvais goût et du clinquant.SDC15526.jpg

 

 

 

Chez Citroën on est beaucoup plus modeste, et en fin de compte plus réaliste.

 

 

L'E-Mehari sera donc bel et bien commercialisée.

Ici en version Courrège toute de blanc vêtu qui devrait rappeler des souvenirs chez les plus âgés d'entre-vous. ;)

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Cette Mehari nouvelle mouture, qui se lave au Kärcher "intérieur-extérieur", sera proposée à partir de 18 000€.

 

La mécanique ? :??: Electrique ! :o

 

On devrait en voir pas mal du côté de Saint-Trop'. :oui:

 

 

 

"Ça" ? C'est fabriqué par Rimac.

Accessoirement c'est Croate et 100% électrique.

Toujours accessoirement "ça" coûte... 742 000€ !

Qui ira mettre autant dans une marque sans passé et accessoirement sans grand avenir ? :ddr:

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Heureusement Morgan n'a pas beaucoup changé... slimfat.gif.e1a1af5ca1cf071dc578269cc6d5ddca.gif

 

 

Et montre toujours son 3-Wheeler, bruits et odeurs d'époque livrées de série (pour seulement 40 000€, et quand on voit le prix de "la caisse à Bobos" d'avant c'est vraiment cadeau ! ;) )

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Honda a toujours beaucoup communiqué sur son passé, cette F1 des années 60 met le patrimoine de la marque (une des plus jeunes de tous les généralistes) en exergue.

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Pendant ce temps Nissan s'éloigne des Fairlady et se rapproche du vulgus pecus.

 

 

Avec cette étude de style "machin-bidule" que l'on oubliera vite, bien entendu 100% électrique.

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L'intérieur n'est pas trop mal foutu, c'est déjà ça ! :o

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Il faut un fabricant de tocantes pour nous montrer une March 701, superbe !

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V8 Ford Cosworth inside, toute ma jeunesse ! :roll:

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Opel nous ressort sa GT des années 60 revue et corrigée...

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Et lorsqu'elle sera commercialisée plus personne ne l'achètera je suppose.

"Pas électrique, pas hybride, pas assez connectée" et touSSa... :o

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Je vais finir pas aimer les Américains, enfin... Surtout les américaines ! :rs:

 

Ça glougloute à donf' dans le V8 et on se contrefout des émissions de Co2, chouêêêêêtte !!!! :love:

 

 

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Et tant que nous sommes dans le politiquement incorrect :

 

 

Classé "G" dans le tableau des émissions de gaz à effet de serre :hihi:

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Celle-là aussi ! :ddr:

Avec l'âge on devient frileux : Vive le réchauffement climatique et toc ! :D

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Porsche nous présente sa 718 en Première Mondiale.

 

 

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Et celle qui la précéda sous le même matricule.

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Audi a toujours la côte avec la S4.

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Ce qui m'a marqué c'est la marque des enveloppes : Hankook !

Mais QUI en aurait voulu sur un tel bolide il y a encore 10 ans ?

Les Coréens progressent à une vitesse folle... :roll:

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Et la Carrozzeria Touring...

Au menu la fameuse Disco Volante (soucoupe volante), présentée en 1952 en pleine vague Martienne ! alf36.gif.e62fe09bdbdd0ddb5d5702a5b567610c.gif

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Et puisque nous en sommes à parler "extraterrestres" on ne peut passer sous silence le concept original présenté par Good Year :

 

Non, ce n'est pas mon cerveau (quoiqu'il doit ressembler un peu à ça quand même… :fier: )

Cette enveloppe mise au point pour une voiture qui n'existe pas encore doit permettre d'ici 15 ans de garantir une adhérence totale à des autos à sustentation magnétique !

Il sera possible de faire un 360°, de rouler en crabe etc etc...

"Qui vivra verra !" :oui:

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Pirelli a préféré nous dévoiler le concept "Phâme".

Intéressant lui aussi... :miam:

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Je suis le premier à critiquer les préparateurs, mais lorsque le boulot est bien fait il faut le dire.

 

 

C'est le cas pour cette 911 de chez Tech'art, ça ne me dérangerais nullement d'être au volant. :o

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Spiker est de retour ? :??:

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Tant mieux ! ;)

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Et les carrossiers Italiens, que proposent-ils ? :o 

 

 

Ital design est encore là, Pininfarina n'est plus que l'ombre de lui-même depuis son rachat par les Indiens.

 

 

GTZéro, 100%... Electrique !

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Trois moteurs pour une puissance de 489 ch et une autonomie de 500 km avec une pointe à 250 km/h...

J'attends de voir tout ça "en vrai" ! :o

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La visite s'achève déjà.

Mais avant de reprendre la navette qui me conduira au parking je ne peux m'empêcher de prendre un peu de recul...

 

Certes les voitures électriques représentent une certaine forme d'avenir j'en suis bien conscient, mais est-il nécessaire de nous saouler avec ces concept-cars à plus de 500 000€ dont les "méga performances" restent à prouver et ne sont de toutes façons pas transposables à la grande série avant des années ?

 

Autre chose ma tracasse : L'absence de Mini, qui paraît-il préfère "communiquer" directement en concessions avec ses clients... :bah:

 

Et les autres, tous les autres, il refoulent du groin ? :mad:

 

Autant vous le dire tout de suite, le Mondial de Paris 2016 se fera aussi sans cette marque, ni Volvo, ni même Ford...

 

Si tous les constructeurs pensent de la même façon d'ici à 2030 Francfort, Genève, Tokyo et Paris ne seront plus que des rassemblements de concessionnaires locaux vantant les mérites de leurs aspirateurs sans fil. :sic:

 

Tu parles d'un futur… :pfff:

 

Je suis né 20 ans trop tard et croyez-moi, je le regrette. :(

 

 

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:coucou:

 

Jensen.

 

 

 

 

 

 

Modifié par jensen
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Invité §Ext357ch

Putain tu y as fait un passage éclair au salon, moi j'y vais une journée entière lol ^^

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Merci Jensen pour ce billet d'humeur documenté :)

Fais signe aux locaux lors de ta prochaine visite si on peut te faciliter l'accès à certains stands ;)

 

Ce que j'aime dans Ce salon, certes j'habite à 5km, c'est qu'il est allègrement faisable en 4-5h par sa taille mesurée.

 

Paris, j'ai arrêté en 1998, démoralisé par tant de difficultés d'accès et pour y déambuler librement

Mon dernier Francfort date de 2009 et sa démesure n'impressionne plus à force, mais rend plutôt perplexe.

 

GENEVE a une vraie taille humaine et on y retrouve aussi des constructeurs passionnés :)

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Putain tu y as fait un passage éclair au salon, moi j'y vais une journée entière lol ^^

 

 

Ouinonmaiouimainon. :o

 

 

J'y suis entré à 10h35 et ressorti à 16h05 hein ! :o

 

Après navette, Veloster, autoroute et surtout l'entrée sur Grenoble...

J'ai mis 1h20 pour faire St Julien en Genevois/Meylan (138km) et... 01h40 Meylan/Grenoble-Vallier (12km)

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Merci Jensen pour ce billet d'humeur documenté :)

Fais signe aux locaux lors de ta prochaine visite si on peut te faciliter l'accès à certains stands ;)

 

 

 

Tu peux compter sur moi pour l'an prochain. :oui:

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