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Discussions libres (Général)

Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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Au fait, j'ai regardé l'index dans le doute, mais avais-tu fait un article sur cette dauphine italienne?

Je n'ai rien trouvé ;)

 

 

Non, je n'ai rien posté sur cette voiture.

 

Il n'y a en fait pas grand'chose à en dire...

 

Je pense que "l'affaire" Alfa-Dauphine fera plutôt partie d'un post "les occasions manquées" par exemple. :o

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As-tu toujours l'inspiration pour continuer, après ces 63 pages?

 

 

 

 

Parfois j'avoue avoir du mal... :buzz:

 

Entre les sujets déjà évoqués en détail dans "Anciennes" (Rancho, SM...), les trucs où il n'y a en fin de compte pas grand'chose à dire et les sujets archi-connus de vous tous ce n'est pas toujours simple. :cyp:

 

Mais c'est aussi dans la difficulté que l'on a le plus de satisfaction à la fin. :oui:

 

Et merci à vous tous d'être fidèles au rendez-vous ! :coucou:

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Invité §oul767Da

 

Non, je n'ai rien posté sur cette voiture.

 

Il n'y a en fait pas grand'chose à en dire...

 

Je pense que "l'affaire" Alfa-Dauphine fera plutôt partie d'un post "les occasions manquées" par exemple. :o

 

Ce serait intéressant est sauf erreur je crois que Alfa a aussi fabriqué des 4L sous licence? :)

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Miss Belvedere, ou l'enterrée vivante.

Titre.jpg

 

Non, la photo ci-dessus n'est pas tirée du film « Christine » de John Carpenter, inspiré du livre de Stephen King et qui narre l'histoire d'une Plymouth Fury maudite; il en fait question d'une Plymouth Belvedere, la sœur jumelle de la Fury.

 

 

Etats-Unis, Tulsa en Oklahoma, le 15 juin 1957 la ville fête lecinquantième anniversaire de l'état. A cette occasion, cette ville industrielle décide de commémorer l'évènement avec une idée que seuls les américains pouvaient avoir : dans le cadre d'un concours ou les participants doivent deviner la population de Tulsa en 2007,on va enterrer une voiture neuve devant le tribunal, en hommage « à l'ingéniosité de l'industrie locale » ! Elle estle premier prix du concours et sera exhumée cinquante ans plus tard en 2007 ! Cette pseudo capsule spatio-temporelle offerte par la firme Plymouth est uneBelvedere bi-tons, de couleur « or du désert et blanc du sable des dunes » (« desert gold and sand dune white two ton ») :sol: :sol:

 

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Le 14 juin 1957 une grande fête est organisée à cette occasion, et c'est un défilé permanent de personnalités locales ou d'anonymes qui viennent se faire photographier devant la voiture afin d'immortaliser l'instant.

 

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La voiture est alors enfermée dans un caveau en béton après avoir déposé dans le coffre et la boite à gant plusieurs objets typiques de la culture US d'alors, citons en vrac, un rouge à lèvres, quelques pièces et billets, un paquet de chewin gum, un paquet de cigarettes avec ses allumettes, le récépissé d'un compte-épargne de 100 dollars, un pack de bières de marque Schlitz, deux peignes, un flacon de tranquilisants, un ticket de parking, un PV impayé, une jerrican d'essence de 5 gallons (environ 20 litres), une fiole de pétrole brut de l'Oklahoma...

 

Une « vraie » capsule temporelle est enterrée juste derrière la voiture, en métal et de forme cylindrique, elle renferme un bidon d'environ 5 litres d'huile destinée au démarrage de la voiture en 2007, mais aussi plusieurs éléments liés à la ville, et destinés à montrer aux générations futures ce qu'était Tulsa en 1957 :

 

Une carte et des photos aériennes de Tulsa et ses environs ;

Une prière du du conseil des églises de Tulsa « pour les 50 prochaines années », et un livre sur l'histoire de l'église à Tulsa ;

Un document sur l'histoire de l'éducation à Tulsa et des copies de le revue « School life » ;

Un drapeau américain à 48 étoiles ;

Des lettres du conseil municipal actuel, de tous les maires encore en vie, et des officiels locaux ;

Une copie de la liste des 812 participants au concours.

 

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La voiture est soigneusement préparée pour son sommeil de 5 décennies, le moteur et certaines pièces métalliques sont emballés dans des feuilles argentées, l'ensemble de la voiture est recouvert d'une enduit anti-corrosion (« Cosmoline ») avant d'être mis sous bâche, ceci dans le but de la préserver de la moisissure. Le caisson en béton dans lequel elle va reposer possède une plaque métallique sur le fond; après ces préparatifs censés préserver la voiture pour les 50 ans à venir le « caveau » est alors fermé après avoir aspiré l'air hors de la chambre, et le tout refermé par un couvercle lui-aussi en béton.

 

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Tulsa 2007, à l'aube du centième anniversaire de l'évènement, les spéculations vont bon train, la voiture va-t-elle ressortir de sa tombe aussi belle qu'à l'époque ou elle a été enterrée ?... Après exactement 50 années passées dans son sarcophage, la voiture est exhumée le 15 juin 2007, les abords du tribunal isolés de la circulation, la pelleteuse commence son travail... Le sarcophage est ouvert, et là... le drame: il est rempli en partie d'eau sur une hauteur qui a semble-t-il atteint au moins 1,20m à un moment donné... :non: :non: :non:

 

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La voiture est alors très soigneusement arrimée à une grue avant d'être emmenée sur un plateau jusqu'au palais des expositions de Tulsa :

 

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Le jour même, elle est officiellement présentée au public à 19 heures précises devant 9000 personnes, dans un grand show « à l'américaine », et malgré l'enthousiasme un peu forcé des officiels et du public :p :p , le moins que l'on puisse dire est que le temps ne l'a pas épargnée ! Le célèbre préparateur Boyd Coddington et une équipe de volontaires sont invités dans le but (non avoué) d'essayer de démarrer la voiture... ils ne seront nullement mis à contribution !

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Après la cérémonie, la voiture est stationnée chez un concessionnaire local pendant plusieurs mois; en parallèle on entame les recherches afin de savoir à qui elle doit être remise, ainsi que le montant du compte épargne -qui au fil du temps a atteint 666,85 dollars actuels- La rumeur dit qu'un microfilm contenant la liste des participants a été cachée dans la voiture, microfilm évidement jamais retrouvé... Cependant tous les items présents dans la "capsule temporelle" en métal, et parfaitement hermétique, ont été parfaitement conservés, permettant de désigner le gagnant : Raymond Humbertson avait estimé la population 2007 à 384743 habitants, le chiffre officiel étant 382457 :) :)

 

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Malheureusement il est mort en 1979 sans laisser d'héritiers directs, la voiture est donc remise à ses deux sœurs qui n'avaient au passage jamais appris que leur frère avait participé à un tel concours 50 ans plus tôt !

 

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En novembre 2007, après le décès de la plus jeune des soeurs, la voiture est cédée à Ultra One qui l'envoie dans ses locaux dans le New Jersey, la société de Dwight Foster est spécialisée dans l'élimination et la stabilisation de la rouille. Les lames de ressorts arrière étant cassées, on songe à changer le châssis pour celui d'une Plymouth Savoy (le modèle 4 portes des Fury/Belvedere) achetée pour l'occasion. Cependant, la voiture est tellement fragile que Dwight Foster renonce à ce projet et se contente de changer les lames, il décide en outre de ne plus ouvrir les portières tant la structure risque de s'effondrer à la moindre sollicitation, il compare la tôle restante à « du papier mâché », c'est dire...

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Huit années et environ 20000 dollars plus tard, la voiture est finalement métamorphosée et a retrouvé -visuellement seulement- une partie de sa superbe, l'ensemble du coût de l'opération a été pris en charge par Ultra One ; permettant une formidable publicité à la société. Après le dérouillage, un vernis a été appliqué afin de définitivement stabiliser le processus.

 

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L'attrait pour Miss Belvedere s'étiole malheureusement au fil du temps, en dépit de la difficulté à trouver un lieu ou elle puisse être exposée de façon perenne (la ville de Tulsa échaudée par l'état de la voiture lors de la cérémonie a poliment décliné l'offre...) Dwight Foster annonce en juin 2015 que la voiture sera finalement exposée de façon permanente au musée « Historic Auto Attractions Museum » situé à Roscoe dans l'Illinois courant 2016.

 

Mais les américains sont décidément incroyables, nullement refroidis par toute cette aventure, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la ville en 1998, ils ont enterrés un prototype de Chrysler Prowler d'une valeur de 300000 dollars, en émettant le voeu de l'exhumer en 2048 pour le centenaire de Tulsa :lol: :lol: :lol:

 

https://www.youtube.com/watch?v=ni1K_wB3bUg

 

 

 

L'histoire de Miss Belvedere en images AVANT l'ouverture:

 

L'exhumation en 2007:

Et la présentation un peu plus tard:

 

Opération dérouillage:

 

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Invité §oul767Da

Je connaissais l'histoire. Mais c'est un excellent reportage. Cette voiture est maintenant un vrai collector. Et puis 0 km! a3_isa.gif.0c04cc0f70272ae387b435aaad49efc7.gif

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(modifié)

 

 

 

 

HINO : Soleil levant sur la 4cv ! bab_31.gif.88c1504b45e2b8f1a56bf4f480ed6281.gif

 

 

 

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La 4cv... :lover:

 

 

Tout le monde en connait plus ou moins l'histoire. :oui:

 

Étudiée dès octobre 1940 par deux ingénieurs de Renault, Messieurs Picard et Serre qui avaient dès cette sinistre époque envisagés une petite auto bon marché pour l'après-guerre, elle sera mise au point au plus fort de l'occupation Allemande au nez et à la barbe des autorités de l'époque et, c'est du moins ce que l'histoire a retenue, à l'insu de Louis Renault lui-même qui ne croyait pas à l'automobile populaire (mais on est désormais à peu près certain que ce dernier était parfaitement au courant de ce qui se tramait dans son usine et que, contrairement à ce qui fut affirmé après son décès, il n'était pas du tout défavorable au projet :o ).

 

Présentée au Salon de Paris 1946 avec son quatre cylindres arrière de 760cm3 et 18 ch, celle que l'on surnommera "la motte de beurre" du fait de sa couleur de présentation jaune (en fait un vieux stock de peinture pour engins de combat de la Wehrmacht laissé par l'occupant lors de son "départ précipité" et réutilisé pour cause de restrictions… :W ), va faire dès 1948 les beaux jours de centaines de milliers de Français qui vont grâce à elle découvrir les joies de l'automobile populaire.

 

 

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Plus nerveuse et "plus voiture" qu'une 2cv Citroën contemporaine la "Quatche" va connaître une fort belle carrière qui ne s'achèvera chez nous qu'en 1961 après la sortie de 1 105 547 exemplaires des chaînes de Billancourt et de Flins, elle sera d'ailleurs la première auto Française à franchir le cap du million d'unités produites. :jap:

 

 

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On sait moins, franchouillards que nous sommes, que cette petite bestiole connaîtra un débouché certain à l'export : L'Europe bien sur mais aussi les USA (vendue trop chère sur ce marché, moins de 6 000 exemplaires y trouveront preneurs), Le Proche-Orient ou l'Argentine par exemple. :oui:

 

Dès le tout début des années 50 la Régie tente de commercialiser sa petite auto au Japon mais les choses sont compliquées, pourquoi ? :??:

 

Tout simplement parce que le pays du soleil levant cumule alors les problèmes :

 

-Totalement anéanti à la fin de la guerre (et même irradié… :sic: )

 

-Sous la coupe des forces Américaines qui lui empêche d'avoir une armée voire même une diplomatie.

 

-Possédant un réseau routier de très mauvaise qualité, car en plus des dégâts du conflit il n'a jamais été autre chose qu'une succession de pistes étroites en dehors des grandes villes.

 

Pourtant présent depuis les années 20 sur l'archipel Renault n'y a guère vendu ses autos de prestige qu'au compte-gouttes, entre des droits de douane exorbitants et la pauvreté globale de la population de l'époque les marges de manœuvres y étaient inexistantes.

 

Les choses changent vers 1950, les responsables Nippons n'ayant guère à l'instar de l'Allemagne que "la fuite en avant technologique" pour s'en sortir ils décident de mettre le paquet sur l'industrialisation du pays afin de se sortir du marasme ambiant.

 

Des contacts sont pris entre les constructeurs automobiles occidentaux et les autorités Japonaises en vue de réaliser des joint-venture et de combler le retard technologique du pays voire, sur le long terme et de manière confidentielle, d'exporter massivement et de faire entrer un nombre conséquent de devises. :miam:

 

Pour l'instant l'essentiel pour les cadres locaux est "d'apprendre", ce qui explique le maintient de droits de douanes très élevés, et l'on fait vite comprendre à Renault que si les Français souhaitent y vendre leur 4cv, qui effectivement intéresse au plus haut point le pays, il va falloir la produire sur place ! :oui:

 

Des contacts sont pris avec un petit constructeur local : Hino.

 

Qui est-il ? :??:

 

Ses origines remontent au début du vingtième siècle avec la Tokyo Gas Company qui souhaite se diversifier et qui présente un petit camion en 1917 sous la marque TGE.

La firme périclite et fini par fusionner avec d'autres petites entreprises du secteur en 1937 pour devenir la Tokyo Automobile Industry Co. puis en 1941 la Diesel Motor Industry Co. et enfin la Hino Heavy Industry Co. dès l'année suivante. :bah:

 

Elle assemble quelques engins chenillés durant le conflit mais se spécialise surtout dans la fabrication de lourds moteurs Diesel marins pour la Marine Impériale.

 

Interdite de production à l'issue du conflit la firme devient la Hino Diesel Industry Co. en 1948 et se remet à fabriquer des camions de petits tonnage qui participent à la reconstruction du pays.

 

Pressentant l'explosion des ventes automobiles dans l'archipel à moyen terme les dirigeants de la marque souhaitent signer avec un grand constructeur occidental afin de combler leur inexpérience en la matière.

 

C'est donc notre Régie Nationale qui se présente avec un produit très adapté à la situation locale :

 

-Quatre portes

-Petite et légère pour circuler partout et passer des ponts ne supportant pas les tonnages "occidentaux"

-Maniable pour circuler dans les petites ruelles des villes locales (les Américains font rire tout le monde sur place avec leurs paquebots:ddr: )

 

-Très simple de conception et aisée à fabriquer même par des ouvriers sans grande expérience.

 

Bref la 4cv semble l'idéal pour le Japon des années 50 ! :bien:

 

Accessoirement les femmes étaient aussi visées par la voiture, de nombreuses publicités locales les installent au volant. :oui:

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Un contrat est signé et il comporte de nombreuses clauses :

 

-Début de production pour 1953, avec des pièces provenant de France pour un montage local en CKD concernant 2 000 exemplaires.

 

 

Modèle du début de production, avec la calandre à trois barrettes.

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-2 400 voitures à produire pour 1954 avec au moins 25% de pièces fabriquées localement et 3 600 exemplaires annuels à partir de 1955.

 

 

Chacun constatera que nous sommes encore très loin des cadences infernales ! :p

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-Passé le cap des 12 000 autos construites 75% des pièces devront être de facture locale.

 

Le succès sera au rendez-vous, même si les chiffres de production nous paraissent bien modestes de nos jours

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A l'intérieur peu de différences hormis une finition irréprochable et un volant à droite, Japon oblige !

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Au début les voitures sont strictement identiques aux 4cv Françaises mais très vite Hino va modifier sa production pour l'adapter aux habitudes locales et surtout aux désirs de sa clientèle, notamment celle des chauffeurs de Taxis très vite emballés par la petite auto ! ;)

 

 

La 4cv Hino sera la favorite des compagnies de Taxis locales, et ce durant de longues années.

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Les trains roulant sont totalement revus et corrigés, améliorant le comportement routier d'une voiture "réputée" pour sa tenue de route disons… Spéciale ! :roll:

 

 

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Les pare-chocs d'origine bien trop fragiles sont renforcés, la lunette arrière agrandie, l'orifice de remplissage du carburant situé sous le capot migre à l'extérieur, les clignotants passent à la taille XXL et surtout la calandre devient assez rapidement spécifique aux modèles assemblés au Japon.

 

 

La lunette arrière sera rapidement agrandie sur la version Japonaise, et ce ne sera pas plus mal !

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Le bouchon de remplissage de carburant, sans doute plus voyant que sur les versions hexagonales où il était sous le capot, mais au moins le pompiste novice ne risquait-il pas de "faire le plein" en dévissant le bouchon du radiateur situé au centre du motif ailé !

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Mais c'est la qualité globale de fabrication qui fait la différence et il n'y a pas photo : Lors des comparatifs la version Française fait camelote en comparaison de la Hino ! :lol:

 

On pourrait se dire que les Français vont pouvoir bénéficier de la désormais compétence Japonaise mais pourtant il n'en sera rien car en fait le torchon brûle depuis un petit moment entre les deux constructeurs… :o

 

Dès 1955 les Japonais vont montrer qu'ils ont une conception "assez personnelle" des accords signés, modifiant la voiture sans en informer la Régie, limitant le versement des Royalties au prorata des pièces expédiées depuis la France puis décidant unilatéralement d'exporter "leur" 4cv sur tous les marchés asiatiques qui leur ouvriront la porte, ce à quoi les Français rétorquent qu'ils sont parfaitement capables d'y distribuer leur auto là-bas et qu'ils n'autorisent donc pas Hino à le faire.

 

 

Je ne sais pas pourquoi, mais le poing levé et les yeux rieurs de cette mignonne Nippone me font imaginer qu'elle pense que… "Aujourd'hui on conduit vos voitures mais bientôt on va vous la mettre, et bien profond en plus !" :D

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Afin d'adoucir la situation ils proposent à leur remuant partenaire la fabrication locale de la future Dauphine à la condition qu'ils respectent les termes du contrat initial, ce que les Nippons semblent accepter.

 

En 1957 la totalité des pièces composant la 4cv sont fabriquées sur place et Hino estime toujours unilatéralement ne plus rien devoir à Renault et décrète la cessation du versement des Royalties… :pfff:

 

Chez nous Pierre Dreyfus, qui a succédé à Pierre Lefaucheux après son décès accidentel en février 1955, en prend acte et préfère déchirer le contrat.

 

Cela n'empêchera nullement Hino de continuer la production de la 4cv jusqu'en 1963, année où le dernier des 34 853 exemplaires sort des chaînes de montage.

 

 

Contrairement à "notre" 4cv, la Hino conservera jusqu'au bout ses jantes démontables en étoile.

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L'aventure ne s'arrête d'ailleurs pas là puisque Hino remplace son modèle initial par la Contessa, une fort jolie voiture dessinée par l'Italien Michelotti et qui sera déclinée en plusieurs versions toutes dotées de la base mécanique de la Dauphine, un modèle récupéré je ne sais où et vite recopié ! :cyp: 

 

 

La Contessa, une sorte de "Super Dauphine" dessinée par Michelotti.

La version Coupé touchera même un 1300 cm3 de 70 ch à la fin de sa carrière.

Quand on pense que la base mécanique restait celle de la Française :siffle:

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En 1967 le PDG de la marque décède et Toyota fait alors une OPA hostile sur Hino qui passe dans l'escarcelle du géant en quelques jours.

 

Dès 1968 la firme est réorganisée, elle cesse définitivement la fabrication des automobiles particulières pour devenir le label Poids-Lourd de Toyota, chose qu'elle est encore de nos jours. :jap:

 

Les camions Hino, très répandus dans le monde entier.

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Les 4cv Hino ont laissées un excellent souvenir aux Japonais (un peu moins aux dirigeants Français…), qui en gardent l'image d'une petite auto increvable et fort bien étudiée.

 

La "Tortue" (son sympathique surnom là-bas) est désormais une auto très prisée en collection sur l'archipel. :sol:

 

 

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Et Renault alors ? :o

 

Notre firme restera présente sur le sol Nippon sans interruption depuis lors, mais avec des voitures fabriquées chez nous et qui devront donc s'accorder avec les importants droits de douane locaux et des postures plus ou moins protectionnistes…

Inutile donc de dire que rarement plus de quelques centaines d'autos y seront immatriculées annuellement, sauf depuis quelques temps ou notre Kangoo semble avoir trouvé la voie du succès, les Bobos Tokyoïtes ne jurant que par lui à priori. :D

 

Quand à Hino la maison-mère a tenté au début des années 70 de commercialiser ses poids-lourds en Europe, en particulier en Hollande mais aussi en France ! :jap:

 

 

On verra quelques dizaines de moyens-tonnages "Hino" en France, par contre les Maxi-Codes comme celui-ci resteront exceptionnels, pas plus d'une trentaine d'exemplaires seront importés.

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Tout cela se soldera par un échec assez cuisant sauf en République d'Irlande qui d'ailleurs autorisera avec succès la construction sur place d'une usine de montage dès 1968.

 

Les camions Hino sont donc toujours très répandus de nos jours dans ce pays et plus globalement au Royaume-Uni.

 

On en croise parfois chez nous en semi-frigorifique avec des plaques Irlandaises. :oui:

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La 4cv Hino restera emblématique d'une Nation à terre à la fin des années 40 et qui, à force de volonté (et de quelques coups tordus…), a réussi à devenir en moins d'un demi-siècle l'une des plus grandes puissance économique de la planète.

 

A l'heure de la Toyota Prius 4 et de la Nissan GT-R il n'est peut être pas idiot de songer que presque tout a commencé au Japon par... La 4cv !

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Mise en route :

 

 

 

 

Le bruit est le même mais le paysage plutôt différent… :

 

 

 

:coucou:

 

Jensen. 

Modifié par jensen
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Invité §dav512aL

Très sympa l'histoire de cette 4CV japonaise, mais on en est à la Prius 4 :p

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Je vais me répéter, mais comme après chaque histoire je vais dire "excellent !"

 

Pour ce qui est de la connaissance par Louis Renault des travaux de MM. Picard et Serre sur la future 4 CV, il me semble que c'est J.-A. Grégoire qui rapporte dans "50 ans d'automobile" une conversation avec Serre, au cours de laquelle ce dernier lui aurait dit que Louis Renault étant un soir descendu dans son bureau, aurait examiné une maquette du futur moteur de la future 4 CV et lui aurait dit "c'est bien, continuez". Mais comme Serra aurait, toujours selon J.-A. Grégoire, dit à Louis Renault qu'il s'agissait de l'étude d'un "petit moteur à culbuteurs pour remplacer celui de la Juvaquatre", difficile d'en conclure ce que savait ou pas Louis Renault. Même si selon d'autres auteurs, il semble que Louis Renault savait et, sans jamais donner officiellement son accord, aurait laissé faire.

 

Et concernant le non-paiement des royalties par Hino, j'ai lu quelque part que le P.-D.G. de Renault voulant faire un procès à Hino, le Général De Gaulle alors au pouvoir aurait dit quelque chose comme "N'embêtez pas ce pauvre petit peuple qui a tant de mal à se relever", mais je ne sais pas si c'est exact ou apocryphe...

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Invité §Gor062SF

Des 4cv ont également été fabriquées en Australie, et je crois qu'elles présentaient la même configuration que les Hino concernant la trappe du réservoir d'essence...

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Invité §Le 753JC

"C'était en 1970 et ce gamin c'était moi. :jap:

 

Le temps passe vite, si vite... :cry: "

 

 

Le temps passe vite mais la passion visiblement, elle, est intemporelle ! Ta conclusion m'a flanqué un coup de nostalgie ...

Je me souviens des utilitaires légers Alfa-Roméo mais il est vrai que je n'ai pas vraiment de souvenir d'avoir croisé de PL.

 

La calandre matelassée en hiver : mon père posait un matelassage fait maison dans mes souvenirs du début des années '80.

 

Merci pour ce topic que je suis régulièrement et j'en ai parcouru les 64 pages avec un plaisir incommensurable :jap:

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(modifié)

 

 

 

 

 

 

Quand Jensen se balade semac1972.gif.89166be1b7172c8e0dc0fce5dcecf0dd.gif

 

 

RETROMOBILE 2017 : Incontournable rendez-vous. :miam:

 

 

 

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Vous qui suivez ce Topic avec la plus grande assiduité ( :ange: ) n'êtes pas sans savoir tout le bien que je pense du Salon annuel de l'Automobile ancienne Parisien. :jap:

 

Franchement épaté l'an dernier j'ai cru un instant que les organisateurs auraient du mal à tenir le cap au fil des éditions...

 

Il semblerait bien que j'ai eu tort ! :sol:

 

Laissons de côté une fois de plus les esprits chagrins de toute façon jamais heureux de ce qu'ils ont vu ("trop de monde", "peu d'autos populaires", "étalage de pognon" etc etc...) pour nous concentrer sur l'essence même de cette exposition, devenue au fil des années le rendez-vous majeur de la belle Automobile.

 

 

Désormais répartie sur trois halls cette exposition grossie d'année en année, va t-elle dépasser à terme le "Mondial des modernes" ?

 

 

Chiche ! :sol:

 

 

L'autochenille Citroën-Kegresse de la Croisière Noire, dans son jus.

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"Sortie de grange" pour cette très rare Panhard Dynamic coupé Junior de 1936, il en resterait à priori deux au monde.

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"Tiens une Delahaye". :oui:

Ah ben non c'est une Talbot ! :p

Le carrossier (Figoni & Falaschi) est le même...

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Delage d'avant-guerre, avec le fameux 8 cylindres en ligne.

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Bon, on va éviter le "Quizz"... :roll:

Cette Lancia Flaminia unique fut la propriété du célèbre Designer Franco-Américain Raymond Loewy.

Bien entendu le dessin est de lui.

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Le problème avec Rétromobile est que la richesse et la variété des pièces exposées sont telles qu'on a toutes les chances d'en rater. :bah:

 

 

 

Bon, compte-tenu du battage médiatique réalisé autour de l'Aston-Martin de 007 il aurait été difficile de la louper...

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... Mais cette Escort RS1600 de 1974 valait pourtant beaucoup mieux que le semi-anonymat de son stand. :o

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Rétromobile c'est surtout LE temple éphémère de l'automobile. :oui:

 

Il y en a donc pour absolument TOUS les goûts.

 

 

Mercedes C111 à moteur Wankel, elle fut à deux doigts de la production en série. :oui:

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Cette Limousine découvrable réalisée par les ateliers Chapron ne fut produite qu'à trois exemplaires.

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Emblématique du tout début des années 80 cette Renault 18 Turbo 110 ch présentée par le magazine "Youngtimers".

Combien en reste t-il aujourd'hui ? :??:

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Par contre les Bugatti ça ne manque pas à Rétromobile !

A croire que l'Atalante a été produite à des milliers d'exemplaires. :W

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Le dos d'une Atlantic, elle m'a toujours fait songer au Nautilus du Capitaine Némo celle-ci... pierre99.gif.a2ea0c26e34d673b0586e962d08f3d22.gif

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Question qualité de restauration on tutoie ici le Grand Art. :jap:

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La compétition n'est bien entendu pas oubliée.

 

 

Ferrari 312T de 1978 pilotée par l'Argentin Carlos Reutemann.

Une grosse partie de ma jeunesse défile devant cette monoplace il est vrai issue d'une époque où les pilotes n'étaient pas encore des mannequins de mode ou des "ordinateurs" qui gagnaient des courses en planifiant leurs arrêts-ravitaillement vis à vis de leurs adversaires... :pfff:

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La Tyrrell P34 a fait l'objet d'un article ici-même, voir l'Index en première page. :jap:

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Cette McLaren M9A de 1969 n'a certes que quatre roues, mais elles ont l'avantage d'être motrices ! :bien:

Les dirigeants du grand cirque de la F1 interdiront très vite cette technique devant les performances ahurissantes de l'auto.

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Les monstrueuses Groupe B sont à l'honneur en 2017, 30 ans déjà... mathias64-33.gif.6b91771b957782242d3790771847717b.gif

 

 

 

Dernière "deux roues motrices" sacrée Championne du Monde, c'était en 1983.

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Une Nissan 240RS pour se rappeler que les "Ex-Datsun" avaient fait des Rallyes Africains leur pré-carré, des pilotes comme Timo Salonen, Shekhar Mehta ou Alain Ambrosino se distingueront à leur volant, que ce soit lors de l'East African Safari (Kenya) ou au Bandama (Côte d'Ivoire).

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La Maxi 5 Turbo de François Chatriot.

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Ici la version de route, première série avec les ouvrants en alu et l'intérieur "flashy".

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On n'avait pas peur en 1980 : Rouge pétant dehors, bleu électrique dedans ! :lol:

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Aux 24 heures du Mans cette Mercedes s'était faite la championne incontestée du décollage vertical, vous vous en souvenez ? :pSDC16778.jpg

 

 

 

 

N'oublions pas les "vraies" anciennes non plus :

 

 

La firme Bayard était à l'honneur cette année.

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Et cette Renault Viva Grand Sport de 1936 était apportée par son constructeur, l'assistance autour de la voiture a du vivre cette époque... :ddr:

Soyons juste, la moyenne d'âge des visiteurs de Rétromobile doit être largement supérieure à 60 ans.

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Et souvent au détour d'un stand PAF ! Une pépite... :love:

Panhard Dyna commerciale aux couleurs "anti-Evin". bouli59.gif.9af454af5c512948fe415412da8779ab.gif

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Une superbe parenthèse avec cette rarissime PEGASO Z102, une firme Espagnole bien plus connue pour ses poids-lourds.

Elle tente de se diversifier en 1951, mais ce sera un gros échec...

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V8 "Maison" hélas peu fiable d'une puissance comprise entre 160 et 230 ch suivant l'année.

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Fin de l'aventure en 1958 après la sortie d'usine de 84 exemplaires, souvent très différents les uns des autres d'ailleurs.

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Bon, des photos je pourrais en mettre encore des dizaines mais cela deviendrait vite ennuyeux... :buzz:

 

 

Ce petit compte-rendu aura peut-être décidé quelques uns d'entre vous à s'engager pour Rétromobile 2018, une nouvelle messe à la gloire de notre passion qui aura lieu (j'ai déjà les dates ! ;) ) du 07 au 11 février.

 

Vous avez largement le temps de prévenir votre patron, de faire des économies et de vous renseigner sur le transport jusqu'à la Porte de Versailles ! :oui:

Un bon conseil : Préférez le train et le métro à la voiture, Mme "la Maire" de Paris nous a dans le collimateur... :pfff:

 

Et serrons-nous les coudes, plus une telle manifestation aura de visiteurs moins on sera emm...dés par ces Gourous de la qualité de l'air en milieu urbain :

 

"Tous ensembles, tous ensembles. Ouais, ouais !!!!"

 

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:coucou:

Modifié par jensen
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sic: Bon, des photos je pourrais en mettre encore des dizaines mais cela deviendrait vite ennuyeux...

 

Mais pas du tout, quand un film est bon ils font un deuxième.

Attends quelques jours et tu nous fais une suite. :hot:

 

Dans ton tiroir, elles ne servent à (presque) rien tes photos!

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Invité §pie367dg

Petit ajout, deux modèles d'époque qui roulaient en extérieur, le deuxième, monocylindre deux temps ( cela se sentait et si la maire de Paris avait été là!!!!!!!!!!! ) qui au passage du deuxième rapport paraissait tourner à 60 t/m à fond.

 

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Invité §Ark214QU

Merci tonton pour toute les futurs contraventions que les exposants vont se manger par tata hidalgo :D

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Autre rencontre faite lors de cette visite à la fête de la roue

La Seize Lambert

 

La Seize de Germain Lambert, après deux essais en 1949 et 1950 est vainqueur du Bol d'Or automobile de 1952 dans la catégorie 1100cm3, épreuve qui s’est déroulée sur l’autodrome de Linas-Montlhéry.

En 1952 elle était pilotée par un dénommé Chotin, agent Panhard de Lure. La Seize récidive en 1953 avec Germain Lambert au volant.

 

Moteur Ruby DSF 4 cylindres 950cm3, véhicule sur structure autoportante, carrosserie en feuilles d’aluminium.

 

 

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Sources et autre article:

La Lambert 16 Article du journal l'Alsace du 23

http://www.laberezina.com/anciennes_voitures/A-L/lambert.htm

http://www.leblogauto.com/2013/02/retromobile-2013-germain-lambert.html

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