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Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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en fait,a la fin quant le camion plonge dans le ravin en percutant la voiture,on voit très bien le cascadeur qui saute au dernier moment.c'est furtif,mais visible.

je me suis toujours demandé si ce n'était pas voulu de la part du réalisateur,car il passe et est un des plus grands,et cela ne lui ressemble pas.

 

c'est comme le film(muet et Français)les bateliers de la Volga,ils ont oublié au montage l'avion qui se balade au dessus de la Garonne pour la scène du halage des bateaux.

j'ai parler de ce fleuve,car la scène en question a été tournée a Podensac en Gironde.

 

fin de mon HS

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Invité §oul767Da

Oui. Très intéressant. J'ai vu ce film particulièrement original. Je crois que c'était un des premiers film de Spielberg, voire le premier.

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Invité §6su164aD

Je connaissais l'histoire du film et des camions, par contre je suis tombé de cul en lisant que Matheson était à l'origine de l'idée.

 

Merci. :jap:

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Invité §Glm886zo

Je connaissais l'histoire du film et des camions, par contre je suis tombé de cul en lisant que Matheson était à l'origine de l'idée.

C'est à cause de Kennedy en fait. :D

 

 

en fait,a la fin quant le camion plonge dans le ravin en percutant la voiture,on voit très bien le cascadeur qui saute au dernier moment.c'est furtif,mais visible.

je me suis toujours demandé si ce n'était pas voulu de la part du réalisateur,car il passe et est un des plus grands,et cela ne lui ressemble pas.

 

Peut être, on voit la porte ouverte, mais en même temps, le film n'est pas exempt d'erreurs. Par exemple :

-tout au début quand le dépassement s'opère, on voit deux fois la même série d'images : on est en vue subjective et on déboite.

 

-au passage à niveau, on voit les locos qui passent, puis des wagons, puis de nouveau des locos et des wagons ensuite.

-quand Mann téléphone dans la cabine, on voit dans le reflet de celle-ci Spielberg.

 

-dans la scène finale, on voit la voiture qui se précipite contre le Peterbilt, dans une image furtive, on voit la Plymouth en parfait état, alors qu'à ce moment, elle est fortement cabossée.

 

Il y a une autre erreur de film célèbre : dans Shining, on voit au début une voiture qui roule et souvent l'ombre de l'hélicoptère qui la filme apparaît.

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C'est à cause de Kennedy en fait. :D

 

 

 

 

Peut être, on voit la porte ouverte, mais en même temps, le film n'est pas exempt d'erreurs. Par exemple :

-tout au début quand le dépassement s'opère, on voit deux fois la même série d'images : on est en vue subjective et on déboite.

 

-au passage à niveau, on voit les locos qui passent, puis des wagons, puis de nouveau des locos et des wagons ensuite.

-quand Mann téléphone dans la cabine, on voit dans le reflet de celle-ci Spielberg.

 

-dans la scène finale, on voit la voiture qui se précipite contre le Peterbilt, dans une image furtive, on voit la Plymouth en parfait état, alors qu'à ce moment, elle est fortement cabossée.

 

Il y a une autre erreur de film célèbre : dans Shining, on voit au début une voiture qui roule et souvent l'ombre de l'hélicoptère qui la filme apparaît.

 

 

si c'est pas un œil de lynx,tu n'en es pas loin.

donc c'était bien les débuts de mr Spielberg. :o

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Invité §Glm886zo

Oui, je crois qu'à l'époque Spielbeg avait juste réalisé un épisode de Columbo, le 3ème : Le livre témoin où un écrivain en panne d'inspiration tue son associé.

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(modifié)

 

 

 

 

OPEL CORSA type A : Je me souviens   

 

 

 

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Genève, 14 mars 1982.

 

Pas grand-chose à photographier pour cette première édition dans le tout nouveau Palexpo situé à deux pas de l'aéroport de Cointrin. :bah:

 

Le coup de poing dans la figure que j'avais pris quatre ans auparavant lors de ma première visite à Plainpalais au centre-ville s'est estompé au profit d'un blockhaus de béton même pas encore terminé et au design aussi froid qu'une anguille ! :sic:

 

En Première Mondiale il faudra se contenter d'une Mitsubishi Starion qui ne sera d'ailleurs jamais importée en France.

 

Même Opel, pourtant premier importateur du pays, ne présente rien de probant et doit, à mes yeux d'adolescent de 16 ans, se "contenter" d'une banale étude de style avec la présentation d'un petit cabriolet baptisé "Corsa Spider".

Bon, il faut bien reconnaître que dans la série "Quand on est jeune on est con" j'en tenais une sacrée couche à l'époque... :siffle:

 

En fait ce petit concept-car, l'Auto-Journal me l'apprendra quelques jours plus tard, était ce que l'on appelle un test-clientèle : En clair on dévoile une sorte de "prototype de Salon" histoire de recueillir les commentaires des visiteurs en vue de la commercialisation toute proche de la version de série, ce Spider n'étant en fin de compte rien d'autre qu'une (future) Corsa décapsulée à la hâte, regardez bien... ;)

 

 

Pare-brise, rétroviseurs, portières...

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... Et surtout les petits renflements d'ailes : Tout y est !

Et moi je n'ai rien vu... :o

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Même le nom avait d'ailleurs déjà été essayé sur une série spéciale de la Kadett l'année précédente, décidément Opel avait tout prévu et pris toutes ses précautions. :jap:

 

Bon, vous aurez compris que je suis resté totalement étanche devant ce petit machin d'une marque qui n'était pas dans mon Top 10 de l'époque et que je me suis contenté de prendre en photo "histoire de"...

 

Ce que j'ignorais à ce moment c'était que le projet d'une petite Opel était déjà bien ficelé et qu'une usine ultra-moderne (automatisée à 90%) finissait de sortir de terre du côté de Saragosse.

 

 

 

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C'est d’ailleurs six mois plus tard au Salon de Paris que la nouvelle Corsa est présentée en grandes pompes.

 

C'est d'emblée une jolie petite cylindrée, aux antipodes des chars d'assaut que nous façonnait encore son constructeur quelques années auparavant, disponible en deux finitions (Standard et "Luxus") et en trois motorisations : 1.0 litre 45 ch à culasse en fonte et arbre à cames latéral et 1.2 litres 54 ch à culasse alu, arbre à cames en tête et allumage électronique.

 

Un moteur 1.3 S de 70 ch dérivé du précédent est aussi prévu pour coiffer le sommet de la gamme avec aussi une version "SR" à connotation plus sportive qui apparaîtra l'année suivante.

 

 

 

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Décidément faisant preuve de modernisme Opel tourne le dos à la propulsion pour adopter le moteur transversal et la traction avant déjà vue en 1979 avec la Kadett Type D, la suspension faisant appel à quatre roues indépendantes (enfin... Presque, l'essieu arrière étant du type semi-rigide).

 

 

 

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Les freins mixtes disques-tambours sont assistés et l'habitacle composé d'une ambiance de couleurs assez chaleureuse.

 

 

Bon, de nos jours ce tableau de bord vertical en plastique dur ferait sourire, mais il était vraiment au top à ce niveau de gamme en 1982.

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Le prix de vente est très attractif : La version de base 1.0 litre est proposée à 34 000 Francs, pour info c'est moins cher qu'une R5 "base" ou qu'une 104 GL qui frisent alors toutes deux les 40 000 Frs !

Et je ne parle ni de la finition, ni de l'équipement...

La commercialisation de la Corsa intervient le 10 novembre 1982 pour les marchés Français et Espagnols, les Allemands devront patienter jusqu'en janvier 1983 !

 

Pour l'anecdote le marché Britannique la rebaptisera Vauxhall Nova.

 

 

Publicité de lancement pour le marché Français :

 

 

 

Afin d'assurer un maillage serré des goûts de la clientèle Européenne cette petite cylindrée sera proposée en deux carrosseries :

 

-3 portes avec ses ailes "gonflées" à la manière d'une Groupe 4 de l'époque :p

 

 

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-2 portes avec "sac à dos" à l'arrière, cette version étant dénommée "TR" dans le jargon de la firme et proposée avec les mêmes motorisations et finitions que la précédente, par contre elle est plus chère...

 

 

Et elle perd même ses ailes bombées, un comble ! :o

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C'est alors l'époque où le réseau Peugeot-Talbot est en pleine déconfiture et où de nombreux concessionnaires "pètent les plombs" et se tournent, dès que possible, vers la concurrence.

Grenoble ne déroge pas à la règle et un vieux concessionnaire "ex-Simca" du centre-ville frise à ce moment la dépression nerveuse (si si... :sic: ), envisageant de mettre la clé sous la porte à court terme si aucune solution ne se profile.

Le salut viendra d'Opel qui trouvera là une superbe occasion d'améliorer sa visibilité dans la Capitale des Alpes.

Ce concessionnaire un de mes oncles le connait très bien, puisque originaire du même bled et "arrivé par le même bateau en 1962" si vous voyez ce que je veux dire... :cyp:

 

On y passe souvent les après-midi pour discuter bagnoles (on ne va pas parler cuisine non plus hein ! :o ) et la situation du garage était à ce point désespérée qu'Opel sera considéré comme une véritable bouée de sauvetage.

C'est comme cela que j'accède à cette nouvelle Corsa à un moment où cette auto est encore loin de courir les rues.

 

Je suis assez emballé par le look de la trois portes mais beaucoup moins par la version TR que j'estime, d'ailleurs encore de nos jours, totalement ratée.

 

C'est aussi l'avis du patron qui refuse de commander cette version pour son show-room malgré les pressions de la marque qui souhaiterait un "assortiment" plus conséquent à proposer à la clientèle.

 

 

La TR se caractérisait aussi par une calandre plus statutaire, mais Dieu que cette version était laide ! :p

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C'est encore l'époque bénie où les niveaux de finitions sont compréhensibles :

 

La "Base" se contente du minimum : Lunette arrière chauffante, feu de recul, thermomètre d'eau, sièges réglables, moquette...

 

La "Luxus" y ajoute appuie-tête à l'avant, enjoliveurs, rétro intérieur jour/nuit, montre à quartz, protections latérales et essuie-vitre arrière.

 

 

 

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La différence de prix n'étant pas énorme c'est cette dernière qui est majoritairement choisie avec le moteur 1.0 de 45 ch, une puissance alors considérée comme largement suffisante par les clients (il faut dire qu'avec une caisse qui ne pèse que 760 kg les reprises sont conséquentes et de toute façon meilleures qu'avec le "Cléon-fonte" des Renault 5...)

 

On est à ce point séduit dans la famille que mon oncle fait signer sa frangine pour une 1.0 litre que nous aurons beaucoup de plaisir à faire rouler sur les départementales Dauphinoises : Moteur volontaire, direction très légère, finition sérieuse mais pas beaucoup de freins et une suspension franchement typée "tape-cul" !

Sur mauvaises routes abordées à vive allure c'est d'ailleurs tellement raide que la tenue de cap s'en ressent, la petite auto rebondissant littéralement d'un bord à l'autre de la chaussée...

 

 

Franchement la tenue de route de la Corsa n'était pas la première de ses qualités.

Il faut dire que posée sur des "roulettes" en 145 SR 13...

Mon père, pourtant bon conducteur, se fera surprendre sur la neige dans le Vercors et nous gratifiera d'un tête à queue d'anthologie, malheureusement involontaire et sans frein à main ! :D

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Pourtant je reste séduit par le dessin de la carrosserie, Ehrard Schnell a fait du bon boulot, et je ne suis pas le seul à le penser puisque la clientèle se presse dans les enseignes de la marque au blitz pour passer commande.

Alors que les productions d'Opel étaient considérées jusque récemment comme de bonne qualité mais assez "ennuyeuses" voila que les Minettes à Cocker et les Veuves Joyeuses signent un bon de commande ! :D

 

La Corsa confirme son succès tout le long de l'année 1983 où les chiffres de vente dépassent les espoirs les plus optimistes du constructeur et même la TR, pourtant décidée pour les marchés du Sud de l'Europe friands de ce type de carrosserie, est un succès bien plus au Nord : Neuf Corsa sur dix vendues en Finlande ont un coffre !

 

Pour la France c'est plutôt une sur cent mais bon... :o

 

 

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Décidément mon entourage se laisse séduire et cette fois-ci c'est la mère d'un pote d'enfance qui signe un bon de commande pour remplacer une R14 TL victime d'un refus de priorité dans les rues de Moulins, le commercial fera une sacrée prouesse en lui vendant une voiture dotée du dernier raffinement technologique : Une batterie sans entretien !

Et c'est même grâce à cet "argument de vente" qu'elle prend le modèle en stock malgré sa couleur : Vert "Panzer" !

Il y a des gars qui ont vraiment du talent... :ange:

 

 

Difficile à croire mais cette couleur plus ou moins militaire faisait bien partie du nuancier proposé en France.

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Bon, elle n'en profitera pas longtemps... :o

la voiture est réceptionnée le mardi, le dimanche elle se plante sur la N7 à Tarare en dérapant sous une pluie battante (Je vous ai déjà dit que la tenue de route était... Comment dire ? :siffle: )

C'est la seule voiture de mon entourage qui partira à la casse en plaques "ww".

La conductrice, seule à bord, s'en tirera avec des plaies et des bosses : L'essentiel... :jap: 

 

Au printemps 1983 la Corsa SR est présentée.

 

 

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Elle est toujours dotée du 1.3 S de 70 ch mais dispose d'une boite à 5 rapports (qui tirent hélas trop long) et d'une présentation typée Sport : Jantes en alu à trois branches, pneus en 155/70-13, spoiler et becquet, volant Sport, tableau de bord complet et... Deux superbes sièges Recaro !

 

 

Gros effort d'Opel pour la sellerie signée Recaro.

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Cette année-là j'ai du poil au menton et une Keupine qui me prend pour un couillon en me faisant porter sa besace dans les escaliers du bahut (il faut croire que j'aimais ça à l'époque...) mais j'étais sauvé par mes lectures puisque j'avais sauté le pas et m'était offert un abonnement à Auto-hebdo, l'hebdomadaire de la voiture sportive ! :fier:

 

Et bien entendu cette fameuse Corsa SR passera sous leurs fourches caudines avec comme verdict de ne pas être une "vraie" voiture de sport (remarquez qu'avec 70 ch sous le capot on s'en serait douté, même à 17 ans !) mais que son design pour le moins craquant devrait en faire craquer plus d'un et surtout plus d'une, ce qui était ma foi fort vrai. :oui:

Comparativement aux versions de base la monte pneumatique plus généreuse améliorait considérablement la tenue de route mais pas vraiment le confort.

 

Mais à l'époque c'était tout à fait le genre de voiture que je voulais m'acheter plus tard, "quand je serai grand"... :fier: 

 

 

Et en plus Irmscher nous la joue bodybuilding : Ailes encore élargies, suspensions revues et moteur 1300 à injection de 83 ch.

Visiblement la Corsa a du potentiel.

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Bon, "passe ton Bac d'abord on verra plus tard" et en plus c'est une Corsa 1.3 S GLS que s'offre mon père en mai 1986, la gamme ayant évoluée l'année précédente avec la présentation de deux versions supplémentaires à quatre et cinq portes.

 

 

 

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De plus exit les versions de base et Luxus au profit de trois déclinaisons :

 

-LS : Le basique

 

-GL : Un peu mieux doté

 

-GLS : Le haut de gamme avec enjoliveurs "étoile", boite 5, sellerie velours, vitres avant électrique, compte-tours.

 

 

Corsa GLS cinq portes.

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La même en quatre portes, même si la malle fait encore "rajoutée" le profil est nettement plus équilibré que sur la version à deux portes.

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C'est l'époque de la maturité pour la petite cylindrée d'Opel qui voit là l'apogée de sa carrière : Quatre types de carrosseries, trois niveaux de finition clairement définis (plus la SR rebaptisée GT sans gros changements) et autant de motorisations.

 

 

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La clientèle visée est dorénavant multiple compte-tenu du spectre pour le moins large de la gamme, qui va de la besogneuse de 45 ch au prix de base à la cossue GLS au catalogue d'options assez généreux : Vitres teintées, jantes alu, feux de brouillard avant et arrière, toit ouvrant, boites de rangement pour les cassettes audio etc etc...

 

 

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Publicité Française de 1986 :

 

 

 

C'est à l'automne 1987 qu'un premier restyling intervient, il ne va pas faire chavirer les foules mais la marque de Rüsselsheim a la prudence de rester fidèle au vieil adage qui dit "on ne change pas une équipe qui gagne"... :p

 

-Nouvelle calandre plus discrète

-Barre de coffre cachant un bouton d'ouverture à poussoir

-Nouveau graphisme du tableau de bord

-Nouvelles appellations : Viva, Viva S et GL

 

Un nouveau moteur fait aussi son apparition : Un 1.5 litre Diesel de 50 ch tout à fait capable de soutenir la comparaison avec les moteurs de la concurrence Française qui dote ses 205 et autres Supercinq de blocs de ce type depuis déjà un petit moment, à la fois souple et volontaire ce 1500 a sur le papier toutes les qualités.

 

Faut-il féliciter Opel d'avoir été non seulement très réactif mais aussi capable de mettre au point en un temps record un tel moteur ? :o

Pas la peine…

En fait ce moteur existait déjà puisque étudié et fabriqué par le japonais Isuzu, qui faisait lui aussi parti à l'époque de la galaxie GM.

 

 

Il faut l’œil de l'expert pour discerner la nouvelle calandre de la gamme Corsa 1988 !

Son Diesel 1.5 était estampillé Isuzu.

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1988 sera tout de même une année cruciale avec la présentation au premier trimestre d'une évolution Turbo-D du 1.5 litre qui gagne pour le coup la bagatelle de 17 ch supplémentaires et frise les 170 km/h en pointe !

 

Et puisque nous en sommes au chapitre performances on saluera l'arrivée d'une "vraie" sportive dans la gamme, en l'occurrence la GSi avec sous le capot un 1 598 cm3 à injection Bosch de 100 ch Din à 5 600trs.

 

Capable de près de 190 km/h en pointe cette version ne remplace pas une GT qui reste au catalogue.

 

 

Légère et amusante à conduire sur bons revêtements la situation empirait dès que les trous et les bosses apparaissaient sur la chaussée.

Bien plus agréable mécaniquement à manier qu'une 205 Rallye à carburateur ses liaisons au sol avec son essieu arrière semi-rigide la desservait, malheureusement

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La toute fin des années 80 voit les chiffres de vente de la Corsa baisser de manière inexorable, rançon d'une auto présente au catalogue depuis près de sept ans qui vient d'ailleurs de perdre sa version à deux portes sans que nul ne s'en émeuve.

 

On verra donc fleurir en concessions moult séries spéciales : City, Tropica, Liberty

Bien souvent uniquement équipées d'un autoradio K7 FM, d'une peinture métallisée et d'une "sellerie spécifique" elles ont pour avantage d'être proposées à un prix "canon" à destination des jeunes couples ou des étudiant(e)s, en omettant bien entendu de préciser que la mécanique se contente souvent du 1.0 litre et d'une boite à quatre rapports…

 

Une série spéciale sera tout de même très remarquée : La Steffi (prononcez "Chtéfi" en Français), à ma connaissance le premier partenariat entre une Star du sport mondial (le tennis en l'occurrence) et une voiture grâce à un accord avec l'Allemande Steffi Graf alors N°1 à l'ATP et qui trouve ici un moyen très confortable d'arrondir ses fins de mois sans risquer le moindre tennis-elbow. :D

 

La série limitée Steffi : Blanche jusqu'au bout des jantes, toit ouvrant coulissant et une sellerie spécifique choisie par la championne parait-il... :ddr:

Commercialement ça marchera bien puisqu'au moins deux rééditions verront le jour !

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Encore un effort pour le millésime 1990 avec le départ du 1.3 litre qui cède sa place au profit d'un 1.4 litre à injection mono-point de 75 ch emprunté à la berline Vectra.

 

L'équipement de toute la gamme est encore enrichi et la monte pneumatique devient plus généreuse, enfin !

 

 

Berline 5 portes à moteur 1.4 litre à injection.

L'obligation prochaine de l'utilisation d'essence sans plomb en Europe oblige les constructeurs à abandonner les carburateurs.

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En juin 1990 la Corsa fait son dernier baroud d'honneur avec la présentation d'un restyling plus important :

 

-Nouveaux boucliers

-Nouveaux phares plus fins

-Tableau de bord aux volumes arrondis

-Nouvelle sellerie

 

 

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Toute la gamme aura droit à son nouveau visage : La 3 portes

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 La berline 4 portes, toujours fidèle au poste !

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Et la GSi !

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C'est l'époque où la Turbo-Diesel réalise la majorité des ventes dans l'hexagone et même si son comportement routier n'est plus vraiment à la page ses performances et son prix d'attaque la rendent toujours attractive.

 

Le début des années 90 sera donc son chant du cygne, avec une multiplication de "Séries spéciales de série" toutes plus équipées les unes que les autres…

 

La berline quatre portes sort (par la petite porte… :D ) pour le millésime 1992 et seules les trois et cinq portes tiennent la scène jusqu'au printemps 1993, moment où la Corsa "B" est présentée.

Il n'y aura pas de période de transition et la nouvelle venue prend directement la place de l'ancienne une fois les stocks épuisés.

 

 

La version tricorps ne laissera pas un souvenir impérissable, en France elle ne sera à priori jamais proposée en Diesel et Turbo-D

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La production totale se monte à plus de 3 000 000 d’exemplaires, un joli succès pour un constructeur alors pas du tout habitué aux petites citadines ! :oui:

Les ventes en France, second marché après l'Allemagne, seront de 545 000 unités:sol:

Ici aussi un très bon chiffre. :oui: 

 

La Corsa j'ai donc très bien connu, ayant même conduit celle du paternel entre juin et octobre 1988 pour aller au boulot (ce qui doit représenter environ 3 500 km), j'en garde le souvenir d'une sympathique petite auto à la direction très légère (l'assistance, du moins sur les moteurs à essence, était superfétatoire) mais à la tenue de route "bizarre" et aux freins franchement légers.

 

Je me souviens d'un rond-point abordé "un peu vite" sur chaussée humide : Blocage du train avant puis relâchement des freins et braquage à l'angle maxi pour "passer" d'extrême justesse en sous-virage total, les pneus Firestone S211 montés d'origine en 145/13 étant de véritables savonnettes !

 

Quand à "exploiter" les 70 canassons, même sur le sec ça patinait… :pfff:

 

Un montage en Dunlop SP9 améliorera un peu la situation mais tant la précision du train avant que la motricité resteront perfectibles jusqu'à la fin.

 

Une conversation avec mon père quelque temps avant qu'il ne quitte ce monde me fera lui demander s'il n'avait pas eu de regrets d'avoir acheté une voiture dont le comportement routier serait, à notre époque, considéré comme dangereux.

 

Dans un soupir il me répondra : "Boff, on voit bien que tu n'as jamais conduit de Simca 1000 ou de Dauphine"

 

Que penseront-nous lorsque nos petits enfants nous demanderons : "Mais comment avez-vous fait pour tenir un volant et jouer avec trois pédales et un levier à l'époque ? Pour nous il suffit d'indiquer notre destination et on ne touche plus à rien" :o

 

Je crois que ma réponse sera "Lino Venturesque" ! :D

 

 

 

On se quitte en musique :

 

 

 

 

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:coucou:

 

Jensen. 

 

 

Modifié par jensen
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Bon reportage encore une fois. :jap:

Pour ma part dans mon jeune temps j'ai eu pas mal d'Opel, surtout pour le boulot.

Première Ascona traction AV, première Vectra, Première Astra, le tout en diesel, neuf, et anecdotiquement une Commodore d'occasion.

C’était pas mal poussif (sauf l'Ascona plus légère), le confort était inférieur aux concurrentes Françaises globalement, mais plus fiable.

Par contre rien à redire sur la tenue de route, et on y allait pas mal fort, dans la limite de la puissance bien entendu, ça tenait très bien.

On a fait même du tout terrain/terre battue avec l'Ascona, et impossible de faire partir le cul même sur de la boue.

Bref on avait acheté une vieille Opel Manta (1.2L :??: ) pour faire ça, et la on était tout le temps en travers , le pied. :lol:

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Opel, une marque méconnue. Elle a eu sont heure de gloire dans les années 1980-2005. Opel Vectra, Opel Calibra, Kadett GSi, Opel Omega Lotus... Ça c'est gâté par la suite.

 

Pour moi les années 2000 sont à oublier chez presque tous les constructeurs à vrai dire ;) depuis ça va bien mieux, quelque soit la marque (je parle fiabilité)

 

Je me rappelle de la 4 portes, une copine de ma frangine en avait une, j'ai rarement vu aussi moche depuis :W

 

Bizarrement j'ai rien contre la TR hormis sa banalité qui la fait ressembler, entre autre, à une Escort (vue de profil)

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Bizarrement j'ai rien contre la TR hormis sa banalité qui la fait ressembler, entre autre, à une Escort (vue de profil)

de très très loin alors! et c'est pas gentil pour la FORD comme comparaison.

 

je suis d'accord avec toi pour les mochetés,mais après 2008,et encore a l'heure actuelle,je ne peux plus voire toute ces bagnoles qui ne ressemblent a rien et de ressemblent toutes.

c'est affligeant de passer dans un salon avec des modernes.

 

antant j'ai aimé conduire,a présent c'est vraiment une punition.et ça ne va pas en s'arrangeant.

 

pour les Opel,je roule au quotidien dans une,mais c'est une Kadett B coupé de 1971.pour les routes plus importantes,j'ai le break 407,mais je m'emmerde dedant.

la Corsa a cela de bien pour moi,je trouve encore facilement des pièces moteur pour la mienne car cette petite auto est relativement récente et empruntait dans ses débuts,la mécanique due ma vieille.

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Vu tous les défauts d'époque des Corsa A (et aussi des Ford traction de la même époque), étonnant qu'elles se soient écoulés à autant d'exemplaires.

 

2 constructeurs qui ont mis beaucoup de temps à maitriser leur passage de propulsion à traction sur les voitures. Alors que la concurrence a maitrisé bien plus vite cela.

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Invité §6su164aD

Vu tous les défauts d'époque des Corsa A (et aussi des Ford traction de la même époque), étonnant qu'elles se soient écoulés à autant d'exemplaires.

 

2 constructeurs qui ont mis beaucoup de temps à maitriser leur passage de propulsion à traction sur les voitures. Alors que la concurrence a maitrisé bien plus vite cela.

 

 

C'est la loi du marché coco ! marboco.gif.03f986b654dd84c7bed2eb93a171d831.gif

 

Pour moi, l'Opel Corsa Luxus restera toujours "la voiture de la prof d'anglais". Lorsqu'on ne la voyait pas garée à l'endroit habituel on savait qu'une bonne nouvelle était probable.

 

Souvenir aussi d'un pote qui empruntait la 1.4 Beauty de sa mère, j'étais gaga des jantes et selon mes critères de l'époque c'était une voiture qui poussait velu.

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Merci pour cet article. Perso ça me rappel celle de ma grande sœur. Une version après 1990, 3 portes noire avec cette calandre ouverte sans logo, un liseré rouge dans les pare-chocs et les protections latérales elle me donnait l'impression d’être une sacrée voiture de course. :lol:

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C'était sa concurrente sur le segment, en particulier sur le marché Allemand qui réservait toujours un bon accueil aux berlines à deux portes à cette époque, voir les Ford Taunus ou Sierra sans parler des BMW série 02 ou E21.

 

En France la Derby s'est "aussi bien vendue" que la Corsa TR... :siffle:

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Invité §oul767Da

Excellent reportage comme d'hab! J'ai possédé une Manta phase1" 1200 cc". Vraiment pas un foudre de guerre. Puis une Calibra 2L 16S. Excellente voiture. Mais difficile à revendre malgré ses qualités. :)

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Invité §6su164aD

Normal, en France on est friands de hayon ;)

 

 

 

A tel point qu'on en a fait le premier mot de notre hymne national. :D

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Et c'est pour cette même raison que les Ford Capri 2 et 3 se sont bien mieux vendues chez nous que la 1...

 

 

 

 

"Hayon au fond de la Capri-iiieee..."

[:bernarl'hermit:1]

 

 

c'est l'inverse....

une fois le capri 1 était le coupé le plus immatriculé en france devant les R15/17...

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sinon en parlant des corsa A, je me souviens avoir croisé souvent les corsa A 4 portes dans les années 80/90's.

une amie à mon papa en a eu une en phase 2 grise foncé

 

sinon mes parents ont eu une phase 2 5p 1.2 55 ch gris clair achetée neuve par mes grands-parents, ils l'ont remplacé par le break Skoda Felicia phase 2 blanc neuf en 1998. Pas de regrets.

 

je me souviens très bien de son moteur très vif mais le comportement routier, suspension, tenue de route, insonorisation sont très mauvaises.... sinon c'est increvable !

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