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Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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Mon grand Ami Olivier a reçu son cadô d'anniversaire...

 

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Je vais devoir aller faire un tour en Alsace très bientôt,je crois...

(il a encore un peu de boulot avant de rouler avec mais ça vaudra le coup de faire 2-3 aller-retour...)

 

En plus on mange très bien là-haut...!! :)

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Invité guest527

C'est la voiture d'Inspecteur Bayard :rs rs

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(modifié)

 

 

 

FIAT 132 et Argenta : Échec et Fiat !

 

 

 

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1965...

Le géant de Turin surfe sur la vague du succès avec sa petite 500 mais les berlines 1300/1500 ne se vendent pas aussi bien que prévu, il faut dire que leur look "Américain" ne plait pas à tout le monde, et en plus il se démode vite… :bah:

 

 

La Fiat 1500, un demi-échec commercial pour un constructeur qui comptait beaucoup sur elle.

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Et quels sont les projets pour la firme en ce milieu des années 60 ?

 

Il y a déjà la 124 en cours de finalisation qui sera présentée en 1966, une bonne auto qui deviendra un grand succès commercial et qui sera même sacrée Voiture de l'année 1967.

 

Il y a encore le projet bien avancé qui débouchera sur la 128, première traction avant à moteur transversal de la marque.

Cette dernière sera un peu le "ça passe ou ça casse" à Turin à une époque où le Marché Commun empêche désormais tout protectionnisme à outrance et oblige Fiat à se mettre au niveau de la concurrence étrangère.

 

Je passerai un voile pudique sur la future 127, sa commercialisation n'est prévu que pour 1971 c'est encore loin ! :jap:

 

N'oublions pas non plus le projet de grosse cylindrée qui débouchera en 1969 sur la 130, une voiture pas vraiment désirée par le bureau d'étude qui estimait déjà avoir bien assez à faire à cette époque, inutile donc de vous dire que phosphorer sur une nouvelle berline qui remplacerait de manière anticipée la 1500 n'est pas vraiment à l'ordre du jour, mais compte-tenu du temps de conception de ce qui deviendra la 132 en 1972 on a le hélas largement le temps de perdre des parts de marché… :sic:

 

Bref il y a du pain sur la planche ! :o

 

Le directoire va alors avoir une idée géniale : Mettre au point une "intérimaire" sans avoir trop de frais à régler, en bref faire une auto simple qui n'encombrera pas les bureaux d'études et surtout qui sera commercialisée au plus vite.

 

Cette intérim' ce sera la Fiat 125.

 

Ce n'est pas une auto compliquée : Grosso-modo on garde la mécanique de la 1500 en "empruntant" la coque de la 124 revue et (vite) corrigée.

Et ça va marcher… ;)

 

 

La 125, issue d'un Crash-Program réalisé à l'arrache s'avérera être une excellente voiture qui correspondait parfaitement aux attentes du moment.

La version "Spécial" développera même 100 ch Din et comblera les amateurs d'autos dynamiques !

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Non seulement ce modèle présenté en 1967 n'est pas si mal mais la clientèle va très vite en faire un succès commercial inattendu.

Performante, jolie et bien motorisée cette voiture est de nos jours considérée comme une des meilleures Fiat jamais commercialisée, et s'il n'y avait ce problème récurrent de corrosion on pourrait même parler de réussite totale !

 

A Turin on souffle… slimfat.gif.e1a1af5ca1cf071dc578269cc6d5ddca.gif

 

La 125 est donc un succès qui permet d'attendre sereinement le projet qui débouchera sur la 132.

 

Pour cette dernière on va donc avoir le temps d'innover un peu et de faire apparaître Fiat là où on ne l'attend pas, en particulier dans le domaine de la sécurité passive des voitures.

Il y a trop de morts sur les routes, en Italie comme ailleurs, et il est temps désormais de se préoccuper sérieusement du problème surtout que Volvo et Mercedes en font depuis quelques années un argument de vente sur lequel la clientèle est de plus en plus sensible.

 

La fin des années 60 permet de peaufiner le projet.

 

En 1969 Fiat a racheté Lancia, ce blason ayant un passé riche en innovations on décide de laisser la traction avant à la Bêta qui doit apparaître la même année que la 132, charge donc à cette dernière de proposer à la clientèle un aspect plus "Bourgeois et rassurant" avec une carrosserie trois volumes et une transmission aux roues arrières.

 

 

Ici un prototype sur route ouverte, grossièrement camouflé. :cyp:

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La firme travaille donc sur une berline plus ou moins "statutaire" qui aurait pour mission de faire oublier une inattendue et surprenante 125 sans faire trop d'ombre à une 130 du segment supérieur, rien que cette phrase vous permettra d'apprécier le côté ardu de la chose ! :p

 

La 132 est présentée au Salon de Genève en mars 1972, et on ne peut pas dire qu'elle va déclencher l'émeute… :roll:

 

 

Disponible en deux motorisations (1600 et 1800) et deux finitions (Standard et S).

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La ligne ? Banale… :bah: 

 

 

On ne peut pas dire que Fiat se soit foulé :o

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La conception mécanique ? Moteur avant, propulsion avec essieu arrière rigide.

 

Les motorisations ? Quatre cylindres 1 592 cm3 de 98 ch à 6 000 Trs pour 165 km/h et 1 756 cm3 de 105 ch au même régime pour 170 km/h en pointe.

 

La boite ? Mécanique à quatre vitesses mais une boite cinq et une automatique à trois rapports sont disponibles contre supplément.

 

 

Même le tableau de bord ne casse rien, il était pourtant fait de vrai bois et la colonne de direction était même réglable

Un point positif et innovant : La 132 sera la première voiture à éclairer sa planche de bord avec de la fibre optique, garante d'un éclairage sans zone d'ombre.

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C'est bien simple on a presque l'impression que la 125 est plus moderne (s'il n'y avait ses ressorts à lames à l'arrière que la 132 a troqué au bénéfice de ressorts hélicoïdaux), beaucoup ont vraiment l'impression que le géant de Turin est en panne d'inspiration sur ce coup. :sic:

 

 

Et ce n'est pas l'arrière qui me contredira : A peu près aussi "original" qu'une Nippone contemporaine.

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Les essais de la presse spécialisée ne seront pas tendre.

 

L'Auto-Journal prend en main une 1800 et si les journalistes constatent que la place à bord ne manque pas, que la boite et les freins à quatre disques ne souffrent d'aucunes critiques, pour le reste… :roll:

 

La direction à boitier est lourde et imprécise et les performances quelconques mais le pire est à chercher du côté des trains roulants : Non seulement la tenue de route n'est pas franchement ce qui se fait de mieux mais la suspension manque de la plus élémentaire étude avec des "sautillements" dès que l'allure est forcée et la chaussée dégradée !

 

Et si Fiat a bien étudié certains points de sécurité (Direction rétractable, barres de renforts dans les portières, matériaux intérieurs non inflammables) on aurait pu éviter de laisser le réservoir dans l'aile arrière droite, à la merci du premier choc ! :pfff:

 

 

Pour une voiture qui se voulait moderne sur le plan de la sécurité passive Fiat semble avoir oublié qu'un réservoir était vulnérable.

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Pour couronner le tout si on ne peut que remercier la firme d'avoir songé aux chocs latéraux (les concurrentes de l'époque hormis Volvo ne proposaient que la tôle de leurs portières pour protéger leurs occupants) la présence de barres internes a empêché les concepteurs de doter la voiture de surfaces vitrées plus généreuses.

 

Bref, la copie est à revoir ! :o

 

Et la clientèle ne s'y trompe pas en réservant un accueil glacial à la 132...

 

 

Même la publicité est sans âme

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"Revenus dans le secteur des 2 litres"... Avec des moulins 1600 et 1800 ! :lol:

On est effectivement "dans le secteur"... :D

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Publicité Italienne de lancement avec la sécurité comme priorité :

 

 

 

D'ailleurs le vent souffle et beaucoup ne se privent pas d'affirmer en concession que la 125, à la production trop vite arrêtée, était en fin de compte nettement plus attirante que la 132 ! :o

 

Un autre sujet de discorde est la possibilité de bloquer mécaniquement l'accélérateur sur une position donnée (c'est en quelque sorte l'ancêtre du régulateur), assez efficace sur autoroute il pouvait s'avérer très dangereux si le conducteur oubliait de le désactiver en conduite urbaine. :pfff:

 

 

 

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Comme le lancement d'une nouvelle Fiat est toujours un événement dans le pays, des carrossiers vont saisir l'occasion et proposer leur vision des choses pour la 132 :

 

 

Pininfarina propose une déclinaison Break dès 1972.

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Moretti un assez joli Coupé.

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Même Michelotti tentera de faire de la 132 un "Dream-Car"...

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Pourtant aucun de ces projets ne débouchera sur une production en série, il faut dire que l'échec commercial des 130 en berline et coupé ne donne sans doute pas franchement envie de sauter le pas… :bah:

 

Obligé de tenir compte des nombreuses critiques qui fusent de toutes parts Fiat se remet très vite au travail et décide de réaliser une remise à niveau approfondie du modèle qui apparaîtra dès mars 1974, deux ans à peine après la présentation du modèle ! :eek:

 

L'auto est complètement revue.

 

 

Second round pour la 132, à peine 24 mois après sa commercialisation !

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La carrosserie est redessinée avec des surfaces vitrées plus importantes, la suspension dispose désormais de barres stabilisatrices, les jantes passent de 13 à 14" avec des pneus taille basse, les feux arrières sont redessinés et englobent désormais les feux de recul.

 

 

Les vitres latérales sont agrandies, ce qui imposa aussi de nouvelles portières.

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Le changement le plus marquant se trouve à l'arrière avec les feux et la lunette arrière nettement agrandis.

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Elle est toujours disponible en 1600 et 1800 mais les niveaux de finition deviennent "GL" et "GLS", cette dernière disposant désormais d'un nouveau combiné d'instrumentation.

 

 

Le tableau de bord de la GLS, mieux agencé.

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En option on peut même désormais demander un différentiel autobloquant et un allumage électronique, bref la 132 entre dans la maturité. :oui:

 

Mais cela n'améliore guère le volume des ventes… :bah:

 

Nous sommes désormais au milieu des années 70, la 130 est un échec complet et la 131 présentée en 1974 concurrence sérieusement la 132 en interne.

 

Avec ses 126, 127 et 128 Fiat est désormais en train de devenir "le spécialiste de la petite voiture" en Europe et la clientèle se détourne des modèles haut de gamme pas assez "valorisants" face aux productions Allemandes…

 

 

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L'arrêt de la berline 130 en 1976 fait de la 132 le vaisseau amiral de la marque et ce pour un bon moment, raison de plus pour envisager un nouveau restyling de cette dernière afin de la sortir de la torpeur qui est sienne depuis le lancement.

 

C'est chose faite en mars 1977 avec la présentation de la Série III.

 

Cette fois-ci les modifications sont plus profondes, l'époque étant au règne du Pharaon Toutenplastok 1er la 132 va recevoir des pare-chocs et une calandre d'un nouveau genre, le bois disparaît de la planche de bord, le graphisme des compteurs est agréablement revu et la sellerie est toute nouvelle.

 

 

Troisième volet et dernières retouches pour la 132.

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Elle suit la tendance du moment avec la suppression des chromes sur les pare-chocs, le rétroviseur

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La nouvelle planche de bord, à l'instrumentation plus lisible.

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Mécaniquement si on conserve encore le 1600 le 1800 est abandonné au profit d'un deux litres de 112 ch à 5 600 tours (le fameux "Lampredi"), la boite mécanique a désormais 5 rapports sur tous les modèles et l'automatique reste proposée en option.

 

Les disques arrières disparaissent au profit de simples tambours, améliorant par là l'efficacité d'un frein à main souvent critiqué.

 

 

La 132 inaugure aussi un nouveau système de pare-soleil : Adieu les tablettes traditionnelles en plastique au profit de plaques de polycarbonate teinté qui s'escamotent dans le pavillon.

On les trouvent au niveau du pare-brise bien sur mais aussi sur les vitres latérales avant.f11 1977.jpg

 

 

 

132 Série III, "la meilleure façon de voyager" :

 

 

 

Les ventes progressent quelque peu, bien aidées au demeurant par des prix de ventes qui font de la 132 une bonne affaire pour ceux qui sont à la recherche d'une berline spacieuse et bien équipée, le tout en faisant abstraction d'une conception mécanique pour le moins dépassée.

 

En mai 1978 deux moteurs Diesel Sofim (une société Franco-Italienne qui réalise des Diesel légers pour Fiat, Renault et Alfa-Roméo) sont présentés : Un deux litres de 60 ch anémique réservé au marché Italien (pour des questions de fiscalité car les moteurs de plus de 2 000 cm3 y sont alors surtaxés) et un 2,5 litres de 72 ch.

 

Capable de 145 km/h en pointe ce moteur, certes robuste, à le défaut d'être très bruyant mais il fera le bonheur de nombreux Taxis Européens à la fin des années 70.

 

 

On reconnait la 2500D à sa bosse sur le capot.

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En octobre 1979 le deux litres passe à l'injection et développe désormais 122 ch, ce qui lui autorise une vitesse de pointe de plus de 175 km/h (il faut reconnaître que le Cx de contre-torpilleur de la 132 ne l'aide pas beaucoup : 0,44).

 

Mais ne croyons pas qu'elle soit un bide absolu ! :nanana:

 

Les chiffres de ventes sont certes modestes mais l'auto se vend "à peu près bien" en Italie, et si sa présence reste somme toute discrète dans les grands pays Européens comme la France ou L'Allemagne sa carrière à la grande exportation mérite que l'on s'y attarde deux minutes. :oui:

 

L'Espagne est un pays encore très fermé au début des années 70 et l'importation de voitures étrangères compliquée car lourdement taxée.

Fiat profite donc de sa filiale locale SEAT pour y fabriquer la 132 dès avril 1973.

 

 

C'est marqué dessus hein ! :o

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C'est globalement la même voiture qu'en Italie avec ses moteurs 1600 et 1800 qui reçoit un très bon accueil dans un pays ravi d'y voir enfin débarquer une voiture moderne et bien équipée !

 

 

Non, pas Fiat 132 : SEAT 132 ! :o

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Elle bénéficie du premier restyling en 1975 (avec un peu de retard donc) et dispose contrairement aux versions Italiennes d'un moteur Diesel dès la première série, en l'occurrence un bloc deux litres… Mercedes ! :D

 

 

Seat 132 Diesel Série II.

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C'est le 55 ch qui équipe aussi la 200D dans la gamme du constructeur de Stuttgart et qui est fabriqué dans son usine de Barcelone.

 

 

Et en plus on ne le cache pas ! :D

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Dès 1978 la Série III y est présentée cette fois-ci avec le Diesel 2,5 litres Sofim qui prend la place du Mercedes.

 

Seul "haut de gamme" Espagnol (avec la Chrysler Franco-Britannique également fabriquée sur place) la 132 y sera une auto vraiment appréciée déclinée en de multiples versions dans la péninsule.

 

 

Dont ce break "rallongé-rehaussé" pour les services de secours locaux.

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Fin de production en 1980 du fait du "divorce" pour le moins houleux entre le Turinois et l'Etat Espagnol alors propriétaire de Seat.

 

108 725 exemplaires produits, un chiffre loin d'être négligeable. :o

 

Elle sera fabriquée aussi dans d'autres pays, parfois lointains, mais toujours en CKD (Completely Knocked Down : Avec des pièces expédiées depuis l'Italie et juste assemblées sur place).

 

Pologne : Fiat-Polski en assemblera seulement 4 461 entre 1973 et 1981 surtout destinées aux oligarques locaux et à la Milice, le marché privé n'ayant jamais décollé malgré les attentes du constructeur…

 

Yougoslavie : Devant l'insuccès du modèle en Pologne les pièces prévues sont expédiées vers l'usine Zastava de Kragujevac qui en assemblera au moins 20 000. Beaucoup seront exportées, notamment en Egypte.

 

Chili : la filiale locale de Fiat en assemble 3 648 entre 1979 et 1981 (uniquement en Série III donc) motorisées par le deux litres injection de 122 ch.

La grande crise économique du début des années 80 met le pays à genou et les choses ne s'améliorent guère avec le régime Dictatorial du Général Pinochet:sic:

Fiat arrête les frais et y ferme définitivement son usine fin 1982, se contentant désormais d'importer localement des Fiat Italiennes ou Brésiliennes.

 

Corée du Sud : On le sait très peu mais KIA y assemble la 132 à partir de 1979, en même temps qu'une certaine Peugeot 604 ! :oui:

 

 

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Le régime militaire alors au pouvoir décrète deux ans plus tard que le pays devra fabriquer ses propres automobiles et interdit désormais tout assemblage en CKD.

Seuls 4 759 exemplaires y seront donc assemblés (et accessoirement 381 Peugeot 604...)

 

 

Made by Kia. :o

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Sur le marché Européen la 132 vivotera encore quelques temps avant d'être remplacée en mai 1981 par une nouvelle voiture : L'Argenta.

 

Enfin… "Nouvelle" c'est ce que Fiat voudrait que l'on croit ! :o

 

 

Une nouveauté qui ne fera pas illusion très longtemps.

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En fait elle est plutôt à considérer comme une "Série IV" même s'il est exact que les améliorations sont cette fois plus profondes :

 

-Nouvelles faces avant et arrière

 

La voiture est modernisée mais pour l'originalité du style on repassera.

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-Intérieur plus cossu avec sellerie en velours

 

 

Vous ne rêvez pas, le combiné d'instruments reste pratiquement celui de la 132, hormis la centrale de contrôle rajoutée sur la gauche, histoire de faire plus moderne sans doute

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La qualité de la sellerie était effectivement un gros progrès comparé à l'Alcantara de la Série III qui ne restait pas "nickel" très longtemps.

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-Trains roulants améliorés avec amortisseurs à gaz notamment

 

 

Une voiture de Pédégé ? :D 

Ils préféraient déjà les BMW à l'époque, même en Italie ;)

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Le travail sur la carrosserie est assez important et seul un œil exercé peut discerner une similitude au niveau de la cellule habitable.

 

Mécaniquement rien ne change, l'Argenta est disponible en 1600 de 98 ch, 2000 carbu' de 113 ch, 2000i de 122 ch et 2500D de 72 ch. :bah:

 

 

Spot de lancement :

 

 

 

Bref l'accueil de la clientèle et de la presse spécialisée est largement aussi froid qu'en 1972. :o

 

 

"Ne vous laissez pas avoir, ça reste une 132 !" :D

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Les ventes restant pour le moins modestes on profite du millésime 1983 pour élargir un peu les trains roulants afin d'améliorer un comportement routier dorénavant très moyen puisque seuls Volvo et quelques Japonais persévèrent encore avec l'essieu arrière rigide qui équipe toujours l'Argenta.

 

 

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On pose aussi sur la calandre le fameux logo "5 barres" qui caractérise les Fiat des années 80 et on installe sous le capot un moteur Turbo-Diesel de 2 445 cm3 pour 90 ch.

 

 

Une Turbo-D avec sa bosse sur le capot.

Avec une telle mécanique on peut espérer atteindre 160 km/h, dans de bonnes conditions

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L'Argenta n'a clairement qu'un rôle : Continuer à assurer une présence de la marque dans le segment D en attendant la présentation de la future Croma qui ne sera effectif que fin 1985, il est clair que jamais la 132 n'aurait "tenu" jusque là ! :non:

 

Elle renouvelle en fin de compte le rôle qui fut dévolu 15 ans plus tôt à la 125, ni plus ni moins. :hihi:

 

 

 

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En 1984 on présente encore une exclusive VX dotée du moteur 2 litres à carburateur double-corps Weber et suralimenté par un compresseur volumétrique qui lui permet désormais de ranger 135 canassons sous son capot.

Ce n'est pas une grosse exclusivité puisque cette mécanique équipe déjà les Fiat 131 et certaines Lancia (Trévi et HPE notamment).

 

 

Pas vraiment une nouveauté transcendante cette VX, mais elle aura au moins le mérite de braquer de nouveau les projecteurs sur une gamme alors en coma dépassé.

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Ne cherchez pas un exemplaire de la VX en France, elle n'y fut jamais commercialisée.

 

Le supplice s'arrête avec la présentation de la Croma en décembre 1985, il y a déjà un petit moment que les chaînes de fabrication se sont arrêtées, le constructeur ayant passé pratiquement toute l'année à écouler les stocks d'invendus (certaines Argenta étaient toujours au catalogue sur certains marchés en juillet 1986 !)

 

Production totale : 652 947 Fiat 132 "made in Italy" et 97 000 Argenta (chiffre approximatif car les sources sont très discordantes, et à priori toutes fabriquées à Turin).

 

 

Avec la production de Seat et celle "d'outre-mer" on avoisine les 800 000 exemplaires produits.

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Très rapidement la 132 disparaît du paysage automobile, souvent d'ailleurs à cause d'une corrosion galopante et d'une valeur en occasion qui chute très vite.

 

N'étant pas un jalon important de l'histoire de l'automobile peu de gens ont songé à conserver un exemplaire à l'abri sous housse, ce qui explique en grande partie sa relative rareté de nos jours.

 

Mais s'il était encore envisageable il y a une dizaine d'années de se procurer une belle 132 pour 2 000€ la grande vogue des Youngtimers a fait grimper les prix et il n'est désormais guère possible de s'offrir un bel exemplaire pour moins de 8 000€... :bah:

 

Quand à L'Argenta je me demande même si Fiat se souvient de l'avoir produite un jour ! :ddr:

 

 

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:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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Invité guest527

Le break réhaussé :rs:

 

Moi j'ai juste trouvé bizarre la position quasi horizontale du levier de vitesses manuelle :buzz:

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Faut prévoir quoi pour faire 1000kms avec une ancienne qui a un CT avec contre visite mais des fuites de liquide de direction assistée...et potentiellement d'huile mais c'est moins sûr ?

 

Des pauses toutes les heures? Toutes les deux heures? Pour checker les niveaux?

Un peu d'huile, de ldr okazou...

Autre chose?

 

 

Roule, au pire tu auras une alerte pression d'huile, pour la DA ça te fera les bras.

 

Si elle claque avant les 1000km c'est qu'elle n'en valait pas le coup. :o

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Roule, au pire tu auras une alerte pression d'huile, pour la DA ça te fera les bras.

 

Si elle claque avant les 1000km c'est qu'elle n'en valait pas le coup. :o

 

Sans huile la pompe de la DA va claquer, sauf si DA électrique

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pas sur effectivement que sans huile de direction assistée (huile spécifique en général), même en forçant au volant, cela marche bien longtemps et qu'on ne se retrouve pas avec une direction bloquée ??

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pas sur effectivement que sans huile de direction assistée (huile spécifique en général), même en forçant au volant, cela marche bien longtemps et qu'on ne se retrouve pas avec une direction bloquée ??

 

Il me semble qu'il s'agit du même fluide que les boites automatiques. :voyons:

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Invité guest527

la pompe est entrainée par la courroie d'accessoire, donc forcément entrainée .

 

sans huile le décès est assuré dans d'atroces bruits de crissement :W

 

 

Okay donc à vérifier régulièrement.

Y'a un bocal pour la DA ?

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Invité guest527

Tu es sérieux ? getea85.gif.5c89ecba738b24d1f6141609434a095b.gif

 

Sur les vieilles j'entends

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Sur les vieilles j'entends

 

Si c'est pour la 320 oui, et ta fuite viens sûrement du collier de la durite qui part de ce bocal (si la durite est grasse c'est que c'est ça), c'est très courant sur ce modèle.

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Il me semble qu'il s'agit du même fluide que les boites automatiques. :voyons:

 

parfois oui mais parfois non :p

 

les constructeurs aiment bien nous compliquer la chose, quitte à appeler par un nom compliqué un produit classique comme une huile dexron pour BVA ;)

 

mais dans le doute, vaut mieux respecter les précos, une pompe de DA ça coute bonbon !

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Invité §oul767Da

Il me semble qu'il s'agit du même fluide que les boites automatiques. :voyons:

 

En général c'est le cas!

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Sur les vieilles j'entends

 

Ha bon!les vieilles ont des fuites?...j'ai pas remarqué :o:p:lol:

pour les grosse fuites les couches rouges,et pour les petites les bleues. :lol:

 

1209829947_1600s.gif.888d9f9c6562ab2c893029fbf5bae409.gif si vous me cherchez je suis loin...

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pas une surprise,ça montre bien que la vieille Europe qui achète,n'a plus d'argent.c'est bien beau de ne voire que la production,mais si les produits ne se vendent pas... :o

a force de faire travailler les pays dit émergents,nous n'avons plus de boulot,donc plus de pognon.et c'est eux qui achètent a présent;pour combien de temps encore?

c'est amorcé depuis bien longtemps.

 

ça commence par le lux et ça finira par la bouffe,moi qui fait les courses,je m'en rend compte tous les jours.

nos industriels ne se cassent pas les noix,ça marche pas,on se casse.,mais un jour,ils ne sauront plus ou aller...en attendant,on est les dindons de la farce.

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pas une surprise,ça montre bien que la vieille Europe qui achète,n'a plus d'argent.c'est bien beau de ne voire que la production,mais si les produits ne se vendent pas... :o

a force de faire travailler les pays dit émergents,nous n'avons plus de boulot,donc plus de pognon.et c'est eux qui achètent a présent;pour combien de temps encore?

c'est amorcé depuis bien longtemps.

 

ça commence par le lux et ça finira par la bouffe,moi qui fait les courses,je m'en rend compte tous les jours.

nos industriels ne se cassent pas les noix,ça marche pas,on se casse.,mais un jour,ils ne sauront plus ou aller...en attendant,on est les dindons de la farce.

ou tout simplement parce qu'infinity ne plait pas chez nous :bah:

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C'est plutôt ça

Regarde le nombre de Mercos, BM et autres Audi qui se vendent comme des petits pains. Lexus se défend bien aussi, c'est juste qu'encore une fois une marque sans image ne prend pas toujours...

font ils vraiment ce qu'il faut?car moi qui m'intéresse beaucoup a la bagnole en général,j'ai connu cette marque que par la bande en voyant le logo et ne sachant pas ce que c'était.

elle ne sont pas plus belles ni plus moches que tout ce qui se fait actuellement...insipide et sans imagination comme le reste.des ligne cassées et torturées des angles partout.et surtout un faut break.

 

motorisation???

 

bref on en vois jamais,donc promo inexistante.

de toutes façon,les promo automobiles actuelles c'est SUV,SUV et encore SUV.

le reste électrique; mais surtout pas pour des vraies autos.

après on vient nous dire que les consommateurs demandent ceci ou cela...faux! ils prennent ce que les tendances des constructeurs ,et surtout des politiques ,ont envie de leur servir.

 

c'était mon petit gros coup de gueule de ce jour.

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En même temps, vu le nombre d'Infiniti qu'on croise dans les rues... ça ne changera pas grand chose à mon avis.

 

 

Erreur. Pour vendre, bon nombre d'acheteurs, veulent avoir en local plus ou moins relatif, un garage/agent/concessionnaire, assez connaisseur de la marque et bon mécanicien, pour pouvoir suivre la voiture.

 

S'il n'y a pas d'agent local assez proche, la marque ne vend pas ou très très très peu, et même cela dissuade des ventes en plus. C'est ce que je peux constater sur ma région, la présence implique fortement les achats, aussi bien en neuf qu'en occasion d'ailleurs. Et un agent qui disparait, cela fait disparaitre également des ventes et des clients, surtout aujourd'hui, où les clients sont beaucoup moins attachés à une marque que par le passé.

 

L'agent local Nissan, vend beaucoup moins depuis que cela a été rattaché à la concession Renault, même s'il y a 3 concessions/show room/atelier, un pour Nissan, un pour Dacia et un pour Renault. Sans compter en plus, le choix du groupe, de ne présenter en France que des SUV Nissan, si tu veux une berline, faut aller à coté chez Renault ou chez Dacia... et cela aussi fait perdre des clients. Vouloir la complémentarité des gammes, pour ne pas se concurrencer dans le groupe c'est bien, mais au final, c'est le client qui choisit, et il choisit aussi d'aller ailleurs vers d'autres marques du coup.

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Et puisque cela vous intéresse, le groupe PSA pourrait bien s'offrir (c'est le bruikikour...) Fiat-Chrysler ! :jap:

 

En clair les marques Fiat, Alfa-Roméo, Chrysler, Dodge, Ram, Abarth, Jeep, Maserati, Lancia (enfin... Ce qu'il en reste) et Magneti-Marelli deviendraient Françaises ! :eek:

 

Bon, Maserati le fut il me semble entre 1967 et 1975 par le biais de Citroën... :o

 

L'avantage serait pour Peugeot d'avoir accès au marché US sans investir dans un réseau sur place.

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Pour un scoop, c'est un scoop ! Du moins pour moi...

 

Par contre ça me paraît risqué, juste après avoir repris Opel. Ils avaient déjà fait la même chose en reprenant Chrysler-Europe juste après avoir repris Citroën, et ça les avait plutôt mis en difficulté si mes souvenirs sont bons.

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