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Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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Messages recommandés

Tu prend les Mazda 323 Astina/Sportiva, c'est rare également, c'est sans souci, compact, fiable, mais assez passable malgré toute les qualités de cette voiture.

 

 

Oui elle est vraiment belle l'Astina. Il y en a quelques rares avec le V6

 

Si je me souviens bien elle a été dessinée par le designer de la Porsche 928

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Tu prend les Mazda 323 Astina/Sportiva, c'est rare également, c'est sans souci, compact, fiable, mais assez passable malgré toute les qualités de cette voiture.

c'est un peu le cas des actuelles,pratiquement toutes.

a l'heure actuelle ils nous fabriquent des DEPLASSOIRS,pas des autos.

ils ne jurent que par les SUV et autre horreurs du même tonneau.

c'est mon avis bien sur,je respecte les goûts des autres,même si je ne souscris pas.

mes autos actuelles

 

2 autos passion

 

 

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un déplassoire

 

 

1024px-Peugeot_407_SW_front_20090920.jpg

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Invité §dow743BW

c'est un peu le cas des actuelles,pratiquement toutes.

a l'heure actuelle ils nous fabriquent des DEPLASSOIRS,pas des autos.

ils ne jurent que par les SUV et autre horreurs du même tonneau.

c'est mon avis bien sur,je respecte les goûts des autres,même si je ne souscris pas.

mes autos actuelles

 

2 autos passion

 

 

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un déplassoire

 

 

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Ayant eu une C, je ne vois pas en quoi cela ressemble de près ou de loin à une auto passion en 200 cdi comparé à une 407...

 

 

L'Astina V6, le genre de drôle de bestiole qu'un constructeur / importateur a eu la folie de faire venir :w: Ca n'existe plus ce genre de phénomène, c'est bien dommage :jap:

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Invité §dow743BW

Quasi inconnu en France, le V6 sur la 323. Doit pas y en avoir eu beaucoup. Peut-etre en Suisse ?

 

 

Oui, la Suisse est pourvoyeur de modèle exotique, mais de mémoire, il y a 20 ans (quand je regardais ce type de voiture), on trouvait des 323 V6 origine France :jap:

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Ayant eu une C, je ne vois pas en quoi cela ressemble de près ou de loin à une auto passion en 200 cdi comparé à une 407...

 

 

L'Astina V6, le genre de drôle de bestiole qu'un constructeur / importateur a eu la folie de faire venir :w: Ca n'existe plus ce genre de phénomène, c'est bien dommage :jap:

 

 

C'est clair moi non plus je vois pas..

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Invité 62aff7543c950fddf666abc0f2f96dd4

 

Ayant eu une C, je ne vois pas en quoi cela ressemble de près ou de loin à une auto passion en 200 cdi comparé à une 407...

 

 

Je n'en ai pas eu, mais j'avoue qu'une C200 diesel ne correspond pas exactement à ma définition d'une caisse passion. :ddr:

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d'autant qu'en France, on devait être encore dans la période des QUOTA fortement limitatif à l'arrivée sur le marché des voitures japonaises.

 

 

 

Non, c'était fini dans les années 90 ce qui a d'ailleurs permis à Subaru de s'implanter en France (1992).

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Mais du coup, cela explique aussi la rareté de certains modèles japonais en France, les constructeurs japonais, et Toyota plus particuliérement préférant exporter vers l'Europe, des voitures familiales tel la Corolla, que des voitures spécifiques type cabriolet ou coupé. Et c'est d'ailleurs toujours le cas, ils exportent chez nous les modèles courants et très peu, voir pas du tout, leurs modèles spéciaux.

 

 

Les débuts d'implantation de l'usine Toyota à Onnaing, dans le département du Nord, date de 1999. ;)

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Invité §dow743BW

Je pense que 1600 S parle de voiture-passion dans le sens "marque" et non "performances". :oui:

 

Parce que dans ce dernier cas moi aussi je ne comprends pas... :cyp:

 

 

C'est beau la diplomatie fenrir1.gif.c57933091eb75a33f2d83841b401a6ba.gif

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Invité §dow743BW

En théorie encore en vigueur jusqu'en 2000, mais à partir du 1er janvier 1993 ils ne servaient plus à grand'chose.

 

Un article de 1999 : https://www.liberation.fr/futurs/1999/12/28/en-1991-un-accord-bruxelles-tokyo-visant-a-liberaliser-par-etapes-le-marche-automobile-d-ici-au-1er-_292601

 

 

Et c'est effectivement à ce moment là que subaru a commencé à vendre "pas mal" d'impreza (années 95 et suivantes)

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c'est un peu le cas des actuelles,pratiquement toutes.

a l'heure actuelle ils nous fabriquent des DEPLASSOIRS,pas des autos.

ils ne jurent que par les SUV et autre horreurs du même tonneau.

c'est mon avis bien sur,je respecte les goûts des autres,même si je ne souscris pas.

mes autos actuelles

 

2 autos passion

 

 

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un déplassoire

 

 

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Que ce soit la Kadett ou la classe C, je ne vois pas bien de passion. Hormis la nostalgie. On n'est sur du déplaçait de l'époque. :bah:

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Et c'est effectivement à ce moment là que subaru a commencé à vendre "pas mal" d'impreza (années 95 et suivantes)

 

 

Les voitures assemblées dans la CEE, étaient exemptées du QUOTA, ce qui explique que certaines marques ont pu se developper malgré les quota de contingentements...

 

 

On a déjà des notes, se plaignant des japonaises assemblées en Angleterre, qui peuvent se vendre dans toute la CEE sans limitations...

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Sympa la Kadett, tu as quelle motorisation ? Et tu as des jantes larges non ?

c'est le 1.1 de 50 CV,pour les gentes,ce sont les sport d'a partir de 73.la mienne est de 71.ce qui te trompe c'est le diamètre en 13 pouces au lieu de 12 originellement.

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Faudrait lui greffer le 1.9 de la Rallye...

c'est prévu quant on aura changé les trains av spéciaux tambours pour les demis-trains spéciaux disques.donc il y en a encore pour un bon moment,y a déjà un intérieur et une peinture a refaire,et nous ne sommes pas Rothschild.

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(modifié)

 

 

 

VOLVO F88/F89 : Paradoxal Viking.

 

 

 

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A la fin des années 50 le constructeur Suédois Volvo commence à se faire une belle réputation en dehors de ses frontières. :oui:

 

En effet issu d'un "petit pays" la seule solution pour se développer est tout simplement d'exporter.

 

Mais à cette période un autre Suédois est plus connu dans nos contrées : Bolinder !

 

C'est un fabricant de machines agricoles mais surtout de moteurs à poste fixe qui vont faire merveille sur les péniches de nos mariniers ! :bien:

 

La fusion entre Volvo et Bolinder intervient en 1950 mais le premier, conscient de la belle image de marque du second, va tout faire pour continuer à en conserver le nom histoire de ne pas dérouter la clientèle tout en faisant le "forcing" pour imposer son propre nom sur des véhicules, qu'ils soient lourds ou légers.

 

Donc à l'échelon planétaire le "racheté" a alors plus de notoriété que "l'acheteur", c'est assez rare pour être mentionné ! :D

 

Pays neutre la Suède n'a en théorie pas d'ennemis et peut se permettre de commercer avec tout le monde... ;)

 

L'exportation de ses automobiles commence sérieusement au milieu des années 50, en particulier aux USA, mais souvent avec des produits peu adaptés au marché comme le coupé P1900 à carrosserie en polyester qui tapera complètement à côté de la plaque, la série PV444 puis son évolution PV544 seront par contre de francs succès et l'Amazon sera la consécration d'une marque devenue en moins de dix ans symbole de produits peut-être pas "affriolants" mais sérieux et durables.

 

 

Le Coupé sera un cuisant échec pour Volvo : 68 exemplaires vendus...

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Par contre la berline PV444 présentée en 1944 (la Suède n'a pas fait la guerre, par contre elle a vendu son acier et ses roulements à billes SKF "un peu à tout le monde" ce qui explique la richesse du pays à cette époque...) sera un gros succès, y compris aux USA.

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Mais il y a aussi un autre domaine dans lequel la marque excelle : Les poids lourds ! :o

 

Et ce n'est pas nouveau puisque le premier camion est sorti en 1928, soit un an après la première automobile.

 

Très vite Volvo a su se faire une bonne réputation dans le monde du transport Scandinave car les deux fondateurs de la firme ont toujours catégoriquement refusés que les clients "essuient les plâtres" du fait d'un manque de mise au point de véhicules commercialisés à la hâte (à l'occasion vous demanderez aux vieux transporteurs Français ce qu'ils ont pensé du Berliet TR300 lancé en 1970... :W )

 

 

Un Volvo LV94 de 1937 : Ce n'est pas le plus beau camion du monde mais il fait le job sans histoires.

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Ce sont donc des camions certes ultra-classiques qui sont commercialisés (comme les autos quoi ! :o ) par contre ils sont fiables, endurants et très bien finis : Ils disposent même d'un chauffage de cabine, un luxe inimaginable chez les constructeurs Français de la même période.

 

Après-guerre la firme monte en gamme et présente en 1946 son premier camion à moteur Diesel "maison", et les années 50 seront la décennie de la consécration pour la marque avec l'apparition de la gamme "Titan" présentée en 1951 avec direction assistée et freinage pneumatique.

 

Coup de massue en 1954 avec la présentation d'un moteur suralimenté par turbocompresseur (une technique issue de l'aéronautique qui fit ses premiers pas "théoriques" en 1905 !)

Et contrairement à certains Berliet ou Unic contemporains dont les turbo Eberspächer ne tenaient pas la distance (à cause de métaux peu résistants mais aussi de chauffeurs pas vraiment formés à un type de conduite très spécifique) ceux montés sur les Volvo, des Holset britanniques, ne posent guère de problèmes à leurs utilisateurs.

 

 

A la fin des années 50 les Volvo Titan sont considérés comme des "camions sérieux" et les Français regardent souvent avec envie les transporteurs étrangers (surtout Hollandais) traverser notre pays à leur volant.

En fait il y avait un importateur Volvo-Bolinder dans l'hexagone, mais le prix de vente des camions proposés (à cause des droits de douane) a fait courir plus d'un artisan-transporteur dans la direction opposée à la concession... :ddr:

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En 1958, devant le succès de leurs automobiles sur place, les dirigeants de la firme décident de tenter l'aventure avec des camions aux USA. :oui:

 

Pour ce faire ils vont concevoir un prototype parfaitement au goût des locaux, un camion qui n'aurait rien à voir avec les productions européennes.

 

 

 

"Volvo Truck spécial USA"

v22 projet usa.jpg

 

 

L'essentiel du F88 est déjà la...

v21 projet usa.jpg

 

 

Pourtant l'affaire se présente mal... :sic:

 

Déjà la puissance des moteurs : Si 250 ch sur le vieux continent fait alors de vous le roi du pétrole aux USA c'est déjà une puissance modeste, le triumvirat "Cummins-Caterpillar-Detroit Diesel" dépassant alors fréquemment les 300 chevaux et Volvo, qui ne possède pas une telle puissance à son catalogue, ne veux pas installer sur ses camions des groupes qui ne soient pas du "100% Maison". :non:

 

C'est donc mal engagé d'autant que les Suédois ont remarqué que si cette nation est tout à fait favorable à inonder le monde de ses produits sans la moindre vergogne elle met vite un frein dès qu'un importateur commence à prendre ses aises aux States... :o

 

 

Vouloir diffuser des camions européens "au pays du chrome et des cornes de brume" était une entreprise ardue, Volvo aura le mérite de s'en apercevoir et de ne pas insister.

MAN et Scania qui tenteront l'aventure au milieu des années 80 se prendront une véritable tripotée.

Pour pénétrer ce marché la seule solution viable consistait à racheter un constructeur local en difficulté, ce sera Mack pour Renault, White pour Volvo et Freightliner pour Mercedes. :oui:

Et la ça fonctionnera...

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On décide donc de se recentrer sur l'Europe, le nouveau monde attendra encore une vingtaine d'années ! :o

 

C'est en 1965 que le programme System 8 est officiellement dévoilé.

 

Volvo tente le tout pour le tout en présentant toute une gamme de poids-lourds de moyens ou gros tonnages entièrement nouvelle !

 

-Nouveaux moteurs

-Nouveaux châssis

-Nouvelles boites de vitesses

-Nouvelles cabines

 

Et surtout on est parvenu à Göteborg à sentir le marché : Les cabines à capot n'en ont plus pour longtemps sachant que les législations européennes incluent la longueur de ces dernières pour l'homologation ce qui fait qu'une cabine dite "avancée" est plus courte et permet "d'allonger" la zone dévolue à la marchandise, contrairement aux USA qui ne comptent que la longueur de la remorque dans leur législation.

 

On présente donc une nouvelle cabine avancée alors appelée "Tip-Top" mais qui sera plus connue sous le nom de baptême du premier modèle commercialisé : F88 !

 

 

Un des exemplaires de la toute première série : Clignotants haut placés, calandre en acier chromé et essuie-glaces au-dessus du pare-brise.

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Or ces fameuses cabines ont très mauvaise réputation. :o

 

Déjà les chauffeurs ont l'impression (justifiée...) d'être aux premières loges en cas de choc mais aussi la mécanique logée sous cette dernière est d'une accessibilité des plus médiocre !

 

Mais Volvo y a pensé : Gros travail sur la résistance de la cabine aux accidents (c'est d'ailleurs la première livrée avec pare-brise feuilleté de série s'il vous plait !) et surtout elle est... Basculante !

 

La marque est la première en Europe à banaliser ce système qui sera vite adopté par tout le monde.

 

Et là ça change tout pour les transporteurs. :jap:

 

 

 

Bonne nouvelle pour ce chauffeur Français malchanceux : Le verre du pare-brise ne lui a pas éclaté en pleine figure comme c'était souvent le cas avec le "Securit".

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Ces derniers vont franchement s'intéresser, au moins chez nous, à ces "fameux bahuts" dont les européens du nord nous rabattent les oreilles depuis des lustres ! :W

 

La mécanique ?

 

Pour l'instant disponible en deux motorisations :

 

-Six cylindres en ligne de 9,6 litres type D100 pour 200 ch Din

-Le même dopé par un turbo renommé TD100 qui fournit alors 260 ch Din, pour des Français habitués aux 180 ch (souvent SAE...) des Berliet contemporains on change de galaxie ! :lol:

 

La boite de vitesses ?

 

Un modèle 100% maison de type SR61 entièrement synchronisé avec doubleur de gamme donnant un total de 16 rapports, on est toujours sur le bon pour tirer la quintessence d'un moteur sans défauts de jeunesse qui ne demande qu'à tirer l'ensemble avec souplesse.

 

 

Parfaitement au point dès sa mise en service Le Volvo F88 va forger rapidement sa légende.

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Quand à l'intérieur les premiers chauffeurs qui le prennent en mains croient rêver... :lover:

 

-Un chauffage qui chauffe ! (Ne rigolez pas car ce n'était pas toujours le cas à l'époque :o )

 

-Une cabine haut perchée où l'on voit loin

 

-Une "vraie" couchette, pas un dossier de banquette rabattu.

 

-Deux sièges Bostrom à suspension réglable en fonction du poids du chauffeur

 

 

Etudes ergonomiques poussées, tablette vide-poches à portée de main, rideaux de couchette et sièges suspendus, que demander de plus ? :p

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C'est bien simple ceux qui y montent ne veulent plus en descendre ! :D

Un vieux chauffeur m'avait dit un jour : "Le F88 ? Lorsqu'il est sorti j'étais prêt à payer mon patron pour rouler avec !" :lol:

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C'est clair, c'est net : Tout sous les yeux ! :sol:

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Il n'y a qu'un seul reproche à faire à ce camion : Une suspension trop dure, au point que certains chauffeurs plaisanteront au relais en soutenant que la seule suspension du camion est celle offerte par le siège. :D

 

Pourtant en 1966 Volvo n'a toujours pas résolu le problème de sa présence sur le territoire, franchement embryonnaire... :bah:

 

La Directoire va avoir alors une idée géniale : Puisque quelques transporteurs ont sauté le pas et sont très satisfaits de leur achat pourquoi ne pas leur laisser le soin de les vendre ?

Cela accélérera la mise en place d'un réseau de vente et d'après-vente et surtout on évitera par la sorte d'ajouter d'autres charges à un prix catalogue déjà assez élevé.

 

Bref la finalité est celle-ci : "Notre camion vous a plu ? Oui ? Alors vendez-le à vos confrères !" :fleur:

 

Et c'est comme cela que Gautier, un transporteur d’île et Vilaine plus connu de nos jours sous le logo de STG, va devenir non seulement l'un des plus important utilisateur de Volvo en Europe mais surtout l'un de ces plus gros concessionnaire ! :sol:

 

 

C'est Gautier qui "lancera" définitivement la firme en France.

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C'est d'autant plus facile que le monde du camion Français est en crise.

 

Si Berliet et Saviem semblent encore en mesure de continuer l'aventure, des constructeurs comme Bernard mais aussi Willème sont moribonds... :(

 

La cause ?

 

Oh, il y en a plusieurs... :pfff:

 

-Une construction encore très artisanale

-Des coûts de production et des prix de vente qui ne sont plus concurrentiels

-Des moteurs dépassés et incapables de faire la course à la puissance imposée par les Allemands et les Italiens à cette époque

 

Bref des camions de qualité mais onéreux et plus du tout à la page, Volvo a donc le champ libre pour investir ce marché et, avec son compatriote Scania, il ne vont pas se priver !

 

L'offensive venue du froid prend ses quartiers chez nous au mitan des années 60. titevoiturerouge.gif.9364df643ed3ff56fc0fa7abf480ddca.gif

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Parfaitement au point les F88 n'hésiteront pas à couvrir des milliers de kilomètres, comme cet exemplaire Finlandais qui semble "faire l'Italie" en régulier.

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Il était aussi disponible en cabine courte pour les liaisons régionales.

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Il n'y a d'ailleurs pas que dans notre pays que Volvo va faire le ménage chez les constructeurs nationaux, la Grande-Bretagne en est sans doute l'exemple le plus criant. :sic:

 

Au début des années 60 des enseignes comme Scammell, Foden, AEC, Leyland, Seddon-Atkinson ou encore ERF sont connues dans le monde entier et exportent à tour de bras en direction, en particulier, des nations du Commonwealth.

Le succès du F88 que ce soit en Grande-Bretagne ou aux antipodes va notoirement contribuer à abréger leur existence...

 

 

Volvo fera un tabac au Royaume-Uni avec son F88.

Il faut dire que les productions locales avaient "juste oublié" d'évoluer techniquement. :pfff:

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Trop confiants dans les qualités réelles ou supposées de leurs produits et surtout en des marchés qu'ils croyaient acquis à perpétuité à leur profit le réveil va être absolument dramatique. :cry:

 

Tous disparaîtront avant le troisième millénaire, tous ! :o

 

Seul ERF jouera les prolongations jusqu'en 2007, mais en se contentant de poser son nom sur des MAN importés de Bavière depuis 2002.

 

 

A la fin ERF n'était même plus un assembleur, juste un "distributeur" de MAN rebadgés.

Triste conclusion...

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Fin 1971 va voir arriver la seule réelle évolution de la gamme avec la présentation du F89 doté d'un moteur TD120 de 12 litres de cylindrée.

 

Toujours assisté d'un turbo il développe cette fois 330 ch Din et fait définitivement entrer la marque dans le segment du "Grand Routier". :fier:

 

 

Disponible à partir de second semestre 1972 le F89 se distinguait extérieurement du F88 grâce à sa calandre plus large et désormais en plastique pour tous les modèles.

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Increvable !

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F88 d'après 1971.

Cette version de 260 ch restera au catalogue jusqu'au bout.

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En fait la raison d'être du F89 ne résidait pas seulement dans "une question de prestige et de longueur d'un organe viril" et ce même si Scania tutoyait à la même époque les 350 ch avec son superbe V8.

 

La RFA, avec ses autoroutes à vitesse libre, avait remarqué avec inquiétude le différentiel de vitesses énorme entre les voitures particulières et les poids-lourds dégénérant trop souvent en de dramatiques collisions...

La cause est connue : Certains camions des années 50/60 n'ayant guère plus de 160 ch sous le capot pour faire avancer leur trentaine de tonnes cela en faisait de véritables "chicanes à peine mobiles" sur l'Autobahn... :bah:

 

Le législateur adopte donc un texte de loi qui va IMPOSER une puissance minimum de 8 ch par tonne pour les camions, en clair il ne sera plus possible de tracter un ensemble de 38 tonnes avec moins de 304 ch Din sous son capot. :o

 

Volvo ne fait donc que se mettre à la norme d'un important marché pour lui. :jap:

 

Tiens et puisque nous en sommes aux marchés importants pour la firme citons-en quelques uns :

 

Déjà les pays de l'Est. :oui:

 

L'avantage pour un pays neutre c'est de ne pas prendre officiellement parti pour un bloc ou un autre (même si la Suède n'a jamais été franchement suspectée de sympathie pour le "Communisme Triomphant"... :ddr: )

 

L'URSS et ses satellites n'étant pas techniquement en mesure de mettre au point des camions pour les liaisons internationales capables de soutenir la comparaison avec les produits de "l'Ouest décadent" ils finiront par les acheter de ce côté-ci du rideau de fer et de préférence à un pays neutre histoire de ne pas être trop ridicules, la Suède en l’occurrence... :W

 

 

Ne cherchez pas à lire ce qu'il y a d'inscrit sur la semi c'est du cyrillique, chez nous ça se prononce Sovtransavto et ça voulait dire grosso-modo "Compagnie Soviétique ayant le monopole du transport international". :D

Les premiers F89 sont acquis en 1973 (100 camions) qui, ayant prouvé leurs qualités, se multiplieront pour dépasser les 2 000 exemplaires !

Pour être chauffeur international en URSS il fallait : Avoir sa carte au PC, être marié, avoir des enfants (histoire de laisser "du monde sur place sur qui taper" en cas de demande d'asile à l'Ouest) et avoir fait ses preuves au volant durant au moins cinq ans dans tous les pays du Comecon.

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F89 de RDA.

La Hongrie avec Hungarocamion sera aussi un très bon client pour Volvo.

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La Suisse.

 

Ce n'est certes pas le premier marché export de Volvo mais sans aucun doute "le plus chiant" pour y distribuer ses produits à l'époque...

 

La cause vient de la réglementation Helvétique qui impose alors, hors routes principales et autoroutes, une largeur maximale de 2,30 mètres pour les poids-lourds (le reste de l'Europe, si ce n'est du monde, autorise 2,50 m).

 

Pour distribuer son camion là-bas il faudra que Volvo réalise une version spécifique baptisée CH230 avec roues de type "artillerie" (plus étroites que les roues à disque classiques) et rogne sur les ailes pour faire entrer le véhicule dans le gabarit imposé.

 

 

Un CH230 "raboté sur les bords" pour convenir à la norme Suisse. :roll:

Ainsi modifié il pouvait s'aventurer de partout dans le pays.

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Cette disposition avait aussi pour fonction "non officielle" de mettre des bâtons dans les roues des constructeurs étrangers et donc de favoriser les locaux Saurer, FBW et Berna.

La disparition de ces derniers durant les années 80 mettra les importateurs en position de force pour demander une levée de cette réglementation unique qui imposait des modifications trop coûteuses pour un marché trop faible en terme de volumes.

La Suisse passera aux 2,50 m quelques années plus tard... :ange:

 

 

Australie et Nouvelle-Zélande.

 

 

 

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Preuve absolue de la qualité de son camion ces deux marchés vont devenir une véritable carte de visite pour Volvo.

 

Pour cela il faudra les modifier considérablement, la charge remorquée chez les kangourous dépassant souvent les 100 tonnes !

 

Afin de satisfaire tant à la norme locale qu'à une meilleure répartition des masses un G88 à essieu avant avancé de 30 cm va y voir le jour.

 

Le G88, version optimisée pour les charges ultra-lourdes.

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Un seul problème : Les ressorts avant de suspension étaient plus courts rendant le camion encore plus raide... :pfff:

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Sans parler de l'accès à bord devenu problématique, imposant au chauffeur de grimper derrière l'essieu avant et de "glisser" ensuite le long de la cabine...

Cet exemplaire Néo-Zélandais le montre clairement.

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Paradoxalement le moteur 330 ch du F89 n'y sera jamais diffusé et la raison en est simple : Le TD120 ne pouvait entrer sous la cabine que légèrement couché, ce qui interdisait le montage d'une colonne de direction à droite. :bah:

 

Les pays circulant à gauche se contenteront d'une version F88 optimisée avec 312 ch Din et la calandre du F89 pour "faire comme ci"... :p

 

On ne peut non plus passer sous silence ce qui fut LA grande aventure des années 70 en camion : La "ligne" du Moyen-Orient. :oui:

 

(Je ne vais pas de nouveau en narrer l'histoire et vous invite à consulter le sujet consacré au Ford Transcontinental pour en savoir plus. ;) )

 

La aussi la série F88/89 y glanera ses plus beaux lauriers, que ce soit aux mains de chauffeurs Français, Britanniques, Turcs ou Scandinaves...

 

 

Oui, un Suisse est allé jusque "là-bas" en camion ! :o

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La cabine avait aussi bien évoluée avec le temps, ici un modèle F89 de 1975.

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F89 Hollandais très bien équipé pour le périple : Climatisation, galerie de toit et monte en 6x4.

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Bon, vous la voyez maintenant la différence entre F88 et F89 ? :mad:

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Cet exemplaire Turc passe dédaigneusement à côté d'un DAF 2800 ayant eu visiblement "quelques problèmes"...

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La carrière de la série "F88" va continuer avec le même succès jusqu'en 1977, qui marque la présentation des "tout nouveaux-tout beaux" F10 et F12 qui sauront reprendre le flambeau de leurs aînés avec panache. :oui:

 

Les chiffres de production ne sont pas connus avec précision mais au moins 62 000 exemplaires sont sortis d'usine, un chiffre inimaginable pour Volvo au début des années 60 et qui le consacrera définitivement parmi les "Grands" du poids-lourd.

 

Désormais ces camions sont devenus de vrais objets de collection, il faut dire qu'ils représentent en quelque sorte une frontière entre le "Camion de Papa" et le "Gros porteur international" de notre époque.

 

 

Ce F89 Portugais a été refait de A à Z par son propriétaire. :love:

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Photographié en 2017, superbe !

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J'ai dit en titre que ce camion fut "paradoxal". :oui:

 

En effet puisque étudié pour le marché Nord-Américain où aucun des engins produits n'y mettra jamais les roues, c'est d'ailleurs la seule zone géographique de la planète où il est inconnu ! :D

 

Ça ne vous rappelle pas un certain Coupé 480ES fabriqué aussi par... Volvo ? Tiens donc ! :lol:

 

 

On prend la route maintenant :

 

Les boites robotisées ? Connais pas ! :o

 

 

 

Maintenant je comprends pourquoi mon père avait une tendinite chronique au coude droit :

 

 

 

Londres-Bagdad en F88 en août 1974 et filmé en Super 8

 

 

 

 

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:coucou:

 

Jensen.

Modifié par jensen
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VOLVO F88/F89 : Paradoxal Viking.

 

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A la fin des années 50 le constructeur Suédois Volvo commence à se faire une belle réputation en dehors de ses frontières. :oui:

 

En effet issu d'un "petit pays" la seule solution pour se développer est tout simplement d'exporter.

 

Mais à cette période un autre Suédois est plus connu dans nos contrées : Bolinder !

 

C'est un fabricant de machines agricoles mais surtout de moteurs à poste fixe qui vont faire merveille sur les péniches de nos mariniers ! :bien:

 

La fusion entre Volvo et Bolinder intervient en 1950 mais le premier, conscient de la belle image de marque du second, va tout faire pour continuer à en conserver le nom histoire de ne pas dérouter la clientèle tout en faisant le "forcing" pour imposer son propre nom sur des véhicules, qu'ils soient lourds ou légers.

 

Donc à l'échelon planétaire le "racheté" a alors plus de notoriété que "l'acheteur", c'est assez rare pour être mentionné ! :D

 

Pays neutre la Suède n'a en théorie pas d'ennemis et peut se permettre de commercer avec tout le monde... ;)

 

L'exportation de ses automobiles commence sérieusement au milieu des années 50, en particulier aux USA, mais souvent avec des produits peu adaptés au marché comme le coupé P1900 à carrosserie en polyester qui tapera complètement à côté de la plaque, la série PV444 puis son évolution PV544 seront par contre de francs succès et l'Amazon sera la consécration d'une marque devenue en moins de dix ans symbole de produits peut-être pas "affriolants" mais sérieux et durables.

 

 

Le Coupé sera un cuisant échec pour Volvo : 68 exemplaires vendus...

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Par contre la berline PV444 présentée en 1944 (la Suède n'a pas fait la guerre, par contre elle a vendu son acier et ses roulements à billes SKF "un peu à tout le monde" ce qui explique la richesse du pays à cette époque...) sera un gros succès, y compris aux USA.

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Mais il y a aussi un autre domaine dans lequel la marque excelle : Les poids lourds ! :o

 

Et ce n'est pas nouveau puisque le premier camion est sorti en 1928, soit un an après la première automobile.

 

Très vite Volvo a su se faire une bonne réputation dans le monde du transport Scandinave car les deux fondateurs de la firme ont toujours catégoriquement refusés que les clients "essuient les plâtres" du fait d'un manque de mise au point de véhicules commercialisés à la hâte (à l'occasion vous demanderez aux vieux transporteurs Français ce qu'ils ont pensé du Berliet TR300 lancé en 1970... :W )

 

 

Un Volvo LV94 de 1937 : Ce n'est pas le plus beau camion du monde mais il fait le job sans histoires.

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Ce sont donc des camions certes ultra-classiques qui sont commercialisés (comme les autos quoi ! :o ) par contre ils sont fiables, endurants et très bien finis : Ils disposent même d'un chauffage de cabine, un luxe inimaginable chez les constructeurs Français de la même période.

 

Après-guerre la firme monte en gamme et présente en 1946 son premier camion à moteur Diesel "maison", et les années 50 seront la décennie de la consécration pour la marque avec l'apparition de la gamme "Titan" présentée en 1951 avec direction assistée et freinage pneumatique.

 

Coup de massue en 1954 avec la présentation d'un moteur suralimenté par turbocompresseur (une technique issue de l'aéronautique qui fit ses premiers pas "théoriques" en 1917 !)

Et contrairement à certains Berliet ou Unic contemporains dont les turbo Eberspächer ne tenaient pas la distance (à cause de métaux peu résistants mais aussi de chauffeurs pas vraiment formés à un type de conduite très spécifique) ceux montés sur les Volvo, des Holset britanniques, ne posent guère de problèmes à leurs utilisateurs.

 

 

A la fin des années 50 les Volvo Titan sont considérés comme des "camions sérieux" et les Français regardent souvent avec envie les transporteurs étrangers (surtout Hollandais) traverser notre pays à leur volant.

En fait il y avait un importateur Volvo-Bolinder dans l'hexagone, mais le prix de vente des camions proposés (à cause des droits de douane) a fait courir plus d'un artisan-transporteur dans la direction opposée à la concession... :ddr:

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En 1958, devant le succès de leurs automobiles sur place, les dirigeants de la firme décident de tenter l'aventure avec des camions aux USA. :oui:

 

Pour ce faire ils vont concevoir un prototype parfaitement au goût des locaux, un camion qui n'aurait rien à voir avec les productions européennes.

 

 

 

"Volvo Truck spécial USA"

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L'essentiel du F88 est déjà la...

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Pourtant l'affaire se présente mal... :sic:

 

Déjà la puissance des moteurs : Si 250 ch sur le vieux continent fait alors de vous le roi du pétrole aux USA c'est déjà une puissance modeste, le triumvirat "Cummins-Caterpillar-Detroit Diesel" dépassant alors fréquemment les 300 chevaux et Volvo, qui ne possède pas une telle puissance à son catalogue, ne veux pas installer sur ses camions des groupes qui ne soient pas du "100% Maison". :non:

 

C'est donc mal engagé d'autant que les Suédois ont remarqué que si cette nation est tout à fait favorable à inonder le monde de ses produits sans la moindre vergogne elle met vite un frein dès qu'un importateur commence à prendre ses aises aux States... :o

 

 

Vouloir diffuser des camions européens "au pays du chrome et des cornes de brume" était une entreprise ardue, Volvo aura le mérite de s'en apercevoir et de ne pas insister.

MAN et Scania qui tenteront l'aventure au milieu des années 80 se prendront une véritable tripotée.

Pour pénétrer ce marché la seule solution viable consistait à racheter un constructeur local en difficulté, ce sera Mack pour Renault, White pour Volvo et Freightliner pour Mercedes. :oui:

Et la ça fonctionnera...

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On décide donc de se recentrer sur l'Europe, le nouveau monde attendra encore une vingtaine d'années ! :o

 

C'est en 1965 que le programme System 8 est officiellement dévoilé.

 

Volvo tente le tout pour le tout en présentant toute une gamme de poids-lourds de moyens ou gros tonnages entièrement nouvelle !

 

-Nouveaux moteurs

-Nouveaux châssis

-Nouvelles boites de vitesses

-Nouvelles cabines

 

Et surtout on est parvenu à Göteborg à sentir le marché : Les cabines à capot n'en ont plus pour longtemps sachant que les législations européennes incluent la longueur de ces dernières pour l'homologation ce qui fait qu'une cabine dite "avancée" est plus courte et permet "d'allonger" la zone dévolue à la marchandise, contrairement aux USA qui ne comptent que la longueur de la remorque dans leur législation.

 

On présente donc une nouvelle cabine avancée alors appelée "Tip-Top" mais qui sera plus connue sous le nom de baptême du premier modèle commercialisé : F88 !

 

 

Un des exemplaires de la toute première série : Clignotants haut placés, calandre en acier chromé et essuie-glaces au-dessus du pare-brise.

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Or ces fameuses cabines ont très mauvaise réputation. :o

 

Déjà les chauffeurs ont l'impression (justifiée...) d'être aux premières loges en cas de choc mais aussi la mécanique logée sous cette dernière est d'une accessibilité des plus médiocre !

 

Mais Volvo y a pensé : Gros travail sur la résistance de la cabine aux accidents (c'est d'ailleurs la première livrée avec pare-brise feuilleté de série s'il vous plait !) et surtout elle est... Basculante !

 

La marque est la première en Europe à banaliser ce système qui sera vite adopté par tout le monde.

 

Et là ça change tout pour les transporteurs. :jap:

 

 

Bonne nouvelle pour ce chauffeur Français malchanceux : Le verre du pare-brise ne lui a pas éclaté en pleine figure comme c'était souvent le cas avec le "Securit".

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Ces derniers vont franchement s'intéresser, au moins chez nous, à ces "fameux bahuts" dont les européens du nord nous rabattent les oreilles depuis des lustres ! :W

 

La mécanique ?

 

Pour l'instant disponible en deux motorisations :

 

-Six cylindres en ligne de 9,6 litres type D100 pour 200 ch Din

-Le même dopé par un turbo renommé TD100 qui fournit alors 260 ch Din, pour des Français habitués aux 180 ch (souvent SAE...) des Berliet contemporains on change de galaxie ! :lol:

 

La boite de vitesses ?

 

Un modèle 100% maison de type SR61 entièrement synchronisé avec doubleur de gamme donnant un total de 16 rapports, on est toujours sur le bon pour tirer la quintessence d'un moteur sans défauts de jeunesse qui ne demande qu'à tirer l'ensemble avec souplesse.

 

 

Parfaitement au point dès sa mise en service Le Volvo F88 va forger rapidement sa légende.

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Quand à l'intérieur les premiers chauffeurs qui le prennent en mains croient rêver... :lover:

 

-Un chauffage qui chauffe ! (Ne rigolez pas car ce n'était pas toujours le cas à l'époque :o )

 

-Une cabine haut perchée où l'on voit loin

 

-Une "vraie" couchette, pas un dossier de banquette rabattu.

 

-Deux sièges Bostrom à suspension réglable en fonction du poids du chauffeur

Etudes ergonomiques poussées, tablette vide-poches à portée de main, rideaux de couchette et sièges suspendus, que demander de plus ? :p

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C'est bien simple ceux qui y montent ne veulent plus en descendre ! :D

Un vieux chauffeur m'avait dit un jour : "Le F88 ? Lorsqu'il est sorti j'étais prêt à payer mon patron pour rouler avec !" :lol:

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C'est clair, c'est net : Tout sous les yeux ! :sol:

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Il n'y a qu'un seul reproche à faire à ce camion : Une suspension trop dure, au point que certains chauffeurs plaisanteront au relais en soutenant que la seule suspension du camion est celle offerte par le siège. :D

 

Pourtant en 1966 Volvo n'a toujours pas résolu le problème de sa présence sur le territoire, franchement embryonnaire... :bah:

 

La Directoire va avoir alors une idée géniale : Puisque quelques transporteurs ont sauté le pas et sont très satisfaits de leur achat pourquoi ne pas leur laisser le soin de les vendre ?

Cela accélérera la mise en place d'un réseau de vente et d'après-vente et surtout on évitera par la sorte d'ajouter d'autres charges à un prix catalogue déjà assez élevé.

 

Bref la finalité est celle-ci : "Notre camion vous a plu ? Oui ? Alors vendez-le à vos confrères !" :fleur:

 

Et c'est comme cela que Gautier, un transporteur d’île et Vilaine plus connu de nos jours sous le logo de STG, va devenir non seulement l'un des plus important utilisateur de Volvo en Europe mais surtout l'un de ces plus gros concessionnaire ! :sol:

 

 

C'est Gautier qui "lancera" définitivement la firme en France.

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C'est d'autant plus facile que le monde du camion Français est en crise.

 

Si Berliet et Saviem semblent encore en mesure de continuer l'aventure, des constructeurs comme Bernard mais aussi Willème sont moribonds... :(

 

La cause ?

 

Oh, il y en a plusieurs... :pfff:

 

-Une construction encore très artisanale

-Des coûts de production et des prix de vente qui ne sont plus concurrentiels

-Des moteurs dépassés et incapables de faire la course à la puissance imposée par les Allemands et les Italiens à cette époque

 

Bref des camions de qualité mais onéreux et plus du tout à la page, Volvo a donc le champ libre pour investir ce marché et, avec son compatriote Scania, il ne vont pas se priver !

 

L'offensive venue du froid prend ses quartiers chez nous au mitan des années 60. titevoiturerouge.gif.9364df643ed3ff56fc0fa7abf480ddca.gif

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Parfaitement au point les F88 n'hésiteront pas à couvrir des milliers de kilomètres, comme cet exemplaire Finlandais qui semble "faire l'Italie" en régulier.

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Il était aussi disponible en cabine courte pour les liaisons régionales.

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Il n'y a d'ailleurs pas que dans notre pays que Volvo va faire le ménage chez les constructeurs nationaux, la Grande-Bretagne en est sans doute l'exemple le plus criant. :sic:

 

Au début des années 60 des enseignes comme Scammell, Foden, AEC, Leyland, Seddon-Atkinson ou encore ERF sont connues dans le monde entier et exportent à tour de bras en direction, en particulier, des nations du Commonwealth.

Le succès du F88 que ce soit en Grande-Bretagne ou aux antipodes va notoirement contribuer à abréger leur existence...

 

 

Volvo fera un tabac au Royaume-Uni avec son F88.

Il faut dire que les productions locales avaient "juste oublié" d'évoluer techniquement. :pfff:

v44 gb.jpg

 

 

Trop confiants dans les qualités réelles ou supposées de leurs produits et surtout de marchés qu'ils croyaient acquis à perpétuité à leur profit le réveil va être absolument dramatique. :cry:

 

Tous disparaîtront avant le troisième millénaire, tous ! :o

 

Seul ERF jouera les prolongations jusqu'en 2007, mais en se contentant de poser son nom sur des MAN importés de Bavière depuis 2002.

 

 

A la fin ERF n'était même plus un assembleur, juste un "distributeur" de MAN rebadgés.

Triste conclusion...

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Fin 1971 va voir arriver la seule réelle évolution de la gamme avec la présentation du F89 doté d'un moteur TD120 de 12 litres de cylindrée.

 

Toujours assisté d'un turbo il développe cette fois 330 ch Din et fait définitivement entrer la marque dans le segment du "Grand Routier". :fier:

 

 

Disponible à partir de second semestre 1972 le F89 se distinguait extérieurement du F88 grâce à sa calandre plus large et désormais en plastique pour tous les modèles.

v01 f89.jpg

 

 

Increvable !

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F88 d'après 1971.

Cette version de 260 ch restera au catalogue jusqu'au bout.

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En fait la raison d'être du F89 ne résidait pas seulement dans "une question de prestige et de longueur d'un organe viril" et ce même si Scania tutoyait à la même époque les 350 ch avec son superbe V8.

 

La RFA, avec ses autoroutes à vitesse libre, avait remarqué avec inquiétude le différentiel de vitesses énorme entre les voitures particulières et les poids-lourds dégénérant trop souvent en de dramatiques collisions...

La cause est connue : Certains camions des années 50/60 n'ayant guère plus de 160 ch sous le capot pour faire avancer leur trentaine de tonnes cela en faisait de véritables "chicanes à peine mobiles" sur l'Autobahn... :bah:

 

Le législateur adopte donc un texte de loi qui va IMPOSER une puissance minimum de 8 ch par tonne pour les camions, en clair il ne sera plus possible de tracter un ensemble de 38 tonnes avec moins de 304 ch Din sous son capot. :o

 

Volvo ne fait donc que se mettre à la norme d'un important marché pour lui. :jap:

 

Tiens et puisque nous en sommes aux marchés importants pour la firme citons-en quelques uns :

 

Déjà les pays de l'Est. :oui:

 

L'avantage pour un pays neutre c'est de ne pas prendre officiellement parti pour un bloc ou un autre (même si la Suède n'a jamais été franchement suspectée de sympathie pour le "Communisme Triomphant"... :ddr: )

 

L'URSS et ses satellites n'étant pas techniquement en mesure de mettre au point des camions pour les liaisons internationales capables de soutenir la comparaison avec les produits de "l'Ouest décadent" ils finiront par les acheter de ce côté-ci du rideau de fer et de préférence à un pays neutre histoire de ne pas être trop ridicules, la Suède en l’occurrence... :W

 

 

Ne cherchez pas à lire ce qu'il y a d'inscrit sur la semi c'est du cyrillique, chez nous ça se prononce Sovtransavto et ça voulait dire grosso-modo "Compagnie Soviétique ayant le monopole du transport international". :D

Les premiers F89 sont acquis en 1973 (100 camions) qui, ayant prouvé leurs qualités, se multiplieront pour dépasser les 2 000 exemplaires !

Pour être chauffeur international en URSS il fallait : Avoir sa carte au PC, être marié, avoir des enfants (histoire de laisser "du monde sur place sur qui taper" en cas de demande d'asile à l'Ouest) et avoir fait ses preuves au volant durant au moins cinq ans dans tous les pays du Comecon.

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F89 de RDA.

La Hongrie avec Hungarocamion sera aussi un très bon client pour Volvo.

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La Suisse.

 

Ce n'est certes pas le premier marché export de Volvo mais sans aucun doute "le plus chiant" pour y distribuer ses produits à l'époque...

 

La cause vient de la réglementation Helvétique qui impose alors, hors routes principales et autoroutes, une largeur maximale de 2,30 mètres pour les poids-lourds (le reste de l'Europe, si ce n'est du monde, autorise 2,50 m).

 

Pour distribuer son camion là-bas il faudra que Volvo réalise une version spécifique baptisée CH230 avec roues de type "artillerie" (plus étroites que les roues à disque classiques) et rogne sur les ailes pour faire entrer le véhicule dans le gabarit imposé.

 

 

Un CH230 "raboté sur les bords" pour convenir à la norme Suisse. :roll:

Ainsi modifié il pouvait s'aventurer de partout dans le pays.

v14 F88-CH230.jpg

 

 

 

Cette disposition avait aussi pour fonction "non officielle" de mettre des bâtons dans les roues des constructeurs étrangers et donc de favoriser les locaux Saurer, FBW et Berna.

La disparition de ces derniers durant les années 80 mettra les importateurs en position de force pour demander une levée de cette réglementation unique qui impose des modifications trop coûteuses pour un marché trop faible.

La Suisse passera aux 2,50 m quelques années plus tard... :ange:

 

 

Australie et Nouvelle-Zélande.

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Preuve absolue de la qualité de son camion ces deux marchés vont devenir une véritable carte de visite pour Volvo.

 

Pour cela il faudra les modifier considérablement, la charge remorquée chez les kangourous dépassant souvent les 100 tonnes !

 

Afin de satisfaire tant à la norme locale qu'à une meilleure répartition des masses un G88 à essieu avant avancé de 30 cm va y voir le jour.

 

 

Le G88, version optimisée pour les charges ultra-lourdes.

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Un seul problème : Les ressorts avant de suspension étaient plus courts rendant le camion encore plus raide... :pfff:

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Sans parler de l'accès à bord devenu problématique, imposant au chauffeur de grimper derrière l'essieu avant et de "glisser" ensuite long de la cabine...

Cet exemplaire Néo-Zélandais le montre clairement.

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Paradoxalement le moteur 330 ch du F89 n'y sera jamais diffusé et la raison en est simple : Le TD120 ne pouvait entrer sous la cabine que légèrement couché, ce qui interdisait le montage d'une colonne de direction à droite. :bah:

 

Les pays circulant à gauche se contenteront d'une version F88 optimisée avec 312 ch Din et la calandre du F89 pour "faire comme ci"... :p

 

On ne peut non plus passer sous silence ce qui fut LA grande aventure des années 70 en camion : La "ligne" du Moyen-Orient. :oui:

 

(Je ne vais pas de nouveau en narrer l'histoire et vous invite à consulter le sujet consacré au Ford Transcontinental pour en savoir plus. ;) )

 

La aussi la série F88/89 y glanera ses plus beaux lauriers, que ce soit aux mains de chauffeurs Français, Britanniques, Turcs ou Scandinaves...

 

 

Oui, un Suisse est allé jusque "là-bas" en camion ! :o

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La cabine avait aussi bien évoluée avec le temps, ici un modèle F89 de 1975.

v05 f89 1975.jpg

 

 

 

F89 Hollandais très bien équipé pour le périple : Climatisation, galerie de toit et monte en 6x4.

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Bon, vous la voyez maintenant la différence entre F88 et F89 ? :mad:

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Cet exemplaire Turc passe dédaigneusement à côté d'un DAF 2800 ayant eu visiblement "quelques problèmes"...

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La carrière de la série "F88" va continuer avec le même succès jusqu'en 1977, qui marque la présentation des "tout nouveaux-tout beaux" F10 et F12 qui sauront reprendre le flambeau de leurs aînés avec panache. :oui:

 

Les chiffres de production ne sont pas connus avec précision mais au moins 62 000 exemplaires sont sortis d'usine, un chiffre inimaginable pour Volvo au début des années 60 et qui le consacrera définitivement parmi les "Grands" du poids-lourd.

 

Désormais ces camions sont devenus de vrais objets de collection, il faut dire qu'ils représentent en quelque sorte une frontière entre le "Camion de Papa" et le "Gros porteur international" de notre époque.

 

 

Ce F89 Portugais a été refait de A à Z par son propriétaire. :love:

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Photographié en 2017, superbe !

v23.jpg

 

 

J'ai dit en titre que ce camion fut "paradoxal". :oui:

 

En effet puisque étudié pour le marché Nord-Américain où aucun des engins produits n'y mettra jamais les roues, c'est d'ailleurs la seule zone géographique de la planète où il est inconnu ! :D

 

Ça ne vous rappelle pas un certain Coupé 480ES fabriqué aussi par... Volvo ? Tiens donc ! :lol:

 

 

On prend la route maintenant :

 

Les boites robotisées ? Connais pas ! :o====>

 

Maintenant je comprends pourquoi mon père avait une tendinite chronique au coude droit :

 

Londres-Bagdad en F88 en août 1974 (Super 8) :

 

 

 

 

v31.jpg

 

:coucou:

 

 

 

Jensen.

Même si l'on n'aime pas les camions, cette façon de raconter (et toujours illustrée intelligemment) pourrait pousser à acheter à chaque fois le véhicule décrit.

Un grand merci (mais je n'achèterais quand même pas de camion).

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bonsoir,ayant grandit au bord de la N10 entre Bordeaux et Angoulême(entre 52 et 73) ,j'ai vu les camions et les autos se moderniser et surtout croitre a une cadence impensable en 56/59.

c'est bien simple,nos villages ont été déviés car ils devenaient invivables.

 

j'ai bien vu les Volvos arriver,mais ceux qui m'impressionnaient le plus étant gamin,c’était les Magirus et surtout les Pégaso(espagnols)qui pour ces derniers roulaient a des vitesses énormes et on les entendaient venir de loin.

pour les premiers nommés,c’était leur bruit...moteur turbine je crois.ce n'était pas pour rien que leur logo était une fusée.

 

j'ai eu l'occasion de monter assez souvent dans tous ces camion,me déplaçant en "stop"pendant plusieurs années et de nuit.il n'y avait que les routiers pour prendre de nuit,ils n'avaient pas le droit,mais la nuit,ça leur faisait une compagnie,et a ces heures là,personne ne voyait rien.et en plus,c’était souvent "l’aventure".

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bonsoir,ayant grandit au bord de la N10 entre Bordeaux et Angoulême(entre 52 et 73) ,j'ai vu les camions et les autos se moderniser et surtout croitre a une cadence impensable en 56/59.

c'est bien simple,nos villages ont été déviés car ils devenaient invivables.

 

j'ai bien vu les Volvos arriver,mais ceux qui m'impressionnaient le plus étant gamin,c’était les Magirus et surtout les Pégaso(espagnols)qui pour ces derniers roulaient a des vitesses énormes et on les entendaient venir de loin.

pour les premiers nommés,c’était leur bruit...moteur turbine je crois.ce n'était pas pour rien que leur logo était une fusée.

 

j'ai eu l'occasion de monter assez souvent dans tous ces camion,me déplaçant en "stop"pendant plusieurs années et de nuit.il n'y avait que les routiers pour prendre de nuit,ils n'avaient pas le droit,mais la nuit,ça leur faisait une compagnie,et a ces heures là,personne ne voyait rien.et en plus,c’était souvent "l’aventure".

 

 

Marque allemande avec un passif un peu lourd :/

Par contre c'est quoi un moteur turbine ? je présume que c'est pas comme une turbine d'avion servant à la propulsion du camion si ?

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Marque allemande avec un passif un peu lourd :/

Par contre c'est quoi un moteur turbine ? je présume que c'est pas comme une turbine d'avion servant à la propulsion du camion si ?

bonjour,

non en fait,le bruit de fusée venait du refroidissement par air d'où la turbine . :o

 

 

pour la fusée du logo,voilà l'explication:

 

 

-La fusée apposée sur la calandre représente la flèche de la cathédrale d'ULM, où se situent les usines MAGIRUS-DEUTZ, :p

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bonjour,

non en fait,le bruit de fusée venait du refroidissement par air d'où la turbine . :o

 

 

pour la fusée du logo,voilà l'explication:

 

 

-La fusée apposée sur la calandre représente la flèche de la cathédrale d'ULM, où se situent les usines MAGIRUS-DEUTZ, :p

 

 

ok merci ;)

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Invité 62aff7543c950fddf666abc0f2f96dd4

Même si l'on n'aime pas les camions, cette façon de raconter (et toujours illustrée intelligemment) pourrait pousser à acheter à chaque fois le véhicule décrit.

Un grand merci (mais je n'achèterais quand même pas de camion).

 

 

Tout pareil. :D

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Invité §bya620ns

Sympa la fiche pour Hyundai, je posséde une genesis coupé 2l turbo depuis 2 ans que j'ai un peut modifier (reprog/demi ligne/intercooler) c'est hyper fiable, je lui ai mis de 44 000 a 105 000 durant ces 2 ans sans soucis, je veille juste a faire des vidanges tous les 10/15k km car j'ai une conduite trés sportive (moyenne sur 2 ans a 12l/100 xD).

Le v6 de 350cv ou même la 2l en bk2 (phase 2) doivent vraiment être sympa.

 

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Y'a encore 2 ans c'est ce que je cherchais comme auto mais impossible d'en trouver une bien suivie mécaniquement ou pas modifiée à l'arrache, le champion du genre étant un ancien, la trouvant trop inconfortable, ayant coupé les barres anti roulis à la meuleuse :W

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