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Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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Du tout, c'est l'une des voitures les plus économiques. :o

:ange: tu amènes les cheveux a l’abreuvoir souvent??? au prix du super(je sait y en a plus)tu peux y allez franco. :lol:

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Ca ne bouffe rien sur autoroute ©

oui,mais en montagne? :lol:

et a 80 sur nos routes ,le moteur respire bien aussi?

 

c'est vrai qu'en France,il y a des autoroutes partout et qu'on peux circuler que la-dessus.

en dehors des routes de vacances(les autoroutes sont dessinés que pour cela,c'est pour cela que le fret passe en majorité sur les routes normales),il n'y a pas grand chose.,je ne sais pas si tu roule souvent autre part.

c'est bien simple,l'A10,le tracé est fait de telle façon qu'il suit les direction balnéaires,pas les centres de fret.

vas essayer de faire Bordeaux Besançon sans passer par ...Paris.tous les gros camions passent par Angoulême et la route de Limoge qui est comme chacun sais une route facile et sans embûches.elle a été un peut améliorée ces dernières années,mais ...y a encore du boulot.et il n'y a pas que là. :ange:

 

donc ton V12,aussi gourmand que les autres de ça catégorie.

 

me dire que sur autoroute ça bouffe rien,je veux bien,mais après c'est une question de vitesse perso. :D

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j'ai une auto de 8an,la sixième est faite pour se passer entre 85 et 90;sur route,je ne roule pratiquement qu'en 5,elle est ou l'économie .

 

 

quant on roule a ces régimes moteurfond de 5,ça tourne automatiquement plus vite,donc sur-pollution et sur-consommation ça va ensemble.

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Oh, une Espero. C'est vrai qu'on en a beaucoup vu (au moins en Belgique) et que j'avais vaguement imaginé d'en acheter une. Allant souvent en Roumanie et le marché local étant inondé de Daewoo suite à le reprise de l'usine Oltcit, je me suis dit que c'était facile à réparer localement au cas où. Mais les comptes-rendus d'essais d'époque m'ont dissuadé. Les défauts que Jensen mentionne (et merci à lui au passage pour ses merveilleuses histoires) étaient déjà pointés du doigt. Et j'apprends en plus que la corrosion était problématique ainsi que d'autres soucis de fiabilité.

 

La Le Mans, cela ne me dit rien mais par contre la Kadett rebadgée s'appelait Nexia chez nous (et aussi en Roumanie) :

 

https://s31.wheelsage.org/form [...] edan_1.jpg

 

Il y a même eu une version deux volumes :

 

https://carsopedia.com/files/g [...] ia-324.png

La deux volumes cette HORREUR :D

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(modifié)

 

 

 

RENAULT 4 : La copine des copains ! 206grande.gif.4c9cb55b8ff46cd57ac9aa94091e4631.gif

 

 

 

 

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C'est à un gros morceau que je m'attaque cette fois-ci :oops:

 

La 4cv Renault fut, à partir de 1947, "celle qui mit la France sur quatre roues" mais à la fin des années 50 elle ne pouvait plus cacher ses rides…

 

La Régie a donc l'idée de lui trouver une héritière mais cette fois-ci il n'est pas question de lancer une nouvelle petite cylindrée sans ausculter le marché hexagonal. :o

 

Citroën a motorisé les campagnes avec sa 2CV mais l'engin est certes tout-chemin mais pas vraiment "tous usages" du fait d'une puissance-moteur en berne (je rappelle que les 2 pattes des années 50 n'avaient que 9 ch sous le capot et plafonnaient timidement à 65 km/h… :D )

 

Ce qu'il faudrait c'est donc une "2CV en mieux", avec une carrosserie plus moderne, cinq places, traction avant et surtout mieux motorisée. :oui:

 

On se penche sur le problème à Billancourt… :voyons:

 

Pierre Dreyfus, alors emblématique patron de la marque, va demander à ses ingénieurs de coller au maximum aux nouvelles exigences des clients avec la mise au point d'une auto pratique et confortable capable de satisfaire à toutes les contraintes (n'oublions pas que la 2CV sur la route était un sujet de plaisanterie au café du coin ! :p ).

 

Le projet 112 est officiellement lancé en octobre 1956. :jap:

 

On va beaucoup tâtonner… :o

 

Déjà le moteur, ou plutôt LES moteurs car on va un peu tout essayer : Deux ou quatre cylindres, transversal ou longitudinal, à refroidissement par air ou liquide !

 

Une chose est par contre certaine, cette nouveauté sera une traction, on peut donc affirmer que la Régie passe du "tout à l'arrière" au "tout à l'avant" en une génération. :oui:

 

Durant trois ans les prototypes vont être essayés dans les pires conditions et sur les pires routes : Afrique, Sardaigne, USA, cercle polaire…

 

 

Ce n'est pas le modèle définitif mais au moins il roule et on peut donc essayer la mécanique avant de prendre une décision.

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Bon, là on s'approche du but ! :p

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On fini par se mettre d'accord : La future R4 aura un quatre cylindres longitudinal refroidi par eau, c'est en fin de compte la meilleure solution car à la fois éprouvée et plus économique tant en coût de construction qu'en maintenance pour le client.

 

 

Les essais seront poussés à l'extrême, Renault n'hésitant pas à aller "très loin" pour être certain de la qualité du produit fini.

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On profite des congés de l'été 1961 pour fermer l'usine de l'île Seguin et enlever les chaînes de montage de la 4CV au profit de la nouveauté dont le premier exemplaire "tombe" de chaîne le 3 août.

 

Une trentaine d'exemplaires sont prêts à être confiés à la presse spécialisée à la fin du même mois.

 

 

C'est en Camargue que les journalistes seront invités à découvrir la nouvelle Renault. :sol:

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C'est en fait toute une gamme qui est dévoilée et pas seulement un modèle, on est même surpris de voir la voiture désignée par deux numéros :

 

Renault 3 : La version "bas de gamme" à prix d'attaque censée concurrencer la 2CV, équipement réduit à sa plus simple expression.

Moteur 603 cm3 de 22 ch SAE à 4 700 tours, boite trois vitesses à première non synchronisée pour 560 kg et 95 km/h en pointe…

 

 

Pare-chocs tubulaires peints, pas de calandre chromée, RIEN quoi ! :(

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Même la vitre de custode est aux abonnés absents, et les vitres arrières sont fixes.

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Si si ! C'est une "R3" ! :o

"Ça" a bien existé

Et vous aviez même le choix de la couleur (à la seule condition que ce soit le Gris Templier…)

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L'aménagement intérieur était disons… "Sobre" ! :buzz:

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Proposée au prix plancher de 4 800 Francs (c'est 40 Francs de moins qu'une 2CV AZL avec 13 ch sous le capot) il est clair qu'on ne peut pas tout avoir non plus… :o

 

 

Renault 4 : Moteur 747 cm3 pour 26 ch SAE à 4 500 tours, on peut espérer passer la barre des 100 km/h par bonnes conditions, la boite (entièrement nouvelle) a toujours trois vitesses…

 

Disponible en deux versions : "Standard" à l'équipement identique à la R3 et 4L avec carrosserie à six glaces (les vitres de custode peuvent alors être entrebâillées), calandre, pare-chocs, entourage des feux arrières et de la plaque minéralogique chromés, enjoliveurs "étoile à trois branches" et panneaux de portes garnis.

 

 

La 4L, "L" pour "Luxe" bien entendu ! :lol:

On pouvait même obtenir un toit ouvrant souple en option.

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Reconnaissons que l'intérieur était quand même moins pitoyable que celui des versions 3 et 4 basiques

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Renault 4 Super : Version plus luxueuse avec un carburateur Zénith au lieu du Solex, 34 ch SAE à 4 700 tours, 110 km/h ! :sol:

Deux banquettes mieux rembourrées et repliable à l'arrière, doubles pare-chocs tubulaires, hayon non pas ouvrant mais basculant avec glace descendante !

 

 

La Super était la version "bourgeoise" de la 4, Renault qui ne savait pas en fin de compte quel modèle allait être plébiscité par la clientèle préféra ratisser large :p

On remarque les enjoliveurs "étoile" désormais introuvables.

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Le hayon rabattable était une nouveauté qui singeait les productions US, mais il ne plaira pas à la clientèle et la 4 Super restera marginale.

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Le constructeur insiste dès le départ sur le côté polyvalent de son produit, en effet les R3 et 4 sont conçues dès la planche à dessin pour être de véritables "tout-chemin" : Suspension à barres de torsions (transversales à l'arrière ce qui impose un empattement différent de 4 cm entre les côtés droit et gauche) réglables en atelier afin d'augmenter la garde au sol, soubassement rigoureusement plat afin de ne pas "accrocher" sur piste !

 

Pour la première fois le circuit de refroidissement est dit "scellé", donc en circuit fermé avec vase d'expansion et mélange antigel jusqu'à -40°C. De plus l'auto est désormais dépourvue de tout point de graissage, pour l'époque c'est révolutionnaire ! :jap:

 

Mais contrairement à une croyance bien ancrée dans les esprits elle n'est pas la première traction avant de Billancourt, l'Estafette l'ayant précédée de deux ans.

 

 

Dire que la R4 fera "le buzz" lors du Salon de Paris en octobre 1961 est un bien faible mot :D

Présentation sur trois niveaux : Trains roulants, plate-forme et carrosserie prête à être boulonnée !

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La fourgonnette est présentée dans la foulée du Salon, mécanique de la 4 avec suspension arrière renforcée pour une charge utile de 300 kg.

Equipement aussi "riche" que les R3 et 4 avec siège passager en option ! :D

 

Elle supplante avantageusement une Dauphinoise basée sur la Juvaquatre d'avant-guerre, il était temps !

 

 

On ne le sait pas encore mais cette version avec son girafon sera promise à une très belle et longue carrière

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 Surtout en "jaune PTT" et en "bleu EDF" ! ;)

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Les chaînes sont lancées et ne s’arrêteront plus avant longtemps ! :D

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Pour 1963 on note la disparition de la R3 après la vente de moins de 2 600 exemplaires.

Trop placide et surtout indigente cette "katrelle du pauvre" n'a pas convaincu la clientèle des trente glorieuses… :sic:

 

D'ailleurs celle-ci s'entiche fortement d'un seul modèle : La 4L ! Au demeurant la plus polyvalente.

 

La 4 normale se vend à peine mieux que la 3 et la Super avec son "hayon inversé" peine aussi à convaincre. :o

 

Cette dernière dispose dorénavant du moteur de la Dauphine : 845 cm3 avec toujours la même puissance, mais plus de couple et une conduite plus agréable.

 

Et comme le client est roi, chez Renault comme ailleurs, on monte sur tous les modèles une boite de vitesses entièrement synchronisée suite à la bronca de ces derniers (mais il y a toujours trois rapports, on ne va pas faire la révolution d'un seul coup voyons ! :o )

 

C'est aussi cette année-là que la société SINPAR, spécialiste de la transformation de banals véhicules utilitaires en tout-terrain à quatre roues motrices, s'intéresse à la R4.

 

 

C'est en fin de compte la seule chose qui manquait à l'auto pour grimper aux arbres ! :ange:

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Les femmes commencent aussi à s'émanciper, la Régie en profite pour élaborer en collaboration avec le magazine "Elle" la mise au point d'une R4 qui serait plus féminine et correspondrait mieux à leurs attentes…

Ce sera la R4 "Parisienne" avec sa décoration "cannage" ou "tartan écossais" sur les flancs et le hayon.

 

 

Véritable voiture des villes la R4 Parisienne, c'est surtout une des premières voitures pensées par des femmes pour des femmes.

Mécanique et aménagements intérieurs de la 4 Super.

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1964 voit l'arrivée d'une petite nouvelle : La 4L "Export" qui dispose de sièges avant séparés et d'une banquette rabattable alors que la 4L voit son niveau d'équipement amélioré : Pare-chocs à lame chromés, vitres arrières coulissantes (en contrepartie celles de custode seront désormais fixes jusqu'à la fin).

 

La 4 Super abandonne son hayon bizarroïde pour un modèle standard après la vente de moins de 34 000 exemplaires.

 

 

On ne compte plus ceux et celles qui ont passé leur permis sur une R4 !

Annie Chancel en fait partie, remarquez elle a désormais le temps notre Sheila Nationale puisque "l'école est finie" ! :lol:

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Le carton rose en poche elle s'offrira une Parisienne, elle ne sera donc pas dépaysée :D

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1965 voit le départ de la 4 Super dont les ventes étaient devenues anecdotiques.

 

Et c'est à peu près tout, hormis une 4 Export qui peut recevoir en option le moteur de feu la Super.

 

Le 11 juin 1965 quatre jeunes filles partent dans deux R4 d'Ushuaia en Argentine

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 Pour rallier Anchorage en Alaska avec des autos de série !

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Arrivée le 29 octobre après la traversée de 16 pays ! :bien:

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Le 1er février 1966 est une date importante puisque l'on fête la millionième R4 produite ! stefanzz.gif.9bbe4f5476b9032371a7c1b07d43ecf1.gif

 

La version de base disparaît sans laisser de gros regrets, charge à la 4L de devenir le modèle d'appel.

 

Les versions "Export" et "Parisienne" sont toujours là avec la possibilité d'obtenir le moteur 845 cm3 sur demande. :jap:

 

Le tableau de bord et son instrumentation sont totalement repensés pour 1967 et la charge utile des fourgonnettes passe de 300 à 350 kg.

 

 

Nouvelle planche de bord, tout de même plus classe non ? :)

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On change de braquet pour le millésime 1968, la R4 a désormais sept ans et il est temps de la remettre au goût du jour (en attendant sa remplaçante la Renault 6,enfin... C'est ce que l'on pensait à Billancourt ! :ddr: ).

 

 

Lifting salutaire pour la 4 avec cette face avant entièrement remaniée et de nouveaux pare-chocs.

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Gros progrès aussi au quotidien avec le montage en série d'une boite à quatre rapports qui efface définitivement le "trou légendaire" qu'il y avait entre la seconde et la troisième. :p

 

1968 se sont des "événements", la présentation de la Citroën Méhari mais aussi d'une R4 "Plein Air" concurrente, un véhicule de loisir modifié par Sinpar et proposé au catalogue du constructeur.

 

La définition de la liberté en plein mouvement Peace and Love…  ☮️

Disponible en quatre roues motrices sur demande.

Par contre pour la couleur c'est blanc, point final ! :o 

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Il faut dire que Sinpar s'était déjà rodé précédemment avec une R4 militarisée et aérotransportable pour nos Commandos-Marine basée sur la fourgonnette.

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Même Tanguy et Laverdure en feront leur monture, ça devait les changer du Mirage IIIC ! :lol:

(Si on regarde attentivement il s'agissait d'une version "Commando" maquillée et pas d'une "Plein Air" comme officiellement relaté…)

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On souffle un peu en 1969, la gamme est simplifiée et le moteur 845 cm3 n'est plus disponible que sur la Plein Air (qui ne se vend pas du tout au demeurant).

Pour la Régie les jours de la 4 sont désormais comptés puisque la R6 est désormais commercialisée. :oui:

 

Le fameux ingénieur Bertin (celui de l'Aérotrain) présente cette année-là sa vision personnelle de la R4 transformée en "voiture de ville" raccourcie de 74 cm !

 

 

Stricte deux places ! :o

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Pas très jolie et demandant "quelques efforts" pour s'installer à bord elle ne convaincra personne et sombrera dans l'oubli rapidement. :bah:

 

 

Elle trône désormais en bonne place à la Cité de l'Automobile de Mulhouse.

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On fête quand même les deux millions de Renault 4 en novembre (on ne célébrera jamais les deux millions de Renault 6... :cyp: )

 

Il faut dire qu'on la voit partout cette katrelle ! :fier:

 

C'est la voiture de maman, du boulot, du facteur, du voisin, du prof, du plombier… :ange:

 

 

Qui ne l'a jamais croisée un jour ? ;)

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Et on la fabrique partout en plus ! :eek:

 

En France bien entendu mais aussi en Espagne, en Argentine, en Belgique, en Yougoslavie, en Italie sous licence par Alfa-Roméo mais surtout en Colombie où l'auto va devenir une vraie légende (Pablo Escobar en a possédé plusieurs).

 

 

Flins ? Billancourt ? Non, Envigado près de Medellin ! :p

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On l'assemble également en CKD à partir de pièces expédiées depuis la France à Madagascar, au Maroc ou en Afrique du Sud !

 

C'est une réussite, un vrai triomphe tricolore, une merveille de polyvalence ! :bien:

 

 

Les Colombiens en seront fous amoureux !

Elle correspondait parfaitement à leur mode de vie et aux routes du pays à l'époque.

Elle y sera surnommée "Amigo Fiel" (amie fidèle).

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En 1970 on arrête les frais…

 

La Plein Air disparaît après la vente de 563 voitures en deux ans, c'est un constat d'échec complet alors que la Méhari se diffuse chaque année à plusieurs milliers d'exemplaires.

Les raisons ? :??:

Déjà un prix de vente trop élevé, puis une capote qui ne protège que très mal des intempéries et pour finir l'absence totale de portières.

Bref une auto qui ne peut servir que l'été…

 

Le reste de la gamme continue son chemin avec des ceintures de sécurité à l'avant et le passage, quasi-obligé désormais, à une alimentation électrique en 12 volts.

 

 

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Afin de ne pas laisser Citroën caracoler seul avec sa Méhari un contrat est signé avec ACL (Ateliers de Construction du Livradois) pour la commercialisation d'une voiture de loisirs plus aboutie que la Plein Air : La Rodéo 4 !

 

 

La Rodéo 4, une "Méhari" portant losange.

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A la base il s'agit d'un soubassement de R4 Fourgonnette "Export Afrique" sur lequel on a greffé une carrosserie en polyester stratifié avec une mécanique de 845 cm3 développant 34 ch (groupe monté à cette époque sur la R6).

 

 

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Elle est disponible en plusieurs exécutions :

 

-Chantier : Bâche au-dessus du poste de conduite seulement

-Evasion : Ni bâche, ni portes, ni chauffage…

-Coursière : Une banquette à l'arrière mais une simple bâche qui ne couvre pas les flancs

-Quatre saisons : Bâche intégrale avec portières et chauffage

 

 

La Coursière et sa bâche simple.

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Disponible sur demande en 4x4, mais cela ne suffira pas pour en faire un gros succès commercial… :non:

 

Elle restera au catalogue jusqu'en 1981 mais sa production sera très loin de celle de la Citroën (pas plus de 25 000 exemplaires de Rodéo 4 sur douze ans).

 

Changement de motorisation pour 1972 avec l'arrivée d'un moteur à la cylindrée accrue : 782 cm3 au lieu de 747.

La puissance reste la même (27 ch Din) mais la souplesse et l'agrément général y gagnent.

 

La gamme se compose toujours des "4 Luxe" et "4 Export"...

 

C'est aussi cette année-là qu'elles perdent leurs petits feux de stationnement sur les ailes avant.

 

 

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En 1974, alors que la production quotidienne atteint encore les 1 350 exemplaires elles se voient dotées de la boite de vitesses de la R6 TL.

 

Intrigué par le succès inattendu des compétitions de 2CV Cross la Régie décide de créer cette année-là une Coupe 4L Cross, fournissant aux participants grillage de pare-brise ou arceau de sécurité.

 

 

Et c'est parti pour dix années de foire d'empoigne ! :lol:

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"Révolution" pour 1975 avec l'arrivée de la fameuse calandre en plastique noir, celle qui a du rester dans l'esprit des plus jeunes d'entre vous. :oui:

 

 

1975 saluera l'arrivée de la version quasi-définitive de la R4.

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Accessoirement le réservoir passe de 26 à 34 litres cette année-là.

 

En septembre 1975 une version allongée de 20 cm avec un volume utile de 2 250 litres au lieu de 1 880 et dotée du moteur "Cléon" 1 108 cm3 de 34 ch Din fait son apparition : La R4 F6.

Par analogie la fourgonnette initiale deviendra la F4.

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1976 voit l'abandon de l'obsolète dynamo au profit d'un alternateur mais aussi des appellations "Luxe" et "Export" qui deviennent, en conformité avec le reste de la gamme du constructeur, "L" et "TL".

 

Présentation d'une version Safari destinée aux jeunes basée sur la L : Absence de chromes, bandes de protection latérales, couleurs turquoise ou vert "Pernod" (mais un gris métal et un beige ont aussi été disponibles) et intérieur plus gai avec sièges tubulaires en jersey et appuie-tête intégrés.

 

 

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Toujours alerte malgré la concurrence interne de la R5 notre brave 4 va voir en 1977 la pose de nouveaux feux à l'avant avec veilleuses-clignotants à ampoules séparées ainsi que d'un graphisme de tableau de bord plus lisible.

 

 

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Le 9 septembre de cette année-là le cap des 5 000 000 de Renault 4 produites est franchi ! toyotaowner.gif.698e5a96c3d97b5b8820faceb4edaa89.gif

 

 

Un résultat inespéré pour les dirigeants de la Régie lors de la mise au point de cette petite auto à tendance utilitaire

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 Qui a quand même beaucoup profité de la crise de 1973 pour relancer ses ventes ! ;)

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Renault communiquait beaucoup sur son économie d'utilisation.

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On pourrait penser qu'après 17 années au catalogue la 4 pourrait bénéficier d'un repos bien mérité mais non ! :o

Car 1978 est l'année du renouveau pour elle avec la présentation en tout début d'année de la 4 GTL !

 

Une nouvelle version populuxe ? :??:

Pas vraiment… :non:

 

Les modifications sont nombreuses, à commencer par la mécanique avec sous le capot le 1 108 cm3 de la 6 TL mais dégonflé à 34 ch Din au lieu de 48.

Renault fait ici ce qu'il a déjà fait deux ans plus tôt avec la R5 GTL, à savoir un "gros" moteur dégonflé pour de meilleures consommations et accessoirement la possibilité pour la voiture d'atteindre désormais 120 km/h.

 

Mieux présentée la GTL se pare de jantes à alvéoles, de bandes latérales de protection et de tubes de renfort de pare-chocs sur la face avant.

 

On remarque aussi sa calandre grise et les grilles d'aération sous cette dernière, une reprise de la fourgonnette F6 qui dispose du même moteur depuis trois ans.

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Le regretté Georges Wolinski fut mandaté par la Régie pour réaliser une BD à sa façon pour la présentation de la GTL. :D

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La Safari 1978 remplace son vert "Pernod" par un orange "Andalou"... :D

C'est la dernière année de production pour cette version.

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Pour 1979 la R4 se calme…

Seules des modifications liées à la législation vont faire leur apparition : Clignotants avant bicolores, compteur kilométrique à six chiffres et ceintures de sécurité à l'arrière.

 

 

Sinpar continue ses transformations en 4x4 à la satisfaction de ses nombreux clients "civils" mais aussi d'EDF, de l'ONF et

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 De nos pandores ! :lol:

Bon an mal an ce sera un bon millier de R4 transformées qui sortiront de leurs ateliers chaque année durant près de trois décennies !

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Les frères Marreau engageront au Paris-Dakar 1979 et 1980 une R4 Sinpar à moteur de R5 Alpine Gr.2 de 140 ch...

Le résultat ? Cinquième au scratch auto-moto en 79 et troisième au général l'année suivante ! :eek:

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Celle-ci n'avait que deux roues motrices mais elle était très répandue dans nos villes avec cette livrée.

Heureuse époque où l'électro-ménager était réparé et non remplacé :roll:

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La 4L restera de toute façon intimement liée aux "trente glorieuses" et à la société de consommation qui allait avec.

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Les ventes commencent à s’essouffler et si la R4 était encore produite en 1980 à plus de 200 000 exemplaires 1981 enregistre une chute brutale avec à peine 160 000 autos produites…

Renault nous ressort donc la vieille recette de la "Série spéciale" qui a toujours réussi à booster les ventes, c'est le cas le 15 mai avec la commercialisation de la Renault 4 Jogging : Base mécanique de GTL, jantes de R5 GTL, carrosserie blanche, toit ouvrant et protections frontales ainsi que latérales bleues, sellerie bleue avec bandes décoratives "arc en ciel".

 

 

5 000 exemplaires produits et vendus uniquement en France et en Belgique.

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Au même moment les charnières de portes deviennent invisibles sur toutes les R4.

 

1983 sera l'année de la dernière "grosse" modification de la 4 avec le montage du moteur 845 cm3 de 34 ch Din sur les 4 "Standard" et TL, une puissance identique au 1 108 cm3 de la GTL mais une souplesse moindre.

 

Nouveau tableau de bord issu de la R5, intérieurs modernisés et rétroviseur désormais collé au-dessus du pare-brise.

 

La GTL bénéficie aussi désormais de freins avant à disques.

 

 

Intérieur plus cossu et instrumentation modernisée pour 1983.

On notera le frein à main qui, avec les freins à disques, a migré entre les deux sièges.

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Calandre grise, y compris pour les dérivés utilitaires.

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Les ventes s’essoufflent en 1984 et 1985, c'est à cette période que toutes les R4 vendues en France proviennent désormais de l'usine de Novo Mesto, dans ce qui est encore la Yougoslavie pour quelques années... :sic:

 

Une R4 "Sixties" fait aussi son apparition, série limitée à 2 200 exemplaires avec double toit ouvrant en verre, stripping latéral et décoration extérieure noire.

 

 

R4 Sixties.

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En 1985 la retraite sonne pour la fourgonnette F6 désormais remplacée par la Renault Express sur base de Supercinq.

 

En septembre 1986 la TL devient "Savane" et la GTL "Clan", avec quelques modifications cosmétiques à la marge.

Les ventes s'effondrent complètement et seules 90 000 berlines et fourgonnettes sont assemblées, clairement ça sent la fin de l'histoire… :sic:

 

 

La R4 "Clan".

Que de chemin parcouru depuis la R3 de 1961 ! :)

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En 1988 les fourgonnettes F4 ne sont plus vendues chez nous et l'année suivante verra les dernières modifications sur les berlines : Rétro à droite, feu arrière de brouillard et appuie-tête pour la Clan, la Savane peut recevoir ces derniers en option.

 

Une série spéciale "Carte Jeunes" apparaît basée sur la Savane ce qui n'empêche pas les ventes de tomber à 30 000 exemplaires… :bah:

 

Clap de fin en 1992, la R4 ne peut pas aller plus loin car les normes antipollution imposent désormais injection et pot catalytique… :(

 

 

31 ans de carrière ! :bien:

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Modifié par jensen
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(modifié)

Hélas ! :cry:

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Une dernière série spéciale, la "Bye Bye", qui porte bien son nom : 1 000 exemplaires tous numérotés avec une plaque sur le tableau de bord et notre Katrelle tire sa révérence dans l'hexagone...

 

Le rideau se baisse définitivement en 1994 avec la sortie de chaîne des 156 dernières berlines de l'usine Espagnole de Valladolid, la R4 appartient désormais à l'histoire.

 

Elle sera, avant la Peugeot 206 qui devrait dépasser les dix millions, la voiture Française la plus produite de l'histoire avec 8 135 424 exemplaires fabriqués ! :sol:

 

On a tous un souvenir particulier avec la 4L, perso' ce fut la première auto de mes parents dont je me souviens (une "Export" blanche à trois vitesses).

 

J'y ai fait des centaines de kilomètres debout entre les deux sièges "à voir la route" tout en me tenant aux tubes des sièges avants ! :ddr:

 

Je ferais un caprice mémorable lorsque mon paternel s'en débarrassera pour une Peugeot 404 ! :lol:

 

Quand on pense que de nos jours les gamins sont harnachés à bord comme des pilotes de Formule 1... :roll:

 

Ce fut aussi la 4L "modifiée comme au Bled" de tonton, la Safari accidentée achetée pour pièces en 1983 et que je désosserais au marteau et au burin pour la faire entrer dans une benne... :ange:

 

Et aussi celle de Bébert, une GTL de 1987 "nickel-chrome" avec laquelle je ferais des kilomètres dans ma région au début des années 90 et dont son conducteur, promis-juré, ne se séparera jamais (je l'ai perdu de vue, l'a t-il toujours ?)

 

La "4L" c'est tout ceci : Une partie de notre existence, tout simplement ! :fier:

 

 

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De nos jours elle est devenue Collector et s'il est encore possible de trouver une Savane ou une Clan en bel état pour moins de 8 000€ les premières versions deviennent franchement inabordables...

 

Les séries limitées méritent aussi un petit plus, mais sachez que la Jogging est purement et simplement introuvable en bel état d'origine. :bah:

 

 

Le pire concerne la Plein Air.

Complètement rejetée à l'époque les quelques exemplaires survivants sont au prix de l'or en barre de nos jours ! :pfff:

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Une image de plus en plus rare, même dans nos campagnes.

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D'ailleurs les organisateurs du 4L Trophy, un rallye-raid pour étudiants dont la première édition remonte à 1997 sont conscients du problème car désormais plus grand-monde ne cède une 4L à retaper pour "200 balles"... :non:

 

Il va leur falloir trouver autre chose dans un avenir très proche pour pouvoir continuer. :o

 

 

De plus en plus compliqué de dégoter une 4L "apachaire" !

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Va t-on se diriger vers le "Clio Trophy" ? :D

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En tout cas, chapeau la "4L" et surtout un grand MERCI pour tous les services que tu nous a rendu ! giel.gif.900271e1c02f101f605d3471820a89b7.gif

 

 

Ballade en 4L de 1963 ! :rs:

 

 

 

Publicités d'époque :

 

 

 

Une Sinpar qui passe partout :

 

 

 

La 4L des frères Marreau :

 

 

 

Une 4L trois vitesses aux mains d'une phâme :

 

 

 

La fiche technique complète d'Auto Forever : https://www.auto-forever.com/constructeurs-francais/renault/renault-4-histoire-et-fiche-technique/

 

 

r06.jpg

 

 

:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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Purée ! La première auto sur laquelle j'ai conduit ! :)

La F6 de ma mère, la gueule des potes qui devaient monter dans quand je les raccompagnais du lycée :D

Elle a fini avec le moteur dans le sac (joint de culasse), je sais pas pourquoi d'ailleurs...

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Je pense que comme les 2cv, les 4L ont été utilisé jusqu'au bout, jusqu'à ce que la rouille et leur état n'en permette plus l'utilisation. Elles ont perduré très longtemps dans les campagnes et les coins les plus réculés. Comme les R5, puis Super 5, et les 205

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Super récit, merci Jensen.

Curieusement moi je n'en ai pas touché beaucoup, quelques dépannages avec mon père dans la rue, souvent la chaîne de distrib cassait, et on allait la chercher en remorque, ou plus de batterie.

Mon père c’était plus des R16, 404, voir Audi, Ford, Fiat 124-125, Opel,ça coûtait rien d'occasion (les dernières cités), mais pas de 4L,un pote avait une GTL ça marchait super et la conso était très faible.

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Très belle histoire très bien racontée et illustrée d'une voiture géniale bien qu’ignominieusement qualifiée par certains d'"utilitaire mal dégrossi"*, comme toujours !

Et qui réveille les souvenirs de toutes celles qui au boulot me sont passées entre les mains, et qui ont supporté les mauvais traitement de la bande de "godasses de plomb" que nous étions alors sans se plaindre (savez-vous tailler en biseau l'extrémité de l'échappement latéral des anciennes versions sans aucun outil ni y mettre les mains ?)...

 

 

*©Jensen : Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

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Quand des jeunes ont comparé la 4L avec des voitures plus moderne, qu'ils pouvaient aussi conduire, pas étonnant de trouver la 4L "rudimentaire" dans les années fin 80/debut 90 . Non remise dans le contexte de sa naissance, ce n'était pas tout à fait faux relativement si on n'a pas connu la rusticité d'époque.

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Ahhhh, merci pour cet article... ça me rappelle ma F6 que j'ai eu entre 2009 et 2012. Achetée pour m'accompagner dans mes travaux de maison... elle marchait bien ! Je découvrirai après l'achat qu'elle avait un moteur de r5 GTL... 44ch et pas mal de couple... avec un passage au 4L trophy. Le premier en 1997 à priori...

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Je n'ai connu la 4L que chez un copain d'enfance dont les parents avaient une GTL en guise de 2ème voiture.

Pour nous ce n'était qu'un vieux tas de tôle et elle a été remplacée par son équivalent italien grâce aux jupettes.

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Invité §dav512aL

Pape-Fr-772.jpg

 

On notera que le pape en a reçut une en cadeau un modèle de 84 avec 300 000km, après avoir confié en avoir possédé une.

 

 

La production de Flins pour la 4L:

 

renault-usine-de-flins-10.jpg

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Invité §oul767Da

J'ai posséder une R4 avec la calandre façon Jeep. Voiture très peu couteuse en entretien et réparations et très fiable! :sol:

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Alors, personne n'a trouvé comment tailler en biseau l'échappement d'une vieille 4 L - celui qui débouche sous la portière arrière gauche - sans outils ni même y mettre les mains ?

 

Un indice : il faut 5 personnes dans la 4 L...

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