Recherche d'un employeur (CQP vendeur auto confimé, GNFA de Pessac)

[Invité §Jon117nV]

Bonjour à tous!

 

Je m'appelle Jonathan, j'ai 22 ans, et j'habite du côté de Bordeaux.

 

En terme d'étude, j'ai un bac ES (obtenu avec mention assez bien en 2010).

J'ai aussi fait un an de faculté de droit, mais je me suis rendu compte qu'en fin de compte, ce n'est pas ce que je voulais faire.

Je suis donc retourné dans une branche commerciale, mon "premier amour" si je puis dire (mon stage de découverte en troisième s'était déroulé dans une grande surface spécialisée, et j'ai longuement douté après le bac pour choisir ma suite d'étude).

 

Je suis aussi issu d'une famille très portée sur le commerce, ma mère à longtemps était chef de rayon dans l'enseigne qui "est la moins chère".

J'ai donc fais un BTS en Management des Unités commerciales.

 

J'aurai souhaité effectué mes stages dans des concessions automobiles, mais mon lycée n'était pas prêt à ça, ainsi j'ai dû me rabattre sur un hypermarché (je n'ai pas suivi à 100% les pas de ma mère, j'ai travaillé pour Auchan).

 

Bref, après l'obtention de mon diplôme (fin 2013), j'ai travaillé histoire de pouvoir passer mon permis de conduire, et m'acheter mon premier bolide (Clio 2 de 1998, rte 1.4, terre de Sienne, vous voyez le genre).

 

n en vient donc au point important de l'histoire (et en rapport avec ce forum).

 

J'ai eu envie d'allier deux de mes passions, à savoir l'automobile et la vente, ainsi j'ai postulé au GNFA de Pessac, j'ai passé avec succès les tests en mai, et depuis, je suis à la recherche d'un employeur.

 

J'angoissais un peu pour les tests, mais au final, c'était réellement une formalité comparé à ce qui m'attendais après, à savoir trouver l'employeur.

 

J'ai démarché quasiment toute les concessions de Bordeaux (on va dire que j'ai essuyé à peu près 90% de "pas intéressé"), j'ai eu quelques entretiens, parfois même des seconds entretien, mais je n'ai pas décroché de poste (j'ai mieux compris ce que ressentait Poulidor à toujours finir sur le podium mais jamais premier).

 

J'ai donc élargis mon secteur de recherche, je suis allé jusqu'à Toulouse... Sans grand succès.

 

Le GNFA de Poitiers s'est aussi rapproché de moi, et m'a remis quelques noms, histoire de voir si je pouvais convenir (j'ai d'ailleurs eut un entretien hier, qui s'est très bien déroulé, je dois l'avouer, auquel j'aurai une réponse vendredi, mais ça serait parfait si ce Directeur m'accorde sa chance). Je vous écrit donc ce sujet car les dates butoirs se rapprochent (13 octobre pour Poitiers, 20 Octobre pour Pessac), et que concrètement, je n'ai rien signé.

 

Donc je voulais savoir si parmi vous, quelqu'un a des contacts (je suis mobile, je peux m'installer partout dans l'ouest on va dire, entre bayonne et Poitiers), ou serait lui-même intéressé pour prendre un jeune vendeur très motivé à bien gagné sa vie plus tard. Voilà, je peux bien sûr vous fournir mes coordonnées et mon cv, et suis enclin à communiqué avec vous par message privé pour vous exposer plus en détails mes compétences et ma motivation. Merci d'avance pour les quelques minutes que vous accorderez à mon sujet, en espérant qu'un sauveur potentiel se manifeste.

 

Cordialement,

Jonathan

[WildOne]

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[supernova75]

Je ne peux pas t'aider pour le moment... Mais je peux te souhaiter bon courage, et ne perds pas ta motivation !!

[charlou 89550]

Ta démarche est intéressante, malheureusement en tant que recruteur les fautes d'orthographe me semblent rédhibitoire...

 

Et pourquoi se limiter aux concessions automobiles alors que plein d'autres postes de commerciaux existent, d'autant plus que ça ne paye plus depuis des lustres...

[Invité §Jon117nV]

Je suis d'accord avec toi, je fais des fautes d’orthographe, même si j'essaie de toujours prendre le temps de me relire et d'utiliser un correcteur d'orthographe, certaines passent tout de même entre les mailles.

Mais après, je pense aussi que tout le monde en fait, même les recruteurs (si je ne m'abuse, "rédhibitoire" prend un "s").

 

Après avoir vendu pour Auchan des machines à laver et des frigos, et voir que le meilleur vendeur s'en sortait avec 1800 euros par mois en se démenant, je pense qu'avec de l'acharnement et du bagou, on peut mieux gagner sa vie en tant que vendeur auto.

Puis je ne vois pas ça comme un aboutissement, mais plutôt comme un premier pas vers adjoint chef de vente, chef de vente, puis pourquoi pas finir directeur de concession.

Enfin, toujours est-il que je suis quelqu'un de déterminé (ou têtu, ça dépend la façon de voir), et c'est vraiment ce que je veux faire.

[Invité §pol608QV]

Comment as tu démarché ces concessions? Ce sont pourtant des grands groupes qui recrutent régulièrement... il ne faut pas baisser les bras au premier refus...!

[Invité §Jon117nV]

J'utilise toujours la même technique, je prépare des lettres de motivations personnalisées (explication de la formation, mais aussi un paragraphe sur le groupe que je démarche et sur la marque représentée, sa place sur le marché Français...).

 

Je démarche en tenu professionnelle (costume-cravate, chaussures bien cirées, sacoche en cuir, grand sourire...), et je demande toujours à voir le chef de vente véhicule neuf, ou à défaut le responsable du site. Parfois, le barrage secrétaire est impossible à passer, donc je me permets de laisser mon cv et ma lettre de motivation à l'accueil, mais c'est une pratique que je préfère éviter, car rien ne m'assure que mon cv finit au bon endroit. Quand j'avais encore du temps devant moi, j'effectuais une relance 2 semaines après, mais maintenant, je le fais sous huitaine.

 

Je pensais aussi que ces grands groupes recherchent en permanence, mais contrairement à ce qu'on pense, il y en a peu enclin à prendre un jeune vendeur en alternance, et pour ceux intéressés, on se livre une réelle guerre entre futur élève du GNFA (pour un poste, le recruteur à au moins une dizaine de CV), et ce qui pêche chez moi, c'est que je n'ai pas d'expérience dans l'automobile.

[Invité §Had733nG]

Positionne-toi en grand observateur quand tu vas dans une concession. Fais le tour des modèles exposés, regarde l'agencement de l'espace d'attente, teste l'accueil, le contact client. Pour cela, fais toi tout d'abord passer pour un client en attendant qu'un commercial t'aborde. Là, tu dis que justement, tu viens pour déposer un CV.

 

Le mec est surpris, tu gagnes un point, et la sympathie du mec que tu viens de surprendre.

 

Tenue vestimentaire à revoir. C'est fini les styles classiques, mise sur du trendy, chemise à motif, jean/pantalon cintré voire slim, les chaussures par contre à ne pas négliger, mais elles doivent aller avec le reste.

Tu peux t'inspirer des créations ASOS, c'est pas cher et efficace en rendu.

 

http://www.asos.fr/homme-nouve [...] mp;sort=-1

 

On a beau dire ce qu'on veut un mec qui a du style en entretien tape tout de suite bien plus fort que celui qui n'y prête guère d'attention.

 

Pose des questions ! Essaye de te préparer un listing de quelques questions à sortir impérativement lors du premier contact. Si c'est toi qui gère l'entretien, t'es gagnant. Un entretien c'est rarement du win-win, c'est au premier qui déstabilise l'autre.

 

La question des disponibilités t'es demandée : ne jamais dire "tout de suite". Sors plutôt ton agenda et propose une date si un entretien t'es proposé ; Montre que t'es occupé, ça plait tellement aux gens de montrer aux autres qu'ils ont plein de choses à faire alors qu'ils rêveraient eux-même de ne rien foutre.

 

Le préambule :

 

Le CV doit être créatif. Le milieu automobile en manque terriblement, et les gens qui postulent rêveraient d'un CV qui fasse décalé tout en restant sérieux... la plupart du temps c'est raté, et on se retrouve avec des trucs pour aller postuler au Crédit Agricole de Trifouillis-Les-Oies...

Le meilleur conseil que je puisse donner c'est de jouer avec le format A4. Un format paysage s'il est bien utilisé, c'est avoir entre les mains... une base solide.

Pivoter l'écriture du texte à 45° sur un format portrait, c'est déjouer la norme imposée pour mieux la sublimer.

PAS DE PHOTO : c'est ringard, tout le monde s'en fout.

NE SURTOUT PAS PARLER de ta passion pour l'automobile : tu postules pour quelque chose que tu aimes, forcément ! Pas besoin de le répéter dans le CV, profites-en pour développer d'autres passions sur lesquelles tu as des connaissances pour embrayer en entretien. L'ouverture est essentielle.

 

La lettre de motivation :

 

La technique de l'entonnoir est très efficace. Parler d'un thème vaste (tendances du marché automobile global -> tendance marché français -> tendance marché marque visée -> avantages et faiblesses de la marque visée -> tes compétences -> comment tu pourrais proposer des solutions pour améliorer les faiblesses/entretenir les avantages. Et oui, il faut aussi et surtout parler des faiblesses, rester réaliste et pragmatique : tu veux devenir commercial, si t'arrives et que tu connais déjà les points durs, ça montre que t'es grave motivé ! Et surtout, ça leur fait du boulot en moins... une formation moins poussée, donc plus de temps à consacrer à autre chose... entre nous, ça emmerde tout le monde de former quelqu'un de nos jours, même dans des structures de l'économie sociale et solidaire, t'as qu'à voir...

 

Allez courage, sois malin et sur de toi, et ça le fera

[Invité §Jon117nV]

Mince, j'étais persuadé de vous avoir tenu au courant de la suite de mon aventure. J'ai finalement trouvé une place chez Volkswagen à Chatellerault, 30 minutes au nord de Poitiers. Je me suis cassé le péronné début Octobre, ce qui fait que je suis allé à l'entretien avec mon plâtre et en jogging, le côté décalé à peut-être fait la différence, et la motivation du jeune qui fait 300 km coûte que coûte pour une hypothétique place. En tout cas, encore merci pour tout vos conseils, votre soutien, tout se passe bien pour moi, je ne regrette absolument pas mon choix de m'être lancé dans cette voie!