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[Présentation] Ma collection de youngtimers et autres - 1/18ème


Invité §fel882Lr

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Invité §fel882Lr

En 1988 le constructeurs aux 4 anneaux lance sa grande berline haut de gamme, l'Audi V8. Le but recherché est de faire monter en gamme l'image d'Audi et de viser le marché des USA. La berline termine sa carrière en 1994 avec un V8 de 4,2L. Se pose donc la question du successeur. C'est donc l'Audi A8 D2 qui va prendre la suite en 1994. Ce véhicule se veut être le fer de lance du savoir faire Audi et c'est donc tout naturellement que les deux spécialités du constructeurs y sont intégrées: la maîtrise de l'aluminium et la transmission intégrale permanente. Toutes les A8 possèdent une carrosserie et un châssis en alliage d'aluminium (ce que le constructeur nomme aujourd'hui "l'Audi Space Frame" ). La transmission Quattro est adapté sur les motorisations les plus puissantes. La version haut de gamme est équipée d'un V8 4,2L lors de sa sortie. Fort du succès de ses versions sportives (notamment la RS2) et soucieux de proposer une version sportive inexistante chez les concurrents sur ce segment (BMW et Mercedes), Audi met au point et lance en 1996 la S8: la base moteur utilisée reste le V8 4,2L mais la puissance est portée à 340ch et le couple à 410Nm (contre 300 ch et 408Nm pour la version de base). Le châssis et la finition sont également adaptés en conséquence. En 1999, avec l'apparition de la phase 2, le V8 gagne une soupape de plus (5 soupapes par cylindre, à noter que cette technique n'est utilisée à l'époque que par VAG et... Ferrari). La S8 propose alors 360ch et 430Nm. La S8 est donc sans réelle concurrence, car elle favorise une puissance élevée avec un poids limité (tout est relatif) alors que BMW et Mercedes montent des 12 cylindres sur leur vaisseaux amiraux, coupleux mais lourds. Cette hégémonie va cesser en 2001 lorsque pour sa fin de carrière, l'A8 D2 va se voir équipée d'un W12 résultant de l'assemblage de deux VR6, lui permettant d'abattre le 0 à 200km/h en 20,5 sec, soit 3 sec de mieux que la S8. Au delà des performances, la S8 impressionne par sa technologie et sa qualité de finition: ABS géré indépendamment sur chaque roue, ventilation stationnaire via capteurs solaires intégrés dans le toit ouvrant, GPS couleur (OK aujourd'hui ça fait sourire, mais à l'époque...), cuir étendu, jantes de 18 pouces etc.

 

Après cette brève description, passons à la miniature. C'est donc une Otto que j'attendais avec grande impatience depuis que certaines photos du prototype avaient été publiées sur le net. Au final je suis assez mitigé. Les proportions sont bonnes et la miniature impressionne par sa taille. Cependant, la finition de l'Otto est légèrement en deçà de ce à quoi j'étais habitué (ce n'est que mon avis). Il y a un léger "poc" sur le capot avant et les traces de colles sont nombreuses, comme les micro-rayures (peut-être à cause de la peinture noir brillant, qui ne pardonne pas les imperfections). Par contre les optiques sont très réussis, notamment les feux arrières. La finition intérieure est également au rendez-vous avec les boiseries, l'image GPS ou le logo "Quattro" sur la planche de bord.

 

 

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Bouclier avant spécifique avec antibrouillard lenticulaire.

 

 

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Les coques de rétroviseurs en alu brossé, finition qui sera par la suite la marque de fabrique des versions S et RS de Audi.

 

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On remarque la ligne très statutaire de type "tri-corps".

 

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Les feux arrières intègrent la serrure du coffre, habitude chez Audi à l'époque.

 

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On voit ici la double sortie d’échappement spécifique.

 

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On aperçoit la console centrale bien réalisée avec l'écran couleur GPS, la commande de boîte "Tiptronic" à 5 rapports (avec mode sport et séquentiel en plus du mode normal).

On voit aussi que les volant quatre branches n'intègre pas logo "S", ne s’agissant as du volant sport.

 

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Boiserie, cuir,et confort avec le double accoudoir, les sièges spécifiques et toutes les commandes électroniques disponibles via la console.

 

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Les jantes spécifiques "Avus" en 18 pouces.

 

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La balise GPS.

 

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Les logos spécifiques.

 

P1010756.jpg

 

 

Allez, petit bonus de fin:

 

http://www.youtube.com/embed/aFfTKbf5Lak

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Invité §geo034VY

Belle présentation ! Elle est chouette :)

 

Regardes mon dio, elle a fait son entrée dans l' atelier !

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Invité §fel882Lr

Comme dit dans le sujet de la S8, Audi était vraiment dans une politique de booster son image au début des années 90. La S2 basée sur la Coupé et l'Audi 80 était clairement un modèle "d'image" avec le must d'Audi (le Quattro) et le 5 cylindres en ligne turbo-compressé préparé en collaboration avec Konrad Schmitt Motorsport (cette base moteur a déjà été utilisée sur l'Audi Quattro, Coupé Quattro et 100 S4). En 1992 sort la M3 E36 et en 1993 la C36 AMG qui devance la S2 en terme de performances. Si le segment des berlines sportives est déjà occupé, pourquoi ne pas créer la surprise en allant sur un autre segment, celui des breaks? Les ingénieurs d’Ingolstadt vont donc partir de l'Audi S2 Avant pour créer la surprise. Et histoire de taper fort, c'est l’ingénierie Porsche qui va être mise à contribution. La transmission Quattro de la S2 et la boîte 6 (aussi utilisée sur Porsche 968) sont conservées. Le 5 cylindres (ABY) va lui être revu en profondeur: nouveaux arbres à cames, nouveau turbo, boîte à air, admission papillon, collecteur d'échappement, catalyseurs et silencieux et bien sûr gestion spécifique ad-hoc: de 230ch on passe à 315ch et de 233 Nm on arrive à 410 Nm (!!!), ils déconnent pas les mecs de Stuttgart! Pour le châssis, les suspensions sont élaborées par Bilstein et les freins sont des disques de 300mm avec étriers 4 pistons provenant de la Porsche 968 ClubSport. Les moyeux de roues sont renforcés et c'est désormais de jantes Porsche Cup en 17 que l'Audi est équipée. Le look n'est pas en reste, avec des boucliers spécifiques, des blocs clignotants/antibrouillard de 993 comme les rétros. C'est à se demander si c'est une Audi Porsche ou une Porsche Audi! Même les Recaro proviennent de Porsche, c'est d'ailleurs pour cela que le dossier est rabattable alors que c'est une quatre portes. L'habitacle présente des plaquages en carbone et une sellerie bi-ton (option) du plus bel effet. La RS2 est produite à environ 2900 exemplaires entre 1994 et 1995. Des S2 Avant sortaient de l'usine Audi de Salzgitter sans par choc ni rétroviseurs ni sièges avant, puis arrivaient à Zuffenhausen chez Porsche où elles étaient démontées puis remontées avec les pièces spécifiques (un vrai casse tête logistique au passage). Comme dit au départ, le but d'Audi était d'optimiser son image... Le pari est plus que réussit: la RS2 pointe à 262km/h, c'est la première fois qu'un break aussi sportif est commercialisé, le look Porsche en fait un quasi-concept. La RS2 joue à jeu égal en performances avec la M3 et la C36 prend une soufflée. C'est le succès de la RS2 qui donnera naissance à la longue série de break ultra-sportif d'Audi. A noter que deux berlines ont existé, celle de Ferdinand Piëch, ancien directeur d'Audi (elle est visible au musé Audi Tradition et totalise 100 000 kms) et celle vendue à un Émir du Golf Persique.

 

A la conduite, la RS2 est une turbo "à l'ancienne" avec un léger temps de réponse, mais un sacré coup de pied au cul que le Quattro transforme en accélération fulgurante.

 

audi-avant-rs2-007.jpg

 

La miniature vient de chez Otto et je dois dire que j'appréhendais un peu la qualité (j'avais été un peu déçu par la RS4 et la S8), mais à l'ouverture du carton love.gif.191a80af139b783ae31748a16ef27be7.gif, elle est superbe et le bleu RS la met tellement bien valeur.

 

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Bloc optique issu de la Porsche 993 intégré au bouclier avant.

 

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Le bouclier avant style 993.

 

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Les rétros proviennent eux aussi de chez Porsche.

 

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Porsche fait un break?

 

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Silencieux spécifique et bande réfléchissante entre les feux, typique des années 90.

 

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Les jantes Cup en 17 avec le système de freinage Porsche, ici on croirait qu'elles sont chromées mais en réalité elles ont un aspect alu classique.

 

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Le logo qui dit tout.

 

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L'intérieur simplement superbe.

 

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Les manos de température et pression d'huile ainsi que le volt-mètre.

 

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On peut raisonnablement croire que si la bleu n'avait pas rencontré de succès, la jaune ne serait jamais apparue.

 

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La bleu développée avec Porsche, la jaune avec Cosworth.

 

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P1010780.jpg

 

En guise de bonus, un petit comparatif entre deux véhicules exceptionnels qui ont été développé en collaboration avec Porsche autruche621.gif.4f5f0a1f3237397d2ea9973996035a98.gif

 

http://www.youtube.com/embed/0eKeiCHYGlo

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Invité §fel882Lr

Allons-y pour une française totalement hors norme...

 

Pour faire court, il y a 40 ans, les constructeur français disposaient de bureaux d'études où les idées les plus folles (mais aussi les plus sérieuses) étaient concrétisées en catimini. Citroën possédait son bureau d’Études Spéciales à cet effet. C'est au sein de ce bureau qu'une SM "GT" a été développée, pour tester les capacités de gestion de couple des tractions avant et de l'ensemble hydro-pneumatique du châssis. Michelin utilisera aussi le véhicule pour ses propres essais. La SM a eu plusieurs configurations moteur sur la base du 6 cylindres Maserati, qui donnera naissance à la motorisation des Ligier JS2 des 24h. Dans sa configuration la plus typée course, la voiture dépasse les 300km/h avec ses pneus Michelin Racing.

 

Elle n'est restée qu'au stade de voiture d'essai. Cependant, la voiture aurait très bien pu être fabriquée en petite série. Encore un exemple du potentiel énorme en termes de technologie et de sportivité dont disposait Citroën niknikc2.gif.4cccc647e9862e8a7707f256307a7409.gif (et les autres constructeurs français via leur recherches destinées à la compet') qui n'a malheureusement pas était exploité en vue d'une commercialisation darth_revan.gif.86a068b620b8c398c40e91b12478050a.gif.

 

Pour plus de renseignements:

 

smex3xy4.jpg

 

smex4em7.jpg

 

citroen-conservatoire-sm-michelin.jpg

 

On remarque bien sur cette photo que l'arrière a été raccourcie comme sur les version Gr.5.

 

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La miniature d'Otto est très réussie. Belle qualité générale et détails soignés.

 

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La lame avant spécifique.

 

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L'arrière, qui n'a plus rien à voir avec une version de série.

 

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Le bosselage de capot et les chevrons.

 

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Les 4 sorties d’échappements pour évacuer les gaz brûlés du 6 cylindres Maserati.

 

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La lame et les prises d'air.

 

P1010808.jpg

 

Les deux prises d'air derrière la lame.

 

P1010804.jpg

 

Les ailes sont très larges.

 

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Du 310 par 15! djanvers.gif.ec2c1f3e8f2094cb9d813526b9bb025a.gif

 

P1010802.jpg

 

L'intérieur dépouillé, plus de garniture de porte, une planche en inox en guise de tableau de bord et surtout une multitude de manos et de robinets pour faire évoluer en temps réel les paramètres du châssis.

 

P1010800.jpg

 

Un arceau pour sécuriser et rigidifier l'ensemble.

 

P1010799.jpg

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Invité §fel882Lr

J'avais jamais remarqué mais c'est vrai que y'a un air avec l'arrière en biseau !

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Invité §fel882Lr

Allez pour la prochaine présentation : je suis dotée de la "franco-suédoise" de mécanique et j'ai été dessinée par des Italiens... Qui suis-je ? -jacob-.gif.07748289f74645a6ef2f57f6dd3bce3f.gif

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Allez pour la prochaine présentation : je suis dotée de la "franco-suédoise" de mécanique et j'ai été dessinée par des Italiens... Qui suis-je ? -jacob-.gif.a291bf8d4d733f971670484a19a985e4.gif

 

 

je dirais un suédois qui a acheté une renault et il est partis en Italie avec la renault pour faire du tuning dessus?

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Invité §fel882Lr

 

je dirais un suédois qui a acheté une renault et il est partis en Italie avec la renault pour faire du tuning dessus?

zrozir29.gif.1ff1422e1ab7a1bcbbe0deab12d22151.gifjaymaf.gif.aa57296aad1371760ed8475e3c20a585.gif Ça aurait pu être ça mais non

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