Le 57ème stand.

[panos]

Excellent ! Belle réactivité ! J'ai la même dans ma vitrine.

 

Bravo pour la présentation de ce proto atypique qui perpétue la légende du Mans

Merci Daniel, oui un modèle particulier qui rompait avec la quasi uniformité du plateau LMP1

Superbe presentation

 

Perso j'ai la meme mais en Ixo et la 23 en Spark

Merci Jérome.

Je ne sais pas comment est la Premium mais la Spark est superbe

Une gueule improbable, une déco vintage, une communication exemplaire, cette Nissan avait tout pour plaire. Mais manifestement, chez Nissan, ils avaient oublié qu'en sport automobile, faut avancer...

Une très belle miniature, moi aussi j'ai la même dans mes vitrines à moi, une présentation toujours aussi soignée et des commentaires précis et complet.

Encore du beau boulot Philippe !

Merci Hugues, effectivement un look improbable

 

Superbe look, proto totalement atypique mais performances très loin du compte.

Comme souvent trop d'audace ne paye pas.

Mais apporte une touche de variété bienvenue dans nos vitrines.

 

Comme tu dis Armand, l'originalité ne rime pas souvent avec performance et bons résultats...

[voner5]

J'ai les 3 Premium que je trouve vraiment pas mal. Surement un ton en dessous de la Spark. Mais cette voiture sort tellement de l'ordinaire qu'il fallait que je l'ai...........

[panos]

J'ai les 3 Premium que je trouve vraiment pas mal. Surement un ton en dessous de la Spark. Mais cette voiture sort tellement de l'ordinaire qu'il fallait que je l'ai...........

Salut Antho,

c'est sur qu'avec cette unique apparition, fallait pas la (les) rater...

[panos]

87 - CHEVROLET CAMARO

Maurice "Mo" Carter Murray Edwards Dick Valentine

1980 - Auréolé de sa 4ème place aux 24 Heures de Daytona, le All Canadian Racing emmené par le quinquagénaire heureux et très optimiste Maurice « Mo » Carter, un dealer Chevrolet, engage sa Chevrolet Camaro avec l’ambition de battre rien moins que les Porsche 935.

Une auto construite et préparée à l’américaine par des canadiens qui avaient, les deux années auparavant, remporté de nombreux succès outre-atlantique.

Ca commence mal pour les cousins, puisque l’auto est réceptionnée à Amsterdam et les opérations de dédouanement et de transport feront perdre un temps précieux à l’équipe.

Cette Camaro est préparée selon les normes IMSA. C'est-à-dire qu’il s’agit d’un chassis à gros tube d’acier recouvert d’une carrosserie tentant de ressembler au modèle Camaro de l’année.

Le concepteur en est Brad Francis. Le moteur est un « stock bloc » en fonte de 7 litres censé développer 640 ch pour un poids total de 1115 kg.

 

Pour l’accompagner au volant, Mo Carter a fait appel à Murray Edwards et Dick Valentine, deux pilotes habitués des Chevrolet Camaro et…Corvette.

Cet engagement canadien a le support de l’office du tourisme de Toronto.

Aux essais, la Camaro et ses pilotes vont courageusement limer le bitume mais la prestation de l’équipe va tourner au désastre. En effet, le monstrueux engin, dont la finition de la carrosserie reste aléatoire, montre ses limites en matière de maniabilité et de freinage.

Si Carter réussit un temps de 4'20''06 et Edwards réalise un honorable 4'16''08, Valentine se montre plus lent que ses deux équipiers en ne parvenant pas à descendre en dessous des 4'31''09, ce qui donne une moyenne de 4'23''01.

Or, le principe de qualification est la moyenne des trois pilotes. Moyenne malheureusement insuffisante par rapport aux autres concurrents du groupe IMSA que sont les 935 et BB !

Le verdict est sans appel et la n° 87 fait les frais de la sélection impitoyable opérée dans les rangs de l’IMSA.

Les débuts d’une Camaro au Mans sont donc reportés à une autre année…

Ils ne sont pas les seuls éliminés de la sorte et cela provoque beaucoup de mécontentement.

Des concurrents britanniques mèneront une fronde contre l'ACO (certains avec huissier...) et les canadiens s'associeront à cette fronde.

Mo Carter se montrera virulent et se mettra à dos l'ACO en déclarant qu'il n'aime pas les allemands (rapport à la 2de guerre mondiale...) et les français...

Bref, la situation est particulièrement tendue et les canadiens seront gentiment priés de rentrer chez eux…

 

D'après Mustang66

[gennaro1]

Une bagnole comme seuls les américains savent faire La miniature est superbe et la présentation toujours aussi bien documentée. Bon, l'histoire se termine mal pour l'équipe mais l'essentiel est ailleurs.

Génial, j'adore cette voiture, même si elle a pas vraiment marqué" la course...

[Arnage67]

Bel achat et belle presentation

 

 

Je la trouve magnifique et bestiale par contre celle ci me plait bien mais elle est restée chez le marchand

 

On ne peut pas tout acheter et en Camaro j'ai celle de 1981 et j'attend celles de 1982 ...

[Invité §phi062VV]

J'adore cette Camaro, quel look ! :love: Elle me plaît d'autant plus que c'est une voiture non partante, un thème que j'affectionne tout particulièrement.

Bonne journée de confinement à tous. Prenez bien soin de vous.

[panos]

Une bagnole comme seuls les américains savent faire La miniature est superbe et la présentation toujours aussi bien documentée. Bon, l'histoire se termine mal pour l'équipe mais l'essentiel est ailleurs.

Génial, j'adore cette voiture, même si elle a pas vraiment marqué" la course...

 

Ha les américaines de ces années là, elles avait une gueule qui sortaient du lot et un gros son.

Aujourd'hui, les Corvette ne me font pas trop rêver. Les Ford GT à la rigueur...

Peu importe si cette Camaro n'a pas couru, elle est venue.

 

Ca nous permet de l'avoir dans nos vitrines. Ca aurait été dommage que Spark fasse l'impasse.

Bel achat et belle presentation

 

 

Je la trouve magnifique et bestiale par contre celle ci me plait bien mais elle est restée chez le marchand

 

On ne peut pas tout acheter et en Camaro j'ai celle de 1981 et j'attend celles de 1982 ...

Comme tu dis, faut faire des choix.

J'adore cette Camaro, quel look ! :love: Elle me plaît d'autant plus que c'est une voiture non partante, un thème que j'affectionne tout particulièrement.

Bonne journée de confinement à tous. Prenez bien soin de vous.

 

J'en ai quelques unes aussi qui n'ont pas pris part à la course.

 

 

C'est d'autant moins facile de trouver de la doc pour raconter leur histoire...

 

 

 

[Steed83]

Superbe cette Camaro, un engin improbable sur la piste du Mans.

Et la déco est assez sympa aussi je trouve .

[alm93]

Superbe cette Camaro, un engin improbable sur la piste du Mans.

Et la déco est assez sympa aussi je trouve .

 

 

Pourtant il y a eu d'autres Camaro aux 24 heures du Mans et qui elles ont pris le départ

 

 

 

[alm93]

87 - CHEVROLET CAMARO

https://upload.wikimedia.org/w [...] da.svg.png Maurice "Mo" Carter https://upload.wikimedia.org/w [...] da.svg.png Murray Edwards https://upload.wikimedia.org/w [...] da.svg.png Dick Valentine

1980 - Auréolé de sa 4ème place aux 24 Heures de Daytona, le All Canadian Racing emmené par le quinquagénaire heureux et très optimiste Maurice « Mo » Carter, un dealer Chevrolet, engage sa Chevrolet Camaro avec l’ambition de battre rien moins que les Porsche 935.

Une auto construite et préparée à l’américaine par des canadiens qui avaient, les deux années auparavant, remporté de nombreux succès outre-atlantique.

Ca commence mal pour les cousins, puisque l’auto est réceptionnée à Amsterdam et les opérations de dédouanement et de transport feront perdre un temps précieux à l’équipe.

Cette Camaro est préparée selon les normes IMSA. C'est-à-dire qu’il s’agit d’un chassis à gros tube d’acier recouvert d’une carrosserie tentant de ressembler au modèle Camaro de l’année.

Le concepteur en est Brad Francis. Le moteur est un « stock bloc » en fonte de 7 litres censé développer 640 ch pour un poids total de 1115 kg.

 

Pour l’accompagner au volant, Mo Carter a fait appel à Murray Edwards et Dick Valentine, deux pilotes habitués des Chevrolet Camaro et…Corvette.

Cet engagement canadien a le support de l’office du tourisme de Toronto.

Aux essais, la Camaro et ses pilotes vont courageusement limer le bitume mais la prestation de l’équipe va tourner au désastre. En effet, le monstrueux engin, dont la finition de la carrosserie reste aléatoire, montre ses limites en matière de maniabilité et de freinage.

Si Carter réussit un temps de 4'20''06 et Edwards réalise un honorable 4'16''08, Valentine se montre plus lent que ses deux équipiers en ne parvenant pas à descendre en dessous des 4'31''09, ce qui donne une moyenne de 4'23''01.

Or, le principe de qualification est la moyenne des trois pilotes. Moyenne malheureusement insuffisante par rapport aux autres concurrents du groupe IMSA que sont les 935 et BB !

Le verdict est sans appel et la n° 87 fait les frais de la sélection impitoyable opérée dans les rangs de l’IMSA.

Les débuts d’une Camaro au Mans sont donc reportés à une autre année…

Ils ne sont pas les seuls éliminés de la sorte et cela provoque beaucoup de mécontentement.

Des concurrents britanniques mèneront une fronde contre l'ACO (certains avec huissier...) et les canadiens s'associeront à cette fronde.

Mo Carter se montrera virulent et se mettra à dos l'ACO en déclarant qu'il n'aime pas les allemands (rapport à la 2de guerre mondiale...) et les français...

Bref, la situation est particulièrement tendue et les canadiens seront gentiment priés de rentrer chez eux…

 

D'après Mustang66

 

 

Belle miniature, encore un modèle atypique et bien que l'auto ne se soit pas qualifiée j'ai acheté ce modèle également car il est surement plus intéressant qu'une énième Porsche 935 par exemple.

[panos]

un engin improbable sur la piste du Mans.

 

Tout à fait David, aussi improbable que les Corvette, Torino ou Monza ou Dodge Charger de 76.

De bonnes grosses ricaines qui n'ont jamais rien fait au Mans, mais quelle gueule, ces bagnoles !!!

 

 

plus intéressant qu'une énième Porsche 935 par exemple.

 

Je te le concède Armand mais justement, il en faut pour tous les goûts...

Et puis, tu n’en a pas encore vu ici, alors… je m'en vais réparer cette oubli..

[panos]

 

 

 43 - PORSCHE 935 K3

 

 

Xavier Lapeyre Anne-Charlotte Verney Jean-Louis Trintignant

 

 

 

1980 – Victorieux l’an passé le Kremer Racing, engage cette année trois 935 K3.

La n° 41 orange, la n° 42 rose et la n° 43 jaune.

Cette dernière, aux couleurs des Résidences Malardeau et BP, est confiée à la locale Anne-Charlotte Verney, Xavier Lapeyre et l’acteur Jean-Louis Trintignant.

Au pesage, le public se presse autour de lui. Neveu de Maurice Trintignant, la vedette masculine de "Un homme et une femme" joue cette fois le rôle d’un pilote de course dans la vraie vie.

 

 

Les performances de Steve McQueen (2ème aux 12 Heures de Sebring 1970) et de Paul Newman (2ème au Mans 1979) donnent des idées à ses supporters.

Il reste à Trintignant à confirmer les espoirs de ses fans avec une voiture autrement plus difficile à maîtriser que la Triumph Dolomite qu’il conduit dans des courses de voitures de production.

 

 

Malheureusement pour lui et surtout pour ses équipiers, l’acteur s’en sort difficilement sur la piste.

Son niveau de performances lui attire même les foudres d’Anne-Charlotte Verney qui aurait souhaité que l’acteur soit retiré de l’équipage après les essais. « Au début des essais, il a fait 14 tours sans faire de chrono suffisant car il pleuvait », constate amèrement la Mancelle.

 

 

Du coup, Lapeyre et elle ne pourront effectuer respectivement que 6 et 3 tours. Et comme Trintignant ne s’est pas qualifié, ils devront attendre la décision de repêchage des commissaires pour être certains de partir.

 

 

Si Xavier Lapeyre prend le départ et se doit d’entamer les hostilités sous la pluie que l’on sait. Trintignant effectue quelques relais diurnes (son contrat prévoyant qu’il ne roulerait que de jour), laissant ses co-équipiers en découdre avec la nuit.

Le trio qu'il forme avec Anne-Charlotte Verney et Xavier Lapeyre s'installe malgré tout solidement dans le top 10 à partir de la mi-course.

 

 

Alors en 9ème position et en tête du groupe 5, Jean-Louis Trintignant reprend le volant vers huit heures du matin après une nuit de repos . Il boucle ses 2 premiers tours assez régulièment entre 4’15 et 4’18 mais il est victime du déchappage de son pneu arrière gauche à 300km/h dans les Hunaudières.

Il maintient l’auto comme il peut, tape le rail sous un « angle favorable » mais parvient malgré tout à ramener jusqu'à son stand sa 935 K3 éclopée (roue arrière gauche arrachée et train avant faussé).

 

 

Après réparation, la Porsche jaune reprend la piste avec une aile rose (celle de la K3 de Stommelen) mais renonce quelques minutes plus tard sur un problème de boîte de vitesses.

 

 

Ayant eu la peur de sa vie, Jean-Louis Trintignant annonce qu’il ne reviendra plus aux 24 Heures du Mans.

Une décision qui ne fera pas pleurer son équipière Anne-Charlotte Verney…

 

 

Photo d'intro : Thierry Le Bras

Modifié 23 mars 2021 par panos

[Arnage67]

Belle auto et belle presentation la Spark a l'air bien réussi, perso je l'ai en Altaya modifiée !

 

Je me souvenait de la frayeur de JL Trintignant avec son déchappage mais pas des foudres AC Verney suite au manque de perf de l'acteur ...

 

Merci pour ces anecdotes

[gennaro1]

Bon, déjà, j'aime beaucoup les 935 et comme la déco Malardeau lui va très bien, je ne peux qu'apprécier cette miniature. D'autant que son histoire est joliment racontée, et bien documentée.

Et sur ce coup, Trintignant s'est vu un peu trop beau, même s'il n'y est pour rien dans l'accident.

Une photo de famille Malardeau peut-être, car à mon avis tu dois avoir aussi la LC2 et la T600, non ?

[Arnage67]

Pour la photo de famille je rajouterais bien la 917K de 81

[alm93]

Peut être une énième 935 aux 24 heures du Mans mais sa livrée jaune Malardeau la fait sortir du lot et puis il y a de quoi constituer une belle famille Malardeau : Rondeau, Porsche 917, Lancia ou encore Lola T610.

[panos]

 

Une photo de famille Malardeau peut-être, car à mon avis tu dois avoir aussi la LC2 et la T600, non ?

 

Pour la photo de famille je rajouterais bien la 917K de 81

 

il y a de quoi constituer une belle famille Malardeau : Rondeau, Porsche 917, Lancia ou encore Lola T610.

Y'a qu'à demander...

 

 

[Arnage67]

Magnifique j'adore ce style de photo de famille

[gennaro1]

Superbe, merci pour la photo Philippe. Il te manque la LC2, et moi la Rondeau. Quel est le fabricant ?

[panos]

Superbe, merci pour la photo Philippe. Il te manque la LC2, et moi la Rondeau. Quel est le fabricant ?

 

 

Heu non Hugues , j'ai mis une vieille photo.

J'avais pas encore la Lancia a l'époque.

Voilà la famille complète.

Pour ce qui est de la Rondeau, c'est du Spark.

 

[vintage24]

 

Heu non Hugues , j'ai mis une vieille photo.

J'avais pas encore la Lancia a l'époque.

Voilà la famille complète.

Pour ce qui est de la Rondeau, c'est du Spark.

 

 

résidence

[trafic95]

Bonjour Philippe

 

Tres belle présentation

 

 

 

J'ai aussi cette 935 Malardeau elle sont superbe

quand tu dit que tu as la famille complète He !! bien non il t'en manque une

 

Celle ci

 

 

[panos]

Bonjour Philippe

 

Tres belle présentation

 

 

 

J'ai aussi cette 935 Malardeau elle sont superbe

quand tu dit que tu as la famille complète He !! bien non il t'en manque une

 

Celle ci

 

 

Salut Bruno,

effectivement, celle-ci, je ne l'ai pas.

Encore une transfo de ouf que tu nous montres là.

[panos]

90 - MCLAREN M6B GT

Bernard de Drijver Hervé Regout Michel Elkoubi

1981 – Les 24 Heures du Mans accueillent cette année 2 curiosités (si l'on excepte la Porsche 917 des frères Kremer).

Tout le monde a beaucoup entendu parler de l’Ardex et des théories de son ingénieur-constructeur.

On devra patienter car, la peinture n’étant pas sèche, elle se présente avec une bonne journée de retard aux vérifications…

Se présentant à l’heure, quant à elle, la seconde auto « surprise » est une jolie berlinette plus toute jeune !

En fait, un engagement avait été demandé pour une Mazda IMSA GTP sur une base de Lola Can Am...mais au Mans, c'est une McLaren M6B GT de 1969 qui se présente.

Engagée par Z&W Enterprise et l’américain Paul Canary, elle est pratiquement dans son jus : pas d’aileron, des pneus trop larges, un moteur central Chevrolet 5.7 l à injection de 520 ch. et une peinture toute noire.

Mais est-ce vraiment une McLaren M6B GT, une M12 ou un assemblage des deux ... ?

C'est la première fois que les observateurs voient cette auto et certains parlent "d'escroquerie envers les organisateurs". Toujours est-il que le résultat dénote une préparation baclée, l'équipe technique autour de l'auto ressemblant plus à des "branquignoles" qu’à de vrais mécanos.

La voiture a d’ailleurs quelques difficultés à satisfaire aux vérifications techniques, étant sortie et rentrée dans la file de contrôle à plusieurs reprises pour remise en conformité des points ne l'étant pas !

Les pilotes eux-mêmes, Bernard de Drijver, Hervé Regout et Paul Canary se demandent d’ailleurs s’ils vont pouvoir affronter un tracé qui, contrairement à la voiture, a considérablement évolué depuis 1969…

Finalement autorisé à prendre part aux essais, le duo de pilotes belges est finalement rejoint par le français Michel Elkoubi, remplaçant Canary, sur l’étrange Mclaren M6.

Envoyé en éclaireur, celui-ci va connaître la frayeur de sa vie.

Alors qu’il franchit la bosse des Hunaudières, le capot avant s’ouvre brusquement. S’en suit une série de tête à queue à l’aveugle, mais heureusement, l’auto ne touche pas les rails.

Le résultat de ces essais fut un magistral 5’12’’06, synonyme de retour à la maison.

On ne revit plus jamais cette Mclaren…

Photo d'intro : copyrignt à qui de droit

[Arnage67]

La miniature est superbe contrairement à la vrai qui comme tu l'indique était vraiment mal préparée et rafistolée ...

 

Je me suis laissé tenté par cette Mc Laren moi aussi

 

Sinon Bernard De Dryver et Hervé Regout sont Belge et non Français

[panos]

 

 

Sinon Bernard De Dryver et Hervé Regout sont Belge et non Français

Oups, c'est vrai Jérome.

Merci. C'est rectifié.

[gennaro1]

Alors celle-ci je ne l'ai pas et je ne sais pas trop pourquoi tellement elle est belle Peut-être le fait d'avoir été non partante, même si cette clause n'est pas rédhibitoire pour moi.

Merci de nous avoir présenté cette McLaren, Philippe, sa présentation a été une découverte sur pas mal de points

[alm93]

Ah oui elle est belle, enfin la miniature pas la vraie qui était limité a l'état d'épave.

Très bon choix, ce modèle a également rejoint ma collection.

[panos]

 

7 - AUDI R18

 

 

Marcel Fassler André Lotterer Benoit Tréluyer

 

2016. Audi arrive cette année avec une toute nouvelle R18, le prototype hybride le plus radical de la marque. La beauté ne semble pas le souci principal chez les ingénieurs d’Ingolstadt puisque leur dernier né a plus un physique de camion que celui d’une voiture de course aux lignes fluides et agréables…

Contrairement aux neuf dernières éditions, l’usine arrive avec 2 autos seulement.

La n° 7 est confiée au trio fétiche Lotterer/Tréluyer/Fassler tandis que Jarvis/Duval/Di Grassi sont associés au volant de la n° 8.

 

 

Dès les qualifications, des soucis concernant le nouveau système hybride apparaissent sur les 2 voitures qui semblent nettement en retrait par rapport à la concurrence.

De fait, plus rapide du clan Audi, Lotterer concède 3’’047 à la Porsche de Neel Jani.

Le départ est donné sous Safety Car à cause d’une pluie battante. Il faut attendre 52 mn pour que la course débute vraiment.

La n° 7 de Lotterer, 5ème sur la grille de départ, parvient alors à prendre la tête au détriment de Toyota et Porsche.

 

 

Hélas, la fête ne dure pas.

Deux tours plus tard, la voiture est rentrée dans son box, victime de coupures moteur assorties d’une nette perte de puissance.

Un changement de turbo va lui faire perdre 20 mn, rejetant l’équipage en 58ème position.

Même s’il reste 22 h de course, on voit mal comment Lotterer, Fassler et Tréluyer pourraient reprendre à la régulière les 5 tours qu’ils viennent de concéder aux Porsche, Toyota et à leurs collègues de la 8.

Si la n° 7 effectue une remarquable remontée, on sent malgré tout que le rythme n’y est pas.

 

 

En début de nuit, la direction de course impose aux deux R18 de repasser par les stands pour réparer leur système lumineux (défaut d’éclairage du numéro).

Elles perdent encore du temps précieux.

 

 

A 2h51, Fassler s’arrête au Tertre rouge. Reparti 2 mn plus tard, il met 13 mn pour regagner son stand.

Après juste un changement de pneus, Lotterer repart à un rythme soutenu. Une alerte sans conséquence qui a coûté 3 tours à l’équipage alors en 6ème position.

Nouvel arrêt à 7h30 puis 9h15 pour un changement de capot et un travail important sur le train avant.

 

 

Après sa remontée du fond du classement, l’Audi R18 n° 7 se contentera de la quatrième place à 17 tours du vainqueur.

La n°8, quant à elle, profitera de la mésaventure de la Toyota n° 5 pour se hisser sur la troisième marche du podium, 12 tours derrière la Porsche n° 2.

Rarement les Audi ont fait si pâle figure dans la Sarthe et passé autant de temps dans les stands.

 

 

Les ingénieurs d’Ingolstadt continuèrent le développement de cette R18 pour en faire un proto au niveau de performances jamais vu dans l’histoire de la marque.

Un modèle 2017 destiné à venger Audi après deux années de défaite face à Porsche,

Mais en décembre 2016, l’usine décida de mettre fin à son programme d’Endurance, après plus de 15 ans de présence au plus haut niveau…

 

 

 

 

Modifié 23 mars 2021 par panos

[Arnage67]

Très belle présentation de ton Audi R18

 

La miniature est aussi massive que la vrai : un vrai Panzer, elle n'est pas vraiment élégante mais j'aime bien et elle est également dans mes vitrines ...

[gennaro1]

Unique, c'est ce qui est écrit sur l'affiche mais c'est aussi le premier qualificatif pour cette Audi. Elle n'est pas vraiment élégante mais il se dégage une force incroyable de cette voiture. Je la trouve fascinante.

Et comme la présentation est toujours aussi soignée et fort bien documentée, c'est un très moment que tu nous as proposé.

[panos]

Très belle présentation de ton Audi R18

 

La miniature est aussi massive que la vrai : un vrai Panzer, elle n'est pas vraiment élégante mais j'aime bien et elle est également dans mes vitrines ...

 

Unique, c'est ce qui est écrit sur l'affiche mais c'est aussi le premier qualificatif pour cette Audi. Elle n'est pas vraiment élégante mais il se dégage une force incroyable de cette voiture. Je la trouve fascinante.

Et comme la présentation est toujours aussi soignée et fort bien documentée, c'est un très moment que tu nous as proposé.

Oui , une vraie gueule de baroudeuse.

Sans doute un peu trop jeune pour parvenir à ses fins cette année-là.

Connaissant Audi,sans doute eut-elle été plus redoutable en 2017 mais les décisions prises en haut lieu l'auront empêché de devenir l'arme absolue de la marque aux anneaux.

Je m'étais dit qu'aucune autre Audi que les winneuse ne trouverait refuge chez moi.

Mais je n'ai pas résisté devant la gueule de celle-ci.

Et puis c'était la dernière vue au Mans... avant longtemps.

 

 

 

Merci pour vos commentaires

[panos]

Pour la prochaine, on fait un retour en arrière de..... 50 ans.

1967.

Dekoidonkoitesse ?

[LMMC73]

36 - MERCEDES BENZ-AMG CLK GTR LM

https://upload.wikimedia.org/w [...] ce.svg.png Christophe Bouchut https://upload.wikimedia.org/w [...] ce.svg.png Jean-Marc Gounon https://upload.wikimedia.org/w [...] il.svg.png Ricardo Zonta

1998 – Pas moins de 5 constructeurs officiels visant la gagne sont présents cette année. Porsche, Mercedes, Nissan, Toyota et BMW se sont donnés rendez-vous dans la Sarthe pour en découdre.

Si les quatre premiers nommés viennent en catégorie LMGT1 avec des protos maquillés en GT, la marque à l’hélice engage, quant à elle, un vrai proto en LMP1.

Mercedes revient donc après 7 ans d’absence. Finies les C11 ou C91 de 1991, place à la CLK engagée par AMG Mercedes.

Testée dans le plus grand secret, la nouvelle voiture fait son apparition aux journées de précalifications où elle fait jeu égal avec Porsche et Toyota..

 

C’est donc en prétendant à la victoire qu’AMG se présente avec 2 autos aux Jacobins.

La n° 35 est confiée au trio allemand Webber/Ludwig/Schneider tandis que les francais Bouchut et Gounon associés au brésilien Zonta héritent de la n° 36, soit un ancien vainqueur sur chaque voiture.

Les essais sont menés tambour battant puisque Schneider s’adjuge la pôle alors que Bouchut qualifie sa voiture à la 3ème place, seulement séparé de son partenaire par la Toyota GT-One de Brundle/Hélary/Collard.

Pour que l’arrivée télévisée n’entre pas en concurrence avec la finale de Roland Garros (...), le départ est donné exceptionnellement à 14 h, devant la foule des grands jours.

La Toyota de Brundle prend rapidement l’ascendant sur la 35 tandis que la n° 36 semble moins véloce et cède du terrain.

Coup de théâtre après un peu plus d'une heure de course ! A 15h11, la CLK de Schneider s’immobilise en fin de ligne droite des stands. Après une brève conversation radio avec son stand, l’allemand abandonne une voiture qui n’aura passé que 3 tours en tête.

La défaillance de la pompe d’assistance de la direction a eu des conséquences néfastes sur tout le système de lubrification du V8, Schneider sentant d’ailleurs, depuis quelques tours, une direction de moins en moins assistée. L’abandon est confirmé à 15 h 30.

30 minutes plus tard, sentant lui aussi la direction assistée se durcir, Bouchut, alors en 7ème position, rentre au stand.

Mêmes causes, mêmes effets, le diagnostique des mécanos allemands est sans appel.

La n° 36 ne repartira pas.

Après avoir tourné 32 heures de rang en Floride et parcouru 4 000 km sans encombres au Paul Ricard, le retour de Mercedes aura fait long feu, faisant des CLK des étoiles vraiment filantes…

Photo d'intro : copyright à qui de droit

 

une mini qui ne court pas les rues, j'ai la numéro 35, un kit BBR acheté sur la baie pour moins de 10 euros... bon il y a un peu de boulot pour la remettre en état mais rien d'insurmontable je pense.