panos 22 avril 2020 Auteur Signaler Partager 22 avril 2020 0 - DELTAWING LM12 --- Marino Franchitti Michael Krumm Satoshi Motoyama Le projet Deltawing débute en janvier 2009. Ben Bowlby travaille alors sur un projet de design de monoplace adapté à l’IndyCar.La discipline veut opérer un changement pour la saison 2012 et la Deltawing est un projet parmi d’autres. Avec le soutien financier de Chip Ganassi, propriétaire de Chip Ganassi Racing, le prototype est dévoilé en février 2010 au Salon de l’auto de Chicago.Ganassi et les partenaires de l’équipe sont propriétaires de la voiture et de ses brevets. L’idée de base est de positionner les roues arrière très loin, y apporter le poids et placer les roues avant dans un minuscule nez aérodynamique. Malheureusement, en juillet 2010, l’IndyCar annonce que c’est le projet de design de Dallara qui est retenu.Bowlby décide donc de se rapprocher de Don Panoz pour présenter l’idée à l’Automobile Club de l’Ouest.Recyclée, la Deltawing est acceptée et décroche une invitation pour participer aux 24 Heures du Mans 2012 dans le cadre du « 56ème stand », une catégorie réservée aux véhicules expérimentaux. Mais pour relever le défi, la voiture est revue et développée autour du châssis Aston Martin AMR-ONE.Bowlby s’adjoint les services d’un partenaire de choix, Nissan qui devient motoriste du projet avec un moteur de 4 cylindres en ligne de 1,6 litres et 300 chevaux.La Deltawing fait ses véritables débuts en piste en mars 2012 avec un shakedown au Buttonwillow Raceway Park.Elle est aussi en piste à Sebring où elle croise notamment la route des R18 e-tron quattro, premières hybrides de chez Audi. Au Mans, la Nissan-Deltawing veut démontrer qu’il est possible d’avoir de meilleures performances que les LMP2 tout en pesant deux fois moins et en ayant une puissance également divisée par deux.Avec une traînée sensiblement réduite, elle est taillée pour la vitesse.Elle comporte une carrosserie entièrement en fibre de carbone et des panneaux de plastique renforcés plus robustes et plus légers sont présents.Ces panneaux permettent d’avoir moins de traînée (et de poids) en optimisant le plus possible l’effet de sol. Engagée par le HighCroft Racing, la Deltawing est LA curiosité de l’année.Confiée à Motoyama/Franchitti/Krumm, elle se qualifie à la 29ème place avec un temps de 3’42’’612. La Nissan-Deltawing n’est pas seulement un sujet de curiosité mais bien une vraie voiture de course qui tient honorablement son rang dans ces 24 Heures,occupant la 24ème place à la fin de la première heure.Installé au milieu du peloton, Michael Krumm tourne régulièrement à plus de 220 km/h de moyenne au tour. L’engin est équipé d’un réservoir de 40l et ravitaille toutes les 45 mn, tout comme les lMP2 avec leur réservoir de… 75l.Retardée par des ennuis de boite, la n° 0 tombe dans les profondeurs du classement et pointe à la 51ème position en fin de 4ème heure . Mais vers 21h15, la Toyota TS030 de Kazuki Nakayima voulant suivre le rythme des Audi dans la nouvelle portion se rabat brusquement sur la droite et expédie la n° 0 contre le mur.Motoyama essaie vainement de faire repartir la voiture, mais après 90 mn d’efforts, c’en est fini de la course d’une voiture très innovante qui n’a pas eu l’occasion de véritablement montrer son potentiel. Photo d'intro : copyright à qui de droit Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gennaro1 22 avril 2020 Signaler Partager 22 avril 2020 C'était un vrai projet qui avait du sens et c'est devenu une vraie voiture. Pas très belle mais élégante qui avait apporté une réponse sur la piste et fait taire ses détracteurs. Jusqu'à ce qu'elle se soit fait sortir par la Toyota. La Deltawing était très photogénique, c'était un vrai plaisir de la shooter. La miniature est superbe, mais je la trouve toute petite. Je n'ai pas le souvenir qu'elle l'était autant....Mais bon, c'est une pièce extraordinaire qu'il faut avoir dans les vitrines. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 22 avril 2020 Auteur Signaler Partager 22 avril 2020 mais je la trouve toute petite. Je n'ai pas le souvenir qu'elle l'était autant. Regarde dans l'annuel 2012 page 140. L'aspect minuscule de la chose est confirmé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Arnage67 22 avril 2020 Signaler Partager 22 avril 2020 On doit être beaucoup à l'avoir cette DeltaWing ... une curiosité ! Pas très fan de cette auto : en voir une ou deux en expérimentation Ok en voir une dizaine ça m'aurait ennuyé Par contre j'ai été agréablement surpris de ces performances : elle était loin d'être ridicule bien au contraire et j'ai été déçu de son abandon surtout qu'elle a été proprement mise dans les rails ... Merci pour ta présentation et je ne connaissais pas l'histoire avec l'Indy Car Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 22 avril 2020 Auteur Signaler Partager 22 avril 2020 On doit être beaucoup à l'avoir cette DeltaWing ... une curiosité ! Pas très fan de cette auto : en voir une ou deux en expérimentation Ok en voir une dizaine ça m'aurait ennuyé Par contre j'ai été agréablement surpris de ces performances : elle était loin d'être ridicule bien au contraire et j'ai été déçu de son abandon surtout qu'elle a été proprement mise dans les rails ... Merci pour ta présentation et je ne connaissais pas l'histoire avec l'Indy Car Pas fan non plus de son look mais c'était un projet original qui a prouvé qu'avec moins de carburant et moins de poids, on pouvait avoir des performances similaires aux autos plus "normales". Dommage qu'elle se soit faite balancer par Nakajima. On aurait aimer qu'elle aille au bout pour voir ses réelles possibilités. Projet récupéré par Nissan et sa ZEOD hybride avec les résultats (nuls) que l'on sait. Vraiment pas inspiré Nissan, avec ses dernières réalisations... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 25 avril 2020 Auteur Signaler Partager 25 avril 2020 45 - PORSCHE 935 Bob Wollek Helmut Kelleners 1980 – Bob Wollek se voit proposer par George Loos la possibilité de piloter la Porsche 935 qu’il engage aux 24 Heures du Mans.Le Gelo Racing n’a pas d’équipier à associer pour l’instant à Wollek. Cette situation ne plait pas à l’alsacien et c’est donc avec sa mine renfrognée qu’il prend le chemin de la Sarthe. Après que la n° 45 ait satisfait au pesage, Wollek n’a toujours pas de partenaire quand débute la première séance non chronométrée à laquelle, d’ailleurs, il ne prend pas part, les averses étant permanentes jusqu’à la fin. La pluie est d’ailleurs toujours présente quand débutent les essais officiels.Loos a enfin trouvé un second pilote pour sa voiture. Bien que Jean-Louis Schlesser ait été un moment pressenti, la place vacante échoit finalementà Helmut Kelleners.L’équipage signe un temps de 3’53’’1, synonyme d’une neuvième place sur la grille. Le départ est donné sous une pluie diluvienne.Ces conditions météorologiques détestables semblent favoriser le duo Wollek /Kelleners puisque l'équipage occupe la première place du classementà la fin des 3 premières heures de course durant lesquelles Bob ne lâche pas le volant. Par la suite, la 935 du Gelo Racing rentre dans le rang mais reste dans le groupe de tête, à distance de la K3 de Fitzpatrick, des Rondeau et de la Porsche 908/80 de Ickx/Joest. A la tombée de la nuit, la rupture de la courroie de pompe à injection relègue la n° 45 du Gelo en 17ème position, derrière nombre de Gr5, Gr6, IMSA et GTP. Remontée à la 6ème place à la mi-course mais à 7 tours des leaders, la n° 45 est à nouveau retardée pour changer l’alternateur.Elle repart mais au lever du jour, un problème moteur met un terme à la dixième participation de Bob Wollek à la classique mancelle. Photo d'intro : copyright à qui de droit Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Arnage67 25 avril 2020 Signaler Partager 25 avril 2020 Belle présentation Ce n'est pas la plus belle des 935 avec ses lignes moins fluides ou moins agressives que les K3 ni la plus belle des déco mais je la trouve sympa et avec Bob Wollek au volant elle a toute sa place dans nos vitrines ... Bel achat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gennaro1 26 avril 2020 Signaler Partager 26 avril 2020 J'adore les 935, mais celle-ci n'est pas ma préférée. Cependant, la présence de Bob change beaucoup ma perception et bien sûr, elle a aussi rejoint mes vitrines à moi que j'ai. La miniature est superbe, mais Spark a fait une grossière erreur sur la portière droite, où l'on peut lire Hifi Kraus alors qu'il doit être inscrit Kraus Hifi. Il semble que toutes les 935 produites aient la même anomalie. Mais bon, ceci n'enlève rien à la qualité de la présentation, toujours aussi précise et soignée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
benfire 26 avril 2020 Signaler Partager 26 avril 2020 Très belle cette 935 pilotée par Wollek. Je ne savais pas qu'elle avait pris la tête en début de course à la faveur de la pluie. Je l'ai pas prise à sa sortie et depuis elle est difficilement trouvable à un tarif acceptable. Bonne pioche et belle présentation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 26 avril 2020 Auteur Signaler Partager 26 avril 2020 Ce n'est pas la plus belle des 935 avec ses lignes moins fluides ou moins agressives que les K3 ni la plus belle des déco mais je la trouve sympa, elle a toute sa place dans nos vitrines ... J'adore les 935, mais celle-ci n'est pas ma préférée. Cependant,elle a aussi rejoint mes vitrines à moi que j'ai. Très belle cette 935. Je l'ai pas prise à sa sortie Très belle, pas la plus belle ou pas la préférée, elle est nombre d'entre nous de monde, le Bob y étant pour beaucoup... Belle présentation qualité de la présentation belle présentation Merci les amis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trafic95 26 avril 2020 Signaler Partager 26 avril 2020 Celle ci elle me plait beaucoup c'est une qui me manque a ma collection de Porsche des années 80 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 26 avril 2020 Auteur Signaler Partager 26 avril 2020 Celle ci elle me plait beaucoup c'est une qui me manque a ma collection de Porsche des années 80 Tu va avoir du mal à la trouver, Bruno. Elle court pas les rues. Remarques, en ce qui te concerne, tu prends une base, tu décapes et tu refais. Remarques là, il faut trouver la base car la partie arrière a dû être redessinée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 26 avril 2020 Auteur Signaler Partager 26 avril 2020 on peut lire Hifi Kraus alors qu'il doit être inscrit Kraus Hifi. Il semble que toutes les 935 produites aient la même anomalie. Oui, une grosse bourde de la part de Spark. Ca leur arrive de temps en temps de se planter, même si ca se voit mois que ce Hifi Kraus. Je ne savais pas qu'elle avait pris la tête en début de course De cette année là, on se souvient surtout du duel Rondeau-Prosche et de la victoire Rondeau... La K3 de Fitzpatrick/Redman/Barbour à mené la course aussi, durant deux heures. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trafic95 26 avril 2020 Signaler Partager 26 avril 2020 C'est fesable en prenant une base Burago avec un peu de sinto Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 26 avril 2020 Auteur Signaler Partager 26 avril 2020 C'est fesable en prenant une base Burago avec un peu de sinto Rien d'impossible chez TRF. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
alm93 27 avril 2020 Signaler Partager 27 avril 2020 C'est fesable en prenant une base Burago avec un peu de sinto J'ai hâte de voir ça. Sinon concernant les deux dernière minis présentées je pense que ce ne sont toujours pas des nouveautés car elles sont depuis longtemps dans mes vitrines. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 27 avril 2020 Auteur Signaler Partager 27 avril 2020 Sinon concernant les deux dernière minis présentées je pense que ce ne sont toujours pas des nouveautés car elles sont depuis longtemps dans mes vitrines. La prochaine n'est pas sortie d'hier non plus... D'ailleurs, comme le dit Hugues, c'est quoi la prochaine ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gennaro1 27 avril 2020 Signaler Partager 27 avril 2020 Porsche 928 S #97 1983 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 27 avril 2020 Auteur Signaler Partager 27 avril 2020 Porsche 928 S #97 1983 ? Jérôme, sors de ce corps et arrête d'utiliser le pseudo d'Hugues... Bon ben effectivement Hugues, ya pas à dire, on a à faire a des pros de la déco.... Bravo ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gennaro1 27 avril 2020 Signaler Partager 27 avril 2020 Wé J'aime pas trop la voiture mais beaucoup sa déco. J'attends avec impatience sa présentation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 27 avril 2020 Auteur Signaler Partager 27 avril 2020 Wé J'aime pas trop la voiture mais beaucoup sa déco. J'attends avec impatience sa présentation. Et tu as trouvé ça comme ça ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 27 avril 2020 Auteur Signaler Partager 27 avril 2020 (modifié) 97 - PORSCHE 928 S Raymond Boutinaud Patrick Gonin Alain Le Page 1983 - A l’occasion de la 51ème édition de 24 Heures du Mans, une voiture inattendue se présente au pesage. Une inscription qui fait plutôt sourire les observateurs pour une auto qu'on n'a pas l'habitude de voir sur les circuits Il s’agit en effet de la première apparition d’une Porsche 928 pour une course d'endurance. Cet engagement est dû à l'initiative de Raymond Boutinaud, un artisan carrossier de la région parisienne. Passionné de sport auto mais aux moyens financiers limités, Boutinaud achète une Porsche 928 S d’occasion et réunis une équipe d’amis pour l’assister dans son entreprise. La caisse est entièrement déshabillée et les mécaniciens amateurs commencent par appliquer une cure d’amaigrissement à la voiture, la faisant passer de 1500 kg à 1235 kg. La Porsche, disposant d’un V8 de 4,7 l placé à l’avant et développant 350 ch, est préparée afin de la conformer aux spécifications du Groupe B : arceau de sécurité, cylindrée, poids, puissance, éléments de sécurité, etc… L’équipage est composé de Raymond Boutinaud, Patrick Gonin et Alain Le Page. Si les pilotes ont quelque expérience de la course automobile, c’est le baptême du feu pour le trio sur la piste mancelle. Malgré tout, la Porsche n° 97 réussit à se qualifier en 53ème position, en 4’35’’940, largement en dessous des minima imposés aux essais. Après un début de course assez tranquille, Le Page sort à Indianapolis en début de soirée sans comprendre pourquoi et revient au stand tant bien que mal. L’équipe découvre alors qu'un moyeu avant est cassé, un élément pour lequel il n’y a pas de pièces de rechange. Loin de se laisser abattre, les mécanos récupèrent un moyeu de série et se rendent à l'unité d'usinage mobile Bilstein pour refaire une pièce adaptable à l'auto. Cinq heures sont nécessaires afin que la voiture puisse reprendre la piste. Elle repart à minuit. Après avoir repris son rythme de croisière, elle finit sa course sans connaître le moindre problème. La n° 97 passe sous le drapeau à damier après avoir parcouru 234 tours dont le plus rapide fut bouclé en 4’30’’500. Elle a roulé 3188,484 km à une vitesse moyenne de 133,018 km/h. Malgré une distance parcourue insuffisante pour être classée, l’équipe a la satisfaction d’avoir été jusqu’à l’arrivée sans avoir baisser les bras. Raymond Boutinaud engagera cette même voiture pour l'édition 1984 . En dépit de souci de joint de culasse, elle franchira la ligne d’arrivée classée, cette fois-ci, à la 22ème place… C’est la seule Porsche 928 ayant participé à la course mancelle. Modifié 13 novembre 2020 par panos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Arnage67 27 avril 2020 Signaler Partager 27 avril 2020 Voila typiquement le genre de voiture que j'apprécie : une belle ligne, une belle histoire, une belle déco "Arlequin", un engagement sympa par des pur amateurs, bref une belle histoire Merci Philippe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 27 avril 2020 Auteur Signaler Partager 27 avril 2020 Voila typiquement le genre de voiture que j'apprécie : une belle ligne, une belle histoire, une belle déco "Arlequin", un engagement sympa par des pur amateurs, bref une belle histoire Merci Philippe Oui, un engagement typique comme il ne peut plus y en avoir aujourd'hui. Pas beaucoup de budget, des amateurs passionnés qui vont au bout de leur rêve. C'est pas la plus jolie de voitures mais elle me plait bien de par la passion qu'elle symbolise. Et puis c'est la seule 928 qu'on a à se mettre sous la dent et je préfère cette déco à celle de 84. C'est pas comme la kyrielle de 911 qu'on voit défiler depuis les années 70.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gennaro1 28 avril 2020 Signaler Partager 28 avril 2020 J'aime bien la ligne de la 928, même si je préfère celles de la 924 ou 944, mais je trouve qu'elle n'a rien d'une voiture de course. Et l'absence d'éléments style imposant aileron arrière ou élargisseurs d'ailes, amplifient l'aspect basique de cette auto. Cependant, sa décoration arlequin la sauve de l'anonymat et la rend plutôt sympathique, comme l'acharnement de son équipe, pilotes et mécanos, à la voir franchir la ligne d'arrivée. Autre temps que ces années 80 où la passion pouvait rimer quelque peu avec pognon. La miniature est bien représentée, dans ses formes et sa décoration, et semble donc top qualité, comme le prouvent les photos qui soutiennent une présentation toujours aussi plaisante car fort documentée. Bravo Philippe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Arnage67 28 avril 2020 Signaler Partager 28 avril 2020 Je me souviens si ma mémoire est encore bonne que Jean Charles Laurens avait fait une annonce pour savoir si dans le public il y avait un propriétaire de 928 pour que l'équipe de Raymond Boutinaud puisse récupérer des pièces ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 28 avril 2020 Auteur Signaler Partager 28 avril 2020 J'aime bien la ligne de la 928, même si je préfère celles de la 924 ou 944, mais je trouve qu'elle n'a rien d'une voiture de course. Et l'absence d'éléments style imposant aileron arrière ou élargisseurs d'ailes, amplifient l'aspect basique de cette auto. Cependant, sa décoration arlequin la sauve de l'anonymat et la rend plutôt sympathique, comme l'acharnement de son équipe, pilotes et mécanos, à la voir franchir la ligne d'arrivée. Autre temps que ces années 80 où la passion pouvait rimer quelque peu avec pognon. La miniature est bien représentée, dans ses formes et sa décoration, et semble donc top qualité, comme le prouvent les photos qui soutiennent une présentation toujours aussi plaisante car fort documentée. Bravo Philippe Merci Hugues Il est vrai que la carrosserie de la voiture est quasi d'origine, sans aucun artifice qui aurait pu faire passer la voiture pour une véritable auto de course. Heureusement que la déco rehausse un peu le tout, sinon elle aurait été bien fade. Une voiture tel qu'on peut encore en voir aujourd'hui dans la rue. Un peu comme la 914 de 70 : une auto improbable au Mans. Mais la comparaison s’arrête là, l'engagement de celle-ci étant officieusement soutenue par l'usine... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 28 avril 2020 Auteur Signaler Partager 28 avril 2020 Je me souviens si ma mémoire est encore bonne que Jean Charles Laurens avait fait une annonce pour savoir si dans le public il y avait un propriétaire de 928 pour que l'équipe de Raymond Boutinaud puisse récupérer des pièces ... Effectivement Jérôme, les mécanos sont aller récupérer la pièce qu'il leur fallait sur la 928 de série d'un spectateur. Après négociations, le gentil proprio a bien voulu leur vendre l'essieu de sa propre voiture. L'histoire ne dit pas comment ce brave monsieur est reparti chez lui... Il aura quand même eu la satisfaction de voir cette voiture atypique terminer la course, grâce à lui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gennaro1 28 avril 2020 Signaler Partager 28 avril 2020 Anecdote intéressante et réconfortante, ambiance à l'ancienne Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
benfire 28 avril 2020 Signaler Partager 28 avril 2020 Belle histoire pour une jolie miniature Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trafic95 2 mai 2020 Signaler Partager 2 mai 2020 Oui tout a fait une belle histoire et une belle voiture cette Porsche Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 3 mai 2020 Auteur Signaler Partager 3 mai 2020 Anecdote intéressante et réconfortante, ambiance à l'ancienne Belle histoire pour une jolie miniature Oui tout a fait une belle histoire et une belle voiture cette Porsche Des anecdotes pareilles, les 24 heures en regorgent. C'est ce qui faisait l'Histoire de la grande course. Aujourd'hui où tout est calibré, calculé, uniformisé, anesthésié, ce genre d'histoire n'a plus sa place. Autrefois, on parlait d'amateurs, aujourd'hui, on dit équipes privées. Nous ne sommes plus dans le même monde... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 6 mai 2020 Auteur Signaler Partager 6 mai 2020 (modifié) 6 - PORSCHE KREMER K8 SPYDER Giovanni Lavaggi Jean-Luc Maury-Laribière Bernard Chauvin 1997 –Le Kremer Racing débarque au pesage avec deux K8 aux livrées différentes. La n° 5 aux couleurs des tuiles TBF est confiée à Maury-Laribière/Lavagggi/Chauvin et la n°6 aux couleurs de Repsol a pour pilotes le trio Saldana/Rosenblad/Lassig. Il est a noté que les numéros de ces deux autos seront inversés pour les essais. Jean-Luc Maury-Laribière, patron des Tuiles TBF et gentleman-driver à ses heures, trouve donc refuge sur une voiture des frères Kremer après la non-préqualification en mai, de sa McLaren F1 GTR #38 qui disposait d'une décoration, signée Philippe 'O quasi identique à celle de la K8. Le total de voitures autorisées à participer aux essais des mercredi 11 et jeudi 12 juin 1997 est limité à 52, pour 48 voitures maximum admises au départ de l'épreuve Suite au forfait d’une McLaren, il reste donc 3 voitures à éliminer. Il ne fera donc pas bon être le dernier des 3 groupes en lice. Durant les essais du mercredi, la K8 'Tuiles' réalise un bien modeste 3’56’’929. L’équipe se réserve sans aucun doute pour le jeudi. Sauf qu’en début de séance du lendemain Lavaggi sort au tertre rouge. Le capot avant est détruit et la suspension est cassée. De retour au stand sur un camion, la voiture est examinée par les mécaniciens des frères Krémer qui évaluent la durée de la réparation à… 7 heures, Autant dire que les essais qualificatifs sont terminés pour la jolie K8 qui ne doit dorénavant compter que sur son temps de référence. Mais avec sa « performance » de la veille, la n° 6 est loin d’être à l’abri des deux seuls poursuivants de son groupe que sont la BRM P301 et de la Mazda MS97. La séance est très disputée. Dans un groupe ou les écarts se comptent en centièmes de secondes, la Mazda descend sous les 4 minutes et passe la BRM. Dans le clan Kremer commence alors une éprouvante épreuve consistant à ne plus quitter de vue les écrans de contrôle où sont portées les positions des 52 voitures. Les temps ne cessent d’évoluer dans tous les groupes et les protos n’échappent pas à la règle. Fréon met rapidement sa Mazda à l’abri en réalisant un 3’56’’122 reléguant la K8 n° 6. à huit dixièmes. Toivonen, dans un ultime sursaut de sa BRM en fin de séance des essais qualificatifs, arrache sa place sur la grille de départ en signant le temps de 3’56’’734. Le couperet tombe pour la Kremer K8 ‘Tuiles’. n° 6. Dernière de son groupe pour deux petits dixièmes de seconde, elle ne participera pas à la 65ème édition des 24 Heures du Mans. La BRM, quant à elle, sera la première voiture à abandonner après… 24 minutes de course… Photo K8 accidentée : copyright à qui de droit Modifié 13 novembre 2020 par panos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gennaro1 6 mai 2020 Signaler Partager 6 mai 2020 Une décoration que je trouve superbe pour une K8 à l'histoire trop brève. Je doute cependant qu'elle eut fait des miracles en course mais bon... Me souvenais même pas que la BRM avait pris le départ, je pensais qu'elle avait été éliminée, comme la Kremer. La miniature est très belle, et je suppose que tu dois être bien content de l'avoir au chaud chez toi parce que pour la trouver maintenant... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
panos 6 mai 2020 Auteur Signaler Partager 6 mai 2020 Oui, bien content de l'avoir trouvée à prix doux. Mais je m’aperçois en regardant les photos de la vraie qu'il manque les stickers ACO comme souvent. D'habitude, c'est sur des modèles plus récents qu'il sont absents pour des histoires de licence ou je ne sais quoi. Ou alors, Spark a oublié de les mettre. Apparemment, tous les modèles sont comme ça. Ca ne serait pas la première erreur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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