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1/43ème

Mes Vitrines à Moi que j'ai


gennaro1
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En 1984, Mazda engage 2 nouvelles 727C qui ne sont en fait que des 717 de 1983 revues et corrigées. A Tokyo, on a en effet tiré les conséquences de l'échec relatif de la prestation de 83 dû à un effet de sol trop important qui pénalisait les machines en vitesse de pointe. La carrosserie a donc été redessinée, donnant un ensemble plus volumineux car plus rond.

 

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Cette impression visuelle est confirmée par les chiffres qui donnent une longueur hors-tout qui passe de 4,098 m à 4,340 alors que la voie arrière est vérifiée à 1,475 m contre 1,450 en 83.

 

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Du fait de la nouvelle règlementation, le réservoir passe de 54 à 87 litres tandis que le poids est ramené de 800 à un peu plus de 700 kilos. Le moteur est toujours du type 13 B avec ses 300 chevaux à 9000 t/mn, insuffisant pour contrer les Cosworth. Pierre Dieudonné remplace Katayama passé chez BF. Goodrich et épaule Terada et Yorino sur la voiture de pointe alors que les frères Martin se retrouvent associés à David Kennedy.

 

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Comme en 1983, nos deux 727C arborent les couleurs des parfums Jun et des appareils photos Nikon, la 86 se différenciant de la 87 par un bandeau de pare-brise rouge ou bleu. Dès les essais, les Mazda se montrent en gros progrès mais en C2, l'Alba de Facetti est trop rapide. Yorino, en 3'47"60 qualifie la Mazda en 16° ligne.

 

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La Lola de Katayama, à moteur Mazda, est la plus véloce en ce début de course. Mais nos 2 Mazda 727C regroupées, naviguent à la 34° et 35° places du général à la fin de la première heure de course.

 

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Aucune alerte sérieuse ne vient ralentir la cadence des Mazda pendant la nuit. La 87 possède cependant 4 tours d'avance sur la 86, retardée en début de soirée. Elles abattent régulièrement 14 tours à l'heure et celle des frères Martin tient solidement la seconde place du groupe.

 

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Au petit matin, après 19 heures de course, notre Mazda n'a pas renoncé à renouveler sa victoire de l'an passé. La barre est tout de même bien haute car elle est éclipsée par une Lola et l'Alba-Duracell. S'il est permis de compter sur une défaillance du Giannini turbo, on voit mal les japonais souhaiter la casse du moteur Mazda monté dans le chassis anglais de l'équipe américaine.

 

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Mais la fin de course sera douloureuse et la Mazda ne couvrira qu'un seul tour durant la dernière heure. Même si un moteur Mazda remporte la catégorie, notre valeureuse 727C termine à la 20° place du général et à la 6° du groupe.

 

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Modèle Bizarre.

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L'avantage de ce bug imagien c'est que tu a pu voir les ceusses qui suivaient

 

Eh oui JP, maintenant j'ai les noms de ceux qui ne suivent pas http://www.emoticones-gratuit.net/emoticones/lolmdr/e007.gif

 

Ta dernière Jaguar est équipée d'une antenne relais pour je ne sais quel opérateur téléphonique

 

Je me suis fait la même réflexion bien sûr et les photos de l'annuel confirment la présence d'une antenne relais. Blanche mais pas noire, par contre.

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En 1985, Mazda est depuis 2 ans le tenant du titre en catégorie C2 grâce aux victoires d'une 717C en 1983 et d'un rotatif installé dans le chassis d'une Lola T616 l'année suivante. Peu satisfaits de leur modèle 727C dont la tenue de route laissait à dasirer, les Japonais ont profité de l'hiver pour créer la 737C dont la principale nouveauté est un empattement rallongé de 6 cms améliorant le point faible de l'auto et permettant de compter sur un meilleur effet de sol.

 

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Rien n'a changé hélas côté mécanique avec le moteur bi-rotatif type 13B dont il est difficile de tirer plus de 300 CV. En plus, cette année, il a fallu, suite à la nouvelle règlementation, abandonner l'injection pour de simples carburateurs Weber

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Légères, 737 kilos pour la 85 et 751 pour la 86, nos 2 Mazda se différencient comme chaque année par des capots arrière légèrement différents. Mais cette année, point de confusion possible car si la 85 est blanche avec de gros logos aux couleurs Lucky Strike, la 86 est jaune avec un capot arrière argent et vante les mérites de Nikon.

 

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Grande stabilité par contre côté équipages puisque l'on retrouve les hommes de l'année dernière associés de façon identique, à l'exception de Pierre Dieudonné remplacé par Yoshimi Katayama.

 

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En principe, 85 devrait être la dernière participation d'une Mazda en C2, les ambitions futures se trouvant maintenant dans la classe au-dessus.

Monopole réussi pour les 2 Alba en C2 aux essais et nous retrouvons nos Mazda fort loin sur la grille. En 3'57"73, Katayama qualifie la 85 en 20° ligne avec le 11° temps des C2.

 

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La course sera hélas un calvaire pour les Mazda. Alors que sur la 86, Kennedy garde le contact avec les meilleurs Cosworth du groupe C2, la Strike elle n'est guère Lucky ! Katayama rejoint son stand dès la 1° heure de course pour un changement de la pompe à huile qui va durer près de 3 heures. Lorsqu'elle reprend enfin la piste, la Japonaise aura concédé 35 tours à l'Ecosse.

 

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Dommage pourtant que le début de course ait été si pénible car à part une nouvelle alerte durant la nuit, toujours liée à la transmission, notre Mazda 100% nippone retrouve le dimanche matin une cadence plus conforme à ses ambitions. En effet, malgré ses 4 heures d'arrêt, hors-programme, notre belle réussira à rentrer dans les temps et on sait bien qu'au Mans, plus qu'ailleurs, même la dernière place reste très convoitée. Elle terminera à une anonyme 24° place au général et 6° de sa catégorie.

 

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Les japonais ne pourront donc se targuer d'une nouvelle victoire de catégorie et Mazda sait bien qu'il leur reste beaucoup à apprendre côté chassis. Mais pour Mazda, le danger n'est plus seulement en C2 car Toyota vient pour la première fois de participer aux 24 H et réussit même à emmener une voiture à l'arrivée.

 

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En 1993, cette Porsche 962 engagée par les frères Kremer avait fait sensation un an plus tôt grâce à sa carrosserie décorée par Peter Classen.

 

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Son équipage regroupe un italien, Almo Copelli dont la première apparition mancelle remonte à 1984 sur une Alba, un britannique Robin Donovan qui a vécu toutes sortes de 24 H avec des Bardon, une Argo, une Tiga ou des Spice, et un américain Steve Fossett qui effectue là sa première sortie sportive européenne.

 

 

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On retrouve notre Porsche en 6° ligne sur la grille de départ grâce à Coppelli et son 3'47"25. Fossett se contente d'un modeste 4'11"01 que l'on peut comparer aux 3'24"94 de la pôle d'Alliot.

 

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A 16 H 08, Coppelli stoppe pour un léger soucis sur les freins avant et hormis un tête-à-queue de Fosset à 21 H 08 à Mulsanne qui le contraint à changer les capots avant et arrière et l'aileron arrière, notre Porsche vit une édition tranquille.

 

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Mais peu avant 7 H le dimanche matin, elle stoppe à 300 mètres de l'entrée des stands.

 

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A grands coups de démarreur, la batterie s'épuise et anéantit les ultimes espoirs.

 

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Son abandon est officialisé à 8 H 48.

 

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Avant sa lente agonie, la 962 était 15° au général et 10° de son groupe.

 

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Ayant déjà présenté la Mazda de 86, passons à l'édition 1987. Cette année là, les 2 Mazda 757 se présentent au pesage sans le moindre soutien extra-sportif, les annonceurs prévus ayant été victimes de l'économie japonaise sur le marché US. Mais cela n'a pas empêché les ingénieurs de la firme d'Hiroshima de travailler durant l'inter-saison pour améliorer la rigidité du chassis. Un gain de l'ordre d'une demi-seconde au kilomètre est espéré.

 

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Mazda se fait encore remarquer par sa motorisation particulière, à savoir un tri-rotor d'une cylindrée unitaire de 654 cm3 ce qui équivaut à un moteur de 3531 cm3 atmosphérique classique. Malgré une puissance déclarée de 450 ch, soit plus de 200 ch inférieure à celle des autres japonais, les Mazda tourneront à moins de 2 secondes de la meilleure Toyota pendant l'épreuve. Parmi les modifications apportées par le britannique Nigel Stroud qui a dessiné la voiture, notons le regroupement des 2 radiateurs d'eau en un seul, des dérives arrières retouchées et l'apparition d'une prise d'air sur le toit.

 

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Controlées en 86 à 811 kilos, les deux 757 identiques à la couleur du bandeau de pare-brise près, se retrouvent affectées d'un poids de 823 kilos. Les équipages, regroupés par affinité linguistique, restent identiques à ceux de 86. Sur la 202, on retrouve donc les 2 irlandais Mark Galvin et David Kennedy en compagnie du belge Pierre Dieudonnée envers lequel les responsables de Mazda ne sont pas près d'oublier le succès aux 24 H de Spa 81 au volant d'une RX7.

 

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En 3'47"53, Kennedy qualifie la Mazda en 14° ligne, 2° temps de la catégorie IMSA juste derrière Katayama en 3'45"56. Rapidement, les deux 757 possèdent un tour d'avance sur la Porsche 961 et la 201 devance même la 202 de plus de 2 minutes après 1 H de course. Les 2 japonaises, 13° et 17° encadrent alors une Porsche 962, une Nissan et la meilleure des C2.

 

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L'euphorie va hélas être de courte durée. Peu après 18 H, un rotor grippé éliminera l'équipage de tête au grand regret des mélomanes. Heureusement, le relais est assuré par notre 202 qui relègue la Porsche 961 à plus de 2 tours. Il est 18 H, et notre rotative vient de prendre la 9° place, premier rang de toutes les made in Japan.

 

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Malgré un arrêt de plus d'une heure vers 0 H 30 suite à une avarie de la suspension arrière, nous retrouvons notre Mazda le dimanche midi première en IMSA, première des rotatifs et 7° au général. Ce sera du reste son résultat final.

 

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Chez Mazda on est aux anges devant ce résultat qui prouve que le choix fait 2 ans plus tôt était le bon. Une réussite technique qui voit la 757 consommer 45,8 l/100 en roulant à 204,4 km/h de moyenne. Des chiffres inimaginables 10 ans plus tôt et qui font sortir Mazdaspeed de l'anonymat. Reste maintenant à trouver le supplément de puissance qui permettrait aux voitures de la marque de rivaliser avec Porsche, Jaguar ou Mercedes.

 

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Bien sûr, ce classement est le meilleur jamais obtenu au Mans par une voiture japonaise et il survient l'année où les 3 Nissan et les 2 Toyota présentes ont été incapables de terminer.

 

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Modèle Spark.

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En 1988, c'est le 10° engagement pour Mazdaspeed au Mans, et pour la première fois, conséquence de l'excellente 7° place de 87 ou simple désir de marquer l'évènement, le constructeur d'Hiroshima engage 3 autos. Les efforts ont été panachés avec une vieille 757 trirotor aux côtés de 2 nouvelles 767 quadrirotor.

 

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Car pour espérer se hisser au niveau des meilleurs, plus question de se contenter des 400 chevaux du moteur type 20 B évolué. C'est donc autour du type 13 J qu'ont travaillé les ingénieurs japonais. Ainsi, grâce aux 550 à 600 chevaux disponibles, la 767 se situe au niveau des meilleures C2. Son dessin de base est toujours signé Nigel Stroud et le chassis est un monocoque mixant parties en carbone et panneaux en sandwich aluminium nid d'abeille.

 

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La belle se caractérise par un long nez, un capot arrière s'arrêtant juste après les roues arrières et un aileron en porte à faux dont les supports viennent se fixer sur la boîte et non plus sur la carrosserie. Afin de bien dégager les pontons déporteurs, l'échappement unique se fait par l'arrière, technique jamais encore réalisée par Mazda en Groupe C, la transmission reste inchangée, à savoir une boîte Porsche revue à Tokyo.

 

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L'engagement de 3 voitures entraîne le recrutement d'hommes nouveaux. Ainsi Will Hoy, Marc Duez, David Leslie et Hervé Regout rejoinnent l'équipe. Mais alors que l'on pouvait s'attendre à 3 regroupements linguistiques, chacun des équipages comprend un japonais, un francophone et un anglophone. Nous retrouvons donc Yorino, Regout et Hoy sur cette #202.

 

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Lors des essais, les 2 nouvelles 767 éclipsent assez nettement (-6"24) le meilleur chrono réalisé en 87 par le tri-rotor de Katayama. Et bien qu'améliorant son propre temps de presque 6", le vétéran japonais s'incline de 28/100 devant Hervé Regout qui qualifie donc cette 767 en 14° ligne, 1° temps IMSA en 3'39"32.

 

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Après un début de course assez tumultueux, plus de 210 km/h de moyenne maintenus durant les 4 premières heures, les pilotes des quadrirotors vont sur ordre nettement baisser la cadence. On retrouve déjà des préoccupations côté carburant chez Mazda et il n'est plus question d'aller se mêler au peloton des Porsche. Notre #202 est cependant en tête du groupe IMSA suivi à 23" de la #201.

 

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Mais les ennuis vont se succéder pendant la nuit et les 767 ont bien du mal à terminer leurs premières 24 H. Sur la 201, il a fallu changer l'échappement, remplacer à tout va les plaquettes de frein, tandis que sur la 202, il faut en permanence contrôler les compressions et tenter de déterminer l'origine d'un coktail eau-huile. Moralité, nous retrouvons notre vieille 757 en tête du groupe le dimanche matin. Seule consigne ne pas dépasser les 7500 t/mn au lieu des 8500 disponibles.

 

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Certes, Mazda réalise le triplé en IMSA et devient la première marque nippone à emmener une équipe complète de 3 voitures à l'arrivée mais à l'arrivée, la 757 n'est que 15°, un résultat à première vue en retrait par rapport à celui de 1987. Mais en réalité les progrès sont énormes : 19 tours de plus, une moyenne horaire passant de 179,4 à 189,4, jamais une Mazda n'avait couvert autant de kilomètres (4561) au Mans.

 

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Modèle Spark.

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En 1974, auréolé de ses deux victoires, le constructeur français Matra s’impose comme favori logique. Ferrari n’est plus là, et même si le rouge milanais allait remplacer le rouge de Maranello, les Alfa Romeo 33 TT12, si véloces lors des essais préliminaires, ont déclaré forfait au dernier moment pour des raisons liées aux difficultées rencontrées par la firme italienne. Débarassée de la seule marque capable de la battre, Matra vient donc chercher une 3° couronne consécutive.

 

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Qui peut dès lors entraver la marche des trois 670 B, type 1973, et de la toute nouvelle 680 B ? Les 2 Gulf-Mirage poursuivent leur apprentissage et ne semblent pas bien inquiétantes malgré les 450 chevaux du V8 Cosworth qui laissent espérer que les Gulf pourront, sinon tenir le rythme des Matra, du moins ne pas se faire trop décrocher.

 

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Que penser par contre des 2 insolites Porsche Turbo RSR, aux allures de 911 body-buildées ? Dérivées de la Carrera brillante l’an passé, le constructeur allemand y a installé un moteur 2,2 L turbo-compressé. Les pilotes peuvent régler eux-mêmes la pression de suralimentation et avec 1,2 bar, atteignent 450 à 460 chevaux. Qui peut croire, à la veille de la course, que cette voiture peut s'imposer ?

 

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Dès le départ, le train bleu est bien soudé. Notre #7 est en tête mais très vite, les pépins s'accumulent. A 19 H 36, Jean-Pierre Jarier quitte les stands au volant de la 680 … et accroche la Porsche GT de Keller sur la piste de décélération. Jarier parvient à quitter la zone des stands et à terminer son tour. 54 minutes ont été perdues et la 680 se retrouve 11° à 14 tours.

 

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A partir de 20 H, Jabouille va s'arrêter plusieurs fois avant qu'une fuite ne soit décelée dans la bloc moteur. Seule solution, ménager le joint de culasse et ravitailler régulièrement en eau.

A 23 H 40, le V12 de la 680 cède sans prévenir sur la ligne droite des Hunaudières. Au stand, les mines n'ont pas le temps de s'allonger que la voiture de Wollek-Jaussaud-Dolhem stoppe elle aussi sur le circuit !

 

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Pour répondre à la concurrence et affronter 16 heures de course, il ne reste que 2 Matra dont une éclopée...A l'exeption de 2 arrêts hors programme effectués en début de matinée, la Matra de Pescarolo–Larrousse, souverainement épargnée, mène toujours la course, poursuivis par la Porsche Turbo #22 que personne n’attendait à pareille fête.

 

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Avec 11 tours d'avance, sur la Porsche Turbo, il est inutile de s'inquiéter. Mais à 10 H 51, c'est un vétitable coup de théâtre qui secoue le dimanche matin. Jean-Claude Laurens hurle que Pescarolo est arrêté sur les Hunaudières. La Matra est en délicatesse avec sa boîte de vitesses.

 

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Henri raconte : Je venais de passer la 5°, il y a eu une explosion dans la boîte. Je me suis arrêté, j'ai levé le capot, ausculté et rien trouvé...En lançant le moteur à tout hasard, j'ai essayé de passer une vitesse. La 3° s'y est prêtée et je suis rentré...

 

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Une fois aux stands, la boîte Porsche est réparée en 45 minutes. En quittant son box, Pescarolo ne possède que 3'06 d'avance sur l'allemande. Mais cette dernière est tellement diminuée que Larousse, à moins de 90 minutes de l'arrivée, pourra même s'offrir le luxe d'un changement de pneumatiques.

 

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Et c'est avec 6 tours d'avance que la 670 B franchira la ligne d'arrivée. Avec 9 victoires en 10 courses, le second titre mondial est assuré pour Matra. Après, la page sera tournée et on ne revit hélas jamais Matra en endurance.

 

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Modèles Spark

 

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En 1998, le team Gulf Daidoff est engagé d'office au Mans suite à la victoire en GT1 en 1997. Malheureusement, la F1 GTR ne peut plus rivaliser avec les voitures de pointe. Tout au plus sur 24 H, sa fiabilité peut lui permettre d'envisager une place d'honneur. Et si le matériel n'a pas progressé, il est toujours préparé par les mécanos de l'équipe Gulf 95-97.

 

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L'équipage 100% britannique, regroupe 3 spécialistes de l'endurance : Steeve O'Rourke le directeur de la production musicale des Pink Floyd passionné des courses historiques, Tim Sugden spécialiste des voitures de tourisme passé au GT britannique et l'américain Bill Auberlen pilote officiel de BMW North America.

 

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Sans espoir de performance, les pilotes Mc Laren profitent des essais pour déterminer les derniers réglages et roder le matériel. Celà n'empêche pas la #41 d'aller à la faute du côté d'Arnage le mercredi, permettant ainsi à Tim Sugden de se montrer le plus rapide du duo de F1 GTR en 3'50"863.

 

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Le lendemain, l'ordre sera inversé grâce à Rinaldo Capello auteur d'un 3'50"566. Les 2 Mc Laren partent donc de la 12° ligne, bien loin des 3'35"544 de Bernd Schneider.

 

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En course, la plus rapide des Mc Laren, celle de Pirro-Capello-Bscher, va être très vite handicapée par une sortie de piste à la chicane Nissan qui va lui coûter 3 tours puis par des problèmes d'alimentation. Et il n'est pas question de revenir sur notre Mc Laren rouge et jaune qui à fait de la régularité son credo. A mi-course, elle se retrouve à la 9° place, à 8 tours des leaders.

 

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Il n'était pas certain que dans leurs rêves les plus fous, O'Rourke-Sugden-Auberlen aient imaginé terminer dans les 5 premiers. Or, la chose devient possible. Les abandons des Joest, Toyota, Courage et autres Ferrari ne cessent de favoriser l'ascension de la Mc Laren. Il est 5 H, personne ne dort et la voilà 6° à 2 tours seulement de la Nissan de Nielsen-Lagorce-Krumm avec 2 tours d'avance sur l'autre Mc Laren F1 GTR.

 

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Voilà comment, à partir d'une voiture à priori inférieure, on peut briguer une place d'honneur aux 24 Heures. L'équipe Gulf-Davidoff connait bien la recette. Il faut certes de bons pilotes mais aussi des assistants économes du temps passé au stand.

 

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Ce n'est donc pas le fruit du hasard si notre Mc Laren, classé maintenant 4° vers midi, est celle qui est restée le plus longtemsp en piste puisqu'elle n'a perdu cette année que 40'05" à son stand.

Cette même équipe était descendue l'an dernier à 32'32" avec la Mc Laren classée seconde.

 

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Modèle Altaya légèrement retouché.

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Tu as fait quoi sur ce modèle ?

 

J'ai peind l'intérieur des échappements en noir, les clignotants en orange, les boutons des portières en noir, les mats de l'aileron arrière en noir, le lumignon sur le toit en bleu et argent et enfin ai ajouté le crochet de remorquage à l'avant mais pas à l'arrière.

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Désolé pour ce long silence les amis, mais j'étais parti au soleil...Et je peux vous affirmer que cette semaine à Hurghada a été une parenthèse magique. Au niveau du rythme, on était en hotel-club Marmara à ne rien faire, et au niveau des températures. Entre 23 et 27° :sunny:

 

Tant pis si je confonds ce Topic avec un blog :) mais au programme de la semaine dernière, c'était hotel classieux

 

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plongée

 

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et mer bleue :love:

 

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J'avais oublié l'essentiel : BONNE ANNEE A VOUS TOUS ! et RdV aux prochaines 24 H :love:

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Bah on peut pas tout avoir.............hein Hugues........... :q :q :q :q :q :q :q :q :q :lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol:

Sinon, meilleurs voeux à toi et tes proches, et aux forumeurs de passage ici, t'inquiètes pas, moi j'aime bien les blogs.................. ;););););););););)

Suis passé devant le circuit hier en partant de chez Michel et vivement le mois de juin.................

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