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1/18ème

Bolides des 24 Heures du Mans (1950 - 1980)


Invité §ten644rb
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Messages recommandés

Invité §ten644rb

Excellent ! Un achat que je comprends aisément ! Je me souviens l'avoir achetée 49,95€ en promo chez Modelissimo. Rien à redire. Du top du texte aux photos ! ;)

 

https://nsm09.casimages.com/im [...] 660640.jpg

 

:)

 

 

Merci pour ton com, c'est gentil.

Ton diorama est super, l'ambiance d'époque y est. C'est chouette !

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Invité §ten644rb

Très belle C-type, rien à dire ça le fait dans une collection.

Bon, il ne reste plus qu'à la revendre pour nous présenter la CMC maintenant :lol:

 

 

pas tout de suite.. ;)

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Invité §ten644rb

En 1964, Alfa Romeo avait fait carton plein en catégorie sport avec sa Giulia développée par Autodelta et carrossée par Zagato. En effet, cette Giulia Tubolare Zagato ou GTZ était une sacrée pistarde. Elle possédait le super moteur Alfa à double arbres à cames en tête tout en aluminium et doté d'un simple allumage (ensuite elle reçut un double allumage) qui développait 160 chevaux. Grâce à sa carrosserie en aluminium montée sur un châssis tubulaire elle ne pesait que 660 kgs, ce qui lui permettait d'atteindre une vitesse de 216 KM/h. Aux 24 Heures de 1964 les deux Alfa GTZ engagées firent 13ème et 15ème à la distance tout en remportant la victoire de classe dans la catégorie des 1301 à 1600 cm3.

 

Fort de ce succès, pour 1965 Autodelta fit évoluer la GTZ II, toujours carrossée par Zagato. Elle reçut un habillage en fibre de verre qui lui permit de s'alléger encore pour peser 620 Kgs à peine sur la balance et son CX fut encore amélioré. Elle possède un moteur à carter sec à double allumage (Twin Spark) développant 170 chevaux à 7000 tours et pouvant atteindre une Vmax de 245 km/h. Seuls 12 exemplaires de cette petite merveille destinée exclusivement à la compétition furent produits. Mais la fiabilité ne fut pas au rendez-vous, les trois Alfa Romeo GTZ II de 1965 engagées au Mans ont abandonné: la #41 pilotée par Bussinello et Rolland abandonna à la 18ème heure sur casse moteur, la #42 pilotée par Zuccoli et Geki à la 2ème heure sur casse moteur et la #43 pilotée par Zeccoli et Rosinski dès la 2ème heure sur accident comme l'indique le commentaire de Ch Moity dans "Le Mans Racing", ci-dessous. La dernière GTZ, une version de 1964, la#44 de Koob et Finkel abandonna également à la 19ème heure sur casse moteur.

 

Ensuite le projet GTZ fut abandonné au profit du développement de la GTA.

 

 

DSC_0991.jpg

 

Je n'ai jamais eu l'occasion de voir la GTZ II (1965) beaucoup plus rare que la GTZ sur circuit; alors que cette dernière est régulièrement engagée au Mans Classic. Par contre j'ai pu en shooter une à Bruxelles en 2016 à l'occasion de l'exposition intitulée "Italian Cars passion" organisée par Autoworld. Un beau souvenir que cette expo, comme chaque fois que je vais à Bruxelles. A ce propos, petit hors sujet: cette année il y a deux expos à ne pas rater à Autoworld au Cinquantenaire, cet automne et cet hiver. Tout d'abord celle consacrée au centenaire de Zagato et celle intitulée "So British" qui suivra en décembre.

 

Place aux photos. Le modèle original

 

 

Alfa Giulia TZ 2 02.jpg

 

 

Alfa Giulia TZ 2 01.jpg

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Invité §ten644rb

La miniature est un modèle en résine peinte proposé par Tecnomodel Mythos. Elle est irréprochable si ce n'est son prix que je trouve prohibitif pour une résine. Mais comme je ne peux résister au design de Zagato....

La voiture reproduite est la #41 de Bussinello et Rolland qui abandonna à la 18ème heure de course.

 

 

DSC_0293.jpg

 

 

DSC_0292.jpg

 

 

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Invité §ten644rb

DSC_0313.jpg

 

 

Je n'ai pas réussi à faire de belles photos de l'intérieur, trop de reflets et comme elle est non ouvrante je n'ai pas voulu sortir l'ouvre-boites...

 

 

DSC_0330.jpg

 

 

DSC_0331.jpg

 

 

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petite remarque perso suite à la découverte du globe manquant sur ma 250 GTO64 #24. Nous sommes tous à l'affût du moindre défaut sur nos miniatures, moi le premier et on les veut parfaites en tous points. Mais en regardant les vidéos officielles de l'ACO réalisées par André Goepfert sur les 24 Heures de ces années-là, je me suis rendu compte que dès le pesage (vérifications) beaucoup des autos en compétition présentaient déjà des bosses et autres défauts. Bref, nos miniatures sont bien souvent en meilleur état que les originales tant on les magnifie.

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De faux airs de 250 GTO cette Alfa ! On pourrait s'y méprendre ! En tout cas très jolie, le charme à l'italienne indéniablement ! Je peux comprendre ta frustration avec un modèle en résine sans ouvrants … :( Moi même j'ai acheté une Ferrari 512S LH de chez TM. Bien faite au demeurant mais dommage le manque cruel d'ouvrants :bah:

Sinon, toujours très plaisant de découvrir tes merveilles et leur histoire ;)

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Invité §ten644rb

De faux airs de 250 GTO cette Alfa ! On pourrait s'y méprendre ! En tout cas très jolie, le charme à l'italienne indéniablement ! Je peux comprendre ta frustration avec un modèle en résine sans ouvrants … :( Moi même j'ai acheté une Ferrari 512S LH de chez TM. Bien faite au demeurant mais dommage le manque cruel d'ouvrants :bah:

Sinon, toujours très plaisant de découvrir tes merveilles et leur histoire ;)

 

 

Ah ben oui, la 250 GTO était dans l'air du temps....

Merci pour ton com.

Tout le plaisir est pour moi.

A+

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Ah superbe cette Alfa :love:

 

D'accord avec toi pour le prix prohibitif des résines italiennes (qui plus est produites en Chine), que ce soit Tecnomodels ou BBR.

Il m'arrive pourtant d'en prendre également car certains modèles ne se trouvent pas ailleurs ...

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Invité cc5ed45c481c62385f9c9427d446846c

Vraiment sublime cette Alpha et la Type C :love:

Quelle collection magnifique...

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Invité §ten644rb

Vraiment sublime cette Alpha et la Type C :love:

Quelle collection magnifique...

 

 

Merci Fred. Mais c'est la tienne de collection qui est MAGNIFIQUE. J'ai beaucoup aimé ton dernier article sur la très belle 250 GT Sperimentale que tu as très bien mise en valeur.

 

Sale temps sur Maranello en ce début de saison 1968. Alors que Ferrari vient de remporter le championnat mondial des marques en Sports prototypes avec sa sublime 330 P4, la CSI modifie le règlement afin de stopper la course à la puissance et donc à la vitesse, officiellement pour des raisons de sécurité. On se souvient du spectaculaire accident de Mario Andretti au volant de sa Ford MK IV au Mans. Dès lors la cylindrée des protos est ramenée à 3,0L ce qui de facto renvoie les P4 au musée. En signe de protestation Enzo Ferrari boycottera le championnat cette année-là. La CSI reviendra sur sa décision en 1969 et Ferrari reprendra sa participation officielle dans le championnat. Seulement Ferrari n'a pas encore conclut l'accord derrière lequel il court depuis plusieurs années avec Fiat et les difficultés financières limitent ses capacités. C'est dans ce contexte que naquit la 312 P fin 1968. Très largement dérivée de la formule 1, elle possède un V12 de 3,0L (2997 cm3) à double arbre à cames et 48 soupapes; développant 420 Ch et pouvant atteindre une Vmax de 320 Km/h. Pour des raisons financières, une seule voiture carrossée en spider sera engagée en début de saison à Sebring où elle fera la pôle aux essais et terminera seconde au général.

Toutefois lors des essais au Mans en avril, la voiture ne confirmera pas ce résultat prometteur, notamment en raison d'un aérodynamisme insuffisant. En quelques semaines, sous la houlette de Mauro Forghieri la voiture sera modifiée et recevra un toit, ce qui en fera donc une Berlinetta dans la dénomination de Ferrari.

Au Mans, Ferrari engagera deux 312 P (la #18 et la #19). A l'issue des essais elles partiront des 5ème et 6ème place, mais elles ne finiront pas la course. La #18 de Piper et Rodriguez abandonnera à la 16ème heure sur une fuite d'huile (BV) et la #19 pilotée par Amon et Schetty abandonnera dès la première heure lors d'un accident (avec le réservoir en feu d'une Porsche).

A l'issue de la saison Ferrari développera le projet 512 et les deux 312 P seront cédées au NART qui reviendra au Mans l'année suivante; engageant l'une des voitures qui cette fois terminera la course.

Cette voiture fut produite à 3 exemplaires en tout et pour tout et aujourd'hui seuls deux voitures existent toujours.

A défaut d'avoir connu un palmarès digne de celles qui l'ont précédées, la 312 P est sans nul doute, l'une des plus belles voitures de course jamais produites.

L'une d'entre elle apparaît régulièrement lors des grands événements consacrés aux "classiques".

C'est ainsi que j'ai pu la voir lors du Mans Classic en 2014 et lors du concours Arts et Elégance de Chantilly en 2017.

 

les photos de l'original

Au Mans en 1969

 

DSC_0994.jpg

 

 

DSC_0995.jpg

 

Au Mans Classic en 2014.

 

 

ferrari 312 P.jpg

 

Ferrari 312 P 02.jpg

 

A Chantilly en 2017

 

 

F 312 P 00.jpg

 

 

F 312 P 42.jpg

 

 

F 312P 26.jpg

 

 

F 312P 09.jpg

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Invité §ten644rb

La miniature: Elle existe en métal tout ouvrante et superbement reproduite chez CMC, mais je n'ai pu me la procurer à ce jour (cfr l'excellent blog de Fred pour une présentation au top de ce modèle). Mais elle existe également en résine peinte, un peu moins chère. Je pense qu'il s'agit d'une Tecnomodel mais je n'en suis pas sûr car bizarrement il n'y aucune indication sur la boite de celle que j'ai achetée (à Hong Kong). Cette reproduction est très correcte.

 

 

DSC_0338.jpg

 

 

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DSC_0341.jpg

 

 

DSC_0345.jpg

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Très belle auto évidemment et une minia qui semble lui rendre honneur, même sans ouvrants.

 

Pas d'inscription sur ton modèle ni sur la boite ?

Tu as acheté un exemplaire "tombé du camion" ? :lol:

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Invité cc5ed45c481c62385f9c9427d446846c

312P Forever :love: :love: :love: Une des plus belle Ferrari construite, quelle ligne !

Concernant la marque de ton modèle est vu son socle, cela pourrai être Autobarn Models (voir le site Ferrari Modelisme )

Les Tecnomodels on plus ce type de support:

 

41SrGmCssIL._SR600%2C315_PIWhiteStrip%2CBottomLeft%2C0%2C35_SCLZZZZZZZ_.jpg

On peut aussi remarquer que la Tecnomodels à les glissières de vitre grise mais pas la Autobarn, comme la tienne. Bref reste à comparer avec la miniature dans les mains et les photos devant le nez ... ;)

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Invité cc5ed45c481c62385f9c9427d446846c

Et puisque tu me cite un peut plus haut, je ne peux résister à l'envie de te mettre quelques photos de la version CMC:

 

 

312p_28.jpg

 

312p_35.jpg

 

312p_07.jpg

 

312p_08.jpg

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Invité §ten644rb

Et puisque tu me cite un peut plus haut, je ne peux résister à l'envie de te mettre quelques photos de la version CMC:

 

 

312p_28.jpg

 

312p_35.jpg

 

312p_07.jpg

 

312p_08.jpg

 

 

Cette CMC est vraiment sublime. Je croix qu'elle fera le #19 dans ma collec.

Merci pour tes photos également qui sont toujours au top du top !

Et merci pour ta recherche concernant l'origine de cette reproduction.

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Invité §ten644rb

Magnifique 312P ! Assurément un des plus beaux protos que Le Mans a connu ! Une ligne à couper le souffle ! Décidemment ma collection n'est pas encore complète …. :lol:

non, mais elle est déjà bien achalandée !!! Ceci dit, c'est une bonne raison de la compléter ;)

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Invité cc5ed45c481c62385f9c9427d446846c

 

Cette CMC est vraiment sublime. Je croix qu'elle fera le #19 dans ma collec.

Merci pour tes photos également qui sont toujours au top du top !

Et merci pour ta recherche concernant l'origine de cette reproduction.

 

 

Si tu veux une CMC #19 il va falloir mettre la main à la pâte, CMC ne l'a sortie qu'en rouge. J'ai un temps eu envie de convertir la mienne en 19 mais les seules décalcomanies disponibles sont un poil mat à mon gout et demande à être revernies mais revernir une CMC demande une bonne dose de courage ...

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Invité §ten644rb

 

Si tu veux une CMC #19 il va falloir mettre la main à la pâte, CMC ne l'a sortie qu'en rouge. J'ai un temps eu envie de convertir la mienne en 19 mais les seules décalcomanies disponibles sont un poil mat à mon gout et demande à être revernies mais revernir une CMC demande une bonne dose de courage ...

 

 

Pour l'instant j'en suis incapable, je me serais "simplement" contenté de coller les decals; mais merci du conseil. C'est une idée, un projet peut-être...

 

Petit Hors sujet mais pas tout à fait quand même.

 

Dès 1950, Mercedes Benz songe à reprendre la compétition automobile pour retrouver la gloire des "flèches d'argent" et les retombées qui vont avec question notoriété. C'est donc un retour en formule 1 qui est envisagé. Et miracle, l'équipe d'Alfred Neubauer réussit à dénicher deux flèches d'argent dans une casse à Berlin. Elles ont échappé à la destruction des bombardements. Elles sont échangées contre des 170 V neuves et l'équipe de Stuttgart les remet en état. Seulement leur retour n'est pas génial et le règlement ne leur est pas favorable. Neubauer tentera de le faire modifier auprès de la CSI mais sans succès.

Dès lors, chez MB on réfléchit à une autre solution et on espionne aussi un peu la concurrence. En particulier au Mans où le staff Mercedes vient voir la fameuse Jaguar XK 120 et les solutions techniques qu'elle développe. C'est ainsi qu'en 1951, opportunément Rudolf Uhlenhaut propose le projet 300 SL. Elle empruntera de nombreux éléments de la berline de série, la 300 S. Mais toute une série d' innovations seront réalisées. Tout d'abord elle présente un châssis en forme de treillis composé de tubes qui ne pèse que 70kgs. Ensuite elle arbore une carrosserie en panneaux d'aluminium dessinée par l'ingénieur Karl Kiffert et dont la forme est inspirée de la Porsche 356. Son aérodynamisme efficace offre un CX de 0,25 et la voiture à vide ne pèse que 850 kgs, d'où sa dénomination Sport Leicht. Côté moteur, le 6 cylindres en ligne développant 115 chevaux sera largement modifié: l'arbre à cames sera changé ainsi que la forme des pistons. La levée des soupapes sera augmentée, la culasse redessinée. Les ingénieurs amélioreront le taux de compression et elle recevra trois carburateurs solex; ce qui lui permettra de développer 170 cv. Une fois terminé, les ingénieurs constateront que le moteur de la W194 ne rentre pas pas dans le logement prévu, il est trop haut. Qu'à cela ne tienne, il sera incliné à 50° sur la gauche; ce qui impliquera de recourir à un carter à sec, l'adjonction d'un réservoir d'huile et l'ajout d'un radiateur d'huile. La direction et la boite de vitesse à 5 rapports seront aussi reprises de la 300. Idem pour les trains roulants qui seront aussi repris de la voiture de série tout en étant largement modifiés.

 

Le permier engagement en course de la 300SL se fait le 5 mai 1952 lors des Mille Miles où elle finira deuxième avec Karl Kling à son volant juste derrière la Ferrari 250 MM de Bracco. Mais 15 jours plus tard, lors du GP de Berne, les 300SL s'adjugeront les 4 premières places.

Au Mans, les 14 et 15 juin 1952, Neubauer aligne trois voitures (châssis 007, 008 et 009) sous les #20, #21 et #22 (ils deviendront mythiques en 1970....). Par rapport à la première série produite, les portières des voitures ont été modifiées, elles descendent jusqu'au milieu des flancs pour faciliter l'accès lors des nombreux changements de pilotes. Elles ont une goulotte de remplissage (le réservoir se trouvant dans le coffre) qui traverse la lunette arrière et présentent des sangles de fixation externes pour le capot ainsi que des petites grilles de protection des phares.

Peu après le départ de la course, les Ferrari d'usine et celle de Cunningham abandonnent laissant le champ libre à la Gordini de Behra et Manson. Les 300SL sont 3ème et 4ème, en position d'attente comme l'a voulu Neubauer. Après 8 heures de course la Gordini abandonne et c'est la Talbot de levegh qui prend la tête de la course. A 23 heures, la 300 SL de Kling et Klenk (ça ne s'invente pas) est contrainte à l'abandon, sa dynamo est HS. Ce n'est pas très grave, il reste les deux autres voitures...

Mais la stratégie d'attente de Naubauer qui compte sur l'abandon de ses adversaires et donc la fiabilité de ses voitures est mise à mal car la Talbot a réussi a passer la nuit et Levegh tient toujours solidement le commandement. Qui plus est, il n'est pas possible de lancer les 300SL à sa poursuite car elles rencontrent des problèmes avec leurs pneus. Ils ont tendance à chauffer et il faut en changer tous les 50 tours environ. A 13 heures, le dimanche 15 juin, Neubauer décide de figer les positions. Mais coup de théâtre, à 14h50, alors qu'il a presque course gagnée, Levegh casse sa boite de vitesse et doit abandonner, offrant le doublé à Mercedes dans la Sarthe.

 

Par la suite les 300SL remporteront les 4 premières places au Nurbürgring.

En fin de saison, l'importateur MB au Mexique, soutenu par le très influent Max Hoffman (importateur de la marque aux USA) réussit à convaincre Neubauer de participer à la Carrera Panamericana. Il se déplacera avec une véritable armada (2 avions, 2 camions, trois 300SL pour la course et une autre de reconnaissance, 300 pneus, un système sophistiqué de radio pour communiquer et une équipe de 35 personnes). Le 19 novembre les 300 SL s'élancent à l'assaut du Mexique, sur cinq jours. Leur moteur a été réalésé et porté à 3,1 L pour compenser la baisse de puissance dûe à l'altitude. Et à l'arrivée à Cindad Juarrez (proche de la frontière avec les U.S. il n'y a avait pas encore de mur à l'époque) Kling et Klenk remportent l'épreuve devant Lang et Grupp, signant ainsi une brillante fin de carrière de cette 300SL de compétition qui donnera naissance en 1954 à l'un des mythes de l'automobile grâce à la ténacité de Max Hoffman, la 300 SL Gullwing ou papillon.

 

Au niveau de la miniature, CMC a reproduit cette auto mais a choisi de la présenter en configuration GP de Berne et Carrera Panamericana. A ma connaissance celles du Mans n'ont pas été reproduites. En tout cas je n'en ai pas trouvées. Dès lors j'ai jeté mon dévolu sur la #3 de la Carrera Panamericana car il me semble inconcevable d'avoir une collection des bolides du Mans sans cette icône de l'automobile. Raison pour laquelle ce post est un peu hors sujet.

 

Place aux photos.

 

Les voitures du Mans en 1952 (Ch Moity)

 

 

 

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DSC_1000.jpg

 

 

La seule 300SL de 1952 que j'ai pu croiser, ici à Retromobile en 2017.

 

 

MB 300SL 52 01.jpg

 

 

MB 300SL 52 02.jpg

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Invité §ten644rb

La miniature de CMC, toujours fidèle. Seul petit regret, le moteur aurait pût être plus détaillé je trouve.

 

 

DSC_0810.jpg

 

 

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Superbe voiture ! Incontestablement une icône de son époque. Malheureusement tristement rendue célèbre par les événements du Mans en 1955 ... ! Ceci dit la version route qui suivra sera nettement plus réussie que celle de course. Un régal pour les yeux .... :love:

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Invité §ten644rb

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à suivre..

 

 

Petit correctif, suite au message de mon ami Fred. CMC a bien reproduit la MB 194W du Mans. Ils ont produit la #21 gagnante de l'épreuve. Mais encore faut-il la trouver....

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Au Mans en 55, il s'agissait plutôt des barquettes 300 SLR (également très bien reproduites par CMC d'ailleurs).

 

Concernant celle-ci c'est du beau évidemment, même si je comprend que tu en attendais peut-être plus de CMC (moteur effectivement, lanière de capot surdimensionnée ...).

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Invité §ten644rb

Superbe voiture ! Incontestablement une icône de son époque. Malheureusement tristement rendue célèbre par les événements du Mans en 1955 ... ! Ceci dit la version route qui suivra sera nettement plus réussie que celle de course. Un régal pour les yeux .... :love:

Oui c'est vrai. Mais celle de Levegh responsable des 80 morts à l'époque était une 300 SLR avec l'aérofrein qui avait été testé sur la W194 en 1952 et abandonné à l'époque.

Il est fort probable que si MB n'avait pas retiré les deux autres voitures alors en course avec Fanjo et Moss à leur volant, ils auraient remporté l'épreuve.

Mais bon ce drame justifiait évidemment le retrait des voitures. Il y a d'ailleurs eu une polémique à l'époque sur le fait que l'ACO ait laissé la course se poursuivre jusqu'à à son terme. Paul Frère avait justifié le choix de l'ACO en indiquant dans une interview que c'était le seul moyen pour laisser les secours arriver jusqu'au circuit. Sinon les routes auraient été engorgées par les spectateurs quittant le circuit.

 

 

A ma connaissance CMC a reproduit 3 modèles de 300 SL:

- La 300SL W194 de 1952.

- La 300SLR de 1955 (versions Mille Miles de Fanjo et de Moss), les premières à injection directe.

-Et la 300 SLR UhlenHaut, exemplaire unique et personnel de l'ingénieur qui proposa le projet 300SL. Il s'agit ni plus ni moins qu'une 300 SLR "déguisée" en voiture de gentleman driver ou une formule 1 carrossée en GT... Pour moi, c'est la plus belle des 300SL

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