Bolides des 24 Heures du Mans (1950 - 1980)

[Invité cc5ed45c481c62385f9c9427d446846c]

Merci pour toutes ces précisions, très intéressante cette histoire. Et dire que chaque constructeur de cette époque a souvent eu, des début similaires. C'est eux qui on fait l'histoire automobile et provoqué la passion pour chacun de nous, maintenant tout n'est basé que sur le profit, le fric et des tableaux Excel !

[Legendcars]

Très belle saga de ton armada de bahuts ! J'ai bien aimé ! Il ne te reste qu'à acquérir les O317 Schuco de Porsche pour que ce soit complet !

[Steed83]

Très belle finition apparemment pour cette 356.

Le Bartoletti CMC, voilà quoi, ça se passe de commentaires : juste sublime .

[Invité §ten644rb]

Très belle saga de ton armada de bahuts ! J'ai bien aimé ! Il ne te reste qu'à acquérir les O317 Schuco de Porsche pour que ce soit complet !

 

 

J'espère bien le trouver un jour. Mais je l'ai laissé passer lorsqu'il était encore en fabrication. Résultat sa cote s'envole aussi, il est passé de 499 à plus de 800€ aujourd'hui . Mais je l'aurai un jour, je l'aurai....

 

Retour aux années 1970.

 

FERRARI 365 GTB 4 / Competizione

 

En 1966 Lamborghini sort sa "sublissime Miura" avec son moteur V12 en position centrale arrière. Une sacrée piqûre pour Ferrari qui se doit de répliquer à ce camouflet de beauté et d'efficacité. Ce sera chose faite en 1968 avec la sortie de la F 365 GTB / 4 équipée du moteur Colombo V12 avant de la 275 GTB qui est passé à 4390 cm3. Ce moulin développe 352 cv à 7500 tr/min. La voiture est une propulsion à moteur avant; une conception chère à Enzo Ferrari. Elle a été conçue par Leonardo Firoavanti, designer chez Pininfarina. Et bien sûr la voiture est carrossée par Scaglietti. Cette grosse GT pèse tout de même 1500 kgs sur la balance et peut monter à 281 km/h. Le moteur tipo 251 de 4,4 L possède 4 arbres à cames en tête avec carter sec, deux soupapes par cylindre, un simple allumage et est alimenté par 6 carburateurs Weber à double corps.

 

L'auto sera rebaptisée "Daytona" par la presse lors de sa sortie en hommage à la célèbre victoire des 330 P4 et 412 P aux 24 Heures de Daytona de 1967 où Ferrari réalisa un triplé en enfonçant littéralement les GT40 de Ford.

 

Seulement en compétition, Ferrari ne peut être sur tous les fronts et l'usine délaisse le championnat GT pour se concentrer sur la F1 et les Sports Prototypes. C'est l'époque de la 512S, 512M puis de la 312P... La 365 GTB/4 n'a donc pas été initialement conçue pour la course à Maranello.

 

Ce sont les écuries "clients" (Maranello, NART, Francorchamps,....) qui vont se charger de l'engager en compétition. Elle deviendra la 365 GTB /4 Competizione. La première sera engagée par le NART au Mans en 1969; sans succès et peu avant son homologation en GT. Cette "Sport" abandonnera cette année-là au Mans.

 

 

(ici shootée au concours Art & Elégance de Chantilly en 2017).

 

 

 

 

 

 

 

Entre 1970 et 1973, trois séries de cinq modèles seront préparées pour la compétition et la voiture sera d'abord homologuée en GTS puis en Groupe IV.

Elle a reçu une carrosserie allégée en aluminium, fibre de verre et Plexiglas.

 

 

 

 

Son moteur de 4,4L (4390 cm3) sera porté de 352 cv à 400 cv pouvant emmener la voiture à 297 km/h; puis en 1973 à 450 cv.

 

 

 

 

Au total la 365 GBT4 / Competizione a remporté un beau palmarès et a participé aux 24 Heures du Mans de 1969 jusqu'en 1978.

 

Un belle carrière pour cette énorme GT aux lignes très affirmées.

 

 

 

 

[Invité §ten644rb]

 

 

 

La voiture a été reproduite fidèlement par Kyosho qui a sorti plusieurs exemplaires des 24 Heures du Mans.

 

 

 

 

Voici celle du Team Charles Pozzi (Ferrari France) de 1972, qui fut pilotée par Jean-Claude Andruet et Claude Ballot-Lena. Ils ont réussi à décrocher la cinquième place au général en parcourant 4162,660 kms à la vitesse moyenne de 173,444 km/h.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils ont remporté la victoire en catégorie GT S (spéciale) en battant les Porsche 911 qui étaient invaincues depuis 1968, les Corvette et les Capri.

 

 

 

 

[Invité §ten644rb]

Ils remportent également la victoire de classe dans la catégorie des 3001 à 5000 cm3.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et enfin ils remportent la victoire à l'indice de performance au rendement devant les Porsche.

 

 

 

 

 

 

Cette année là, au Mans cinq Daytona sur les 9 engagées feront un tir groupé au général de la cinquième à la neuvième place.

 

 

[Invité §ten644rb]

Quelques détails de la miniature proposée par Kyosho.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les photos des autres Daytona de chez Kyosho suivront à intervalles réguliers.

 

A suivre...

[Invité §ten644rb]

Très belle finition apparemment pour cette 356.

Le Bartoletti CMC, voilà quoi, ça se passe de commentaires : juste sublime .

Oui mais je trouve que le CMR est imbattable question rapport qualité/prix. Ceci dit j'ai été très heureux d'enfin pouvoir me le procurer. Ce sera pareil avec le MB du JWR Gulf-Porsche qui est génial. Et ta vitrine Gulf est somptueuse!!!!

[Invité §ten644rb]

L'avènement du championnat G.T.

 

En 1962, la CSI impose un classement Grand Tourisme aux constructeurs avec 3 catégories (moins de 1000 cm3, moins de 2000 cm3 et plus de 2,0L). Parallèlement, une catégorie prototype ou expérimentale est ouverte au sein d'un challenge mondial basé sur les 4 grandes courses du championnat (Sebring - Targa Florio - Nürbirgring et Le Mans).

 

Au Mans, les choses se passent mal pour Porsche et ses 718 WRS avec le nouveau moteur 8 cylindres qui ne sont pas acceptées par l'ACO.

Résultat Il ne reste que les 356 GTL, en catégorie GT pour prendre la course. Ferry Porsche a fait appel au sorcier italien Carlo Abarth pour améliorer sa 356 B qui n'est pas assez rapide. Abarth demande à Scaglione de dessiner une nouvelle carrosserie alu plus légère pour la 356 B. Il parvient aussi à améliorer le rendement du moteur flat 4 d'1,6 L qui donne maintenant 138 CV et emmène l'auto à 217 km/h. Un contrat est passé entre Porsche et Abarth pour une première livraison de 20 exemplaires en 1962.

 

(ici une 356 B GTL Carrera Abarth shootée à Autoworld - Bruxelles lors de l'expo consacrée aux 70 ans de Porsche).

 

 

 

 

 

 

 

 

Au mans les 3 Porsche 356 B 1600 GS Carrera GTL Abarth (ou plus connues sous le nom de Porsche Abarth Carrera) connaîtront des fortunes diverses.

 

la # 30 pilotée par l'équipage hollandais Ben Pon et Carel Godin de Beaufort abandonnera à la 4ème heure de course sur rupture de la distribution.

 

La miniature est un modèle en résine sans ouvrant proposé par Minichamps (First class collection).

 

 

 

 

[Invité §ten644rb]

la # 35 engagée par Auguste Veuillet et pilotée par Buchet et Schuller finira douzième au général.

 

 

 

 

 

 

 

Et la # 34 pilotée par Barth et Hermann finira à la septième place et remportera la victoire de classe en parcourant 3858,532 kms à la vitesse moyenne de 160,772 km:h. Non sans avoir eu chaud car la boite de vitesse donne des signes de faiblesse et la menace des anglais Hobbs et Gardner avec leur Lotus Elite sera pressante jusqu'au bout.

 

 

 

 

 

 

[Invité §ten644rb]

La collaboration entre Porsche et Abarth qui avait si bien débuté tournera court rapidement et l'option de 20 voitures supplémentaires prévues au contrat ne sera jamais conclue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ferry Porsche se voyant reprocher d'avoir besoin d'un concepteur italien pour gagner au Mans. Vexé, il mettra un terme à cette collaboration et Porsche devra attendre 4 ans pour renouer avec le succès dans la Sarthe.... Pourtant il remporta le chamiponnat GT 1962 dans cette catégorie avec les 356 B GTL Carrera Abarth!

 

 

 

 

 

 

 

à suivre...

[Steed83]

Sympa et originale cette 356 Abarth.

Pourquoi celle-ci dans ta collection plutôt que la gagnante de classe ?

[Invité §ten644rb]

Sympa et originale cette 356 Abarth.

Pourquoi celle-ci dans ta collection plutôt que la gagnante de classe ?

 

 

Il s'agit d'une série limitée et je n'ai pas été assez réactif lors de leur sortie; je n'ai pu me procurer que celle-là. Mais j'en voulais une dans ma collec...

 

1956 Le renouveau.

 

Après le tragique accident de 1955 qui fit 80 morts et qui constitue encore à ce jour le plus grave accident de l'histoire de la course automobile, l'ACO a dû engager d'énormes travaux pour améliorer la sécurité du circuit qui coûteront 300 millions de francs de l'époque. Le tracé a été modifié de la zone de chronométrage jusqu'après la courbe Dunlop dont le rayon a été élargi. La passerelle a été déplacée, les stands ont été détruits et reconstruits. La piste a été élargie et une zone de décélération a été crée en amont et devant les stands. Les tribunes ont été reculées et un fossé les séparent désormais de la piste.

Tous ces travaux ont nécessité de déplacer les 24 Heures à la fin du mois de juillet.

 

Au niveau des concurrents, Jaguar fait figure de favori avec sa type D qui a déjà remporté les 24 Heures en 1955. Il est vrai que technologiquement le félin a une longueur d'avance avec ses bolides construits sur base d'un châssis monocoque. Elles ont un nouveau moteur 6 cylindres en ligne de 3,4L et arborent une carrosserie en alu extrêmement profilée dont l'aérodynamique vient de l'aviation, des freins à disques, des jantes tôlées plus résistantes et des pneus Dunlop plus performants.

 

(Ici très probablement une réplique avec le # 3 de l'édition de 1957 qu'elle remportera également shootée à Mulsanne lors des 24 Heures du Mans 2017)

 

 

 

(avec sa cousine long nose gagnante de 1955)

 

 

 

 

Derrière les favoris, encore une fois la menace vient des Aston Martin sous la direction de John Wyer. L'an dernier une DB3 S s'est classée deuxième et cette année encore les Aston ont les dents longues. En outre, la nouvelle DBR 1 est alignée en proto.

 

 

 

 

Mais c'est un outsider qui mènera la danse lors de cette édition. Il s'agit d'une Type-D short nose, certes; mais elle est engagée par une écurie privée, l'Ecurie ECOSSE dirigée par David Murray.

 

 

 

 

Elle est pilotée par Ninian Sanderson et Ron Flockart. Ils mèneront la danse durant 17 heures sur les 24 et parcourront 4034,927 kms à la vitesse moyenne de 168,122 km/h. En outre, ils remporteront la victoire de classe dans la catégorie des 3001 à 5000 cm3.

 

 

 

 

Au niveau de la concurrence, c'est une Aston Martin DB3 S, celle de Stirling Moss et Peter Collins qui finira seconde, cette fois encore. Mais elle aura mené près de 7 sept heures durant la course, ne cédant qu'un tour à la Jaguar.

 

 

 

 

La Scuderia Ferrari qui a engagé 3 voitures officielles terminera sur la troisième marche du podium avec l'équipe franco-belge, Trintignant-Gendebien au volant d'une F 625 LM Touring.

 

La miniature est un modèle en métal sans ouvrant proposé par CMR et qui est assez fidèle à l'original.

 

 

 

 

 

 

 

 

à suivre...

[Invité §ten644rb]

L'Année Aston Martin

 

En 1956, David Brown engage la première DBR 1 en catégorie Sport Prototypes. Les DB3 S vieillissantes n'ont pas réussi à terrasser Ferrari ni Jaguar.

 

(DBR 1 de 1957 shootée au Mans Classic en 2012).

 

 

 

 

 

 

Ce prototype a été dessiné par l'ingénieur maison Ted Cutting, sur la base d'un châssis tubulaire avec des bras longitudinaux à l'avant, un pont arrière de Dion et des suspensions à barre de torsion sur les 4 roues. Le moteur de 6 cylindres en ligne de 2,5L développe 250 cv et comporte un bloc en alliage léger conçu par Feltham avec un vilebrequin à sept paliers et lubrification par carter sec. Il reprend la culasse de la DB3S à double allumage et est alimenté par 3 carburateurs Weber double corps.

 

(Chantilly en 2019)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §ten644rb]

(Pour la miniature, par chance deux fabricants se sont appliqués à reproduire les deux voitures gagnantes de 1959. Il s'agit de Spark, avec un modèle en résine et Shelby Collectibles avec un modèle en métal tout ouvrant).

 

 

 

 

Au total 5 DBR - 1 seront construites, en 1959. En réponse au changement de règlement de la CSI qui limite les prototypes à une cylindrée de 3,0L, les DBR-1 augmenteront leur cylindrée passant de 2,5L à 3,0L; ce qui sera salutaire à la marque anglaise.

 

(l'arrivée au traditionnel pesage en début de semaine).

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1959, le directeur de l'écurie A.M., John Wyer aligne 3 DBR-1 au Mans, la #5 pilotée par Roy Slavadori et Caroll Shelby (qui a refusé l'offre d'Enzo Ferrari), la #6 pilotée par les gentlemen drivers Maurice Trintignant et Paul Frère et enfin la #7 pilotée par Moss et Farman.

 

 

 

 

Dès le début de la course, comme à son habitude, Moss jouera le rôle de lièvre, imprimant un train d'enfer à la course dans le but de pousser les adversaires à la casse. Il assurera son rôle avec brio mais cassera son moteur à la sixième heure entraînant l'abandon de sa propre voiture. Mais il a été efficace, ni les Ferrari, ni les Porsche RSK ne viendront plus menacer les deux autres voitures de l'écurie.

 

La victoire sera enlevée par l'équipage Roy Salvadori - Caroll Shelby qui aura parcouru 4347,900 kms à la vitesse moyenne de 181,161 km/h. Ils remporteront en outre la victoire de catégorie en Sport Proto et la victoire de classe pour les voitures de 2001 à 3000 cm3.

Cette année-là, Aston fera même le doublé avec la # 6 de Trintignant et Frère et remportera le championnat du monde des constructeurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §ten644rb]

Si la Spark est très fidèle et bien détaillée à l'intérieur, pour son prix, la Shelby Collectibles est vraiment chouette également; bien qu'elle ne reproduise pas exactement l'auto qui a couru Le Mans pour laquelle un carénage avait été monté devant les roues arrières pour gagner de la vitesse dans les Hunaudières

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §ten644rb]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Legendcars]

Salut tenroc !

 

Sympa ces Aston ! J'ai la #5 de Shelby Collectibles également ! La première chose qui me frappe est la différence de teinte entre les deux fabricants ! Dommage ! Mais qui est dans le bon ?? Vrai que le "green british" ne doit pas être évident à reproduire. Je remarque cela avec mes autres anglaises aussi !

 

Ceci dit les autres sujets m'ont beaucoup intéressé également. Celle de la 365 GTB/4 un peu moins ayant eu l'occasion d'en parler sur mon topic p.16 ! mais c'est une voiture que j'adore, ce n'est pas pour rien que j'en ai 5 dans ma collection .

 

Beau boulot général, sinon !

[Invité §ten644rb]

Salut tenroc !

 

Sympa ces Aston ! J'ai la #5 de Shelby Collectibles également ! La première chose qui me frappe est la différence de teinte entre les deux fabricants ! Dommage ! Mais qui est dans le bon ?? Vrai que le "green british" ne doit pas être évident à reproduire. Je remarque cela avec mes autres anglaises aussi !

 

Ceci dit les autres sujets m'ont beaucoup intéressé également. Celle de la 365 GTB/4 un peu moins ayant eu l'occasion d'en parler sur mon topic p.16 ! mais c'est une voiture que j'adore, ce n'est pas pour rien que j'en ai 5 dans ma collection .

 

Beau boulot général, sinon !

 

 

Merci pour ton com. Oui la 365 GTB/4 C est une auto fabuleuse, j'aime beaucoup également et j'ai bien aimé ta page 16 ! Concernant la couleur des DBR 1, je n'arrive pas à trancher non plus. D'après les photos que j'ai pu faire des deux voitures que j'ai rencontrées; dont une shootée à Bruxelles lors de l'expo d'Autoworld consacrée au centenaire d'Aston Martin, les deux sont exactes. Je pense que les reproducteurs se sont basés sur la teinte actuelle de ces voitures....

 

69 Année Héroïque ! C'est ce qu'aurait pu chanter Gainsbourg s'il avait été fan du Mans, mais il en a été autrement .

 

 

 

 

Cette année là, celui que l'on surnommera "Monsieur Le Mans", se fit d'abord remarquer par la nonchalance de son départ. Et 24 heures plus tard par son arrivée en tête, avec à l'époque, le plus petit écart devant le second. A savoir 120 m soit une toute petite poignée de secondes.

 

 

 

Bien que vieillissante et certainement pas la plus rapide, la Ford GT40 (MKI) remportera sa quatrième et ultime victoire au Mans, sous les couleurs Gulf du John Wyer Automotive Engineering grâce à la fiabilité de son moteur V8 de 4,9L.

 

(ici une réplique shootée au Mans lors de l'expo rétrospective consacrée au Team Gulf et à John Wyer)

 

 

 

 

 

 

Le challenger cette année-là, c'est Porsche avec l'arrivée de la prodigieuse 917LH, dont la #14 qui a fait la pôle et restera en tête de la course de la 4ème à la 21ème heure de course.

 

(la miniature est une die-cast de chez Jouef Evolution - achat ancien et d'occasion d'un modèle qui n'est clairement plus aux standards des productions actuelles. Il existe une autre reproduction, en résine et sans ouvrant, celle-là, réalisée par Spark. Mais aujourd'hui elle se négocie autour des 500€).

 

 

 

 

 

 

 

Mais cette 37ème édition des 24 Heures sera aussi marquée par un drame avec l'accident du britannique John Woolfe qui avait engagé la seule 917 d'une écurie privée et qui perdra la vie à Maison Blanche dès le premier tour de la course sur sortie de piste. Causant par la même occasion l'abandon de l'une des 2 Ferrari 312P d'usine.

 

 

 

 

 

L'arrivée se jouera sur un coup de poker du jeune pilote bruxellois quand Hans Hermann sur sa Porsche 908 revient sur la Ford. A l'entame du dernier tour, Jaky Ickx simulera une panne d'essence, laissera Hermann le doubler à Mulsanne pour profiter de l'aspiration de la Porche et ensuite le dépasser à nouveau et foncer jusqu'à l'arrivée. Au total, la GT 40 de Jacky ICKX et Jackie Oliver aura parcouru 4997,880 kms à 208,250 km/h de moyenne. Elle remportera également la victoire à l'indice de performance.

 

 

 

 

 

 

 

Si Porsche repart bredouille en 1969, sa 917 a montré son potentiel en remportant la pôle position durant les essais et en effectuant le tour le plus rapide durant la course. L'avenir s'annonce prometteur pour cette auto.....

 

 

 

 

 

 

L'autre GT40 du JWR Gulf terminera sur la troisième marche du podium, pilotée par David Hobbs et Mike Hailwod à 4 tours des vainqueurs.

 

 

 

 

[Legendcars]

Sympa ! Je connais bien évidemment cette édition historique du Mans pour l'avoir moi même narrée sur mon topic.

Ceci dit tu m'as appris quelque chose avec le pdv actuel des Spark ! Quand je compare avec le prix que j'ai payé cela fait une belle plus value ! Même pour la #9 de 1968 ! Comme quoi investir dans les miniatures est particulièrement intéressant !

[Invité §ten644rb]

Ouais, ça serait bien qu'un autre fabricant les ressorte, ça permettrait de casser un peu ces prix affolants...

 

Petit retour en 1966, où le combat Ford-Ferrari entre les GT 40, les P2 et les P3 fit l'attractivité des 24 Heures . Mais cette année-là correspond également au remplacement de la mythique 250 GTO par la 275 GTB. Mauro Forghieri a dit de cette voiture qu'elle est la plus belle GT que Ferrari a produite...

 

(F 275 GTB Ecurie Francorchamps - Rétromobile 2020)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et si elle n'a pas ravi la vedette aux monstrueuses GT 40, c'est quand même une 275 GTB qui remporta la victoire en GT ainsi que la victoire de classe avec Pike et Courage sur la #29.

 

(la miniature est une CMR en résine sans ouvrant tout à fait correcte)

 

 

 

 

 

 

Celle de l'Ecurie Francorchamps, la #57, pilotée par l'équipage franco-belge Pierre Noblet et Claude Dubois a fini à une très honorable dixième place au général. Elle fut la seconde Ferrari à voir l'arrivée derrière une Alpine A110.

 

 

 

 

 

 

Cette GT à moteur V12 de 3286 cm3 a parcouru 4171,620 kms à la vitesse moyenne de 173,818 km/h.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Legendcars]

Elle est jolie, oui. Mais rien à faire ma préférée sera toujours la 250 GTO (et la 288 aussi ! )

Sinon chouette présentation et mise en valeur

[Invité §ten644rb]

Yes, la 250 GTO c'est LE mythe de la GT. Perso c'est une autre GT qui a des gènes british et italiens qui a ma préférence. Mais c'est une surprise....

Merci pour ton com.

 

1971, bis repetita....

C'est le dernier round pour les prototypes aux moteurs de 5,0L. Adieu donc pour la saison 1972 les Porsche 917 et les Ferrari 512 S et 512 M.

 

 

 

 

 

Comme l'année précédente, c'est une 917 qui a ravi la victoire, la queue courte du Martini Racing pilotée par Helmut Marko et Gijs van Lennep.

 

Les Gulf-Porsche de John Wyer, malgré la pôle de Rodriguez sur une LH, ont du s'incliner et c'est la queue courte #19 Gulf qui prendra la deuxième marche du podium.

 

L'autre Porsche 917 LH du team Martini (châssis # 042) a pourtant amélioré son temps de la pôle de 1970 et décroche la deuxième place sur la grille de départ.

Elle est pilotée par Vic Elford et Gérard Larrousse (qui n'ont pas les mains en poche).

 

 

Si tout se passe bien au départ pour la #21, à la sixième heure de course la turbine cassera et ce sera l'abandon sur moteur cassé.

 

Cette voiture fait partie de la collection du musée des 24 Heures ou elle est exposée. Mais régulièrement elle fait des exhibitions dans différents concours ou manifestations.

 

 

 

 

Ici, au concours d'Arts et Elégance de Chantilly en 2019.

 

 

 

 

 

 

 

La miniature est un modèle très bien détaillé proposé par Auto Art.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Steed83]

Oula, ça va vite par ici .

 

Cette 917 LH est juste magnifique... d’ailleurs j’ai la même à la maison !

[Legendcars]

..... et qui ne l'a pas celle là ?

 

Ta GT italo british ne commencerais pas par un M et fini par un S ??

[Invité cc5ed45c481c62385f9c9427d446846c]

Moi je ne l'ai pas !!!! Mais je ne suis pas irrécupérable j'ai la queue courte #21 Gulf

C'est quand même une sacrée caisse cette 917, que certain considère comme la meilleure voiture de course de tout les temps, quel palmarès !

[Invité §ten644rb]

..... et qui ne l'a pas celle là ?

 

Ta GT italo british ne commencerais pas par un M et fini par un S ??

non,non...

[Invité §ten644rb]

Oula, ça va vite par ici .

 

Cette 917 LH est juste magnifique... d’ailleurs j’ai la même à la maison !

 

 

Tout à fait d'accord

[Invité §ten644rb]

Moi je ne l'ai pas !!!! Mais je ne suis pas irrécupérable j'ai la queue courte #21 Gulf

C'est quand même une sacrée caisse cette 917, que certain considère comme la meilleure voiture de course de tout les temps, quel palmarès !

 

 

Effectivement elle a été "élue" voiture de course du siècle par les journalistes de la presse spécialisée. Elle est phénoménale, tant par son développement technologique que par ses performances et son palmérès.

Bien dommage que le changement de règlement de la CSI l'ait conduite droit au musée (mis à part la Can Am), sinon elle aurait eu un règne aussi long que la 956.

[Invité §ten644rb]

En 1953, la création d'un championnat mondial des constructeurs éveille les appétits de nombreuses marques et si la jeune firme Porsche ne peut prétendre à une victoire au Mans (au Général), elle doit innover si elle veut rester dans la course à la victoire de classe dans la catégorie des moins de 1500 cm3 face aux Gordini et autres Osca.

 

 

 

 

 

 

 

Seulement le nouveau moteur devant remplacer le 4 cylindres à plat de la 356 n'est pas encore assez fiable. Ferry Porsche demandera alors à ses ingénieurs de concevoir une voiture qui permet d'améliorer la vitesse et la tenue de route. Le projet 550 était né.

 

 

 

 

 

 

Cette auto utilisera donc le moteur de 1488 cm3 mais il sera placé en position centrale arrière et la carrosserie (dessinée par Erwin Komenda) sera enveloppante pour améliorer l'aérodynamisme de l'auto. Elle sera réalisée en aluminium pour l'alléger au maximum.

 

 

 

 

 

Finalement, l'auto qui développe 78 cv ne pèse que 560 Kgs. Son cockpit est si étroit que les pilotes auront beaucoup de mal à s'y habituer.

 

Mais le résultat sera à la hauteur des attentes de Ferry Porsche et de son directeur de course, le baron Von Hanstein, les deux voitures feront un doublé aux 24 Heures du Mans de 1953 dans la catégorie des moins 1500cm3.

 

 

 

 

 

 

La #45 pilotée par l'équipage germano-belge Richard Von Frankenberg - Paul Frère remportera la victoire de classe en moins de 1500 cm3 devant la #44, voiture soeur en ayant parcouru 3332,030 kms à la vitesse moyenne de 138,835 km/h.

 

 

 

 

 

 

La miniature est un modèle en résine non ouvrant de chez Tecnomodel.

 

La 550 est donc la première voiture dessinée par Porsche pour la course automobile.

 

[Invité cc5ed45c481c62385f9c9427d446846c]

Ma-gni-fique !

Une super bouille pour cette petite Porsche.

[Invité §ten644rb]

Yes, elle a de la gueule et elle est efficace.

 

En voici une autre qui fut aussi très efficace.

 

 

(ici au Mans Classic en 2018)

 

 

 

 

En 1964, avec le maintien des deux championnats conjoints, GT et Expérimentales, Porsche veut jouer sur les deux tableaux avec sa nouvelle 904. Créée par Butzi (père de la 911), elle sera déclinée en deux versions pour cette édition des 24 Heures du Mans de 1964, cinq GTS avec le moteur de 2,0L à 4 cylindres à plat et 4 ACT et deux prototypes avec un 8 cylindres. Les protos abandonneront (casse moteur), mais les GTS feront merveille.

 

 

 

 

 

 

Ainsi la # 34 engagée par Sonauto (Auguste Veuillet) et pilotée par l'équipage français Robert Buchet et Guy Ligier feront une très belle septième place au général et remporteront la victoire de classe en catégorie de moins de 2,0L.

 

 

 

 

 

 

Cette auto remportera de nombreux autres succès dont le titre mondial en GT cette année-là.

 

 

 

 

 

 

Il faut dire qu'elle a de beaux arguments avec son aérodynamisme très travaillé qui lui donne cette ligne fluide et une carrosserie en résine de polyester (une première chez Porsche) qui lui permet de ne peser que 650 kgs sur la balance et atteindre une Vmax de 260 km/h !

 

 

 

 

 

 

Les quatre autres 904 GTS engagées seront classées de la 8ème à la 12ème place lors de cette édition des 24 Heures.

 

 

 

 

 

 

 

La miniature est un modèle Minichamps, déjà bien connu sur FA puisque que je l'ai acquise d'occasion auprès d'un collectionneur esthète de ce forum . Merci à lui de ma l'avoir cédée; il a fait un heureux.

 

 

 

 

 

Buchet et Ligier ont remporté la victoire de classe en parcourant 4344,590 kms à la vitesse moyenne de 181,025 km/h dans la catégorie des 1601 à 2000 cm3

 

 

 

à suivre...

[Steed83]

Je vois qu’elle est entre de bonnes mains ?.

[Invité §ten644rb]

Hé-Hé.

 

 

Retour en 1961 avec une icône des GT de l'époque, la bien nommée Ferrari 250 GT SWB.

 

 

 

 

(ici au Mans Classic en 2016).

 

Apparue en 1959 avec son empattement court (2400 mm), cette short wheel base a remporté à trois reprises les 24 Heures du Mans (1959 - 1960 et 1961) en catégorie GT avant de laisser la place à la mythique 250 GTO.

 

(La miniature d'Eagle'Race)

 

 

 

 

 

Mais cette GT au célèbre moteur V12 à 60° de 2953 cm3 a été fabriquée à moins de 200 exemplaires avec deux types de carrosseries:

une alu (Competizione) pour les autos d'usine et une acier pour les écuries clients.

 

 

 

 

 

 

Au niveau motorisation elle développait de 280 à 293 cv avec ses 3 carbus à double-corps Weber, selon les versions.

 

 

 

 

 

 

Prenant 960 kgs sur la balance elle était capable d'aller titiller les 250 km/h.

 

 

 

 

 

 

 

Sa conception est classique, il s'agit d'un châssis tubulaire en acier soudé. Elle a été dessinée par Pininfarina.

 

 

 

 

Elle a été magnifiquement reproduite par CMC (la #14 gagnante en GT de 1961 pilotée par Pierre Noblet et Jean Guichet), cfr infra.

 

Mais Eagle'Race a également reproduit la #19 du NART de l'édition de 1961 des 24 Heures du Mans; pilotée George Arents et George Reed. Malheureusement la voiture abandonna à la 7ème heure de course sur problème électrique.

 

 

 

 

Elle n'est évidemment pas au niveau de la CMC; mais j'ai trouvé qu'il était intéressant d'avoir cette auto du NART en plus de la CMC dans ma collection compte tenu de l'importance de cette écurie à l 'époque.

Elle pourrait bénéficier de quelques modifs simples pour la rendre plus réaliste: remplacement des roues par des BBR - peinture moteur et du volant, reprise des sorties d'échappement...

 

 

 

à suivre...

[Steed83]

Sympa cette 250 GT du NART, j’aime bien aussi cette équipe.

Sinon effectivement un changement de roues l’améliorera certainement beaucoup, bonne idée.