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qui aime les cadillac?


Invité §min668Lk

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Invité §zom447vi

Arizona http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca30.jpg

 

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L'Arizona est le 48e État des États-Unis. Situé dans le sud-ouest du pays, il est bordé par la Californie, le Nevada, l'Utah, le Nouveau-Mexique et les États mexicains de la Basse-Californie et du Sonora. Il est l'un des quatre États des Four Corners et fait partie de la Sun Belt (ou « ceinture du soleil ») qui connaît une forte croissance démographique.

L'étymologie du nom n'est pas certaine. Certains historiens soutiennent une dérivation de la formule espagnole zona arida, raccourcie en arizona ; d'autres, comme Marshall Trimble, y voient l'expression basque aritz ona, signifiant "bon chêne" ; enfin, on trouve dans la langue uto-aztèque O'odham la phrase alĭ ṣonak, "petit printemps". Le nom Arizonac désignait au départ les alentours de la mine d'argent de Planchas de Plata, dans le Sonora ; plus tard, devenant Arizona, il s'étendit au territoire tout entier, avant de prendre son acception actuelle.

 

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Invité §zom447vi

Au fil des kilomètres... l’Arizona http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca31.jpg

 

La Route 66 dans l’Arizona

L’Arizona est la terre des grands espaces, des déserts arides et de l’aventure. La région a fasciné des millions de voyageurs avec des paysages aussi célèbres que le Grand Canyon, Meteor Crater ou la Forêt Pétrifiée.

La Route 66 traverse ici les paysages qui ont fait la légende de l’Ouest, entre villes fantômes et cités-champignons nées du chemin de fer. Plus de 600 km de pur bonheur...

 

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Invité §zom447vi

Pour les premiers explorateurs, le « désert peint » était surtout une terre maudite, des « badlands » (mauvaises terres), stériles et difficiles à traverser. Mais ces paysages fascinaient autant qu’ils repoussaient les voyageurs : les colons espagnols lui donnèrent son nom : « El Desierto Pintado ».

 

L’artiste qui a peint ces paysages, c’est Dame nature elle-même. L’érosion a fait lentement son œuvre, révélant de multiples strates aux coloris variés : l’alternance de couches rocheuses et organiques compose un véritable arc-en-ciel minéral.

 

Au milieu de ce décor digne de la planète Mars, il y eut même une auberge, ouverte entre 1947 et 1963 ! Les heureux clients déjeunaient dans une salle à manger ornée de peintures indiennes et avaient la chance admirer le paysage dès leur réveil ! La Painted Desert Inn est aujourd’hui restaurée et sert de boutique-musée.

 

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Invité §zom447vi

Arizona - kilomètre 2 652 / mile 1 648 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca32.jpg

Petrified Forest/Holbrook : au coeur des « badlands »

 

Après les paysages martiens du Painted Desert, les décors lunaires de la Forêt Pétrifiée. Ici, la nature s’est fait magicienne, en transformant le bois en pierre.

En venant du Painted Desert, il suffit de traverser l’Interstate 40, parcourir quelques centaines de mètres, et le paysage se modifie. Moins tourmenté, il laisse apparaître de bien curieux cailloux au gré de ses ondulations.

 

Lorsque l’on s’approche de ces rochers à la forme familière, l’illusion est tellement saisissante que l’on se surprend à les toucher. Oui, ces « arbres » sont bien fait de pierre, et non de bois ! Pourtant la structure des troncs est bien là, les nœuds du bois aussi. À quoi donc ce miracle quasi alchimique est-il dû ?

 

À une sorte de fossilisation : si le bois est suffisamment bien recouvert de sédiments pour être protégé de l’atmosphère, il se dégrade très lentement, s’imprégnant au passage des minéraux contenus dans les eaux d’infiltration. À terme, ces minéraux viennent remplacer la matière organique du bois, mais en en conservant la structure. Le résultat a quelque chose d’hypnotique.

 

Pour se remettre de ses émotions, rien de tel qu’une halte dans l’agréable ville de Holbrook, à une demi-heure de là. Outre ses jolies peintures murales et ses restaurants, Holbrook se distingue par ses... teepees.

 

Le Wigwam Motel de Holbrook n’est pas un cas isolé. Une petite chaîne de sept hôtels sur ce thème fut lancée dès 1936 dans toute l’Amérique, avec comme slogan : « Faites-le dans un teepee ! » Il fallait oser, mais le succès fut au rendez-vous... au moins pour un temps. La plupart mirent la clé sous la porte entre les années 50 et 70. Seuls deux sont encore ouverts aujourd’hui : l’un à San Bernardino, en Californie, et l’autre, ici, à Holbrook.

 

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Invité §zom447vi

Arizona - kilomètre 2 735 / mile 1 700 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca32.jpg

Meteor Crater/Twin Arrows

 

Après le « Désert peint », après les arbres de pierre, l’autre surprise de l’Arizona est un vaste cratère creusé dans l’immense plateau environnant. Un cratère qui suscita longtemps bien des interrogations...

On imagine aisément la surprise des colons européens, lorsqu’ils découvrirent ce trou au milieu d’un désert quasiment plat comme la main ! L’infini plateau laisse ici place à un cratère de 1 200 mètres de diamètre et 170 mètres de profondeur, avec des flancs dominant de 45 mètres les terres environnantes.

 

Jusqu’au début du 20e siècle, il était largement admis que ce cratère était le vestige d’un volcan éteint. Une idée pas si saugrenue que cela, une zone d’activité volcanique se trouvant à quelque 60 kilomètres à l’ouest.

 

En 1903, un ingénieur et homme d’affaires engagé dans l’industrie minière du nom de Daniel Barringer émet l’hypothèse que le cratère n’est pas le fruit d’une éruption volcanique, mais de l’impact d’une météorite. C’est la découverte d’une trentaine de tonnes de fragments d’oxyde de fer dans la plaine environnante qui pousse Barringer à cette déduction, alors jugée fantaisiste. Barringer pense que la plus grosse partie de la météorite est encore enfouie sous le cratère. Il tentera 27 années durant de repérer le filon, estimant la masse de l’aérolithe à 100 millions de tonnes !

 

Hélas pour Barringer, la météorite avait bel et bien été intégralement pulvérisée au moment de l’impact, voici 50 000 ans. Ses recherches dans le sous-sol (jusqu’à près de 500 mètres de profondeur !) auront donc été infructueuses. Mais la famille Barringer réussira tout de même à extraire de ce cratère une grande quantité... de dollars !

 

Rebaptisé « Meteor Crater », il devient une destination très prisée le long de la Route 66, mais aussi un lieu d’entraînement pour les astronautes des missions lunaires Apollo, ainsi qu’un décor pour une poignée de films. Aujourd’hui encore, les touristes affluent, payant pas moins de 15 dollars pour admirer l’étonnant cratère !

 

Un peu plus loin sur la Route 66, l’œil est irrésistiblement attiré par deux flèches géantes fichées dans le sol. Une installation spectaculaire initialement destinée à inciter les automobilistes à stopper au « Twin Arrows Trading Post », une halte qui faisait figure d’oasis sur cette portion de la Route. On pouvait y faire le plein, acheter des souvenirs ou bien se restaurer. Mais tout a fermé dans les années 90, et tombe depuis en ruines.

 

Les flèches géantes ont été restaurées en août 2009, et la tribu Hopi qui détient les terres a signé un accord avec l’état fédéral afin de relancer le site. Depuis, les lieux ont été vaguement nettoyés (grâce aux efforts de la population locale et... des scouts !), l’objectif étant de recréer une boutique de souvenirs où seraient organisées des animations autour de la culture indienne. Mais la réouverture du « Twin Arrows Trading Post » ne semble pas pour demain...

 

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Invité §zom447vi

Arizona - kilomètre 2 804 / mile 1 743 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca33.jpg

Flagstaff : pour les amateurs de nature

 

Nichée au pied des San Francisco Peaks, la ville de Flagstaff est un havre de paix très apprécié des sportifs en tous genre.

Après les arides paysages que traverse la Route 66 lors de sa lente ascension du plateau du Colorado, Flagstaff fait figure d’oasis de verdure. Cernée par de vastes forêts, la ville est installée à 2 100 mètres d’altitude, au pied du massif montagneux des San Francisco Peaks.

 

Dotée de nombreuses pistes cyclables et sentiers de randonnée, la région de Flagstaff est une destination de choix pour les amateurs de sports en plein air, qu’ils soient marcheurs, skieurs ou cyclistes. Ces activités très écolo, conjuguées au fait que Flagstaff offre un enseignement de qualité et une vie culturelle intense, ont fait de la ville l’une des pionnières en termes de respect de l’environnement. C’est ainsi que Flagstaff adopta dès 1958 une politique destinée à réguler l’éclairage public afin de lutter contre la pollution lumineuse. Il faut dire que deux observatoires sont installés sur le territoire de la commune, notamment le célèbre Lowell Observatory, où l’astronome Clyde Tombaugh découvrit la planète Pluton en 1930.

 

Flagstaff est donc une ville où il fait bon vivre, avec un centre-ville compact qui se visite aisément à pied, où les bâtiments anciens fourmillent, dominés par les néons de l’hôtel Monte Vista, fondé en 1927.

 

En quittant Flagstaff, il est préférable de ne pas reprendre immédiatement l’autoroute, mais plutôt de suivre la route de service, qui bifurque vers le nord dans une zone aussi calme que pittoresque. Cette partie de la Route 66 - pas totalement bitumée mais très roulante - a été abandonnée en 1941. Mais il serait dommage de s’en priver !

 

Un peu plus loin, une partie de l’ancien tracé de la Route 66, qui traverse une forêt de conifères, a été transformée en un chemin de randonnée.

 

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Invité §zom447vi

Arizona - kilomètre 2 869 / mile 1 783 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca33.jpg

Williams/Grand Canyon : détour obligatoire !

 

Le spectaculaire Grand Canyon n’est certes pas exactement sur la Route 66... mais il n’est qu’à 100 kilomètres ! Aucune excuse, donc, pour ne pas faire un petit détour afin de visiter cette splendeur de la nature.

Située soixante-cinq kilomètres après Flagstaff, la ville de Williams jouit d’un triste privilège : celui d’avoir été l’ultime cité à être contournée par l’Interstate, le 13 octobre 1984. L’année suivante, la Route 66 sera décommissionnée. Mais, contrairement à tant d’autres villes « débranchées » de la 66, Williams n’aura pas trop souffert de la coupure de cet axe vital.

 

La raison en est simple : Williams est la ville la plus proche du Grand Canyon, dont la rive sud est à moins de 100 kilomètres. En outre, un train touristique assure quotidiennement la liaison avec le Canyon, parfois tracté par des locomotives à vapeur. C’était plus qu’il n’en fallait pour assurer un afflux continuel de touristes, à même de maintenir en vie nombre d’hôtels et de restaurants dans le centre de Williams.

 

Pour se rendre au Grand Canyon, donc, deux options : le train (sympa mais pas donné, comptez au minimum 70 dollars par personne A/R), ou la voiture (une heure et demie de route, plus 25 dollars par voiture). Mais quelque soit l’option que vous choisirez, arrivé au bord du Grand Canyon, préparez vous à un choc !

 

Aucune photo ne peut traduire l’immensité et la magnificence du Grand Canyon. C’est la rivière Colorado qui a creusé cet inextricable labyrinthe de pierre, sur une période de 5,4 million d’années. Aujourd’hui, le Canyon frise les 450 kilomètres de long, atteint par endroits 29 kilomètres de large et sa profondeur maximum est de 1 800 mètres ! Ses dimensions sont véritablement à couper le souffle.

 

La dentelle de pierre qu’a créé l’érosion du Colorado n’est pas inerte : les rayons du soleil créent un fabuleux jeu d’ombres qui en souligne la complexité. Du matin au soir, le paysage se modifie au fil de la course du soleil. Un grand spectacle auquel cinq millions de visiteurs assistent chaque année.

 

Il est d’ailleurs difficile de concilier préservation du site (classé parc national depuis 1919) et exploitation touristique. La rive sud, la plus accessible, est prise d’assaut quotidiennement à la belle saison. Des tours en hélicoptère sont organisés en continu, le long de couloirs aériens conçus pour minimiser les nuisances vis-à-vis de la faune. Ceux qui préfèrent apprécier le Grand Canyon dans une atmosphère plus sereine l’aborderont par la route sans issue menant à la rive nord. Mais il leur faudra alors rester un peu plus longtemps.

 

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Invité §zom447vi

Arizona - kilomètre 2 938 / mile 1 826 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca34.jpg

Seligman : le renouveau de la Route 66

 

Avec ses 450 habitants, la bourgade de Seligman n’a même pas le statut de commune. Mais c’est pourtant de là qu’est parti le vaste mouvement de renouveau qui a relancé dans le monde entier l’intérêt pour la Route 66...

Dans ce coin de l’Arizona, les villages sont rares. Après Williams, la minuscule bourgade d’Ash Fork ne s’est toujours pas remise de son contournement par l’Interstate 40. Mais la « DeSoto’s Beauty and Barber Shop » est toujours là ! Installée dans une ancienne station-service, cette boutique de barbier se distingue par... sa DeSoto 1958 installée sur son toit. Difficile de la rater !

 

Dans ce coin de l’Arizona, les villages sont rares. Après Williams, la minuscule bourgade d’Ash Fork ne s’est toujours pas remise de son contournement par l’Interstate 40. Mais la « DeSoto’s Beauty and Barber Shop » est toujours là ! Installée dans une ancienne station-service, cette boutique de barbier se distingue par... sa DeSoto 1958 installée sur son toit. Difficile de la rater !

 

La boutique du barbier Angel Delgadillo, à Seligman.

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Si le visiteur pressé pourra faire abstraction d’un arrêt à Ash Fork, le pèlerinage à Seligman est en revanche obligatoire ! Ce petit village est en effet le berceau du renouveau de la Route 66 : c’est ici qu’a été créée la première association destinée à préserver la Route Mère, en 1987.

 

Pourquoi ici ? Sans doute parce que toutes les villes entre Seligman et Topock, à la frontière californienne, ont beaucoup souffert d’être contournées par l’autoroute. L’autoroute qui ne s’embarrasse pas des villages et préfère tirer tout droit à travers le no man’s land de ce coin de l’Arizona.

C’est à Angel Delgadillo, un barbier de Seligman, que l’on doit la création de la Route 66 Association of Arizona. « Dans les premières années, nous accueillions beaucoup, beaucoup de monde dans cette petite ville. Nous rencontrions toutes sortes de gens : des pauvres, des soldats, des camionneurs, des familles en vacances... », raconte Delgadillo dans le livre de Michael Wallis, Route 66 : The Mother Road. « Quand nous avons été contournés par l’Interstate en 1978, les affaires ont commencé à décliner, mais nous avons lutté et les plus forts ont survécu. Nous avons attendu que le monde nous redécouvre et se rappelle que la Route 66 n’avait pas été totalement détruite. Nous avons formé notre association, et avons rapidement vu les résultats : beaucoup de gens quittèrent l’autoroute et revinrent dans nos villes, sur la vraie Route. Ils viennent toujours. Je pense qu’ils ne nous abandonneront jamais. »

 

Snow Cap Drive-In

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Angel Delgadillo tient toujours la boutique, avec l’aide de ses enfants, et l’homme toujours jovial continue de couper la barbe aux visiteurs de passage. Et ils sont nombreux, ces fans de la Route 66 venus du monde entier pour acheter quelques souvenirs, mais surtout pour discuter entre passionnés de la Route Mère. Au milieu du cabinet d’Angel trône toujours le fauteuil au cuir patiné par le temps, et les murs sont tapissés des cartes de visite des milliers de visiteurs qui sont passés par là.

 

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À une centaine de mètres de là se tient un autre point de repère des fans de la Route 66 : le Snow Cap Drive-In. Ce petit fast-food a été fondé en 1953 par... Juan Delgadillo, le frère d’Angel. Juan nous a hélas quittés en 2004, à l’âge de 88 ans, mais le Snow Cap reste ouvert. Et l’humour décalé de l’ancien propriétaire est toujours là : vous trouverez ainsi au menu du « poulet mort », des « cheeseburgers avec fromage » et des « hamburgers sans jambon » (ham en anglais). Vous l’aurez compris, à Seligman, on aime bien rigoler

 

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Invité §zom447vi

Arizona - kilomètre 2 978 / mile 1 851 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca35.jpg

Grand Canyon Caverns

 

Les Grand Canyon Caverns sont à plus de 40 kilomètres de l’Interstate la plus proche. Normalement, cela aurait du suffire à condamner cette attraction à la disparition pure et simple. Mais non : près de 100 000 touristes continuent chaque année de faire un copieux détour pour admirer cette étonnante grotte asséchée.

Avec une température de quatorze degrés toute l’année, mais surtout seulement 2% d’humidité, les Grand Canyon Caverns sont une curiosité naturelle. En effet, seulement 3% des grottes recensées dans le monde affichent un taux d’humidité aussi faible. Mais la découverte de ces grottes du Grand Canyon tient du plus pur hasard.

 

En 1927, un bûcheron du nom de Walter Peck se rendait à une partie de poker. En passant par là, il perdit l’équilibre et faillit tomber dans un trou qui semblait bien profond. Intrigué, Peck revint le lendemain aidé de quelques amis pour tenter une première exploration. On comprend sa motivation : la région était alors prisée des aventuriers à la recherche de métaux précieux, et la ville d’Oatman, un peu plus loin sur la Route 66, était une destination prisée de la Ruée vers l’or.

 

Walter Peck eut une divine surprise quelque 45 mètres plus bas : non seulement il venait de découvrir une grotte aux dimensions apparemment immenses, mais à certains endroits, les parois se paraient de reflets décidément bien brillants. Peck exulta : il venait, pensait-il, de découvrir une caverne remplie d’or et de diamants !

 

Ce n’est qu’après avoir acheté le domaine que Walter Peck eut une grosse déception. Ce qu’il prenait pour de l’or n’était en réalité que de l’oxyde de fer, c’est à dire... de la rouille ! Quant aux brillants diamants, il se révèrent finalement n’être que des cristaux de sélénite, une variété de gypse.

 

Peck ne renonça pas pour autant à faire des affaires avec « sa » grotte. Il organisa rapidement des visites de la caverne, moyennant 25 cents. À l’époque, la promenade était avait des relents d’aventure, et les valeureux touristes descendaient à l’aide d’une corde ! Rapidement, on installa une échelle, puis un escalier, et enfin un ascenseur en 1962. Dans le même temps, la grotte changea plusieurs fois de nom : « Yampai Caverns », « Coconino Caverns » puis « Dinosaur Caverns ».

 

Dans les années cinquante, des scientifiques ont tenté de déterminer jusqu’où s’étendaient les immenses cavernes. Plutôt que d’explorer une à une la multitude de galeries, des ingénieurs installèrent des fusées émettant une épaisse fumée rouge, puis explorèrent les environs dans les jours qui suivirent afin de repérer des ouvertures par lesquelles la fumée pourrait s’échapper... en vain. Ce n’est que plusieurs semaines plus tard que des Rangers signalèrent une fumée rouge émise par une paroi du Grand Canyon... à 100 kilomètres de là ! Dans la foulée de cette étonnante découverte, la grotte devient « Grand Canyon Caverns » en 1962.

 

À peu près au même moment éclate la Crise des Fusées de Cuba : la Guerre Froide est à son paroxysme, et la population américaine vit dans la crainte d’une troisième guerre mondiale et d’un holocauste nucléaire. Le gouvernement américain décide alors de sélectionner dans tout le pays des sites stratégiques dans lesquels la population pourrait s’abriter. Les Grand Canyon Caverns sont retenues, et plusieurs tonnes de nourriture, d’eau potable et de matériel médical sont déposés dans les grandes salles souterraines. Presque cinquante ans plus tard, ces rations de survie sont toujours là : les remonter coûterait trop cher. Le plus étonnant ? Elles sont - paraît-il ! - encore utilisables, l’atmosphère extrêmement sèche et la température fraîche régnant dans la grotte les ayant protégées.

 

La grotte n’aura pas été aussi accueillante avec les êtres vivants qui s’y seront aventurés au cours des millénaires. On y a retrouvé au fil des années les dépouilles de deux indiens Hualapai, celle d’un chat sauvage littéralement momifié par l’atmosphère ultra sèche, ainsi que le squelette d’un paresseux tombé dans la caverne il y a plus de 11 000 ans

 

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Invité §zom447vi

Arizona - kilomètre 3 038 / mile 1 888 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca35.jpg

Hackberry/Kingman : séquence nostalgie

 

À Hackberry et surtout à Kingman, la Route 66 retourne brièvement à la civilisation après des kilomètres dans des paysages désertiques. Dans ces deux lieux, on cultive une délicieuse nostalgie...

Il ne reste plus grand chose du village de Hackberry : quelques maisons au sud de la voie ferrée, sur une (très) ancienne portion non bitumée de la Route 66. Pour les visiteurs de passage, Hackberry se résume à son General Store, une ancienne droguerie transformée en boutique de souvenirs et rendez-vous des amoureux de la Mother Road. L’endroit est richement décoré, y compris à l’extérieur, où de nombreuses voitures anciennes créent une ambiance très ville fantôme.

 

Kingman, en revanche, n’a rien d’une ville fantôme. Située 42 kilomètres en aval, elle fut fondée en 1882 comme une halte ferroviaire de l’Atlantic and Pacific Railroad. Sa situation médiane entre Williams et Needles en Californie lui assure aujourd’hui une certaine prospérité, si bien que Kingman a vu sa population augmenter de façon continue depuis sa naissance.

 

Pour les amateurs de la Route 66, l’arrêt est obligatoire au Powerhouse Visitor Center, une ancienne centrale électrique reconvertie en office du tourisme. Le bâtiment accueille aussi le siège de la Route 66 Association of Arizona, première organisation destinée à promouvoir la sauvegarde de la Mother Road. À l’étage, le joli musée de la Route 66 mérite une visite : on y retrace à l’aide de dioramas les grandes heures de la route, de la fuite éperdue des Oakies en quête d’une vie meilleure à l’insouciance des départs en vacances après-guerre.

 

Une fois cette visite effectuée, il suffit de traverser la route pour avaler un milk shake, un hamburger ou (pour les amateurs !) un verre de root beer dans un décor digne de la série Happy Days. Contrairement aux apparences, le Mr. D’z Route 66 Diner n’est pas bien vieux ! Mais sa déco intérieure acidulée, son comptoir aux tabourets chromés et ses néons vous ramènent immédiatement aux années cinquante. Kingman cultive la nostalgie jusque dans l’assiette !

 

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Invité §zom447vi

Las Vegas : la cour de récréation de l’Amérique http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca36.jpg

 

Bien sûr, Las Vegas n’est pas sur la Route 66, ni même en Arizona. Mais « Sin City » n’est qu’à deux heures et demie de route de Kingman : la tentation d’y faire un tour est irrésistible !

Qui n’est pas allé à Las Vegas n’a rien vu de l’Amérique. Surnommée « Sin City » (la ville du péché !), cette cité créée ex-nihilo au milieu du désert résume à elle seule les États-Unis, avec leur folies et leurs excès. Dès lors, tout visiteur disséquant le pays au scalpel de la Route 66 se doit de faire un petit écart pour visiter Las Vegas.

 

À Las Vegas, pas besoin d’être millionnaire pour toucher du doigt le luxe et la démesure. Même les hôtels les plus chics restent abordables, l’objectif des propriétaires étant de se « refaire » grâce au casino situé au rez de chaussée. Mais la concurrence est rude entre établissements, et c’est à qui bâtira l’hôtel le plus fou, offrira les spectacles les plus prestigieux et attirera les boutiques des marques les plus réputées.

 

À ce petit jeu, les plus récents sont souvent les gagnants. Le Bellagio charme par ses romantiques fontaines musicales et son luxe discret. Le Paris Las Vegas ose planter des répliques de la Tour Eiffel et de l’Arc de Triomphe le long du « Strip », ce boulevard qui traverse la ville. Au New York-New York, une statue de la Liberté salue les passants, devant une rangée de gratte-ciel. Au Venetian, canaux et gondoles recréent l’ambiance de la Cité des Doges. Rien n’est trop grand, rien n’est trop cher pour attirer l’attention. Mais gare aux fautes de goût : le kitsch n’est jamais bien loin !

 

À Las Vegas, la puritaine société américaine vient prendre du bon temps et oublier les conventions le temps d’un week-end. On se marie en une heure dans une petite chapelle au son de la guitare d’un sosie plus ou moins convaincant d’Elvis, on libère sa libido au fil des Mojitos qui coulent à flot, on se paie des gueules de bois sans précédent (voir l’excellent film Very bad trip, The Hangover en VO)... « What happens in Vegas stays in Vegas », proclame l’office du tourisme. On ne saurait être plus clair : la ville est la cour de récréation de l’Amérique.

Mais Las Vegas est aussi la ville du gaspillage. D’argent, bien sûr, mais aussi d’eau, une ressource pourtant rare dans ce coin du désert Mojave, où les températures estivales avoisinent les 40°C. C’est sans doute le défi que devra relever la ville-champignon au cours de ce siècle : devenir une cité « écologiquement correcte »... à défaut de devenir politiquement correcte !

 

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Invité §zom447vi

Arizona - kilomètre 3 126 / mile 1 943 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca37.jpg

Oatman : la ville-fantôme est bien vivante !

 

Les rudes Black Mountains sont un drôle d’endroit pour installer un village. Mais au début du 20e siècle, la Ruée vers l’or n’avait pas encore dit son dernier mot : Oatman allait prospérer jusque dans les années 30...

Dès 1953, la Route 66 au sortir de Kingman fut redirigée plus au sud, sur un tracé repris aujourd’hui par l’Interstate. Auparavant, elle faisait un grand détour par le nord, à travers les Black Mountains et via le petit village d’Oatman. C’était là le chemin emprunté par les premiers colons, puis par les prospecteurs à la recherche d’or. Un itinéraire qu’il est chaudement recommandé d’emprunter !

 

Au départ, la route est toute droite, jusqu’à « Cool Springs », une ancienne station service qui était tombée en ruines mais qui a été récemment restaurée et transformée en boutique de souvenirs... Mais ses horaires d’ouverture sont imprévisibles. Au pire, un roadrunner (oui, le « Bip-Bip » du dessin animé) viendra vous saluer !

 

Après « Cool Springs », la Route 66 part à l’assaut des Black Mountains. Pour les américains, peu habitués aux routes sinueuses, cette portion riche en virages et épingles avait quelque chose d’effrayant ! À l’époque où les voitures manquaient de puissance, certains locaux avaient pris l’habitude de gravir la côte... en marche arrière. En fait, ils en avaient tellement l’habitude qu’ils le faisaient d’une façon très détendue, un oeil dans le rétroviseur, un bras négligemment posé sur le volant, l’autre dépassant de la portière ! On imagine la surprise du conducteur venu des plaines, déjà apeuré à l’idée d’affronter la terrible « Oatman Highway »... Après pas mal de kilomètres de virages jetés au milieu d’un environnement éminemment hostile et sauvage, voici enfin le village d’Oatman.

 

Oatman tient son nom d’une famille de colons qui fut attaquée par des indiens en 1851. Olive, Mary et leur frère Lorenzo furent les seuls survivants du massacre. Lorenzo laissé pour mort, Olive et Mary Oatman furent capturées et employées comme esclaves. Mary finit par mourir de faim, mais Olive retrouva la liberté... cinq ans après sa capture.

 

Oatman compte quelques dizaines d’âmes, mais au plus fort de la Ruée vers l’or, 10 000 habitants vivaient ici. Entre 1904 et 1931, l’équivalent de 36 millions de dollars d’or y furent collectés. Puis le filon s’épuisa et les prospecteurs quittèrent la ville. Le déroutement de la Route 66 plus au sud à partir de 1953 achèvera de sceller le destin d’Oatman, qui deviendra une ville-fantôme.

 

Ce n’est plus le cas aujourd’hui : le regain d’intérêt pour cette portion de la Route 66, réputée à juste titre pour être l’une des plus belles, a reboosté le village qui dispose aujourd’hui à nouveau d’un hôtel, de restaurants, de boutiques de souvenirs, etc... Les touristes affluent, au grand bonheur des « wild burros », ces mules autrefois utilisées par les prospecteurs qui sont retournées à l’état sauvage... sauf lorsqu’il s’agit de quêter de la nourriture auprès des gens de passage !

 

Après Oatman, la Route 66 redescend doucement à travers un paysage toujours désertique en direction de la frontière californienne. La dernière étape de notre voyage débute...

 

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Invité §zom447vi

Au fil des kilomètres... la Californie http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca37.jpg

La Route 66 en Californie

 

Etat le plus prospère des Etats-Unis, le plus peuplé aussi, la Californie joue les contrastes entre Los Angeles la surpeuplée et l’interminable désert Mojave.

 

Un contraste saisissant lorsque l’on emprunte la Route 66 : l’immense agglomération de Los Angeles se mérite, et ne s’obtient qu’après avoir traversé des régions parmi les plus arides du pays. Dominé par un soleil omniprésent, le « Golden State » porte bien son nom...

 

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Invité §zom447vi

Californie - kilomètre 3 315 / mile 2 060 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca37.jpg

Amboy : Roy’s Motel Café

 

Entre l’ouest de l’Arizona et l’est de la Californie, le paysage évolue peu : la région reste incroyablement hostile. Il existe cependant encore quelques oasis en plein désert...

Pour les migrants fuyant la grandes sécheresse du Dust Bowl, au début des années 30, la Californie incarnait l’espoir d’une vie meilleure. Une terre promise fertile, couverte d’orangers. Quel choc pour ces « Oakies », lorsqu’ils découvrirent le désert infini ! Ils étaient déjà exténués par le long voyage à travers le Nouveau Mexique et l’Arizona, et voilà que de nouvelles épreuves les attendaient encore, eux et leurs misérables trapanelles suintant huile et vapeur.

 

Aujourd’hui encore, on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour ces gens, tant le désert Mojave continue d’impressionner. La Route 66 trace un sillon droit à travers les rares collines, au sommet desquelles se dévoile un paysage étrangement symétrique de celui derrière nous. Le désert semble ne jamais vouloir finir.

 

Heureusement, nous profitons désormais des miracles du progrès. Nos voitures sont fiables, climatisées, rapides. Et puis ce coin de bout du monde a été colonisé. Plus ou moins. C’est le cas à Amboy, village fondé au 19e siècle pour soutenir la ligne de chemin de fer Atlantic & Pacific Railroad. Grâce à cette activité, mais également grâce à la Route 66 et à l’exploitation de chlorure dans les environs, la population dépassera les 700 habitants au lendemain de la seconde guerre mondiale. En 1938 le Roy’s Motel Café s’y installe, avec ses petits bungalows et son architecture très futuriste pour l’époque. L’ensemble ne respire pas le luxe, mais pour les voyageurs exténués par la fatigue et la chaleur, c’est mieux que le Ritz !

 

Hélas, bientôt les trains se modernisent et n’ont plus besoin de s’arrêter à Amboy. Quant au trafic automobile, il décline brutalement en 1972, lorsque la Route 66 est doublée par l’Interstate 40, qui suit un trajet direct 17 kilomètres plus au nord. La population abandonnera rapidement Amboy : à quoi bon rester dans une ville sans opportunités ?

 

Les propriétaires du Roy’s Motel tinrent bon... jusqu’en 2000. Depuis 2005, le lieu appartient au gérant d’une chaîne de restaurants, qui espère restaurer motel et station service afin de les rouvrir au public. Pour l’instant, ces efforts restent incertains, et Amboy reste essentiellement une ville fantôme.

 

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Invité §zom447vi

Californie - kilomètre 3 411 / mile 2 120 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca37.jpg

Newberry Springs : Bagdad Café

 

« Calling You » : l’air est devenu un tube, le film a eu un succès inattendu. Mais c’est d’ici que tout est parti, au beau milieu du désert Mojave. Bienvenue au Bagdad Café !

Pour les amateurs de cinéma, l’année 1988 est celle du Grand Bleu, de L’Ours, de Qui veut la peau de Roger Rabbit ou de La vie est un long fleuve tranquille. Au milieu de ces « blockbusters » à succès, un petit film allemand sort en plein été. Malgré une distribution sans stars (à l’exception notable de l’acteur Jack Palance !), Bagdad Café attire plus de deux millions de spectateurs rien qu’en France, se payant le luxe de battre Steven Spielberg, Roman Polanski et même Robocop !

 

Cette histoire simple d’une étrangère qui vient insuffler vie et renouveau dans un vieux restaurant délabré en plein désert a été tournée ici, à Newberry Springs. Mais le lieu qui l’a inspiré se trouvait à quelques kilomètres à l’est, également le long de la Route 66. Bagdad était l’un des arrêts de la ligne Atlantic & Pacific, probablement nommé ainsi en référence à la capitale irakienne et l’ambiance désertique et surchauffée de l’endroit. Lorsque Bagdad a été contourné par l’Interstate, son destin fut scellé : il ne reste plus trace de la ville, si ce n’est dans les mémoires.

 

Newberry Springs a eu plus de chance. D’abord grâce à une source d’eau potable, denrée rare en plein désert Mojave. Et puis l’Interstate passe juste à côté, amenant son flot de visiteurs et de dollars pressés. C’est donc ici que l’équipe de tournage du film Bagdad Café s’est installée, au Sidewinder Café, qui deviendra rapidement un décor mythique.

 

Suite au succès international du film, le café a changé de nom, la réalité rejoignant la fiction. Depuis, les visiteurs du monde entier s’y succèdent, venant boire un Coca ou avaler un burger en écoutant la chanson Calling You, de Jevetta Steele, qui tourne en boucle sur le vieux jukebox. La caravane du peintre Rudi Coxx (Jack Palance) est toujours là, derrière, sur le parking.

 

L’ambiance du film, elle aussi, est toujours un peu là.

 

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Invité §zom447vi

Californie - kilomètre 3 479 / mile 2 162 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca37.jpg

Helendale : Bottle Tree Ranch

 

L’art prend bien des formes. Pour le californien Elmer Long, la beauté est partout... y compris dans les bouteilles vides ! Il les empile sur des mâts, créant des « arbres de bouteilles ». Le tout avec une bonne dose d’humour et de poésie inattendue.

À Barstow, quelqu’un s’est demandé comment exploiter l’omniprésent soleil : à l’est de la ville se dresse une imposante centrale solaire, née dans la foulée des chocs pétroliers. L’installation a fermé à la fin des années 90, l’or noir étant redevenu semble-t-il plus rentable que l’énergie électrique d’origine solaire. Désormais, ce gigantesque four ne sert plus que de laboratoire scientifique. Mais, qui sait, le « business vert » promu par l’administration Obama pourrait changer les choses... !

 

Après Barstow, la Route 66 s’éloigne de l’Interstate et retrouve son calme. Elle se dirige vers le sud, en direction de la ville de Helendale. Un peu à l’écart de la ville, l’attention du voyageur est irrésistiblement attirée par un étrange enclos, où les arbres sont en métal et en verre !

 

Bienvenue dans le « Bottle Tree Ranch », le domaine d’Elmer Long ! Comme beaucoup d’amoureux de la Route 66, Elmer a grandi en parcourant la Mother Road avec son père. Celui-ci avait une lubie : collectionner les bouteilles vides et autres objets abandonnés le long de la route ! La collection devint rapidement conséquente, et Elmer décida de la récupérer. À sa retraite, il s’installa ici et commença à manier chalumeau et imagination débridée pour bâtir ses « arbres ». Bouteilles, mais aussi panneaux routiers, fusils, lustres, caisses enregistreuses ou vieilles machines à coudre, tout est bon pour décorer ces sapins de Noël pas comme les autres. Forcément, l’humour n’est jamais loin. Et le lieu est incroyablement photogénique !

 

Après cette halte surréaliste, la Route 66 reprend son cours en direction de Victorville, dernière étape avant de débarquer dans la bouillonnante agglomération de Los Angeles...

 

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Invité §zom447vi

Californie - kilomètre 3 501 / mile 2 176 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca37.jpg

Victorville : California Route 66 Museum

 

Ce coin de la Californie sait ce qu’il doit à la Route 66. C’est donc en toute logique ici que l’on trouve un joli musée consacré à la Mother Road, le seul de tout l’état.

Il faut bien profiter de ce bout de Route 66 entre Helendale et Victorville : après, ce n’est plus qu’Interstates et surtout la tentaculaire agglomération de Los Angeles, qui a bien peu d’égards pour la vieille route. Ici, la Mother Road suit la vallée tracée par la rivière Mojave, une région encore aride. D’ailleurs, la rivière est le plus souvent asséchée !

 

On la traverse sur un vieux pont métallique datant des années 1930, peu avant Victorville. La ville héberge aujourd’hui un musée dédié à la Route 66, ouvert en 1995. Ce lieu de mémoire affiche des ambitions modestes mais n’en propose pas moins une exposition intéressante, avec moult plaques émaillées, enseignes, photos... À l’entrée du musée trône une étonnante caravane en forme de goutte d’eau, curieusement modeste dans ses dimensions (nous sommes tout de même aux États-Unis !).

 

Pourquoi un musée consacré à la Route 66 ici, dans la modeste Victorville, et non à Los Angeles ou Santa Monica ? Probablement parce que, nous le verrons, la mégalopole est bien peu portée vers la nostalgie. Au contraire de ces villes qui ponctuent la Route 66, et qui conservent un souvenir toujours ému des heures de gloire de cette « Rue principale de l’Amérique »

 

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Californie - kilomètre 3 548 / mile 2 205 http://i43.servimg.com/u/f43/17/13/09/50/1955ca37.jpg

San Bernardino-Monrovia

 

À partir de San Bernardino, la Route 66 pénètre dans un milieu urbain qu’elle ne quittera plus jusqu’aux rives du Pacifique. Mais les voyageurs des années 30 ou 40 auraient bien du mal à reconnaître l’endroit...

Un ultime obstacle se dresse entre la Californie encore « sauvage » et San Bernardino : le Cajon Pass. Un col culminant à 1 280 mètres, traversé par des lignes de chemin de fer, l’Interstate 15 et... la faille de San Andreas ! Dans ce passage plutôt étroit, la Route 66 n’existe qu’en pointillés : l’Interstate l’écrase sur une bonne partie de son tracé. Mais elle fait encore de la résistance !

 

La preuve : la Summit Inn, située initialement - comme son nom l’indique - au sommet du col, est toujours ouverte. Elle a été déplacée en 1952 afin de suivre la Route 66, mais lui aura survécu. La station Texaco attenante n’est plus opérationnelle, mais une boutique de souvenirs a ouvert à côté du restaurant, qui sert toujours ses spécialités à base de buffle et même... d’autruche. L’omelette faite à partir d’un seul (évidemment...) œuf du grand volatile vaut paraît-il le détour !

 

Pour les « Oakies » qui émigraient du Midwest dans les années 30, San Bernardino avait des allures de terre promise. Enfin apparaissaient les vergers et vignobles tant attendus, où - espéraient-ils - on aurait besoin d’une abondante main d’œuvre pour les récoltes. S’ils voyaient la région aujourd’hui, ils n’en croiraient pas leurs yeux. De la fertile terre de ce coin de Californie n’émergent plus que centres commerciaux, lotissements stéréotypés et artères saturées ! Le développement frénétique de la région a eu peu d’égards pour la Route 66 et ses vestiges : dans la région de Los Angeles, ce qui meurt est immédiatement détruit et remplacé.

 

Même un symbole comme McDonald’s a cédé sous les coups des pelles mécaniques ! Le tout premier restaurant de la chaîne avait été ouvert à San Bernardino en 1940 par les frères McDonald’s, qui firent évoluer le concept en 1948 en inaugurant le principe du fast-food moderne. Au final, c’est Ray Croc et non les frères McDonald’s qui fera de McDonald’s la multinationale à succès que l’on connaît. Le premier restaurant, lui, a fermé ses portes voici plusieurs années. Seul en subsiste l’enseigne vantant les burgers à 15 cents, le bâtiment ayant été rasé et remplacé par un building anonyme servant de siège à... une chaîne de restauration rapide (Juan Pollo Restaurants). Un petit musée, gratuit mais peu intéressant, y retrace l’histoire des fast-food aux arches jaunes.

 

Après San Bernardino vient Rialto. Bien malin qui saura situer la frontière entre les deux villes : les panneaux sont invisibles. Le meilleur point de repère est sans doute la présence du Wigwam Motel. Oui, le même genre qu’à Holbrook, dans l’Arizona ! Sauf qu’ici, Californie oblige, les teepees sont bordés de palmiers et alignés en arc de cercle autour d’une piscine.

 

Après avoir admiré ce rassurant repère, l’archéologue de la Route 66 sera bien déçu par la suite du trajet, constitué d’une succession de boulevards tous identiques traversant des banlieues proprettes mais sans personnalité. Il ne trouvera un peu de réconfort qu’à Monrovia, avec une ancienne station-service miraculeusement préservée ! Il faut parfois savoir se contenter de peu...

 

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Invité §zom447vi

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Pasadena-Los Angeles-Beverly Hills

 

La Route 66 traverse la métropole de Los Angeles de part en part, avec ses quartiers chics... et ses endroits moins fréquentables. Qu’on se le dise : « L.A. » est schizophrène.

La Route 66 a connu bien des tracés au cours des années dans ce coin urbanisé. Mais un seul est encore largement utilisé aujourd’hui, et mérite que l’on s’y arrête un instant : l’Arroyo Seco Parkway.

 

Non, un « parkway » n’est pas un parking ! C’est un terme inventé à la fin du 19e siècle désignant une artère de circulation arborée ou traversant un parc, réservée aux véhicules légers. L’Arroyo Seco Parkway, baptisé du nom d’une rivière asséchée passant par là, a été inauguré en 1940 : c’était le premier du genre en Californie... et un peu l’ancêtre des Interstates. Mais au contraire de ces derniers, l’Arroyo Seco Parkway soignait son look, avec un environnement végétal (y compris sur le terre-plein central) et des ouvrages d’art de style Art Déco. Dès son ouverture, l’Arroyo Seco fut intégré au tracé de la Route 66. Mais depuis 1981, il s’appelle officiellement « Pasadena Freeway » et porte le numéro 110.

 

L’Arroyo Seco Parkway permet d’accéder très rapidement et sans feu rouge au centre-ville de Los Angeles, dominé par une poignée de gratte-ciel. Mais pour continuer sur la Route 66 il faut emprunter la sortie 24B et rejoindre Sunset Boulevard.

 

Sunset Boulevard, un nom qui fait rêver. Long de 35 kilomètres, il s’étend jusqu’aux rives du Pacifique et est réputé pour être l’un des hauts lieux de la vie nocturne à Los Angeles. Mais la section assez brève de ce boulevard qu’emprunte la Route 66 n’incite pas à la flânerie, les quartiers environnants étant plutôt mal famés ! Seule consolation, c’est sur Sunset que le fameux signe « Hollywood » apparaît pour la première fois à l’horizon.

 

Devenu un symbole de Los Angeles, ces lettres géantes étaient à l’origine destinées à promouvoir une opération immobilière, en 1923. À l’époque, la colline arborait d’ailleurs les lettres « Hollywoodland ». Si les quatre dernières lettres ont été abandonnées, le signe est toujours là, installé dans un enclos vidéosurveillé afin d’éviter les dégradations.

 

À Los Angeles, la Route 66 quitte Sunset Boulevard et suit Santa Monica Boulevard, qu’elle n’abandonnera (presque) plus. Après West Hollywood, la Route arrive à Beverly Hills, le « Triangle de Platine » où cohabitent grandes fortunes du cinéma et stars de la télévision. Des villas parmi les plus vastes du pays s’étalent de part et d’autre d’avenues bordés de gazons manucurés. Ici, les Porsche sont plus courantes que les Twingo à Paris... et tout le monde semble avoir oublié que la Route 66 passait par là.

 

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Invité §zom447vi

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Santa Monica : le terminus !

 

Après plus de 3 600 kilomètres, nous voici enfin sur les rives du Pacifique ! Et quel meilleur terminus pour la mythique Route que la belle Santa Monica, incarnation parfaite de l’élégante station balnéaire californienne ?

D’abord, rectifions tout de suite une idée reçue : non, la Route 66 n’a jamais vu le Pacifique. Jamais ! Curieusement, elle bifurquait vers la gauche six pâtés de maisons plus tôt, sur Lincoln Boulevard, et trouvait sa fin à l’intersection avec Olympic Boulevard. Mais il est vrai que ce terminus est peu satisfaisant : le carrefour Lincoln-Olympic n’est pas très glamour... !

 

Aussi préfère-t-on généralement pousser jusqu’au bout du Santa Monica Boulevard. C’est d’ailleurs là que se trouve la plaque commémorative « Will Rogers Highway », apposée en 1952. Pour les « road warriors » de la Route 66, c’est la fin d’un très beau voyage, mais le début de nouvelles aventures !

 

La Californie du Sud n’a pas grand-chose à voir avec tout le reste des États-Unis... et à fortiori avec les autres états traversés par la Route 66. Les mauvaises langues diront que les gens y sont plus superficiels, et c’est vrai qu’ici le culte du corps n’est pas une vaine expression. Après tout, les Californiens se sont choisi un ancien Monsieur Univers comme gouverneur ! Arnold Schwarzenegger s’est fait connaître en soulevant de la fonte sur la plage de Venice Beach, un peu plus au sud.

 

Les Californiens sont fiers de leur style de vie décontracté. Le climat doux est propice à toutes sortes d’activités en plein air : ici, on vénère les bienfaits du footing, d’une alimentation saine (merci les produits de la mer !) et... de la chirurgie esthétique. Mais, en dépit de cette apparente nonchalance, la Californie est l’économie la plus forte des États-Unis. Si l’état exigeait demain son indépendance, il serait la huitième puissance mondiale, avec un PIB avoisinant les 2 000 milliards de dollars.

 

Où que l’on soit en Californie, le mythe hollywoodien n’est jamais bien loin. C’est ici, à Santa Monica, qu’ont été tournés des scènes de On achève bien les chevaux, Forrest Gump, Ocean’s Eleven ou Rocky Balboa... ainsi que des épisodes de la série Alerte à Malibu ! Quoi qu’il en soit, la jetée et sa fête foraine permanente invite à la promenade, tout comme la rue piétonnière bordée de bars et de restaurants. Un cocktail, puis une promenade sur la plage afin d’observer le coucher du soleil sur le Pacifique. Comment mieux terminer un aussi beau voyage ?

 

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Invité §zom447vi

 

1932 BUICK Eight série 60 cabriolet avec spider, moteur 8 cylindres en ligne culbuté

 

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Invité §zom447vi

1935 AUBURN trés belle réplique de qualité, moteur V8, boîte automatique, direction assistée

 

 

 

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Invité §zom447vi

 

1930 FORD A Roadster de luxe

 

 

 

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