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1/43ème

Raids automobiles Sahariens, Africains et autres


oliverboul
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Retour en Afrique et chez Renault en 2011, avec le raid Cap Nord - Le Cap en Renault Fregate et Domaine ....

 

.... mais pour se réchauffer un peu ( :sol: ), un convoi Berliet avec le T100 n°2 au milieu du Sahara, qui rencontre un Unic algérien en difficulté ....

 

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Sacrés bestiaux, non ?

 

:jap:

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Comme cette demande n'a pas trop d'écho ( :lol: hélas ! :cry: ), voici des infos sur cette transsaharienne en gazogènes Berliet de chez Mory.

Sources : 80 ans de traversées du Sahara, La regardanne et Les Berliet au Sahara, HS Charge Utile

 

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J'ai trouvé ça hier soir sur le net, sur un site consacré à l'Algérie, dont je n'ai pas eu la présence d'esprit de noter l'adresse ... :ange:

Donc, "copier-coller".......

 

 

Le rallye Alger - Le Cap

 

Une semaine avant le premier départ.

 

 

Organiser une épreuve de cette importance devait représenter une somme de travail et de risques que les officiels en charge de ce premier tracé, cinq années seulement après la fin de la deuxième guerre mondiale, durent aborder avec une certaine anxiété.

 

A l’époque, les communications n’étaient pas faciles, tant au niveau des routes, qui n’étaient plus bien souvent que des pistes, faute de moyens techniques ou financiers pour les entretenir, que des relations téléphoniques ou télégraphiques entre les divers territoires, encore organisés en autarcie durant les conflits, et dépendant d’empires coloniaux jaloux du pouvoir qu’ils exerçaient sur ces parcelles d’Afrique que le sort leur avait attribuées au XIXème siècle.

 

De plus, comme vous le constaterez plus loin, les liaisons radio entre base et concurrents n’en étaient qu’aux balbutiements faute de matériels adaptés et de relais indispensables sur de telles étendues.

 

 

Pour atténuer cette angoisse, il convenait de réaliser un voyage de reconnaissance.

 

Une semaine avant le départ des concurrents, le colonel Nabal en compagnie de Baker d’Isy comme passager, à bord d’un break Delahaye piloté par Aquino, un blédard chevronné, s’élança sur la piste du Hoggar et fit étape tour à tour à Laghouat – Ghardaïa – El Goléa avant d’atteindre In-Salah.

 

 

« L’itinéraire emprunté s’annonce raisonnable bien que non exempt de difficultés car tous n’auront pas dans les passages ensablés l’expérience de notre pilote pour les concurrents qui partiront d’Alger. »

 

Telle fut la conclusion des organisateurs sur cette première partie du parcours ayant pour obstacle majeur la traversée du Sahara par la piste du Hoggar, Il faut dire que la grande piste nord-sud saharienne a été entièrement refaite à l’occasion de ce premier rallye annoncé.

 

Ce qui ne veut pas dire que le rallye devient une promenade.

 

Celui qui ne pourra pas passer en troisième au bon moment risquera le dérapage dans les virages avant Ghardaïa ou l’ensablement dans le reg près d’In-Salah, les cailloux du Tademaït feront souffrir les pneus et les nombreux virages des Monts du Moudir et du Hoggar mettront à l’épreuve les concurrents.

 

Fort de cette appréciation, le départ depuis Alger pouvait être donné le 4 janvier 1951.

 

La V.L.R. Delahaye de l'équipe Militaire Française

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Première épreuve 1er au 23 janvier 1951.

 

Itinéraire : (pour ceux partant d’Alger)

 

Alger Ghardïa El-Goléa Agadez Kano Maiduguri Bangui Stanleyville Albertville Elisabethville Livingstone Bulawao Prétoria Beaufort-West Le Cap.

 

 

Concurrents :

 

Cette première compétition s’inscrivait au sens propre du mot « rallye »

puisque pour rejoindre Le Cap, il était possible de partir de points différents de celui d’Alger.

 

Trente-six voitures ont pris le départ de diverses villes françaises du littoral de l’Afrique du nord.

 

Selon le point de départ, pour rejoindre Agadez ou Kano ou Maiduguri, la traversée du Sahara se fit selon trois itinéraires :

 

Cinq équipages ont choisi la piste du Fezzan

Huit équipages ont choisi la piste du Hoggar

Vingt-trois équipages ont choisi la piste du Tanezrouft.

 

Le point de ralliement étant Kano dans le nord du Nigéria.

 

 

Déroulement de la course :

 

A ce stade de notre monographie nous n’avons aucun document fiable pour remplir cette rubrique sauf pour… la famille Buchmann

 

Bien que chez nous nous ne soyons pas particulièrement « chauvins »,

il convenait de donner une place d’honneur à nos compatriotes « de là-bas »

qui furent les seuls à participer aux cinq courses et de plus « en famille ».

 

 

L’aventure commence en 1950, quand Edouard Buchmann décide de courir le premier rallye au départ d’Alger, seul pilote à bord avec un passager payant, ce rallye essentiellement destiné à des tout-terrains, il le fera avec un command-car Ford VB 23 CV, ( ex armée britannique ) coupé en pick-up pour des raisons de légèreté de commodité et de classement, avec deux coffres latéraux pour les affaires personnelles et les pièces de rechange.

 

Le command-car Ford VB transformé en pick-up par le garage Buchmann

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Techniquement, la voiture est d’origine à l’exception de l’augmentation de la capacité en eau du radiateur et de trois nourrices d’essence supplémentaires ( 150 litres ) reliées à la pompe à essence par un système de robinets portant l’autonomie à 1.000 km.

 

Ces modifications alourdissent le véhicule et elles seront à l’origine de rupture de demi arbre de roue arrière, trois ou quatre fois de suite, les réparations s’effectuent alors dans le sable, les pierres ou la boue.

 

De la routine pour Edouard, mais toutefois sans l’aide du passager payant, le californien Marc Henrick Banaszack, qui ne veut pas participer aux réparations et se contente de prendre des photos…

 

C’est décidé, Edouard s’en sépare au Congo au motif officiel d’une maladie, en lui remboursant le solde de la somme versée, pour les kilomètres non effectués et le remplace au pied levé par le journaliste Paul Ribeaud, trop content de l’aubaine.

 

Edouard Buchmann au départ devant son command-car modifié.

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Le voyage continue, une fusée d’essieu-avant se brise en fin de parcours en Afrique du Sud, Edouard mécanicien émérite, réussit à réparer et termine l’épreuve à plus de 80 Km/h de moyenne !

 

L’équipage Buchmann/Ribeaud termine 21ème, pénalisé de 150 points parce que l’équipier officiel est absent et que la voiture est considérée comme.. moins lourde, même si Ribeaud était à bord.

 

 

Epilogue

 

Edouard envisage de rentrer par la route sur Alger, afin de battre le record établi quelques semaines plutôt par l’équipage Mercier/De Cortanze sur Peugeot 203 à l’occasion du retour sur Alger après leur reconnaissance effectuée sur l’itinéraire sub-saharien du 1er rallye.

 

Mais d’autres concurrents ayant le même projet, il préfère vendre la voiture sur place et rentrer par avion avec l’argent de la vente dans un junker de l’ex armée allemande qui transportait du fret.

 

 

Et voilà !

Avoir un passager payant dans un rallye ....... MDR ! :lol:

 

A+

Olivier

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:jap: Merci de ces magnifiques photos de Rétromobile, dont celles de la C6 du groupe Pamir, Scarabé d'Or de GM Haardt et André Cecillon.

 

Le diorama illustre une annectode restée célèbre quand, dans l'Hymalaya, une partie du chemin s'éfondra sous la chenille gauche de la voiture de Cecillon :

- Je suis sur quoi ? demanda t-il ?

- T'es sur rien ! Ce qui n'était pas une bonne nouvelle et risquait d'entrainer véhicule et conducteur dans le ravin ....

 

La Croisière Jaune ("Expédition Citroën Centre-Asie") se termina après beaucoup de souffrances avec une seule perte humaine, celle de son chef Georges-Marie HAARDT, terrassé par une grippe à Hong Kong...

 

Merci également Cher HK 500 de ces Renault 4, témoins d'une époque où les raids pouvaient s'organiser avec des véhicules fort modestes ...

..... et nous restons chez Renault qui est mon "fil rouge" de ces temps-ci.

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Donc on retourne chez Renault, avec le Raid Cap Nord / Laponie - Le Cap, en 1958.

 

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Essentiellement des militaires du Bataillon de Joinville, sponsorisé par BP, sur des véhicules aménagés pour le raid, avec matelas à l'intérieur par exemple, même dans la Frégate où les pieds de ceux qui dormaient étaient dans le coffre, la paroi entre habitacle et coffre ayant été enlevée.

Les trois véhicules quittent Paris le 27 décembre 1957 et sont de retour en avril 1958.

4000 km de routes goudronnées en Europe, 3000 km de pistes désertiques, 7600 km sur la latérite d'Afrique Noire, et 3400 km sur les routes sud-Africaines..... Belle ballade ! Ils sont passés de -35° à +52° !

 

La Frégate est un modèle Transfluide, à transmission automatique, ce qui n'était pas évident pour un tel périple....

 

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Véhicules miniatures Eligor pour la Fregate et la Domaine, dont la Frégate en série presse. Le 1000 kg est un ancien camion de pompiers ...

 

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Souci perso : je n'ai pas retrouvé la même référence de peinture, la Frégate Domaine ayant été achetée longtemps après les deux autres ...

Les photos disponibles étant en N et B, je veux bien que les véhicules aient été de couleurs différentes, mais honnêtement, ça m'étonnerai !

 

A propos de Renault 1000 kg, si quelqu'un a quelque chose sur les Mahuzier en Afrique, ça m'interesse .... A vot'bon coeur !

 

@+

Olivier

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Invité §jef755Vc

 

Restons dans le Sahara ... Deux photos découvertes dans un ancien numéro de Charge utile :

 

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Merci Jef pour ces photos de véhicules administratifs tirées du HS Charge Utile consacré aux Transports au Sahara (HS n°10, j'en ai vu un à vendre sur Le Bon Coin il y a quelques jours, avec le n°22 sur les Missions Berliet au Sahara).

 

ça devait être un peu plus exotique que la DDE de Gueret ou de Laon .... :lol: Mais y'a moins de risque de s'ensabler à Gueret !

 

Merci Claude pour ces vues du campement de la Croisière Jaune - groupe Pamir.

J'ai failli me laisser abuser par la première photo !

Tu nous prouve que tu es toujours LE spécialiste des palmiers, des chameaux ...... et du diorama désertique en général ! :jap:

 

Une question complémentaire : si dans le coin en haut à droite c'est un Bréguet XIV, où l'as tu trouvé ? ? ? ? ça fait des années que j'en cherche un ! A quelle échelle ? Quelle marque ?

 

L'ambiance est parfaitement rendue, c'est nickel.

Mais je préfère retourner m'émerveiller sur tes photos ! Encore MERCI, Claude, pour ce beau cadeau !

 

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On s'y croirait ! Tu pourrais remplacer les photos de l'article par celles du dio ! C'est tendance ! :lol: Je vais d'ailleurs moi même m'y livrer bientôt, mon diorama Bandama 1982 étant terminé ........ mais il n'a rien à faire sur ce forum !

 

A+

 

Olivier

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Bonjour à tous

 

Je n'ai trouvé aucun avion correspondant à cette époque. Celui que j'ai employé est un SPAd de la fin de la première guerre mondiale que j'ai peint de façon à ressembler à celui de la photo . c'est du 1/48 et ce n'est pas facile à monter ....... juste pour l'ambiance, il n'est pas à la bonne taille.

 

à+

 

CLAUDE

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Il est HS ici mais pour ceux que ça interesse ..... Bandama 1982 :

http://forum-auto.caradisiac.com/automobile-pratique/modelisme-modeles-reduits/sujet5565-875.htm#bas

 

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Pour ne pas être totalement HS, la visite sur cette assistance du gagnant du 1er "Dakar", avec son Range-Rover rendu à la vie civile !

 

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Les Renault 5 Turbo 2 à l'assistance, du coté d'Assinie, en Côte d'Ivoire.

 

A+ pour du Saharien !

Olivier

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Invité §elb317Qj

OLIVIER c'est splendide j'adore le camion MERCEDES enntre autre

 

en ce qui concerne CLAUDE la presence de l'avion fait trop d'effet j'adore ces dio si originaux qui melangent ainsi les differentes machines bravo encore

 

mais dis moi ou stocke tu tout cela ,tu as un chateau.......... :lol::lol::lol:

 

en tout cas bravo a tous les deux

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bonsoir à tous,

 

Merci pour vos compliments.

 

IL est vrai que je dispose de pas mal de place ( à la campagne ) mais je la multiplie en disposant mes dios sur plusieurs niveaux ; ils restent donc visibles en permanence : voila tout !

 

 

 

CLAUDE

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A propos d'avions, je suis tombé par hasard sur un site (http://www.vieillestiges.be/nl/rememberbook/contents/35) avec l'histoire d'un pionier belge, que je ne résiste pas à vous présenter in extenso.

Bonne lecture et bonne découverte !

 

Olivier

 

 

Robert Fabry, aviateur et pionnier de l'aventure aéronautique vers l’Afrique

 

I. La personnalité

 

Né à Liège le 9 juillet 1899

Décédé à Liège le 1er juin 1987

Lieutenant-Colonel Aviateur e.r.

Membre des Vieilles Tiges de l’aviation belge dès 1962,

 

Sa carrière aéronautique

 

Entré au 3ème Régiment d’Artillerie le 25 novembre 1918.

Elève au Centre d’Instruction de sous-lieutenant d’active, demande son passage à l’Aéronautique militaire. Est promu sous-lieutenant le 26 juin 1922 pendant son stage d’observation.

Déjà breveté pilote d’avion de tourisme en décembre 1923, il obtient le brevet militaire le 21 mars 1924. De 1924 à 1929, il est moniteur à l’Ecole de pilotage.

En 1924, après avoir modifié un DH-9 en y installant des réservoirs supplémentaires, il réalise un record militaire de durée: huit heures de vol.

En 1925 il récidive et cette fois depuis Wevelgem, il tient l’air pendant 15 heures et 30 minutes sans ravitaillement.

 

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Dès 1924 il conçoit le projet d’une liaison postale Belgique-Congo. Mettant en exergue son manque de connaissance et d’expérience de l’Afrique, les autorités militaires refusent.

Pour améliorer sa connaissance de l’Afrique il réalise un raid solitaire à moto Liège-Congo-Liège de décembre 1926 à septembre 1927, suivi en 1928 d’un raid en voiture Liège-Le Cap.

Le 7 décembre 1930, avec le capitaine aviateur Omer Vanderlinden, le lieutenant aviateur Robert Fabry s’envole pour effectuer la liaison Bruxelles-Léopoldville à bord d’un Bréguet XIX équipé de réservoirs supplémentaires mais sans radio ni feux de position.

 

En 1929 il rejoint le Groupe de Bombardement à Bierset. Il est promu capitaine en 1930.

En 1940 il est fait prisonnier à Anvers et envoyé en captivité en Allemagne pendant cinq ans. En 1946 il quitte la vie militaire active entamée en 1918.

 

II. Biographie

 

Robert Fabry est né à Liège le 9 juillet 1899 (au siècle de la naissance de l’aviation comme il aimait le souligner). Très rapidement il révèle le goût des expériences, des découvertes et des inventions. Dès l’âge de huit ans il fait voler des petits avions qu’il a découpé dans du bois. Ses cahiers d’écolier seront illustrés de dessins et de plans d’avions et de bateaux dont un trimaran et un catamaran à pédales.

 

Lorsque la première guerre éclate, Robert Fabry est trop jeune pour participer aux combats mais il s’implique à sa manière dans le conflit.

"A la plaine des manœuvres je photographiais les avions allemands. Je développais moi-même ces photos avec des moyens rudimentaires et je faisais parvenir les clichés aux Alliés via la Hollande".

Mais sa passion pour l’aviation est restée intacte. Il entre à l’armée au début des années 18. Mais les circonstances et les conseils d’un officier ami de la famille lui font faire un petit détour par l’artillerie à cheval. Dès qu’il est promu au rang d’officier il demande sa mutation à l’Aéronautique militaire et sera affecté à Wevelgem comme moniteur notamment jusqu’à son mariage en 1929. Il est alors affecté à Bierset où il restera jusqu’en 1939. Toute cette période de sa vie sera riche en aventures et en inventions diverses. Membre de la patrouille acrobatique il participe à de nombreux meetings aériens. Il sollicite un jour de congé pour pouvoir exécuter un saut en parachute.

 

Pendant son séjour à Wevelgem dans les années 1926-1927 il équipe un planeur d’un moteur Gillet de 500 cc et crée ainsi un avion léger, précurseur de l’ULM : l’Aviette.

Avec un ami il réalisera plusieurs tours d’Europe en avion.

 

 

 

En 1931 il achète un premier bateau "Le Nautilus". En 1938, avec l’aide d’un ami, il construit son propre bateau. En 1939, avec sa femme, il participe à la croisière internationale "Pavillon d’or" organisée à l’occasion de l’Exposition internationale de l’eau à Liège. Son équipage sera le seul à rejoindre Ostende dans les délais. En 1962 il fait construire un bateau qu’il baptisera "Le Tchad". A son bord avec sa femme, il participera encore au "Pavillon d’or" et effectuera des croisières fluviales notamment "Liège-St Tropez-Liège".

 

Mais son grand rêve demeure bien présent : établir une liaison aérienne postale directe entre la Belgique et le Congo Belge.

A la déclaration de la guerre en 1940 il se trouve à Anvers. Il y sera fait prisonnier et envoyé en captivité à Prenzlau.

Rentré de captivité en juillet 1945 il est chargé de la démilitarisation des aérodromes allemands en Belgique. Il quitte la vie militaire active en 1946 et rejoint le cadre des officiers de réserve.

 

Rendu à la vie civile Robert Fabry ne veut pas rester inactif. Dès 1946 il crée un atelier de fabrication de jouets scientifiques, des modèles réduits d’avions. Ces modèles seront vendus dans le monde entier après que le brevet eut été repris par la firme française JEP.

Membre du Royal Motor Union dès la fin de la guerre il restera un administrateur actif jusqu’à la fin de sa vie.

Avec le chevalier Jules de Laminne et Nicolas Lempereur il créera la section "Aviation" du RMU.

 

Ancien de Bierset, il retrouvera fidèlement ses amis et anciens collègues au mess des officiers du 3ème Wing Tactique de la Force Aérienne.

 

III. L'exploit

 

Les raids africains

Après la Première Guerre mondiale, la Belgique connaît un grand engouement pour la réalisation de liaisons aériennes entre la métropole et le Congo Belge.

 

En 1925 le "Princesse Marie José" biplan Handley Page avec l'équipage Edmond Thieffry, Léopold Roger et "Jef" De Bruycker, inaugure la première liaison commerciale entre Evere et Léopoldville/N'Dolo, prélude aux futures liaisons de la Sabena.

En 1926 l'équipage composé des lieutenants Georges Medaets, Jean Verhaegen et de l'adjudant Jean Joseph Coppens réalise une liaison rapide aller et retour Bruxelles-Léopoldville/Ndolo à bord d'un Bréguet XIX militaire.

En 1927 et 1928, de nouvelles tentatives auront lieu, grâce à la persévérance et à l'audace des lieutenants Georges Medaets et Jean Verhaegen puis par l'équipage Edmond Thieffry, Joseph Lang et Philippe Quersin. Ces tentatives se soldèrent par des échecs.

En 1931 un trimoteur Sabena avec à son bord l'équipage Cocquyt, Timper et Devismaison exécutait un vol de reconnaissance et d'étude de matériel en vue d'une liaison commerciale permanente qui ne deviendra réalité que trois ans plus tard.

 

Dans ce cadre on ne peut oublier des tentatives réalisées par des aviateurs de tourisme tels GilIleaux et l'adjudant Dubois, Jamar en solitaire et encore Gillieaux et son épouse, ainsi que Aerden et Vandevelde. Ces expéditions connurent des sorts divers de réussite et d'échecs.

 

C'est au cours de cette époque animée et fertile en exploits que Robert Fabry conçut en 1924 l'idée de réaliser une liaison postale aérienne Belgique Congo en prolongeant la ligne postale existante Paris Dakar.

Dans ce but il projette d'utiliser un DH9 équipé de réservoirs supplémentaires à bord duquel il réalise un vol de 16 heures.

Son enthousiasme ne suffit pas à convaincre les autorités militaires qui se retranchent prudemment derrière l'argument de sa méconnaissance de l'Afrique.

Qu'à cela ne tienne. S'il faut mieux connaître l'Afrique, le lieutenant prépare et réalise un raid en solitaire à bord d'une moto de décembre 1926 à septembre 1927. Il devra solliciter un congé sans solde.

 

Le raid moto

 

But:

Reconnaître l'Afrique en vue d'une liaison aérienne Dakar-Congo Belge

Matériel:

Moto Gillet 350 cc avec sidecar. 2 vitesses

Poids en charge 350 kg

Consommation 10 litres aux 100 km

fabry4Liegedecembre1926.jpg.d935d481e387fed46fb6d1ec5c89527a.jpg Déroulement

Le lieutenant Fabry quitte Liège le 26 décembre 1926 et projette de suivre l'itinéraire:

Liège-Marseille

Marseille-Alger (en bateau)

Alger-Casablanca

Casablanca-Dakar (en bateau)

Dakar-Bamako-Ouagadougou-Niamey-Kano-Lac Tchad-Fort Lamy-Fort Archambaut Fort Sibut –Stanleyville-Buta-Niangara-Remoken-Rivière Bar el Gazhal-Nairobi-Kabako via Rutchuru en franchissant la montagne par porteurs -Lac Tanganika-Kabalo-Luebo-Elisabethville.

 

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Le voyage aller durera 7 mois au cours desquels il couvrira 25.000 km dont 20.000 en Afrique. On peut imaginer les difficultés d’une telle entreprise. Robert Fabry a du démonter sa moto trente fois, soit pour la réparer, soit pour la faire transporter notamment dans la région volcanique de Rutshuru sur des sentiers dans une région dont l’altitude se situe à 3.000 mètres. 40 porteurs noirs couvriront une distance de 100 km en 5 jours.

Le voyage de retour sera un peu plus rapide. Après quelques jours de repos, il reprend la route :

Elisabethville-Luebo

Luebo-Léopoldville par avion Sabena

Léopoldville-Matadi

Matadi-Ténériffe-Casablanca par bateau

Casablanca-Oran

Oran-Marseille par bateau

Marseille-Paris (A Paris, sa moto sera exposée brièvement au salon de 1927)

Paris-Liège avec arrivée le 17 octobre 1927.

(La moto du raid est conservée au Musée de la Vie Walonne à Liège)

 

Dès son retour il reprend sa fonction de moniteur à l’Ecole d’aviation militaire. Mais en 1928 la Fabrique Nationale (FN), reconnaissant sa connaissance des itinéraires africains, propose à Robert Fabry de réaliser un nouveau raid avec deux voitures de la fabrique de Herstal et de rejoindre le Cap. C’est reparti.

 

Le raid automobile

 

But:

Relier la Belgique à l’Afrique du Sud (Le Cap) en utilisant des voitures nouvellement fabriquées par la FN. Il s’agit de véhicules à 4 roues contrairement aux véhicules utilisés par les expéditions françaises qui comptaient 6 roues dont quatre étaient chenillées.

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Matériel:

2 voitures FN de 1400 cc – Conduite intérieure de série

300 litres d’essence et pièces de rechange à bord.

Equipage:

Véhicule 1 : Sous-lieutenants Lamarche et Carton de Wiart

Véhicule 2 : Sous-lieutenant Fabry et R. Crouquet

 

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Déroulement:

Les équipages quittent Liège le 13 mai 1928 en suivant l’itinéraire :

Liège-Luxembourg

Luxembourg-Genève-Lyon-Marseille

Marseille-Alger (par bateau)

Alger-Laghouat (500 km par Blida)

Laghouat-Ghardaia-El Golea-Timmimoum-Reggan (Au cours de cette étape, la température atteint 55° C)

Départ de Reggan le 1er juin, mais l’expédition doit faire demi-tour après avoir perdu la piste.

Nouveau départ de Reggan vers Bourem soit 4 jours comprenant la traversée du Tanezrouf.

Gao-Niamey-Katsena (Nigéria)-Kano-Fort Lamy-Fort Archambault-Fort Sibut-Buta (Congo Belge-Arua (Ouganda).

De Buta à Butiaga. Les voitures sont embarquées sur un bateau qui remonte le Nil jusqu’à Packwach puis sur un autre bateau pour la navigation sur le Lac Albert jusqu’à Butiaga.

Kampala (Ouganda) en route vers Nairobi (Kenia). Une voiture s’enlise dans la forêt de Kamega. Deux jours seront nécessaires pour réparer les embrayages chez un colon irlandais.

Nairobi-Longido-Arusha

Entre Longido et Arusha, en pleine montagne, le pont arrière d’une voiture se brise sur place. La pièce sera réparée à Nairobi. Ensuite la voiture sera remorquée jusqu’à Arusha par 16 bœufs.

Arusha (27 juillet)-Kigoma-Dar Es Salam.

Dodoma-Iringa-Malangali. Itinéraire à travers la montagne mais sur de bonnes routes. Malheureusement, le 29 juillet, la voiture 2 de Fabry et Crouquet prend feu suite à des feux de brousse et grâce à la complicité des 300 litres d’essence embarqués. Tout est brûlé !

Le 30 juillet l’expédition reprend la route. Lamarche et Fabry à bord de la voiture restante. Carton de Wiart et Crouquet continuent à bord d’une voiture louée à un colon Sud-Africain.

Abercom-Kasama-Fort Rose Bery-Elisabethville où une réception officielle est organisée.

A partir du 5 août l’expédition continue par étapes :

Elisabethville-Brokenhill-Livingstone-Bulawayo-Johanesburg-Kimberley-Le Cap.

Arrivée au Cap le 25 août

 

Le voyage de retour débute au Cap le 31 août. Les équipages embarquent à bord du « Saxon » vers Londres avec escale à Funchal. Ils rejoindront la Belgique via Douvres.

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Le voyage aller fut réalisé en 105 jours à l’allure moyenne de 220 kilomètres par jour. Ceci constitue un véritable exploit en tenant compte d’une traversée du Tanezrouf en plein mois de juillet et d’un parcours au Tchad en saison des pluies.

Deux formidables raids donc. Mais Robert Fabry n’a pas perdu son rêve et son projet de réaliser la liaison postale aérienne Belgique-Congo Belge. Nous sommes en 1929. Fabry fait partie d’une commission ministérielle qui étudie la possibilité de réaliser une liaison aérienne directe entre la Belgique et sa colonie.

 

Le raid aérien

 

But:

Pour rappel, deux liaisons aériennes ont déjà été réalisées :

par Edmond Thieffry en 1925 en 52 jours et 75 heures 25 minutes de vol sur Handley-Page ;

par Georges Medaets et Jean Verhaegen en 1926 sur Bréguet XIX en 16 jours et 47 heures de vol.

Le projet de Robert Fabry est de réaliser une liaison aller et retour la plus rapide possible en traversant le Sahara. Le projet est réalisé pour le compte de l’Administration de l’Aviation civile.

Matériel:

Bréguet XIX – Moteur Hispano-Suiza de 550 cv, équipé de réservoirs supplémentaires mais sans radio ni feux de position.

Avion d’arme standard

Equipage:

Vanderlinden – Capitaine aviateur – Pilote

Fabry – Capitaine aviateur – Co-pilote et navigateur

Déroulement :

Départ de nuit le 7 décembre 1930 de Bruxelles à destination d’Oran

Atterrissage d’urgence, à court d’essence, à Alicante, suite à des vents contraires

Arrivée à Oran le 8 décembre

Oran-Colomb Béchar

 

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Colomb Béchar-Reggan. Atterrissage à proximité de Ouallen dans le désert du Tanesrouf. L’équipage passe la nuit dans le désert.

Ouallen-Gao-Niamey

Niamey-Fort Lamy

Fort Lamy-Bangui

Bangui-Léopoldville (N’Dolo)

Arrivée à Léopoldville le 15 décembre 1930 à 13,45 heures, après 8 jours, 98 heures et 25 minutes de vol.

 

Dès le 17 décembre l’équipage entame le voyage de retour :

Léopoldville-Bangui

Bangui-Fort Lamy

Fort Lamy-Niamey. Le 19 décembre l’équipage doit faire demi-tour et retourner à Fort Lamy car le moteur chauffe anormalement. Il devra attendre 3 mois à Fort Lamy pour recevoir par mer et route un moteur de remplacement !

 

Le 26 mars 1931 le vol retour peut reprendre .

Décollage de Fort Lamy avec un sac de courrier. Atterrissage à Gao

Gao-Reggan

Reggan-Colomb Bechar

Colomb Bechar-Perpignan

Perpignan-Bruxelles.

Au passage à la verticale du Bourget, l’équipage lance le sac de courrier en provenance du Tchad.

 

Le raid aérien a permis de conclure qu’il était parfaitement possible d’établir une liaison directe et rapide entre la Belgique et le Congo Belge sans faire de détour inutile par Dakar. En effet, si l’on ne tient pas compte de l’attente forcée d’un moteur à Fort Lamy (3 mois) la liaison aller et retour a pu être réalisée en un peu plus de quinze jours de vol effectif.

Le capitaine Vanderlinden devait trouver la mort dans une collision aérienne en 1933.

 

Le remplacement du moteur à Fort Lamy fut réalisé par l’adjudant-spécialiste Tristant surnommé "l’homme à la pipe" qui avait rejoint l’équipage après un voyage homérique.

Lorsqu’en 1924 Robert Fabry expose son projet de liaison aérienne rapide entre la Belgique et le Congo, les autorités militaires ne firent pas preuve de beaucoup d’imagination ni d’enthousiasme débordant. Il faudra attendre 6 ans pour le décollage.

 

Il est juste de dire que certaines autorités civiles n’ont pas montré beaucoup de souci de coopération ni de respect pour l’exploit de Vanderlinden et Fabry. Alors qu’ils sont en panne à Fort Lamy sur la route du retour, le gouverneur général du Congo, Pierre Ryckmans écrit, dans une lettre à sa femme :

« Ils sont en rac à Fort Lamy et le courrier suivra par chameaux probablement. Ils ont télégraphié, à ce que m’a dit Orta, pour avoir un avion de secours. Orta a refusé. De toute façon, ils sont en panne pour plusieurs semaines. En leur envoyant un avion, on peut gagner cinq jours sur l’hydroglisseur qui conduira le mécanicien avec les rechanges à Bangui, et l’auto qui suivra de là à Fort Lamy. Cinq jours de moins ne changeront pas le raid en succès, il est fichu de toute façon ; et Orta ne veut risquer ni ses pilotes, ni ses appareils sur un parcours où il y a au moins 150 km d’un terrain d’atterrissage à l’autre. Un accident désorganiserait tous ses services et ferait tort à la réputation sans tache de son organisme. Je trouve qu’il a raison et je lui ait dit. Il fait ici de l’aviation commerciale, pas des raids. Léo-Fort Lamy est un raid, dans l’état actuel des choses. La Sabena fait un service régulier et doit s’en tenir à cela. Quand on fait un raid, on l’organise ; Vanderlinden et Fabry doivent se tirer d’affaire comme ils peuvent »

 

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Invité §ass700ck

Il est HS ici mais pour ceux que ça interesse ..... Bandama 1982 :

http://forum-auto.caradisiac.com/automobile-pratique/modelisme-modeles-reduits/sujet5565-875.htm#bas

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/440499/P1050482.jpg

Pour ne pas être totalement HS, la visite sur cette assistance du gagnant du 1er "Dakar", avec son Range-Rover rendu à la vie civile !

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/440499/131.jpg

 

Les Renault 5 Turbo 2 à l'assistance, du coté d'Assinie, en Côte d'Ivoire.

 

A+ pour du Saharien !

Olivier

 

 

 

C'est le TOP !... RESPECT !... :eek2:

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LA CROISIERE DES SABLES

PISTE SAVIEM - 1977

 

Le 1er janvier 1977, 7 camions tout-terrain SAVIEM quittent Dakar avec pour objectif de traverser le Sahara d'ouest en est, en ouvrant une piste qui n'existe pas, la piste Saviem.

Cette piste sera matérialisée par une 25 balises distancées d'une centaine de kilomètres, faites de 3 panneaux de fibre de verre de 3 m de haut.

 

Les véhicules sont deux SM8 4 x 4 à moteur diesel de 150 cv et 5 TP3 4 x 4 à moteur essence de 78 cv.

 

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La piste est "éclairée" par un parachute ascentionnel qui, d'une centaine de mètres de haut, permet d'avoir une vision large des passages futurs, et par deux Yamaha 125 cc qui éviteront aux camions les passages les plus difficiles.

 

Cette "ballade" permettra de découvrir des sites préhistoriques, de profiter des oasis et de fantasia, de craindre le Front Polisario (rebelles de l'époque, au Sahara occidental / Mauritanie, d'où la présence de Land-Rover d'escorte, lourdement armées), d'être visité par des Touaregs au milieu du Désert, de passer en Lybie sur les traces de l'armée de Mussolini, de découvrir les multiples facettes du désert ...

 

10000 km (dont 7000 de hors piste) et un peu plus de 3 mois plus tard, le raid touche le barrage d'Assouan : Mission accomplie !

 

Le 5 mai, toute l'équipe est fêtée à Paris !

 

Quelques paragraphes dans "Exploits et fantasmes TransSahariens" de D et P Bejui et surtout "Croisière des Sables" de Christian Gallissian (Arthaud) d'où sont tirées l'essentiel des photos que l'on trouve sur le net.

 

Belle aventure que je voulais traduire en miniatures depuis quelques temps.

Deux internautes se reconnaîtront : un m'a fourni ses moulages de Saviem, que j'ai utilisés pour les deux chassis cabine et un autre m'a échangé son fichier décalques contre des roues ! Qu'ils soient tous les deux remerciés !

 

Le fourgon est un Ixo/Altaya "Calberson" habitué des bourses d'échanges. Chassis et caisses des 2 autres sont en evergreen.

 

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Les roues sont surmoulées sur celles d'une Jeep Heller au 1/32é. Les lames de suspension aussi...

La Land-Rover est un modèle Heller remis au goût du jour (elle est passée d'une déco Daktari à une déco Armée Malienne !)

Les personnages sont des petits chinois.

 

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A + pour de nouvelles aventures !

 

Olivier

 

 

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Invité §lau764xV

Bonsoir Olivier,

 

Je viens de découvrir le détail de tes dernières réalisations. :)

 

Comme le dit Roland : quel travail ! :bien:

 

C'est formidable ce que tu fais sur ces véhicules du désert. :oui:

 

Promis, je reviendrai voir plus souvent. ;)

 

@++

 

Laurent

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Merci de ton commentaire Laurent :jap:

C'est la passion qui anime ce forum où tous sont bienvenus.

N'hésitez pas à y poster tout ce dont vous pensez que ça puisse avoir un rapport avec les raids, où qu'ils se soient produits même si à titre personnel, l'Afrique est mon terrain de jeux exclusif !

 

Chantier en cours, un Berliet du Raid Afrique Citroën 1973 sur base Altaya/Ixo ......

C'est vous dire si la scie à métaux n'a pas eu le temps de refroidir ! ;);)

J'ai déjà quelques 2 cv qui y ont participé .....

 

A+

Olivier

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Info donnée par un foromeur :

 

Le n° 112 de 4 x 4 Mondial (mars-avril) propose 6 pages sur cette expédition, avec des photos que l'on ne retrouve pas dans le livre.

Je vous en joins la dernière page et vous renvoie vers cet excellent quoique trop court article, signé de Jean-Claude BONNAUD, spécialiste de l'Afrique s'il en est.

 

1977article5.jpg.3e03289c71b58afb5a9fbeedd99155d8.jpg

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J'ai de petits soucis pour faire tenir en un seul morceau le chassis du Berliet du raid Afrique sur base Altaya/Ixo que j'ai découpé en 4, mais j'y arriverai ! :pfff:

 

Le voici en pièces détachées.

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Voici l'objectif final.

 

DSENSA1.jpg.ea2f144d9a08bd45eac46625d9302306.jpg

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La suite au prochain numéro ;) !

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le prochain numéro c'est aujourd'hui !

 

Le tremps étant très beau ces temps-ci, les miniatures passent un peu au second plan. Mon Berliet vient toutefois de recevoir sa couche d'apprêt, ce qui devrait me permettre de traquer les défauts les plus criants !

 

P1050705modif.jpg.5e12b524c745c9b00359473c0bb1398a.jpg

C'est bien l'informatique, ça permet aussi de vérifier des trucs qu'on a du mal à voir à l'oeil nu !

 

raid2cv19736.jpg.bed92a4435d61ea5d7f49b3b1d63a170.jpg

L'objectif étant toujours le même !

 

A +

 

Olivier

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Retour rapide sur la croisière des Sables SAVIEM de 1977.

Un détail avait échappé à mon oeil de vrai faucon.... Saurez vous le retrouver ?

 

avant

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après

P1050707.jpg.0971b5c3b35bf59aca8c1da890373761.jpg

 

Indices complémentaires, tiré de l'article du dernier 4x4 Mondial et du livre consacré à la Croisière des Sables

1977article3.jpg.b12f3875bbf07fc9b10a28f3b1134aa4.jpg

1977RaidSaviemCroisieredesSablesh2.jpg.115b6f907264d2e835a0c5170fb9b542.jpg

 

Si pour certains c'est la plaque d'immatriculation, qui n'était pas sur le véhicule avant mais qui y est après : BRAVO ! Mais il y a beaucoup plus simple !

Ceux qui ont trouvé ont gagné ...... le droit de revenir pour le prochain jeu ;)

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Invité §tin007eG

Retour rapide sur la croisière des Sables SAVIEM de 1977.

Un détail avait échappé à mon oeil de vrai faucon.... Saurez vous le retrouver ?

 

avant

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/440499/P10506252.jpg

 

après

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/440499/P1050707.jpg

 

Indices complémentaires, tiré de l'article du dernier 4x4 Mondial et du livre consacré à la Croisière des Sables

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/440499/1977article3.jpg

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/440499/1977RaidSaviemCroisieredesSablesh2.jpg

 

Si pour certains c'est la plaque d'immatriculation, qui n'était pas sur le véhicule avant mais qui y est après : BRAVO ! Mais il y a beaucoup plus simple !

Ceux qui ont trouvé ont gagné ...... le droit de revenir pour le prochain jeu ;)

 

 

 

salut

"marquage isotherm"

superbes tes camions , le mien est toujours en chantier;

@+

 

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Invité §tin007eG

BRAVO ! ;)

 

rassures-toi, moi aussi j'ai un certain nombre de choses en chantier ..... et j'ai peur qu'on soit nombreux comme ça ! :lol:

 

 

 

Cela me rassure, mais ne fait pas avancer les choses, il faut que je vive jusque 120 ans soit encore 60 ans , c'est pas gagné.

merci :jap:

@+

 

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