Raids automobiles Sahariens, Africains et autres

[oliverboul]

Merci de ce post !

Je viens d'aller sur le site Citroën et il y a en effet des petits films qui sont assez sympas !

A découvrir ou redécouvrir sans modération !

[oliverboul]

 

MERCI A TOUS ! ! ! !

 

 

Pour vos interventions enrichissantes sur ce forum Raids Sahariens, Africains, et autres : 10 pages !

Création en octobre 2009 et pas trop trop de répétitions sur ce sujet exaltant certes, mais assez mineur finalement.

 

N'hésitez pas : venez nombreux !

 

A+

Olivier

[HK500]

Il y a plusieurs références à l'Afrique dans la plaquette du BERLIET des camions d'Autrefois.

[oliverboul]

Il y a plusieurs références à l'Afrique dans la plaquette du BERLIET des camions d'Autrefois.

 

 

Faites vous référence à quelque chose de précis ?

Il y a en effet des références dans les différents fascicules sur des Berliet.

Et c'est vrai que les Berliet ont servi et servent encore en Afrique .......

 

[oliverboul]

Par exemples .....

 

 

Et le dernier que j'aimerai bien me faire en modèle réduit .....

[HK500]

Notre petit club de voitures anciennes de province organise un salon professionnel du poids lourd pour financer ses activités; vue du stand RVI en avril dernier:

 

[oliverboul]

Pas mal !

Merci pour ces photos. Effectivement, c'est un peu plus gros qu'une 4 L !

[areilladou]

Bonjour à tous ,

 

Un petit transporteur sympathique chez Eligor :

 

 

( Photos internet , merci à leurs auteurs ou propriétaires. )

[Gap05]

L'illustration du 5 octobre 1935

[oliverboul]

La fortune sourit aux audacieux, dit la formule !

Il ne faut toutefois pas oublier qu'à l'époque des exploits de Mlle BIDEAU, nombre d'automobiliste téméraires ont vu leurs os griller au soleil du Tannezrouft, le désert des déserts après y être morts de soif ....

Se perdre ou tomber en panne était vite signe de mort.

On se souvient de Lancaster, le pilote anglais perdu dans les années trente et dont le corps a été retrouvé 30 ans plus tard seulement ....

D'autres ont eu la malchance de tomber sur un rezzou et ont été assassinés par les pillards ...

 

Mlle BIDEAU a eu beaucoup de chance. Même les plus expérimentés pouvaient y laisser la peau et elle, sans préparaton aucune, a pu non seulement traverser le Sahara, mais même y sauver 3 personnes d'une mort certaine ! ! ! !

Et tout ça grâce à sa Peugeot 201 !

 

Les docs ci-dessous sont d'ailleurs extraits de "Peugeot Reine d'Afrique" (EPA)

 

 

Ils reprennent pour l'essentiel l'article de l'Illustration que vous avez eu la gentillesse de poster et dont un fac-similé est repris.

 

Merci à vous !

 

[oliverboul]

Bonjour à tous ,

 

Un petit transporteur sympathique chez Eligor :

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/300438/patch6.jpg

 

( Photos internet , merci à leurs auteurs ou propriétaires. )

 

 

 

Merci Bernard !

J'aime beaucoup cette 404 ! Elle s'associe pour moi à des souvenirs d'Afrique précis, même naturellement si ce genre d'équipage n'a jamais traversé le Sahara !

J'ai envie de réaliser ce type de véhicule en miniature. C'est toujours un projet, encore moins urgent que les autres mais toujours dans un coin de ma tête !

Dans 8 ans ma dernière fille sera partie de la maison .... ça peut être fait dans moins de 10 ans ! ! ! !

 

 

Une variante de Peugeot !

(je ne sais plus qui m'a fait passer cette photo : Merci !)

 

[Invité §guy668RK]

bonsoir,voici un site ou l'on peut trouver des infos sur pas mal de véhicules

http://mini.43.free.fr/citroenkegresse.html

bonne soirée

[oliverboul]

Pas mal en effet !

Assez documenté, y compris sur les annexes des croisières, comme les torpédos de la partie indochinoise du trajet.

 

 

La 201 de Miss BIDEAU m'ayant ouvert l'appétit , je vous propose de rester chez Peugeot avec la Mission Proust, sur l'itinéraire Paris Alger Dakar, mais sans compétition toutefois.

 

Le 22 décembre 1929, quatre Peugeot prennent le départ de Paris pour Alger. Seule différence avec les autos de Mr Tout-le-monde : Des pneus Dunlop de grande dimension.

Le 26, à Alger, la mission Koechlin, ingénieur de chez Peugeot embarque Proust, vice-psd de la commission des Colonies à la Chambre des députés. On parlera donc de Mission Proust !

A vaincre sans péril....

 

Les 201 et les 12 cv sont munies d'un spider qui sert le jour à transporter du matériel et la nuit aux équipages à dormir à l'abri des bêtes sauvages : claustros s'abstenir !

 

Les 16000 km de l' aller-retour d'Alger à Dakar en passant par Ghardaia, Gao, Niamey, Bamako sont parcourus en 32 jours, avec des étapes de 15 à 16 heures de route par jour en moyenne.

 

 

Les voitures sont revenues telles qu'elles étaient parties, sans rencontrer aucune avarie. Bravo !

 

Infos tirées de "Exploits et Fantasmes Transsahariens" (Bejui) et "Peugeot reine d'Afrique" (EPA).

 

 

[oliverboul]

Une fausse manip ne m'a pas permis de poster toutes les photos de la Mission Proust que je souhaitais ....

 

 

Je n'en ai pas d'autres !

A votre bon coeur !

 

A+

Olivier

[oliverboul]

Trouvé sur le net ce soir. Le déroulement de ce raid me fait penser au Delingette et leurs deux voitures (Renault 6 roues / Mission Gradis) pour aller d'Alger au Cap

 

 

Le 20 mars 1920 dans le ciel : Premier vol trans-Afrique Londres – Cape Town

 

(Publié le 20 mars 2011 à 00h12 par Stéphanie Meyniel dans Histoire)

 

Histoire de l’aviation - 20 mars 1920. 109 heures et 30 minutes, voilà le temps qu’ont passé dans les airs les pilotes de la RAF : le lieutenant-colonel Pierre van Ryneveld et le lieutenant Quintin Brand, pour réaliser le premier vol trans-Afrique au départ de Londres (Grande-Bretagne) et à destination de Cape Town (Afrique du Sud).

 

Les deux hommes sont partis de l’aérodrome de Brooklands à Surrey, le 4 février 1920, aux commandes d’un Vickers Vimy bimoteur de 4 500 livres, baptisé Silver Queen. Mais dans cette course, ils ne sont pas seuls, ils sont en concurrence avec un autre équipage sponsorisé par le journal le Times. Après quarante-cinq jours d’un raid très éprouvant, c’est finalement Pierre van Ryneveld et Quintin Brand qui fouleront les premiers le sol sud-africain. Mais à quel prix ! Il ne leur aura fallu pas moins de trois appareils pour accomplir ce long vol : le Silver Queen tire sa révérence en Egypte où ils s’écrasent. La RAF leur prête un autre Vickers : le Silver Queen II qui rend l’âme à Bulawayo, ils finiront le voyage avec un DH9 De Havilland, ouf ! L’équipage du Times s’étant entre-temps écrasé en Tanzanie.

 

 

[serpolet 17]

Bonjour Oliverboul,

 

Je ne peux résister a te poster ces deux photos..Ca ne se passe pas en Afrique ,ce n est pas un raid . mais c est dans le désert , Iran , en plus il y a deux Land !!!.

Ce sont des bus du désert ....

 

 

[oliverboul]

Salut Serpolet 17.

Et merci pour ces photos : ça envoie ! Même si ce n'est pas "du raid(e)", l'essentiel est de se faire plaisir et ces photos sont bien sympas ! On croirait un mélange de "100000 dollars au soleil", "le salaire de la peur" et" Duel" ! J'aime beaucoup Et tu nous aurais dit que ça se passait dans le Sahara, je suis sûr qu'on t'aurai cru !

N'hésites pas !

 

Well, I am surfing sur le net ce soir....

Pas des nouvelles fraiches car elles datent de fin octobre 2010, mais le record des Marreau aurait été battu ......

Enfin, peut on réellement croire des anglais, partis de Londres sur une voiture anglaise .....

Pour info donc :

 

 

A three man British driving team in a Land Rover Discovery, led by adventurer Mac Mackenney, has smashed the London to Cape Town overland driving record by nearly two days. The 10,000 miles across 20 countries was achieved in 11 days and 14 hours and 11 minutes. The previous record had stood for almost 50 years.

 

The London to Cape Town event was one of the last great driving challenges taking the team through some of the most inhospitable areas and difficult road conditions to be found anywhere in the world. The overland attempt was dedicated to raising funds and generating awareness for Help for Heroes and was supported by Chevron Lubricants, with the company’s Havoline products being used throughout the drive to protect and lubricate the engine.

 

The three man team of Mac Mackenney, his brother Steve Mackenney and Chris Rawlings, started from the RAC Club in London’s Pall Mall on Saturday, 16th October and arrived at the AA building in the centre of Cape Town at 11.29 BST on Thursday, 28th October.

 

The attempt was also supported by two patrons, Sir Ranulph Fiennes, OBE and Sir Stirling Moss OBE. Sir Stirling said, “Congratulations to Mac, Steve and Chris for breaking the 47 year old London to Cape Town record, an outstanding achievement by three adventurers who pushed the boundaries of driving endurance and won.”

 

The original 1963 record was set by Eric Jackson and Ken Chambers in a Ford Cortina GT and Eric, who is now retired, said, “I know how difficult the trip is and I have great admiration for Mac and the team and whilst I’d like to have kept the record for a lot longer I am delighted for Mac, Steve and Chris.”

 

 

[oliverboul]

666 messages postés c'est "routard diabolique" ! ! ! Quelle horreur ! :q

Comme ça ça fait 667 !

[oliverboul]

Pas des nouvelles fraiches car elles datent de fin octobre 2010, mais le record des Marreau aurait été battu ......

Enfin, peut on réellement croire des anglais, partis de Londres sur une voiture anglaise .....

 

The original 1963 record was set by Eric Jackson and Ken Chambers in a Ford Cortina GT and Eric, who is now retired, said, “I know how difficult the trip is and I have great admiration for Mac and the team and whilst I’d like to have kept the record for a lot longer I am delighted for Mac, Steve and Chris.”

 

[/quotemsg]

 

Vous l'aurez rectifié de vous même : les Marreau ne sont pas partis de Londres .....

[oliverboul]

Tant qu'à passer du temps sur internet à chercher des C.......ries ......

 

D'abord, j'ai pu trouver UNE autre photo de la Mission Proust PEUGEOT. Ceux qui en ont d'autres à poster sont les bienvenus.

 

Ensuite, j'ai fait le tour des miniatures "Raids" que j'ai pu trouver sur le net dernièrement.

 

La toute dernière, c'est une DKW Munga 4 raid Cape Town - London.

A part une photo de la miniature sur les sites marchands, je n'ai rien trouvé sur ce raid.

Accessoirement, si on veut nous faire croire qu'elle a traversé l'Afrique découverte et sans bagages : MDR !

 

Une FIAT 124 d'un raid Cape Town - North cape, toute mimi mais je n'ai pas d'autre infos ...

 

Les deux Land Rover 88 déjà présentée sur ce forum (en compagnie de la Seat qui va suivre) sauf que je sais maintenant qu'elles ont participé à un Raid Londres Singapour, l'une portant les couleurs d'Oxford et l'autre de Cambridge. Il s'agit d'universités anglaises réputées et concurrentes.

 

 

Une SEAT 600 donc, dont le logo sur les portières nous laisse penser qu'elle a du crapahuter du Cap à Madrid, ou l'inverse.

Accessoirement, ce genre de trajet en SEAT 600, faut quand même avoir un mental d 'acier !

 

Une Renault 4 CV déjà présentée ici, dans le cadre d'un raid asiatique récent.

 

Et enfin la voiture des époux Perez, de chez IXO, au Paris-Pekin / Raid des baroudeurs - sojasun en 2009.

 

La suite au prochain numéro !

 

A +

Olivier

[oliverboul]

Encore une voiture miniature trouvée sur le net, présentée comme ayant participé au rallye Alger - Centrafrique ou Alger - Bangui en 1961. Jolie réalisation perso, je crois.

 

Je la trouve mignonette et évocatrice cette DS, avec ses plaques de désensablement en photodécoupe sur le toit. Sauf que les Citroën ayant participé à ce rallye n'avaient pas exactement les mêmes équipements ....

Peut-être s'agissait-il d'une initiative privée de traversée du désert ?

 

 

Nous reviendrons sur ce rallye ou la quinzaine de voitures engagées étaient des Mercedes, des Citroën DS et une Peugot 404.

Victoire et seconde place pour Mercedes et les suivantes pour Citroën, qui ne connaitra pas d'abandon et ramènera donc toutes ses voitures à Alger.

 

Nous y reviendrons bientôt avec d'autres éléments...

 

[oliverboul]

Voilà, bientôt est arrivé......

 

Encore un ruc de fous !

 

 

1ère et dernière photo prises sur le net et au milieu scan d'un dossier consacré au DS en compétition. Le reproduire entièrement m'évite de raconter l'histoire et donne à ceux que ça interesse tous les détails ....

[oliverboul]

J'avais réalisé une des voitures du rallye il y a quelques temps, sur base Heller.

Lumière artificielle de ce soir, désolé .......

 

 

A+

Olivier

[oliverboul]

Je passe un peu de temps sur internet ces temps-ci, ce qui me permet de tomber sur des choses que je ne connais pas et qui me semblent interessantes, comme par exemple ce raid effectué par André COSTA de l'Auto Journal sur une Citroën SM.

 

Le texte qui suit est entièrement pompé sur le site de l' EURO SM CLUB, sur lequel on trouve par ailleurs beaucoup de choses interessantes ...

 

Well, place à l'aventure ! Laissons la parole à André COSTA :

 

Mon travail consistait de par ma fonction à écrire et accessoirement à conduire. Toute l'histoire de "CORALIE" est partie en premier lieu par les excellentes relations que j'entretenais avec Monsieur WOLGENSINGER (alors Patron des Relations Publiques chez CITROEN). Je lui avais déjà emprunté des voitures pour "faire des choses bizarres !" et lorsque j'ai eu l'idée de traverser le Sahara avec une "SM" à laquelle je prêtais des qualités de "tout terrain". Il accepta "très beau joueur" de me prêter un engin, voiture de luxe qui n'avait pas été étudiée pour cela.

La première question concernait la préparation du véhicule; et bien l'étendue de la préparation de "Coralie" était voisine de néant. En effet seul un petit blindage sous le carter d'huile avait été rapporté ; A part cela sa préparation la plus spectaculaire était le porte-bagage !

Je voulais avoir des pneus plus larges notamment des "205" car j'avais peur de m'enfoncer dans le sable. Les ingénieurs en décidèrent autrement et ne voulurent pas me faire ce plaisir ce qui fait que de peur de s'ensabler nous avons conduit la voiture toujours au maximum ! Lorsque nous sommes partis avec cet "engin" j'avais déjà une petite expérience du désert.

 

 

Sur notre passage, beaucoup de curiosités, et ceci dès le départ particulièrement à El Golea; à l'époque la piste goudronnée s'arrêtait à 60 km au sud de ce point géographique. Là l'essentiel commençait, le plateau du Tademaït de 400 km de long, premières émotions devant l'étendue infinie du désert. En revanche, le sol pour ce réel début de périple n'est pas tellement mou, mais plutôt "tôle ondulée". Tademaït plateau de toutes les légendes pour les Algériens du Nord; les Gins, Fantômes et ces quarante passagers d'un car que jamais on ne retrouva hantent ces immensités sablonneuses. Les camions évitant cette zone descendent plus au sud et n'hésitent pas à rouler sur 10 km "de Front" sans suivre de route particulière se rejoignant à la goulotte de la descente du "Salaire de la Peur". Là, une vertigineuse pente ne peut se descendre qu'en première et sur de vieux Berliet, on pouvait voir l'aide conducteur arcquebouté les deux pieds sur le levier de vitesse pour éviter que la vitesse enclenchée ne saute !

Pour la SM et ses premiers tours de roues, tout ce passe bien mais l'épreuve commença réellement à Imbisame (450 km de la frontière) où les Algériens avaient omis de nous dirent que toutes les formalités administratives de sortie du territoire devaient se faire à Tamanrasset et non à Imbisame; les méharistes Algériens venant d'une garnison disciplinaire nous firent rebrousser chemin 800 km de plus et une journée de perdue. Le lendemain, nous sommes donc repartis en moyenne vitesse commerciale, nous avons relié Tamanrasset en 10 h "mille bornes .. . 10 heures !

 

 

Dans la nuit des milliers de gerboises (petits mulots des sables) traversant la piste dans les phares de la SM et quelques lumières au loin nous annoncèrent la ville tant attendue d'Agadez.

Hôtel "FAMILY HOUSE" tenue par un certain ''Bourdon'', où chaque chambre équipée de réfrigérateur des plus bruyants m'empêchant de m'endormir malgré la fatigue de ces dix heures de conduite passées au volant de la SM.

Toute cette aventure fût réalisée en 12 jours et nous permis de rejoindre le Tchad à N'Djamena (Fort Lamy à l'époque) avec un arrêt obligé par une patrouille de l'armée Nigérienne en pleine nuit. Ils n'avaient jamais vu de plaque d'immatriculation de la sorte, ni de passeport Français, et une voiture aussi étonnante surtout en sortie du désert ! Ils étaient inquiets et nous questionnant avec une attitude très anglaise sur le "pourquoi nous nous trouvions là ?!!"

Entre Agadez et Zinder, sables mous, collines et trafic important de camions creusant d'importantes ornières. Celles ci ne pouvant pas être traversées par la SM même en position haute ! Cela nous obligea à rouler sur le bas côté ou hors piste, en zigzaguant entre les buissons, évitant de s'ensabler et pensant toujours à s'arrêter sur un sol dur, sinon impossible de repartir !…

Il nous fallait repérer les sols plus fermes grâce à la couleur du sable, et ne pas rouler au dessous de 50 km/h car le risque était au maximum. Tour d'Alfa, crêtes, sables mous, nous obligeaient à un gymkhana permanent; puis au sommet d'une crête, j'ai failli écraser deux jeunes aventuriers en bus CITROEN qui remontaient de Zinder et avaient crevé un piston.

Ils campaient là depuis 3 jours et méditaient sur leur situation mais comme peu de gens passaient à cet endroit, leur problème restait entier ! Nous avons emmené l'un des deux jeunes vers Zinder où il put réparer son piston. A Fort Lamy nous sommes arrivés à 24 heures d'intervalle avec la visite officielle du Président POMPIDOU. Ce fût l'occasion d'une fantasia avec la représentation des tribus du TCHAD; du Nord à dos de chameaux et du Sud des petits chevaux dans un tintamarre de trompettes d'argent et de coups de fusils. S'installa une folle ambiance et une surexcitation dans tout le pays et nous suivîmes les conseils de l'agent CITROEN local qui nous conseilla de cacher la voiture de peur qu'elle ne soit réquisitionnée pour le convoi officiel.

 

 

Le retour permis à ma femme de nous rejoindre et c'est là que nous avons failli "y rester"; nous avions décidé d'éviter les routes trop fréquentées surtout vers les grandes mines d'uranium d'Alit. Nous avions donc choisi une route désertique et c'est là qu'entre 120 et 130 km nous avons heurté une barre de pierres cachées sous le sable nous immobilisant net avec la projection de la galerie trente mètres devant nous, nous étions là, hébétés moteur calé, portières ouvertes sous le choc ! Première chose: personne de blessé, récupération et réinstallation de la galerie, re-sangler le tout, fermer les portes et là instant d'émotion tour de clef… et le moteur redémarra ! Sur cette piste seuls deux camions passaient par an. Nous avions des réserves pour à peu près un mois et nous étions à au moins 160 km du plus proche point d'eau. Ce point d'eau souvent creusé à 30 m de fond et sans corde, vous vous trouvez de toute façon totalement démuni. Nous aurions été dans une situation très délicate si la SM n'avait pas redémarré.

L'unit avant (sous chassis / moteur et suspensions avant) a commencé à se désintégrer petit à petit et à se désolidariser, le train avant avait de sérieuses vibrations négatives et nous n'avions emmené aucune pièce mécanique de rechange. Dans ces villages, à cette époque, on ne trouvait absolument rien pas un clou, pas un fil de fer, pas un écrou…

C'est en cannibalisant de vieilles remorques de l'armée Françaises que nous avons pu récupérer des bouts de tiges filetées et on a pu resserrer l'unité et les éléments de suspension et nous regardions d'un œil très intéressé les fixations des poteaux des lignes électriques de Tamanrasset et Alain Leprince fît merveille dans ces restaurations de fortune. La voiture "s'ouvrait" de l'avant et dans un village nous avons expliqué notre problème à un touareg mécanicien, nous lui avons demandé de rentrer dans son garage; on va mettre la voiture contre le mur du garage et caler le moteur avec une grosse pierre, de l'autre côté à l'aide d'un énorme cric de Fardier (trouvé dans les épaves de l'Armée Française !), nous feront pression entre le mur et la roue de la SM !!

Dès que les premières contraintes ont commencé à faire leurs effets, ce sont les morceaux du toit du garage qui se sont désolidarisés et nous tombaient dessus. On a du constater que ce n'était pas la voiture qui se resserrait mais les murs qui s'écartaient ! Il nous a fallu abandonner ce type de réparation et reprendre la route dans cet état avec des "réglages fréquents" et nous avons pu ainsi regagner Alger où nous attendait notre bateau. Puis, autoroute vers Paris comme de simples vacanciers avec notre "Coralie". La voiture fut rendue en état et servi d'exercice aux jeunes apprentis de l'école CITROEN où elle fut démontée et remontée maintes fois, malgré ma demande d 'achat du véhicule auprès de la "Maison CITROEN".Les 12 à 14 000 kilomètres furent pratiquement couverts sans encombre mécanique à part cet unit mais qui avait beaucoup souffert dans les pistes du désert. Ce fut son seul point faible. Toute cette réputation de fragilité de la motorisation de la boite de vitesse, de l'embrayage dont on nous avaient rabâché les oreilles, n'était pas fondée.

Seuls quelques problèmes d'ordres électriques comme toutes autres voitures traversant le désert. Le régulateur disjoncteur ne tenait pas la chaleur et les fortes vibrations. Nous avions tendance à " trop charger " la batterie.Aujourd'hui il serait difficile de réaliser un périple aussi passionnant, quel véhicule aurait une telle personnalité, un tel ''toucher de volant'' aussi exceptionnel ,et ne ressemblant en rien à aucune autre voiture !

A lire et à relire de " Paris au Lac Tchad". Articles parus dans l'Auto-Journal du N°172 a 175.

 

 

 

 

[oliverboul]

Claude GLR 1950 vient d'avoir la gentillesse de me passer une photo de sa dernière réalisation, avec demande de le poster sur ce forum.

Je m'exécute d'autant plus volontiers que ce Berliet est magnifique !

J'espère que Claude nous en passera d'autres vues !

Ces vaisseaux du désert n'ont pas forcément traversé le Sahara, mais en tous cas l'ont arpenté en tous sens !

A+

[oliverboul]

A sa demande - et bien volontiers - voici reprise d'un post de Claude GLR 1950 sur le forum Camions Berliet :

 

Bonjour à Tous,

 

Voici ma dernière transormation. A partir du BERLIET GBO 15 6x4 Norev de la mission Alger-Edjeleh j'ai fait un BERLIET TBO 15 6x4 avec sa semi TITAN chargée de pipe-line.

 

Les roues d'origine sont remplacées par des moulages résine des roues du BERLIET 15 6x4 plateau ridelles Norev . Le treuil d'origine est habillé de sa cage de protection de la galerie au-dessus de la cabine , de ses roues de secours et du treuil de manoeuvre de celles-ci (poids d'une roue ? )

 

 

La semi ne me plaisait pas avec la béquille placée avant l'axe de traction , et les citernes noires me semblaient curieuses , dans une région où la température dépasse 50° , à moins de vouloir de l'eau chaude pour le thé ou le café. J'ai mis des ranchers , des coffres dessous , les roues de secours, un tonnelet d'eau potable et la protection arrière de la semi . Les tandems ,du tracteurs et de la semi sont équipés de leurs bielles de réaction

 

et j'ai aussi rectifié l'essieu avant en lui faisant des roues directrices

 

 

Après ce pensum informatique , je retourne à l'établi où je vais faire quelques améliorations sur le BERLIET 15 6x4 Plateau ridelles NOREV .

Bonne journée à Tous . Claude .

 

Merci Claude, tu reviens quand tu veux !

 

 

 

[oliverboul]

1971 : Le Cap - Alger en RENAULT 12 GORDINI

 

Dans GAZ LINE n° d'Aout Septembre sorti ces jours-ci, un beau reportage de 8 pages sur la Renault 12 Gordini avec laquelle en décembre 1971, les frères MARREAU et Y. GARIN ont rallié Le Cap à Alger en 8 jours, 22 heures et 18 minutes ....

 

Le record tient toujours et avec les perturbations politiques qui secouent l'Afrique aujourd'hui, il n'est sans doute et malheureusement pas près d'être battu ...

Comme d'habitude dans Gazoline, une large part est laissée à l'aspect technique des choses. Je laisse à ceux que ça interesse le soin de l'investissement modeste que représente l'achat de ce magazine (3.80 euros).

Vous y trouverez donc beaucoup d'infos "boulons / rondelles" et un résumé, presque heure par heure, de la traversée du continent.

Un livre a aussi été écrit sur cet exploit par les frères Marreau.

 

Place aux photos ! Deux sont tirées de GAZOLINE et une autre du net, le véhicule étant dans les réserves Renault Classic (anciennement "Histoire et Collection")

 

Cette voiture a aussi été reproduite en miniature. En ce qui concerne la mienne, c'est une Provence Moulage "de l'époque". Je l'ai barbouillée de terre, la peinture Tamiya n'ayant pas apprécié le vernis, il fallait cacher les craquelures ....

 

Je ne connais pas l'origine de celle-ci, trouvée sur le net.

 

A+

Olivier

 

 

[Invité §dou373Kx]

 

Bonjour,

 

J'ai vu que certains en début de ce sujet avaient une reproduction de la Bugatti T40 du raid de 1929.

 

Je souhaite en trouver une quitte à la fabriquer...

 

J'ai réussi à dénicher le livre de 1929 (A cent à l'heure à travers le Sahara, Lieutenant Loiseau), et ce serai pour l'illustrer en vitrine...

 

 

Merci d'avance

[oliverboul]

L'aventure du Lieutenant LOISEAU est réellement sympathique et le livre qu'il en a tiré "A 100 à l'heure à travers le Sahara", fort opportunément réimprimé par les Editions du Palmier est tout à fait rafraichissant.

Je le conseille à tous !

 

Ma Bugatti est une réalisation perso. Seules les roues viennent d'une Stutz Matchbox Models of Yesterday de mon enfance et que j'avais miraculeusement gardé...

Le reste est en sinto et en plastique.

 

Cette voiture a aussi existé en kit (voir l'écho dans Automobile Miniature de l'époque). Heco Models a du aussi la reproduire. Je joins également une autre réalisation perso d'un foromeur.

 

A dispo pour toute info.

 

Olivier

 

 

[oliverboul]

Trouvé sur le net sur un topic consacré aux Jeep, Dodge et GMC .....

Sympa, non ?

 

 

[oliverboul]

Trouvé sur le net sur un topic consacré aux Jeep, Dodge et GMC .....

Sympa, non ?

 

 

[Invité §PTI604gY]

Encore une voiture miniature trouvée sur le net, présentée comme ayant participé au rallye Alger - Centrafrique ou Alger - Bangui en 1961. Jolie réalisation perso, je crois.

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/440499/1961RallyeAlgerCentrafrique1.jpg

 

Je la trouve mignonette et évocatrice cette DS, avec ses plaques de désensablement en photodécoupe sur le toit. Sauf que les Citroën ayant participé à ce rallye n'avaient pas exactement les mêmes équipements ....

Peut-être s'agissait-il d'une initiative privée de traversée du désert ?

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/440499/1961ID19AlgerCentrafriqueGendebienBianchi4em.jpg

 

Nous reviendrons sur ce rallye ou la quinzaine de voitures engagées étaient des Mercedes, des Citroën DS et une Peugot 404.

Victoire et seconde place pour Mercedes et les suivantes pour Citroën, qui ne connaitra pas d'abandon et ramènera donc toutes ses voitures à Alger.

 

Nous y reviendrons bientôt avec d'autres éléments...

 

 

Concernant cette miniature et le fait qu'il est était dit que les DS du Raid "Alger - Centrafrique" de 1961 n'étaient pas aménagées de la sorte, j'ai trouvé une photo :

 

http://img683.imageshack.us/img683/8984/1961dsac.gif

 

Et je possède une miniature :

 

http://img849.imageshack.us/img849/3559/1961id19raidalgercentra.gif

 

Que la marque "RIO" connue des collectionneurs pour ces berline DS ratées (c'est un détail) a sorti en 2005 sous ce nom.

 

Des DS de particuliers auraient-elles participé à ce raid.

D'autre part, puis-je m'inspirer des documents joints pour écrire un article sur mon forum consacré aux miniatures Citroën et à leurs histoires ?

Merci

 

[oliverboul]

Merci de ce post.

Je ne connaissais pas cette voiture...... mais vu qu'avec ce que je ne connais pas il y a de quoi écrire un gros livre, voire une encyclopédie, ça me laisse des marges de progrès ....

 

A priori, les DS engagées au rallye Alger - Centrafrique l'étaient par l'usine Citroën. L'article joint fait mention d'une 404 engagée par un particulier et de l'exploit d'avoir pu terminer .... Je ne crois pas qu'il y ait eu des DS "privées" ....

 

L'origine des articles postés est précisée et je n'en suis pas propriétaire.

Merci simplement quand vous posterez cet article sur votre forum de noter ici le lien pour y aller.

 

A bientôt !

Olivier

[oliverboul]

La traversée du Sahara a toujours été - et reste - une aventure.

 

Dans les années 30, quand a été mise en place une structure commerciale – la Compagnie Générale Transsaharienne / CGT – tous les recoins du Sahara n’étaient pas pacifiés et toutes les pistes n’étaient pas reconnues. Le but de la CGT était de relier régulièrement l’Algérie à l’Afrique Noire.

 

Une des pistes défrichée par les frères Estienne, celle de Béchar à Gao était sur sa partie la plus désertique jalonnée tous les 50 kilomètres environ de futs d’eau enterrés, 16 au total.

 

Un de ces bidons, d'une position à peu près centrale sur l’itinéraire, était le 5é. Le lieu où il a été implanté, au milieu du Tanezrouft, le désert des désert, s’est donc tout naturellement retrouvé baptisé « BIDON V ».

 

 

Bidon V s’est développé – s’il l’on peut dire – avec l’installation d’un mat d’antenne radio, de réserves d’essence avec une pompe, et avec un gardien, absolument seul au milieu de l’immensité désertique et grandiose.

 

Pour créer une structure pouvant accueillir les passagers transsahariens, deux carrosseries de car Renault OX ont été laissées là, face à face, posées sur des bidons.

 

Ces carrosserie servaient de couchage pour 2 fois 4 personnes, l’espace entre les deux, recouvert d’un dais, de salle à manger.

 

Il parait qu’à Bidon V seulement sur l'itinéraire, on avait l’impression de vivre une aventure extraordinaire, les autres étapes nocturnes étant dans des bordjs, hotels du désert installés dans des agglomérations, au confort parfois sommaire, mais supérieur toutefois.

 

J’ai toujours eu une grande tendresse pour les cars Renault 6 roues 20 cv OX.

 

La présence de ces carrosseries à Bidon V et l’image de ces grands et confortables vaisseaux du désert traversant l’immensité….. Quelles images ! Ces croisières sur sable développent aussi une aura romantique.

 

Ces cars permettaient de transporter assez confortablement 8 personnes plus deux membres d’équipage. Les fauteuils pouvaient la nuit laisser la place à des couchettes. Ils disposaient d’un cabinet de toilette et d’un cabinet d’aisance. Leurs réserves en eau suffisaient pour assurer ce confort.

 

Leurs réserves en carburant leur donnaient une autonomie de 1000 km environ.

 

 

Le voyage en cars OX de Collom-Béchar à Gao s’organisait en 5 étapes, sur 6 jours :

 

1/ Béchar (Collomb Bechar) - Beni Abbés pour 250 km.

 

2/ Béni Abbés - Reggan pour 540 km. La plus longue étape du voyage. Le départ est donné à 3 h du matin et l'arrivée entre 17 et 19 heures. Une journée de repos qui permet de visiter Reggan et son oasis et surtout au chauffeur de vérifier que son car ne tombera pas en panne bêtement au milieu du Tanezrouft, le pays de la peur et de la soif ...

 

 

3/ Reggan - Bidon V

 

Donnons la parole au député de l'Ain Monsieur ROUX-BERGER qui dans la revue Technica de novembre 1936 raconte son voyage :

 

"Bidon V n'a qu'un habitat, le gardien, un indigène de reggan. Aucun ne veut y séjourner longtemmps, ils veulent tous fuir l'affreuse solitude.

 

Son domicile est une balise d'aviation dans laquelle on a pratiqué une porte-fenêtre.

 

Le diner chaud est préparé par le radio-télégraphiste et le gardien. La tombée de la nuit est plutot sinistre. Il fait froid tout d'un coup. En jetant un dernier coup d'oeil à l'horizon avant de se réfugier dans la "salle à manger", on a l'impression qu'il va se passer quelque chose d'effrayant. Puis, surprise, la lumière électrique jaillit, le chauffeur vient de brancher un fil sur les accumulateurs du car".

 

 

4/ Bidon V - Aguelok, pour 450 km et 12 heures de route.

 

5/ Aguelok - Gao pour 435 km

 

Et voilà comment mettre Paris à moins de 15 jours de d'Abidjan !

 

Ce service n'a toutefois pas connu le développement que l'on pouvait espérer. Une des raisons évoquées tient au fait que le temps de voyage des fonctionnaires pour rentrer en métropole était compté sur leur temps de travail, et non sur le temps de repos ... Il vallait donc mieux rentrer par de confortables mais lents bateaux plutôt que par des cars sahariens forcément moins confortables, quoique beaucoup plus rapides ...

 

 

Ces grands vaisseaux blancs n’ont connu qu’une période "faste" assez brève.

 

Il faut dire que le nombre de personnes traversant le Sahara a été tout à fait limité.

 

Le député ROUX-BERGER dans son étude donne une statistique en 1935 de 500 personnes environ, dont seulement 100 par l’intermédiaire de ces cars.

 

Le progrès technique étant ce qu’il est, les nouveaux cars pullman n’intégraient pas de couchettes, les voyageurs ayant maintenant l’assurance de coucher toutes les nuits dans un lit.

 

Les chiffres de fabrication des châssis OX 20 cv (198 au total dont 14 châssis longs et se partageant entre conduite à droite et à gauche) me semblent importants par rapport aux nombres de rotations, qui ne dépassaient pas 4 par mois en période favorable et seulement deux par mois l’hiver. ROUX-BERGER relève que "deux cars suffisent à assuer ce service".

 

 

A noter, ces châssis étaient en conduite à droite majoritairement (suivant l’habitude de l’époque).

 

Dans mes longues et difficiles recherches sur internet ou dans des livres, on retrouve toujours les mêmes photos de miniatures et de véhicules.

Un joli jouet en tôle représente plutôt un châssis court et un modèle (en résine ? à quelle échelle ?) représente un châssis long. Ce dernier étant plus fidèle que le premier, plus typé jouet. Impossible toutefois d’en retrouver l’origine ou la marque ou toute autre information. Je suis à l'écoute de toute information ...

 

 

Concernant le véhicule réel, là aussi les photos sont rares. Un dépliant Renault de l’époque nous donne un dessin du châssis nu et une vue de profil de la carosserie. Il me sera fort utile pour la création de cette miniature.

 

 

[oliverboul]

 

Concernant le véhicule réel, là aussi les photos sont rares. Un dépliant Renault de l’époque nous donne un dessin du châssis nu et une vue de profil de la carosserie. Il me sera fort utile pour la création de cette miniature.

 

Si j'ai pu trouver des photos de l'éménagement intérieur, je me suis basé sur photos réelles et miniatures pour déterminerune carrosserie blanche à lettrage rouge.

 

 

Chassis et carrosseie sont en Evergreen. Les roues sont en (mauvais) moulage résine. Toutes les parties arrondies sont en polystyrène recouvert de platre et poncé.... A peine satisfaisant mais je m'en fous.

 

 

Mon bus a ses 8 passagers et ses deux membres d'équipage. Vu la tenue des passagères, nous considèrerons qu'il s'agit de jeunes femmes femmes venant vendre leurs charmes dans une "maison" ouverte sur la lagune, et accompagnées d'un .... accompagnateur ! A l'inverse d'un fonctionnaire, il fallait qu'elles soient rentables vite et le trajet en cars rapides se justifiait.

 

Apprêt, peinture, décalcomanies, salissures pour cacher les défauts les plus criants.

 

 

Il a le mérite d'exister et comme c'est mon dernier bébé, eh bien, c'est le plus beau du monde !