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1/43ème

L'ATELIER DE MICHEL


Invité §fou226Om
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Le p'tit dernier est arrivé !!!

 

Un loup dans la bergerie de Lucien.

 

 

Vesseaux. Mardi 5 juin 2018

 

15h50.

La sonnerie de l’école venait de retentir et les élèves de la classe unique de madame Geoffray

n’avaient pas demandé leur reste pour s’égayer bruyamment dans la nature.

 

Nathan, Lucas et Enzo étaient restés sans voix en passant devant chez le vieux Lucien.

La cour de sa demeure habituellement si calme et bien rangée était méconnaissable.

 

 

1.jpg

 

-« Wahou ! Visez un peu l’quat’4 les gars ! » s’était exclamé Enzo en posant un pied en ces lieux d’ordinaire interdits.

 

 

-« Oh la vache !!! T’ain il en jette, jamais vu un truc pareil ! C’est quoi ? » renchérit Lucas

après en avoir laissé tomber son cartable près de l’entrée.

-« ‘Tention les copains , on va s’ faire choper par le père Riou ! » lança Nathan toujours sur ses gardes.

 

2.jpg

 

Pas à pas, les trois gaillards avaient tout de même approché discrètement l’objet de leur étonnement.

Faisant fi de tous les tagazous exposés pour une fois au grand jour, cette cruelle jeunesse n’avait

d’yeux que pour le rutilant pick-up Alaskan stationnant à l’entrée ...

 

 

3.jpg

 

De taille réduite, l’entreprise de Léon Riou n’en avait pas moins acquis une belle notoriété peu après

sa création en 1935.

Elle était rapidement devenue dans cette partie du département une référence pour le transport des

marchandises, livraisons ou déménagements et plus tard assurer les services de taxi.

 

 

En 1948, permis en poche, Lucien - fils unique de la famille - y devint presque naturellement chauffeur

en assurant peu à peu la relève avec la même passion que son père.

Tout comme lui, se défaire de l’un des véhicules de la maison fut toujours un déchirement.

 

Plusieurs années après l’arrêt de ses activités et malgré quelques séparations obligées, les hangars et

garages de la propriété abritaient encore de nombreux trésors.

 

 

4.jpg

 

Nicolas Breysse, mécanicien spécialisé dans la restauration et la vente de véhicules anciens avait su

s’armer de patience et venait enfin d’investir les lieux.

 

 

Bien informé et resté longtemps à l’affût, ses arguments avaient fini par porter leurs fruits pour

convaincre Lucien de lui céder la Rosalie paternelle, voiture familiale de l’époque.

 

 

Restée immobilisée pendant près de trois quart de siècle, son état nécessita quelques précautions,

pas mal d’efforts et l’emploi du treuil pour la hisser enfin sur la remorque kidnappeuse sous l’œil

intrigué de tati Danielle dont s’occupait Lucien.

 

 

5.jpg

 

6.jpg

 

 

7.jpg

 

Un premier pas venait-il d’être franchi ?

 

 

Au volant du Renault AHS -abandonné par les allemands en 1945 et acheté par son père aux domaines

pour une bouchée de pain - Lucien Riou poursuivit l’activité des transports sur courtes distances jusqu’au

début des années 60.

 

C’est à cette époque qu’il décida de coiffer la casquette de chauffeur de taxi et de se consacrer pleinement

à cette nouvelle activité.

 

Les Peugeot des débuts - une 404 succédant à la 403 - connurent toutes deux le même sort, terminant

leur carrière dans un fossé lors de courses hivernales sur le plateau ardéchois.

A la dernière Peugeot, succéda l’une des références du moment : la Citroën ID break, idéalement taillée

pour les routes du pays en toutes circonstances aux dires du vendeur de la concession albenassienne.

 

Vrai ou faux ? En tous cas, elle était toujours présente et, débarrassée de sa bâche pour l’occasion elle avait

toujours fière allure malgré son âge respectable et les nombreux kilomètres affichés au compteur.

Ce fut le dernier véhicule professionnel de Lucien.

 

 

8.jpg

 

 

9.jpg

 

Encore utilisé de temps à autres par son propriétaire pour rendre de menus services aux amis et voisins,

le AHS entièrement restauré en 2015 remportait régulièrement un vif succès lors de rassemblements

de camions anciens ou d’animations locales.

 

C’est peu dire qu’il avait lui aussi éveillé la curiosité de Nicolas Breysse !

Lucien, très fier de cet ancêtre, ne s’était pas fait prier pour le sortir de son abri.

Après un parfait démarrage et quelques prudentes manoeuvres, le petit Renault trônait dans la cour,

moteur tournant, comme prêt à partir lui aussi …

 

 

10.jpg

 

 

11.jpg

 

Hormis le rutilant pick-up du garage Breysse, une autre voiture apportait un peu de modernité dans

ce micro musée dont les portes s’étaient enfin entrouvertes.

 

Au milieu des années 90, Lucien avait en effet craqué pour une Lada Niva qu’il utilisait toujours au quotidien,

tout comme sa Mobylette bleue lorsque la météo s’y prêtait.

 

Visiblement peu ménagée par Lucien grand amateur de chasse, pêche et de cueillette de champignons,

la voiture avait beaucoup baroudé sur les chemins et pistes forestières de la région et en conservait de vilaines

traces.

 

Négligée à ce point par son propriétaire, elle aurait eu de bonnes raisons de jalouser son grand frère Renault !

 

 

12.jpg

 

 

13.jpg

 

Dans ce sympathique bric à brac, quel pourrait être le prochain véhicule à changer de propriétaire

et trouver une seconde jeunesse ?

 

 

La Traction avant poussée à la lumière du jour près de l’entrée du garage et qui semblait faire l’objet

d’une âpre discussion entre les deux hommes ?

 

 

14.jpg

 

L’heure du petit AHS, du break ID ou de quelques autres pièces rares encore cachées allait-elle bientôt sonner ?

Hors de question de laisser filer le Renault, Lucien y tenait à son premier camion !

 

 

La cession de la C4 ne suffirait certainement pas à financer le remplacement du 4X4 vieillissant et pour l’heure,

seule une place de garage s’était libérée en échange d’une maigre poignée de billets verts !

 

 

Sans autre promesse ferme de la part de Lucien, Nicolas dut se contenter de cette seule acquisition avant

de reprendre la route avec son chargement.

Son « à bientôt monsieur Riou ! » portait à croire qu’il n’en resterait sans doute pas là …

 

 

15.jpg

 

 

16.jpg

 

Toute ressemblance de personnages et situations de cette fiction avec des personnes et situations existantes ou ayant existé est

purement fortuite :D

 

Pardon d'avoir été aussi long et merci à ceux qui se sont accrochés jusqu'à la fin ! :jap:;)

 

 

 

antoine01570.gif.a9c5dd4a85efecd02bbfa027e5dda12b.gifantoine01570.gif.a9c5dd4a85efecd02bbfa027e5dda12b.gifantoine01570.gif.a9c5dd4a85efecd02bbfa027e5dda12b.gifantoine01570.gif.a9c5dd4a85efecd02bbfa027e5dda12b.gifantoine01570.gif.a9c5dd4a85efecd02bbfa027e5dda12b.gif

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Le p'tit dernier est arrivé !!!

 

Un loup dans la bergerie de Lucien.

 

 

Vesseaux. Mardi 5 juin 2018

 

15h50.

La sonnerie de l’école venait de retentir et les élèves de la classe unique de madame Geoffray

n’avaient pas demandé leur reste pour s’égayer bruyamment dans la nature.

 

Nathan, Lucas et Enzo étaient restés sans voix en passant devant chez le vieux Lucien.

La cour de sa demeure habituellement si calme et bien rangée était méconnaissable.

 

 

1.jpg

 

-« Wahou ! Visez un peu l’quat’4 les gars ! » s’était exclamé Enzo en posant un pied en ces lieux d’ordinaire interdits.

 

 

-« Oh la vache !!! T’ain il en jette, jamais vu un truc pareil ! C’est quoi ? » renchérit Lucas

après en avoir laissé tomber son cartable près de l’entrée.

-« ‘Tention les copains , on va s’ faire choper par le père Riou ! » lança Nathan toujours sur ses gardes.

 

2.jpg

 

Pas à pas, les trois gaillards avaient tout de même approché discrètement l’objet de leur étonnement.

Faisant fi de tous les tagazous exposés pour une fois au grand jour, cette cruelle jeunesse n’avait

d’yeux que pour le rutilant pick-up Alaskan stationnant à l’entrée ...

 

 

3.jpg

 

De taille réduite, l’entreprise de Léon Riou n’en avait pas moins acquis une belle notoriété peu après

sa création en 1935.

Elle était rapidement devenue dans cette partie du département une référence pour le transport des

marchandises, livraisons ou déménagements et plus tard assurer les services de taxi.

 

 

En 1948, permis en poche, Lucien - fils unique de la famille - y devint presque naturellement chauffeur

en assurant peu à peu la relève avec la même passion que son père.

Tout comme lui, se défaire de l’un des véhicules de la maison fut toujours un déchirement.

 

Plusieurs années après l’arrêt de ses activités et malgré quelques séparations obligées, les hangars et

garages de la propriété abritaient encore de nombreux trésors.

 

 

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Nicolas Breysse, mécanicien spécialisé dans la restauration et la vente de véhicules anciens avait su

s’armer de patience et venait enfin d’investir les lieux.

 

 

Bien informé et resté longtemps à l’affût, ses arguments avaient fini par porter leurs fruits pour

convaincre Lucien de lui céder la Rosalie paternelle, voiture familiale de l’époque.

 

 

Restée immobilisée pendant près de trois quart de siècle, son état nécessita quelques précautions,

pas mal d’efforts et l’emploi du treuil pour la hisser enfin sur la remorque kidnappeuse sous l’œil

intrigué de tati Danielle dont s’occupait Lucien.

 

 

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Un premier pas venait-il d’être franchi ?

 

 

Au volant du Renault AHS -abandonné par les allemands en 1945 et acheté par son père aux domaines

pour une bouchée de pain - Lucien Riou poursuivit l’activité des transports sur courtes distances jusqu’au

début des années 60.

 

C’est à cette époque qu’il décida de coiffer la casquette de chauffeur de taxi et de se consacrer pleinement

à cette nouvelle activité.

 

Les Peugeot des débuts - une 404 succédant à la 403 - connurent toutes deux le même sort, terminant

leur carrière dans un fossé lors de courses hivernales sur le plateau ardéchois.

A la dernière Peugeot, succéda l’une des références du moment : la Citroën ID break, idéalement taillée

pour les routes du pays en toutes circonstances aux dires du vendeur de la concession albenassienne.

 

Vrai ou faux ? En tous cas, elle était toujours présente et, débarrassée de sa bâche pour l’occasion elle avait

toujours fière allure malgré son âge respectable et les nombreux kilomètres affichés au compteur.

Ce fut le dernier véhicule professionnel de Lucien.

 

 

8.jpg

 

 

9.jpg

 

Encore utilisé de temps à autres par son propriétaire pour rendre de menus services aux amis et voisins,

le AHS entièrement restauré en 2015 remportait régulièrement un vif succès lors de rassemblements

de camions anciens ou d’animations locales.

 

C’est peu dire qu’il avait lui aussi éveillé la curiosité de Nicolas Breysse !

Lucien, très fier de cet ancêtre, ne s’était pas fait prier pour le sortir de son abri.

Après un parfait démarrage et quelques prudentes manoeuvres, le petit Renault trônait dans la cour,

moteur tournant, comme prêt à partir lui aussi …

 

 

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Hormis le rutilant pick-up du garage Breysse, une autre voiture apportait un peu de modernité dans

ce micro musée dont les portes s’étaient enfin entrouvertes.

 

Au milieu des années 90, Lucien avait en effet craqué pour une Lada Niva qu’il utilisait toujours au quotidien,

tout comme sa Mobylette bleue lorsque la météo s’y prêtait.

 

Visiblement peu ménagée par Lucien grand amateur de chasse, pêche et de cueillette de champignons,

la voiture avait beaucoup baroudé sur les chemins et pistes forestières de la région et en conservait de vilaines

traces.

 

Négligée à ce point par son propriétaire, elle aurait eu de bonnes raisons de jalouser son grand frère Renault !

 

 

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Dans ce sympathique bric à brac, quel pourrait être le prochain véhicule à changer de propriétaire

et trouver une seconde jeunesse ?

 

 

La Traction avant poussée à la lumière du jour près de l’entrée du garage et qui semblait faire l’objet

d’une âpre discussion entre les deux hommes ?

 

 

14.jpg

 

L’heure du petit AHS, du break ID ou de quelques autres pièces rares encore cachées allait-elle bientôt sonner ?

Hors de question de laisser filer le Renault, Lucien y tenait à son premier camion !

 

 

La cession de la C4 ne suffirait certainement pas à financer le remplacement du 4X4 vieillissant et pour l’heure,

seule une place de garage s’était libérée en échange d’une maigre poignée de billets verts !

 

 

Sans autre promesse ferme de la part de Lucien, Nicolas dut se contenter de cette seule acquisition avant

de reprendre la route avec son chargement.

Son « à bientôt monsieur Riou ! » portait à croire qu’il n’en resterait sans doute pas là …

 

 

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Toute ressemblance de personnages et situations de cette fiction avec des personnes et situations existantes ou ayant existé est

purement fortuite :D

 

Pardon d'avoir été aussi long et merci à ceux qui se sont accrochés jusqu'à la fin ! :jap:;)

:hello: Bravo pour tout , décor , histoire :bien: :bien: :bien:

:hello: .

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:D Erreur votre Honneur !!! je proteste !!! vu l'ombre de la facade de l'hangar, projetée sur le mur du fond de celui ci, le soleil est rasant , si le soleil fut au zénit , l'ombre de la façade de ce meme hangar en eu obscurci le mur situé à l'arriere ...sous nos latitudes .... :q :q :lol: :lol:

 

Ces prises de vues sont superbes de réalisme !!!! :jap: :jap:

:hello:

:hello: J'ai réagi sur la première photo ..... ceci explique cela ...... ;)

:hello: .

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Salut copain Bernard

 

Tu n’as pas à t’excuser sur la longueur du récit.

Celui ci aurait même pu atteindre la page 1000 que

j’aurais tout lu et bu avec plaisir. Toutes tes histoires

sont incroyables de réalisme et avec toujours une petite image

se rapportant au sujet.

Le petit détail qui tue, la petite idée originale

( a l’image du petit mot de remerciement sur ta dernière photo)

font de toi un personnage unique.

 

Merci de nous avoir émerveillés

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Le p'tit dernier est arrivé !!!

 

Un loup dans la bergerie de Lucien.

 

 

Vesseaux. Mardi 5 juin 2018

 

15h50.

La sonnerie de l’école venait de retentir et les élèves de la classe unique de madame Geoffray

n’avaient pas demandé leur reste pour s’égayer bruyamment dans la nature.

 

Nathan, Lucas et Enzo étaient restés sans voix en passant devant chez le vieux Lucien.

La cour de sa demeure habituellement si calme et bien rangée était méconnaissable.

 

 

1.jpg

 

-« Wahou ! Visez un peu l’quat’4 les gars ! » s’était exclamé Enzo en posant un pied en ces lieux d’ordinaire interdits.

 

 

-« Oh la vache !!! T’ain il en jette, jamais vu un truc pareil ! C’est quoi ? » renchérit Lucas

après en avoir laissé tomber son cartable près de l’entrée.

-« ‘Tention les copains , on va s’ faire choper par le père Riou ! » lança Nathan toujours sur ses gardes.

 

2.jpg

 

Pas à pas, les trois gaillards avaient tout de même approché discrètement l’objet de leur étonnement.

Faisant fi de tous les tagazous exposés pour une fois au grand jour, cette cruelle jeunesse n’avait

d’yeux que pour le rutilant pick-up Alaskan stationnant à l’entrée ...

 

 

3.jpg

 

De taille réduite, l’entreprise de Léon Riou n’en avait pas moins acquis une belle notoriété peu après

sa création en 1935.

Elle était rapidement devenue dans cette partie du département une référence pour le transport des

marchandises, livraisons ou déménagements et plus tard assurer les services de taxi.

 

 

En 1948, permis en poche, Lucien - fils unique de la famille - y devint presque naturellement chauffeur

en assurant peu à peu la relève avec la même passion que son père.

Tout comme lui, se défaire de l’un des véhicules de la maison fut toujours un déchirement.

 

Plusieurs années après l’arrêt de ses activités et malgré quelques séparations obligées, les hangars et

garages de la propriété abritaient encore de nombreux trésors.

 

 

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Nicolas Breysse, mécanicien spécialisé dans la restauration et la vente de véhicules anciens avait su

s’armer de patience et venait enfin d’investir les lieux.

 

 

Bien informé et resté longtemps à l’affût, ses arguments avaient fini par porter leurs fruits pour

convaincre Lucien de lui céder la Rosalie paternelle, voiture familiale de l’époque.

 

 

Restée immobilisée pendant près de trois quart de siècle, son état nécessita quelques précautions,

pas mal d’efforts et l’emploi du treuil pour la hisser enfin sur la remorque kidnappeuse sous l’œil

intrigué de tati Danielle dont s’occupait Lucien.

 

 

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Un premier pas venait-il d’être franchi ?

 

 

Au volant du Renault AHS -abandonné par les allemands en 1945 et acheté par son père aux domaines

pour une bouchée de pain - Lucien Riou poursuivit l’activité des transports sur courtes distances jusqu’au

début des années 60.

 

C’est à cette époque qu’il décida de coiffer la casquette de chauffeur de taxi et de se consacrer pleinement

à cette nouvelle activité.

 

Les Peugeot des débuts - une 404 succédant à la 403 - connurent toutes deux le même sort, terminant

leur carrière dans un fossé lors de courses hivernales sur le plateau ardéchois.

A la dernière Peugeot, succéda l’une des références du moment : la Citroën ID break, idéalement taillée

pour les routes du pays en toutes circonstances aux dires du vendeur de la concession albenassienne.

 

Vrai ou faux ? En tous cas, elle était toujours présente et, débarrassée de sa bâche pour l’occasion elle avait

toujours fière allure malgré son âge respectable et les nombreux kilomètres affichés au compteur.

Ce fut le dernier véhicule professionnel de Lucien.

 

 

8.jpg

 

 

9.jpg

 

Encore utilisé de temps à autres par son propriétaire pour rendre de menus services aux amis et voisins,

le AHS entièrement restauré en 2015 remportait régulièrement un vif succès lors de rassemblements

de camions anciens ou d’animations locales.

 

C’est peu dire qu’il avait lui aussi éveillé la curiosité de Nicolas Breysse !

Lucien, très fier de cet ancêtre, ne s’était pas fait prier pour le sortir de son abri.

Après un parfait démarrage et quelques prudentes manoeuvres, le petit Renault trônait dans la cour,

moteur tournant, comme prêt à partir lui aussi …

 

 

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11.jpg

 

Hormis le rutilant pick-up du garage Breysse, une autre voiture apportait un peu de modernité dans

ce micro musée dont les portes s’étaient enfin entrouvertes.

 

Au milieu des années 90, Lucien avait en effet craqué pour une Lada Niva qu’il utilisait toujours au quotidien,

tout comme sa Mobylette bleue lorsque la météo s’y prêtait.

 

Visiblement peu ménagée par Lucien grand amateur de chasse, pêche et de cueillette de champignons,

la voiture avait beaucoup baroudé sur les chemins et pistes forestières de la région et en conservait de vilaines

traces.

 

Négligée à ce point par son propriétaire, elle aurait eu de bonnes raisons de jalouser son grand frère Renault !

 

 

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13.jpg

 

Dans ce sympathique bric à brac, quel pourrait être le prochain véhicule à changer de propriétaire

et trouver une seconde jeunesse ?

 

 

La Traction avant poussée à la lumière du jour près de l’entrée du garage et qui semblait faire l’objet

d’une âpre discussion entre les deux hommes ?

 

 

14.jpg

 

L’heure du petit AHS, du break ID ou de quelques autres pièces rares encore cachées allait-elle bientôt sonner ?

Hors de question de laisser filer le Renault, Lucien y tenait à son premier camion !

 

 

La cession de la C4 ne suffirait certainement pas à financer le remplacement du 4X4 vieillissant et pour l’heure,

seule une place de garage s’était libérée en échange d’une maigre poignée de billets verts !

 

 

Sans autre promesse ferme de la part de Lucien, Nicolas dut se contenter de cette seule acquisition avant

de reprendre la route avec son chargement.

Son « à bientôt monsieur Riou ! » portait à croire qu’il n’en resterait sans doute pas là …

 

 

15.jpg

 

 

16.jpg

 

Toute ressemblance de personnages et situations de cette fiction avec des personnes et situations existantes ou ayant existé est

purement fortuite :D

 

Pardon d'avoir été aussi long et merci à ceux qui se sont accrochés jusqu'à la fin ! :jap:;)

 

 

:love::jap: ... jusqu'a la fin.

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Très belle et émouvante histoire que celle de la résurrection de cette superbe Rosalie, retrouvée dans son jus.x auto Citroen B14 Mont Gerbier de jonc Berthe marcel ph J Vergne.jpg

Je me souviens l'avoir croisé au pied du mont Gerbier de jonc dans les années 50, j'étais dans la B 14 "décapotable"de mon papa

Dur dur de grimper sur le plateau cévenol avec une voiture de sport.

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Bonjour,

A la recherche de dimensions des AC4 Torpedo, je savais qu'il y avait 2 types d'empattements (long et court.... ainsi nommés... :D ) et différentes types de carrosserie Torpédo. J'ai appris récemment, par quelqu'un de compétent qui a fait de nombreuses recherches, qu'il y aurait donc 7 types différents caisses de Torpédo. Il n'y a pas lieu ici d'en détailler les différences.

Ainsi, ce forum n'étant pas spécialisé dans un domaine particulier, autre que celui de la miniature 1/43, il ouvre cependant un large champs de communications.

Aussi, je me permets, ici, de porter à votre attention, le tableau avec des croquis détails sur mes recherches.

Peut être que certain d'entre vous, par connaissance, peuvent m'aider à réunir les informations nécessaires à l'établissement des 7 prototypes de caisses en miniatures 1/43.

 

RIMG0034.jpg

 

 

Cte AC4 02.jpg

Un grand merci

 

JP

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Un loup dans la bergerie de Lucien.

 

 

Vesseaux. Mardi 5 juin 2018

 

15h50.

La sonnerie de l’école venait de retentir et les élèves de la classe unique de madame Geoffray

n’avaient pas demandé leur reste pour s’égayer bruyamment dans la nature.

 

Nathan, Lucas et Enzo étaient restés sans voix en passant devant chez le vieux Lucien.

La cour de sa demeure habituellement si calme et bien rangée était méconnaissable.

 

 

1.jpg

 

-« Wahou ! Visez un peu l’quat’4 les gars ! » s’était exclamé Enzo en posant un pied en ces lieux d’ordinaire interdits.

 

 

-« Oh la vache !!! T’ain il en jette, jamais vu un truc pareil ! C’est quoi ? » renchérit Lucas

après en avoir laissé tomber son cartable près de l’entrée.

-« ‘Tention les copains , on va s’ faire choper par le père Riou ! » lança Nathan toujours sur ses gardes.

 

2.jpg

 

Pas à pas, les trois gaillards avaient tout de même approché discrètement l’objet de leur étonnement.

Faisant fi de tous les tagazous exposés pour une fois au grand jour, cette cruelle jeunesse n’avait

d’yeux que pour le rutilant pick-up Alaskan stationnant à l’entrée ...

 

 

3.jpg

 

De taille réduite, l’entreprise de Léon Riou n’en avait pas moins acquis une belle notoriété peu après

sa création en 1935.

Elle était rapidement devenue dans cette partie du département une référence pour le transport des

marchandises, livraisons ou déménagements et plus tard assurer les services de taxi.

 

 

En 1948, permis en poche, Lucien - fils unique de la famille - y devint presque naturellement chauffeur

en assurant peu à peu la relève avec la même passion que son père.

Tout comme lui, se défaire de l’un des véhicules de la maison fut toujours un déchirement.

 

Plusieurs années après l’arrêt de ses activités et malgré quelques séparations obligées, les hangars et

garages de la propriété abritaient encore de nombreux trésors.

 

 

4.jpg

 

Nicolas Breysse, mécanicien spécialisé dans la restauration et la vente de véhicules anciens avait su

s’armer de patience et venait enfin d’investir les lieux.

 

 

Bien informé et resté longtemps à l’affût, ses arguments avaient fini par porter leurs fruits pour

convaincre Lucien de lui céder la Rosalie paternelle, voiture familiale de l’époque.

 

 

Restée immobilisée pendant près de trois quart de siècle, son état nécessita quelques précautions,

pas mal d’efforts et l’emploi du treuil pour la hisser enfin sur la remorque kidnappeuse sous l’œil

intrigué de tati Danielle dont s’occupait Lucien.

 

 

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Un premier pas venait-il d’être franchi ?

 

 

Au volant du Renault AHS -abandonné par les allemands en 1945 et acheté par son père aux domaines

pour une bouchée de pain - Lucien Riou poursuivit l’activité des transports sur courtes distances jusqu’au

début des années 60.

 

C’est à cette époque qu’il décida de coiffer la casquette de chauffeur de taxi et de se consacrer pleinement

à cette nouvelle activité.

 

Les Peugeot des débuts - une 404 succédant à la 403 - connurent toutes deux le même sort, terminant

leur carrière dans un fossé lors de courses hivernales sur le plateau ardéchois.

A la dernière Peugeot, succéda l’une des références du moment : la Citroën ID break, idéalement taillée

pour les routes du pays en toutes circonstances aux dires du vendeur de la concession albenassienne.

 

Vrai ou faux ? En tous cas, elle était toujours présente et, débarrassée de sa bâche pour l’occasion elle avait

toujours fière allure malgré son âge respectable et les nombreux kilomètres affichés au compteur.

Ce fut le dernier véhicule professionnel de Lucien.

 

 

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Encore utilisé de temps à autres par son propriétaire pour rendre de menus services aux amis et voisins,

le AHS entièrement restauré en 2015 remportait régulièrement un vif succès lors de rassemblements

de camions anciens ou d’animations locales.

 

C’est peu dire qu’il avait lui aussi éveillé la curiosité de Nicolas Breysse !

Lucien, très fier de cet ancêtre, ne s’était pas fait prier pour le sortir de son abri.

Après un parfait démarrage et quelques prudentes manoeuvres, le petit Renault trônait dans la cour,

moteur tournant, comme prêt à partir lui aussi …

 

 

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11.jpg

 

Hormis le rutilant pick-up du garage Breysse, une autre voiture apportait un peu de modernité dans

ce micro musée dont les portes s’étaient enfin entrouvertes.

 

Au milieu des années 90, Lucien avait en effet craqué pour une Lada Niva qu’il utilisait toujours au quotidien,

tout comme sa Mobylette bleue lorsque la météo s’y prêtait.

 

Visiblement peu ménagée par Lucien grand amateur de chasse, pêche et de cueillette de champignons,

la voiture avait beaucoup baroudé sur les chemins et pistes forestières de la région et en conservait de vilaines

traces.

 

Négligée à ce point par son propriétaire, elle aurait eu de bonnes raisons de jalouser son grand frère Renault !

 

 

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Dans ce sympathique bric à brac, quel pourrait être le prochain véhicule à changer de propriétaire

et trouver une seconde jeunesse ?

 

 

La Traction avant poussée à la lumière du jour près de l’entrée du garage et qui semblait faire l’objet

d’une âpre discussion entre les deux hommes ?

 

 

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L’heure du petit AHS, du break ID ou de quelques autres pièces rares encore cachées allait-elle bientôt sonner ?

Hors de question de laisser filer le Renault, Lucien y tenait à son premier camion !

 

 

La cession de la C4 ne suffirait certainement pas à financer le remplacement du 4X4 vieillissant et pour l’heure,

seule une place de garage s’était libérée en échange d’une maigre poignée de billets verts !

 

 

Sans autre promesse ferme de la part de Lucien, Nicolas dut se contenter de cette seule acquisition avant

de reprendre la route avec son chargement.

Son « à bientôt monsieur Riou ! » portait à croire qu’il n’en resterait sans doute pas là …

 

 

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Toute ressemblance de personnages et situations de cette fiction avec des personnes et situations existantes ou ayant existé est

purement fortuite :D

 

Pardon d'avoir été aussi long et merci à ceux qui se sont accrochés jusqu'à la fin ! :jap:;)

fake07.gif.871bd862198fd798de7094062603e709.gif areilladou

 

Encore un dio de folie

 

Alors c'est vraiment pas difficile de "s'accrocher jusqu'à la fin", au contraire il pourrait y avoir encore quelques prises de vues supplémentaires

 

antoine01570.gif.2b7944dc17bed6b9bdb202999b7f1bbf.gifantoine01570.gif.2b7944dc17bed6b9bdb202999b7f1bbf.gifantoine01570.gif.2b7944dc17bed6b9bdb202999b7f1bbf.gif

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Le p'tit dernier est arrivé !!!

 

Un loup dans la bergerie de Lucien.

 

 

Vesseaux. Mardi 5 juin 2018

 

15h50.

La sonnerie de l’école venait de retentir et les élèves de la classe unique de madame Geoffray

n’avaient pas demandé leur reste pour s’égayer bruyamment dans la nature.

 

Nathan, Lucas et Enzo étaient restés sans voix en passant devant chez le vieux Lucien.

La cour de sa demeure habituellement si calme et bien rangée était méconnaissable.

 

 

1.jpg

 

-« Wahou ! Visez un peu l’quat’4 les gars ! » s’était exclamé Enzo en posant un pied en ces lieux d’ordinaire interdits.

 

 

-« Oh la vache !!! T’ain il en jette, jamais vu un truc pareil ! C’est quoi ? » renchérit Lucas

après en avoir laissé tomber son cartable près de l’entrée.

-« ‘Tention les copains , on va s’ faire choper par le père Riou ! » lança Nathan toujours sur ses gardes.

 

2.jpg

 

Pas à pas, les trois gaillards avaient tout de même approché discrètement l’objet de leur étonnement.

Faisant fi de tous les tagazous exposés pour une fois au grand jour, cette cruelle jeunesse n’avait

d’yeux que pour le rutilant pick-up Alaskan stationnant à l’entrée ...

 

 

3.jpg

 

De taille réduite, l’entreprise de Léon Riou n’en avait pas moins acquis une belle notoriété peu après

sa création en 1935.

Elle était rapidement devenue dans cette partie du département une référence pour le transport des

marchandises, livraisons ou déménagements et plus tard assurer les services de taxi.

 

 

En 1948, permis en poche, Lucien - fils unique de la famille - y devint presque naturellement chauffeur

en assurant peu à peu la relève avec la même passion que son père.

Tout comme lui, se défaire de l’un des véhicules de la maison fut toujours un déchirement.

 

Plusieurs années après l’arrêt de ses activités et malgré quelques séparations obligées, les hangars et

garages de la propriété abritaient encore de nombreux trésors.

 

 

4.jpg

 

Nicolas Breysse, mécanicien spécialisé dans la restauration et la vente de véhicules anciens avait su

s’armer de patience et venait enfin d’investir les lieux.

 

 

Bien informé et resté longtemps à l’affût, ses arguments avaient fini par porter leurs fruits pour

convaincre Lucien de lui céder la Rosalie paternelle, voiture familiale de l’époque.

 

 

Restée immobilisée pendant près de trois quart de siècle, son état nécessita quelques précautions,

pas mal d’efforts et l’emploi du treuil pour la hisser enfin sur la remorque kidnappeuse sous l’œil

intrigué de tati Danielle dont s’occupait Lucien.

 

 

5.jpg

 

6.jpg

 

 

7.jpg

 

Un premier pas venait-il d’être franchi ?

 

 

Au volant du Renault AHS -abandonné par les allemands en 1945 et acheté par son père aux domaines

pour une bouchée de pain - Lucien Riou poursuivit l’activité des transports sur courtes distances jusqu’au

début des années 60.

 

C’est à cette époque qu’il décida de coiffer la casquette de chauffeur de taxi et de se consacrer pleinement

à cette nouvelle activité.

 

Les Peugeot des débuts - une 404 succédant à la 403 - connurent toutes deux le même sort, terminant

leur carrière dans un fossé lors de courses hivernales sur le plateau ardéchois.

A la dernière Peugeot, succéda l’une des références du moment : la Citroën ID break, idéalement taillée

pour les routes du pays en toutes circonstances aux dires du vendeur de la concession albenassienne.

 

Vrai ou faux ? En tous cas, elle était toujours présente et, débarrassée de sa bâche pour l’occasion elle avait

toujours fière allure malgré son âge respectable et les nombreux kilomètres affichés au compteur.

Ce fut le dernier véhicule professionnel de Lucien.

 

 

8.jpg

 

 

9.jpg

 

Encore utilisé de temps à autres par son propriétaire pour rendre de menus services aux amis et voisins,

le AHS entièrement restauré en 2015 remportait régulièrement un vif succès lors de rassemblements

de camions anciens ou d’animations locales.

 

C’est peu dire qu’il avait lui aussi éveillé la curiosité de Nicolas Breysse !

Lucien, très fier de cet ancêtre, ne s’était pas fait prier pour le sortir de son abri.

Après un parfait démarrage et quelques prudentes manoeuvres, le petit Renault trônait dans la cour,

moteur tournant, comme prêt à partir lui aussi …

 

 

10.jpg

 

 

11.jpg

 

Hormis le rutilant pick-up du garage Breysse, une autre voiture apportait un peu de modernité dans

ce micro musée dont les portes s’étaient enfin entrouvertes.

 

Au milieu des années 90, Lucien avait en effet craqué pour une Lada Niva qu’il utilisait toujours au quotidien,

tout comme sa Mobylette bleue lorsque la météo s’y prêtait.

 

Visiblement peu ménagée par Lucien grand amateur de chasse, pêche et de cueillette de champignons,

la voiture avait beaucoup baroudé sur les chemins et pistes forestières de la région et en conservait de vilaines

traces.

 

Négligée à ce point par son propriétaire, elle aurait eu de bonnes raisons de jalouser son grand frère Renault !

 

 

12.jpg

 

 

13.jpg

 

Dans ce sympathique bric à brac, quel pourrait être le prochain véhicule à changer de propriétaire

et trouver une seconde jeunesse ?

 

 

La Traction avant poussée à la lumière du jour près de l’entrée du garage et qui semblait faire l’objet

d’une âpre discussion entre les deux hommes ?

 

 

14.jpg

 

L’heure du petit AHS, du break ID ou de quelques autres pièces rares encore cachées allait-elle bientôt sonner ?

Hors de question de laisser filer le Renault, Lucien y tenait à son premier camion !

 

 

La cession de la C4 ne suffirait certainement pas à financer le remplacement du 4X4 vieillissant et pour l’heure,

seule une place de garage s’était libérée en échange d’une maigre poignée de billets verts !

 

 

Sans autre promesse ferme de la part de Lucien, Nicolas dut se contenter de cette seule acquisition avant

de reprendre la route avec son chargement.

Son « à bientôt monsieur Riou ! » portait à croire qu’il n’en resterait sans doute pas là …

 

 

15.jpg

 

 

16.jpg

 

Toute ressemblance de personnages et situations de cette fiction avec des personnes et situations existantes ou ayant existé est

purement fortuite :D

 

Pardon d'avoir été aussi long et merci à ceux qui se sont accrochés jusqu'à la fin ! :jap:;)

 

 

C'est merveilleux !!!

Simplement, merci pour ce moment

 

JF

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Invité §pad005OO

Areilladou, ce sont vraiment des dioramas de goût!!

 

Rien ne tire vos réalisations vers le bas, tout y est d'un niveau exceptionnel, c'est vraiment très beau.

 

Merci pour ces moments de bonheur

 

Dominique

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Très belle et émouvante histoire que celle de la résurrection de cette superbe Rosalie, retrouvée dans son jus.x auto Citroen B14 Mont Gerbier de jonc Berthe marcel ph J Vergne.jpg

Je me souviens l'avoir croisé au pied du mont Gerbier de jonc dans les années 50, j'étais dans la B 14 "décapotable"de mon papa

Dur dur de grimper sur le plateau cévenol avec une voiture de sport.

 

 

Très belle photo, merci de l'avoir montré ici...... c'est un des premiers Torpédo, les portes sont en cintres surbaissés à l'envers

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Le p'tit dernier est arrivé !!!

 

Un loup dans la bergerie de Lucien.

 

 

Vesseaux. Mardi 5 juin 2018

 

15h50.

La sonnerie de l’école venait de retentir et les élèves de la classe unique de madame Geoffray

n’avaient pas demandé leur reste pour s’égayer bruyamment dans la nature.

 

Nathan, Lucas et Enzo étaient restés sans voix en passant devant chez le vieux Lucien.

La cour de sa demeure habituellement si calme et bien rangée était méconnaissable.

 

 

1.jpg

 

-« Wahou ! Visez un peu l’quat’4 les gars ! » s’était exclamé Enzo en posant un pied en ces lieux d’ordinaire interdits.

 

 

-« Oh la vache !!! T’ain il en jette, jamais vu un truc pareil ! C’est quoi ? » renchérit Lucas

après en avoir laissé tomber son cartable près de l’entrée.

-« ‘Tention les copains , on va s’ faire choper par le père Riou ! » lança Nathan toujours sur ses gardes.

 

2.jpg

 

Pas à pas, les trois gaillards avaient tout de même approché discrètement l’objet de leur étonnement.

Faisant fi de tous les tagazous exposés pour une fois au grand jour, cette cruelle jeunesse n’avait

d’yeux que pour le rutilant pick-up Alaskan stationnant à l’entrée ...

 

 

3.jpg

 

De taille réduite, l’entreprise de Léon Riou n’en avait pas moins acquis une belle notoriété peu après

sa création en 1935.

Elle était rapidement devenue dans cette partie du département une référence pour le transport des

marchandises, livraisons ou déménagements et plus tard assurer les services de taxi.

 

 

En 1948, permis en poche, Lucien - fils unique de la famille - y devint presque naturellement chauffeur

en assurant peu à peu la relève avec la même passion que son père.

Tout comme lui, se défaire de l’un des véhicules de la maison fut toujours un déchirement.

 

Plusieurs années après l’arrêt de ses activités et malgré quelques séparations obligées, les hangars et

garages de la propriété abritaient encore de nombreux trésors.

 

 

4.jpg

 

Nicolas Breysse, mécanicien spécialisé dans la restauration et la vente de véhicules anciens avait su

s’armer de patience et venait enfin d’investir les lieux.

 

 

Bien informé et resté longtemps à l’affût, ses arguments avaient fini par porter leurs fruits pour

convaincre Lucien de lui céder la Rosalie paternelle, voiture familiale de l’époque.

 

 

Restée immobilisée pendant près de trois quart de siècle, son état nécessita quelques précautions,

pas mal d’efforts et l’emploi du treuil pour la hisser enfin sur la remorque kidnappeuse sous l’œil

intrigué de tati Danielle dont s’occupait Lucien.

 

 

5.jpg

 

6.jpg

 

 

7.jpg

 

Un premier pas venait-il d’être franchi ?

 

 

Au volant du Renault AHS -abandonné par les allemands en 1945 et acheté par son père aux domaines

pour une bouchée de pain - Lucien Riou poursuivit l’activité des transports sur courtes distances jusqu’au

début des années 60.

 

C’est à cette époque qu’il décida de coiffer la casquette de chauffeur de taxi et de se consacrer pleinement

à cette nouvelle activité.

 

Les Peugeot des débuts - une 404 succédant à la 403 - connurent toutes deux le même sort, terminant

leur carrière dans un fossé lors de courses hivernales sur le plateau ardéchois.

A la dernière Peugeot, succéda l’une des références du moment : la Citroën ID break, idéalement taillée

pour les routes du pays en toutes circonstances aux dires du vendeur de la concession albenassienne.

 

Vrai ou faux ? En tous cas, elle était toujours présente et, débarrassée de sa bâche pour l’occasion elle avait

toujours fière allure malgré son âge respectable et les nombreux kilomètres affichés au compteur.

Ce fut le dernier véhicule professionnel de Lucien.

 

 

8.jpg

 

 

9.jpg

 

Encore utilisé de temps à autres par son propriétaire pour rendre de menus services aux amis et voisins,

le AHS entièrement restauré en 2015 remportait régulièrement un vif succès lors de rassemblements

de camions anciens ou d’animations locales.

 

C’est peu dire qu’il avait lui aussi éveillé la curiosité de Nicolas Breysse !

Lucien, très fier de cet ancêtre, ne s’était pas fait prier pour le sortir de son abri.

Après un parfait démarrage et quelques prudentes manoeuvres, le petit Renault trônait dans la cour,

moteur tournant, comme prêt à partir lui aussi …

 

 

10.jpg

 

 

11.jpg

 

Hormis le rutilant pick-up du garage Breysse, une autre voiture apportait un peu de modernité dans

ce micro musée dont les portes s’étaient enfin entrouvertes.

 

Au milieu des années 90, Lucien avait en effet craqué pour une Lada Niva qu’il utilisait toujours au quotidien,

tout comme sa Mobylette bleue lorsque la météo s’y prêtait.

 

Visiblement peu ménagée par Lucien grand amateur de chasse, pêche et de cueillette de champignons,

la voiture avait beaucoup baroudé sur les chemins et pistes forestières de la région et en conservait de vilaines

traces.

 

Négligée à ce point par son propriétaire, elle aurait eu de bonnes raisons de jalouser son grand frère Renault !

 

 

12.jpg

 

 

13.jpg

 

Dans ce sympathique bric à brac, quel pourrait être le prochain véhicule à changer de propriétaire

et trouver une seconde jeunesse ?

 

 

La Traction avant poussée à la lumière du jour près de l’entrée du garage et qui semblait faire l’objet

d’une âpre discussion entre les deux hommes ?

 

 

14.jpg

 

L’heure du petit AHS, du break ID ou de quelques autres pièces rares encore cachées allait-elle bientôt sonner ?

Hors de question de laisser filer le Renault, Lucien y tenait à son premier camion !

 

 

La cession de la C4 ne suffirait certainement pas à financer le remplacement du 4X4 vieillissant et pour l’heure,

seule une place de garage s’était libérée en échange d’une maigre poignée de billets verts !

 

 

Sans autre promesse ferme de la part de Lucien, Nicolas dut se contenter de cette seule acquisition avant

de reprendre la route avec son chargement.

Son « à bientôt monsieur Riou ! » portait à croire qu’il n’en resterait sans doute pas là …

 

 

15.jpg

 

 

16.jpg

 

Toute ressemblance de personnages et situations de cette fiction avec des personnes et situations existantes ou ayant existé est

purement fortuite :D

 

Pardon d'avoir été aussi long et merci à ceux qui se sont accrochés jusqu'à la fin ! :jap:;)

 

 

 

 

Encore un superbe diorama criant de réalisme , bravo l'artiste :jap: :jap:

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Bonsoir

Superbe AC4, MAIS ????? je vais encore me faire incendier...... :ange: le toit doit être entoilé. Donc en sortie de grange, trop souvent déchirée et gris blanchâtre.....

 

Jp

 

 

Très juste JP, en effet sur la plupart des images du net, le toit des C4 F ( et autres ? )

semble bien toilé.

 

 

Pardonnerez-vous mon étourderie ?

 

 

Car oui , j’ai omis de préciser dans mon récit que par un beau dimanche de juin 1934,

au cours d’une escapade familiale en forêt, une milliseconde de distraction et une branche un peu

trop basse eurent pour conséquence la formation d’une énorme balafre sur le toit de la voiture de Léon !

 

Suite à cet incident, il prit la décision de faire remplacer la toile lacérée par un élément en tôle.

C’est son ami Paul Terrasse, garagiste à Saint Didier sous Aubenas qui se chargea avec talent de la délicate

opération, faisant peut-être de la voiture de Léon un modèle unique !

Les deux années d’apprentissage effectuées par Paul chez un dénommé Besset d’Annonay s’avéraient

souvent très utiles à cet as de la mécanique automobile !

 

 

Plaisanterie mise à part, en observant les photos dont je disposais, je me suis posé la question,

j’ai douté pour finalement opter pour ….. ça !

 

 

Mais à propos, comment justifier la partie toilée de ces toits ? ( non découvrable en plus si j’ai bien compris ).

Ancêtre des toits en vinyl purement esthétiques ou raisons techniques ?

 

 

Bonne journée à tous !

 

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Très juste JP, en effet sur la plupart des images du net, le toit des C4 F ( et autres ? )

semble bien toilé.

 

 

Pardonnerez-vous mon étourderie ?

 

 

Car oui , j’ai omis de préciser dans mon récit que par un beau dimanche de juin 1934,

au cours d’une escapade familiale en forêt, une milliseconde de distraction et une branche un peu

trop basse eurent pour conséquence la formation d’une énorme balafre sur le toit de la voiture de Léon !

 

Suite à cet incident, il prit la décision de faire remplacer la toile lacérée par un élément en tôle.

C’est son ami Paul Terrasse, garagiste à Saint Didier sous Aubenas qui se chargea avec talent de la délicate

opération, faisant peut-être de la voiture de Léon un modèle unique !

Les deux années d’apprentissage effectuées par Paul chez un dénommé Besset d’Annonay s’avéraient

souvent très utiles à cet as de la mécanique automobile !

 

 

Plaisanterie mise à part, en observant les photos dont je disposais, je me suis posé la question,

j’ai douté pour finalement opter pour ….. ça !

 

 

Mais à propos, comment justifier la partie toilée de ces toits ? ( non découvrable en plus si j’ai bien compris ).

Ancêtre des toits en vinyl purement esthétiques ou raisons techniques ?

 

 

Bonne journée à tous !

 

 

 

Excellent!!! antoine01570.gif.a9c5dd4a85efecd02bbfa027e5dda12b.gif

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Très juste JP, en effet sur la plupart des images du net, le toit des C4 F ( et autres ? )

semble bien toilé.

 

 

Pardonnerez-vous mon étourderie ?

 

 

Car oui , j’ai omis de préciser dans mon récit que par un beau dimanche de juin 1934,

au cours d’une escapade familiale en forêt, une milliseconde de distraction et une branche un peu

trop basse eurent pour conséquence la formation d’une énorme balafre sur le toit de la voiture de Léon !

 

Suite à cet incident, il prit la décision de faire remplacer la toile lacérée par un élément en tôle.

C’est son ami Paul Terrasse, garagiste à Saint Didier sous Aubenas qui se chargea avec talent de la délicate

opération, faisant peut-être de la voiture de Léon un modèle unique !

Les deux années d’apprentissage effectuées par Paul chez un dénommé Besset d’Annonay s’avéraient

souvent très utiles à cet as de la mécanique automobile !

 

 

Plaisanterie mise à part, en observant les photos dont je disposais, je me suis posé la question,

j’ai douté pour finalement opter pour ….. ça !

 

 

Mais à propos, comment justifier la partie toilée de ces toits ? ( non découvrable en plus si j’ai bien compris ).

Ancêtre des toits en vinyl purement esthétiques ou raisons techniques ?

 

 

Bonne journée à tous !

 

 

Bonjour,

Quand on a une imagination d'écrivain comme toi, il y a toujours une réponse plausible parfaitement défendable. Et je peux en être témoin.

Citroen n'a même pas tolé le toit des premières traction avant... c'est peu dire.

 

Traction 1934 pré-serie (2ème semestre)

 

 

images.jpg

 

 

D'ailleurs les outils de presse non pas étaient changée 20 ans après.... mais plus de moleskine... de la tôle.

 

Traction 1954

 

sdc11803.jpg

 

La traction est la première voiture sans châssis (caisse auto portée) donc des problèmes de déformation ont certainement obligé le constructeur à rigidifier l'ensemble (contreventement). Les précédentes voitures (AC4, 6 et les diverses Rosalie etc...) étaient en coque sur châssis rigide qui supportait seule tous les efforts.

 

Bonne journée sur ton nouveau projet.... à nous faire rêver et à moi... me faire "psychoter"... :D mais ma vengeance sera ... terrible

 

JP

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Bonjour,

Quand on a une imagination d'écrivain comme toi, il y a toujours une réponse plausible parfaitement défendable. Et je peux en être témoin.

Citroen n'a même pas tolé le toit des premières traction avant... c'est peu dire.

 

Traction 1934 pré-serie (2ème semestre)

 

 

images.jpg

 

 

D'ailleurs les outils de presse non pas étaient changée 20 ans après.... mais plus de moleskine... de la tôle.

 

Traction 1954

 

sdc11803.jpg

 

La traction est la première voiture sans châssis (caisse auto portée) donc des problèmes de déformation ont certainement obligé le constructeur à rigidifier l'ensemble (contreventement). Les précédentes voitures (AC4, 6 et les diverses Rosalie etc...) étaient en coque sur châssis rigide qui supportait seule tous les efforts.

 

Bonne journée sur ton nouveau projet.... à nous faire rêver et à moi... me faire "psychoter"... :D mais ma vengeance sera ... terrible

 

JP

 

 

Merci pour toutes ces précisions . :jap:

Les raisons du passage de la toile à la tôle sur les tractions sont claires mais

celles de toiler d'origine le toit des C4 ????

Esthétique ?

Gain de poids ?

Emboutissages encore pas au point ?

Un peu tout ça ?

 

Pour l'instant mon prochain projet n'est que partiellement mûri mais il y aura du grumier au menu !

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Merci pour toutes ces précisions . :jap:

Les raisons du passage de la toile à la tôle sur les tractions sont claires mais

celles de toiler d'origine le toit des C4 ????

Esthétique ?

Gain de poids ?

Emboutissages encore pas au point ?

Un peu tout ça ?

 

Pour l'instant mon prochain projet n'est que partiellement mûri mais il y aura du grumier au menu !

 

 

c'est ce que j'ai lu, entendu plusieurs fois déjà ...concernant des surfaces aussi longues qu'un toit

vrai ou faux ? :??:

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Invité §spe565RA

Bonjour,

A la recherche de dimensions des AC4 Torpedo, je savais qu'il y avait 2 types d'empattements (long et court.... ainsi nommés... :D ) et différentes types de carrosserie Torpédo. J'ai appris récemment, par quelqu'un de compétent qui a fait de nombreuses recherches, qu'il y aurait donc 7 types différents caisses de Torpédo. Il n'y a pas lieu ici d'en détailler les différences.

Ainsi, ce forum n'étant pas spécialisé dans un domaine particulier, autre que celui de la miniature 1/43, il ouvre cependant un large champs de communications.

Aussi, je me permets, ici, de porter à votre attention, le tableau avec des croquis détails sur mes recherches.

Peut être que certain d'entre vous, par connaissance, peuvent m'aider à réunir les informations nécessaires à l'établissement des 7 prototypes de caisses en miniatures 1/43.

 

RIMG0034.jpg

 

 

Cte AC4 02.jpg

Un grand merci

 

JP

 

 

peut être connais tu ce site sinon regarde ces liens

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c'est ce que j'ai lu, entendu plusieurs fois déjà ...concernant des surfaces aussi longues qu'un toit

vrai ou faux ? :??:

 

 

Oui, je ne l'ai pas écris mais c'est sous entendu. Je crois que la manipulation de l'acier est en cause. L'apparition de certaines techniques de métallurgie (notamment le four Bessemer, j'ai encore mes cours et c'est sur WiKi que j'aime pas) a permis d'obtenir des acier plus doux donc plus malléable. Lié à des techniques d'emboutissage et de soudage, la longueur des toit ne permettait pas leur liaison parfaite avec les éléments de carrosserie latérales. Autant laissé un "trou" qu'on referme en moleskine sur châssis bois ...... n'est il pas ? comme dirait un outre manche.. :D

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Oui, mais impossible de le retrouver (euh!!! dans ma tête :ange: ), je t'en suis très reconnaissant. D'ailleurs, j'ai un contact avec un des participants qui, suite à mon interrogation, sur un autre forum AC4/6 m'a appelé pour essayer de formaliser toutes ses recherches par miniature. On verra bien ?

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Merci pour toutes ces précisions .

 

Pour l'instant mon prochain projet n'est que partiellement mûri mais il y aura du grumier au menu !

 

 

si tu es à court , ce qui me surprendrais , un Berliet "diesel" de transport de charbon de bois dans le Vercors ...

 

Bret.jpg

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Oui, je ne l'ai pas écris mais c'est sous entendu. Je crois que la manipulation de l'acier est en cause. L'apparition de certaines techniques de métallurgie (notamment le four Bessemer, j'ai encore mes cours et c'est sur WiKi que j'aime pas) a permis d'obtenir des acier plus doux donc plus malléable. Lié à des techniques d'emboutissage et de soudage, la longueur des toit ne permettait pas leur liaison parfaite avec les éléments de carrosserie latérales. Autant laissé un "trou" qu'on referme en moleskine sur châssis bois ...... n'est il pas ? comme dirait un outre manche.. :D

 

 

Merci pour ces explications très claires . :jap:

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ça n'a pas été difficile de rester jusqu'à la fin de ton post.

A la limite, je l'ai même trouvé un peu court.

 

S'il te plait, continues à nous émerveiller !

 

 

Merci Olivier ! :jap:

Pour la suite, je vais essayer mais pour le moment c'est opération nettoyage par le vide sur mon établi,

c'est pas du luxe !!!

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si tu es à court , ce qui me surprendrais , un Berliet "diesel" de transport de charbon de bois dans le Vercors ...

 

Bret.jpg

 

Belle image , merci ! :jap:

 

J'avais déjà planché un peu sur le sujet Berliet / gazo " à cause " de cette photo

GDMG Gabouleau.jpg

 

mais sait-on jamais ...

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Très belle et émouvante histoire que celle de la résurrection de cette superbe Rosalie, retrouvée dans son jus.x auto Citroen B14 Mont Gerbier de jonc Berthe marcel ph J Vergne.jpg

Je me souviens l'avoir croisé au pied du mont Gerbier de jonc dans les années 50, j'étais dans la B 14 "décapotable"de mon papa

Dur dur de grimper sur le plateau cévenol avec une voiture de sport.

 

 

 

Magnifique photo chargée de souvenirs ! :love::sol::love:

 

big-8122536ce9.jpg

 

Il y a quelques années que je ne suis pas retourné au Mont Gerbier de Joncs et je ne connais pas

encore son nouvel environnement aseptisé, mis aux goûts et normes du jour .

Faudra que je m'y fasse ...

 

Merci de ton message ! :jap:

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