Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Motorisation, énergie, et environnement

peut-on nier le réchauffement climatique ?


Messages recommandés

 

en fait tu ne me verras pas critiquer quelque courant que ce soit , pour moi, la finalité des politiques de tous bords est d'arriver au pouvoir et de se s'en mettre plein les poches grosso modo :pfff:

j'aime le débat ici , image d'un contre opinion , valeureusement defendu par ptit'suisse d'un coté puis divers intervenants plus ou moins cultivés , c'est chouette :sol:

 

 

Moi aussi je suis ce débat, je n'y interviens pas beaucoup car je suis loin d'avoir étudié la question comme l'on fait certains ici, je ne suis intervenu que sur ce que je sais, c'est à dire l'aspect politique de la question, j'avoue que je commence a en avoir marre de lire ici et ailleurs (dans d'autres sujets du forum) cette accusation mensongère sur laquelle je ne vais pas revenir une fois de plus, sinon mon savoir dans ce domaine se limite à la lecture de quelques ouvrages de vulgarisation scientifique et à celle du site de Jancovici, personnage que je trouve d'une logique sans faille, ce qui me laisse penser qu'il ne doit pas raconter que des bétises sur son site, de plus tout comme moi il n'est pas cet écologiste caricatural comme certains intervenants ici voudraient que soient tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §dic764kT

 

Moi aussi je suis ce débat, je n'y interviens pas beaucoup car je suis loin d'avoir étudié la question comme l'on fait certains ici, je ne suis intervenu que sur ce que je sais, c'est à dire l'aspect politique de la question, j'avoue que je commence a en avoir marre de lire ici et ailleurs (dans d'autres sujets du forum) cette accusation mensongère sur laquelle je ne vais pas revenir une fois de plus, sinon mon savoir dans ce domaine se limite à la lecture de quelques ouvrages de vulgarisation scientifique et à celle du site de Jancovici, personnage que je trouve d'une logique sans faille, ce qui me laisse penser qu'il ne doit pas raconter que des bétises sur son site, de plus tout comme moi il n'est pas cet écologiste caricatural comme certains intervenants ici voudraient que soient tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

 

 

je vais aller chercher le lien de ce site :jap:

sûre que j'ai pas lu que des betises dans son livre , mais il insiste lourdement sur les raisons anthropiques , comme ptit'suisse , et c'est bien là que la question se pose berny-sporting.gif.0b33c266761dd4bc33c18844aee5485e.gif

de plus pendant qu'on parle de rejets de CO² , on s'occupe pas de la déforestation (comme l'a précisé un intervenant plus tôt et moi même ) , de la pollution globale , de la sur-exploitation des ressources vivantes etc.... :jap:

 

edit : çà y est je l'ai trouvé :p ben ya de la lecture :p bon a bientot j'ai du pain sur la planche là :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pac464vE

CO2 comment ça marche

Il y a quinze jours j’étais comme à peu près tout le monde : j’y entravais que dalle ! Faut dire que les climatologues ne font rien pour améliorer la compréhension des choses. J’ai suivi ce fil de discussion et lu les différents sites référencés et, miracle, je crois bien avoir compris pour le CO2. Comme j’étais prof dans une autre vie, j’ai une petite tendance à la didactique voici ce que ça donne en langage simple : ;)

 

La température de la planète est en équilibre si l’énergie entrante = l’énergie sortante. En cas de déséquilibre plus il y a d’énergie emmagasinée plus la température augmente.

L’énergie entrante c’est une onde électromagnétique : la lumière du soleil

L’énergie sortante c’est une onde électromagnétique : l’infrarouge (la chaleur de la terre engendrée par la lumière du soleil).

 

Les ondes électromagnétiques se caractérisent par leur fréquence et leur longueur d’onde. Le produit des deux donne la vitesse de la lumière.

Les ondes électromagnétiques peuvent diffuser dans l’espace.

Les infrarouges peuvent diffuser dans l’espace sauf s’il y a un obstacle : le CO2

Le CO2 absorbe (piège) les infrarouges sur une certaine bande de longueur d’onde de 10 à 22 microns essentiellement. Ils ne peuvent plus diffuser dans l’espace.

(Le reste de l'énergie radiante de la terre passe par l'eau, les nuages, la convection de l'air etc...)

 

Comment fait-on en laboratoire pour simuler l’influence du CO2. On utilise un appareil qui s’apparente à l’opacimètre pour moteurs diesel.

Fonctionnement : une source lumineuse, un tube par où passent les gaz d’échappement, une cellule photoélectrique à l’autre bout du tube. On comprend de suite que plus les gaz sont noirs moins de lumière arrive à la cellule photoélectrique.

 

Pour le CO2 même principe : une source d’infrarouge, un tube rempli de CO2 pur (à la pression atmosphérique) et un capteur infrarouge.

La longueur du tube est fonction de la quantité de CO2 à 380 ppmv (parts par million en volume ou 1000 ppmv = 0,1 % ) qu’il y a dans la colonne d’air au dessus de notre tête. Pour simuler un doublement de concentration de CO2 on double la longueur du tube.

C’est donc tout bête, comme dans l’opacimètre on mesure la quantité d’infrarouge arrêtée par la longueur de CO2.

Si on double la longueur de CO2 il faut augmenter la puissance = la température de la source d’infrarouge pour arriver à franchir la couche de CO2. De là on en a déduit le forçage radiatif autrement dit l’augmentation de la température du globe par des formules très savantes.

 

No limit ? .

Pour les physiciens en laboratoire il n’y a pas de limite à la simulation. Pour les cimatologues qui n’ont pas tout compris et pour ceux qui veulent nous faire peur il n’y a pas de limite non plus. sauf que ...

 

Sauf que quand il n’y a plus rien qui passe pour une certaine concentration de CO2 et qu’on s’aperçoit que le dimmer pour augmenter l’énergie de la source d’infrarouge est en butée on ne sait pas aller plus loin.

Même les shadoks auraient compris qu’une augmentation de la couche de CO2 n’y changera plus rien. Si toute l'énergie possible, dans la bande de 10 à 22 microns, est bloquée par une certaine concentration de CO2, une augmentation supplémentaire ne changera plus rien à l'affaire.

 

En fait la quantité d’énergie qui peut passer sur la bande 10 à 22 microns est forcément limitée. On peut la calculer à partir d’une formule bien compliquée qui fait intervenir la longueur d’onde et la température....

Le genre de formule qu’on vous balance au début des explications pour bien vous faire comprendre que vous êtes trop bête et que ça ne sert à rien d’aller plus loin. Ce sera donc pour plus tard.

Et (re)sauf que :

Lavoisier passant par là m’a soufflé que “rien ne se perd , rien ne se crée !” L’énergie absorbée par le CO2 doit bien partir quelque part. Elle diffuse dans l’air ambiant qui, par convection, va se charger de l’évacuer dans la haute atmosphère où elle pourra diffuser (En haut il n’y a presque pas de CO2. Ce que bloque le CO2 l’air ambiant ou la vapeur d’eau se charge de l’évacuer.

En conclusion :

Quand on sera (on y est peut-être déjà d’ailleurs) arrivé à la saturation une augmentation de CO2 supplémentaire dans l’atmosphère n’aura plus aucun effet. La terre sera arrivée à un nouvel état d’équilibre. Donc pas de panique !

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §dic764kT

voilà , j'ai trouvé une perle je pense :sol:

voici une lettre de judith CURRY (réchauffiste) , sur le blog de WATTS (sceptique)

elle fait le point de la situation avec une honneteté et une objectivité remarquable :jap:

 

http://wattsupwiththat.com/2010/02/24/on-the-credibility-of-climate-research-part-ii-towards-rebuilding-trust/

 

et donc mon point de vue reste inchangé , il est possible que l'etre humain soit en partie responsable du rechauffement climatique actuel (si minime soit il ) et que l'on DOIT surveiller çà et develloper les etudes sur ce theme sans basculer ni dans le catastrophisme ni le déni systematique audio45.gif.7eb914b67f3c4ec94ccd8fd7dd52bdda.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

CO2 comment ça marche

Quand on sera (on y est peut-être déjà d’ailleurs) arrivé à la saturation une augmentation de CO2 supplémentaire dans l’atmosphère n’aura plus aucun effet. La terre sera arrivée à un nouvel état d’équilibre. Donc pas de panique !

 

 

Et est-ce qu'une estimation de cette concentration a pu être calculée ?

Parce que, autant, la limite est mille fois supérieure à ce qu'on a actuellement. (?)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pac464vE

voilà , j'ai trouvé une perle je pense :sol:

voici une lettre de judith CURRY (réchauffiste) , sur le blog de WATTS (sceptique)

elle fait le point de la situation avec une honneteté et une objectivité remarquable :jap:

 

http://wattsupwiththat.com/2010/02/24/on-the-credibility-of-climate-research-part-ii-towards-rebuilding-trust/

 

et donc mon point de vue reste inchangé , il est possible que l'etre humain soit en partie responsable du rechauffement climatique actuel (si minime soit il ) et que l'on DOIT surveiller çà et develloper les etudes sur ce theme sans basculer ni dans le catastrophisme ni le déni systematique audio45.gif.7eb914b67f3c4ec94ccd8fd7dd52bdda.gif

 

 

J'ai lu, dommage que beaucoup de ces sites soient en anglais, ça diminue la lisibilité.

Ce qui serait bon c'est de chaque fois faire un petit résumé à l'attention des lecteurs uniquement francophones.

En gros elle fait le constat que la confiance entre le public et le monde scientifique s'est effondrée, que la blogosphère doit être une lieu de dialogue et de respect mutuel. Que les scientifiques peuvent apprendre beaucoup des sceptiques ne fût-ce que une meilleur façon de présenter les choses, que l'arrogance de certains n'alimente pas la confiance. Le débat peut engendrer des idées nouvelles... et restaurer la confiance. Ca vaut le détour

Merci. :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le cent-fautes de Claude Allègre

LE MONDE | 27.02.10 | 13h50

 

 

Dans son dernier livre, L'Imposture climatique (Plon, 300 p., 19,90 €), un ouvrage d'entretiens avec le journaliste Dominique de Montvalon, le géochimiste et ancien ministre Claude Allègre formule des accusations d'une extrême gravité contre la communauté des sciences du climat. La cible principale de l'ouvrage est le GIEC, défini à tort par l'auteur comme le "Groupement international pour l'étude du climat" - il s'agit en réalité du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

 

M. Allègre évoque un "système mafieux" ayant conspiré pour faire passer, aux yeux de l'ensemble du monde, un "mythe" pour un fait scientifique. Très médiatisé, l'ouvrage comporte de nombreuses approximations et erreurs factuelles à même de tromper le public. En voici quelques-unes.

 

P. 22 "Une étude parue dans la revue Science suggère que l'augmentation de la température dans l'hémisphère Nord de 1970 à 2000 est peut-être due à l'élimination des poussières de charbon dans l'atmosphère, ce qui a facilité l'ensoleillement. L'augmentation (des températures) n'aurait donc rien à voir avec le CO2", écrit M. Allègre, citant une étude en effet publiée par Science, en mars 2007. Les deux premières phrases de cette publication démentent l'interprétation qui en est faite par l'ancien ministre. "Des tendances notables au réchauffement sont observées dans l'Arctique. Bien que les émissions humaines de gaz à effet de serre à longue durée de vie en soient certainement la cause principale, les polluants atmosphériques sont aussi importants."

 

P. 68 "Au total, l'Antarctique ne semble pas fondre. En tout cas, ce n'est pas perceptible." La réduction des glaces de l'Antarctique n'est pas due à une fonte mais au glissement des glaciers dans la mer. Elle est très perceptible. Grâce aux données satellitaires, les travaux d'Isabella Velicogna (université de Californie à Irvine, JPL) ont montré qu'entre 2002 et 2006, l'Antarctique a perdu, en moyenne, 104 milliards de tonnes (Gt) de glace par an. Entre 2006 et 2009, ce taux est passé à 246 Gt par an. Les pertes de glaces du Groenland et de l'Antarctique sont l'une des principales causes de l'augmentation du niveau marin.

 

P. 68 "Au Moyen Age, lorsque les Vikings ont découvert le Groenland, il y avait encore moins de glace qu'aujourd'hui. C'est pour cela qu'ils l'ont appelé le "pays vert"", écrit M. Allègre. L'étymologie proposée est correcte, mais les raisons avancées sont fausses. La Saga d'Erik Le Rouge, (datée du XIIIe siècle) témoigne qu'"Erik (le Rouge) partit pour coloniser le pays qu'il avait découvert et qu'il appelait le "Pays vert", parce que, disait-il, les gens auraient grande envie de venir dans un pays qui avait un si beau nom".

 

La période chaude du Moyen Age - au moins sur l'hémisphère Nord - est sans équivoque. Mais l'écrasante majorité des travaux de reconstructions paléoclimatiques suggèrent qu'elle était moins chaude que la période actuelle.

 

P. 73 A propos de l'influence du réchauffement sur les ouragans, "certains spécialistes comme Wester, Tech ou Kerry Emmanuel pensent" qu'elle est réelle, écrit l'auteur. "Wester" est Peter Webster. Quant à "Tech", ce nom n'existe pas. L'auteur a confondu le nom de l'institution de M. Webster (Georgia Tech, diminutif de Georgia Institute of Technology) avec celui d'une personne.

 

P. 78 L'auteur fait état de travaux montrant qu'il y a 125 000 ans, il faisait "6 °C de plus qu'aujourd'hui, et le CO2 de l'atmosphère était moins abondant". La référence donnée est celle des travaux de "Sine" et de ses collaborateurs, prétendument publiés dans Science en novembre 2007. Cette publication n'existe pas dans les archives de Science.

 

P. 94 Claude Allègre s'indigne de ce que les travaux de Jean-Pierre Chalon sur les nuages n'auraient pas été pris en compte par le GIEC. M. Allègre cite ce passage d'un livre de M. Chalon : "Ces processus sont encore assez mal compris. C'est une des difficultés majeures et une des principales sources d'imprécision que rencontrent les tentatives de prévision des évolutions du climat. " "Je m'interroge, poursuit M. Allègre. Pourquoi un tel expert n'a-t-il pas été davantage impliqué dans les processus du GIEC ? (...) Réponse : cela fait partie du "totalitarisme climatique". Emettre des nuances, c'est déjà être un adversaire du "climatiquement correct"."

 

Voici pourtant ce que l'on peut lire dans le résumé du dernier rapport du GIEC : "Pour l'heure, les rétroactions nuageuses constituent la principale source d'incertitude des estimations de la sensibilité du climat."

 

P. 109 Claude Allègre produit une figure montrant un lien étroit entre plusieurs courbes : celle donnant l'évolution de la température globale moyenne de la basse atmosphère terrestre au XXe siècle, celle de l'irradiance solaire, et deux autres, donnant les variations du magnétisme terrestre.

 

Cette figure a certes été publiée en 2005, puis en 2007, dans la revue Earth and Planetary Science Letters (EPSL). Mais elle a été clairement réfutée en décembre 2007, pour des erreurs d'attribution de données.

 

P. 138 Claude Allègre présente comme très forte l'opposition de la communauté scientifique aux conclusions du GIEC. Il écrit : "L'événement le plus significatif est peut-être le vote qui a eu lieu parmi les spécialistes américains du climat. (...) Le 19 octobre 2009, le Bulletin de la Société météorologique américaine en a rendu publics les résultats. Les voici : 50 % d'entre eux ne croient pas à l'influence de l'homme sur le climat, 27 % en doutent. Seuls 23 % croient aux prédictions du GIEC."

 

Interrogé, Paul Higgins, un responsable de l'American Meteorological Society, se souvient de cette enquête. A ceci près qu'elle ne concernait nullement les "spécialistes américains du climat", mais les présentateurs météo des chaînes de télévision américaines...

Stéphane Foucart

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pac464vE

 

Et est-ce qu'une estimation de cette concentration a pu être calculée ?

Parce que, autant, la limite est mille fois supérieure à ce qu'on a actuellement. (?)

 

 

La conclusion de mon raisonnement c'est qu'il y a une saturation mesurable de l'absorption par le CO2

Ca peut se faire avec la loi de Planck et la loi de Stefan entre autres mais je n'ai pas encore eu le courage de m'atteler à cette tâche. Il y en a certainement des plus compétents que moi qui pourront nous donner des résultats.

Principe : mesurer la quantité d'énergie sur la bande 10 à 22 microns puis déterminer la couche de CO2 nécessaire pour l'absorber. Mais il ya a longtemps que je n'ai plus eu une calculette scientifique dans les mains.

Et je ne sais pas comment transcrire une formule mathématique dans le texte.

J'aimerais évidemment lire les résultats s'ils existent déjà.

J'espère en Tevas ou Papyjacko

Si rien ne vient, je m'y mettrai pour en avoir le coeur net. :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §dic764kT

 

J'ai lu, dommage que beaucoup de ces sites soient en anglais, ça diminue la lisibilité.

Ce qui serait bon c'est de chaque fois faire un petit résumé à l'attention des lecteurs uniquement francophones.

En gros elle fait le constat que la confiance entre le public et le monde scientifique s'est effondrée, que la blogosphère doit être une lieu de dialogue et de respect mutuel. Que les scientifiques peuvent apprendre beaucoup des sceptiques ne fût-ce que une meilleur façon de présenter les choses, que l'arrogance de certains n'alimente pas la confiance. Le débat peut engendrer des idées nouvelles... et restaurer la confiance. Ca vaut le détour

Merci. :jap:

 

 

oui c'est vrai désolé mais pas le temps , je suis au boulot quand même :lol:

 

tu peux lire la reponse de watts à judith , pas piquée des hannetons :p (perso je trouve la réponse exagerée mais certainement representative de la passion de l'auteur ) sur wattsupwiththat absolute.gif.d5ac6a3d407f24f52517228936f1219c.gif

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §dic764kT

Le cent-fautes de Claude Allègre

LE MONDE | 27.02.10 | 13h50

 

 

Dans son dernier livre, L'Imposture climatique (Plon, 300 p., 19,90 €), un ouvrage d'entretiens avec le journaliste Dominique de Montvalon, le géochimiste et ancien ministre Claude Allègre formule des accusations d'une extrême gravité contre la communauté des sciences du climat. La cible principale de l'ouvrage est le GIEC, défini à tort par l'auteur comme le "Groupement international pour l'étude du climat" - il s'agit en réalité du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

 

M. Allègre évoque un "système mafieux" ayant conspiré pour faire passer, aux yeux de l'ensemble du monde, un "mythe" pour un fait scientifique. Très médiatisé, l'ouvrage comporte de nombreuses approximations et erreurs factuelles à même de tromper le public. En voici quelques-unes.

 

P. 22 "Une étude parue dans la revue Science suggère que l'augmentation de la température dans l'hémisphère Nord de 1970 à 2000 est peut-être due à l'élimination des poussières de charbon dans l'atmosphère, ce qui a facilité l'ensoleillement. L'augmentation (des températures) n'aurait donc rien à voir avec le CO2", écrit M. Allègre, citant une étude en effet publiée par Science, en mars 2007. Les deux premières phrases de cette publication démentent l'interprétation qui en est faite par l'ancien ministre. "Des tendances notables au réchauffement sont observées dans l'Arctique. Bien que les émissions humaines de gaz à effet de serre à longue durée de vie en soient certainement la cause principale, les polluants atmosphériques sont aussi importants."

 

P. 68 "Au total, l'Antarctique ne semble pas fondre. En tout cas, ce n'est pas perceptible." La réduction des glaces de l'Antarctique n'est pas due à une fonte mais au glissement des glaciers dans la mer. Elle est très perceptible. Grâce aux données satellitaires, les travaux d'Isabella Velicogna (université de Californie à Irvine, JPL) ont montré qu'entre 2002 et 2006, l'Antarctique a perdu, en moyenne, 104 milliards de tonnes (Gt) de glace par an. Entre 2006 et 2009, ce taux est passé à 246 Gt par an. Les pertes de glaces du Groenland et de l'Antarctique sont l'une des principales causes de l'augmentation du niveau marin.

 

P. 68 "Au Moyen Age, lorsque les Vikings ont découvert le Groenland, il y avait encore moins de glace qu'aujourd'hui. C'est pour cela qu'ils l'ont appelé le "pays vert"", écrit M. Allègre. L'étymologie proposée est correcte, mais les raisons avancées sont fausses. La Saga d'Erik Le Rouge, (datée du XIIIe siècle) témoigne qu'"Erik (le Rouge) partit pour coloniser le pays qu'il avait découvert et qu'il appelait le "Pays vert", parce que, disait-il, les gens auraient grande envie de venir dans un pays qui avait un si beau nom".

 

La période chaude du Moyen Age - au moins sur l'hémisphère Nord - est sans équivoque. Mais l'écrasante majorité des travaux de reconstructions paléoclimatiques suggèrent qu'elle était moins chaude que la période actuelle.

 

P. 73 A propos de l'influence du réchauffement sur les ouragans, "certains spécialistes comme Wester, Tech ou Kerry Emmanuel pensent" qu'elle est réelle, écrit l'auteur. "Wester" est Peter Webster. Quant à "Tech", ce nom n'existe pas. L'auteur a confondu le nom de l'institution de M. Webster (Georgia Tech, diminutif de Georgia Institute of Technology) avec celui d'une personne.

 

P. 78 L'auteur fait état de travaux montrant qu'il y a 125 000 ans, il faisait "6 °C de plus qu'aujourd'hui, et le CO2 de l'atmosphère était moins abondant". La référence donnée est celle des travaux de "Sine" et de ses collaborateurs, prétendument publiés dans Science en novembre 2007. Cette publication n'existe pas dans les archives de Science.

 

P. 94 Claude Allègre s'indigne de ce que les travaux de Jean-Pierre Chalon sur les nuages n'auraient pas été pris en compte par le GIEC. M. Allègre cite ce passage d'un livre de M. Chalon : "Ces processus sont encore assez mal compris. C'est une des difficultés majeures et une des principales sources d'imprécision que rencontrent les tentatives de prévision des évolutions du climat. " "Je m'interroge, poursuit M. Allègre. Pourquoi un tel expert n'a-t-il pas été davantage impliqué dans les processus du GIEC ? (...) Réponse : cela fait partie du "totalitarisme climatique". Emettre des nuances, c'est déjà être un adversaire du "climatiquement correct"."

 

Voici pourtant ce que l'on peut lire dans le résumé du dernier rapport du GIEC : "Pour l'heure, les rétroactions nuageuses constituent la principale source d'incertitude des estimations de la sensibilité du climat."

 

P. 109 Claude Allègre produit une figure montrant un lien étroit entre plusieurs courbes : celle donnant l'évolution de la température globale moyenne de la basse atmosphère terrestre au XXe siècle, celle de l'irradiance solaire, et deux autres, donnant les variations du magnétisme terrestre.

 

Cette figure a certes été publiée en 2005, puis en 2007, dans la revue Earth and Planetary Science Letters (EPSL). Mais elle a été clairement réfutée en décembre 2007, pour des erreurs d'attribution de données.

 

P. 138 Claude Allègre présente comme très forte l'opposition de la communauté scientifique aux conclusions du GIEC. Il écrit : "L'événement le plus significatif est peut-être le vote qui a eu lieu parmi les spécialistes américains du climat. (...) Le 19 octobre 2009, le Bulletin de la Société météorologique américaine en a rendu publics les résultats. Les voici : 50 % d'entre eux ne croient pas à l'influence de l'homme sur le climat, 27 % en doutent. Seuls 23 % croient aux prédictions du GIEC."

 

Interrogé, Paul Higgins, un responsable de l'American Meteorological Society, se souvient de cette enquête. A ceci près qu'elle ne concernait nullement les "spécialistes américains du climat", mais les présentateurs météo des chaînes de télévision américaines...

Stéphane Foucart

 

 

merci pour ce lien , c'est vrai qu'il passe pour un guignol un peu du coup :lol:

un peu comme al gore et ses erreurs , 1 partout balle au centre alex66.gif.4a1b96f46efd0264f409a9c29a4b83ea.gif

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §sha372mS

Allègre n'est pas un partisan du j'menfoutisme de l'écologie, c'est inutile de l'attaquer sur ce plan, ce n'est pas un expert scientifique, il essaie de récupérer des infos, beaucoup d'infos, dans le tas des conneries doivent passer, néanmoins, face aux médias, beaucoup de celles qui sont dans le papier du monde ont déjà été rectifiées de sa personne en publique.

 

 

Là où il fait le plus mal, c'est de son regard assassin sur les ordures type Hulot/Gore qui effectivement s'enrichissent un maximum, polluent un max, mais ont tous gagnés un million de fois de quoi s'éco-compenser en co² tout ce qu'ils veulent. Il fait mal au Giec, même s'il ne traduit pas forcément comme d'autres le nom du groupement, en rappelant aux gens "attention, ils ont été pris la main dans le sac à pots-de-vin devant le monde entier, ils l'ont reconnus, ils ont tout reconnus, mais on ne vous ne parle pas et les médias n'en tiennent volontairement pas compte".

 

Ce sont les intérêts personnels et les compromissions qu'il dénonce essentiellement, c'est sur ce plan là qu'il est fort, et il est inattaquable, totalement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pac464vE

Je continue mes petites recherches et je constate que certains sites confondent allègrement l'influence du CO2 sur les rayons venant du soleil et celle relative à l'effet de serre (radiation infrarouge de la terre). Il faut donc ne pas oublier que le CO2 nous protège aussi des rayons incidents du soleil (Le CO2 a des raies d'absorption dans le visible et le proche infrarouge et peut-être faire un bilan global ?

Sans entrer dans la paranoia du grand complot il semble que les zélateurs du réchauffement climatique anthropique sont, soit très incompétents, soit hypocrites.

 

Sur un document pdf de Pierre RIVET chercheur au CNRS "Energie solaire : ensoleillement et météorologie", on trouve une courbe de l'éclairement spectral reçu au sol qui montre bien l'absortion par le CO2 et la vapeur d'eau de l'énergie incidente. (On n'est pas dans l'infrarouge lointain qui nous intéresse).

Cela me fâche parce que "Ptit Suisse" m'avait balancé comme argument un site qui utilisait ce type de courbe pour en remettre une couche sur le CO2.

 

D'autre part pour tous ceux qui nient l'influence du soleil, cette étude reconnaît encore beaucoup d'incertitudes sur le rayonnement du soleil.

 

Enfin pour ceux qui se moquent de ceux qui confondent météorologie et climatologie on doit faire remarquer que les climatologues utilisent les outils mathématiques des météorologues (mais pas inversement). :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le cent-fautes de Claude Allègre

LE MONDE | 27.02.10 | 13h50

 

 

Dans son dernier livre, L'Imposture climatique (Plon, 300 p., 19,90 €), un ouvrage d'entretiens avec le journaliste Dominique de Montvalon, le géochimiste et ancien ministre Claude Allègre formule des accusations d'une extrême gravité contre la communauté des sciences du climat. La cible principale de l'ouvrage est le GIEC, défini à tort par l'auteur comme le "Groupement international pour l'étude du climat" - il s'agit en réalité du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

 

M. Allègre évoque un "système mafieux" ayant conspiré pour faire passer, aux yeux de l'ensemble du monde, un "mythe" pour un fait scientifique. Très médiatisé, l'ouvrage comporte de nombreuses approximations et erreurs factuelles à même de tromper le public. En voici quelques-unes.

 

P. 22 "Une étude parue dans la revue Science suggère que l'augmentation de la température dans l'hémisphère Nord de 1970 à 2000 est peut-être due à l'élimination des poussières de charbon dans l'atmosphère, ce qui a facilité l'ensoleillement. L'augmentation (des températures) n'aurait donc rien à voir avec le CO2", écrit M. Allègre, citant une étude en effet publiée par Science, en mars 2007. Les deux premières phrases de cette publication démentent l'interprétation qui en est faite par l'ancien ministre. "Des tendances notables au réchauffement sont observées dans l'Arctique. Bien que les émissions humaines de gaz à effet de serre à longue durée de vie en soient certainement la cause principale, les polluants atmosphériques sont aussi importants."

 

P. 68 "Au total, l'Antarctique ne semble pas fondre. En tout cas, ce n'est pas perceptible." La réduction des glaces de l'Antarctique n'est pas due à une fonte mais au glissement des glaciers dans la mer. Elle est très perceptible. Grâce aux données satellitaires, les travaux d'Isabella Velicogna (université de Californie à Irvine, JPL) ont montré qu'entre 2002 et 2006, l'Antarctique a perdu, en moyenne, 104 milliards de tonnes (Gt) de glace par an. Entre 2006 et 2009, ce taux est passé à 246 Gt par an. Les pertes de glaces du Groenland et de l'Antarctique sont l'une des principales causes de l'augmentation du niveau marin.

 

P. 68 "Au Moyen Age, lorsque les Vikings ont découvert le Groenland, il y avait encore moins de glace qu'aujourd'hui. C'est pour cela qu'ils l'ont appelé le "pays vert"", écrit M. Allègre. L'étymologie proposée est correcte, mais les raisons avancées sont fausses. La Saga d'Erik Le Rouge, (datée du XIIIe siècle) témoigne qu'"Erik (le Rouge) partit pour coloniser le pays qu'il avait découvert et qu'il appelait le "Pays vert", parce que, disait-il, les gens auraient grande envie de venir dans un pays qui avait un si beau nom".

 

La période chaude du Moyen Age - au moins sur l'hémisphère Nord - est sans équivoque. Mais l'écrasante majorité des travaux de reconstructions paléoclimatiques suggèrent qu'elle était moins chaude que la période actuelle.

 

P. 73 A propos de l'influence du réchauffement sur les ouragans, "certains spécialistes comme Wester, Tech ou Kerry Emmanuel pensent" qu'elle est réelle, écrit l'auteur. "Wester" est Peter Webster. Quant à "Tech", ce nom n'existe pas. L'auteur a confondu le nom de l'institution de M. Webster (Georgia Tech, diminutif de Georgia Institute of Technology) avec celui d'une personne.

 

P. 78 L'auteur fait état de travaux montrant qu'il y a 125 000 ans, il faisait "6 °C de plus qu'aujourd'hui, et le CO2 de l'atmosphère était moins abondant". La référence donnée est celle des travaux de "Sine" et de ses collaborateurs, prétendument publiés dans Science en novembre 2007. Cette publication n'existe pas dans les archives de Science.

 

P. 94 Claude Allègre s'indigne de ce que les travaux de Jean-Pierre Chalon sur les nuages n'auraient pas été pris en compte par le GIEC. M. Allègre cite ce passage d'un livre de M. Chalon : "Ces processus sont encore assez mal compris. C'est une des difficultés majeures et une des principales sources d'imprécision que rencontrent les tentatives de prévision des évolutions du climat. " "Je m'interroge, poursuit M. Allègre. Pourquoi un tel expert n'a-t-il pas été davantage impliqué dans les processus du GIEC ? (...) Réponse : cela fait partie du "totalitarisme climatique". Emettre des nuances, c'est déjà être un adversaire du "climatiquement correct"."

 

Voici pourtant ce que l'on peut lire dans le résumé du dernier rapport du GIEC : "Pour l'heure, les rétroactions nuageuses constituent la principale source d'incertitude des estimations de la sensibilité du climat."

 

P. 109 Claude Allègre produit une figure montrant un lien étroit entre plusieurs courbes : celle donnant l'évolution de la température globale moyenne de la basse atmosphère terrestre au XXe siècle, celle de l'irradiance solaire, et deux autres, donnant les variations du magnétisme terrestre.

 

Cette figure a certes été publiée en 2005, puis en 2007, dans la revue Earth and Planetary Science Letters (EPSL). Mais elle a été clairement réfutée en décembre 2007, pour des erreurs d'attribution de données.

 

P. 138 Claude Allègre présente comme très forte l'opposition de la communauté scientifique aux conclusions du GIEC. Il écrit : "L'événement le plus significatif est peut-être le vote qui a eu lieu parmi les spécialistes américains du climat. (...) Le 19 octobre 2009, le Bulletin de la Société météorologique américaine en a rendu publics les résultats. Les voici : 50 % d'entre eux ne croient pas à l'influence de l'homme sur le climat, 27 % en doutent. Seuls 23 % croient aux prédictions du GIEC."

 

Interrogé, Paul Higgins, un responsable de l'American Meteorological Society, se souvient de cette enquête. A ceci près qu'elle ne concernait nullement les "spécialistes américains du climat", mais les présentateurs météo des chaînes de télévision américaines...

Stéphane Foucart

 

 

C'est vraiment grave qu'un journaliste se permette de se poser en scientifique en attaquant le livre d'un scientifique en racontant absolument n'importe quoi, dès les premières lignes je suis pris d'une sorte de malaise tellement tout est tiré par les cheveux dans le meilleur des cas et absolument faux sinon. Certes Allègre a pu faire des erreurs, d'autant plus qu'il ne s'agit pas d'un livre scientifique mais une sorte d'interview "à chaud", essayer de pinayer pour des détails est vraiment consternant, ce journaliste se prend pour le justicier du giec :lol:

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

P. 22 "Une étude parue dans la revue Science suggère que l'augmentation de la température dans l'hémisphère Nord de 1970 à 2000 est peut-être due à l'élimination des poussières de charbon dans l'atmosphère, ce qui a facilité l'ensoleillement. L'augmentation (des températures) n'aurait donc rien à voir avec le CO2", écrit M. Allègre, citant une étude en effet publiée par Science, en mars 2007. Les deux premières phrases de cette publication démentent l'interprétation qui en est faite par l'ancien ministre. "Des tendances notables au réchauffement sont observées dans l'Arctique. Bien que les émissions humaines de gaz à effet de serre à longue durée de vie en soient certainement la cause principale, les polluants atmosphériques sont aussi importants."

 

 

C'est en effet une piste majeure ... on sait que n'importe quelle grosse éruption volcanique fait diminuer la température pendant des mois.

Quant à Mr Stéphane Foucart, allume ton cerveau stp ça relèvera le niveau (scientifique), à 0 actuellement ... :lol:

 

Honnêteté à souligner :

 

http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/la-puissance-des-tempetes-va-augmenter_852026.html#xtor=AL-447

 

Quelles sont les conditions climatiques auxquelles vous faites allusion?

 

Il faut savoir que depuis 1995, l'Atlantique Nord est entré dans une période chaude. Cela vient du fait que cet océan subit une oscillation naturelle multidécénale qui fait qu'il passe par des période froides et des périodes chaudes. Cette oscillation globale n'est pas liée au réchauffement climatique, il faut le souligner. Elle est naturelle car liée à des circulations océaniques et à la densité des eaux. Malheureusement, nous avons constaté que lorsque l'Atlantique passe en phase chaude, la puissance de destruction des phénomènes extrêmes comme les tempêtes ou les cyclones est décuplée.

 

un climato sceptique masqué ! argh69.gif.f48161be207ed136590dadcb4bcde7fc.gif

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §PER528Mq

Désolé de la lenteur de ma réponse, je n'avais pas vu la tienne... :)

 

Non, je ne regrette pas la mise en service du tram (et je pense avoir été assez clair dans mes posts) mais la façon dont les sondes étaient placées m'a toujours paru pour le moins "étrange" (même si les riverains de proximité ont respiré cet air).

 

Il s'agissait juste d'un exemple afin de montrer qu'en orientant tel ou tel instrument de mesure et en effectuant une moyenne on pouvait donner une idée fausse de la situation (ça peut être pour la pollution ou tout autre chose du reste).

 

J'ai quand même pas l'impression que les mesures soient fausses à ce point, avec les mesures de l'air. Les sondes sont placées dans la rue, et effectivement, c'est ce que respirent beaucoup de monde.

Enfin bon.. ça se discute, mais par contre, le choix du tramway sur les boulevard n'est pas qu'une question de pollution, c'est avant tout dans une logique liée aux déplacements, et c'est aussi un choix politique

 

 

Au fait, tu es allé faire un tour ici ? http://forum-auto.caradisiac.com/les-clubs/discussions-salon/sujet2192.htm

 

Les automobilistes de FA ne sont peut-être pas aussi sectaires que certains l'imaginent... :D

 

J'avais vu ce sujet au début de sa création. Merci de me rappeler son existence ;) J'y suis retourné.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Tev237SJ

CO2 comment ça marche

Il y a quinze jours j’étais comme à peu près tout le monde : j’y entravais que dalle ! Faut dire que les climatologues ne font rien pour améliorer la compréhension des choses. J’ai suivi ce fil de discussion et lu les différents sites référencés et, miracle, je crois bien avoir compris pour le CO2. Comme j’étais prof dans une autre vie, j’ai une petite tendance à la didactique voici ce que ça donne en langage simple : ;)

 

La température de la planète est en équilibre si l’énergie entrante = l’énergie sortante. En cas de déséquilibre plus il y a d’énergie emmagasinée plus la température augmente.

L’énergie entrante c’est une onde électromagnétique : la lumière du soleil

L’énergie sortante c’est une onde électromagnétique : l’infrarouge (la chaleur de la terre engendrée par la lumière du soleil).

 

Les ondes électromagnétiques se caractérisent par leur fréquence et leur longueur d’onde. Le produit des deux donne la vitesse de la lumière.

Les ondes électromagnétiques peuvent diffuser dans l’espace.

Les infrarouges peuvent diffuser dans l’espace sauf s’il y a un obstacle : le CO2

Le CO2 absorbe (piège) les infrarouges sur une certaine bande de longueur d’onde de 10 à 22 microns essentiellement. Ils ne peuvent plus diffuser dans l’espace.

(Le reste de l'énergie radiante de la terre passe par l'eau, les nuages, la convection de l'air etc...)

 

Comment fait-on en laboratoire pour simuler l’influence du CO2. On utilise un appareil qui s’apparente à l’opacimètre pour moteurs diesel.

Fonctionnement : une source lumineuse, un tube par où passent les gaz d’échappement, une cellule photoélectrique à l’autre bout du tube. On comprend de suite que plus les gaz sont noirs moins de lumière arrive à la cellule photoélectrique.

 

Pour le CO2 même principe : une source d’infrarouge, un tube rempli de CO2 pur (à la pression atmosphérique) et un capteur infrarouge.

La longueur du tube est fonction de la quantité de CO2 à 380 ppmv (parts par million en volume ou 1000 ppmv = 0,1 % ) qu’il y a dans la colonne d’air au dessus de notre tête. Pour simuler un doublement de concentration de CO2 on double la longueur du tube.

C’est donc tout bête, comme dans l’opacimètre on mesure la quantité d’infrarouge arrêtée par la longueur de CO2.

Si on double la longueur de CO2 il faut augmenter la puissance = la température de la source d’infrarouge pour arriver à franchir la couche de CO2. De là on en a déduit le forçage radiatif autrement dit l’augmentation de la température du globe par des formules très savantes.

 

No limit ? .

Pour les physiciens en laboratoire il n’y a pas de limite à la simulation. Pour les cimatologues qui n’ont pas tout compris et pour ceux qui veulent nous faire peur il n’y a pas de limite non plus. sauf que ...

 

Sauf que quand il n’y a plus rien qui passe pour une certaine concentration de CO2 et qu’on s’aperçoit que le dimmer pour augmenter l’énergie de la source d’infrarouge est en butée on ne sait pas aller plus loin.

Même les shadoks auraient compris qu’une augmentation de la couche de CO2 n’y changera plus rien. Si toute l'énergie possible, dans la bande de 10 à 22 microns, est bloquée par une certaine concentration de CO2, une augmentation supplémentaire ne changera plus rien à l'affaire.

 

En fait la quantité d’énergie qui peut passer sur la bande 10 à 22 microns est forcément limitée. On peut la calculer à partir d’une formule bien compliquée qui fait intervenir la longueur d’onde et la température....

Le genre de formule qu’on vous balance au début des explications pour bien vous faire comprendre que vous êtes trop bête et que ça ne sert à rien d’aller plus loin. Ce sera donc pour plus tard.

Et (re)sauf que :

Lavoisier passant par là m’a soufflé que “rien ne se perd , rien ne se crée !” L’énergie absorbée par le CO2 doit bien partir quelque part. Elle diffuse dans l’air ambiant qui, par convection, va se charger de l’évacuer dans la haute atmosphère où elle pourra diffuser (En haut il n’y a presque pas de CO2. Ce que bloque le CO2 l’air ambiant ou la vapeur d’eau se charge de l’évacuer.

En conclusion :

Quand on sera (on y est peut-être déjà d’ailleurs) arrivé à la saturation une augmentation de CO2 supplémentaire dans l’atmosphère n’aura plus aucun effet. La terre sera arrivée à un nouvel état d’équilibre. Donc pas de panique !

 

 

 

Merci pour ta participation car franchement je commence à me lasser d'aller fouiller pour répondre au dogmatisme de Ptit-Suisse..

 

 

voilà , j'ai trouvé une perle je pense :sol:

voici une lettre de judith CURRY (réchauffiste) , sur le blog de WATTS (sceptique)

elle fait le point de la situation avec une honneteté et une objectivité remarquable :jap:

 

http://wattsupwiththat.com/2010/02/24/on-the-credibility-of-climate-research-part-ii-towards-rebuilding-trust/

 

et donc mon point de vue reste inchangé , il est possible que l'etre humain soit en partie responsable du rechauffement climatique actuel (si minime soit il ) et que l'on DOIT surveiller çà et develloper les etudes sur ce theme sans basculer ni dans le catastrophisme ni le déni systematique audio45.gif.7eb914b67f3c4ec94ccd8fd7dd52bdda.gif

 

 

Bravo et merci ! j'avais posté je ne sais plus qu'elle page une autre intervention de Judith Curry (qui rappelons est quand même une tronche en sciences de l'atmosphère, un petit coup d'oeil sur Google vous amène direct

à son CV avec une liste de 144 publications peer-reviewed) au moment de la sortie du climategate..elle y exprimait son profond malaise après un temps considérable de lecture (SIC) des échanges entre Mann, Phil Jones et autres..

 

Voilà une scientifique de haut niveau qui donne une leçon d'ouverture d'esprit et d'humilité..a des années lumières des grandes gueules genre Pachauri et consorts..

 

 

 

 

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Tev237SJ

 

tiens ! j'avais commencé a lire son livre " le réchauffement climatique expliqué à ma fille" et j'ai dû arreter au quart , je venais de terminer celui d'al gore et j'avais l'impression de relire le même bouquin :pfff: (du reste il n'y a pas que des choses qui me deplaisent dans le livre de jancovici :jap: )

 

 

Jancovici est comme Gore ou Pachauri : il fait du business avec la vague verte pour accumuler le maximum d'€€€

 

Il est par exemple patron d'une boite de conseil en bilan carbone

http://www.carbone4.com/fr/quisommes-nous/jean-marcjancovici

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

tiens ! j'avais commencé a lire son livre " le réchauffement climatique expliqué à ma fille" et j'ai dû arreter au quart , je venais de terminer celui d'al gore et j'avais l'impression de relire le même bouquin :pfff: (du reste il n'y a pas que des choses qui me deplaisent dans le livre de jancovici :jap: )

 

 

Respect bmwz8.gif.d4f0dcf314ae9c57158dc3fbf03ce73e.gif

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

je vais aller chercher le lien de ce site :jap:

sûre que j'ai pas lu que des betises dans son livre , mais il insiste lourdement sur les raisons anthropiques , comme ptit'suisse , et c'est bien là que la question se pose berny-sporting.gif.0b33c266761dd4bc33c18844aee5485e.gif

de plus pendant qu'on parle de rejets de CO² , on s'occupe pas de la déforestation (comme l'a précisé un intervenant plus tôt et moi même ) , de la pollution globale , de la sur-exploitation des ressources vivantes etc.... :jap:

 

 

C'est ce qui est dégueulasse dans l'affaire, les pollutions massives continuent mais en diversion les occidentaux sont culpabilisés et doivent rouler en vélo ... et le transport est peu impacté par les mesures anti CO2 car le dogme actuel est l'augmentation du commerce mondial.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §dic764kT

 

 

Merci pour ta participation car franchement je commence à me lasser d'aller fouiller pour répondre au dogmatisme de Ptit-Suisse..

 

 

 

 

 

Bravo et merci ! j'avais posté je ne sais plus qu'elle page une autre intervention de Judith Curry (qui rappelons est quand même une tronche en sciences de l'atmosphère, un petit coup d'oeil sur Google vous amène direct

à son CV avec une liste de 144 publications peer-reviewed) au moment de la sortie du climategate..elle y exprimait son profond malaise après un temps considérable de lecture (SIC) des échanges entre Mann, Phil Jones et autres..

 

Voilà une scientifique de haut niveau qui donne une leçon d'ouverture d'esprit et d'humilité..a des années lumières des grandes gueules genre Pachauri et consorts..

 

 

 

 

 

 

 

 

oui c'est vrai que si elle pouvait etre l'image du GIEC futur , çà serait plus credible !!!

après avoir vu jones "s'expliquer" , je pense qu'il faut faire table rase de l'ancienne direction et continuer le travail comme le propose judith :jap:

 

maintenant pachauri est toujours aussi arrogant alors je crois que c'est pas gagné pour une refonte :pfff:

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §dic764kT

 

Respect bmwz8.gif.d4f0dcf314ae9c57158dc3fbf03ce73e.gif

 

:lol:

ya plein d'images , c'est lu en 1heure :ange:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pac464vE

Quand un scientifique affirme une chose et un autre son contraire c'est la science qui perd en crédibilité. :(

Quand des scientifiques en accusent d'autres d'être à la solde du lobby du pétrole et que d'autres scientifiques accusent les premiers d'être les valets du lobby nucléaire c'est la science qui est sous influence. :ange:

Quand on ne parvient pas à obtenir une information objective (et vérifiable).... :D

C'est le scepticisme qui gagne !

 

Quelqu'un aurait-il une courbe complète d'absorption du CO2 dans l'infrarouge ? Tout ce que je trouve est, soit incomplet, soit de tellement mauvaise qualité que c'en est inexploitable. :)

A l'avance , merci

et bonne soirée à tous!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pac464vE

Cherchez pas, je viens de trouver.

Bonne nuit.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Tev237SJ

Et quel est le résultat de tes recherches ?

 

A part ça, dans le cadre de l'enquète des autorités Britannique au sujet du climategate, "L'institute of Physics", forte de ses 36000 membres, vient de transmettre un mémorandum au parlement

Britannique..et ça décoiffe :ange:

 

http://www.pensee-unique.fr/paroles.html#iop

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.vivelascience.com/images/sujets/meteo/blog/tjanvier.jpg

 

Y'a pas à dire on vit un sacré réchauffement climatique, +0.30° par-rapport à la moyenne 1979-1992 donc en 18 ans bmwz8.gif.d4f0dcf314ae9c57158dc3fbf03ce73e.gif

Soit 0.017° par an sonysko.gif.3b4409006c31166d9609220acde56b1e.gif

On nous prend vraiment pour des cons :lol:

 

D'ailleurs ça correspond tout à fait à la "courbe" en forme de plateau (et non de crosse de hockey) montrée par les sceptiques, en 1998 on a pris +0.3 ou +0.4 d'un coup et puis ça s'est stabilisé. Le reste est de la manipulation.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §P_t400jZ

 

Sauf que quand il n’y a plus rien qui passe pour une certaine concentration de CO2 et qu’on s’aperçoit que le dimmer pour augmenter l’énergie de la source d’infrarouge est en butée on ne sait pas aller plus loin.

Même les shadoks auraient compris qu’une augmentation de la couche de CO2 n’y changera plus rien. Si toute l'énergie possible, dans la bande de 10 à 22 microns, est bloquée par une certaine concentration de CO2, une augmentation supplémentaire ne changera plus rien à l'affaire.

 

Oulah, ça fait un bail que je ne suis pas passer par là, et l'obscurantisme pseudo-scientifique est toujours aussi présent :lol: .

 

J'ai beau donner toutes les clés pour comprendre, ça passe pas.

 

Il manque quelque chose à votre raisonnement, ce quelque chose qui change tout.

 

Toute l'énergie possible est bloquée... mais par quelle couche de CO2 ??

 

Le rayonnement part du sol: admettons que la concentration du CO2 immédiatement au dessus est sufisante pour bloquer complètement le rayonnement. Le résultat c'est que cette couche, en absorbant ce rayonnement se réchauffe ! Et elle emet à son tour dans toute les directions, y.c vers le haut, et c'est une deuxième couche de CO2, pas encore saturée (forcément, puisque tout a été aborbé par la première) et plus froide qui va aborber une partie du rayonnement et se réchauffer à son tour, etc... jusqu'en haut de l'atmosphère qui rayonne vers l'espace. Celà montre une chose fondamentale: l'effet de serre ne peut fonctionner qu'avec un gradient de température.

 

Bien sûr, le modèle phyisique réel raisonne sur l'intégration sur tout l'épaisseur de l'atmosphère de couche infiniment mince. Le résultat c'est une surface plus chaude qui donc rayonne plus pour compenser l'absorption du CO2.

 

Quand la concentration du CO2 augmente, c'est l'altitude de la couche rayonnante qui s'élève.

 

Ce phénomène s'ajoute également au fait que les raies d'absoprtion ne sont jamais totalement saturée et que plus la concentration augmente, plus la zone d'absoprtion s'élargit (cf ci-dessus).

 

 

 

L’énergie absorbée par le CO2 doit bien partir quelque part. Elle diffuse dans l’air ambiant qui, par convection, va se charger de l’évacuer dans la haute atmosphère où elle pourra diffuser (En haut il n’y a presque pas de CO2. Ce que bloque le CO2 l’air ambiant ou la vapeur d’eau se charge de l’évacuer.

 

En fait c'est là que vous vous trompez: le CO2 perd son énergie par radiation et pas par convection, car le CO2 dès une altitude minime est bien mélangé et le taux est constant (et ne diminue pas, contrairement à la vapeur d'eau).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sauf que quand il n’y a plus rien qui passe pour une certaine concentration de CO2 et qu’on s’aperçoit que le dimmer pour augmenter l’énergie de la source d’infrarouge est en butée on ne sait pas aller plus loin.

Même les shadoks auraient compris qu’une augmentation de la couche de CO2 n’y changera plus rien. Si toute l'énergie possible, dans la bande de 10 à 22 microns, est bloquée par une certaine concentration de CO2, une augmentation supplémentaire ne changera plus rien à l'affaire.

 

Oulah, ça fait un bail que je ne suis pas passer par là, et l'obscurantisme pseudo-scientifique est toujours aussi présent :lol: .

 

J'ai beau donner toutes les clés pour comprendre, ça passe pas.

 

Il manque quelque chose à votre raisonnement, ce quelque chose qui change tout.

 

Toute l'énergie possible est bloquée... mais par quelle couche de CO2 ??

 

Le rayonnement part du sol: admettons que la concentration du CO2 immédiatement au dessus est sufisante pour bloquer complètement le rayonnement. Le résultat c'est que cette couche, en absorbant ce rayonnement se réchauffe ! Et elle emet à son tour dans toute les directions, y.c vers le haut, et c'est une deuxième couche de CO2, pas encore saturée (forcément, puisque tout a été aborbé par la première) et plus froide qui va aborber une partie du rayonnement et se réchauffer à son tour, etc... jusqu'en haut de l'atmosphère qui rayonne vers l'espace. Celà montre une chose fondamentale: l'effet de serre ne peut fonctionner qu'avec un gradient de température.

 

Bien sûr, le modèle phyisique réel raisonne sur l'intégration sur tout l'épaisseur de l'atmosphère de couche infiniment mince. Le résultat c'est une surface plus chaude qui donc rayonne plus pour compenser l'absorption du CO2.

 

Quand la concentration du CO2 augmente, c'est l'altitude de la couche rayonnante qui s'élève.

 

Ce phénomène s'ajoute également au fait que les raies d'absoprtion ne sont jamais totalement saturée et que plus la concentration augmente, plus la zone d'absoprtion s'élargit (cf ci-dessus).

 

 

 

L’énergie absorbée par le CO2 doit bien partir quelque part. Elle diffuse dans l’air ambiant qui, par convection, va se charger de l’évacuer dans la haute atmosphère où elle pourra diffuser (En haut il n’y a presque pas de CO2. Ce que bloque le CO2 l’air ambiant ou la vapeur d’eau se charge de l’évacuer.

 

En fait c'est là que vous vous trompez: le CO2 perd son énergie par radiation et pas par convection, car le CO2 dès une altitude minime est bien mélangé et le taux est constant (et ne diminue pas, contrairement à la vapeur d'eau).

 

 

On s'en fout de tout ça, les théories sont rudimentaires, non prouvées par l'expérience contrairement à toute science, et le CO2 rejeté par l'homme est infinitésimal par-rapport à la vapeur d'eau.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les sceptiques viennent de trouver des renforts inattendus :ange:http://fr.news.yahoo.com/69/20100304/twl-les-crationnistes-l-assaut-du-rchauf-b11dcaf.html

 

 

Dakota, Texas, Kentucky, Oklahoma : des lois et projets de lois à l'attention des professeurs et des manuels scolaires se sont multipliés. Ils imposent aux enseignants de développer l'esprit critique de leurs élèves au sujet des théories scientifiques, y compris des théories largement défendues par la communauté scientifique comme celles de l'évolution, du Big Bang et même du réchauffement climatique.

 

Ainsi le Kentucky encourage les professeurs à provoquer des discussions sur les avantages et les inconvénients des théories scientifiques, incluant le réchauffement climatique au même titre que les autres.

 

Je ne vois pas bien où est le problème, c'est logique de prévenir que ces théories n'ont pas été prouvées scientifiquement 1068428447_rico54500.gif.463ba74437383aa6822c730a727d101b.gif Pour le big bang ou l'évolution des espèces là c'est carrément du conte pour enfant tellement c'est loin de tout fondement cartésien ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Dakota, Texas, Kentucky, Oklahoma : des lois et projets de lois à l'attention des professeurs et des manuels scolaires se sont multipliés. Ils imposent aux enseignants de développer l'esprit critique de leurs élèves au sujet des théories scientifiques, y compris des théories largement défendues par la communauté scientifique comme celles de l'évolution, du Big Bang et même du réchauffement climatique.

 

Ainsi le Kentucky encourage les professeurs à provoquer des discussions sur les avantages et les inconvénients des théories scientifiques, incluant le réchauffement climatique au même titre que les autres.

 

Je ne vois pas bien où est le problème, c'est logique de prévenir que ces théories n'ont pas été prouvées scientifiquement 1068428447_rico54500.gif.463ba74437383aa6822c730a727d101b.gif Pour le big bang ou l'évolution des espèces là c'est carrément du conte pour enfant tellement c'est loin de tout fondement cartésien ...

 

 

Enfin moi j'aimerais pas me retrouver aux cotés des créationnistes, quelle qu'en soit la raison, mais, bon, j'dis ça, j'dis rien.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pac464vE

 

 

Oulah, ça fait un bail que je ne suis pas passer par là, et l'obscurantisme pseudo-scientifique est toujours aussi présent
:lol: .

 

Sauf que moi, je ne prétends pas être un scientifique j'évoque ce que j'ai compris d'un site que vous m'avez proposé de consulter. :D

J'ai beau donner toutes les clés pour comprendre, ça passe pas.

En balançant des sites abscons sans vraiment s'impliquer ! :pfff:

 

Le rayonnement part du sol: admettons que la concentration du CO2 immédiatement au dessus est sufisante pour bloquer complètement le rayonnement.

Ca c'est de la pseudo science L'énergie sur la bande de fréquence considérée est progressivement absorbée par toute la colonne de CO2 au dessus de la surface considérée.

Le résultat c'est que cette couche, en absorbant ce rayonnement se réchauffe !

Je ne dis pas le contraire, j'ajoute que cette énergie est absorbée par l'air ambiant et l'effet de serre se situe bien là ! Au lieu d'un rayonnement vers l'espace, il y a absorption par le CO2 qui réchauffe l'air ambiant. :q

Et elle emet à son tour dans toute les directions, y.c vers le haut, et c'est une deuxième couche de CO2, pas encore saturée (forcément, puisque tout a été aborbé par la première) et plus froide qui va aborber une partie du rayonnement et se réchauffer à son tour, etc... jusqu'en haut de l'atmosphère qui rayonne vers l'espace. Celà montre une chose fondamentale: l'effet de serre ne peut fonctionner qu'avec un gradient de température.

Curieuse explication !!! :??:

Bien sûr, le modèle phyisique réel raisonne sur l'intégration sur tout l'épaisseur de l'atmosphère de couche infiniment mince. Le résultat c'est une surface plus chaude qui donc rayonne plus pour compenser l'absorption du CO2.Quand la concentration du CO2 augmente, c'est l'altitude de la couche rayonnante qui s'élève.

A la limite c'est du n'importe quoi ! :(

 

En fait c'est là que vous vous trompez: le CO2 perd son énergie par radiation et pas par convection, car le CO2 dès une altitude minime est bien mélangé et le taux est constant (et ne diminue pas, contrairement à la vapeur d'eau)
.

Mais je ne dis rien d'autre. Le CO2 chauffe l'air ambiant qui, lui, va diffuser son énergie par convection, et radiation vers l'espace.

:jap:

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pac464vE

Voici une image qui, je pense n'a pas encore été publiée sur ce fil de discussion.

Ce qui est intéressant c'est de voir la perte due au CO2 et à l'H2O par rapport à l'émission d'un corps noir à la température correspondante

 

1276024894_Spectre20absorption20atmosphC3A8re.jpg1..jpg.51cb94e548d0e4a69b469b2949956a74.jpg

 

Voici la courbe tant recherchée d'émission du CO2. (C'est l'inverse de celle d'absorption.)

On remarque que c'est vers 15 microns que le CO2 bloque le plus la transmission d'énergie.

Reste à savoir la quantité d'énergie radiative de la terre qui doit passer par là et qui réchauffe donc le CO2 dans cette bande de fréquence. Là on aura la vraie influence que CO2 sur le réchauffement climatique. :)

1501556134_Absorption20CO2.jpg1..jpg.90ce61ca2fbe8e4cc3c62fd68546a0ed.jpg

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §P_t400jZ

 

On s'en fout de tout ça, les théories sont rudimentaires, non prouvées par l'expérience contrairement à toute science, et le CO2 rejeté par l'homme est infinitésimal par-rapport à la vapeur d'eau.

 

 

Oh non... pas encore cette énormité a3quattros-line.gif.252836b912f14c46b23cddbb1f735027.gif

 

Bon, l'écrit ça passe pas, les articles scientifiques ça passe pas, les figures n'ont plus... peut-être que les images animés ça marche ?? ? Ah zut, c'est qu'il faut encore comprendre l'anglais... :lol::lol::lol:

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pac464vE

Ca c'est pas le genre d'argument qui m'impressionne !

 

C'est marrant quand même quand je demandais une information sur les nuages, vous m'avez orienté vers le CO2 et voici qu'après une approche sur le CO2 vous parlez de la vapeur d'eau.

Le rôle de l'eau, (nuages, albedo, etc) est un des sujets le plus mal modélisé par les scientifiques alors concentrons-nous sur le CO2 On avancera peut-être un peu mieux quand on aura vidé ce problème là...

Bonne nuit

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...