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Techno Classica Essen 2011 : superbe et énorme !


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Invité §vet233KH

"Volvo 343 GL Touring."

 

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"Carrieriste."

 

Daf avait prevu de remplacer sa 66 par un modèle plus imposant, la 77 mais le renouvellement n'aura pas lieu car la branche automobile de Daf sera vendue à Volvo en 1975. Mais le projet n'est pas avorté et Volvo récupère le bébé au sein de sa gamme qui dispose desormais d'un modèle compact dont les Européens sont de plus en plus friands.

Elle sort donc en 1976, c'est un voiture de gabarit moyen dotée d'un pratique hayon, Volvo gardera d'ailleurs sa transmission CVT car l'auto a été développé autour de cette carracteristique savamment étudiée par le constructeur Hollandais.

Son moteur est un 1.4 bien de chez nous car c'est un bloc signé Renault, il développait 70 chevaux ce qui était correct pour cette auto. Mais sa boite automatique est un frein à sa vente et il faudra attendre 1978 pour voir apparaître une boite de vitesse manuelle et 1979 pour qu'une version à 5 portes soit proposée au catalogue, la 345.

En 1980 un 2.0 accompagne l'autre moteur, fort de 95 chevaux il se montre nettement plus véloce et en 1982 un restylage est apporté lui donnant plus de maturité, une évolution du 2.0 intervient et offre desormais 115 chevaux pour une nouvelle version, la GLT qui se veut même un brin sportive, ça reste toutefois ici une notion relative.

Pour 1983, un modèle à coffre débarque, la voiture gagne en prestance ce qu'elle perd en modularité, une version huppée arrive par la même occasion, la GLE, desormais, l'esprit de Daf semble s'évanouir et ce modèle est une vraie Volvo qui y a gagné sa legitimité au sein de la gamme. Paradoxalement, à l'autre bout de la gamme est lancée un tout petit bloc de 64 chevaux, frugal il est aussi anémique et son succès restera d'estime.

La 343 se vend bien desormais et en 1984, une version diesel est presentée, un modèle qui va rencontrer un vrai succès et laissera bien des souvenirs à ceux qui étaient noyés par un nuage noir dans son sillon!

1985 signe le lancemet du 1.7 essence et l'année suivante pour ses dix ans, elle reçoit un nouveau lifting avec des boucliers peints qui modernise la série 300.

En 1987 seule les versions 340 et 360 GLT restent au catalogue, la fin est proche et on écoule les derniers exemplaires à coup de séries speciales, en 1989 il ne reste plus que la version à hayon disponible et uniquement en 340 et en 1991, arrêt definitif de sa production.

Cette Volvo oubliée sera restée 15 ans au catalogue avec une évolution permanente, de Daf rebadgée elle est arrivée au statut de véritable Volvo. Ce modèle de couleur "Signal Red" de 1980 et conservé dans son étât d'origine fait partit des premières série, une auto qui a disparue et qu'il est tres rare de croiser en si bel etât, notez son immatriculation appropriée!

 

 

Je me souviens en avoir vu souvent, en France dans les années 80; (même à boite autom.). Les amateurs de Volvo ont préféré garder des modèles de la gamme 240; et les amateurs de Daf semblent préférer les plus petits modèles; donc, en France, on n'en voit plus.

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"Delahaye 135 MS Ghia Aigle Coach."

 

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"Dernières volontés."

 

Dans l'histoire de Delahaye, la 135 est le modèle qui restera comme celui symbolisant la gloire du constructeur Français. Sortie de 1935 à 1952, la série 135 n'est pas constituée que d'un simple modèle, c'est une multitude de chassis associés à divers moteurs qui reçevront des carrosseries "usine" et nombre de réalisations artisanales souvent uniques mais toujours extremement élégantes où spectaculaires.

Ce modèle unique de 1949 était dessiné et réalisé par Ghia, ce fût d'ailleurs la dseule et unique collaboration avec le carrossier Italien qu'aura connu Delahaye. Son dessin tres élancé se singularise par ses roues masquées par des carénages peints en bleu tranchant avecle laque noire de la carrosserie. Mais en ce temps la carrossserie artisanale vit ses derniers jours et les clients sont devenus tres rares, Delahaye perd alors du terrain et ses ventes s'éffondrent, la fin est proche et un lôt d'autres marques suivront ce triste sort.

Pour info, ce modèle était à vendre pour 195.000€...

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"Gilco Panhard 750 Sport Spider Mille Miglia."

 

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"Le tube de l'année 1954."

 

Gilberto Colombo fonde en 1946 une entreprise specialisée en tubes métaliques, Gilco. Rapidement cet ingenieur Italien collabore avec Maserati puis Enzo Ferrari pour lui fabriquer son premier chassis de Formule 1, leur collaboration perdurera jusqu'en 1955. Puis dans les années 60, ce sera dans le monde du nautisme que la société se tourner en construisant de rapides et chers voiliers et en 1966, c'est sous le nom de Trafiltubi que se mue Gilco, une acierie qui perdure toujours avec la conceptions de tubes.

En 1954, Gilco réalisera les chassis de deux exemplaires d'une barquette réalisée sur une base de Panhard X85 dont la carrosserie est l'oeuvre de Colli.

Son moteur est celui de la Panhard, un 750 Cc qui développe 50 chevaux pour moins de 400 kilos, ses performances sont alors remarquables et la barquette peut atteindre les 170 Km/h.

Cette auto devait participer aux Mile Miglia de 1954 mais ne sera pas prête à temps, elle participera néanmoins à d'autres courses avec une certain succès et courira à plusieures reprises la Mille Miglia historique histoire de prendre sa revanche.

Ce modèle divinement restauré est desormais une habituée des salons et se promène de pays en pays pour exhiber au public ses jolies courbes et rendre hommage à son constructeur à l'histoire méconnue.

 

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"Mercedes 560 SEL."

 

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"En rôdage!"

 

La Classe S de la generation precedente et identifiée sous le code W116 passe le relais en 1979 à la W126. Le changement est assez radical, la nouvelle Classe S entre dans l'ère de la modernité des années 80 et y adopte les codes de l'époque, on abandonne le chrome que l'on remplace par du plastique, les boucliers en profitent pour devenir enveloppants et se fondent dans la ligne generale mais que l'on se rassure, la celebrissime calandre est toujours à sa place et trône fièrement sur la proue de la majestueuse berline. Avantage des ces lignes plus aerodynamiques, les consommations sont en baisse mais les puissances sont en hausse. La securité y a été accrue et desormais airbag et ABS font partie de la dotation de série pour se démocratiser rapidement par la suite.

Tres étirée, sa ligne ne manque pas d'élégance et elle hantera les quartiers chics de toutes les capitales mondiales, elle deviendra l'une des reference de son segment pendant de nombreuses années.

Sous le capot seront proposés une grande série de mécaniques, des six cylindres en ligne, des V8 et même un cinq cylindres diesel dont l'évantail des puissance s'étale de 125 à 320 chevaux.

Pour les carrosseries, on y trouve la berline, la version "L" rallongée et un coupé qui apparaîtra dès 1981.

En 1986 elle est legèrement restylée, jantes et boucliers sont les principales modifications visuelles qui lui offre subtilment plus de modernité.

En 1992 une nouvelle Classe S vient la remplacer, toujours plus moderne encore mais moins fine dans ses lignes, Mercedes aura écoulé en tout 829.123 modèles, un record pour cette série.

Ici c'est une 560 SEL que nous voyons, le modèle phare de la gamme en version longue et qui reçoit un V8 de 320 chevaux.

Son équipement plethorique pour l'époque et toujours largement d'actualité d'ailleurs, il faut dire que son prix était en consequence. De 1987, ce modèle relifté et dans un étât neuf affichait un kilometrage particulièrement bas, 14.367 kilometres, 24 ans et toujours en rôdage!

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"Mercedes 420 SEC."

 

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"Coupez!"

 

Après la berline, passons au coupé.

Les modèles de la série "S" ont toujours connus des déclinaisons coupé, c'est une tradition chez Mercedes.

Apparue en 1979, la série W126 entrait dans l'ère de la modernité, le plastique fait son entrée en force, le chrome se raréfie et les équipements de securité et d'agrements pullulent, cette generation fera un carton dans le monde entier.

C'est en 1981 qu'apparait alors le coupé "SEC", l'empattement est raccourci, la voiture est plus large et plus basse, elle dégage une impression de puissance avec sa calandre tout en largeur et sans étoile au bout du capot, pour une fois Mercedes change radicalement la face avant de son coupé bourgeois pour lui offrir une allure plus dynamique et aerodynamique par la même occasion. La coupe est fluide et on voit qu'une page vient definitivement de se tourner chez la constructeur à l'étoile.

A l'interieur, c'est le grand luxe, des boiseries, du cuir où du velours (tres daté aujourd'hui!) mais aussi des multiples fonctions electriques, la climatisation mais aussi les débuts de l'ABS et de l'air-bag.

Au sommet de la gamme se trouve la 560, elle est équipée d'un puissant V8 de 300 chevaux, c'est alors en TGV que se transforme ce formidable coupé et sera la coqueluche de nombreuses celebrités. Sa production cesse en 1991.

C'est ici un coupé 420 de 1989 qui est exposé, ce modèle est doté d'un V8 4.2 de 231 chevaux, c'est également le coupé le moins courant de la gamme car il ne se sera vendu qu'a 3680 exemplaires alors que la 560 SEC aura trouvé 28.929 exemplaires.

Tombées aujourd'hui dans l'oubli, ces autos ont souvent des kilometrages incroyables, il faut dire qu'elles sont plutôt costaudes ces Mercedes mais pas non plus immortelles. On en trouve néanmoins pas mal sur le marché de la collection et à des prix assez bas amis attention, un tres beau modèle à l'historique limpide et avec un faible kilometrage ne se donnera pas non plus. Ici nous étions en presence d'un sublime modèle presenté par l'un des meilleur specialiste de la marque à l'étoile en Allemagne, les établissements Leseberg.

 

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"Mercedes CL 600."

 

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"Du lourd!"

 

On poursuit l'histoire de la saga Classe S avec la génération de la W140, celle qui remplace la W126 dont nous parlions hier.

Elle naît en 1991 et pour lourde tâche de remplacer un modèle au sccès mondial énorme. Pour celà, la marque à l'étoile va jouer le grand jeu, technologie de pointe, équipements innovants et moteurs toujours plus puissants avec l'apparition d'un énorme V12 de 408 chevaux.

En contrepartie la ligne y perd incontestablement sa finesse, la nouvelle grande berline de Mercedes se la joue voiture blindée, épaisse et imposante, l'élégance n'y est plus mais elle semble indestructible. Son poids aussi enfle et certaines version dépassent les deux tonnes, ouf!

En 1992, le coupé est dévoilé, il reprend la plate forme de la berline mais son dessin s'est adouci mais avec comme base de départ un paquebot comme la Classe S, les designers ont dût composer difficilement pour affiner cette version à deux portes.

Au final, c'est une auto au style quelque peu tourmenté qui est sortit des planches à dessin, un look pas tres harmonieux à mon goût mais extremement statutaire.

En revanche son habitacle parfaitement fabriqué se montre tres acceuillant et onctueusement confortable. Mercedes y a mis tout son arsenal technologique et un équipement surrabondant, je pense même qu'il devait s'agir à l'époque de l'automobile la plus fournie au monde dans ce domaine.

Les moteurs sont uniquement des V8 où des V12, leur puissance s'étallant de 280 à 408 chevaux, là encore du tres lourd!

Retouchée en 1994 (tres discretement), elle s'éclipse en 1999 pour laisser place à une nouvelle generation plus harmonieuse et à un coupé bien plus séduisant.

c'est ici un coupé CL 600 de 1991 que nous pouvons voir, c'était alors la Mercedes la plus chère du catalogue, (je vous laisse imaginer!) son moteur était l'énorme V12 de 6.0 de cylindrée. C'est une teinte étonnante qui habille ce modèle plus habituée au noir où au gris argent.

Devenus abordables ces modèles sont en revanche souvent fort kilometrés et parfois tres mal entretenus, il faut dire que le poste maintenance demande de tres gros fonds et que le douze cylindres réclame sa dose de sans plomb avec une soif terrifiante, du lourd je vous dit!

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"Alfa Romeo SZ."

 

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"Le prix de l'exclusivité."

 

Je ne m'en lasse pas même si je vous en ai déjà presenté plusieurs, voici l'une des plus incroyables Alfa de ces 20 dernières années.

C'est une auto vraiment singulière et qui ne laisse personne indifferent, cette Alfa Romeo est certainement l'une des plus folles jamais réalisée.

Elle est presentée en 1989 sous la forme d'un coupé aux lignes tres particulières signé Zagato, elle ne ressemble à aucune autre et divise les amateurs, si certains adorent, d'autres detestent! Moi, je me place dans le premier camp, j'ai toujours trouvé ses lignes absolument fascinantes, rien à voir l'élégance d'une carrosserie signée Pininfarina, ici c'est du brutal, des angles vifs, un ensemble compact et d'une agressivité prononcée, c'est vraiment un concept car mis en vente libre.

Sa carrosserie est en fibre de verre et le toit en aluminium, l'aileron lui est en carbone. Malgré son allure anguleuse, elle a fait l'objet d'un profond travail aerodynamique.

L'habitacle est lui aussi entièrement specifique et se pare de cuir pour la sellerie et la planche de bord.

Sa base en revanche est moins noble car c'est un chassis d'Alfa 75 qui a été habillé et la mécanique est issue elle aussi de la 75, il s'agit donc d'un V6 de 2959 Cc dont la puissance est portée à 210 chevaux contre 190 pour la berline 75. Placé à l'avant, l'auto reste néanmoins une propulsion, malgré tout, les performances laissent les essayeurs sur leur faim, la ligne laissant suggerer des performances plus exclusive mais il faudra se contenter d'accelerations correctes à defaut d'être époustouflantes. Néanmoins, le 0 à 100 est abattu en 7 secondes et les 245 Km/h sont à sa portée.

Uniquement disponible en rouge, cette série limitée sera vendue (cher) à 1035 exemplaires.

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"Vignale Italia 2000 GT."

 

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"Exclusivité et discretion."

 

A première vue, j'ai imaginé qu'il s'agissait d'une automobile Anglaise des années 60 sans en deviner le modèle mais surprise, c'est bien une Vignale qui était exposée sous mes yeux, une Italienne donc.

Vignale a débuté ses activités à son compte dès 1948 mais avait auparavant oeuvré chez Farina. Le carrossier Italien va alors travailler pour de riches clients souhaitant l'exclusivité d'une voiture unique en leur confiant leur bolides. Maserati, Ferrari et Lancia passeront dans son atelier pour reçevoir un habillage unique et déposer sa griffe prestigieuse pour le plus grand plaisir de riches clients. Mais Vignale collaborera aussi avec de grands constructeurs par la suite avant d'être absorbé par Ghia et Ford.

La 2000 GT que je vous presente et que j'imaginais provenir de la perfide Albion a bien des origines Britanniques car il s'agit à la base d'une Triumph TR3 revue par Vignale et vendue sous son nom. Vignale s'est alors rapproché de Triumph pour lui fournir 1000 TR3 et le carrosser en élégant coupé.

La production débute en juillet 1959 mais la marque Anglaise en grande difficultée est rachetée par Leyland en 1961 et se désengage de son partenaria avec Vignale, les ventes ne décollent pas et en 1962, l'Italia 2000 GT jette l'éponge, il ne s'en sera écoulé que 329 exemplaires.

Ce modèle gris métalisé datait de 1960, un modèle rare mais tres discret.

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"Glas 1004 S Coupé."

 

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"Les plus courtes...ne sont pas toujours les meilleures!"

 

Parrallèlement au coach presenté ci-dessus, une version à empattement plus court a été ajoutée au catalogue, dénommée "coupé", elle se differencie principalement par sa vitre de custode plus petite.

Identique techniquement au coach, son principal attarit était d'avoir un profil plus sportif mais honnetement, ce n'est pas l'impression qu'elle me donne.

Moins spacieuse, elle a certainement encore moins trouvée sa clientèle, un modèle que l'histoire oublira tres vite à l'image des visiteurs du salon se demandant ce qu'était ce curieux modèle.

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"Glas 1004 S Cabriolet."

 

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"Sculpture sur Glas."

 

Glas a commercialisé également une version cabriolet de sa 1004, elle se basait sur le chassis du coupé et dispose des mêmes carracteristiques que sa soeur fermée.

C'est là encore une version tres rare de ce modèle qu'il était possible d'admier dans ce merveilleux salon d'Essen.

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"Rover P2."

 

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"Contrat de confiance."

 

C'est en 1904 que la la marque Britannique Rover fabriquera ses premières automobiles, fort d'un joli succès grace à des voitures serieuses et solides, Rover prosperera gentillement pendant les decenies suivantes.

Centré vers le haut de gamme, il est décidé de baisser legèrement de standing durant les années 30 pour s'ouvrir à un éventail plus large de la clientèle et ce grace à des motorisations plus petites et notamment des quatres cylindres.

La P2 fait partit de cette politique, apparue en 1934, cette auto gardait tout son standing mais était vendue moins chère que ses concurentes, ue strategie gagnante qui permettra à Rover d'engendrer des benefices graces au succès de cette P2. De plus cette berline se montrait fiable et performante ce qui offrait à Rover une excellente image.

Sa production sera interrompue par la guerre mais reprendra ensuite jusqu'en 1947, Rover en aura alors vendu plus de 69.000 exemplaires.

Ce modèle que je ne connaissais pas datait de 1936, son style statutaire et parfaitement "Briton" s'accorde à merveille avec son élégante livrée bicolore.

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"Bentley Type R 4.5 Cabriolet."

 

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"Voluptueusement votre."

 

La série des Type R est apparue entre 1952 et 1955, c'est en réalité une évolution de la Mark VI qui servira à faire patienter en attendant l'arrivé d'une vraie nouveauté, la Serie S.

Le cabriolet offre un style flamboyant des plus belles heures de la marque de prestige Anglaise, voluptueuse et élégante, elle offre un raffinement inimitable surtout avec certains mariages de couleurs comme ici, quelle allure!

Evidemment à l'interieur on y trouve les materiaux les plus nobles assemblés avec un soin chirurgical et par des artisants triés sur le volet, le must.

Sa mécanique se constitue d'un six cylindres en ligne de 4.5 développant 130 chevaux, la ballade étant son exercice favorit, oubliez la brutalité, elle n'aime pas ce genre d'exercice et vous le fera vite comprendre avec des déhanchements digne d'un porte-conteneur pris en pleine tempête...

Ce magnifique modèle était un millésime 1953, un véritable bijou digne de la plus belle époque de l'empire automobile Britannique.

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"Alfa Romeo F12."

 

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"Le prestige de l'uniforme."

 

Comme vous certainement, j'ai été tres surpris de voir cette camionette siglée Alfa Romeo! Pourtant la prestigieuse marque Italienne a depuis sa naissance eu des utilitaires dans son catalogues mais ces véhicules étaient destinés à certains marchés et n'ont jamais été importés en France.

En 1967 naît ce F12, il peut être équipé au choix d'un 1290 Cc essence où d'un 1760 CC diesel, sa carrière sera longue car elle cessera en 1983 après avoir connu un lifting en 1977.

Principalement utilisé par les administration (ici l'armée), il est totalement inconnu en France et reste une véritable curiosité. Ce modèle date de 1975...comme moi.

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"Alvis TD 21 Drophead."

 

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"Une autre alternative au luxe."

 

Dans les années 50, on avait alors l'embarras du choix de l'autre côté de la manche pour s'offrir une automobile de prestige nationale. Certes il y avait les classiques Rolls, Bentley, Aston Martin mais également de nombreuses autres marques moins connues mais tout aussi prestigieuses.

La petite marque de prestige Anglaise Alvis naît en 1919 à Coventry, visant le haut de gamme, la firme se retrouvera vite en difficulté dès 1926 malgré de bonnes ventes. Pour pallier ses problèmes financiers, Alvis baisse ses prix et presente des modèles plus abordables, une bonne initiative qui sauvera la marque jusqu'à sa fermeture definitive en 1967 deux ans après son rachat par Rover.

La TD 21 est apparûe en 1958, dessinée par un Suisse, Hermann, elle était fabriquée par Park Ward. sa silouhette est fine, élégante tout en restant extremement sobre et de bon goût.

Sa mécanique est un six cylindres en ligne de 3.0 litres qui développe 118 chevaux lui assurant une puissance suffisante pour mouvoir ce luxueux cabriolet.

En 1962 elle est retouchée et adopte un freinage à quatres disques, une boîte à 5 rapports et ses feux anti-brouillard sont alors integrés à la carrosserie.

L'année suivante, elle quitte la catalogue, Alvis en aura alors vendu 1060 exemplaires.

Ce joli modèle de 1961 tout de rouge vétû était habillé d'un interieur en cuir tres clair parfaitement en accord avec la voiture.

 

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"BMW 320."

 

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"Gang de requins."

 

C'est en 1975 que la Serie 3 fait son apparition, la "petite" BMW remplace alors les "02" et va essayer d'élargir sa clientèle sans renier sur ce qui fait son succès, un carractère sportif, un look agressif, des roues arrières motrices et...des prix elevés!

Immédiatement la voiture plaît, son avant pointu et incliné lui donne un faciès de requin et sa ligne generale en fait une mini Serie 6.

L'interieur est spacieux, son coffre est tres logeable et la finition fait honneur à la marque mais n'en est pas plus gaie pour autant. En revanche c'est la pingrerie côté équipement, il faut casser la tirelire pour s'offrir un minimum d'options en rapport avec le standing du modèle.

La gamme est vaste, elle commence avec un modeste quatres cylindres 1.6 de 75 chevaux et s'achève sur un mélodieux six cylindres 2.3 de 143 chevaux.

Cette première Serie 3, dite "E21" sera produite jusqu'en 1983 et ne sera disponible qu'en 2 portes et en découvrable, un rare modèle signé "Bauer".

L'année suivante, une nouvelle mouture fait son entrée, sa ressemblance avec la generation precedente est frappante! Modernisée, cette Serie 3 dite "E30" se veux plus ambitieuse, elle verra sa gamme élargie grace à de multiples carrosseries, outre les 2 portes, elle reçevra une 4 portes, un vrai cabriolet et même un break.

L'habitacle est legèrement remodelé mais rien de frappant, quand à l'équipement, il est un peu moins chiche.

Les mécaniques sont particulièrement affûtées et le choix tres vaste, on débute toujours avec un quatres cylindres 1.6 de 75 chevaux mais désormais, on grimpera jusqu'à 238 canassons avec le fabuleux moteur de la M3, toujours en quatres cylindres.

Au coeur de la gamme, on trouve la fameuse 320 i qui propose un excellent six cylindres de 120 chevaux mais le top, c'est la 325 i, qui utilise le même bloc mais dont la cylindrée est desormais de 2.5 et sa puissance de 170 chevaux.

Dans les années 80, c'est alors un must mais c'est aussi la voiture des types à la sale réputation aussi! Elle menera la vie dure aux forces de l'ordre et sera la monture preferée de nombreux braqueurs, souvenez-vous du film "Les specialistes" où la Serie 3 est l'une des vedettes!

En 1991 elle laisse place à une nouvelle generation au style bien plus contemporain et pour moi bien plus réussie, pas taper!

Cette vie tumultueuse en a écarté bon nombre de la circulation et en fait desormais une auto recherchée pour une nouvelle generation.

Ici en Allemagne ces modèles sont tres courues par de jeunes collectioneurs qui ont rêvés de ces modèles quand ils étaient enfants, ce magnifique modèle datait de 1979 et nous venait d'Angleterre, elle était comme neuve.

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Et puis j'ai croisé les réalisations hallucinantes d'un artisan specialiste du metal, admirez ce travail d'orfèvre!

 

Ici, une Porsche 550 Spyder.

 

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Et regardez de près, c'est un grand malade...comme je les aime!

 

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Tout, absolument tout est en métal!

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"Citroën Ami 8 Break"

 

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"Salut l'Ami!"

 

Presentée en 1961, l'Ami 6 servait à combler le fossé abyssal entre la 2CV et la DS!

Dessinée par Flaminio Bertoni elle fera polemique, comme toute Citroën digne de ce nom me direz-vous! Oui, le coup de crayon de son papa était tres particulier, tellement inspiré qu'il donnera naissance à des lignes incroyablement torturées. Du capot avant incurvé à la forme des optiques et surtout par ce profil en "Z" ponctué par une lunette arrière inversée, Bertoni s'en est donné à coeur joie mais souleva aussi l'interogation des visiteurs du salon de Paris.

Malgré celà l'Ami se vendra bien, si son bicylindre de 602 Cc développant 22 chevaux n'est pas un foudre de guerre, la voiture offre bien d'autres avantages comme son habitabilité, un coffre genereux et un confort digne de la marque. De plus la tenue de route est tres saine, même si ça tangue furieusement dans les courbes et sa mécanique simple et fiable est peu coûteuse en entretien. Un break viendra épauler la berline dès 1965, les réfractaires de son audacieux design pourront enfin y trouver leur compte.

En 1969 elle prend sa retraîte pour laisser place à un nouveau modèle qui est plutôt une évolution, l'Ami 8. Elle garde les traits de l'Ami 6 mais se veut plus consensuelle, c'est Robert Opron qui la dessinera. Son avant est revu mais garde toujours ce capot si particulier et des phares au dessin peu commun à cette époque mais là encore c'est l'arrière qui est le plus touché. Adieu la lunette en "Z", place à une poupe plus gracieuse en pente douce qui sera vite rejointe par un break plus pratique que les clients lui prefereront grace à sa large ouverture nettement plus astucieuse.

Sous le capot pas de révolution, on garde le bicylindre qui a évolué à 35 chevaux mais un modèle "Super" équipé du quatre cylindres de la GS sera presenté en 1973, un pas de géant pour cette auto qui est hélàs en fin de carrière, en 1978, elle nous quitte, c'est toujours triste de perdre une Ami!

Gros succès en revanche car Citroën en aura fait sortir 1.840.159 exemplaires des usines de Rennes la Janais.

Ce modèle exposé était une Ami 8 dans son jus et je doute qu'elle ai connue une diffusion élévée chez nos voisins Teutons.

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"Alfa Romeo Giulietta Zagato Coda Tronca."

 

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"Zagato voit rouge!"

 

C'est en 1954 qu'est né le coupé Giulietta Sprint, dessinée par Boano chez Bertone, cet élégant coupé aux formes arrondies va rapidement convaincre la clientèle car il ne devait au départ qu'en être fabriqué artisanalement à une cinquantaine d'exemplaires mais face au succès, il en sera réalisé près de 36.000 exemplaires!

En 1960, la voiture passe dans les ateliers de Zagato pour être fabriquée en une sorte de petite série limitée. Le style est 100% Zagato, ligne ronde mais rablée, double bossage sur le toit et caisse tout en aluminium.

Sous le capot est niché un quatre cylindre 1300 Cc double arbre de 100 chevaux, legère (750 kilos) et vive, cette petite Alfa est d'une remarquable efficacité et peux même atteindre les 215 Km/h. Mais ce jouet se paye au prix fort, avoir la signature du maitre Italien sur sa carrosserie à un prix et il n'en sera fabriqué que 210 exemplaires.

Voici donc l'un d'entre eux, une "bête curieuse" qui fait toujours causer et battre le coeur des amateurs de la marque au trefle.

Mais Zagato réalisera un autre coupé encore plus exclusif avec cette version "Coda tronca" fabriquée à 44 exemplaires, ce modèle garde l'avant de la Sprint mais dispose d'un arrière allongé et tronqué net, une rupture qu'apprecie particulièrement le maître Italien, du brutal! Reste que l'ensemble demeure coherent et tres esthetique, je trouve cette poupe particulièrement réussie.

Voilà donc l'un de ces tres rare modèle qui datait de 1963.

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On entre dans un autre hall, ici "Coys" mettra aux enchères quelques merveilles...

 

"Ferrari F50."

 

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"Le boulet...de canon!"

 

La F40 à fait beaucoup pour Maranello, son image a marquée une generation qui ne l'oubliera jamais. Huit ans après sa sortie, la marque au cheval cabré presente en 1995 à nouveau une monture d'exception qui se veux sa digne heritière, la F50.

Esthetiquement, la nouvelle venue se démarque de son ainée, les traits anguleux se font plus arrondis et le toit est ici doté d'un hard top, pourtant cette fusée n'est pas faite uniquement pour profiter du soleil le long d'une ballade sur la côte Adriatique.

Car même si elle est découvrable, son style radical impressionne, tres basse, elle est dessinée comme une voiture de course, larges prises d'air, aileron surdimentionné et garde au sol ultra réduite, non, elle n'est pas destinée uniquement à la frime, Pininfarina a réalisé ici une fois de plus un travail remarquable.

Adieu le V8 de la F40, c'est un V12 qui est logé derrière, ce bloc de 4698 Cc et doté de 60 soupapes développe la puissance de 520 chevaux pour envoyer ce boulet de canon au delà des 325 Km/h!

Technologiquement elle se veux aussi à la pointe grace à l'utilisation du carbone et du kevlar pour la réalisation de sa coque et de sa carrosserie, un première à l'époque. Dotée d'un fond plat et de suspentions issues de de la competition, Ferrari n'a mégoté sur rien pour assurer des performances hors du commun.

Evidemment, une telle auto avait un prix et seul quelques grandes fortunes on pût en faire l'acquisition mais il fallait alors montrer patte blanche car la F50 sera une vraie série limitée. En effêt, la F40 s'est vendue à 1315 exemplaires alors qu'il n'en sera fabriqué que 349 pour la F50 en deux ans de production.

C'est ici un modèle de 1996 qui s'est adjugé 379.250€, ce n'était pas moi l'encherisseur...

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"Porsche 959."

 

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"Vitrine magique."

 

Il est rare de croiser une Porsche 959 mais deux, encore plus, pourtant à essen c'est possible!

C'est une fois de plus la competition qui va donner naissance à l'une des plus fabuleuse Porsche de l'histoire, la 959. Cette supercar a été réalisée par besoin, en effêt, Porsche souhaite au début des années 80 entrer dans la star des categories, le groupe B. Pour celà, la marque a une contrainte, fabriquer à 200 exemplaires un modèle de route.

Pour se faire, Porsche va utiliser une 911 et l'ameliorer en quelque sorte, le dessin ne laisse planer aucun doute, on croirait une version relookée du mythique coupé, un modèle qui semble élargi et modernisé mais au look 911.

Mais mis à part le "flat 6" en position arrière, tout est metamorphosé, l'auto dispose quatres roues motrices, la cellule centrale est renforcée, la carrosserie est en aluminium et materiaux composites pour gagner du poids.

En 1983, un prototype est presenté à Francfort et en 1985, la 959 apparaît sous les yeux du public...pour le Paris/Dakar! Mais les trois voitures engagées abandonneront.

La version "route" est présentée au salon de Francfort 1985, elle passerait presque inaperçue tellement elle garde les codes stylistiques de la marque, de plus, son habitacle est quasiment identique à une 911. Sa finition est sans reproche et son équipement est plethorique, climatisation electronique, interieur cuir, garde au sol reglable et même capteur de pression des pneumatiques. Le catalogue la propose en trois couleurs, gris, blanc et rouge.

Son moteur reprend le "flat 6" de la 911, il développe 2849 Cc et est gavé par deux turbos, il développe alors la puissance de 450 chevaux. Son comportement est salué par les essayeurs, la voiture est aisé à conduire et semble agripper le bitume grace à sa transmission integrale, c'est alors la plus réussie des supercars de l'époque.

La 959 sera vendue pendant un an au rythme de 282 modèles, son prix était alors tres elevé, plus de 300.000 marks, une veritable fortune! Cette vitrine technologique de la marque restera dans les anales du constructeur et est desormais l'une de pièces les plus recherchée des amateurs de la marque, la 959 est entrée dans la légende.

De couleur anthracite, ce modèle de 1987 avait 47.000 kilometres, estimée entre 175.000 et 195.000€, elle ne sera pourtant pas vendue.

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"Audi 100 GL Cabriolet Crayford."

 

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"Vente à la coupe."

 

L'Audi 100 berline est apparue pour la première fois en 1968, à ses côtés naîtront un coupé tricorps à la ligne tres conservatrice et un autre fastback, la "S" nettement plus sportive et sensuelle.

Audi en revanche ne retiendra pas la version cabriolet, pourtant Karmann en presentera un exemplaire rélisé par ses soins mais qui n'aura pas de suite.

C'est en Angleterre que le projet de version décapotable verra le jour grace au carrossier Crayford spécialisé dans le troçonnage de modèles de série.

L'activité de Crayford débuta en 1961 et ce seront des Mini qui passeront en premier dans ses ateliers du Kent. Reconnu, la société va se lancer ensuite dans un nombre impressionnant de transformations, Ford Corsair, Cortina, Capri Vauxhall Viva, Austin 1100 etc... Puis dans les années 70 ce sera l'Austin allegro et en 1978 une superbe Vauxhall Centaur, il s'agissait d'une Opel asona deux portes décapsulée, équipée d'un arceau et d'une face avant de Manta, le résultat était des plus réussi et il s'en vendra plus d'une centaine.

D'autres modèles seront ainsi commercialisés par Crayford jusqu'à son arrêt en 1984, date à laquelle les constructeurs se remirent petit à petit à vendre des cabriolets.

Cette audi 100 date de 1973, partant de la version deux portes, il va découper le pavillon, renforcer la structure et y ajouter une capote en toîle. Au final, le résultat est tres coherent et cette exotique version sera finalement fabriquée à une dizaine d'exemplaires.

 

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"NSU TT Speedster."

 

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"Une TT au toit oté."

 

Les puristes crieront au scandale, les autres la trouveront géniale! Ce modèle n'est pas d'époque, cette transformation contemporaine d'une NSU TT a demandée 8 ans de travail à son propriétaire.

Le toi a été oté et la voiture démontée pièces par pièces pour au final un résultat spectaculaire et radical.

La mécanique a subit aussi une petite cure de vitamines, le quatres cylindres d'origine de 1250 Cc passe de 65 à 95 chevaux, de quoi prendre bien du plaisir à son volant.

A prendre au second degré...

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"Audi quattro Roadster "Treser". "

 

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"Toi toi mon toit..."

 

Walter Treser est un ingenieur qui a travaillé chez Audi dès 1976, il était responsable des modèles speciaux puis est devenu en 1980 le directeur de la branche sport de la marque.

En 1982 il quitte le groupe et ouvre sa société, son idée est alors de raliser sur la base d'une Audi Quattro Coupé un cabriolet d'exception. Après un travail acharné il presente ce modèle, il s'agit en réalité d'un coupé cabriolet mis au point par l'ingenieur Allemand. Le coupé reçoit un toit retractable qui s'articule et se rentre dans le coffre comme nombre de coupés cabriolets actuels.

La voiture en profite pour reçevoir un agressif kit carrosserie tres apprecié à cette époque et un interieur personalisé tout de cuir vetû.

La version utilisée sera la quattro à 5 cylindres de 200 chevaux que le carrossier pouvait faire passer à 250 chevaux sur demande, une auto à l'excellente réputation mais déjà bien onereuse, avec cette transformation, le prix de vente de ce modèle était du coup extremement élevé.

Presentée en 1983 au salon de Francfort, la voiture attire les visiteurs, mais hors de prix, Treser n'en vendra qu'une poignée.

Ces modèles sont desormais traqués par les connaisseurs mais il est tres rare d'en trouver une à la vente. Celle qui était exposée ici était de toute beauté et datait de 1985, elle a dût faire saliver les amateurs à la recherche de cette perle rare dont j'ignorais tout.

 

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"Audi 80 GTE "JPS"."

 

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"Une Audi qui fait un tabac!"

 

Au début des années 70 Audi commence à prendre son independance et la marque doit proposer une berline familliale traditionelle, c'est le creneau le plus important à cette époque.

Au sein du groupe il y a NSU avec sa R0 80 et qui malgré son titre de voiture de l'année 1968 se vend tres mal, son moteur rotatif tres marginal et presentant pas mal de désagrément ne l'aide pas.

La 80 est donc lancée en 1972, ses lignes ultra classiques se presentent sous une robe tricorps à l'aspect tres austère mais serieux. La décoration interieure est germanique, entendez par là triste et dénuée de tout luxe superflu, certes c'est solide mais d'une froideur polaire.

Techniquement l'auto est en revanche tres bien conçue grace à des moteurs modernes et une suspension savament étudiée.

L'évantail des motorisations est assez riche, il débute avec un bloc de 60 chevaux et se ponctue avec un autre de 110. Cinq moteurs quatres cylindres sont disponibles et toutes la familles y trouveront leur bonheur.

L'Audi 80 est alors élue voiture de l'année 1973, un coup dur pour la NSU RO 80 qui voit là quasiment tous ses hypothetiques clients partir chez la marque aux quatres anneaux.

Restylée en 1976, elle adopte des phares rectangulaires et passe le relais à une autre generation en 1978. En 1995, Audi abandonne cette denomination commerciale au profit de l'A4, la 80 aura alors connue quatres generations successives.

Cette première série aura connu un joli succès avec plus d'un million de modèles vendus dans le monde, c'est aussi grace à la 80 qu'Audi trouvera sa legitimité et enterrera definitivement NSU en 1977.

Ce modèle de 1976 et d'avant le restylage était la version Coupé, une GTE équipée du moteur de 110 chevaux, un modèle nerveux et le top de la gamme 80. En revanche je n'ai rien trouvé concernant sa décoration aux couleurs de "JPS", série limité, décoration personelle? Si vous en savez plus alors n'hésitez pas.

 

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