Techno Classica Essen 2011 : superbe et énorme !

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Ce grand hall fait la part belle aux anciennes classiques, je n'imagine même pas le prix cumulé de toutes ces autos souvent uniques!

 

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Là encore un décor colossal!

 

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"Allard K2 Caddy."

 

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"La griffe noire."

 

J'ai déjà parlé de cette marque en début de viste, La firme Allard est fondée en 1936 par Sydney Allard qui réalise entièrement ses automobiles en Grande Bretagne près de Londres en utilisant des mécaniques Americaines. La nomenclature des modèles utilise une lettre qui signifie un usage, le "J" est reservé aux modèles de competition, le "K" pour les voitures destinées à un usage routier et enfin le "L" pour les modèles à quatres places.

La K2 est certainement un des modèles les plus emblematiques de la marque, elle est apparue en 1950 et acceuillait toujours des moteurs americains, principalement des V8 3.6 Ford. Ce petit roadster tres vif était toutefois vendu tres cher car réalisé de manière artisanale et en deux ans de production, 119 modèles fûrent réalisés.

Ce modèle date de 1951 et a la particularité de reçevoir un coeur de Cadillac V8.

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Un modèle, tres special desormais!

 

"Fiat 1100 TV Padovan Aerodynamica."

 

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"Sculptée par le vent."

 

Vous l'avez bien compris, cette surprenante voiture est un modèle unique crée en 1949 pour battre des records. son aerodynamisme a été extremement travaillée et la carrosserie entièrement en aluminium a été conçue par un artisan de nord de l'Italie, Pudovan.

Le style est vraiment soufflé par les contraines techniques et du coup, le dessin est particulièrement étrange, ça ressemblerait même à une coque de bateau renversée!

Sa mécanique est un petit quatres cylindres de 1089Cc, il développe 50 chevaux mais allié à un poids plume et une aerodynamique tres poussée, la voiture franchi les 143 Km/h.

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"Chenard et Walker T3."

 

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"La course "Made in France"."

 

L'histoire de Chenard et Walker remonte à 1899 avec l'ouverture de leur première fabrique à Gennevilliers, tres vite la marque va s'interesser à la course et ses voitures de series seront empruntes de sportivité.

On verra nombre de Chenard et Walker écumer les pistes des circuits et rafler pas mal de victoires, une tres bonne publicité à l'époque qui ouvrira la voie à des voitures un peu plus populaires par la suite. Malheureusement, la guerre va stopper la fabrications d'automobiles et c'est vers les utilitaires que l'on retrouvera le nom de cette marque dès 1946. En 1950, Chausson rachète la marque en liquidation judiciaire et disparaît.

Ici une T3 de course datant de 1927 qui fût pilotée par Fernand Bachmann, un grand pilote de la marque Française.

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"Delahaye 135."

 

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"France, élégance...décadence!"

 

Dans l'histoire de la prestigieuse marque Delahaye, la 135 est le modèle qui restera comme celui symbolisant la gloire du constructeur Français. Sortie de 1935 à 1952, la série 135 n'est pas constituée que d'un simple modèle, c'est une multitude de chassis associés à divers moteurs qui reçevront des carrosseries "usine" et nombre de réalisations artisanales souvent uniques mais toujours extremement élégantes où spectaculaires.

Je n'ai helàs pas d'informations sur ce modèle de 1952 dont le style hésite à franchir le pas de la ligne "ponton", je lui trouve d'ailleurs un charme tres Britannique. Mais on voit aussi que c'est le début de la fin pour Delahaye, la longue agonie commence à cette periode...

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"Talbot Lago T26 Grand Sport Coupé Franay."

 

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"D'art d'art!"

 

Au sortir de la seconde guerre mondiale, Talbot Lago doit relever le défi de se remmettre sur pied et poursuivre la production de ces modèles prestigieux, pari osé en cette periode de reconstruction.

La T26 a été élaborée pendant la guerre et est prête dès 1946, ce modèle est en réalité un chassis accouplé à un moteur qui est ici un six cylindres en ligne 4.5 de 26 chevaux fiscaux pour une puissance de 190 chevaux din.

La T26 sera commercialisée jusqu'en 1951 mais à 36 exemplaires seulement dont ce tres élégant modèle de 1949 carrossé avec talent par Franay. Ce celèbre carrossier n'a d'ailleurs réalisé que trois modèles pour Talbot, celle-ci ayant la particularité d'être l'unique avec un toit ouvrant.

Entièrement restaurée dans les années 90, elle a été exposée à Peeble Beach, et vendue récemment aux Etats-Unis contre la somme de 491.535$, preuve que la carrosserie à la Française se vend toujours aussi bien qu'une oeuvre d'art.

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Une table basse des plus originale!

 

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"Peugeot 607 Paladine."

 

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"Road Sarko One."

 

Contraîrement à ce que l'on pourrait croire, la 607 Paladine n'a pas été réalisée initialment pour l'Elysée mais pour être exposée au mondial de Genève 2000. Ce concept-car a été réalisé par Heuliez qui a effectué un véritable tour de force en la rallongeant et surtout en la dotant d'un toit arrière retractable! Il faut dire que Heuliez était specialiste de cette réalisation car la marque de Cerizay réalisait les toit retractables de l'Opel Tigra Twin Top, de la Nissan Micra C+C et surtout de la 206 CC.

La 607 Paladine presentait donc cette particularité transformant la limousine en landaulet en quleques instants grace à la fée electricitée, bel exercice!

L'habitacle a été entièrement revu dans sa partie arrière et confié à Hermès pour la finition et la selection des cuirs. L'auto est équipée d'un écran plasma, d'un ordinateur integré et d'un minibar.

La 607 Paladine a été ensuite exposée à Paris puis est partit prendre sa retraîte au musée de l'aventure Peugeot à Sochaux jusqu'en 2007 car l'auto reprendra alors du service lors de l'election de Nicolas Sarkosy qui paradera sur les Champs Elysées à son bord pour ma plus grande surprise!

Voilà donc ce modèle unique que l'on pouvait ici admirer de tres près et tout particulièrement dans l'intimité de son douillet compartiment arrière.

 

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"Peugeot Type 184 Landaulet Labourdette."

 

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"Luxe, ton univers impitoyable."

 

Au début du siècle dernier, Peugeot va tenter de rivaliser avec les marques de prestige Françaises sur son propre territoire, Renault ayant avec sa 40 Chevaux réussi à se faire un nom dans le creneau, pourquoi pas Peugeot?

La 184 est donc presentée dès 1928 et elle possède un joli bagage car elle en impose par ses proportions et son gros six cylindres en ligne de 3760 Cc développant 80 chevaux.

Mais l'auto est boudée, chère et sans image elle se vendra alors tres peu et deux ans plus tard elle disparaît definitivement.

Ce modèle magnifique de 1928 a été carrossé par Henri Labourdette en landaulet, la partie arrière du pavillon étant une capote repliable.

Le traitement de l'habitacle est particulièrement luxueux et chaleureux, le tout dans un style art déco des plus élégant, on se croirait dans un petit boudoir!

Ce superbe modèle unique appartient à l'aventure Peugeot où elle est exposée le reste de l'année au musée de Sochaux.

 

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"Peugeot 504 GL."

 

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"Famille je vous aime."

 

Peugeot et les berlines familliales, c'est une longue saga, même une veritable institution! La 504 prenait donc la succession de la 404 et ne prenait aucun risque pour rassurer sa clientèle en utlisant de bonnes vielles méthodes largement éprouvées, ce qui ne l'empechera pas d'être élue comme première voiture de l'année en 1969!

La 504 c'est la voiture incontournable des années 70/80, on en voit alors partout, il suffit de regarder un film de cette époque pour s'en rendre compte, un bon "Bebel" en est la parfaite illustration, sur chaque plan exterieur on y voit quasiment toujours une 504 qui traîne, quand ce n'est pas lui qui la martyrise!

Des mecaniques increvables, une propulsion et une ligne tricorps tres conformiste mais dynamique et pas de gadjets superflus, bref, la voiture "pepère" faite pour rassurer celui qui veut rouler sans avoir à penser au moidre souci mécanique, le contraîre d'un "Citroëniste" acharné!

Commercialisée en France de 1968 à 1983, elle comportera de multiples carrosseries, berline, break, coupé, cabriolet et même pick-up, noublions pas non plus que sa fabrication continuera dans de nombeux pays comme l'Argentine et d'autres pays Africains jusqu'en 2005!

Ce belle berline blanche était exposée par le club Allemand des 504, une auto tres bien entretenue comme on en voit pas si souvent.

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"Citroën Ami 6 Berline."

 

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"Une Ami pour la vie."

 

L'Ami 6, c'est un bouche-trou. Lors de sa sortie en 1961, il existe dans la gamme Citroën un gouffre sidéral entre les modèles, on passe de la 2CV...à la DS !

Pour combler l'immense fossé, il faut proposer une voiture intermediaire, ce sera l'Ami 6.

Lancée en 1961, l'ovni signé Flaminio Bertoni (qui est aussi à l'origine de la 2cv et la DS) est présenté et il n'y a pas d'ambiguïté, c'est une vraie Citroën! Le look est complètement dingue, le dessin est échappé tout droit d'un asile de fous, à l'avant, on a un capot curieusement incurvé et à l'arrière, une lunette inversée, en Z !

Bertoni dira que c'est son chef d'oeuvre, que l'on adore ou que l'on déteste, on ne peut rester indifferent devant cette oeuvre architecturale qui offre néanmoins un avantage indéniable, sa lunette arrière est toujours propre!

Produite jusqu'en 1969 avant d'être remplacée par l'Ami 8, elle trouvera néanmoins beaucoup d'heureux propriétaires ravis de jouir d'une auto confortable, spacieuse et facile à entretenir.

L'Ami 6 est desormais de plus en plus convoitée, son côté décalé plaît et de plus en plus de modèles font l'objet de restaurations très poussées, ce qui fait doucement monter les prix de cette vraie Citroën tres attachante.

Ce sublime exemplaire était un des premiers, elle datait de 1963.

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"Citroën AX Electrique."

 

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"Chevrons chébran!"

 

On parle aujourd'hui de voitures electriques comme une incroyable nouveauté, pourtant en 1993 Citroën commercialisait déjà une AX electrique.

Sa vitesse maxi était de 90 Km/h et son autonomie de 80 kilometres, soit à peu de choses près ce qui existe aujourd'hui et Mais près de 20 ans sont passés et on nous fait croire que l'on pas avancé depuis, pourtant la technologie electronique a fait un bond formidable depuis 18 ans, surtout dans le domaine des batteries avec l'apparition de nombreux appareil nomades.

Alors oui, pour moi le lobby des petroliers bloquera toujours la mise en vente de ces modèles tant qu'il restra une goutte de petrole à exploiter sur notre planête...et c'est pas pour demain!

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"Matra Diebold 530."

 

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"Le coq sportif."

 

Le musée automobile de reims presentait sa dernière acquisition, un modèle unique qui m'était jusqu'alors inconnu, cette Matra Diebold. Ce modèle n'est pas un prototype conçu par Matra mais il a été réalisé par Camille Diebold sur une base de 530 entre 1974 et 1975.

J'ai beaucoup apprecié son style tres "seventies" qui emprunte beaucoup à l'école Italienne et regrette même que Matra ne se soit pas penché sur son cas en extrapolant un modèle de série inspiré par cette auto.

Une sympathique découverte qui me donne l'occasion de vous encourager à visiter ce musée dont l'avenir est plus que jamais incertain, si vous passez en Champagne, n'hésitez pas, ça vaut le détour car il y recèle quelques pépites et des pièces uniques.

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"Fiat 8V Ghia Supersonic."

 

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"Le mur du son!"

 

La Fiat 8V cultive le paradoxe, marque populaire par excellence, elle a avec la 8V lancé un modèle vendu à un prix extremement élevé, de quoi dérouter et brouiller les cartes sans finalement trouver sa cible.

C'est en 1952 à Genève et à la surprise generale que Fiat lancera sa 8V. Un coupé de prestige capable de rivaliser avec la concurence de l'époque qu'était Ferrari et Alfa Romeo, on est alors loin de l'image populaire qui fait la fortune la marque Italienne!

Si la ligne est élégante et tres réussie, elle possède en son coeur un petit bijou mécanique, un V8 de 1996 Cc developpant 115 chevaux et la propulsant à plus de 190 Km/h, tres belle performance à l'égal de ses rivales.

Exclusive, il n'en sera fabriqué que 114 exemplaires que plusieurs carrossiers de renom se chergèrent de modifier.

Cette version revue par Ghia est datée de 1952, le carrossier transalpin en réalisera en son nom 14 modèles dont celui-ci dessiné par Giovani Savinnuzzi s'inspirant alors des formes aeronautiques de l'époque, d'où son nom évocateur.

La ligne est d'une pûreté absolue et d'une élégance folle, un coup de crayon qui frise l'excellence, quel talent!

Elle fût tellement réussie que l'on retrouvera sous des lignes incroyablement similaires un coupé Jaguar sortant des mêmes ateliers et portant le nom de XK 120 Supersonic, voilà qui devait changer beaucoup de chose dans l'imaginaire de la clientèle, les origines ont toujours de l'importance dans la vie, c'est souvent dommage!

Ghia en assemblera 8 exemplaires vendus certainement à prix d'or, en voici une d'entre elle qui en fait certainement l'une des Fiat les plus chère et désirable au monde.

 

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"Riley CMR Tourer."

 

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"La patiente Anglaise."

 

C'est en 1898 que Percy Riley réalise sa première automobile à l'age de 16 ans avant de fonder sa société en 1913. Rapidement la firme Anglaise va lancer toute une gamme de modèles tres variés et rencontrer un vif interêt qui va helàs croître rapidement et causer de lourdes pertes financières l'obligeant à être mise en vente à la fin des années 30.

En 1938 la petite marque est rachetée par Richard William Morris puis entre au sein de la tentaculaire BMC dès 1952. Riley est mis sous perfusion et vit cahin caha et fini par produire des Austin Mini à coffre, ça sent le sapin et en 1969, BMC fait disparaître la marque qui appartient desormais à BMW.

La série des RM est l'une des plus connue et aussi l'une des plus séduisante, elle voit le jour dès la fin de la guerre en 1945 avec une gamme tres étendue de modèles dont des berlines, coupé, cabriolet, roadster mais dont des appelations compliquées qui ne sont pas simples à saisir, entre les RMA, RMB, MDM, RME, RMF et CMR, il fallait vraiment d'y interesser pour s'y retrouver! Cette lignée vivra dix ans avant de disparaître en 1955.

Le superbe roadster qui nous interesse est une CMR de 1950, elle fût produite de 1948 à 1951 pricipalement pour le marché Nord Americain. Son moteur était un six cylindres en ligne de 2.5 d'une puissance respectable de 100 chevaux, 507 modèles en sortiront des usines de Coventry dont celui-ci qui sortait d'une retauration tres poussée dans les ateliers Anglais de David Brown Vintage Restauration.

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Et on change à nouveau de hall...

 

"Volkswagen Golf Dynamite."

 

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"C'est d'la dynamite!"

 

Cette étonnante Golf est l'initiative du preparateur Allemend Kamei qui a réalisé en collaboration avec Volkswagen en 1991 ce modèle aux accessoires peu discrets. En fait c'est la sortie du film "Feu, glace et dynamite" qui a motivé l'accessoiriste Allemand, en effêt, pour cette fiction, il a préparé et équipé de nombreuses Golf II que l'on voit de nombreuses fois à l'écran.

Vendues par le reseau et fabriquées à 150 exemplaires, ces "Dynamite" se distingaient (si l'on peut dire ainsi) par tout un tat d'accessoires que Kamei vendait au public pour personaliser sa Golf.

Ici on a droit à la totale, jantes alliage de 15 pouces, calandre quatres phares specifique, tubes tres curieux dans les boucliers (pare-bufle?), barres de toit, becquet arrière et divers stickers, le tout assorti à des teintes pour le moins curieuses!

L'habitacle reçevait aussi de nombreuses touches colorées et une plaque numerotée.

Combien reste il aujourd'hui de modèles, je n'en ai aucune idée mais en tout cas au moins une que vous avez sous les yeux!

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"Excalibur S1 SSK Roadster."

 

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"Vraie fausse ancienne."

 

Les Excalibur sont assez controversées dans le monde de la collection, ersatz où vulgaires repliques pour les uns, marque à part entière pour les autres.

C'est en 1965 que la marque Americaine voit le jour, elle débute sa production avec une évocation du style inspiré des Bugatti. Puis changement de modèle, c'est la Mercdes SSK qui est "copiée", un modèle qui va plaire et faire decoller les ventes.

Il faut dire que la voiture ne mise pas que sur son look extravagant mais aussi sur la qualité de sa réalisation artisanale, sa finition tres poussée et ses gros V8 debordands de couple.

Facturée jusqu'à 100.000$ en 1989, ces autos étaient reservées à des grandes fortures, des stars de la Jet Set où des émirs en mal d'originalité.

Pourtant, à la fin des années 80, Excalibur ne fait plus rêver, son côté kitch amuse plus qu'il ne soulève l'enthousiasme des acheteurs, la marque ne sais plus comment sortir de ses difficultés et ferme l'usine en 1989 après avoir vendu autour de 3000 exemplaires.

Voici donc l'un des tous premies modèle car datant de 1966. Son chassis était alors celui de la Studebaker Lark et équipée d'un Bloc V8 Chevrolet de 300 chevaux qui offre des sensations étonnantes mais aussi effrayantes, l'Excalibur n'étant pas à l'époque un monstre d'efficacité en matière de tenue de route et de motricité!

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"Porsche 911 Speedster."

 

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"Formule allegée."

 

Parmis les innombrables 911 presentes à Essen, j'ai beaucoup apprecié celle qui pour moi est l'une des plus jolie, la Speedster de la serie "964".

Sortie en 1989, cette version basée sur celle du cabriolet et vendue bien plus chère était une version exclusive. Principale particularité esthétique, son pare-brise tres court (moins 80 Milimètres) et plus incliné mais aussi des vitres plus basses qui lui offre un look vraiment viril!

Cette version allegée était dépouillée de tout luxe, les vitres sont à manivelles, la capote est manuelle et non doublée, un couvre chef rudimentaire qui la destine à sortir que par beau temps. Plus de climatisation ni de sièges arrières remplacés par un imposant couvre tonneau, au total, 70 kilos ont été ainsi gagnés.

Pour la partie technique rien ne change, elle est identique à la version cabriolet, c'est le "flat 6" de 3164 Cc qui développe ici 231 chevaux.

La Speedster sera disponible en "Turbo look", avec ses ailes arrières larges comme ici et en caisse étroite, sur les 2102 modèles fabriqués, seulement 171 le seront avec les ailes arrières plates, la version peut être la plus désirable pour les collectionneurs.

Voilà donc une "Turbo look" de 1989 dans un survêtement immaculé, une tres belle version!

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"BMW 700 LS."

 

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"Nivèlement par le bas."

 

A l'origine de la marque BMW fabriquait des moteurs d'avions dès 1916 mais la fin des hostilités interrompera toute activité aeronautique de la marque qui devra se reconvertir dans le domaine civil. Elle débutera avec les deux roues puis l'automobile en 1928 en fabriquant des Austin Seven sous licence et arborant le celèbre logo bleu et blanc de la marque.

Ensuite tout s'emballe, BMW se lance dans le creneau du haut de gamme avec des modèles mythique comme la 328 qui feront énormement pour son image mais la seconde guerre mondiale va stopper net cette ascension.

Après des années difficiles et des usines détruites, la production d'automobiles repart en 1952 avec de gros modèles à huit cylindres tres luxueux mais le creneau est déjà pris par d'autres marques et le style particulier de certains modèles ne plaît pas vraiment, la marque est au bord de la faillite et n'a plus le choix, il faut faire du chiffre et se lancer dans une automobile plus abordable.

C'est l'Italien Michelotti qui signe les lignes de la 700, elle existera en deux portes, en coupé rabaissé et en cabriolet. Son moteur est celui d'une moto, c'est un bicylindre à plat refroidit par air de 67 Cc et placé à l'arrière délivrant 30 chevaux (non, il n'y aura pas de version "M"!) et l'auto est vendue dès 1956.

Son démarrage est excellent, l'auto reçoit un tres bon acceuil et les usines tournent à plein régime, la recette semble fonctionner, même si elle n'est pas specialement bon marché, elle se montre bien finie et correctement équipée, de plus elle est agréable à conduire et confortable.

En 1962 une version plus longue de 32 centimètres beneficie alors d'un habitacle plus vaste, ce sera la LS, elle devait initialement acceuillir un quatres cylindres mais le projet ne verra jamais le jour.

En 1965 la 700 cesse d'être prosuite et BMW en aura vendu 188.211 modèles, un vrai succès qui a sortit la marque d'un tres mauvais pas et lui a permis de rebondir avec succès.

Ce joli petit modèle bleu datait de 1960 et je lui trouve de faux airs de Volkswagen Type 3!

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"Opel Olympia."

 

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"La nouvelle star."

 

L'Olympia est une longue et heureuse saga chez Opel, la première generation fait son apparition en 1935 et la dernière se termine en 1970, 35 ans de succès au travers diverses generations.

Celle-ci est un modèle de la troisième série commercialisée entre 1950 et 1953. Vendue uniquement en deux portes mais avec trois carrosseries au choix (Coach, découvrable et combi), elle était mûe par un quatres cylindres 1.5 de 39 chevaux. Voiture de taile moyenne elle était d'une grande fiabilité, elle se sera vendue à 160.000 exemplaires.

Voici un coach dont la mise en scène montre son endurance dans les pires conditions climatiques...

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"Spyker C8 Double 12."

 

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"2001, L'odyssée de l'espèce."

 

Non, Spyker n'est pas une marque naissante car la firme automobile Hollandaise voit le jour en 1898! En 1914 elle fusionne avec avec une firme aeronautique d'où son emblème en forme d'hélice mais en 1922 elle jette la clé sous la porte avant de rescuciter en 1999.

Ces modèles se singularisent par un style bien à eux et une décoration tres specifique ainsi qu'un soin particulier apporté aux finitions.

La C8 Double 12 est équipée d'un V8 d'origine Audi, il développe 620 chevaux, ce fût l'un des premiers modèle de la gamme, elle est née en 2001 avec ce look de concept-car disponible à la vente.

Rares et chères, il est peu courant d'en croiser, personellement c'est une marque que j'estime beaucoup pour ses créations tres originales et l'emploi de materiaux et de coloris souvent tres originaux à l'image de ce merveilleux modèle.

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"Austin Mini Eiswagen."

 

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"T'a les boules!"

 

La génial Mini aura elle aussi connu nombre de variantes et de modifications tout au long de sa carrière. Ici elle a été recarrossée en version marchand de glaces, ils sont fous ces Anglais!

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"Rolls Royce Silver Cloud III Mulliner Park Ward."

 

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"Nuage d'argent."

 

Et oui, c'est la traduction literale de Silver Cloud qui sort pour la première fois en 1955 et dont trois chapitres seront écrits par la plus prestigieuse marque au monde.

Le troisième opus sort en 1963, c'est tout d'abord une berline qui se differeciera par la presence de quatres pahres au lieu de deux auparavant. De ce modèle sera dérivé une fantastique version décapotable réalisée dans les ateliers de Mulliner, le modèle que vous avez sous les yeux.

Le carrossier ne s'est pas contenté "bêtement" de tronconner la berline et de lui greffer deux portes, non, il relook profondemment la voiture qui devient méconaissable, particularité première, ses optiques froncés que l'on nomme alors "Chinese eyes", Ferrari s'y essayera même mais abandonnera tres vite suite à un rejet massif des clients. Force est de constater qu'ici, le resultat est bien plus heureux et donne une identié profonde à ce magnifique modèle.

Le moteur reste identique à la berline, c'est un V8 de grosso modo 200 chevaux fait pour la ballade en bord de mer pour rejoindre le port où est ammaré le yacht de son propriétaire.

C'est une centaine d'exemplaires qui seront fabriqués sur deux ans de 1964 à 1966 et évidemment vendus à prix d'or, ce modèle est l'un des derniers sortit, il a une classe folle!

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On arrive chez BMW avec un stand bien fourni et de modèles plus neufs les uns que les autres.

 

"BMW 850 i."

 

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"Huit ça suffit."

 

C'est en 1989 que BMW presente son nouveau coupé, une GT qui vise directement la clientèle de la Porsche 928. et qui remplace la tres belle mais viellissante Série 6.

En faisant évoluer la nomenclature de 6 à 8, la marque Munichoise franchit un palier, la nouvelle 850i est encore plus haut de gamme que la 635 CSi. Sa ligne diffère complêtement de cette dernière et propose un style qui ne reprend rien au reste de la gamme mais qui en fait un modèlme vraiment à part, une auto d'exception.

Basse, fuselée et musclée grace à ses ailes proéminentes, elle a su allier aoerodynamisme et élégance, l'adoption de phares escamotables ajoute encore à son côté GT et lui offre un avant tres plongeant, un dessin vraiment tres séduisant qui va faire l'unanimité à sa sortie.

L'habitacle se montre lumineux graces aux quatres vitres sans montants et ouvrantes, spacieux et confortable, l'habitacle est de plus parfaitement réalisé et équipé de tout le savoir faire de la marque sur le plan des équipements et des organes de sécurité, rien ne manque, c'est le top!

Le moteur est une pièce formidable, un V12 à 24 soupapes de 4988 Cc et qui développe 300 chevaux, une pièce de choix parfaitement en phase avec ce confortable coupé.

Tout celà posé, il faut aussi nuancer ce tableau idylique, la bête pèse 1800 kilos et ne propose qu'une boîte automatique, au final cette belle GT n'est pas une sportive. Alors certes à de la ressource et du temperament mais elle n'aime pas trop être bousculée, son domaine, c'est l'autoroute. C'est ici que la Porsche 928 fait la difference, plus puissante moins lourde, elle prend largement le dessus sur sa rivale, elle la domine d'une tête, sans oublier non plus qu'elle vaut une petite fortune!

Du coup, les ventes sont tres timides, BMW doit donc proposer un modèle plus accessible en 1993 avec la 840i dotée d'un V8, elle ne fera pas un carton mais permettra d'engranger un peu plus de ventes.

N'oublions pas en 1992 la version sportive que sera la 850 CSi dont la puissance grimpe à 380 chevaux et qui gagne une boîte manuelle à six rapports, une réussite mais qui se vend bien trop chère, les clients prefereront aller chez la concurence pour avoir une GT au nom plus mythique encore.

C'est en 1999 que BMW met un terme à sa carrière avec 30.620 exemplaires vendus, beaucoup moins qu'esperé initialement.

Notre modèle exposé ici datait de 1992, sa teinte bleu clair était parfaitement en harmonie avec sa philosophie et l'élégance de ses lignes, notez les vitres laterales baissées conferant un profil superbe à cette splendide auto.

 

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[lebubu]

"BMW M5."

 

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"L'art de bien caher son jeu."

 

La genaration "E34" de cette série 5 apparaît en 1987, c'est un vrai bouleversement qui lance cette berline dans un monde modernité loin de la generation precedente assez viellote il faut l'avouer.

La version phare de la gamme viendra en 1989 avec cette nouvelle M5 qui est basée sur une 535i et qui fait dans la discretion. La sobriété est de mise et un seul un oeil exercé remarque qu'il s'agit là d'un modèle à tres hautes performances.

Même traitement dans l'habitacle avec une austerité désarmante et un équipement assez basique, pourtant la M5 est chère mais il faut encore ouvrir son porte monnaie pour l'agrementer d'équipements dignes de son standing.

Le 6 cylindres 3.6 reçoit un traitement vitaminé dans les ateliers de Motorsport, il délivre alors 315 chevaux, la berline bourgeoise se mue alors en sportive accomplie!

Ce moteur provient de la M1, doté d'une culasse à 24 soupapes et il offre un sacré temperament, quel souffle, BMW reste le maître des 6 cylindres en ligne, sur ce modèle il le prouve de manière magistrale.

En 1992 la cylindrée passe à 3.8 elle gagne 25 chevaux et la berline voit son équipement s'ameliorer, en revanche côté look, à part l'adoption des jantes de la 850 CSi, peu de choses évoluent, on notera également l'arrivée d'un break M5, il se vendra peu et est desormais un vrai collector.

Sa production cesse en 1995, il s'en sera vendu 12.254 exemplaires dont une grande majorité en 3.6. C'est ce modèle que vous voyez ici, une auto de 1991 qui se donne des airs "Briton" avec sa teinte vert foncé et son interieur crème, il ne manque plus que la ronce de noyer pour se croire de l'autre côté de la Manche! Vous remarquerez aussi les jantes au dessin extremement sobre qui les feraient même passer pour de vulgaires enjoliveurs de roues, surprenant...

 

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[Bigoudis]

Meilleurs VOEUX 2012

[lebubu]

Meilleurs VOEUX 2012

 

A toi aussi Bigoudis, merci!

[lebubu]

"BMW 1500."

 

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"Nouvelle vague."

 

Au plus mal de son existance, BMW avait alors fait le choix de la voiture populaire pour pallier à la mévente de sa grosse 502 et sa 507 hord de prix, naîtront l'Isetta et la 700 évoquée il y a peu ici.

Pourtant BMW croit en un avenir plus radieux et planche sur une berline moderne au milieu des années 50 et presente au salon de Francfort en 1961 la 1500. Cette berline de taille respectable affiche une forte identité grace à un dessin agressif et une conception moderne. Principal trait stylistique, sa calandre inclinée et son capot en pointe, l'auto dégage une agressivité et un dynamisme visuel qui va faire mouche, c'est l'Italien Michelotti qui est l'auteur de ces lignes.

Ses dessous sont également fignolés, chassis et suspensions offrent un remarquable agrement de conduite et son quatres cylindres de 1499 Cc offre une puissance respectable de 80 chevaux.

Enfin son habitacle était tres bien fini et serieusement fabriqué, la presse sera enthousiaste et la 1500 va rencontrer le succès esperé à tel point quele constructeur Allemand abandonnera par la suite ses petites automobiles et gardera les traits de ce modèle pour construire sa nouvelle gamme.

Produite jusqu'en 1966, elle se vendra à 23.803 exemplaires et sauvera la marque d'une faillite certaine. Ce modèle est de 1963 et ne manque vraiment pas de charme, surtout dans cette tres jolie teinte.

[lebubu]

"BMW 2500."

 

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"La pêche aux étoiles."

 

Fort du succès rencontré par ses berlines, BMW décide de poursuivre son ascension au sommet du haut de gamme pour aller y décrocher l'étoile, celle de Mercedes bien sûr!

En 1968 est donc dévoilée la série "E3", la 2500/2800 c'est donc la réponse de BMW à Mercedes sur ses propres terres. Cette auto de grand format reprend quelques traits de la 1500 presentée hier dont la fameuse calandre en pointe inclinée qui fait penser au museau d'un requin mais qui possède desormais quatres phares, une signature qui posait son modèle à l'époque et que de nombreux constructeurs adoptaient également sur leur haut de gamme. Autre signe particulier, la découpe de la vitre de custode sur les portes arrières, un marque de fabrique toujours d'actualité!

L'ensemble tres dynamique donne une allure sportive à cette familialle mis à part les gros blocs optiques arrières trop massifs à mon goût.

L'interieur est spacieux et raffiné et offre une belle finition mais aussi un catalogue d'options tres fourni, là encore BMW n'a rien changé à ses habitudes aujourd'hui même les moins bonnes...

Mais le meilleur se trouve à l'avant, le "six en ligne" est la marque de fabrique du constructeur dont il maîtrise parfaitement la réalisation, souple, puissant et à la sonorité unique, il délivre 150 chevaux sur la 2500 et 170 sur la 2800, des chiffres élogieux à cette époque et qui la plaçait bien au dessus des Mercedes concurentes, BMW visant alors une autre clientèle tout en esperant "chiper" celle de Stuttgart.

En 1972 la 2500 est abandonnée et la 2800 est remplacée par la 3.0 de 180 chevaux qui sera disponible un peu plus tard avec une injection lui offrant alors 192 chevaux. Puis en 1974, apparaîtra une 3.3 de 200 chevaux mais elle sera peu diffusée, en 1977 fin de sa commercialisation et début de la mise en service de sa remplaçante, la Série 7.

Si cette berline a été complêtement oubliée, elle se sera vendue à 221.991 exemplaires, un tres joli chiffre pour une auto de cette taille et de ce prix. En revanche la version coupé, la fameuse "CS" aura une meilleure reconnaissance mais tout le monde semble avoir oublié qu'elle était extrapolée de cette excellente berline.

Cette 2500 de 1969 était presentée dans une (trop) sobre livrée blanche qui gâche un peu ses lignes je trouve, par contre rien à dire sur sa presentation exemplaire.

[lebubu]

"BMW 728i."

 

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"Une rivale pour l'étoile."

 

On poursuit notre remontée dans le temps avec la Serie 7 qui naît à la mort de la lignée des 2500/2800. C'est le dessinateur Français Paul Bracq qui est à la manoeuvre, il réalise là une magnifique esquisse, une ligne fine, étirée, basse et nerveuse, la Serie 7 de première generation dite "E23" est l'une des plus jolie berline de son époque à mes yeux.

Le constructeur a pris de l'assurance et s'est crée sa clientèle, des cadres dynamiques désirant un modèle luxueux mais aussi sportif dans l'âme, chose à laquelle Mercedes n'est pas coutumier.

Les recettes restent les mêmes que pour sa devancière mais la montée en gamme est encore plus sensible et les équipements sont desormais bien plus fournis, l'habitacle reste sobre et bien fini avec sa légendaire planche de bord noire tournée vers le conducteur.

BMW est passé maître dans le monde des six cylindres en ligne et la série 7 ne proposera que ça, toute une palette s'étalant de 150 chevaux pour la 725 à 252 pour la 745i équipée d'un turbocompresseur.

Elle sera restylée en 1983 et abandonnera nombre de chrome pour laisser place à du plastique noir, un signe de modernité dans les années 80 qui lui ôte un peu de son charme et allourdit quelque peu sa ligne. Cette generation passe le relais en 1986 à une autre generation encore plus aboutie.

Elle ne deçevra ni ses acheteurs ni la marque avec 285.029 modèles vendus à travers le monde et fera de l'ombre à la Classe S de Mercedes. N'oublions pas sa version coupé qu sera la légendaire série 6 et qui est collectionnée depuis fort longtemps contraîrement à la berline.

Ce modèle est une 728i de 1985, elle est équipé d'un moteur de 184 chevaux et de ses jantes qui sont équipées de tres onereux pneus Michelin "TRX", le cauchemard de bien des collectionneurs...

[lebubu]

"Glas 1304 CL."

 

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"Dernier break."

 

J'ai déjà évoque Glas sur cette visite mais pas ce modèle. Fort d'une certaine réussite dans le domaine agricole, la firme Glas se lance en 1955 dans la construction d'automobiles avec une petite auto, la Goggomobile. Cette nouveauté rencontre un bon echo et Glas va diversifier rapidement son offre, à savoir que cette marque quasi inconnue chez nous a pourtant été diffusée en France dès 1957.

Au début des années 60 la marque connaît une belle croissance avec une gamme coherente et de nombreuses versions, 1004, 1204, 1304, 1500, 1700 et 1300 GT.

Mais le manque d'image et une logistique mal maîtrisée va mener la marque au dépôt de bilan en 1967, c'est alors BMW qui va racheter Glas et récuperer une usine et ses 4000 salariés.

Pourtant la 1304 CL est presentée en 1966, c'est donc l'ultime modèle de la gamme, ce modèle offrait alors une ligne tres particulière, à mi-chemin entre un coupé et un break mais sans avoir le charme d'un break de chasse. Son moteur était un 1290 Cc de 60 chevaux, pesant 810 kilos elle frôlait les 150 Km/h.

Elle fera un bide et BMW se séparera tres vite de ce modèle dès 1968, fin de l'histoire pour Glas.

Cette version blanche datait de 1967, son look est pour le moins étonnant, il faut dire que je n'en avais encore jamais vu, une vraie curiosité.

[lebubu]

"BMW M1."

 

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"Je dis M!"

 

A l'origine, la M1 devait être une voiture destinée à la piste pour courir en groupe 4 et 5, pour celà, les constructeurs devaient en faire construire au moins 400 exemplaires.

C'est Marcello Gandini qui en desina les traits mais il s'est inspiré du concept-car "Turbo" déssiné par le Français Paul Bracq qui l'avait dévoilée au public au salon de Genève 1972.

La M1 est donc presentée au salon de Paris en 1978, sa ligne réussi est moderne, lisse, éffilée, aerodynamique et parfaitement dans l'air du temps avec les gimmicks de l'époque comme les phares retractables et les inévitables persiennes à l'arrière, le résultat est réussi et cette BMW tres exclusive dégage un fort carractère. Sa carrosserie est en fibre de verre ce qui limite son poids à 1360 kilos.

Le moteur est placé en position centrale arrière, c'est comme tres souvent un excellent six cylindre en ligne qui y est logé, ce dernier a été mis au point par Motorsport, il est de 3453Cc et possède quatres soupapes par cylindres, ce qui était tres rare à l'époque. Développant 277 chevaux, il lui permet d'atteindre 262 Km/h, une performance fantastique à la fin des années 70.

Son chassis devait être mis au point et fabriqué par Lamborghini mais la marque Italienne étant en grande difficultée à ce moment, c'est Bauer qui s'en chargera.

Mais sa carrière va connaître un triste revers, la voiture coûte extremement chère à fabriquer et elle est facturée à un tarif superieur à celle d'une Ferrari 512 BB où d'une Lamborghini Countach, ce qui pouvait sembler injustifé au regard de son style plus "passe partout", de son image et de son moteur même si c'était une excellente auto. Par exemple, une Renault 14 TL valait en 1979 28.900 francs, la BMW M1 était facturée 310.000 francs...

Construite jusqu'en 1981, il n'en sortira des chaînes que 455 exemplaires dont une partie destinés aux circuits.

Ce modèle de 1979 portait les couleurs de "motorsport" et était à vendre contre un billet de 100.000€...

 

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[alvis]

Chic chic chic bientôt l'édition 2012

[alvis]

vivement demain !

[alvis]

Pas de chance j'ai oublié mon appareil photo dans la voiture du copain, au retour donc il faudra attendre un peu pour voir des photos de l'édition 2012 !