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Avant guerre (…-1945)

Il était une fois...Bugatti.


Invité §non661Yn
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Invité §Son643rM

Je vais vous raconter une histoire.

 

C’est celle d’un collectionneur passionné qui, pendant des années, a tenu le recensement d’un modèle exclusif et peu produit. Ce n’était pas une Bugatti, la marque n’a pas d’importance. Avec le temps, il est devenu une référence incontestable : admiré par ses pairs. Des exemplaires du modèle recensé, certains exportés neufs au fin fond de l’Afrique, ont été localisés, répertoriés, photographiés. Des modèles de course, disparus ou détruits, ont été identifiés, des témoignages « en première main » consignés. Un recensement systématique, une accumulation d’informations considérable. Un magnifique travail qui n’a jamais été partagé avec d’autres passionnés, sauf au compte-goutte et en échange d’autres informations. « L’œuvre de toute une vie » n’avait pas encore été publiée.

 

Ce travail considérable était principalement conservé sous forme électronique : fichiers Excel, documents Word, photographie digitale, dossiers numériques, numéro de châssis par numéro de châssis. La technologie moderne au service de l’histoire ancienne.

 

Et bien tout a disparu, avec les ordinateurs, lors d’un bête cambriolage. Bien entendu, les moyens de sauvegarde n’avaient pas été optimisés, il existe la technologie « Cloud » pour conserver (ailleurs et à jamais ?) l’histoire numérique….mais finalement peu importe, la morale de cette histoire est que notre collectionneur, pour des raisons qui le regarde, n’avais jamais partagé l’information… aujourd’hui perdue à jamais.

 

Bien entendu, il lui reste des archives papier (ce n’était pas un incendie, cela aurait pu), mais, en pareille situation, qui trouverait encore la force et la passion pour recommencer un travail anéantit ?

 

A méditer.

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Je vais vous raconter une histoire.

 

C’est celle d’un collectionneur passionné qui, pendant des années, a tenu le recensement d’un modèle exclusif et peu produit. Ce n’était pas une Bugatti, la marque n’a pas d’importance. Avec le temps, il est devenu une référence incontestable : admiré par ses pairs. Des exemplaires du modèle recensé, certains exportés neufs au fin fond de l’Afrique, ont été localisés, répertoriés, photographiés. Des modèles de course, disparus ou détruits, ont été identifiés, des témoignages « en première main » consignés. Un recensement systématique, une accumulation d’informations considérable. Un magnifique travail qui n’a jamais été partagé avec d’autres passionnés, sauf au compte-goutte et en échange d’autres informations. « L’œuvre de toute une vie » n’avait pas encore été publiée.

 

Ce travail considérable était principalement conservé sous forme électronique : fichiers Excel, documents Word, photographie digitale, dossiers numériques, numéro de châssis par numéro de châssis. La technologie moderne au service de l’histoire ancienne.

 

Et bien tout a disparu, avec les ordinateurs, lors d’un bête cambriolage. Bien entendu, les moyens de sauvegarde n’avaient pas été optimisés, il existe la technologie « Cloud » pour conserver (ailleurs et à jamais ?) l’histoire numérique….mais finalement peu importe, la morale de cette histoire est que notre collectionneur, pour des raisons qui le regarde, n’avais jamais partagé l’information… aujourd’hui perdue à jamais.

 

Bien entendu, il lui reste des archives papier (ce n’était pas un incendie, cela aurait pu), mais, en pareille situation, qui trouverait encore la force et la passion pour recommencer un travail anéantit ?

 

A méditer.

 

Ceci n'est pas qu'une simple histoire, c'est aussi un message préventif lancé à tous ceux qui font trop confiance à l'électronique, et pas seulement pour les textes, tableaux, récapitulatifs, photos, mais aussi pour leur automobile entièrement gérée par ordinateur (de bord) : on a vu récemment plusieurs émissions traitant du piratage à distance à la portée de n'importe quel malveillant. C'est aussi un appel au-secours si l'on lit bien entre les lignes.

Pour en revenir à la sauvegarde des fichiers informatiques, le Cloud étant également sujet à des pannes ou des piratages, il existe depuis longtemps des disques extérieurs amovibles. Dans le doute et pour plus de précautions je sauvegarde régulièrement mes données sur 5 de ceux-ci. Ils ne sont pas rangés au même endroit que mon ordi. Et une imprimante, même basique, peut aider à conserver des traces de tous ces documents.

Quant à la malheureuse personne à laquelle il est fait allusion (anecdote personnelle ?), nous sommes tous disponibles pour tenter d'aider à re-compléter ses mémoires par des recherches personnelles, et l'aider à surmonter cette profonde humiliation et démotivation. En tous cas pour ma part je suis volontaire, même s'il est impossible de retrouver des originaux disparus.

Tout un chacun ici a de bonnes archives, ou des souvenirs personnels, ou des techniques de recherche qui peuvent faire avancer le Schmilblic.

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voici une "nouvelle" photo;

(une photo qui n'existe pas..)

 

comme à mon habitude,extraite d'un film,grâge au lien ci-dessus posté.;

en 1923 avant le départ du grand prix.

 

 

 

bug.jpg

 

à moins...

 

que quelqu'un aie déja extrait une photo de ce même film où la caméra était fixe.

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Invité §tun768Yb

Je vais vous raconter une histoire.

(...)

A méditer.

 

 

Vrai et faux...

 

C'est toujours une perte (ici vol, ailleurs incendie) mais pas irrémédiable d'autant qu'après, "on" (forme impersonnelle pour dire: ceux qui peuvent et veulent) sait QUOI et où chercher.

 

C'est différent avec la destruction des originaux.

 

:)

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I am incapable to give the answer... (je ne l'écris pas en français sinon les mauvaises langues vont dire que je suis incapable de donner la réponse)

:jap: Donc taxicomane est incapable de donner la réponse... judu03.gif.6cc11a81902a05ed1f13b8da35bbd066.gif

 

 

En ma qualité de touriste intégral non historien je vais tenter une amorce de réponse...

11éme GP de la Marne Reims-Gueux le 5 juillet 1936 : N°44 Pierre Veyron 4éme sur Bugatti 57G #57454 (Toutes réserves dehors...!).

La combinaison blanche, et le grand nez semblent conformes....

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En ma qualité de touriste intégral non historien je vais tenter une amorce de réponse...

11éme GP de la Marne Reims-Gueux le 5 juillet 1936 : N°44 Pierre Veyron 4éme sur Bugatti 57G #57454 (Toutes réserves dehors...!).

#57454 :??:

Je ne suis pas convaincu :pfff:

Le Mans voiture n°1 (ex Veyron n°86 et n°44) :D

http://www.bugattibuilder.com/photo/albums/userpics/10107/57456-2.jpg

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I am incapable to give the answer... (je ne l'écris pas en français sinon les mauvaises langues vont dire que je suis incapable de donner la réponse)

 

Incapable or incompetent (en espagnol et en un seul mot, bien évidemment).

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merci, mais ma question n'a pas été répondue

 

Pas de Bugatti 57G n°44 au Mans en 1937 (Pierre Veyron était au volant de la n°1 avec Roger Labric, comme en 1939), ni en 1938, et en 1939 le n°44 c'était une Singer (et en 1936 il y a eu grève).

Mais dans ce forum (oh, pardon, topic, sinon je vais encore me faire réprimander) il y a des connaisseurs qui détiennent beaucoup de renseignements et d'informations (les miens sont très limités), encore faudrait-il qu'ils veuillent bien les partager, mais je ne doute pas une seule seconde qu'ils le fassent pour résoudre cette question.

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Invité §tun768Yb

merci, mais ma question n'a pas été répondue

 

 

Réponse possible. Quelqu'un a dépouillé tout ce qui existe/existait sur les tanks Bugatti. Suite en MP

 

:)

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Pas de Bugatti 57G n°44 au Mans en 1937 (Pierre Veyron était au volant de la n°1 avec Roger Labric, comme en 1939), ni en 1938, et en 1939 le n°44 c'était une Singer (et en 1936 il y a eu grève).

Mais dans ce forum (oh, pardon, topic, sinon je vais encore me faire réprimander) il y a des connaisseurs qui détiennent beaucoup de renseignements et d'informations (les miens sont très limités), encore faudrait-il qu'ils veuillent bien les partager, mais je ne doute pas une seule seconde qu'ils le fassent pour résoudre cette question.

sixième l'ACF n° 86, deuxième à la Marne n° 44 et doit abandonner au Mans en 1937, peut être dénommée 57G n° 3

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Invité §tun768Yb

vous avez aucune idée de Bugatti :pfff:

 

qui est la Mulet Sans Ailes

http://www.bugattibuilder.com/ [...] 7S_238.jpg

 

 

Cette 57s a-t-elle été vraiment cassée? De mémoire, Robert Aumaître le prétendait mais il le prétendait aussi du moteur à culasse bronze (si je me souviens bien)

 

:??:

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Je n'y comprends plus rien.

La 57S semble être celle de la photo de Jerry-Lee, mais il peut s'agir d'un T57 non surbaissé avec une calandre en coupe vent (comme celle de Novo). La photo d'Aerolithe présente une voiture sur châssis de 59 comme une 57G.

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Je n'y comprends plus rien.

La 57S semble être celle de la photo de Jerry-Lee, mais il peut s'agir d'un T57 non surbaissé avec une calandre en coupe vent (comme celle de Novo). La photo d'Aerolithe présente une voiture sur châssis de 59 comme une 57G.

 

D'après les photos (perso, prises par un membre de la famille) au cours du VII° GP de Marseille du 22 mai 1949 au Parc Borély, il semblerait que ce soit la Bugatti 57S de Henri Degioanni (d'après la liste des engagés), mais il faut que je vérifie ...

Au premier plan la n°30 serait une DB-6 Citroën avec René Bonnet au volant.

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Ce qui m'intrigue, puisque j'avais les mêmes données (photo à l'arrêt au parc, numéro 57522 de châssis, moteur n°18S), c'est que le numéro de course 54 (celui qui figure officiellement sur les listes d'époque) ne semble pas correspondre à celui qui est peint sur la 57 de la photo perso prise en attente du départ du VII° GP de Marseille 1949.

Bon, ma photo n'est pas prise au bon endroit pour montrer les chiffres en entier, mais ça ne ressemble pas à un 5 et certainement pas à un 4.

D'après les autres éléments, Henri Degioanni ne s'est pas qualifié le 22 mai 1949, donc n'a pas pris part à la course.

Par ailleurs, cette T57S appartenait encore à Raymond D'estrez De Sauge qui l'a achetée neuve en 1937 (en châssis nu et fait réaliser une carrosserie "sport" par Dubos), immatriculée 1041 RK 8.

Après des soucis de boite au Mans le 19 juin 1937, puis des échecs au GP de l'ACF, puis encore à Tunis (avec Genaro Leoz en co-pilote), elle a fait sa réapparition le 9 septembre 1945 pour la Coupe des Prisonniers au Bois de Boulogne, mais toujours sans succès, sous le n°16.

Avant de la faire transformer dans les années 50, elle a été ré-immatriculée à Marseille en 1949 comme 9189 CB 5.

Le peu que l'on en connait (en tous cas, moi) c'est qu'on l'avait vue ces dernières années aux USA, sans être certain de son réel destin.

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@Jerry-lee

L'Aubagnais Henri Degioanni a couru (sur la 57S, avec le numéro 54), et gagné, la veille, le 21 Mai 1949, la Coupe automobile des Régionaux. Avec le second, François Landon, il a été invité à participer aux séries éliminatoires du Grand Prix (source Maurice Louche). La suite vous la connaissez.

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