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Avant guerre (…-1945)

Il était une fois...Bugatti.


Invité §non661Yn
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Invité §tun768Yb

Houlà mon bon Tunesi, que me vaut ton ire?

 

 

Ce sont des photos du premier rallye international Bugatti (après-guerre) de 1958 alors que le château d'Ermenonville était encore à la société (Ettore avait l'essentiel de ses biens au nom de la société. Quand la famille a vendu en 1962, elle vendait presque TOUT). Ce rallye était initié par Guillaume Prick

 

Prick était un fondu de Bugatti, certes, ne roulant pas sur l'or. Quand il a envoyé sa type 43 à Molsheim pour la faire remonter (sa femme l'avait désossée pour la cacher en pièces détachées pendant l'occupation), il s'est trouvé devant une facture qu'il ne pouvait pas honorer. La voiture est restée dans une cour de l'usine jusqu'à ce que les comptes soient clos. Durant cette période, on m'a raconté que Prick venait de temps en temps "rendre visite" à sa chère T43...

 

Son autre passion était Alpine Renault. Il a tanné la direction d'Alpine pour qu'elle rachète le nom Bugatti, sans succès,bien entendu.

 

:o

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Invité §aut501Gd

 

Ce sont des photos du premier rallye international Bugatti (après-guerre) de 1958 alors que le château d'Ermenonville était encore à la société (Ettore avait l'essentiel de ses biens au nom de la société. Quand la famille a vendu en 1962, elle vendait presque TOUT). Ce rallye était initié par Guillaume Prick

 

Prick était un fondu de Bugatti, certes, ne roulant pas sur l'or. Quand il a envoyé sa type 43 à Molsheim pour la faire remonter (sa femme l'avait désossée pour la cacher en pièces détachées pendant l'occupation), il s'est trouvé devant une facture qu'il ne pouvait pas honorer. La voiture est restée dans une cour de l'usine jusqu'à ce que les comptes soient clos. Durant cette période, on m'a raconté que Prick venait de temps en temps "rendre visite" à sa chère T43...

 

Son autre passion était Alpine Renault. Il a tanné la direction d'Alpine pour qu'elle rachète le nom Bugatti, sans succès,bien entendu.

 

:o

:jap: je me coucherai un peu plus sachant.

 

Dommage pour Alpine, ç'aurait eu une autre "gueule" qu'avec les descendants de l'auto du Führer :pfff:

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Invité §tun768Yb

:jap: je me coucherai un peu plus sachant.

 

Dommage pour Alpine, ç'aurait eu une autre "gueule" qu'avec les descendants de l'auto du Führer :pfff:

 

 

Il y a un énorme paradoxe avec Bugatti après 1945.

 

1. D'une part, l'"héritage" de nouveaux modèles est resté en plan:

- Le type 73, qui était presque terminé et dont une des variantes de voitures de courses avait fait l'objet de précommandes de la clientèle (on m'a parlé d'une liste avec quelques noms de coureurs). Ceci signifie bel et bien qu'une série de voitures était en cours de fabrication (ont elles été homologuées? ).

- La surprise constatée par un passionné qui a terminé un moteur de type 73, incompatible avec une voiture (la direction ne peut pas passer) signifie que le père Bugatti envisageait un autre débouché commercial (des moteurs stationnaires comme VW et, fait peu connu, Porsche, en a fait? ).

- Le Type 68, également presque terminé dont un prototype avait été essayé par Roland Bugatti sous l'occupation. Il est inouï que cette voiture n'ait pas été produite (il existe au moins 1 moteur en sus, avec des différences, les autres étant des coquilles vides) alors qu'elle entrait dans la catégorie des petites voitures qui manquaient dans l'après-guerre.

 

Ces productions ne demandaient pas des investissements colossaux...

 

2. En revanche, l'"héritage naval" est plus difficile à apprécier car on ne sait pas à quel point le grand bateau était terminé. Les youyous, eux l'étaient presque MAIS... L'idée d'Ettore Bugatti de mettre le moteur à l'avant et de transmettre l'énergie par un arbre, à l'hélice en arrière... a été appliquée depuis et... C'est un échec! Il est probable que la demande monstrueuse de tous types de véhicules de l'après-guerre aurait masqué les imperfections chroniques du youyou. C'était toutefois une impasse.

 

3. D'autre part, il y a la gestion du patrimoine sur lequel plane plein d'incertitudes: Comment a été vendue l'usine de La Licorne? Vu la demande monstrueuse (je me répète, je sais) de locaux industriels après guerre, il y avait là une pépite. Ce sont les châteaux qui n'avaient pas de valeur (Cf. Malartre qui fait son musée dans celui de Rochetaillée...). Il y a un peu l'impression que les héritiers barrent une fois à droite, une fois à gauche... Avec l'incertitude judiciaire et une pluralité d'héritiers issus de deux mariages...

 

4. En même temps que ce double paradoxe, les héritiers Bugatti laissent partir le nom en déréliction... Même s'ils ne sont pas les seuls à pouvoir s'en réclamer (Cf. l'art de la table, les machines à café, etc. Ce sont d'autres familles!). Excepté Xavier de La Chapelle, les utilisateurs du nom n'ont pas demandé l'autorisation à la famille ou au groupe Hispano-Messier-Bugatti.

 

Artioli, des monégasques, la mouvance VW essayeront de rattraper cet abandon de droits sur le nom en lien avec l'automobile, en vain dans la plupart des cas. VW (ou Bugatti SAS, pour moi c'est du kif au même) joue sur un usage limité acheté à Safran... Qui n'a rien à voir avec le véritable héritage de la marque. Le reste est du marketing.

 

5. Venons en à Alpine. Rédélé a développé un dérivé des Renault à moteur arrière qui en fait une spécificité dans l'histoire de l'automobile même si le passage aux A310 et consorts relèvent d'une autre logique de conception. Il n'y a AUCUN lien avec Bugatti.

 

6. En revanche, je reviens sur le point 1.

 

C'est à mon avis un des plus grands regrets qu'on peut avoir concernant Bugatti: ne pas avoir terminé et produit les moteurs. Sans faire preuve d'une imagination délirante, quels sont les moteurs disponibles après 1945 sur le marché en France? La famille Bugatti disposait de:

- un groupe de 380 cm3 dont on sait qu'il tirait la voiture à 130 Km/h... Quelle était sa puissance? On parle de 20CV... Etait ce 30?

- Un groupe de 1.500 cm3 avec 4 possibilités d'aménagement (simple ACT, double ACT, 2 versions à compresseur en sus).

 

En face, qu'existe-t-il dans les nouveaux moteurs français?

- Les seuls petits moteurs sont le Renault 760 cm3 de 17 puis 21CV (la "4CV"), Panhard 610 cm3 de 22CV (la Dyna X), le Citroen 375 cm3 de 9CV (la "2CV")...

- En 1.500 cm3, il n'y a rien de nouveau...

 

Qu'on ne me dise pas que l'usine n'avait pas les capacités pour produire les moteurs des Types 68 et 73... Elle a repris très vite la fabrication des pièces de rechange des modèles d'avant-guerre... Il ne s'agit pas, dans cette réflexion, de produire des voitures au sens du plan Pons...

 

:cry:

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Il y a un énorme paradoxe avec Bugatti après 1945.

 

1. D'une part, l'"héritage" de nouveaux modèles est resté en plan:

- Le type 73, qui était presque terminé et dont une des variantes de voitures de courses avait fait l'objet de précommandes de la clientèle (on m'a parlé d'une liste avec quelques noms de coureurs). Ceci signifie bel et bien qu'une série de voitures était en cours de fabrication (ont elles été homologuées? ).

- La surprise constatée par un passionné qui a terminé un moteur de type 73, incompatible avec une voiture (la direction ne peut pas passer) signifie que le père Bugatti envisageait un autre débouché commercial (des moteurs stationnaires comme VW et, fait peu connu, Porsche, en a fait? ).

- Le Type 68, également presque terminé dont un prototype avait été essayé par Roland Bugatti sous l'occupation. Il est inouï que cette voiture n'ait pas été produite (il existe au moins 1 moteur en sus, avec des différences, les autres étant des coquilles vides) alors qu'elle entrait dans la catégorie des petites voitures qui manquaient dans l'après-guerre.

 

Ces productions ne demandaient pas des investissements colossaux...

 

2. En revanche, l'"héritage naval" est plus difficile à apprécier car on ne sait pas à quel point le grand bateau était terminé. Les youyous, eux l'étaient presque MAIS... L'idée d'Ettore Bugatti de mettre le moteur à l'avant et de transmettre l'énergie par un arbre, à l'hélice en arrière... a été appliquée depuis et... C'est un échec! Il est probable que la demande monstrueuse de tous types de véhicules de l'après-guerre aurait masqué les imperfections chroniques du youyou. C'était toutefois une impasse.

 

3. D'autre part, il y a la gestion du patrimoine sur lequel plane plein d'incertitudes: Comment a été vendue l'usine de La Licorne? Vu la demande monstrueuse (je me répète, je sais) de locaux industriels après guerre, il y avait là une pépite. Ce sont les châteaux qui n'avaient pas de valeur (Cf. Malartre qui fait son musée dans celui de Rochetaillée...). Il y a un peu l'impression que les héritiers barrent une fois à droite, une fois à gauche... Avec l'incertitude judiciaire et une pluralité d'héritiers issus de deux mariages...

 

4. En même temps que ce double paradoxe, les héritiers Bugatti laissent partir le nom en déréliction... Même s'ils ne sont pas les seuls à pouvoir s'en réclamer (Cf. l'art de la table, les machines à café, etc. Ce sont d'autres familles!). Excepté Xavier de La Chapelle, les utilisateurs du nom n'ont pas demandé l'autorisation à la famille ou au groupe Hispano-Messier-Bugatti.

 

Artioli, des monégasques, la mouvance VW essayeront de rattraper cet abandon de droits sur le nom en lien avec l'automobile, en vain dans la plupart des cas. VW (ou Bugatti SAS, pour moi c'est du kif au même) joue sur un usage limité acheté à Safran... Qui n'a rien à voir avec le véritable héritage de la marque. Le reste est du marketing.

 

5. Venons en à Alpine. Rédélé a développé un dérivé des Renault à moteur arrière qui en fait une spécificité dans l'histoire de l'automobile même si le passage aux A310 et consorts relèvent d'une autre logique de conception. Il n'y a AUCUN lien avec Bugatti.

 

6. En revanche, je reviens sur le point 1.

 

C'est à mon avis un des plus grands regrets qu'on peut avoir concernant Bugatti: ne pas avoir terminé et produit les moteurs. Sans faire preuve d'une imagination délirante, quels sont les moteurs disponibles après 1945 sur le marché en France? La famille Bugatti disposait de:

- un groupe de 380 cm3 dont on sait qu'il tirait la voiture à 130 Km/h... Quelle était sa puissance? On parle de 20CV... Etait ce 30?

- Un groupe de 1.500 cm3 avec 4 possibilités d'aménagement (simple ACT, double ACT, 2 versions à compresseur en sus).

 

En face, qu'existe-t-il dans les nouveaux moteurs français?

- Les seuls petits moteurs sont le Renault 760 cm3 de 17 puis 21CV (la "4CV"), Panhard 610 cm3 de 22CV (la Dyna X), le Citroen 375 cm3 de 9CV (la "2CV")...

- En 1.500 cm3, il n'y a rien de nouveau...

 

Qu'on ne me dise pas que l'usine n'avait pas les capacités pour produire les moteurs des Types 68 et 73... Elle a repris très vite la fabrication des pièces de rechange des modèles d'avant-guerre... Il ne s'agit pas, dans cette réflexion, de produire des voitures au sens du plan Pons...

 

:cry:

 

 

Magnifique ébauche d'un article qui donne envie d'en savoir plus ...

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Invité §tun768Yb

Un article bien approximatif... Qui mélange allègrement un peu tout, sous couvert de dénoncer les manipulations des uns et des autres.

 

http://www.gatsbyonline.com/au [...] 19-351818/

 

Ceux qui connaissent le sujet des Atlantic savent qu'il y en a eu quatre et non trois... Notamment. L'usage du nom par De La Chapelle, Artioli ou VW est parfaitement régulier même si les bugattistes sont partagés sur les "vraies" (construites essentiellement à Molsheim), les copies/répliques (+/- parfaites, construites hors de Molsheim avec une proportion variable de pièces d'origine), les répliques/inspirations (allant de la base de coccinelle aux De La Chapelle et autres Saga55) et les productions estampillées Bugatti n'ayant rien à voir avec la marque "d'avant" (la vente de la société par les héritiers d'Ettore en 1962). De plus Messier-Bugatti n'existe plus depuis 1996 ( = Safran Landing Systems ).

 

En revanche, il n'est pas faux que les maisons qui proposent les enchères vendent des voitures avec des historiques à la rigueur parfois discutable il faut lire entre les lignes...

 

;):o

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Un article bien approximatif... Qui mélange allègrement un peu tout, sous couvert de dénoncer les manipulations des uns et des autres.

 

http://www.gatsbyonline.com/au [...] 19-351818/

 

Ceux qui connaissent le sujet des Atlantic savent qu'il y en a eu quatre et non trois... Notamment. L'usage du nom par De La Chapelle, Artioli ou VW est parfaitement régulier même si les bugattistes sont partagés sur les "vraies" (construites essentiellement à Molsheim), les copies/répliques (+/- parfaites, construites hors de Molsheim avec une proportion variable de pièces d'origine), les répliques/inspirations (allant de la base de coccinelle aux De La Chapelle et autres Saga55) et les productions estampillées Bugatti n'ayant rien à voir avec la marque "d'avant" (la vente de la société par les héritiers d'Ettore en 1962). De plus Messier-Bugatti n'existe plus depuis 1996 ( = Safran Landing Systems ).

 

En revanche, il n'est pas faux que les maisons qui proposent les enchères vendent des voitures avec des historiques à la rigueur parfois discutable il faut lire entre les lignes...

 

;):o

 

 

Avant de regarder Gatsby, j'avais failli répondre : et les Koux ?

Bon, il y a un semblant de réponse, mais l'auteur (EK) nous en raconte un peu plus autour d'un verre de rosé ...

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Invité §tun768Yb

 

Avant de regarder Gatsby, j'avais failli répondre : et les Koux ?

Bon, il y a un semblant de réponse, mais l'auteur (EK) nous en raconte un peu plus autour d'un verre de rosé ...

 

 

EK a toujours été clair: il a construit des copies les plus parfaites possible pour le plaisir d'avoir une T57s et d'en réaliser quelques unes pour des tiers. C'est la clientèle qui a demandé des carrosseries en aluminium, d'où notamment le recours à Fernandez à Lausanne qui a arrêté (il a vu trop grand -agrandissement des locaux- et des problèmes de santé sont apparus) pendant l'élaboration des deux premières Atlantic en Alu. C'est son employé qui les a terminées sauf erreur à Gollion avant d'arrêter lui aussi (il a trouvé un emploi où il était mieux payé que son revenu d'indépendant). D'autres exemplaires ont été faits ailleurs, le dernier étant récupéré il y a 6 ou 7 ans chez un des fournisseurs de EK, qui a arrêté (j'ai récupéré les moules pour couler les éléments de moteurs des T35 et 57). En général, il a recouru à des pièces de T57 qu'il retrouvait sur le marché, étant entendu que le châssis, la direction et la carrosserie des T57s sont spécifiques.

 

:o

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EK a toujours été clair: il a construit des copies les plus parfaites possible pour le plaisir d'avoir une T57s et d'en réaliser quelques unes pour des tiers. C'est la clientèle qui a demandé des carrosseries en aluminium, d'où notamment le recours à Fernandez à Lausanne qui a arrêté (il a vu trop grand -agrandissement des locaux- et des problèmes de santé sont apparus) pendant l'élaboration des deux premières Atlantic en Alu. C'est son employé qui les a terminées sauf erreur à Gollion avant d'arrêter lui aussi (il a trouvé un emploi où il était mieux payé que son revenu d'indépendant). D'autres exemplaires ont été faits ailleurs, le dernier étant récupéré il y a 6 ou 7 ans chez un des fournisseurs de EK, qui a arrêté (j'ai récupéré les moules pour couler les éléments de moteurs des T35 et 57). En général, il a recouru à des pièces de T57 qu'il retrouvait sur le marché, étant entendu que le châssis, la direction et la carrosserie des T57s sont spécifiques.

 

:o

 

 

Vu son âge et son état de santé, Erik (ayant transmis la fibre Bugatti à sa progéniture), va laisser le soin à l'un de ses fils, très volontaire, de continuer et de finir la reconstruction de la T35 qui est en cours de montage dans sa grange.

Il est fort possible que j'aille de nouveau le rencontrer prochainement.

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Invité §aut501Gd

soph68.gif.262095cf89a786e9c52e3aa899101ca9.gif Les Bugatteurs

 

L'équipage Kiefer/Merck aux "2000-Kilometer-Fahrt durch Deutschland" , édition 1934

 

19022208472020484316129943.jpg

 

19022208483920484316129944.jpg

 

S'cuses si images déjà connues. Je les ai trouvées dans un vieux Oldtimer-Markt de mai 1989

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Invité §aut501Gd

631552_n.jpg

J'ai habité 10 ans à une portée d'arquebuse de ce site... ;) Mais je n'y suis jamais allé :non:

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Invité §pla824yc

Bonjour à tous,

 

Photo très belle et très connue de Henri et Jean à Montrouge en grande discussion devant ce qui deviendra le 38A d'usage quotidien de Jean (initialement motorisé -durant près de 30 ans quand même!- par un 3 litres type 44 pour plus de fiabilité)... Derrière eux la silhouette soigneusement emmaillotée d'une Atalante et au fond une 57 (celle de la vente Baillon?)...

Merci pour ce joli souvenir.

Plast.

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Invité §aut501Gd

Flûte, j'ai confondu. Je pensais que c'était à Marolles en Hurepoix. Voilà ce que c'est quand on est pas aficionado :pfff:

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Invité §DOM703uG

 

Il y a un énorme paradoxe avec Bugatti après 1945.

 

1. D'une part, l'"héritage" de nouveaux modèles est resté en plan:

- Le type 73, qui était presque terminé et dont une des variantes de voitures de courses avait fait l'objet de précommandes de la clientèle (on m'a parlé d'une liste avec quelques noms de coureurs). Ceci signifie bel et bien qu'une série de voitures était en cours de fabrication (ont elles été homologuées? ).

- La surprise constatée par un passionné qui a terminé un moteur de type 73, incompatible avec une voiture (la direction ne peut pas passer) signifie que le père Bugatti envisageait un autre débouché commercial (des moteurs stationnaires comme VW et, fait peu connu, Porsche, en a fait? ).

- Le Type 68, également presque terminé dont un prototype avait été essayé par Roland Bugatti sous l'occupation. Il est inouï que cette voiture n'ait pas été produite (il existe au moins 1 moteur en sus, avec des différences, les autres étant des coquilles vides) alors qu'elle entrait dans la catégorie des petites voitures qui manquaient dans l'après-guerre.

 

Ces productions ne demandaient pas des investissements colossaux...

 

2. En revanche, l'"héritage naval" est plus difficile à apprécier car on ne sait pas à quel point le grand bateau était terminé. Les youyous, eux l'étaient presque MAIS... L'idée d'Ettore Bugatti de mettre le moteur à l'avant et de transmettre l'énergie par un arbre, à l'hélice en arrière... a été appliquée depuis et... C'est un échec! Il est probable que la demande monstrueuse de tous types de véhicules de l'après-guerre aurait masqué les imperfections chroniques du youyou. C'était toutefois une impasse.

 

3. D'autre part, il y a la gestion du patrimoine sur lequel plane plein d'incertitudes: Comment a été vendue l'usine de La Licorne? Vu la demande monstrueuse (je me répète, je sais) de locaux industriels après guerre, il y avait là une pépite. Ce sont les châteaux qui n'avaient pas de valeur (Cf. Malartre qui fait son musée dans celui de Rochetaillée...). Il y a un peu l'impression que les héritiers barrent une fois à droite, une fois à gauche... Avec l'incertitude judiciaire et une pluralité d'héritiers issus de deux mariages...

 

4. En même temps que ce double paradoxe, les héritiers Bugatti laissent partir le nom en déréliction... Même s'ils ne sont pas les seuls à pouvoir s'en réclamer (Cf. l'art de la table, les machines à café, etc. Ce sont d'autres familles!). Excepté Xavier de La Chapelle, les utilisateurs du nom n'ont pas demandé l'autorisation à la famille ou au groupe Hispano-Messier-Bugatti.

 

Artioli, des monégasques, la mouvance VW essayeront de rattraper cet abandon de droits sur le nom en lien avec l'automobile, en vain dans la plupart des cas. VW (ou Bugatti SAS, pour moi c'est du kif au même) joue sur un usage limité acheté à Safran... Qui n'a rien à voir avec le véritable héritage de la marque. Le reste est du marketing.

 

5. Venons en à Alpine. Rédélé a développé un dérivé des Renault à moteur arrière qui en fait une spécificité dans l'histoire de l'automobile même si le passage aux A310 et consorts relèvent d'une autre logique de conception. Il n'y a AUCUN lien avec Bugatti.

 

6. En revanche, je reviens sur le point 1.

 

C'est à mon avis un des plus grands regrets qu'on peut avoir concernant Bugatti: ne pas avoir terminé et produit les moteurs. Sans faire preuve d'une imagination délirante, quels sont les moteurs disponibles après 1945 sur le marché en France? La famille Bugatti disposait de:

- un groupe de 380 cm3 dont on sait qu'il tirait la voiture à 130 Km/h... Quelle était sa puissance? On parle de 20CV... Etait ce 30?

- Un groupe de 1.500 cm3 avec 4 possibilités d'aménagement (simple ACT, double ACT, 2 versions à compresseur en sus).

 

En face, qu'existe-t-il dans les nouveaux moteurs français?

- Les seuls petits moteurs sont le Renault 760 cm3 de 17 puis 21CV (la "4CV"), Panhard 610 cm3 de 22CV (la Dyna X), le Citroen 375 cm3 de 9CV (la "2CV")...

- En 1.500 cm3, il n'y a rien de nouveau...

 

Qu'on ne me dise pas que l'usine n'avait pas les capacités pour produire les moteurs des Types 68 et 73... Elle a repris très vite la fabrication des pièces de rechange des modèles d'avant-guerre... Il ne s'agit pas, dans cette réflexion, de produire des voitures au sens du plan Pons...

 

:cry:

 

 

 

Bonjour,

 

Deux petites erreurs :

 

La société n'était pas Hispano-Messier-Bugatti, mais Messier-Hispano-Bugatti

 

Safran n'a pas frand chose à voir Bugatti..., c'est Messier-Bugatti, qui appartenait au groupe Snecma (et qui est devenu Safran en 2005) qui a vendu la marque Bugatti à Romano Artioli pour toute utilisation, sauf l'aéronautique.... VW a acheté Bugatti à Artioli et a acheté des "bleus" et le chateau Saint Jean à la société Messier-Bugatti (filiale de Snecma Group, devenu Safran en 2005)

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Invité §DOM703uG

Un article bien approximatif... Qui mélange allègrement un peu tout, sous couvert de dénoncer les manipulations des uns et des autres.

 

http://www.gatsbyonline.com/au [...] 19-351818/

 

Ceux qui connaissent le sujet des Atlantic savent qu'il y en a eu quatre et non trois... Notamment. L'usage du nom par De La Chapelle, Artioli ou VW est parfaitement régulier même si les bugattistes sont partagés sur les "vraies" (construites essentiellement à Molsheim), les copies/répliques (+/- parfaites, construites hors de Molsheim avec une proportion variable de pièces d'origine), les répliques/inspirations (allant de la base de coccinelle aux De La Chapelle et autres Saga55) et les productions estampillées Bugatti n'ayant rien à voir avec la marque "d'avant" (la vente de la société par les héritiers d'Ettore en 1962). De plus Messier-Bugatti n'existe plus depuis 1996 ( = Safran Landing Systems ).

 

En revanche, il n'est pas faux que les maisons qui proposent les enchères vendent des voitures avec des historiques à la rigueur parfois discutable il faut lire entre les lignes...

 

;):o

 

 

Encore une petite erreur.... dans l'ordre c'est Hispano-Suiza qui a acheté Bugatti en 1962, puis Snecma a acheté Hispano-Suiza en 1968 et a constituté Messier Hispano Bugatti... puis a scindé et a créé Messier Bugatti qui est devenu Messier Bugatti Dowty, dont le nom a été transformé en Safran Landing Systems en 2017.

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Invité §tun768Yb

 

 

Bonjour,

 

Deux petites erreurs :

 

La société n'était pas Hispano-Messier-Bugatti, mais Messier-Hispano-Bugatti

 

Safran n'a pas grand chose à voir Bugatti..., c'est Messier-Bugatti, qui appartenait au groupe Snecma (et qui est devenu Safran en 2005) qui a vendu la marque Bugatti à Romano Artioli pour toute utilisation, sauf l'aéronautique.... VW a acheté Bugatti à Artioli et a acheté des "bleus" et le chateau Saint Jean à la société Messier-Bugatti (filiale de Snecma Group, devenu Safran en 2005)

 

 

 

 

Encore une petite erreur.... dans l'ordre c'est Hispano-Suiza qui a acheté Bugatti en 1962, puis Snecma a acheté Hispano-Suiza en 1968 et a constituté Messier Hispano Bugatti... puis a scindé et a créé Messier Bugatti qui est devenu Messier Bugatti Dowty, dont le nom a été transformé en Safran Landing Systems en 2017.

 

 

 

Merci. J'avoue ne pas trop m'intéresser à l'ordre dans lequel les achats, fusions et créations de raisons sociales ont eu lieu après la sortie des héritiers Bugatti de la société d'Ettore Bugatti. La nomenclature des marques déposées depuis au nom Bugatti est impressionnante...

 

:jap: :jap: :jap:

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Bonjour à tous,

 

Photo très belle et très connue de Henri et Jean à Montrouge en grande discussion devant ce qui deviendra le 38A d'usage quotidien de Jean (initialement motorisé -durant près de 30 ans quand même!- par un 3 litres type 44 pour plus de fiabilité)... Derrière eux la silhouette soigneusement emmaillotée d'une Atalante et au fond une 57 (celle de la vente Baillon?)...

Merci pour ce joli souvenir.

Plast.

 

 

Il y a aussi une Frégate avec des barres de toit ...

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Invité §aut501Gd

 

Il y a aussi une Frégate avec des barres de toit ...

Iconoclaste, bachibouzouk :pfff:

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Invité §tun768Yb

Iconoclaste, bachibouzouk :pfff:

 

 

Qui est l'iconoclaste? Henri Novo d'avoir une Renault au milieu des Bugatti? ça a bien l'air d'une Frégate...

 

:??: :??: :??:

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Invité §pla824yc

Bonjour à tous,

 

Une Frégate, sans doute...

Mais ne serait-ce pas -LA- "Frégatti", cette Renault modifiée à la fin des années 50 avec un moteur à quatre cylindres et compresseur de notre marque préférée (un double arbre selon Henri!), voiture dont il m'a un peu parlé pour l'avoir vue une fois début Avril 58 (ou 57?) pour mise au point...

Toujours d'après lui, son propriétaire, un jeune mécanicien des environs, à l'origine de cette hybridation contre nature (réalisée en vue de participer à des compétitions..!), ne connaissait pas grand-chose aux mécaniques d'Ettore...

A l'époque Henri l'avait finalement envoyé promener après avoir

trouvé le temps de jeter un oeil à la transformation et de juger le projet totalement irréaliste...

Mais l'assemblage regroupait pas mal d'organes de la marque en parfait état (moteur avec compresseur , boite, arbre et pont selon lui), et Henri n'a pas pu s'empêcher de proposer quelques centaines d'Euros pour les pièces... Malheureusement sans succès.

Il n'a plus jamais entendu parler de l'homme et de sa voiture...

Je n'ai moi-même rien pu trouver sur la toile à ce sujet.

Mais la Frégate de la photo n'a peut-être rien à voir avec cette histoire...

Encore un mystère et peut-être une auto rare qui dort encore...

 

A plus, Plast.

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Invité §aut501Gd

 

Qui est l'iconoclaste? Henri Novo d'avoir une Renault au milieu des Bugatti? ça a bien l'air d'une Frégate...

 

:??: :??: :??:

Non, c'est Jerry qui ose relever la présence d'une roturière "Frégate" au milieu des nobles montures... Ca ne se fait pas comme disait ma maman ;)

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Invité §tun768Yb

Une Frégate, sans doute...

Mais ne serait-ce pas -LA- "Frégatti", cette Renault modifiée à la fin des années 50 avec un moteur à quatre cylindres et compresseur de notre marque préférée (un double arbre selon Henri!),(...).

Encore un mystère et peut-être une auto rare qui dort encore...

 

A plus, Plast.

 

 

 

Non, c'est Jerry qui ose relever la présence d'une roturière "Frégate" au milieu des nobles montures... Ca ne se fait pas comme disait ma maman ;)

 

 

Plast et ses rencontres... La vieille dame dont la voiture du papa n'a pas de phares, la Frégatti... Il faudra ENFIN nous dire ce qu'il en est de cette ombre qui se balade de temps à autre à l'usine de Molsheim la nuit... Est-ce Jean? Carlo? Si cette ombre avait quatre pattes, on pourrait penser à Totoche ;)

 

Jean Marie, ne peux tu pas lui donner un coup de main pour qu'il lâche plus d'info? Au fait, où est l'extrudeuse à nouilles? :??:

 

Henri Novo avait toujours une voiture "moderne". J'ai connu la SIMCA.

 

:o

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Invité §pla824yc

Ah, ce Tunesi!

 

Toujours épouvantablement dubitatif et si affreusement pessimiste...

Vraiment, quel manque d'ouverture d'esprit!

Voyons, Totoche! Pourquoi pas Brouillard?

Ce dernier n'avait donc pas lui aussi quatre pattes? Mm?

 

J'entend déjà Mr Tunesi: "Plast a l'esprit embrumé", "il a du fumer toute la moquette verte de sa 44 en plastique" etc, etc...

(même pas vrai, il en reste encore un peu!)

Mais bon, vous remarquerez qu'il demande quand même plus d'info...

On ne sait jamais...

Des fois que la galerie sur le toit de notre fameuse "Fregatti" ait servi à arrimer l'extrudeuse à nouille de ce vieux farceur d'Ettore pour des essais secrets de pulso-réaction chez Renault.

Mais désolé, à ce sujet, seul Jean Marie pourra en dévoiler davantage!

 

Au fait, à titre indicatif, la Frégatti fera partie d'une des prochaines ventes de la maison Artcurial en Avril prochain.

Avis aux amateurs...

La voiture complètement restaurée conformément à sa sortie d'usine (les éléments étrangers à la marque au losange ayant été tous ferraillés et le "ti" remplacé par un "e" à l'extérieur et à l'intérieur de l'auto!), est estimée bien au dessus de sa valeur normale, certainement en raison de cet historique hors norme que je suis, semble-t-il ici, le seul à connaitre!

Pour preuve de mes affirmations, les pièces stockées par le ferrailleur avant destruction sont encore visibles à une adresse que je suis seul à connaître et que je peux communiquer sur simple demande, accompagnée d'un peu de moquette neuve, verte (voire bio) et de préférence sans filtre.

Merci à tous pour votre attention.

A plus, Plast.

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