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Tout c qui est belge et qui roule de la préhistoire à nos jours


Invité §geg882bs
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Invité §geg882bs

Bonjour à tous ,comme mon pseudo l'indique je suis belge [:willultra] et je vous propose de réunir sur ce topic tout ce qui roule et a été construit en Belgique depuis la préhistoire alh.gif.add09b095744d2738473a6521d7a52f9.gif jusqu'à nos jours (plus grand chose malheureusement a3_isa.gif.c8410f83fdbe74a72c5eeee0d1c2dee4.gif ).

Postez autofrancaise1l43.gif.28452fab269c79d179c42e46f3f8e111.gif donc les motos ,voitures ,camions, bus etc...avec éventuellement l'histoire de la marque,coupures de presse ,témoignages et anecdotes d'anciens ouvriers ,photos dans les musées ou votre collection personnelle etc... ,en gros tout ce qui se rapporte à la Belgique.

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Invité §geg882bs

La saga Impéria, histoire d’un du fleuron de l’industrie automobile belge.

 

De la motocyclette à l’automobile.

 

1902, descendant d’une famille de sidérurgistes belges installés en Allemagne, Adrien Gustave Piedboeuf s’installe sur la terre de ses ancêtres à Liège, rue de Fragnée.

 

Fin 1903, il crée la société A.G. Piedboeuf-Dawans et Cie qui construit essentiellement des motocyclettes.

 

Cependant, depuis longtemps, Adrien n’a qu’une idée : la construction automobile. Progressivement il abandonne les « 2 roues ». Il fait venir l’ingénieur allemand Paul Henze, c’est avec ce dernier qu’il concevra les premiers modèles de la marque Piedboeuf-Impéria.imperia_11.jpg.5333120b95aac89eb9b7b124bc540b95.jpg

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Invité §geg882bs

Les premiers salons.

 

C’est à l’occasion du salon de Paris de 1906 que l’on entend pour la première fois parler des ateliers Piedboeuf. Face aux constructeurs français et étrangers, les débuts sont modestes. Seuls deux châssis sont exposés. Un 24-30 HP à cardan, 4 cylindres jumelés de 4,9 litres et un 50-60 HP à chaînes de 10 litres fabriqués avec des aciers spéciaux à haute résistance.

 

La presse spécialisée est enthousiaste et vante la belle finition ainsi que le prix « raisonnable ». Mais ne soyons pas dupes, à cette époque la voiture est l’apanage de quelques privilégiés.

 

En janvier 1907, Impéria est présente au salon de Bruxelles. Le stand est plus étoffé qu’à Paris. On peut notamment y admirer un modèle de conception particulièrement moderne : le 16/20, un châssis en tôle emboutie qui a la particularité de posséder des rangées de billes aux 3 coudes de l’arbre de vilebrequin, ce qui lui donne une douceur de roulement étonnante.

 

La présence d’Impéria à Bruxelles va lancer la marque. Elle sera rapidement reconnue comme une voiture de qualité en avance sur son temps.imperia_21.jpg.dedfade357688372011656a41fc22c28.jpg

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Invité §geg882bs

Nessonvaux.

 

Les commandes augmentant sans cesse, l’atelier de fragnée devient vite trop exigu. En 1907 Piedboeuf rachète l’usine Pieper de Nessonvaux près de Verviers et y installe de nombreuses machines sophistiquées sur une surface de 7.000 mètres carrés.

 

En décembre, les premières productions conçues dans les nouveaux locaux sont présentées au salon de Paris. Le stand Impéria est l’un des plus vastes.

 

En 1910, l’usine occupe plus de 300 ouvriers et produit trente châssis par jour.

 

imperia_31.jpg.8549ef4b44bd515825ebd04af9a36a7e.jpg

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Invité §geg882bs

1912, la fusion avec Springuel et l’association avec Abadal.

 

En juin 1907, est créée à Huy, la société des automobiles Springuel. Jules Springuel, le fondateur est ingénieur civil et passionné de mécanique. En 1909, il obtient un vif succès au salon de Bruxelles. Y sont exposées notamment une 16/20 à cardan et une 24/30 à chaînes.

 

La marque évolue jusqu’en 1912 date de la fusion avec Impéria. L’entreprise s’appelle désormais : Springuel-Impéria sa. Adrien Piedboeuf en restera actionnaire mais prendra du recul par rapport à la nouvelle société. Il meurt le 16 septembre 1919.

 

Peu avant la guerre 14-18, un contrat important est signé avec le constructeur Catalan Francisco Abadal ce qui offre des débouchés vers l’Espagne et l’Amérique Latine.

 

Malheureusement, la Grande Guerre stoppera la croissance d’Impéria. Les Allemands s’approprieront même les machines et les châssis.

 

imperia_41.jpg.a6daec7ac3cbd9492dc50e0367fdd2e6.jpg Une Impéria Abadal.

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Invité §geg882bs

L’ère Van Roggen.

 

Mathieu Van Roggen est propriétaire depuis 1913 de la marque d’automobiles ATA. En 1919, il prend le contrôle du groupe Impéria.

 

Après la guerre, tout est à refaire. Il faut racheter des machines et engager du personnel. Peu à peu, l’usine reprend son activité. On y répare notamment des véhicules des armées belges et alliées.

 

Elle ne se remet réellement en marche qu’en 1922. Parmi les ingénieurs engagés se trouve un ancien chef des services d’études de la FN, Arnold Couchard. Il deviendra rapidement l’âme d’Impéria. Il mettra au point un modèle dont l’originalité résidait dans le fait que le moteur n’était pas doté de soupapes, l’Impéria-Tili. Grâce à lui et à Van Roggen, la marque restera dans le peloton de tête de l’industrie automobile belge.

 

Fin des années 20, la conjoncture est difficile pour l’industrie automobile belge. Elle doit faire face à la crise économique et lutter contre la concurrence américaine. Ford, Chrysler, Buick et bien d’autres s’installent sur le marché européen.

 

1927, Mathieu Van Roggen essaye de regrouper les constructeurs belges pour lutter contre l’importation américaine. Impéria rachète les sociétés Excelsior de Saventhem (avec un S au lieu du Z à l’époque), Auto-métallurgique de Marchienne Au Pont et Matthys Frères et Osy de Bruxelles. La Société Anonyme des Automobiles Impéria-Excelsior est née, son siège social est toujours situé à Nessonvaux.

 

Après cette fusion, il subsiste 2 grands groupes en Belgique : Impéria-Excelsior et Minerva-FN.imperia_51.jpg.97db8ffdfd7b335562e3636c4d5284a1.jpg Van Roggen et Couchard au circuit de Belgique.

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Invité §geg882bs

La piste d’essai.

 

Jusqu’à cette époque, les essais se déroulaient sur routes mais les riverains se plaignaient du bruit et du danger. Pour remédier à cet état de choses, les dirigeants d’Impéria décidèrent de construire une piste d’essai. L’usine étant coincée entre la Vesdre et la route, Il restait peu de possibilité d’expansion. Il faudra trouver une solution originale. La piste à virages relevés, d’un kilomètre de développement, sera construite partiellement sur les toits de l’usine.

 

L’idée avait été reprise de l’usine Lingotto de la FIAT à Turin. Des pointes de 140 Km/H seront chronométrées sur cet anneau de vitesse

 

imperia_61.jpg.691420b86b019e4b33648b0e65953f53.jpg La piste d’essai en construction.

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Invité §geg882bs

La crise mondiale.

 

1931, l’industrie automobile belge est frappée de plein fouet par la crise mondiale. Impéria n’y échappe pas.

 

Pour tenter de survivre, un accord est trouvé avec l’Allemand Adler pour la construction du modèle Trumpf. C’est une traction avant de bonne qualité mais qui n’aura pas le succès de la Citroën Traction.

 

Entre-temps, la société change une nouvelle fois de nom, elle s’appelle désormais « Société Nouvelle des Automobiles Impéria » et va se diversifier en produisant notamment des machines-outils.

 

En 1935, Mathieu Van Roggen rachète ce qu’il reste de Minerva victime d’une faillite. Le groupe prendra le nom de Minerva-Impéria. Il devient le plus puissant du monde automobile belge

 

imperia_71.jpg.4583f9ff8c5ebfd0371c0412a29f0977.jpg Dessin de la 2 portes Mouette sortie en 1932.

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Invité §geg882bs

La Seconde Guerre Mondiale et le déclin.

 

Début 40, Van Roggen cède le contrôle de l’entreprise au groupe lainier Verviétois Hauzeur-Gérard.

 

Dès le début du conflit, les Allemands occuperont l’usine. Pendant quelques temps, la production se poursuivra. Il sera possible d’acquérir une Alouette T.A.-7 ou une Jupiter T.A.-11. Cependant, à partir d’août, les bâtiments seront réquisitionnés. Ils serviront à la réparation et à l’entretien des véhicules de l’occupant.

 

A la libération, la société trouve un accord pour l’importation en Belgique des voitures anglaises Standard et Triumph. En 1947, sort la dernière Impéria, la T.A.-8. C’est un modèle sportif équipé d’un moteur Hotchkiss-Amilcar de 1300 CC. Peu de véhicules seront vendus et le conseil d’administration décidera d’en stopper la construction en 1949.

 

A partir de cette époque, l’usine montera encore les très sportives Triumph TR 2 et les Vanguard ainsi que les motos Adler. Elle poursuivra également ses activités dans les machines-outils.

 

L’année 1958 marque la fin de l’aventure, Standard Triumph décidant de monter ses modèles dans sa nouvelle usine de Malines.

 

Cette année là, l’attention de la Belgique est braquée sur l’Exposition Universelle de Bruxelles, on parlera à peine de la disparition d’un des fleurons de l’industrie automobile nationale. Après plus de 50 ans d’activité, Impéria fermait définitivement ses portes.

 

imperia_81.jpg.a3b545f54fb97ee1185c3fbfb5196e4f.jpg L’Impéria TA.11, type Jupiter.

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Invité §geg882bs

Impéria et la compétition automobile.

 

Dès sa création, Impéria prit part à des compétitions automobiles. En 1906 à Spa, elle participe à sa première course mais la voiture engagée, une 24/30, doit abandonner.

 

C’est en 1908 au Ventoux en France, que la firme de Nessonvaux signe sa 1ère victoire. En 1909 elle remporte la coupe d’Ostende. En 1913, les Impéria prennent les 3 premières places à Huy et gagnent de nouveau à Ostende.

 

C’est une Impéria-Abadal qui passe la ligne en gagnante au Grand Prix de Belgique de 1922. Van Roggen remporte le rallye de Monaco en 1925. Citons également des victoires au « Liège-Nice-Liège » en 29 et au « Liège-Chamonix-Liège » en 1934.

 

La présence et les succès remportés par Impéria firent beaucoup pour sa notoriété.

 

imperia_91.jpg.15a06635aff217dd1813bfa9b7d80d85.jpg Van Roggen et Couchard dans la voiture 8-25 HP carrossée course lors d’une épreuve de record.

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Invité §geg882bs

Une procédure de classement de l'usine encore occupée par un industriel en 2005 est en cours par la Région wallonne.

 

450px-081012-Imperia-Nessonvaux-portail.jpg.98fd2e23e24c2c936ff71ad451bd433b.jpg portail (en 2008)

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Invité §geg882bs

Désolé alvis alainpo.gif.b0bc7465570e1ff7cd3409a1d485272c.gif ;,je ne l'ai pas vu dans ma recherche ;je vais donc arrêter celui-ci. a3_isa.gif.c8410f83fdbe74a72c5eeee0d1c2dee4.gif

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Invité §lok627Rf

Waw ! Un nouveau topic sur nos chères voitures belges ! :love::love: Joli retracé de l'histoire de la firme Nessonvautoises félicitations ! ;)

Pour moi qui habite la commune d'à côté cette histoire et cette usine sont une fierté !

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Invité §lok627Rf

Désolé alvis alainpo.gif.b0bc7465570e1ff7cd3409a1d485272c.gif ;,je ne l'ai pas vu dans ma recherche ;je vais donc arrêter celui-ci. a3_isa.gif.c8410f83fdbe74a72c5eeee0d1c2dee4.gif

 

 

Pourquoi ? :??: Il a bien commencé pourtant ! :bah:

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Invité §geg882bs

Imperia et Standard , une histoire d'après guerre ....

 

 

 

C'est en 1945, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, que la Société des automobiles Imperia présente au public la "Standard 8". La guerre est terminée et les visiteurs curieux se pressent pour découvrir les nouveautés...

 

Il sagit d'une petite conduite intérieure équipée d'un toit ouvrant. En fait, huit modèles différents y sont présentés : cabriolets, torpédos... (prix de vente moyen : 60.000 francs belges).

 

Cette voiture est issue d'un marché conclu entre Imperia et la Standard Motor Co de Coventry.

 

Les pièces arriveront de l'Angleterre pour y être assemblées à Nessonvaux (Liège).

 

Mais dès 1947, les usines Imperia reprendront la construction d'une voiture Belge : la TA 8.

 

Un modèle torpédo dont le prix avoisinera les 90.000 francs belges !

 

La petite standard n'aura fait qu'une brève apparition en belgique...

 

17-1946FlyingStandar1.jpg.c027b6fe1d112da3c8916f8e543a4612.jpg

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Invité §geg882bs

IMPERIA Sans Soupapes 1928. Retrouvée à Eindhoven (Hollande), elle est revenue définitivement à Nessonvaux, son village d’origine. Elle est en cours de restauration.

 

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Invité §geg882bs

IMPERIA Sans Soupapes 6 cylindres de course 1930. Cette voiture se trouve à Wiltz (L). Elle participa au GP d’Europe 1930 à Francorchamps, avec deux autres du même type. Un quatrième exemplaire servait de mulet.

 

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Invité §geg882bs

Le fameux moteur Sans Soupapes 6 cylindres de 1930. Un moteur incassable , il fit en tout cas ses preuves lors des compétitions à Francorchamps (B) et à BRNO (Tchéquie)

 

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