Restauration et mésaventures de ma 304S cabriolet

Nar1955 · 20 avril 2019

Superbe promenade, avec encore de menus soucis , merci.

Merci Gromiko. Il faut croire que les Gremlins ont décidé de ne pas me lâcher les basquettes. J'aime énormément cette voiture, et même si je rêverai qu'elle n'ait plus de défaut, je crois que ces bugs me manqueraient! Pour l'instant, j'ai encore pas mal de chose à revoir, ce qui présage encore quelques pages d'histoires ... !

@+ Nanar

scenic_en_colere · 20 avril 2019

Les histoires sont très plaisantes même si elles sont aussi pénibles.

Nar1955 · 21 avril 2019

Les histoires sont très plaisantes même si elles sont aussi pénibles.

Merci Scenic

Parfois, il vaut mieux tourner les problèmes en dérision, car se sont les aléa de la mécanique qui font progresser! A ce rythme là, je vais bientôt passer expert (MdR) :lol:

JMF67 · 26 avril 2019

Hello

La saison redémarre, Nanar et Titine également et les Gremlins sont sortie d'hibernation, bref une chouette année en perspective.

I'm happy JM

Nar1955 · 27 avril 2019

Hello

La saison redémarre, Nanar et Titine également et les Gremlins sont sortie d'hibernation, bref une chouette année en perspective.

I'm happy JM

Comme tu le dis mon cher JMF. J'ai quelques chose sur le feu actuellement. Je ne manquerai pas de faire des photos comme d'habitude ...

@+ Nanar

Nar1955 · 2 mai 2019

L’embrayage (étape 1) :

Mercredi 24 avril 2019 : Le problème de broutage de Titine commence à m’inquiéter sérieusement. J’ai beau me triturer les méninges pour comprendre ce qui se passe, je ne vois pas ce que les Gremlins ont pu détraquer dans cet espace obscur, et cacher à la vue de tous ! Il n’y a pas à zigzaguer du fondement pour déféquer de façon rectiligne, il va falloir ouvrir la bête pour l’examiner ! J’ai lu et relu la RTA, et si cette opération semble faisable sans tomber le moulin, il n’en reste pas moins que, si je découvre un bug monumental, le remplacement de l’ensemble disque mécanisme est à envisager. Je fouille donc sur la toile, et constate, avec amertume, que cette partie mécanique est aussi rare que les poils sur la tête de Kojak ... ! De plus, comme l’exige la coutume des voitures françaises, il y a deux montages qui peuvent équiper un même modèle de Titine, eux même avec deux options chacun. Impossible donc d’anticiper la commande avant démontage. La loi de Murphy étant toujours contre moi, je suis sûr de commander le mauvais.

Jeudi 25 avril : Je décide de passer chez mon ami JP (tiens, il revient dans mon histoire, comme à chaque fois que Titine me fait un gros caprice ... !) pour voir s’il n’a pas gardé le mécanisme d’embrayage de l’ancien moteur. Comme il a déménagé depuis ma dernière visite, je passe un bon moment à chercher son nouvel atelier. Après plusieurs passages dans la petite ville où il crèche, je finis par découvrir ses nouveaux locaux ! J.P. est là, et en plein boom. (un problème de charge batterie sur un 4X4 !)

« Christophe m’a prévenu pour votre problème d’embrayage ... ! »

(Il n’arrive toujours pas à me tutoyer ... !)

« Je viens voir si tu as encore l’ancien mécanisme, et surtout, s’il est en bon état.
« Il me semble bien que je l’ai rangé quelque part ... mais où ? Il doit être dans une caisse au dépôt... ! Si ça se trouve, cette caisse est sous d’autres caisses que j’ai empilées pendant le déménagement ... ! »
« Tu te rappelles pas s’il est en bon état ? »
« D’après mes souvenirs, je pense pas ... ! C’est à vérifier ... ! Par contre, je dois avoir l’extracteur ... ! »

Et tout en me disant ça, il me sort deux outils dont l’un ressemble fort à ce que j’ai pu voir sur une doc trouvée sur la toile (la RTA donne juste la référence de l’outil, mais pas sa forme ...).

L’autre me semble trop différent ... !

« Je ne sais plus lequel c’est ? » me dit ce brave JP !
« Je suis à peu près sûr que c’est celui-ci » dis-je avec assurance ... ! « Je te l’emprunte et te le ramène dès que j’ai terminé ... !
« J’en ai pas besoin ... ! Je pense pas démonter un embrayage de 304 de si tôt. Je l’ai récupéré dans un lot d’outil ... ! Il est un peu rouillé ... ! Je vais le nettoyer ... !
« Laisse tomber ! Je vais faire ça à la maison ... ! »

Sur ce, je prends congé et retourne at home ... !

Samedi 27 avril : Après une semaine familiale très endeuillée (3 décès), je décide de me plonger dans mon exutoire de pression, à savoir : la mécanique Titinesque. J’ai appris par cœur les différentes opérations de démontage de l’embrayage et, tel un pilote de chasse de l’armée de l’air avant un meeting aérien, je me vois en train de pratiquer les différentes opérations nécessaires au contrôle visuel de la bête (dans un premier temps). Ça va être « fingers in the noze » vu que je suis devenu le spécialiste dans la plupart des opérations.

17h05 : Premièrement : débâcher Titine pour ouvrir le capot ... !

Je vous entends déjà : « Mais pourquoi cette précision aussi intéressante qu’un débat sur le ramassage des coquilles saint Jacques dans la baie du mont saint Michel par marée basse »... ! Et moi de vous répondre : « Parce que ce début de réparation commence par une bâche qui me reste dans les doigts. Une bâche de qualité, d’à peine 2 ans ... ! Tout va à vélo ... ! » Je récupère ensuite ma caisse à clous (toujours en faisant gaffe qu’elle ne prenne pas l’idée de s’exploser en libérant tous mes outils sur le gravier).

17h10 : Deuxième opération : Démonter ...le radiateur ! Ne riez pas ... ! C’est vexant. Et oui ! Ce sera la pénultième fois que je me tape cette manip ! Inutile de lire une doc ! Je peux faire ça les yeux fermés... ! Je commence par ouvrir le bouchon ...

... et constate une fois de plus que les Gremlins ont picolé tout le liquide ... ! Tant pis ! Je profiterai de cette réparation pour dépister les coupables ... !

Vient ensuite le démontage de la calandre ...

... puis la vidange du reste de liquide du radiateur dans le bidon spécial course ...

... la déconnexion de la batterie (pour éviter tout court jus ultérieur) ...

... le retrait du filtre à air ... (pour la suite)

... le dévissage de la patte supérieure du radiateur ... (ça, c’est connu ...)

... puis des pattes inférieures ... (envahies par le liquide nauséabond que les Gremlins ont dû renverser ...)

... la déconnexion des fils du thermo contact ...

... Le retrait de la durit du haut (qui n’a pas eu le temps de coller au radiateur !)...

... Petit déplacement du radiateur vers l’avant pour chopper celle du bas, avec râpage de peau au passage (mais non je ne suis pas maso !)...

...et pour finir, retrait du radiateur de Titine, avec remise en place du bouchon pour éviter qu’un Gremlins maladroit ne tombe dans l’orifice ouvert (et pour ne pas chercher ce bouchon partout lors du remontage ! Je me connais ... !).

Vous dîtes ? C’est quoi ce relais qui pendouille ...? Où ça un relais ... ? Ah oui ! Celui devant ! C’est celui de la Cucaracha, dont le compresseur, couleur argent, trône sous la fixation du capot... ! (côté argent, il n’a que la couleur, pas la matière). Mais lui, je le laisse pour l’instant ! Je l’enlèverai s’il ose me prendre le chou ... !

... A SUIVRE ...(1)

Nar1955 · 2 mai 2019

... SUITE (1) ...

17h35 : Bon ! Après cette opération qui s’est passée sans bavure (je vous ai dit que je pouvais faire ça ‘Fingers in the noze’), je passe à la phase trois, à savoir : le retrait de la courroie d’accessoires ! Même si ce n’est que la quatrième fois que je me tape cette galère, je commence à connaître la manip par cœur ! Il faut dire que la dernière ne date que de quinze jours (la veille du rassemblement de Brullioles).

Avant d’attaquer le démontage proprement dit, je retire quelques accessoires qui ne servent à rien (enfin... moteur à l’arrêt !), et qui vont me gêner pour la suite ! Je commence par la grosse durit du haut, côté calorstat ...

En évitant d’arroser l’alternateur qui se trouve juste dessous ...

Oui ! Je sais ! J’aurai pu mettre une protection étanche sur ce dernier ... Mais je ne suis pas parfait. (Heureusement parce qu’il parait que les mecs parfaits sont chiants ... ! C’est ma douce épouse qui le dit ... ! Et ça m’arrange ... !)

17h38 : Je passe ensuite au démontage du ventilateur ... ! C’est mon expérience récente qui me le conseille (ça, c’est pas écrit dans les livres ...) !

Je mets en garde ceux qui souhaiteraient en passer par là ... ! Il y a trois écrous qu’il faut retirer, et trois qu’il faut pas toucher ! Ces derniers servent au réglage de l’entrefer de l’électro-embrayage ... ! C’est ceux dont les tétons pointent ! (Mais non, pas à cause du froid ... !)

17h40 : Bon ! Une fois le ventilateur retiré, la courroie devient accessible ... !

Je peux donc attaquer la manip qui me prend la tête à chaque fois, à savoir : le démontage du tendeur de courroie ... ! Je commence par le boulon du fond ...

... celui qui ne peut sortir que si on enlève la courroie, qui elle-même ne peut se retirer qui si ... on retire ce boulon ! C’est aussi celui qui a un écrou pris dans un bosselage, et qui se barre sur le plancher des vaches une fois desserré ... ! Tant pis ! Il faut en passer par là ... ! Peut-être qu’en démontant celui de devant, j’arriverai à mieux retirer l’ensemble ?

17h45 : Bon ! C’est pas gagné ... ! Le montage est tellement bien fait (pfffff) que, même complètement déboulonnée, la patte en équerre sur laquelle se trouve la poulie ne peut pas se dégager à cause du carter d’embrayage, et de la courroie ! J’essaie de dévisser l’écrou de la poulie, pour modifier l’angle de cette pseudo équerre, mais Musclor a dû passer par là, car, même avec ma force herculéenne capable d’exploser un boulon de 12 avec une simple clef plate. (Oui, je sais ! Je n’ai pas toujours la délicatesse d’une couturière de chez Dior), impossible de le débloquer ... ! Tant pis ! Je suis arrivé à faire sauter cette me... de patte les dernières fois, je devrais bien y arriver aujourd’hui ... !

17h50 : ça y est ! Je peux retirer la courroie ! Je mets le tendeur de côté ...

... A SUIVRE (2) ...

Nar1955 · 2 mai 2019

... SUITE (2) ...

17h55 : Je peux passer au démontage de l’alternateur (qui gène pour la suite des opérations) ...

Je commence par débrancher tous les fils ...

... puis retire l’alternateur après avoir desserré les deux boulons de fixation (no problème) ! Tout baigne jusque là ... !

18h05 : Pour sortir le couvercle du carter d’embrayage, il faut retirer la patte de fixation de la durit de chauffage dont une partie est métallique (étrange conception ?)

Pour ne pas déroger à la règle imposée par les ingénieurs du Lion, la vis de fixation de cette patte est pratiquement inaccessible ... ! (Ils ont fait des progrès depuis, puisque sur les voitures d’aujourd’hui, tout est inaccessible) !

C’est en glissant la clef à pipe à l’aveuglette que j’arrive à extraire le boulon de fixation, qui est aussi un des boulons du carter d’embrayage ... !

18h20 : La durite est retirée ! J’examine le petit bout qui se trouvait juste au-dessus des trous d’aération du carter ... !

Bof ! Rien de transcendant de ce côté-là ! Elle ne semble pas être responsable des quelques gouttes de liquide sur le carter ...

Elles sont sans doute dues à la déconnexion de la durite du haut ... ! J’eusse aimé que mon broutage vînt de ce ridicule bout de tuyau ... ! Mais que nenni ! De toute façon, il faut que je continue la dissection de cet embrayage, pour identifier la pathologie responsable de ces soubresauts, aussi désagréables que potentiellement destructeurs.

18h30 : J’attaque une opération nouvelle pour moi (sur Titine) : le retrait de la poulie de vilebrequin ... ! D’après la RTA, il faut fabriquer un outil pour redresser la lèvre de la rondelle frein ... !

Comme j’ai un poil dans la main, et pas la matière première pour réaliser la bête, je prends ma position habituelle sous Titine et observe le théâtre des opérations ... ! Bof ! Peut-être qu’avec un gros tournevis et un marteau, j’arriverai à mes fins ? Je me saisis aussitôt du premier et le place contre la partie frein de la rondelle... ! Je vois immédiatement que l’utilisation du marteau va s’avérer on ne peut plus complexe ... ! Imaginez un peu le tableau ... ! Vous êtes sur le dos, la tête contre la roue, sous l’aile de la voiture. De la main gauche, vous tenez un tournevis qui doit passer dans un espace compris entre l’aile intérieure, la traverse avant et le cardan. De la main droite, vous devez frapper le manche de ce tournevis avec un marteau qui doit passer entre le ressort d’amortisseur, le disque de frein, sur une distance qui ne dépasse pas le déplacement de votre poignet, vue que le reste de votre bras est en limite de mobilité, à cause d’un défaut morphologique qui ne permet pas aux épaules de faire des rotations de 360 degrés (remarque uniquement valable pour ceux qui ne sont, ni contorsionnistes, ni hyperlaxes ...)! Et là, je comprends immédiatement le pourquoi du fameux outil de la RTA... ! Cependant, je m’aperçois que le fameux frein de la rondelle n’offre pas une résistance extraordinaire à la pliure. Dans ma position inconfortable, avec l’extrémité du tournevis, je pousse simplement le bout de tôle qui se dégage de l’écrou ... ! Eurêka ! Ça marche ... !

19h00 : Il faut maintenant retirer le boulon qui maintient la poulie ! Ça ne doit pas être compliqué, vu que, toujours d’après la RTA, il y a un trou dans l’aile intérieure, qui doit se trouver en face de la tête de celui-ci ... ! Mais pour atteindre ce dernier, il faut enlever la roue ... ! Je retire le cric du capot, le place sous Titine, lève cette dernière, et retire la roue ... ! Bon ! Je vois bien le trou dans l’aile, mais quelque chose cloche ... !

Il ne tombe pas pile-poil en face du boulon, et se trouve derrière l’amortisseur, sous le flexible des freins... ! Il va donc falloir trouver une clef capable de passer dans ce trou, qu’elle soit suffisamment longue pour être manœuvrée à partir du passage de roue, mais pas trop pour passer entre l’amortisseur et l’aile intérieure ... ! Et c’est là que les Athéniens atteignirent Athènes ... ! Dans mes clefs à douille, je trouve la dimension qui va bien (du 24). Mais la rallonge, une fois introduite dans la douille, ne laisse plus de place pour emboîter le cliquet ... ! (à cause de l’amortisseur). J’essaie de remplacer cette rallonge par un petit cardan ... ! Mais c’est le diamètre de ce dernier qui est trop gros pour le trou ... ! Tant pis, je vais passer par l’intérieur du capot ... ! Pas glop non plus ! Le cliquet, une fois emboîté dans la douille, ne passe plus entre la poulie du vilebrequin et l’aile ... !

J’essaie avec différents adaptateurs ... mais nib, quedal, que tchi, nada ... ! Ça passe pas ! Grrrrrrrrr ! Tant pis, je vais essayer avec une clef à œil, toujours par l’intérieur du capot ... ! Je fouille dans mon Castorama portatif (ma caisse à clous), et trouve une clef de 20-22 puis une 21-23, mais pas plus gros ... ! Arg ! La loi de Murphy, qui m’avait lâché la grappe depuis quelque temps, me tombe sur le râble sans prévenir ... ! J’essaie avec une clef plate de 24, mais allez desserrer un boulon, bloquer avec l’énergie du désespoir, avec une clef plate qui doit glisser dans un renfoncement (celui de la poulie) ! C’est un coup à foirer les six pans du boulon !

19h50 : ça fait 50 minutes que je m’échine à trouver l’outil qui va bien ! J’ai fouillé tout mon atelier, toutes mes caisses de douilles, même le coffre de Titine... ! Mais rien à faire ! Je ne trouve rien ! J’ai même envisagé de souder un fer plat sur la douille de 24 pour la transformer en clef coudée ! Vu mes talents de soudeur, et vu la matière de la douille, ç’aurait été un véritable carnage mécanique ! Je me retrouve donc là, à côté de Titine, assis par terre, comme certaines femmes migrantes dans la gare de Lyon à Paris, à psalmodier, non pas des prières, ni une demande d’aumône, mais des injures pour passer mes nerfs. C’est dans cette position que ma main tombe accidentellement sur ma clef en croix qui était soigneusement rangée derrière moi ... !(elle traînait par terre). Je suis à deux doigts de la saisir pour m’en filer un coup sur le crâne, (certains ont essayé ... mais ils ont eu des problèmes ... !), histoire de réveiller ce fainéant de Neurone Mac Gyver qui m’a laissé tomber comme une vieille chaussette, quand je m’aperçois que l’une des branches de la croix se termine par un carré qui doit s’adapter dans ma douille, ou dans sa rallonge ... ! Et si j’utilisais cette clef pour prolonger l’ensemble, afin de pouvoir manœuvrer à l’extérieur de l’amortisseur ... ?

... Je mets en place la douille sur le boulon, passe la rallonge par le trou de l’aile, et essaie de rentrer le bout de ma croix dans cette rallonge... ! Bon ! C’est pas vraiment ‘glop’ car la pénétration n’est pas franche à cause de l’amortisseur ... !

J’essaie de tourner l’ensemble, et constate que la poulie tourne, sans que le petit bout de ma clef mette les voiles... ! C’est déjà pas si mal ! Pour desserrer le boulon, il va falloir bloquer cette poulie, sinon, je ne ferai qu’entraîner le moteur, comme à l’ancienne avec une manivelle ... ! Là aussi, la RTA préconise un outil spécial pour bloquer la poulie ... ! Outil que je n’ai pas, évidemment ... ! Mais ça, je m’en fiche complètement ... ! J’applique la même méthode que pour mes autres voitures, à savoir le blocage de la couronne de démarreur par une pige passée dans le trou de calage correspondant au point mort haut ! Je trouve une vis de 6 assez longue, la passe dans mon trou (enfin..., celui situé sur le carter d’embrayage), effectue une petite rotation, et constate que ma vis vient de glisser dans une encoche de la couronne ! Je force un peu sur ma clef en croix ... ! La poulie ne tourne plus ! Je force un peu plus, et, youpi, le boulon vient de lâcher prise ... ! Nanar : One point ... !

19h54 : J’ai la poulie entre les mains ... !

Il reste plus qu’à retirer le carter d’embrayage ... ! Ce dernier tient par 6 boulons, relativement facile à retirer... ! Je dis relativement, car il faut quand même faire du contorsionnisme pour chopper ceux de derrière ... !

20h16 : Le carter et la commande d’embrayage sont retirés ... !

... Je récupère la butée à bille qui est simplement glissée sur l’arbre moteur ... !

Tout ça me parait bien gras ... ! Mais la graisse en mécanique, c’est comme le cholestérol dans un Big Mac, il y en a, même si on n’en veut pas ! Je nettoierai ça dès que j’aurai remis la main sur mon super dégraissant de choc ... ! Mais pour l’instant, vu qu’il se fait tard, je vais en rester là ... !

Bilan de la journée : 3 heures pour accéder au disque d’embrayage ! C’est pas fort ... ! Heureusement que ce n’est pas moi qui fixe les forfaits de réparation, sans quoi, c’est la ruine assurée pour les clients des garagistes ... ! Quoi que ... ?

J’ausculte avec une glace le mécanisme d’embrayage...

... mais ne voit rien de particulier ! Tant pis ! Je vais l’extraire ... dès que je pourrai, car à l’heure qu’il est, le repos, et le ravitaillement de mes cellules s’imposent ... C’est pas encore que du bonheur ... mais ça en prend le chemin ... !.

pti macdoul · 2 mai 2019

... SUITE (2) ...

17h55 : Je peux passer au démontage de l’alternateur (qui gène pour la suite des opérations) ...
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Je commence par débrancher tous les fils ...
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... puis retire l’alternateur après avoir desserré les deux boulons de fixation (no problème) ! Tout baigne jusque là ... !
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18h05 : Pour sortir le couvercle du carter d’embrayage, il faut retirer la patte de fixation de la durit de chauffage dont une partie est métallique (étrange conception ?)
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Pour ne pas déroger à la règle imposée par les ingénieurs du Lion, la vis de fixation de cette patte est pratiquement inaccessible ... ! (Ils ont fait des progrès depuis, puisque sur les voitures d’aujourd’hui, tout est inaccessible) !
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C’est en glissant la clef à pipe à l’aveuglette que j’arrive à extraire le boulon de fixation, qui est aussi un des boulons du carter d’embrayage ... !
18h20 : La durite est retirée ! J’examine le petit bout qui se trouvait juste au-dessus des trous d’aération du carter ... !
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Bof ! Rien de transcendant de ce côté-là ! Elle ne semble pas être responsable des quelques gouttes de liquide sur le carter ...
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Elles sont sans doute dues à la déconnexion de la durite du haut ... ! J’eusse aimé que mon broutage vînt de ce ridicule bout de tuyau ... ! Mais que nenni ! De toute façon, il faut que je continue la dissection de cet embrayage, pour identifier la pathologie responsable de ces soubresauts, aussi désagréables que potentiellement destructeurs.
18h30 : J’attaque une opération nouvelle pour moi (sur Titine) : le retrait de la poulie de vilebrequin ... ! D’après la RTA, il faut fabriquer un outil pour redresser la lèvre de la rondelle frein ... !
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Comme j’ai un poil dans la main, et pas la matière première pour réaliser la bête, je prends ma position habituelle sous Titine et observe le théâtre des opérations ... ! Bof ! Peut-être qu’avec un gros tournevis et un marteau, j’arriverai à mes fins ? Je me saisis aussitôt du premier et le place contre la partie frein de la rondelle... ! Je vois immédiatement que l’utilisation du marteau va s’avérer on ne peut plus complexe ... ! Imaginez un peu le tableau ... ! Vous êtes sur le dos, la tête contre la roue, sous l’aile de la voiture. De la main gauche, vous tenez un tournevis qui doit passer dans un espace compris entre l’aile intérieure, la traverse avant et le cardan. De la main droite, vous devez frapper le manche de ce tournevis avec un marteau qui doit passer entre le ressort d’amortisseur, le disque de frein, sur une distance qui ne dépasse pas le déplacement de votre poignet, vue que le reste de votre bras est en limite de mobilité, à cause d’un défaut morphologique qui ne permet pas aux épaules de faire des rotations de 360 degrés (remarque uniquement valable pour ceux qui ne sont, ni contorsionnistes, ni hyperlaxes ...)! Et là, je comprends immédiatement le pourquoi du fameux outil de la RTA... ! Cependant, je m’aperçois que le fameux frein de la rondelle n’offre pas une résistance extraordinaire à la pliure. Dans ma position inconfortable, avec l’extrémité du tournevis, je pousse simplement le bout de tôle qui se dégage de l’écrou ... ! Eurêka ! Ça marche ... !
19h00 : Il faut maintenant retirer le boulon qui maintient la poulie ! Ça ne doit pas être compliqué, vu que, toujours d’après la RTA, il y a un trou dans l’aile intérieure, qui doit se trouver en face de la tête de celui-ci ... ! Mais pour atteindre ce dernier, il faut enlever la roue ... ! Je retire le cric du capot, le place sous Titine, lève cette dernière, et retire la roue ... ! Bon ! Je vois bien le trou dans l’aile, mais quelque chose cloche ... !
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Il ne tombe pas pile-poil en face du boulon, et se trouve derrière l’amortisseur, sous le flexible des freins... ! Il va donc falloir trouver une clef capable de passer dans ce trou, qu’elle soit suffisamment longue pour être manœuvrée à partir du passage de roue, mais pas trop pour passer entre l’amortisseur et l’aile intérieure ... ! Et c’est là que les Athéniens atteignirent Athènes ... ! Dans mes clefs à douille, je trouve la dimension qui va bien (du 24). Mais la rallonge, une fois introduite dans la douille, ne laisse plus de place pour emboîter le cliquet ... ! (à cause de l’amortisseur). J’essaie de remplacer cette rallonge par un petit cardan ... ! Mais c’est le diamètre de ce dernier qui est trop gros pour le trou ... ! Tant pis, je vais passer par l’intérieur du capot ... ! Pas glop non plus ! Le cliquet, une fois emboîté dans la douille, ne passe plus entre la poulie du vilebrequin et l’aile ... !
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J’essaie avec différents adaptateurs ... mais nib, quedal, que tchi, nada ... ! Ça passe pas ! Grrrrrrrrr ! Tant pis, je vais essayer avec une clef à œil, toujours par l’intérieur du capot ... ! Je fouille dans mon Castorama portatif (ma caisse à clous), et trouve une clef de 20-22 puis une 21-23, mais pas plus gros ... ! Arg ! La loi de Murphy, qui m’avait lâché la grappe depuis quelque temps, me tombe sur le râble sans prévenir ... ! J’essaie avec une clef plate de 24, mais allez desserrer un boulon, bloquer avec l’énergie du désespoir, avec une clef plate qui doit glisser dans un renfoncement (celui de la poulie) ! C’est un coup à foirer les six pans du boulon !
19h50 : ça fait 50 minutes que je m’échine à trouver l’outil qui va bien ! J’ai fouillé tout mon atelier, toutes mes caisses de douilles, même le coffre de Titine... ! Mais rien à faire ! Je ne trouve rien ! J’ai même envisagé de souder un fer plat sur la douille de 24 pour la transformer en clef coudée ! Vu mes talents de soudeur, et vu la matière de la douille, ç’aurait été un véritable carnage mécanique ! Je me retrouve donc là, à côté de Titine, assis par terre, comme certaines femmes migrantes dans la gare de Lyon à Paris, à psalmodier, non pas des prières, ni une demande d’aumône, mais des injures pour passer mes nerfs. C’est dans cette position que ma main tombe accidentellement sur ma clef en croix qui était soigneusement rangée derrière moi ... !(elle traînait par terre). Je suis à deux doigts de la saisir pour m’en filer un coup sur le crâne, (certains ont essayé ... mais ils ont eu des problèmes ... !), histoire de réveiller ce fainéant de Neurone Mac Gyver qui m’a laissé tomber comme une vieille chaussette, quand je m’aperçois que l’une des branches de la croix se termine par un carré qui doit s’adapter dans ma douille, ou dans sa rallonge ... ! Et si j’utilisais cette clef pour prolonger l’ensemble, afin de pouvoir manœuvrer à l’extérieur de l’amortisseur ... ?
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... Je mets en place la douille sur le boulon, passe la rallonge par le trou de l’aile, et essaie de rentrer le bout de ma croix dans cette rallonge... ! Bon ! C’est pas vraiment ‘glop’ car la pénétration n’est pas franche à cause de l’amortisseur ... !
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J’essaie de tourner l’ensemble, et constate que la poulie tourne, sans que le petit bout de ma clef mette les voiles... ! C’est déjà pas si mal ! Pour desserrer le boulon, il va falloir bloquer cette poulie, sinon, je ne ferai qu’entraîner le moteur, comme à l’ancienne avec une manivelle ... ! Là aussi, la RTA préconise un outil spécial pour bloquer la poulie ... ! Outil que je n’ai pas, évidemment ... ! Mais ça, je m’en fiche complètement ... ! J’applique la même méthode que pour mes autres voitures, à savoir le blocage de la couronne de démarreur par une pige passée dans le trou de calage correspondant au point mort haut ! Je trouve une vis de 6 assez longue, la passe dans mon trou (enfin..., celui situé sur le carter d’embrayage), effectue une petite rotation, et constate que ma vis vient de glisser dans une encoche de la couronne ! Je force un peu sur ma clef en croix ... ! La poulie ne tourne plus ! Je force un peu plus, et, youpi, le boulon vient de lâcher prise ... ! Nanar : One point ... !
19h54 : J’ai la poulie entre les mains ... !
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Il reste plus qu’à retirer le carter d’embrayage ... ! Ce dernier tient par 6 boulons, relativement facile à retirer... ! Je dis relativement, car il faut quand même faire du contorsionnisme pour chopper ceux de derrière ... !
20h16 : Le carter et la commande d’embrayage sont retirés ... !
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... Je récupère la butée à bille qui est simplement glissée sur l’arbre moteur ... !
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Tout ça me parait bien gras ... ! Mais la graisse en mécanique, c’est comme le cholestérol dans un Big Mac, il y en a, même si on n’en veut pas ! Je nettoierai ça dès que j’aurai remis la main sur mon super dégraissant de choc ... ! Mais pour l’instant, vu qu’il se fait tard, je vais en rester là ... !
Bilan de la journée : 3 heures pour accéder au disque d’embrayage ! C’est pas fort ... ! Heureusement que ce n’est pas moi qui fixe les forfaits de réparation, sans quoi, c’est la ruine assurée pour les clients des garagistes ... ! Quoi que ... ?
J’ausculte avec une glace le mécanisme d’embrayage...
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... mais ne voit rien de particulier ! Tant pis ! Je vais l’extraire ... dès que je pourrai, car à l’heure qu’il est, le repos, et le ravitaillement de mes cellules s’imposent ... C’est pas encore que du bonheur ... mais ça en prend le chemin ... !.

Salut nanar.

Je viens de remettre a neuf la mécanique d une bx gti qui souffrait du même problème : broutage et vibrations tres importantes parfois.

Une rectification du volant moteur et un remplacement de l embrayage ont régler ce problème.

La cause était une chauffe du a des patinages de l ancien propriétaire.

Bon courage

Nar1955 · 2 mai 2019

Salut pti macdoul

J'ai eu aussi un problème de surchauffe de l'embrayage lors d'une sortie (un peu avant notre balade en Alsace). Je pense aussi que la cause est là. On verra la suite ...! Merci pour tes encouragement, car pour l'instant, je reste dubitatif ...!

3 mai 2019

Salut ,ça c'est plus du petit bricolage !tu te lances dans du lourd bravo pour ta détermination et vivement la suite ,on veut savoir

ardennes3 · 3 mai 2019

bonjour

une voiture c est comme une tour il y a toujours des frais à faire autour

gromiko · 3 mai 2019

Quelle volonté, ouf c'est vrai que les ingénieurs ont mis le paquet la dessus, pour tout rendre complexe, comme Citroën, et parfois/souvent Renault sur les moteurs transversaux..

3 mai 2019

hello nanar

les symptomes de ton embrayage me font penser qu il est plein d huile

fuite au joint spy en bout de vilbrequin ou joint de cloche

ce n est pas très difficile a changer juste faire attention pour le joint de

vilbrequin de ne pas le couper sur l axe triangulaire

voila si cela peut t aider

bonne soirée

Nar1955 · 4 mai 2019

Salut ,ça c'est plus du petit bricolage !tu te lances dans du lourd bravo pour ta détermination et vivement la suite ,on veut savoir

Merci Dani!

La suite est en train de se vivre et d'être écrite ... ! J'ignore donc totalement comment ça va finir ...!

@+

Nar1955 · 4 mai 2019

bonjour
une voiture c est comme une tour il y a toujours des frais à faire autour

Bonjour Ardenne!

C'est très bien dit, surtout en ce qui concerne les anciennes, et encore plus pour Titine qui doit représenter l'archétype même, de ce que peut être un cas d'école au niveau problème ... Heureusement, j'aime ça ! Pas les emmerdes, mais la mécanique ... avec la contrepartie: les frais (que je minimise le plus possible)!

@+

Nar1955 · 4 mai 2019

Quelle volonté, ouf c'est vrai que les ingénieurs ont mis le paquet la dessus, pour tout rendre complexe, comme Citroën, et parfois/souvent Renault sur les moteurs transversaux..

Bonjour gromiko:

Merci pour tes remarques toujours plaisantes et sympathiques. Pour les ingénieurs, je me demande ce qui leur passe par la tête actuellement! J'ai l'exemple de ma C5 et de la Yarris de ma chère et tendre sur lesquelles ils faut démonter tout le bouclier avant pour changer une ampoule de phare (à moins d'embaucher un nourrisson avec de toutes petites mains ... mais ça, c'est interdit en France).

@+

Nar1955 · 4 mai 2019

hello nanar
les symptomes de ton embrayage me font penser qu il est plein d huile
fuite au joint spy en bout de vilbrequin ou joint de cloche
ce n est pas très difficile a changer juste faire attention pour le joint de
vilbrequin de ne pas le couper sur l axe triangulaire
voila si cela peut t aider
bonne soirée

Merci 204c pour ces remarques. J'ai envisagé cette éventualité au début, et c'est pour vérifier ça que je ne pensais ouvrir que le carter d'embrayage! Hélas (ou heureusement), la vérité est sans doute ailleurs, car, même s'il y a quelques traces de gras, cette cause est loin d'être évidente et la seule...!

@+

Nar1955 · 5 mai 2019

L’embrayage (étape 2) :

Lundi 29 avril 2019 : 10h15. Je n’y tiens plus ... ! Cela fait deux jours que je suis en train de me faire des nœuds au cerveau en imaginant ce qui aurait pu arriver à l’embrayage, et le nombre d’hypothèses dépasse ma capacité mémoire ! Vous allez me dire qu’il en faut peu ... mais quand même ... ! Je décide donc de retirer la bête de son logement pour une vérification visuelle du disque et du mécanisme... ! Comme j’ai l’outil et que j’ai dégagé tout ce qui pourrait me prendre le chou, ça devrait le faire ... !

Je me pointe avec mon outil et, pour une fois, constate que celui-ci s’adapte parfaitement à la pièce à retirer ... !

Il est composé de deux demi-coquilles, d’une cloche cylindrique maintenant ces deux demi-coquilles une fois insérées autour de l’axe de l’embrayage, et d’un boulon venant prendre appui sur l’axe de sortie du vilebrequin ... ! Vous avez rien compris ? C’est pas grave ... ! Je vous glisse une petite photo pour voir l’outil ...

Ça va mieux ?

Une fois en place je serre le boulon à la main pour caler l’outil, puis, avec une bonne clef à œil (celle-là je l’ai ...)...

Je commence par serrer un peu, puis plus fort, puis comme un malade ... quand soudain quelque chose lâche ... ! Ouf ! C’est l’embrayage qui vient de se dégager de l’axe de sortie du vilebrequin ... ! Je continue à serrer à la main petit à petit, jusqu’au moment où je sens que l’ensemble peut venir ... ! J’arrive tant bien que mal à l’extraire du capot, car le boulon de l’outil vient en butée contre l’aile intérieure ... !

Boudiou ... ! Cette sale bête est plus lourde que je le pensais ... ! Je le pose sur l’avant de Titine et l’examine, comme un médecin face à un patient présentant une pathologie inconnue ... !

Je reste dubitatif ... ! Pas de trace de gras pouvant justifier un broutage incongru ... ! Il y en a bien un peu au fond du carter, mais pas sur le mécanisme ... !

10h40 : Je décide de descendre le tout à l’atelier pour un examen plus approfondi ... !

Il faut donc sortir le disque ... ! Pas de problème pour ça ... ! Il suffit de retirer les 6 boulons qui maintiennent le mécanisme sur la couronne ...

... sans oublier de faire un repère de la position de l’encoche du point mort haut sur le mécanisme (pour tout réaligner au remontage... !)

Bon ! Une fois de plus, je détourne l’objet bureautique appelé pompeusement ‘effaceur’ (j’appellerai plutôt ça ‘barbouilleur’, à cause de la couche de merde qu’il laisse sur le papier ...), et trace deux petits traits blancs en face de l’encoche ... ! Tout compte fait, ça sert pas à grand-chose, vu qu’il y a déjà une emprunte gravée ... ! Mais ce sera plus facile à repérer, au remontage, que cette espèce de poinçon en braille ... !

10h55 : Il me reste plus qu’à séparer la couronne et le mécanisme ... Enfin, quand je dis plus, c’est sans compter sans la présence d’un Gremlins, qui est venu bloquer un téton dans son logement... ! Vous connaissez ce principe mécanique qui, lorsque vous avez un certain nombre de vis, de boulon ou de doigts à retirer, vous fait croire jusqu’à la fin que tout va bien se passer, jusqu’au moment où vous solliciter le dernier qui ne veut pas se desserrer, ou qui reste coincé, ou qui se trouve dans un endroit parfaitement inaccessible ... ? Et bien, j’ai un cas d’école devant moi... ! Les deux pièces sont assemblées par des vis, mais sont aussi positionnées par des petites biroutes qui rentrent ric-rac dans des petits trous ... ! (Ce qui est fréquent pour des biroutes ... !). Si deux d’entre elles se sont dégagées sans que je leur demande, la troisième est carrément récalcitrante ! Elle ne veut absolument pas quitter son coin douillet ... !

J’ai beau tirer sur la bête, elle refuse de bouger ! Réfléchissement nanar ... ! « Et si tu faisais levier avec un tournevis ... ? » Pas bête ... ! A condition d’avoir la place pour passer un embout ... ! J’essaie pendant un moment, mais mon outil ne veut pas rentrer... ! Reste la solution du mineur ... celle qui consiste à se servir d’une barre à mine pour faire péter un bout de rocher ! Je prends donc mon tournevis (en guise de barre à mine), glisse la lame sous le mécanisme au niveau du pion, et donne un petit coup d’un marteau sur le manche ... ! Rien ne bouge ! Un coup un peu plus fort ... ! Toujours rien ! Ça, c’est un coup de la dame en rouge ... ! Je me saisis de la bombe anti ‘dame en rouge’ et en asperge le bout du téton ... ! J’attends quelques minutes ! Cette fois, j’y vais franchement avec le toutfou (le marteau) ! C’est dans un claquement sec que le téton décide de sortir de son logement ! Non mais ... ! C’est qui qui commande ... ?

11h00 : Le disque est visible, mais ce que je vois ne me fait pas sauter de joie ... !

Certes, il n’est pas franchement mort ... mais il n’est pas neuf non plus ! Il semble rayé comme un vieux 33 tour ayant servi de jouet à un Pitt Bull enragé ... ! De plus, il présente quelques absences au niveau des stries en diagonales ... !

Bon ! Même s’il reste encore trois millimètres de matière utiles sur chaque face, c’est pas non plus un disque neuf ! Pourtant, il n’a que 20 000 kilomètres ... ! De plus, il a un aspect un peu gras en surface ... ! Que faire ? Le nettoyer et le remonter comme ça, ou le remplacer par un neuf ?

Aussitôt, je remonte à la maison et commence à fouiller sur la toile ... ! Comme je m’y attendais, et comme je l’avais déjà constaté avant le démontage, cet élément mécanique est aussi rare qu’un politicien philanthrope ... ! Je suis merplexe (pour respecter la parité homme- femme) ! Et que donnent les surfaces de frottement ? Je redescends pour vérifier ...

Bof ! Pas terrible... mais pas catastrophique ! Elles ressemblent aussi à un 33 tour de musique classique, mais les sillons ne semblent pas si marqués que ça ! Je donne un petit coup de super dégraissant, et un coup de chiffon ! Celui-ci sort couleur ébène, signe que les surfaces sont graisseuses ! Le passage de ce bout de tissus réveille aussi quelques vieilles crasses qui dormaient tranquillement en périphérie du disque ...

Bon ! Si je ne trouve pas un autre embrayage en meilleur état, je vais devoir à tout prix nettoyer tout ça ... ! Cette crasse périphérique ne doit sûrement pas arranger mon affaire de broutage, et peut, enfin, je l’espère, en être la cause ... ! Ayant vidé ma bombe de super dégraissant, je ne peux aller plus loin dans mon nettoyage ! J’en achèterai à la première occase ... !

21h00 : Cela fait une heure que je cherche désespérément un nouveau disque, ou à défaut, un mécanisme complet, mais seul deux sites me proposent quelques choses pouvant présenter un intérêt ! Seulement voilà : l’un me propose un échange standard, et l’autre me présente une pièce, en tout point identique, mais avec la mention : photo non-contractuelle ! Coté tarifs, ça se tient (sauf que pour l’échange standard, je vais devoir payer deux fois les frais de port.) A côté de ça, j’ai trouvé d’autres sites dont la pièce est en rupture de stock (c’est-à-dire épuisé sans espoir d’en recevoir un autre), ou un autre dont le tarif me laisse supposé qu’il est en platine, monté sur un support en titane doré à l’or fin ... ! (pour l’exportation vers Dubaï ...). N’ayant aucun lien de parenté avec la famille Ewing, ni avec celle de Al Waleed Bin Talal, je laisse tomber ... !

Il me reste à rentrer en contact avec les deux fournisseurs potentiels pour avoir plus de renseignements ... ! J’en profite d’être sur le Web pour commander une bombe de Molykot 321, verni de glissement nécessaire au remontage de l’arbre moteur dans le mécanisme.

Mardi 30 avril :

9h21 : J’ai une réponse de l’un des fournisseurs (celui de l’échange standard) qui me précise qu’il semblerait (tiens, eux aussi utilisent se verbe à la c...) qu’ils aient bien ce modèle, mais que pour en être sûr à 100 %, je dois leur envoyer le mien ... ! J’ai pas confiance, car si ma pièce se perd, je suis chocolat pour remonter Titine ... ! De plus, c’est un site dont la critique n’est pas terrible (des histoires de pièces jamais reçues ou dans des délais qui me rendraient mon petit cabriolet, disponible pour Noël 2025). Même si j’ai déjà commandé chez eux, je préfère m’abstenir ... !

9h48 : Réponse de l’autre fournisseur :

« vu le nombre de modèles d'embrayages différents utilisés par Peugeot sur 204 et 304 (une vingtaine de modèles) et sachant que ces modèles d'embrayages sont différents, mais parfois, ou sous des conditions spéciales, adaptables (ou non), je ne peux pas, et ne veux pas vous garantir la compatibilité pour votre 304S. Si le produit ne convient pas, il faudra nous le renvoyer ».

Bon ! La transaction me semble plus sure, car même si je prends le risque de payer 2 fois les frais de port pour rien, je conserve mon ancien embrayage... ! Mais c’est pas glop pour autant ... !

Mercredi 1 mai :

C’est un peu comme une bouteille à la mer ... en espérant que les Gremlins ne viennent pas mettre leur bocson. Je me méfie aussi de la loi de Murphy qui risque, une fois de plus, de me mettre des bâtons dans les trous ? (comme dirait notre regretté Coluche). Pour l’instant, Titine est toujours en cale sèche, et c’est loin d’être que du bonheur ... !

scenic_en_colere · 5 mai 2019

Bizarre une telle usure en seulement 20000 kms. Pas mort mort mais pas bien vivant vivant.

Dans l'attente d'une suite radieuse de tes magnifiques récits.

Ze Fifi · 5 mai 2019

Ce ne serait pas en lien avec tes problèmes de marche arrière, tu n'as pas fait patiner l'embrayage a ce moment là?

pti macdoul · 6 mai 2019

Par contre il ne devrais pas être gras, poussiéreux oui mais gras non.

Il te reste plus qu a trouver quel gremlins est responsable de cette présence d huile.

Soit un des joints spi, soit une ancienne fuite d huile ou un simple écoulement en faisant le niveau a pu suffire.

Sa m était arriver sur mon ancienne bx gti, j avais mis de l huile a coter, résultat embrayage hs.

Nar1955 · 6 mai 2019

Bizarre une telle usure en seulement 20000 kms. Pas mort mort mais pas bien vivant vivant.

Dans l'attente d'une suite radieuse de tes magnifiques récits.

Bonjour scenic;

Bitrange autant qu'ezard en effet cette usure! Comme tu le dis, pas mort mais plus franchement vivant. C'est pour éviter un nouveau démontage prochainement que je suis perplexe ... @ suivre. Merci pour tes commentaires ...!

Nar1955 · 6 mai 2019

Ce ne serait pas en lien avec tes problèmes de marche arrière, tu n'as pas fait patiner l'embrayage a ce moment là?

Bonjour Ze Fifi

J'y ai pensé en effet! J'ai beaucoup fait patiner pour éviter d'envoyer ma boîte chez le dentiste. ça a sûrement pas arrangé les choses. Les balades en convoi et en montagne n'ont pu qu’aggraver le problème (énormément de démarrage en côte et au ralenti). J'ai aussi une autre piste dans le même domaine ... (à vérifier au remontage). Merci à toi pour ce partage.

@+

Nar1955 · 6 mai 2019

Par contre il ne devrais pas être gras, poussiéreux oui mais gras non.
Il te reste plus qu a trouver quel gremlins est responsable de cette présence d huile.
Soit un des joints spi, soit une ancienne fuite d huile ou un simple écoulement en faisant le niveau a pu suffire.
Sa m était arriver sur mon ancienne bx gti, j avais mis de l huile a coter, résultat embrayage hs.

Bonjour pti macdoul

Je suis de ton avis concernant la présence de gras. Le joint spi n'a pas l'air de fuir (il est neuf aussi). Par contre, ta remarque concernant l'écoulement d'huile est pertinente et me rappelle qu'en effet, quand j'ai eu mon problème de joint de cache culbuteur, l'huile avait coulé un peu partout (au risque de foutre le feu). Je ne me rappelais plus de cet incident (il y en a eu tellement) ... Idem pour un remplissage après une vidange avec un rot d'huile ...(sans doute la première)! ça doit apparaître dans une de mes aventures... Merci à toi pour m'avoir mis sur la piste du Gremlins responsable de ce gras ... Je vais devoir dégraisser tout ça si je ne retrouve pas rapidement un disque neuf ...!

@+

6 mai 2019

Comme ton embrayage n'est pas si vieux, on peux supposer que les cannelures et ressorts sont encore bons. tu peux faire regarnir ton disque. Les spécialistes en freinage font cela tres bien.

c'est une solution que j'avais adopté pour ma 304 coupe.

Pour la presence d'huile, il faudrait regarder si la jonction boite/moteur ne suinte pas.

Sinon, si tu veux dégraisser en profondeur, je te conseille de nettoyer avec de l'essence F et ensuite du verse de l'acetone sur le disque, ce qui fera remonter le gras incrusté dans le disque. et tu essuies tous ça. je pratique cette méthode sur les plaquettes de moto qui ont reçues l'huile de fourche après rupture des joints spi et jamais eu de problèmes.

nota : Si tu réutilises le disque, pense a bien nettoyer les rainures du dsique

Nar1955 · 6 mai 2019

Comme ton embrayage n'est pas si vieux, on peux supposer que les cannelures et ressorts sont encore bons. tu peux faire regarnir ton disque. Les spécialistes en freinage font cela tres bien.

c'est une solution que j'avais adopté pour ma 304 coupe.

Pour la presence d'huile, il faudrait regarder si la jonction boite/moteur ne suinte pas.

Sinon, si tu veux dégraisser en profondeur, je te conseille de nettoyer avec de l'essence F et ensuite du verse de l'acetone sur le disque, ce qui fera remonter le gras incrusté dans le disque. et tu essuies tous ça. je pratique cette méthode sur les plaquettes de moto qui ont reçues l'huile de fourche après rupture des joints spi et jamais eu de problèmes.

nota : Si tu réutilises le disque, pense a bien nettoyer les rainures du dsique

Merci Matelo2 pour ces conseils avisés. Je n'avais pas pensé au regarnissage du disque. Je savais, et je l'avais déjà fait, pour des garnitures de freins sur une R12 et une Ami6, mais à l'époque, on trouvait ces garnitures en pièces détachées avec les rivets cuivres nécessaires. Pour la présence d'huile, le joint de sortie d'arbre est neuf et je n'ai constaté aucune présence de suintement (je vais quand même revérifier). L'idée de Pti macdoul reste la plus probante (de l'huile qui a coulé suite à un remplissage ou à la fuite du cache culbuteur). Je retiens ta méthode pour le nettoyage du disque. Je l'utiliserai si je n'arrive, ni a remplacer ce dernier, ni à le faire recharger ...! Côté rainures, le nettoyage a été fait hier ...! Merci encore.

@+

pti macdoul · 6 mai 2019

Content de t apporter de l aide

Pour ton embrayage fait regarnir ou remplace le disque.

Sa broute car il s est usé inégalement

Bonne soirée

Nar1955 · 6 mai 2019

Content de t apporter de l aide
Pour ton embrayage fait regarnir ou remplace le disque.
Sa broute car il s est usé inégalement
Bonne soirée

Je suis sur cette piste ... L'aspect général montre des zones où les nervures n'existent plus et d'autres où elles paraissent conformes. A suivre ...!

scenic_en_colere · 6 mai 2019

Je suis sur cette piste ... L'aspect général montre des zones où les nervures n'existent plus et d'autres où elles paraissent conformes. A suivre ...!

Je ne savais pas que l'on pouvait faire regarnir un disque d'embrayage mais pour un modele qui est compliqué à trouver ça peut valoir le coup!

gromiko · 6 mai 2019

Oui dans le temps, j'ai souvenir que mon père garagiste le faisait parfois faire.

Mais la il faut aussi voir les ressorts, comme écrit plus haut, à cause de l'usure anormal du disque.

JMF67 · 7 mai 2019

Hello

De retour d'une plongée profonde, je découvre avec stupéfaction la dernière mecanicoaventuregrimelinesque ? bizarre ce montage moi qui bricole depuis bien longtemps je n'avais jamais vu un tel montage, quoique sur les golf GTI série1 c'est étrange aussi.

Bref j'attends avec impatiente la suite de ce problème étrange, aller Nanar nous sommes tous avec toi ?

Nar1955 · 7 mai 2019

Je ne savais pas que l'on pouvait faire regarnir un disque d'embrayage mais pour un modele qui est compliqué à trouver ça peut valoir le coup!

C'est une option que je garde en réserve ... pour le cas ou ...!

@+

Nar1955 · 7 mai 2019

Oui dans le temps, j'ai souvenir que mon père garagiste le faisait parfois faire.
Mais la il faut aussi voir les ressorts, comme écrit plus haut, à cause de l'usure anormal du disque.

Bonjour Gromiko

J'ignore dans quel état sont les ressorts ... A voir aussi de ce côté là !

scenic_en_colere · 7 mai 2019

Ils n'ont pas l'air corrodé en tout cas à l'instar de feu mon embrayage de r5.

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