Mes véhicules, essence, diesel ou à pédales...

oliv204 · 6 octobre 2016

elle a l'air propre.

6 octobre 2016

Dans l'ensemble, elle est assez présentable.

Par contre, le plancher était bien troué, ainsi que le coffre au niveau des roues arrières. Le gros classique sur toutes les 403.

Il y a aussi quelques cloques qui se forment sous la peinture, alors qu'elle a soi-disant été refaite il y a une dizaine d'années et que la voiture est restée à l'abri sans bouger.

Mon père s'occupe de tout ça, bien sûr. Rien de catastrophique.

L'épisode suivant de mon histoire concerne mon J7.

Comme un membre du club de DS m'avait parlé d'un de ses amis qui aurait une pompe d'injection, je vais le voir avec lui.

Arrivé sur place, je tombe sur une belle caisse de J9 dans laquelle est posée, à l'arrière, un moteur de J7.

Le propriétaire de tout ceci possède un J7 plateau porte-voitures, dont le moteur a lâché peu de temps après qu'il l'ait acheté. Il a alors racheté ce J9 pour prendre le moteur et équiper son J7 avec.

D'où la caisse de J9 et le moteur de J7 restants, dont la pompe d'injection est en principe encore bonne.

Hélas, je regarde ce moteur de près et constate que c'est un 2.1L (XDP90) et non un 2.3L (XD2P90). Ce n'est pas la même pompe.

Je rentre bredouille.

Enfin, pas tout à fait car je lui achète quand même un rétroviseur pour mon J9. J'en ai cassé un il y a deux mois.

(À ce propos, les rétroviseurs de J9 sont pratiques, car ils peuvent se retourner et se monter indifféremment d'un côté ou de l'autre. Ayant cassé mon rétro gauche, j'avais monté le droit à la place en attendant d'en retrouver un.)

À suivre...

oliv204 · 7 octobre 2016

c'est le moteur des 504?

11 octobre 2016

Je crois que c'est le moteur des 504 mais je n'en suis pas certain car je ne suis pas très connaisseur en dehors des J et des 403.

Et je crois qu'entre les voitures et les J, le montage des pompes d'injection diffère car le moteur n'est pas installé de la même façon (il est vertical dans les J et penché dans les voitures).

Suite de l'histoire de tous ces véhicules. Nous sommes en octobre / novembre 2015.

Le J7 :

Je trouve sur Leboncoin un autre J7 camping-car à vendre, à un prix dérisoire, et avec le même moteur que le mien, tournant. La personne s'en débarrasse car il est en mauvais état et sans papiers.

Je contacte un membre du forum J7 / J9 qui habite près du village où ce J est à vendre. Il va le voir et m'indique qu'il est vraiment en très mauvais état. D'après lui, il n'y a pas grand chose d'autre à récupérer que le moteur. Il ne sera pas possible de le tirer jusque chez lui car les trains sont en trop mauvais état (ou les roulements... enfin, je ne sais plus).

Mon plan était qu'on le tire jusque chez lui et que je le mette en pièces sur place. Mais du coup, je laisse tomber.

J'envisage un moment de le faire ramener chez mes parents et de le mettre en pièces là-bas, mais ma mère fait une overdose de véhicules...

Je laisse tomber.

Le 406 de mon père :

L'acheteur me dit qu'il a peut-être un plateau, puis plus de nouvelles jusqu'à Noël...

La 403 de mon père :

Mon père attaque les freins, et repaie quasiment une seconde fois la voiture. Je lui avais pourtant dit de passer par le Club 403 qui dispose de pièces pas chères...

Ma 403 commerciale :

Je roule de temps en temps avec. Je n'ai toujours rien fait dessus. Même pas mis une batterie correcte. Je la démarre au booster, ou je lui mets la batterie de la ZX quand je veux vraiment faire un tour avec.

Un jour, alors que je suis en J9 dans un village près de Besançon, je tombe sur un monsieur qui entretient sa 403 dans la rue. Je m'arrête et je discute avec lui. Il a l'air de bien s'y connaître. Je décide de lui montrer la mienne. Je monte à vélo chez mes parents quelques temps plus tard, et redescends en 403 pour lui montrer.

Il l'examine et me fait remarquer que j'ai du jeu dans la pompe à eau et qu'il faut vite y remédier. Ce détail aura une grande importance dans la suite de l'histoire...

Comme j'ai une copine écolo qui vient de vendre sa voiture et ne souhaite pas en racheter une, ma 403 dispose temporairement d'un garage à Besançon. J'en profite pour la laisser là quelques temps et l'amener au rassemblement mensuel de la Rhodia, dont je suis un habitué (mais d'habitude je viens à vélo, sauf une fois où je suis venu en J9).

Beaucoup de monde vient la voir.

Quand j'étais venu avec le J9, il n'avait pas passionné les foules.

Mais la 403, bien qu'elle soit loin d'être en état concours, attire les curieux. Il est vrai qu'une 403 commerciale n'est pas quelque chose qu'on voit tous les jours, et surtout de cette couleur. Donc les gens sont attirés par ce nouveau véhicule qu'ils n'ont jamais vu.

Il y aura quand même une personne qui m'indiquera m'avoir croisé deux jours plus tôt (quand j'allais voir le monsieur cité précédemment). On ne reste pas anonyme longtemps quand on roule en anciennes.

Je la remonterai ensuite chez mes parents pour l'hiver.

Ma 403 Jaeger.

Puisque mon père se consacre désormais à sa 403 B7, la 403 Jaeger s'ennuie dehors sous sa bâche et l'hiver arrive.

De mon côté, il est clair qu'avec le J7 et la 403 commerciale j'ai assez de travail en perspective pour ne pas envisager la restauration complète d'une voiture.

Si j'avais ma propre maison et de la place, je la garderais en l'état, à l'abri pour qu'elle ne s'abîme pas. C'est un modèle rare et je trouve que ça aurait du sens de la conserver en l'état, même sans la restaurer.

Mais comme ce n'est pas le cas et que ma mère fait une overdose de véhicules ma décision est prise : elle est mise sur Leboncoin.

Elle finira par se vendre au mois de janvier.

Elle part à Saint-Étienne chez quelqu'un qui souhaite la mettre en pièces et remonter le coupleur Jaeger sur celle qu'il est en train de restaurer. Elle sera vendue pour le prix que j'avais payé le lot (les deux 403 et les pièces de carrosserie supplémentaires).

Ça m'ennuie un peu de savoir qu'elle part pour être mise en pièces, mais ça fait un véhicule de moins chez mes parents et je récupère l'argent que j'ai sorti en mai ce qui est bien aussi.

Ma 403 sans pont arrière.

Après le démontage effectué par mon père, il en reste un tas de pièces que nous stockons consciencieusement, et un tas de ferraille que j'emmène chez le ferrailleur en J9 (avec d'autres ferrailles : vieux cadres de vélos HS, etc.)

Cette fois, on n'en parle plus.

Ça fait déjà deux véhicules en moins chez mes parents, ce qui n'est pas pour déplaire à ma mère.

23 novembre 2016

Suite de mon histoire.

En décembre 2015 vont se produire deux évènements qui ne m'arrangent pas du tout.

Alors que je déménage pour réduire mon loyer et ne plus subir le bruit de la circulation, je perds l'embrayage sur mon J9. Les vitesses deviennent dures à passer, et je suis obligé de couper le moteur pour remettre la première.

Je finis mon déménagement avec la ZX, que j'ai toujours.

Mais la ZX commence à m'inquiéter aussi : les plaquettes de freins sont mortes et elle fait un vacarme d'enfer quand je freine. Le 31 décembre, je manœuvre sur un parking et les freins se bloquent puis se relâchent dans un claquement. Je perds les freins durant quelques secondes, puis ça revient en pompant sur la pédale. Je comprendrai plus tard ce qui s'est passé.

Je monte chez mes parents pour le réveillon, en utilisant le frein moteur et le frein à main. Je décide de la laisser là-bas. Pas question de prendre des risques, ni de remettre de l'argent dans une voiture condamnée par la corrosion.

Du jour au lendemain, je me retrouve sans véhicule motorisé roulant (à part la 403, mais je souhaite qu'elle reste chez mes parents où elle est à l'abri).

Il est temps de me mettre sérieusement à la mécanique. Je lis la RTA du J9 et comprends comment fonctionne l'embrayage. Sur un forum, on me dit que mon problème vient de la commande d'embrayage. Effectivement, je me rends compte que le niveau de liquide est trop bas, et quand j'en remets mon embrayage revient tout seul, sans même faire une purge.

Problème résolu en quelques minutes, mais le temps de me documenter, de trouver le temps de m'y mettre et de trouver un jour où la météo le permet, j'aurai perdu un mois.

Je re-roule avec le J9 mais je sens qu'il ne roule pas correctement. Les freins avaient déjà eu une certaine tendance à bloquer (à l'arrière comme à l'avant) et on dirait que ce mois sans rouler n'a rien arrangé.

Au retour d'un voyage chez mes parents, je finis mon trajet à 40 km/h et en surchauffe en arrivant près de chez moi (au dessus d'une côte). Je suis obligé de m'arrêter et de le laisser refroidir.

Entre temps, j'ai rencontré des gens qui bricolent des voitures anciennes dans un atelier. Quelques jours plus tard, je leur rends donc une visite. Objectif : commencer par regarder ce qu'il en est de mes freins.

Voici quelques photos, à la fois des travaux et de l'ambiance autour.

Nous faisons plusieurs constats : étriers grippés, plaquettes usées...

On remonte tout ça sans rien changer, puisqu'on n'a pas les pièces. Mais je suis content quand même : je sais que je vais pouvoir commander mes pièces et revenir dans cet atelier où je travaille en compagnie de gens qui s'y connaissent, ce qui est l'idéal pour apprendre.

Enfin, c'est ce que je crois à ce moment là. Mais mon J9 en décidera autrement.

À suivre...

adalrick · 23 novembre 2016

C'est toujours très plaisant de suivre tes aventures !

tazmobile3741 · 23 novembre 2016

superbe histoire j'ai hâte d'entendre la suite audio45.gif.b76fd8601b7db2e5cc2cf6562748a0fd.gif

oliv204 · 23 novembre 2016

pareil...

24 novembre 2016

la suite la suite

1 décembre 2016

Bonjour

quelle aventure !!! la voiture ancienne est caractérielle ; j' aime beaucoup les 403 en ce qui me concerne !!! surtout celle de columbo avec sa peinture décolorée ; hahaha ; c' est sa voiture qui m' a d'ailleurs fait aimer cette série ;

la couleur de la 403 BREAK me fait penser à celle de beaucoup de taxis ; c' est vraiment original ;

je pense que de s'initier à la mécanique avec des 403 est une bonne idée ; c' est une mécanique simple et pas pointue ; idéal pour un débutant ; contrairement à ma Panhard hahaha ; j' apprends lentement mais sûrement ...

vivement de les voir sur la route se dérouiller les jantes

2 décembre 2016

Merci pour vos réactions.

Je pense aussi que j'ai plutôt bien choisi mes véhicules pour débuter. C'est de la mécanique assez simple. Je suis encore loin de tout connaître, mais je me débrouille.

Voici la suite de l'histoire, et le début des complications avec le J9.

Une semaine après être allé à l'atelier en photo ci-dessus, je décide d'y retourner pour regarder les feins arrières, cette fois.

Comme ça, une fois que tout aura été diagnostiqué, je pourrai commander les pièces nécessaires et tout refaire d'un coup.

Je monte dans le J9. Je tente de démarrer. Le démarreur tourne mais il ne démarre pas. Je tente de le réamorcer, au cas où, sans succès. Et ce jour là il pleut, donc je ne peux pas faire grand chose de plus.

J'enlève quand même le capot, et là je constate que j'ai du liquide de refroidissement qui coule sur le moteur. Je finis par trouver le problème : j'ai une durite qui est percée. À ce stade je ne sais toujours pas pourquoi mon moteur ne veut pas démarrer, mais j'ai trouvé un problème à régler.

Une fois le beau temps revenu, je démonte cette durite ainsi qu'une autre qui n'est pas en bon état et qui risque de faire pareil prochainement.

Mais c'est là que je me rends compte que ces durites sont introuvables en neuf. Et merde !

J'appelle toutes les casses de Franche-Comté et même quelques unes en Bourgogne : personne n'a de pièces de J9.

Je passe voir un garage Peugeot au cas où. Il lui reste quelques vieilleries en stock (par exemples des galets de portes de J7) mais pas de durites.

Finalement, dans une casse toute proche de chez moi, on me conseille de venir fouiller dans un gros tas de durites et d'en choisir dont la forme ressemble aux miennes. C'est ce que je fais. Je les installe. Problème a priori résolu.

Mais entre la météo et mon travail, il m'a fallu un bon mois pour faire ça. Et pendant ce temps là, je ne sais toujours pas pourquoi il ne démarre pas.

Entre temps, j'ai quand même fait quelque chose que je voulais faire depuis longtemps : j'ai nettoyé le moteur. Quand j'ai eu le J9, il était recouvert d'une pellicule noire grasse, comme beaucoup de diesel. Désormais, il est propre.

2 décembre 2016

Merci pour vos réactions.

Je pense aussi que j'ai plutôt bien choisi mes véhicules pour débuter. C'est de la mécanique assez simple. Je suis encore loin de tout connaître, mais je me débrouille.

Voici la suite de l'histoire, et le début des complications avec le J9.

Une semaine après être allé à l'atelier en photo ci-dessous, je décide d'y retourner pour regarder les feins arrières, cette fois.

Comme ça, une fois que tout aura été diagnostiqué, je pourrai commander les pièces nécessaires et tout refaire d'un coup.

Je monte dans le J9. Je tente de démarrer. Le démarreur tourne mais il ne démarre pas. Je tente de le réamorcer, au cas où, sans succès. Et ce jour là il pleut, donc je ne peux pas faire grand chose de plus.

J'enlève quand même le capot, et là je constate que j'ai du liquide de refroidissement qui coule sur le moteur. Je finis par trouver le problème : j'ai une durite qui est percée. À ce stade je ne sais toujours pas pourquoi mon moteur ne veut pas démarrer, mais j'ai trouvé un problème à régler.

Une fois le beau temps revenu, je démonte cette durite ainsi qu'une autre qui n'est pas en bon état et qui risque de faire pareil prochainement.

Mais c'est là que je me rends compte que ces durites sont introuvables en neuf. Et merde !

J'appelle toutes les casses de Franche-Comté et même quelques unes en Bourgogne : personne n'a de pièces de J9.

Je passe voir un garage Peugeot au cas où. Il lui reste quelques vieilleries en stock (par exemples des galets de portes de J7) mais pas de durites.

Finalement, dans une casse toute proche de chez moi, on me conseille de venir fouiller dans un gros tas de durites et d'en choisir dont la forme ressemble aux miennes. C'est ce que je fais. Je les installe. Problème a priori résolu.

Mais entre la météo et mon travail, il m'a fallu un bon mois pour faire ça. Et pendant ce temps là, je ne sais toujours pas pourquoi il ne démarre pas.

Entre temps, j'ai quand même fait quelque chose que je voulais faire depuis longtemps : j'ai nettoyé le moteur. Quand j'ai eu le J9, il était recouvert d'une pellicule noire grasse, comme beaucoup de diesel. Désormais, il est propre.

Salut

il n' existe pas de clubs de J7 et de J9 ??? les clubs font refabriquer des pièces et signalent les stocks éventuels qui restent . si ton J9 ne démarre pas , peut-être que la pompe à gazole a un problème : lequel ??? je ne sais pas . à moins que tout simplement tu n' aies plus de gazole dans le réservoir (panne sèche) , ou les compressions du moteur ne sont plus bonnes mais sur ces moteurs super solides cela serait étonnant . voilà . je n' en sais pas plus car je n' ai jamais roulé en véhicule diesel

en ce qui concerne la propreté , en ce moment je n' en abuse pas !!! mais alors pas du tout !!! ma panhard est pleine de poussière et je me concentre plus sur la mécanique

courage

2 décembre 2016

Merci pour vos réactions.

Je pense aussi que j'ai plutôt bien choisi mes véhicules pour débuter. C'est de la mécanique assez simple. Je suis encore loin de tout connaître, mais je me débrouille.

Voici la suite de l'histoire, et le début des complications avec le J9.

Une semaine après être allé à l'atelier en photo ci-dessous, je décide d'y retourner pour regarder les feins arrières, cette fois.

Comme ça, une fois que tout aura été diagnostiqué, je pourrai commander les pièces nécessaires et tout refaire d'un coup.

Je monte dans le J9. Je tente de démarrer. Le démarreur tourne mais il ne démarre pas. Je tente de le réamorcer, au cas où, sans succès. Et ce jour là il pleut, donc je ne peux pas faire grand chose de plus.

J'enlève quand même le capot, et là je constate que j'ai du liquide de refroidissement qui coule sur le moteur. Je finis par trouver le problème : j'ai une durite qui est percée. À ce stade je ne sais toujours pas pourquoi mon moteur ne veut pas démarrer, mais j'ai trouvé un problème à régler.

Une fois le beau temps revenu, je démonte cette durite ainsi qu'une autre qui n'est pas en bon état et qui risque de faire pareil prochainement.

Mais c'est là que je me rends compte que ces durites sont introuvables en neuf. Et merde !

J'appelle toutes les casses de Franche-Comté et même quelques unes en Bourgogne : personne n'a de pièces de J9.

Je passe voir un garage Peugeot au cas où. Il lui reste quelques vieilleries en stock (par exemples des galets de portes de J7) mais pas de durites.

Finalement, dans une casse toute proche de chez moi, on me conseille de venir fouiller dans un gros tas de durites et d'en choisir dont la forme ressemble aux miennes. C'est ce que je fais. Je les installe. Problème a priori résolu.

Mais entre la météo et mon travail, il m'a fallu un bon mois pour faire ça. Et pendant ce temps là, je ne sais toujours pas pourquoi il ne démarre pas.

Entre temps, j'ai quand même fait quelque chose que je voulais faire depuis longtemps : j'ai nettoyé le moteur. Quand j'ai eu le J9, il était recouvert d'une pellicule noire grasse, comme beaucoup de diesel. Désormais, il est propre.

si ton J9 ne démarre pas il se peut aussi que le préchauffage ait un problème . sur les vieux citroën HY diesel , par temps froid , certains font parfois deux préchauffages avant d' arriver à démarrer . voilà . hahaha .

2 décembre 2016

Non, il n'existe pas de club de J7 - J9. Il faudrait remédier à cette grosse lacune et j'y ai déjà pensé mais je n'ai pas assez de temps pour m'investir dans la création d'un club.

Je sais qu'une tentative de club a eu lieu il y a quelques années, mais ça n'a pas marché. Il reste de cette association un forum sur internet, qui est toujours acitf, mais il y a un autre forum plus actif que celui-là et je crois qu'il a été créé suite à des divergences d'opinion sur celui de l'association. Mais je n'en sais pas plus. Ce sont des choses que j'ai cru comprendre.

En tout cas, si j'avais le temps de m'occuper de ça, je préfèrerais relancer un club neuf qui fasse table rase du passé. J'essaierais de me faire conseiller par des gens du Club 403 qui est une excellent club, très actif.

Sinon, merci pour les conseils de redémarrage. Il a redémarré depuis, heureusement. Même s'il n'a pas repris la route, encore.

Puisque je suis là, voici un peu de la suite de mon histoire.

Nous sommes toujours au début de l'année 2016 et je décide de remettre en vente sur Leboncoin le 406 de mon père, en accord avec l'acheteur initial.

En effet, celui-ci a connu des problèmes personnels et a définitivement laissé tomber l'idée de venir chercher le fourgon qu'il a acheté.

Le véhicule est donc remis en annonce, et à chaque fois que quelqu'un m'appelle pour venir le voir, je lui donne rendez-vous à Besançon et on monte ensemble chez mes parents puisque je n'ai plus de véhicule roulant.

Début mars, je profite d'être monté chez mes parents de cette façon pour redémarrer la ZX et redescendre avec. J'avais décidé de ne plus rouler avec, mais j'ai changé d'avis. J'achète à un membre d'un forum une paire d'étriers avec des plaquettes quasi-neuves et je commande des disques neufs sur Oscaro. Je ne voulais plus faire de frais sur cette voiture, mais puisqu'elle a un CT valide encore un an et que j'ai besoin d'un véhicule c'est une solution.

Je me rends chez un copain qui a un hangar et on fait le travail à deux (avec son père en renfort pour mettre un coup de chalumeau pour arriver à débloquer les boulons qui tiennent les étriers).

Par contre, on se rend compte que les disques envoyés par Oscaro ne sont pas les bons. Il va falloir rester sur les vieux disques quelques temps.

Petite photo de famille car le copain a aussi une ZX qui traîne dans son hangar.

Elle est moins jolie que la mienne, mais beaucoup plus saine. C'est la même motorisation : 1.9L TD.

Je quitte le hangar content. Je vais pouvoir rouler à nouveau et aller plus facilement chez mes parents à la campagne.

3 décembre 2016

qu' est-ce qui clochait sur le J9 ?

3 décembre 2016

à supposer que c' était en hiver , le gazole était peut-être gelé ???

4 décembre 2016

J'ai pas trop su ce qui n'allait pas. Mais effectivement, mes tentatives de redémarrage ont eu lieu l'hiver, et finalement il a redémarré en juin. Je raconterai ça plus en détails prochainement.

4 décembre 2016

Allez, je poursuis un peu mon récit avant d'aller me coucher.

Après plusieurs visites, j'ai finalement un acheteur pour le 406 de mon père.

Il me dit qu'il est preneur, mais qu'il ne peut pas venir le chercher tout de suite. Ça a un air de déjà vu... Mais au moins, contrairement à l'acheteur précédent, il est presque sur place (environ 50 km). Et puisque les autres personnes venues le voir ont toutes été découragées par le travail à faire dessus, on lui dit oui.

Quelques temps plus tard, à force de scruter Leboncoin, je tombe sur un J7 à vendre en pièces dans une casse.

J'appelle. Je demande quel est le moteur. On ne sait pas me répondre. On me propose de venir le voir. Je dis que je cherche la pompe d'injection. On me propose soit le moteur et la boîte, soit le véhicule complet !

Je saute donc dans un train direction Montbéliard, en embarquant mon vélo car la casse est située à quelques kilomètres de Montbéliard et le long d'une piste cyclable.

Me voici à Montbéliard.

L'itinéraire ne prend que des pistes cyclables.

De l'autre côté de l'eau, les usines Peugeot :

Je n'ai jamais su ce qu'étaient ces panneaux jaunes (conduites de gaz ?), mais leurs numéros ont quelque chose d'amusant dans ce contexte :

Je bifurque sur une piste qui - je l'ai appris récemment - est une des toutes premières pistes cyclables de France. Elle avait été réalisée avant la guerre, sur une ancienne voie ferrée, à la demande de Peugeot pour faciliter l'accès de son personnel à l'usine.

Tiens, une Citroën pour changer de toutes ces références à Peugeot :

Trêve de rêveries. J'aperçois bientôt l'objectif de ma visite. Il est là, au milieu de la casse.

En entrant, je vois aussi ceci.

J'arrive bientôt vers le J7. On me le montre. Il tourne (très bien). Il fume un peu noir, mais on me dit que c'est parce qu'il n'a pas tourné depuis longtemps (j'espère que ce n'est que ça). Je regarde le moteur : c'est bien un XD2P, avec les injecteurs à brides, donc exactement le même que le mien.

Les pneus ne sont pas usés du tout. Il y a même trois roues supplémentaires (dont une avec un pneu explosé).

Bref. Je finis par décider d'acheter le véhicule complet. Mais il est sans papiers, donc impossible de le ramener en roulant avec.

Pour le ramener chez mes parents, il y a une soixantaine de kilomètres. Les gars de la casse me proposent de le tracter jusqu'à mi-chemin. Là, je le récupèrerai avec mon cousin qui est agriculteur et pense le charger sur un gros plateau à foin. Mon cousin est, en plus, intéressé par la caisse de bétaillère car il a des chevaux.

Rendez-vous le vendredi suivant.

À suivre...

4 avril 2017

Bon, ça fait un petit moment que je n'ai rien écrit ici, et il serait temps de donner quelques nouvelles. D'autant plus que plus je laisse passer du temps, plus j'en aurai à raconter !

J'en étais resté à avril 2016. L'histoire se passe donc il y a un an environ.

J'ai donc acheté un J7 afin de prendre le moteur et de le monter sur mon camping-car. Et maintenant, il va falloir le ramener à la maison. Comme le véhicule est sans papiers, il n'est pas envisageable de le ramener en roulant. Les vendeurs doivent donc le tirer jusqu'à mi-chemin entre chez eux et chez mes parents, et là je devrais le récupérer et le ramener chez moi.

C'est mon cousin, qui est agriculteur, qui va m'aider à le ramener.

Le jour J, après avoir fait son travail à sa ferme, il passe me prendre chez mes parents en tracteur. Ils sont dans le même village. C'est parti.

Nous retrouvons le J7, à l'endroit indiqué et à 9h comme prévu, après une heure de route en tracteur.

Nous n'avons finalement pas de plateau. Mon cousin n'a pas trouvé de rampes assez solides. Il a prévu un câble et une chaîne (faute de trouver une barre assez solide) et pense que ça ira bien. Il n'a peur de rien.

Effectivement, ça ne va pas si mal, même si ça me demande beaucoup de concentration pour freiner juste quand il faut (avec une pédale un peu dure, puisque le moteur est éteint).

On fait une pause à mi-chemin, après une descente qui m'a demandé beaucoup de concentration.

On refait une seconde pause, forcée, aux trois quarts de l'itinéraire : après nous être arrêtés pour laisser passer des vaches, le tracteur redémarre un peu trop brusquement, et comme ce n'était pas le premier a-coup du jour, le câble casse. On le remplace par la chaîne.

Dernière pause à un kilomètre de l'arrivée : un gros camion oblige mon cousin à freiner fort. Je pile pour ne pas lui rentrer dedans. Le redémarrage provoque un a-coup qui arrache le bout de tôle du J avec le trou de remorquage. Heureusement qu'il y en a deux...

Nous arrivons enfin devant chez mes parents.

Mon cousin vient de recevoir un coup de téléphone : ses vaches se sont échappées de leur enclos. Il détache la chaîne et fonce et je n'ai même pas le temps de faire une photo avec l'attelage complet !

Bref. J'ai conduit 37 km derrière un tracteur, et je ne le referais pas tous les jours...

Je passerai ensuite l'après-midi à aider mon cousin dans sa ferme (il le mérite bien !).

Le soir, le J7 reçoit la batterie de ma 403. Il démarre au quart de tour et nous faisons un essai pour vérifier qu'il roule bien et que les vitesses passent bien. C'est le cas.

C'en est presque frustrant de ne pas l'avoir ramené en roulant. Mais c'était impossible pour des raisons d'assurance et de papiers.

Prochaine étape : le mettre en pièces, et transférer la mécanique sur le camping-car.

À ce stade, je me pose une question : transférer tout l'ensemble moteur-boîte, ou simplement la pompe d'injection ? La première solution est plus lourde, mais plus simple car je n'ai pas la moindre idée de comment on câle une pompe d'injection. Mon cousin est plutôt pour cette solution aussi, et après discussions avec d'autres personnes sur un forum c'est la solution retenue. D'autant plus que je n'ai jamais vu tourner le moteur du camping-car, alors que celui de la bétaillère tourne très bien.

Mais pour faire cela, il va nous falloir de la place. Et le terrain sur lequel nous voulons travailler, à côté de la maison de mes parents, est en partie occupé par le 406 qui n'est toujours pas parti...

À suivre...

4 avril 2017

Allez, je suis d'humeur a publier un épisode supplémentaire.

Je vais reparler du 406.

J'ai dit précédemment que je l'avais remis en annonce sur Leboncoin. Plusieurs acheteurs potentiels sont venus le voir, mais ils ont tous été découragés en le voyant... sauf un, qui a décidé de l'acheter.

Pourtant, le 406 est toujours là, car ce nouvel acheteur n'est pas encore venu le chercher non plus !

Décidément, c'est la mode.

Par téléphone, il m'indique qu'il n'a pas d'argent pour le transporter pour l'instant, mais qu'on peut le déposer dans une ferme dont il connaît le propriétaire, dans un village voisin.

Mon cousin a une solution : il connaît quelqu'un qui possède un porte-char. Et en plus, un de ses tracteurs se trouve chez cette personne, avec la boîte de vitesse bloquée sur la plus petite vitesse. C'est l'occasion de faire deux choses utiles en un trajet.

Nous nous rendons sur place, afin de démarrer le tracteur (à l'aide d'une paire de pinces et de la 205 avec laquelle nous sommes montés). Il démarre bien, et nous le chargeons sur le porte-char, qui descend jusqu'à la ferme de mon cousin.

Là, nous déchargeons le tracteur et le remplaçons par le 406.

Plus qu'à livrer celui-ci dans la ferme où l'acheteur nous a dit de le mettre.

Voilà une bonne chose de faite.

Les papiers seront faits plus tard, mais au moins l'animal est enfin parti !

On va pouvoir s'occuper des J7.

Problème : il pleut.

Tant pis. On s'y met quand même...

Mon cousin et moi passons le samedi après-midi (sous la pluie) et le dimanche (sous le soleil) à démonter un à un les éléments nécessaires à la dépose du moteur-boîte, puis à déposer le moteur-boîte lui-même, sans oublier de faire des pauses pour aller faire son travail à la ferme, qui ne se fait pas tout seul.

Le dimanche après-midi juste avant l'heure de traire les vaches, le moteur sort enfin, posé sur une palette, sortie avec le Bobcat visible sur la photo ci-dessus. Nous allons traire. Mais la pluie revient pendant la traite et le terrain où nous avons travaillé est vite gorgé d'eau.

Il faut pourtant qu'on sorte ma ZX (pour rentrer chez moi), le Bobcat (pour mettre le moteur à l'abri à la ferme) et le J7 bétaillère (pour le mettre à la ferme aussi). Mais aucun de ces trois véhicules ne sera capable de sortir. Il nous faudra remonter à la ferme chercher un tracteur.

On finit par y arriver, alors que la nuit est tombée.

Voici une photo du terrain, prise une semaine plus tard. Bien que le terrain ait bien séché, elle donne une petite idée des manœuvres que nous avons dû faire...

Au prochain épisode, il sera question de ma 403.

À suivre...

philippe25110 · 5 avril 2017

Salut Adrien.

Content d'avoir fait ta connaissance hier.

Pas trop facile, l'accès mécanique sur les J7/J9, isn't it?

J'en ai déjà parlé sur mon topic, mais pour changer un embrayage sur un J9, sans tomber la boite, c'est mini 1 journée de boulot à 2. Et il ne faut pas qu'il y en ait un qui glande...

Courage pour la suite, et au plaisir...

5 avril 2017

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adalrick · 5 avril 2017

Tien, je me demandais justement où tu en étais il y a quelques jours.

Et c'est toujours un plaisir de lire quelqu'un qui écrit bien la France !

5 avril 2017

Ça fait plaisir de savoir qu'on pense à moi.

Philippe, je suis également ravi d'avoir fait ta connaissance hier. Ton coup de main (ou plutôt de compresseur) sur mes pistons d'étriers de frein m'a fait gagner beaucoup de temps, mais aussi redonné le moral pour m'occuper de redémarrer le J9 ! Et merci pour la RTA.

Bon allez, j'avance dans mon récit. Ça serait bien qu'à un moment j'arrive jusqu'au moment présent et que je puisse raconter mon histoire au jour le jour.

Comme prévu, il est cette fois question de ma 403.

En novembre dernier, on m'avait fait remarquer que j'avais du jeu dans la pompe à eau et qu'il fallait corriger ça.

Je décide donc de la déposer.

A priori, c'est simple : il faut déposer le circuit de refroidissement après avoir vidangé le radiateur, puis déposer la pompe qui tient avec 5 vis.

Je dépose donc le circuit de refroidissement, et j'en profite pour nettoyer et peindre le support de la batterie, qui était vraiment sale et rouillé.

(Le support après nettoyage et avant peinture.)

Mais au moment de défaire les cinq vis de la pompe à eau, deux d'entre elles cassent net (et sans forcer dessus, pourtant).

Pire : même avec les vis cassées, la pompe ne vient pas.

À force d'acharnement de ma part le week-end, et de la part de mon père durant la semaine, la pompe finit par être enlevée au bout de quelques semaines. Mais il reste les vis cassées dans la culasse.

Il faudrait les enlever en perçant et en utilisant un extracteur. Ça a l'air simple, dit comme ça. Mais je n'y arrive pas. Et quand j'essaie de percer je rippe dans la culasse, dont le métal est beaucoup moins résistant que celui des vis...

Je suis bien embêté (bis).

Par contre, à la même époque, je me rends à un vide-garage, malgré un temps pourri, et je fais bien car je tombe sur un copain de mon père qui m'offre deux roues de 403 avec des jantes cinq trous (donc des roues qui conviennent à ma commerciale).

Au prochain épisode (que je vais poster tout de suite), je vais pédaler un peu...

5 avril 2017

Nous sommes maintenant en mai 2016.

Depuis quelques temps, ma ZX, qui est mon seul véhicule en état de rouler depuis que j'ai refait les freins, met du temps à démarrer. Problème de bougie de chauffe ? De compression ? Je ne sais pas. Ce n'est pas une histoire de désamorçage. Ça, je sais qu'elle a tendance à le faire, mais si je la gare en pente, le nez en bas, elle ne le fait pas.

Mais bon, elle finit toujours par démarrer.

Sauf un beau jour où, au moment où je souhaite la prendre pour aller en ville, elle ne veut pas démarrer. J'insiste tellement sur le démarreur que je vide la batterie. Tant pis, je prends le vélo. (C'est ce que je fais habituellement, mais ce jour là j'avais la flemme et il pleuvait...)

Le week-end suivant, il fait beau. Alors plutôt que de m'occuper de recharger la batterie et d'essayer de démarrer la ZX, je décide d'aller jusque chez mes parents à vélo. Par ce temps, j'ai plus envie de me détendre en pédalant que de bricoler une voiture capricieuse.

Sur le chemin, je croise une 403 camionnette. Malheureusement, je n'aurai pas le temps de faire une photo.

Me voici sur une jolie véloroute qui passe près de chez moi. J'en emprunte un tronçon pour aller chez mes parents. C'est plat et il y a de beaux paysages. À vélo, on voit beaucoup de choses et on a le temps de les apprécier. C'est ni trop lent (contrairement à la marche), ni trop rapide (contrairement aux véhicules à moteur). Bref, c'est bien.

J'aperçois un train de voitures neuves en provenance de chez Peugeot. C'est habituel ici.

Petite pause.

Après la véloroute, il faut monter durant quelques kilomètres.

Ensuite, c'est à nouveau plat et facile jusqu'à l'arrivée, ou presque.

Dans le village avant celui de mes parents, je vois ceci :

Et également cette jolie maison, qui me fait bien envie. Je rêve d'acheter ce genre de maison.

Après deux heures et demie de balade très agréable, je suis arrivé.

Le lendemain, je fais déjà une balade à vélo jusqu'à une ancienne usine que des bénévoles remettent en état pour en faire un musée.

Retour chez mes parents...

Bien mal en point :

D'ailleurs, je crois qu'elle est toujours là, et dans un état encore pire.

Lui, par contre, il est encore bien vaillant.

L'après-midi, un jeune du village vient nous montrer sa nouvelle acquisition. Joli bolide.

On fait un petit tour avec.

Mon frère est dans les parages et sort sa traction.

Bref, une après-midi sympathique.

Par contre, j'essaie de travailler sur ma 403 et je n'arrive toujours pas à faire quoi que ce soit. J'ai toujours ces satanées vis dans ma culasse.

Le dimanche, c'est repas de famille. Ma femme doit nous rejoindre. En allant la chercher à la gare, avec la voiture de ma mère, je vois ceci :

Le lundi, je rentre chez moi comme je suis venu, donc en pédalant, mais sous un temps pourri.

Je tombe quand même sur ceci, à 1 km de chez moi.

Bref, un week-end sympathique.

5 avril 2017

Un peu plus tard, en juin, alors que je ne me suis toujours pas occupé de la ZX, se tient un vide-grenier dans un village proche de chez Philippe25110 que je connais virtuellement grâce au forum. Ce vide-grenier est censé comporter une bourse de pièces auto.

Après avoir mis du temps à me décider, je vais y faire un tour, toujours à vélo, et par le même itinéraire que celui qui mène chez mes parents.

Je roule sous un temps pourri, et arrivé sur place il y a très peu de stands. Beaucoup d'exposants ont remballé à cause du temps, ou ne sont carrément pas venus. Aucune trace de bourse de pièces. Quant à Philippe, il est venu, mais est déjà parti.

Bref, je suis venu pour rien.

Ce n'était pas l'épisode le plus utile de l'histoire, mais il fallait que je relate ce premier rendez-vous manqué avec un membre du forum (par ma faute, car j'ai mis trop de temps à me décider à venir à ce vide-grenier).

philippe25110 · 5 avril 2017

L'usine, c'est l'usine des pipes ROPP, à Baume Les Dames.

La 4L et la ferme de tes envies, c'est Aïssey...

Par contre, je ne reconnais pas l'endroit à la 504 coupé, ni celui du tracteur.

Pourtant, avec mes anciens boulots (contrôleur DDE de 1995 à 2005 et ramoneur jusqu'à l'année dernière) j'ai arpenté le secteur en long, en large et en travers!!!

Je veux pas dire que je connais toutes les routes dans un rayon de 20 KM autour de Baume les Dames, mais pas loin!!!

Et pour la DS, je mettrai ma main à couper (ou ce qu'il en reste...) qu'elle est de 1969...

5 avril 2017

L'épisode suivant sera plus court mais plus utile.

Ayant récemment rencontré un mécanicien auto sympathique et discuté de mon J9 avec lui, celui-ci m'a proposé un coup de main pour le redémarrer. Ce n'est pas de refus.

Il vient donc chez moi, et vérifie les éléments un par un : électrovanne, bougies de chauffe, etc. Je constate qu'il ne fait rien d'autre que ce que j'ai déjà fait, et dans le même ordre. Mais il a l'air confiant.

Il finit par changer le branchement de mes bougies de chauffe (il met l'arrivée sur la seconde bougie au lieu de la première), réamorcer le véhicule, et celui-ci démarre.

J'ai rarement été aussi content de le voir fumer.

Le côté positif de cette histoire, c'est que j'ai acquis les bons réflexes en mécanique. C'est lui qui me le dit quand je lui explique ce que j'ai déjà fait.

Mais il me manque encore une chose essentielle : l'expérience. C'est elle qui fait qu'il a su mettre la touche finale nécessaire pour que le moteur démarre.

Après cette victoire, je redémarre le J9 le week-end suivant et je m'occupe de faire la vidange. Mais avant d'envisager de reprendre la route, il faudra que je m'occupe des freins.

À suivre...

5 avril 2017

Bien joué Philippe pour l'identification des lieux.

6 avril 2017

Bon, je continue.

La suite se passe en juillet 2016. Je n'ai hélas pas toujours autant de temps pour faire de la mécanique que ce que je souhaiterais avoir.

Cette fois, la ZX reroule. Après avoir rechargé la batterie, j'ai pu la redémarrer sans trop de soucis. Je dois toujours insister sur le démarreur durant un certain temps pour qu'elle démarre, mais elle finit par y aller. Au pire, j'ai mis la batterie de la 403 et une paire de pinces dans le coffre pour les jours où elle est de trop mauvaise humeur. C'est foireux mais ça suffit pour faire des aller-retours chez les parents et bosser sur le J7. Et c'est tout ce dont j'ai besoin.

Le J7, c'est ce dont il sera question dans cet épisode, et plus précisément le J7 bétaillère qui est toujours dans la ferme de mon cousin. Il est toujours entier et en état de rouler, mais plus pour longtemps.

J'attaque la dépose du moteur.

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Première étape : je coupe l’herbe qui a poussé autour !

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Ensuite, j’insère les fourches des crics dans les supports prévus à cet effet.

De ce côté, tout va bien…

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De l’autre, c’est plus compliqué : sur la caisse de la bétaillère, le support de cric a été détruit par la rouille.

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Je le termine à l’aide du marteau et d’une vieille dent de fourche à fumier. C’est efficace.

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Une fois le support sous la caisse de bétaillère détruit à 100%, j’enfile la fourche du cric dans le support d’origine du châssis qui se trouve derrière.

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Je mets le cric d’un côté…

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… et de l’autre.

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Pour l’instant, les crics sont en place mais je ne lève pas le véhicule. Travailler sur un véhicule d’environ 2 Tonnes posé sur deux crics serait complètement débile et dangereux. Je lèverai en temps voulu, et je mettrai des cales. L’idéal serait d’avoir des chandelles mais je n’en possède pas.

Je vais maintenant faire de la place autour du moteur.

Si on n’a pas sous la main la clé d’origine pour ouvrir la calandre, un tournevis droit peut faire le travail.

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Ensuite, je dépose le pare-choc. Il est tenu par des grosses vis faciles à trouver et à ôter (si elles ne sont pas grippées).

Je signale ici que l’usage d’un cliquet est très souvent recommandé lorsque l’on travaille sur un J7 ou J9 car on n’a souvent que très peu de places autour d’une vis ou d’un boulon.

Je pense que c’est le cas dans beaucoup d’autres véhicules, mais je le signale pour les gens qui, comme moi, débutent en mécanique auto…

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Après le pare-choc, c’est cette tôle qui se trouve sous le radiateur. Elle est tout aussi facile à déposer.

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Notez qu’on trouve exactement la même sur les J9, avec le trou pour la manivelle, ce qui est quelque peu anachronique.

Ensuite, je vais vidanger et débrancher le circuit de refroidissement.

Sur un J7 ou un J9, il suffit d’ouvrir le petit robinet situé sur la droite du radiateur, face au moteur (quand je dis droite, je parle de la droite du véhicule, et donc de la gauche sur la photo).

Je fais bien évidemment couler le liquide dans un seau non percé (même si sur la photo on voit qu’il est cassé en haut) afin de ne pas polluer le sol.

Le liquide ainsi récupéré sera ensuite mis dans un bidon et emmené à la déchetterie.

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Ça coule doucement, et pas longtemps… C’est normal ?

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Non ! Ce n’est pas normal. C’est parce que j’ai oublié un truc évident : ouvrir le haut du circuit pour que l’air entre !

Dans le véhicule, face au siège passager, j’ouvre cette trappe qui n’est pas un vide-poches ! Elle renferme le vase d’expansion.

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Je l’ouvre.

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Cette fois ça coule bien.

Avec un petit gobelet blanc (le capuchon de ma bombe de Rustol) je regarde la couleur du liquide qui coule. Elle est plutôt belle. C'est bon signe.

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Une fois le radiateur vide, je débranche toutes les durites, avec délicatesse pour ne pas les abîmer.

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Je retire cette petite grille, en la tirant délicatement vers l’avant.http://adrien.caillot.free.fr/wp-content/uploads/20160710_194458.jpg

Je dévisse les écrous du pot d’échappement. J’ai de la chance : ils ne sont pas grippés. Je ne les retire pas tout de suite.

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Je dépose le siège passager.

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Je débranche et enlève la batterie. J’aurais même dû le faire en premier. Enfin, ça ne change pas grand chose car je n’ai encore pas touché d’élément électrique.

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Ensuite, je rentre manger puis dormir, car j’ai commencé ce travail en fin d’après-midi !

Je reviens le lendemain. Cette fois, mon père m’accompagne car il est motivé pour m’aider.

Nous décidons de caler le véhicule tout de suite. C’est surtout pour cette opération que je préférais ne pas être seul, afin d’être sûr de ce que je faisais.

Avant de faire cette opération, je vais déposer entièrement l’échappement, car je crains que ça soit plus compliqué une fois les cales mises en place.

Je défais donc pour de bon les écrous dévissés hier.

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J’en profite pour constater qu’il n’y a pas de joint ici alors qu’il devrait y en avoir un. C’est curieux, mais c’était pareil sur mon J9. Disparaîtrait-il avec la chaleur ?

Ensuite, je vais enlever toutes les fixations.

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Mon père s’occupe de la fixation près du silencieux, et un boulon casse dans ses mains. Ce n’est pas étonnant à cet endroit. La corrosion a fait son œuvre…

En manipulant la ligne d’échappement et en l’orientant dans un certain sens, j’arrive à la retirer entièrement de sous le véhicule.

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Nous calons ensuite le véhicule.

Maintenant, nous déposons le radiateur.

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Une fois le radiateur enlevé, la traverse qui lui sert de support peut être déposée facilement, elle aussi. Dans mon cas, elle est un peu tordue, ce qui ne facilite pas la tâche. Mais elle finit par venir en insistant.

Je n’ai toujours pas enlevé le siège conducteur. Il est temps de le faire.

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On va maintenant débrancher toutes les durites de refroidissement et de chauffage.

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Idem pour l’admission d’air.

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On passe aux fils de l’alternateur. Il y en a un qui est relié directement au (+) de la batterie.

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Comme mon père travaille sur l’avant du véhicule, je prends quelques photos à titre préventif, au cas où il débranche quelque chose sans que j’aie noté sa place.

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De mon côté, je débranche la longue durite qui sort de la pompe à vide et qui va aux freins. Ça fait chpoc !

Je débranche la cosse sous le filtre à huile, celles du démarreur, celle à l’arrière du moteur (sonde de température, je crois) et celle de l’électrovanne de la pompe d’injection. Je mets un repère sur chacune d’elles pour me rappeler où elle allait.

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Je débranche aussi les bougies de chauffe, bien évidemment.

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Ensuite, je décroche les câbles sur la pompe d’injection : accélérateur et ralenti accéléré. La revue technique en mentionne trois (ralenti, ralenti accéléré et accélérateur) mais sur tous les J7 et J9 que j’ai vus il n’y en avait que deux. Sur les J9, le ralenti accéléré est automatique. Le câble va donc à l’arrière du moteur et n’a pas besoin d’être décroché. Dans le cas de ce J7, le système est manuel et va au tableau de bord, d’où la nécessité de le décrocher.

Je n’ai pas fait de photo de ces opérations.

Nous sommes d’ailleurs à la fin des photos car le téléphone n'a plus de batterie.

Avec mon père, nous avons décidé de ne déposer que le moteur, et pas la boîte.

En effet, l’ensemble moteur-boîte de mon camping-car est déjà déposé, et je pense désaccoupler les deux puis remonter le moteur de la bétaillère avec la boîte du camping-car.

Il y a deux raisons à cela :

D’une part, la boîte du camping-car, très lourd, est peut-être plus courte que celle de la bétaillère. Je ne sais pas.

D’autre part, je ne connais pas l’état de l’embrayage du camping-car, ni celui de la bétaillère (mais quand je l’ai déplacée, j’ai remarqué que la marche arrière craquait). Je préfère donc désaccoupler les deux, et garder le meilleur embrayage (ou en commander un neuf si les deux sont usés).

Afin de désaccoupler le moteur et la boîte, il faut, selon la revue technique, déposer le démarreur et retirer des tôles de protection.

La dépose du démarreur nous donnera du fil à retordre !

Mon père essaie de dévisser les deux vis censés être accessibles depuis le dessous du véhicule, mais n’arrive pas à trouver une position pour enfiler la clé allen qui va bien.

J’essaie mais n’y parviens pas davantage… jusqu’au moment où je découvre qu’en enfilant mes mains beaucoup plus en arrière, j’arrive à y accéder.

Elles finissent par venir toutes les deux.

Je passe à celles du haut. Là, je n’arrive pas à enfiler ma clé. Je trouve une clé plus courte, que j’enfile et que je rallonge ensuite à l’aide d’une des deux vis déjà déposées. Ceci afin d’avoir la force nécessaire pour agir.

Ça m'a pris quelques lignes à écrire, mais ça nous a pris plusieurs heures juste pour le démarreur...

Je finis par avoir les 4 vis. Il reste à enlever la patte métallique qui fixe le démarreur au moteur. Ça, c’est facile.

Je range ensuite tous les outils, car le temps a passé et je dois rentrer chez moi pour préparer mes affaires. En effet, nous sommes le 11 juillet, et le 13 je pars à vélo en direction des Vosges pour quelque chose que je vous raconterai à l'épisode suivant.

6 avril 2017

L'épisode suivant se déroule donc le 13 juillet, et contrairement aux jours précédents il fait un temps exécrable.

C'est un peu ennuyeux car aujourd'hui je pars à vélo pour un long voyage.

Quand je dis long, tout est relatif : j'ai 150 km à faire aujourd'hui, et même pas 30 demain. En 2013 j'étais parti à vélo durant un mois, jusqu'à Amsterdam via l'Angleterre (et deux ferrys... je ne sais pas nager). Mais c'est quand même plus long que ce que je fais au quotidien.

Au fait, je ne vous ai pas encore dit pourquoi j'allais dans les Vosges ? Hmm... Faisons durer un peu le suspense ! La seule chose que je dirai, c'est que si ma 403 avait été en état de rouler je serais allé avec elle et pas à vélo.

Je démarre de chez moi avant 8 heures. La météo n’est pas encourageante du tout, mais il faut y aller !

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Pour l’instant, il ne pleut pas et c’est déjà ça. Par contre, il fait un peu froid. Pas du tout le genre de température qu’on peut espérer en juillet (surtout quand il a fait très chaud quelques jours avant).

Je quitte Besançon à travers des petites rues sans trop de circulation, et plutôt agréables à vélo (et assez directes)...

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Parmi les constructions récentes et souvent hideuses, subsiste encore de la vieille pierre.

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Il y a même encore quelques belles fermes anciennes.

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Je dois ensuite traverser une zone commerciale. L'urbanisme à la française dans tout ce qu'il a de pire. Sans parler des îlots centraux complètement débiles et anti-vélo.

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Après la zone commerciale, je rejoins des départementales plus agréables. J'aime bien ces alignements d'arbres à l'ancienne.

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Je suis en Haute-Saône.

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J'adore ce département. Les villages semblent être restés bloqués dans le passé. Pas (ou peu) de lotissements, de zones commerciales hideuses, etc. Juste de jolies maisons en vieilles pierres, parfois bien rénovées, parfois abandonnées, ou entre les deux...

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Une gare de tacot abandonnée…

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La pluie a la bonne idée d’arriver en masse alors que je viens de passer un pont. Je retourne m’y abriter pour enfiler mon poncho.

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Google Maps suggère parfois aux cyclistes des chemins un peu douteux. Bon, là, ça passe.

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Tiens, celle-ci n'a pas bougé depuis mon dernier passage ici.

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J’enchaîne les villages, sur des petites départementales tranquilles.

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Mais tout à coup, que vois-je ?!

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Pauvre J7.

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Il est en piteux état en apparence, mais peut-être encore sauvable. Je me demande ce que son propriétaire souhaite en faire (jusqu’ici, pas grand chose, dirait-on…).

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Je laisse ce joli J à son triste sort et poursuis ma route. Mais je le verrais bien chez moi, pour le simple plaisir de le sauver.

Mais bon, pour ça, encore faudrait-il que je sois propriétaire d'un « chez moi »...

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Google Maps m'envoie à nouveau sur des chemins très champêtres...

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Je laisse ma trace dans le sol humide, mais ça roule bien.

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Une timide éclaircie fait son apparition.

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Je retrouve les rues d’un village, avec de la vieille pierre et un C15. Tout est normal.

Je pense que la Haute-Saône a le plus fort taux de C15 au km² de France.

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Petit passage dans les bois.

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Je devrai quand même, à un moment, prendre un autre chemin que celui conseillé par Google. En effet, un arbre au feuillage détrempé barre totalement le passage.

Je retrouve un chemin plus roulant.

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Je vois cette jolie ferme à vendre. Il y a du travail à prévoir.

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Les grosses pierres du bâtiment mitoyen et de celui d’en face m’intriguent. Le chemin que je souhaite emprunter passe entre les deux. Je vais donc en savoir plus…

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C’est grandiose !

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Il s’agit d’anciennes forges, qu’apparemment on peut visiter. Il faudra que je revienne ici.

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Je poursuis ma route même si j’aimerais bien rester un peu ici.

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Je regrette quand même à un moment d'avoir pris un raccourci conseillé par Google. J'aurais mieux fait de rester sur la route...

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La pluie revient et j’ai faim. Je repère une grange qui n'a même pas de porte. Tiens, un joli tracteur. Je m'installe près de lui pour manger.

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Je repars ensuite et rejoins une véloroute sur les bords de la Saône. Je vais la suivre jusque dans les Vosges.

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Elle emprunte des chemins de halage et des petites départementales.

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Tiens, un Berliet…

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Je croise quelques voyageurs à vélo durant l'après-midi.

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Ça, ça me plaît !

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Je demande à un homme qui me regarde le prendre en photo si c’est à lui.

« Non. C’est du voisin. »

Drôle de formulation. C’est local ou c’est juste lui ?

Je n'en saurai pas plus.

Mon itinéraire suit désormais le canal de la Saône à la Moselle, ce qui permet de passer de la Haute-Saône aux Vosges à plat, et c'est bien agréable.

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J’arrive dans les Vosges. C’est le panneau qui le dit.

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Ceci n'est pas un décor de cinéma, mais le village de Fontenoy-le-Château dans les Vosges.

Je me suis promis de venir ici avec ma 403 quand elle roulera, afin de faire des photos dans un environnement « d'époque ».

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Lui, il est presque trop moderne déjà...

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Un voyageur à vélo arrive en face de moi. Il a vu un panneau indiquant « pizza » mais n’a pas trouvé la pizzeria. Il cherche où acheter à manger.

Je lui dit qu’ici ça ne va pas être facile de trouver quelque chose.

Il se dirige vers le bar le plus proche.

Pendant ce temps là, j’avance et aperçois… le camion-pizza !

Je fais demi-tour pour le lui indiquer.

Il ressort du bar. Le personnel lui a indiqué, en anglais, comment trouver le camion-pizza. Je lui dis qu’il a de la chance de trouver des gens qui parlent anglais ici.

Il est hollandais, et il a un sacré matériel. Il me dit qu’il dépense tout son argent dans les vélos. Je lui dis que c’est une bonne idée.

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Je poursuis ma route.

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Après 150 km, je m'arrête chez des personnes que j'ai contactées via un site d'hébergement pour voyageurs à vélo. C'est basé sur la réciprocité : j'héberge régulièrement des voyageurs, et je peux être hébergé par d'autres lorsque je voyage.

Après un bon repas et une bonne nuit, je repars de bon matin.

Cette fois, pas de véloroute. Alors je vais emprunter à nouveau un itinéraire conseillé par Google Maps.

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J'ai connu plus sympathique comme itinéraire pour faire du vélo. Mais il n'y a pas trop de trafic ce matin.

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Mais après cette quatre voies, Google m'envoie sur ce chemin. On passe d'un extrême à l'autre.

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Je suis ensuite sur plusieurs kilomètres des routes forestières, parfois goudronnées, souvent non. Mais ça passe bien. Je ne me trompe jamais de chemin, mais par contre je dois m’arrêter souvent pour vérifier ma direction car il y a beaucoup de croisements.

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Ça grimpe bien. Je suis bientôt arrivé.

Je vérifie sur internet l'adresse exacte où je dois me rendre.

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Le ciel se dégage progressivement.

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Les paysages sont beaux.

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Bientôt, j’ai le village de ma destination en ligne de mire.

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Face à moi, j’aperçois quelque chose qui dépasse d’un mur…

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C’est ceci :

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À côté de la miss, se trouve une Dauphine.

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Je suis arrivé à destination, et à l'heure prévue : celle du repas de midi.

Mais que suis-je venu faire ici ? Cette fois, je vais vous le dire : je suis venu prendre un cours de mécanique.

Et j'en parlerai plus en détails au prochain épisode.

oliv204 · 8 avril 2017

très sympa les ballades. Je connais Fontenoy Le Château car mes parents habitent tout près de là.

adalrick · 9 avril 2017

Un "ovni en transit" s'est caché sur l'une des photos

jl177b · 12 avril 2017

Salut

C'est ou ces anciennes forges avec des grosses pierres d'angles ?

Les batiments sont imposants

Joli reportage photo

Vivement la suite

Jl

18 avril 2017

Merci pour vos réponses sympathiques.

Les forges avec les grosses pierres d'angle, c'est à Baignes, en Haute-Saône.

Début juillet, ils organisent une sorte de fête du patrimoine. Je crois que le club 403 du coin, dont je connais quelques membres, y a déjà participé.

Je poursuis mon récit.

Me voici donc dans les Vosges, et pas pour rien : pour le stage mécanique 2016 du club 403 national.

Ce stage est organisé chaque année, quelque part en France, chez un adhérent qui veut bien s’en charger. C'est gratuit pour les adhérents du club. C'est donc pour moi l'occasion d'adhérer.

Les participants arrivent...

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Nous sommes une douzaine de participants, dont deux Belges et une Suisse.

Les participants ont des niveaux de compétences variés : certains connaissent déjà bien certains aspects de la mécanique, d’autres ne l’ont que survolée (ou connaissent d’autres voitures mais pas encore bien la 403). Pour ma part, je suis parmi les plus débutant, mais je me rendrai rapidement compte que j'arrive à suivre sans difficultés, pour deux raisons :

- J'ai déjà appris pas mal de choses dans des docs, sur internet, et en discutant avec des passionnés.

- Jean-Marc, notre prof, est très pédagogue en plus d'avoir une très grande connaissance de son sujet.

Nous prenons place dans une grande salle qui se prête bien aux cours : elle est vaste, agréable et lumineuse, et le paysage visible par les fenêtres nous convient bien.

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Toutes les documentations nécessaires sont là…

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Ainsi qu’un certain nombre d’accessoires mécaniques, électriques, et pédagogiques !

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Premier atelier : le catalogue de pièces

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Je n’aurais pas pensé que le catalogue de pièces puisse nécessiter un atelier à lui tout seul.

À vrai dire, au départ, quand on m’a conseillé de m’en procurer un ainsi qu’une revue technique, j’ai bien compris l’intérêt de celle-ci mais je n’ai pas compris à quoi pouvait servir un catalogue de toutes les pièces existant sur le véhicule.

Maintenant, cela m’apparaît comme une évidence : lorsque l’on cherche à remplacer une pièce manquante ou cassée sur le véhicule, le catalogue de pièces est, avec ses nombreux schémas et vues éclatées, la seule façon de savoir exactement de quelle pièce on a besoin, avec sa référence, afin de la commander (notamment au Club 403, qui propose à ses adhérents un certain nombre de pièces à des prix défiant toute concurrence, seconde bonne raison d’adhérer, en plus du stage mécanique).

Aujourd’hui, grâce à Jean-Marc, le catalogue de pièces n’a plus aucun secret pour nous.

Second atelier : l’allumage

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Le temps passe vite, et nous arrêtons peu après 18 heures.

Il avait été annoncé, au départ, que les repas du soir seraient pris à l’extérieur. Mais un soir de 14 juillet, il ne sera pas forcément simple de stationner en ville et de trouver un endroit où manger. Le repas est donc pris sur place. Personnellement, cela m’arrange : d’une part, parce qu’on est très bien ensemble ici, et d’autre part parce qu’il n’y a pas de petites économies…

Pendant le repas, nous admirons ces deux belles 403.

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Le soir, après le repas, il était envisagé d’aller voir les feux d’artifice en ville. Mais ça ne tente finalement pas grand monde et nous restons ici.

C’est l’occasion de jeter un œil aux 403 des deux participants qui sont arrivés alors que nous étions déjà installés dans la salle.

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Cette 403 commerciale est de 1959, comme la mienne.

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Je dors dans ma tente, tout comme le propriétaire de cette belle commerciale. Si j'étais venu en 403, j'aurais plutôt choisi de mettre un matelas dedans et d'y dormir.

Vendredi 15 juillet :

Troisième atelier : le moteur

L’atelier de ce matin est consacré au moteur dans son ensemble. Tout est passé en revue : l’arbre à cames, le carburateur, les soupapes et les culbuteurs, l’allumage à nouveau, le refroidissement…

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Jean-Marc illustre ses cours avec des pièces détachées, des montages fabriqués spécialement dans un but pédagogique, et des schémas réalisés en direct.

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Je tiens à souligner la qualité de la formation qui nous est ici offerte. Ce n’est pas juste une opinion personnelle, mais un avis unanimement partagé par l’ensemble des participants.

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Après le refroidissement, les rafraîchissements.

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Il faut toujours avoir des Belges dans un groupe. Même s’ils se moquent de nous et de nos soixante-dix et quatre-vingt-dix, ils sont fort sympathiques et savent amener le nécessaire.

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L’un des participants, Bernard, est venu avec son épouse et un canidé nommé Désir.

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(C’est donc un noir Désir.)

La motte de beurre a été personnalisée.

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403, on sait ce que c’est. Mais un chenapan a ajouté « break » et « PU » (pick-up) par pure provocation (amicale) envers notre prof, car ce ne sont pas des dénominations utilisées à l’époque. Les « breaks » sont en réalité des 403 commerciales ou familiales, et les « pick-ups » sont des camionnettes (éventuellement bâchées).

Marcel, notre professeur de carrosserie, à défaut d’avoir éclairé notre lanterne pour l’instant, a apporté un far.

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Après le repas, nous allons nous balader. Ceci est un pick-up :

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Là, on peut le dire. C’est une dénomination d’époque. C’est même un beau pick-up Dangel 4×4. C’est le véhicule d’Alain qui nous héberge, et nous allons le suivre jusqu’à la maison où sont stockées ses 403.

Je prends place dans la 403 d'un autre participant.

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Il y a assez de 403 pour emmener tout le monde sans prendre de voiture récente.

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Il fait beau depuis mon arrivée hier. La pluie semble n’être venue que pour arroser mon trajet. On ne reverra pas une seule goutte d’eau de tout le stage.

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Nous arrivons bientôt à destination.

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(Si ce n’est pas une preuve que les voitures anciennes sont écologiques…)

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Quatrième atelier : la pratique

Les 403 qui nous attendent ici ne sont pas toutes en état concours, et certaines ne reprendront jamais la route. Mais elles vont nous servir de support pour la partie pratique du stage mécanique.

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Jusqu’ici, tout le monde a estimé que Jean-Marc était un bon prof. Maintenant, c’est à lui de tester si nous sommes de bons élèves…

Tout d’abord, nous testons les compressions d’un moteur, à l’aide de la manivelle.

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Ensuite, nous remettons cela sur la voiture d’à côté, qui est plus complète (même s’il manque quelques bricoles comme la tête d’allumeur).

Ensuite, nous lui apportons une batterie. Elle ouvre les yeux après un long sommeil.

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Mais est-elle encore capable de ronronner ?

Nous allons essayer…

Méthodiquement, tout est testé, nettoyé, remis en état.

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Les connaissances des participants sont testées au fur et à mesure des étapes, dans la bonne humeur.

Et finalement, sous les applaudissements, elle redémarre !

Avant de rentrer, nous faisons un tour des lieux.

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Chaque épave de 403 est prétexte à de nouvelles explications intéressantes.

Il y a aussi le question qui revient à chaque fois : de quand date-t-elle ? Contrairement aux questions de mécanique, celle-ci ne me passionne guère. Sans doute parce que je suis nul à ce jeu, et sans doute également parce que je plus préoccupé par le fait de faire rouler ces voitures que par le fait de savoir quel modèle disposait de quel équipement et à quelle époque.

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Il est bientôt l’heure de rentrer. Cette fois, je prends place dans la 403 diesel de Jean-Marc. Elle roule vraiment bien.

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Nous fermons la marche.

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Nous revoici à la maison et c’est l’heure de l’apéro.

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Après l’apéro, nous partons en ville, toujours en 403 (et sans le pick-up, qui n’était là que pour emmener du matériel).

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Nous mangeons dans une pizzeria. L’ambiance est bonne, tout comme les pizzas.

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Après la pizzeria, c’est le retour et ma seconde nuit sous la tente.

Samedi 16 juillet :

Attention ! Interro !

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Jean-Marc me demande de citer, dans l’ordre, les étapes que nous avons suivies pour remettre en route le moteur hier.

Cela tombe bien (ou mal, selon si on est optimiste ou pessimiste), car je comptais les lui redemander ! En effet, si je comprends plutôt bien ce qui se passe à chaque étape, je suis assez mauvais pour retenir une suite ordonnée d’étapes, quel que soit le domaine d’activités concerné (à moins que je n’aie une maîtrise suffisante du sujet pour élaborer moi-même la suite d’étapes).

Ma prestation n’est donc pas fameuse, mais elle est prétexte à de nombreuses explications complémentaires, et cette fois je prends note de chaque étape, dans l’ordre. J'ai en effet pris beaucoup de notes. (Faites-moi signe si vous les voulez.)

Cinquième atelier : l’électricité

Ce matin, on parle du schéma électrique, de la batterie, de l’éclairage, etc.

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Sixième atelier : entretien d'une 403

Il va s’agir de regarder pourquoi elle fuit légèrement de l’avant, et pourquoi la première vitesse ne passe pas toujours bien.

On commence par la mettre en place.

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La poulie se trouvant à l’avant du vilebrequin, fendue, est remplacée par une neuve.

Ensuite, Jean-Marc s’occupe de la tringlerie de passage des vitesses. Il trouve une rondelle montée à l’envers. C’est elle qui empêchait les vitesses de passer. Une fois le montage corrigé, la 403 est testée et roule à merveille.

Après cela, c’est l’heure de l’apéro puis du repas. Il fait suffisamment bon pour manger dehors alors nous en profitons.

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Septième atelier : soudure

Marcel va boucher un trou sur une caisse de 403 nue.

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Port du masque obligatoire…

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Nettoyage et ponçage.

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Pointage d’une pièce de tôle, refaite à la main.

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Un beau cordon de soudure.

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Puis le résultat une fois poncé.

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C’est ce qu’on appelle du grand art.

Huitième atelier : garniture de frein

Jean-Marc nous montre comment démonter et remonter des garnitures de frein d’époque, qui se mettent avec des rivets.

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Mais celles sur lesquelles nous travaillons sont usées. C’était juste pour la démonstration.

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Ensuite, c’est l’apéro et le repas du soir, à nouveau pris sur place (et tant mieux).

Troisième nuit sous la tente. Je dors correctement.

Dimanche 17 juillet :

Le stage touche à sa fin. C’est la dernière demi-journée.

Neuvième atelier : graissage, pneumatiques et questions diverses

Jean-Marc répond à nos différentes questions, nous parle des pneus, du graissage, de l’huile…

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C’est aussi le moment de faire ses courses. J’achète une pochette de joints pour le moteur. Elle sera emmenée par notre participante Suisse, car je crains de l’abîmer dans mes sacoches de vélo, et c'est elle qui est la plus proche de chez moi géographiquement. Elle n'est qu'à quelques dizaines de kilomètres de Belfort où habite mon frère.

J’achète aussi une courroie, et une casquette du club.

Jean-Marc m’a également offert, comme à d’autres participants, 4 bougies neuves d’un stock de récupération, et son épouse Béatrice m’a offert, comme à d’autres participants, un porte-clés et deux t-shirts dont un qui date des 40 ans de la 403 en 1995 ! On est bien reçus, au Club 403 !

Avant le repas, quelques explications nous sont encore données sur la soudure.

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J’admire, en passant, le rangement impeccable de la maison d’Alain et de ses ateliers. J’espère faire (presque) aussi bien quand j’aurai ma propre maison.

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Il fait toujours aussi beau dehors, et même chaud.

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Après un dernier repas ensemble, les participants s’en vont progressivement.

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Je remballe ma tente, recharge mon vélo et me voici prêt à partir.

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C'est donc la fin d'un séjour aussi agréable qu’instructif, et passionnant. Je ne regrette pas d’être venu.

Je peux dire que j’ai trouvé ce que je cherchais auprès du Club 403 national, et j'ai envie de dire qu'à moins d’être parfaitement autonome en mécanique et de ne jamais avoir besoin de pièces (ce qui serait plus qu’étonnant), vous faites une erreur si vous possédez une 403 et n’avez encore jamais adhéré au Club 403. Pour le faire, c’est ici que ça se passe.

Prochain épisode : le retour à la maison, par le même moyen mais pas par le même chemin. Il faut varier les plaisirs...

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