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Les Françaises

[Topic officiel] Renault 4 JP4


gribouille27
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J'étais en stage l'été 87 chez Car Système. Dans l'atelier, se trouvait une JP4 qui avait participé à la baja espagnole. De mémoire, elle était équipée d'un moteur de R5 Alpine.

 

 

 

ah oui, génial,

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Invité §fra856tt

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Renault JP4 la voiture de plage

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J'étais en stage l'été 87 chez Car Système. Dans l'atelier, se trouvait une JP4 qui avait participé à la baja espagnole. De mémoire, elle était équipée d'un moteur de R5 Alpine.

Salut

 

cette JP4 de compet' existe toujours et après une longue et grosse restauration elle vient de passer avec succès le contrôle technique !!!

Malheureusement , son proprio est d'une grande discrétion , donc pas de photos !!!

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Invité §pow125Zb

Bonsoir,

 

L'année prochaine la JP4 aura 40 ans, est ce qu'il y aura un rasso quelque part pour fêté ca?

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histoire de réveiller un peu ce topic , voici une piqure de rappel .

 

 

Renault JP4 (1981-1990)

 

Pendant les trente glorieuses, le monde devient insouciant et l’automobile voit apparaître des voitures à pure fin de loisirs, les fameuses voitures de plage, puis dans la même optique, les buggies. En France, ce marché est occupé par les Citroën Méhari, Renault Rodéo puis plus tardivement, la Talbot-Matra Rancho qui essaye de renouveler le genre. Dans les années 1980, les constructeurs abandonnent ce segment, c’est au tour des artisans de se lancer…

 

En France, le marché des voitures de loisir est quelque peu en retrait par rapport à nos pays voisins, et les deux vraies réussites que sont les Renault Rodéo et Citroën Méhari sont en réalité des voitures servant à la fois d’utilitaire et de véhicule ludique. Preuve en est, quand Renault a sorti la Renault 4 Plein Air en 1967, la production s’arrête à peine trois ans plus tard après un peu plus de 500 exemplaires produits pour laisser la place à la Rodéo.

 

Mais, en arrivant dans les années 1980, les constructeurs français n’ont pas renouvelé le genre, les ventes s’essoufflent et d’aucun ne souhaite miser à nouveau sur ce segment. Seule la Rancho lancée par Simca en 1977 puis reprise par Talbot donne un coup de jeune sur ce marché mais les ventes sont là, la voiture n’est une réussite que pour Matra qui misait sur un marché de niche et qui se trouve à lancer la production de cette voiture à plus forte cadence, une cadence toutefois trop faible pour un constructeur. Du coup, les artisans entrent en piste, et durant cette même époque, la mode des buggies a émergée et a vu de nombreux artisans naître pour construire des voitures sur la base de la Volkswagen Cox.

 

En Bretagne, deux amis d’à peine trente ans, Patrick Fauchet et Gérard Maillard, technicien auto-moto pour l’un et styliste pour l’autre, mettent leur compétences pour créer deux voitures de loisir sur base de Renault 4 et Renault 6 avec lesquelles ils partent en vacances sur l’Ile de beauté. Face à l’engouement suscité par ces véhicules, les deux amis décident de créer courant 1981 une petite structure à Redon (Bretagne) pour commercialiser leur création.

 

L’entreprise, nommée Car Système, propose aux clients possédant déjà une Renault 4 (berline ou fourgonnette) de la transformer en voiture de loisir nommée JP4 (JP comme JeeP). La voiture est réalisée en enlevant 20 centimètres sur le châssis de la R4, la voiture est légèrement rehaussée, propose deux places sous un arceau et un kit carrosserie comprenant élargisseurs d’ailes et d’épais boucliers en plastique sur les flancs. Quelques modèles reçoivent un bosselage sur le capot et une calandre spécifique. Avec ce look, la JP4 oscille entre la voiture de loisir et le buggy.

 

La transformation est facturée au client 15.000 Francs et ne comprend donc pas l’achat d’une R4, le prix est élevé mais les commandes sont là. Car Système homologue à titre séparé ses premières créations avant d’obtenir une homologation nationale pour le modèle courant Juillet 1981. le petit artisans devient alors constructeur automobile ! Et si les commandes arrivent, elles ne sont pas assez nombreuses pour assurer la survie de l’entreprise qui dépose son premier bilan en 1983, l’un des créateurs, Gérard Maillard, prend ses distances avec Car Système.

 

L’aventure aurait pu s’arrêter là mais quelques personnalités de la ville de Redon se portent au secours de la petite entreprise. La dénomination devient « Car Système Style » et l’aventure repart de plus belle. Mais le feu s’éteint rapidement, un second bilan est déposé en 1984. Les salariés sont licenciés et le pire était à craindre pour Car Système Style, toutefois, les salariés relancent la firme au moyen de leur prime de licenciement qu’ils investissent, trouvent Yves Rousteau comme dirigeant, un technicien réputé qui lance un pari : obtenir l’homologation européenne afin d’élargir la clientèle.

 

L’homologation est obtenue au cours de l’année 1986 après d’énormes efforts pour la petite entreprise redonnaise, mais les efforts payent car Renault se rapproche de Car Système Style afin d’écouler cette voiture dans son réseau, mais surtout, fournir des bases et mécaniques neuves pour construire le JP4. Il faut dire que les choses ont changé à la Régie, la Rodéo fabriquée par son partenaire Teilhol vit ses derniers mois, Teilhol prend contact auprès de Citroën pour lancer la Tangara, Renault n’a donc plus d’intérêt à conserver les intérêts du carrossier auvergnat.

 

Cette fois est la bonne, Car Système Style reçoit une commande de 600 exemplaires de sa JP4 par Renault Italie qui commercialise la voiture en tant que « Renault 4 Frog ». Mais c’est le seul véritable succès pour Car Système Style, car les commandes arrivent toujours au compte goutte et ne permettent pas à l’entreprise d’avoir une visibilité à long terme, d’autant que l’homologation européenne et la construction en série de la JP4 ont coûté cher à l’entreprise.

 

Pourtant, Car Système Style avait travaillé le produit en créant une gamme, qui débutait avec la JP4 Belle-Ile, version de base équipée d’une simple bâche d’été qui ne permet pas son utilisation sous la pluie. Suit la « Noeud Pap » avec des fauteuils baquets, kit carrosserie spécifique et jantes Delta Mics. Enfin, la BeBop chapeaute la gamme avec toutes les options montées de série, et se distingue par sa calandre spécifique, ses feux de R4 F6 et ses pare-chocs tubulaires. Ce sont les prix trop élevés qui ont raison du modèle, commercialisé chez Renault entre 53.000 et 65.000 Francs (quant une R4 Savane coûtait 40.000 Francs).

 

Surtout, ces contacts privilégiés avec Renault permettent de savoir que la Renault 4 est sur la fin de vie, Car Système Style doit donc préparer l’avenir, Renault prête donc la Super5 comme nouvelle base. Un nouvel investissement se rajoute donc pour la petite firme qui n’a pas les reins solides, si la Super5 Belle-Ile est lancée en 1988, Car Système Style est contraint de se vendre à Gruau pour survivre. La production de la Renault 4 JP4 s’arrête à cette époque, en 1990, après une production estimée à 2.500 exemplaires entre 1981 et 1990.

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[h1]Renault JP5 Baja (1983-1989)[/h1]

 

Face au succès du kit-car JP4 proposé par Car System, la société International Diffusion flaire un filon, commercialiser la voiture neuve déjà montée. C’est ainsi que, dès 1983, la Baja fait son apparition sur le marché…

http://lautomobileancienne.com/wp-content/uploads/2018/08/Renault-4-Baja-4.jpg

Depuis 1981, la petite entreprise Car System commercialise la JP4, un kit-car à monter sur une Renault 4 pour la transformer en voiture de loisirs, qui connait un succès d’estime. Face à ce succès, la société International Diffusion s’intéresse au modèle qui pourrait conquérir de nouveaux clients, ceux qui peuvent être refroidis par le côté bricolage du kit-car, en commercialisant une voiture neuve déjà montée. Les contacts sont rapidement pris entre les deux firmes, et voilà International Diffusion qui commercialise sa vision du JP4, la Baja, par ses propres moyens, après les avoir fait fabriquer par Car System. Bref, un accord gagnant-gagnant.

 

 

 

http://i1.wp.com/lautomobileancienne.com/wp-content/uploads/2018/08/JP5-BAja.jpg?resize=385%2C270

 

http://i0.wp.com/lautomobileancienne.com/wp-content/uploads/2018/08/Renault-4-Baja-3.jpg?resize=211%2C129

http://i2.wp.com/lautomobileancienne.com/wp-content/uploads/2018/08/Renault-4-Baja-2.jpg?resize=211%2C137

En réalité, la Baja d’International Diffusion n’est pas tout à fait une JP4, c’est en quelque sorte sa version améliorée. Construite sur un châssis neuf de Renault 4 GTL (et avec son moteur neuf), Car System réalise une carrosserie totalement en polyester (à l’exception du tour de pare-brise et du plancher arrière), le tout permettant de perdre 100kg par rapport à la R4 GTL. Dans la liste des différences avec une JP4, notons le tableau de bord de la Renault 5, un arceau de sécurité entouré d’une coque en polyester permettant l’installation d’un hard-top, ou encore le levier de vitesses qui prend place sur le plancher.

La carrosserie de la Baja est aussi plus excentrique, permettant de la distinguer de suite, elle reçoit notamment des optiques rectangulaires dans la calandre et des feux de Renault 4 F6. Les ailes bénéficient d’élargisseurs en polyester et la voiture est livrée avec des jantes. Parmi les teintes possibles, le nuancier offre un rouge, un bleu ou un blanc de série, le noir est en option. Commercialisé au prix de 45.000 francs en 1983 (cette même année, une R4 GTL valait 31.600Francs), International Diffusion assurait également la garantie de la voiture, mais seule une vingtaine d’unités auraient été commercialisées.

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Et bien !! il y a un paquet de bétises dans ses textes !

 

parmi elles :

 

la JP4 n'est pas un kit-car! de chez Car Système ne sortaient que des véhicules complets et finis. Je le sais, j'ai essayé d'acheter le kit en 84 et 85 .... refus à chaque fois!

 

la JP5 était non pas construite sur base R4 GTL mais sur base F6 , il suffit de regarder la taille du pare-brise pour s'en rendre compte !

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Et bien !! il y a un paquet de bétises dans ses textes !

 

parmi elles :

 

la JP4 n'est pas un kit-car! de chez Car Système ne sortaient que des véhicules complets et finis. Je le sais, j'ai essayé d'acheter le kit en 84 et 85 .... refus à chaque fois!

 

la JP5 était non pas construite sur base R4 GTL mais sur base F6 , il suffit de regarder la taille du pare-brise pour s'en rendre compte !

 

 

 

merci de faire le correctif comme quoi si on ne peut plus se fier à la presse , où va t on? :lol:

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Rouler en JP4

Première étape : trouver une JP4. Celle là, vous la retrouvez en ce moment-même du côté de Lyon, au Salon Epoqu’Auto où elle est proposée par Osenat. Elle est estimée entre 10 et 14.000 €, la cote haute du modèle. En même temps celle-ci est nickelle. Ce ne sera pas forcément le cas de toutes les JP4 que vous trouverez à 10.000 € voire moins.

Pour ce qui est à surveiller, il faut plus se référer à la 4L qu’à cette auto en particulier. En effet, seuls les portières en fibre, les hauts de portière et la capote sont réellement particuliers. Attention à leur état, les faire refaire demandera l’aide d’un sellier et le chiffre pourra être rondelet.
Sinon, comme sur toute 4L on scrutera avec soin l’état des longerons. Véritable nid à rouille de ces autos, ce sont les premiers éléments à être vraiment attaqués. Le reste est robuste et plutôt bien construit et le moteur cléon est increvable… pour le coup, même quand il n’a pas été particulièrement soigné !

 

Mécanique : ça change !

Commençons par ce qui ne change pas : le moteur. On retrouve le meilleur ami de tous les amateurs de Renault populaires des années 60 aux années 90 : le Cléon. Ici c’est une version 956 cm³ qui se retrouve sous le capot, la version apparue sur la 4L au milieu des années 80, en dessous du 1108 de la GTL. 34 ch, et relié à une boîte 4, voilà qui suffira.

Par contre on peut quand même évoquer le châssis. 27cm départagent la 4L et la JP4. On peut se dire que c’est peu, mais c’est en fait beaucoup. L’empattement tombe ici 213 cm. De quoi proposer un comportement vif… c’est ce qu’on va voir.

 

Notre JP4 du jour

Extérieur : Jackie touch assumée

S’il y a bien une chose évidente, c’est que d’apparence, notre JP4 du jour ne laissera personne indifférent. A défaut d’être belle, la Française fait preuve d’une certaine audace, faut dire qu’il fallait oser pour commercialiser un ORNI pareil ! Le concept est simple. Prenez une 4L, raccourcissez-la et enlevez-lui le toit à l’aide d’une disqueuse. Pas la peine de vous attarder sur les finitions, un coup de meuleuse sur les découpe, deux trois replis par ci par là histoire de ne pas se blesser et le tour est joué. Enfin presque, afin de garder un minimum de rigidité sans vous embêter à grand coups de renforts, collez-lui un arceau. Reste plus qu’à passer à la partie cosmétique.

 

Coté accessoires, on est en plein dans les années 80, et on en fait des tonnes. Que ce soit chez les accessoiristes, les préparateurs, voir même les constructeurs, les kits carrosseries, couleurs et déco exubérantes étaient de mise. CAR Système Style n’échappait pas à la règle. Ainsi notre star se voit rehaussée, dotée d’ailes élargies, de stickers tout droits sortis d’un clip de Rick Astley, de jantes et autres éléments de tôlerie peints en blanc. Histoire de compléter le style « caisse loisir », la roue de secourt prend place sur le coffre et notre popu est peinte dans un bleu électrique des plus discrets.

 

Il en ressort une auto au look de baroudeuse à mi-chemin entre le 4×4, le buggy, le pick-up et qui, hormis la face avant, n’a plus rien à voir avec une 4L d’origine. Il y a quelques années on aurait même pu qualifier cette transformation de Jackie Tuning. Ce qui n’aurait pas été forcément faux. Personnellement je trouve cette 4 tellement barrée et originale que je ne peux qu’applaudir la démarche. Surtout qu’elle assume ce look clairement too much à merveille ! Autant je ne suis pas un grand fan du style K-way jogging queue de rat, autant au volant de cette JP4, je me vois bien taper un trip sur la dune du Pilat avant d’aller planter ma planche plus bas du côté d’Hossegor !

 

Intérieur : Jeu de complémentarité

Les 4L ne sont déjà pas réputées pour leurs intérieurs cossus, alors je vous laisse imaginer ce qu’il en reste une fois que l’on remplace le toit par une bâche et que l’on retire les places arrières. Vous l’aurez deviné l’habitacle de la JP4 n’est rien de plus qu’une baignoire avec, un volant, trois portes et deux baquets plantés dedans. Et vu les matériaux employés, il ne fait aucun doute que cet habitacle se nettoie de la même façon que la baignoire. Au final, cela n’a pas d’importance car cette JP4 est avant tout destinée aux loisirs extérieurs, son intérêt résidant dans ce côté ultra minimaliste. Puis pouvoir jeter son panier de giroles dans la benne, avant de sauter à bord les godasses pleines de boue pour partir en « trombe » sur un fond de François Feldman, bah c’est cool aussi.

 

Revenons à nos moutons. De la 4L d’origine, la JP4 ne reprend que l’instrumentation, de ce fait l’ergonomie ne souffre pas de réels reproches, l’essentiel est lisible et placé où il faut. Coté fantaisies pas d’inquiétudes, CAR Système Style a pensé à tout. Le levier de vitesse se voit transféré sur le plancher, on retrouve un volant aussi kitch qu’un plaid rose à motifs dauphins, et puis il y a ces baquets arlequins ! Certains les trouveront de très mauvais goût, pour ma part ils viennent renforcer le côté ludique un peu foufou de l’auto. Sur le plan du maintien en revanche c’est « que de la gueule ». Un peu comme les portières qui se posent là niveau inutilité. Finalement l’habitacle de notre JP4, bah, vue l’allure de l’extérieur, je ne l’aurai pas imaginé autrement et il s’inscrit parfaitement dans le délire de la caisse.

 

 

 

Sur la route en JP4 : seul face à la nature

Avant de démarrer, l’important, c’est de décapoter, et ça tombe bien car il pleut. On sait tous qu’une découvrable s’apprécie essentiellement par les froids matins pluvieux dont seule l’automne a le secret. Pour décapsuler la JP4 rien de complexe, il suffit de tourner les attaches, retirer la bâche puis la jeter où bon vous semble.

 

Pas besoin de la plier cela ferait perdre du temps. Quelques secondes plus tard l’affaire est bouclée, et je m’installe derrière le volant. Niveau réglages, estimez-vous heureux on peut au moins avancer les sièges. Coté position de conduite, vous voyez ce que ça fait que d’être assis à table ? Ici c’est pareil. Quart de tour, le Cléon se réveille, et un frisson me parcourt l’échine. Non c’est pas vrai, c’est juste un quatre cylindres tout ce qu’il y a de plus banal.

Cela dit, si la mécanique qui officie sous le capot est des plus impersonnelle, le comportement de notre JP4 dans les milieux restreints est enchanteur. La 4L d’origine est déjà une citadine dans l’âme alors, avec un empattement raccourci, je ne vais pas mâcher mes mots : c’est une arme. La bretonne virevolte dans les petits enchaînements avec aisance et légèreté, épaulée par une mécanique de bonne compagnie. Cela faisait longtemps que je n’avais pas conduit une auto au comportement aussi ludique et enjoué. Mine de rien, bah ça colle la banane. Surtout dans les sentiers forestiers, où, là encore, notre JP4 et sa garde au sol surélevée se montre parfaitement à la hauteur. Il faut aussi avouer qu’être à la merci des éléments rajoute son lot de sensations, et grâce à cela notre 4 me permet presque de goutter aux plaisirs du deux roues, le casque en moins.

 

 

Malheureusement, tout n’est pas rose. Si le cléon s’avère être un bon compagnon de ville ou de sentiers, une fois sur la route, il est quand même un peu juste. Les relances sont plutôt molles et on se sent vite comme un intrus au milieu du trafic moderne lancé à toute allure. L’autre point noir majeur résident dans la boite de vitesse à la commande calamiteuse. Les verrouillages sont a peu près aussi précis qu’un tir de trébuchet, le guidage inexistant, et la tringlerie au plancher remonte une sensation de jeu et de fragilité. Dommage ! Toujours au chapitre des points noirs, l’empattement très court et la prise au vent peuvent surprendre une fois lancé à 80 km/h. Hormis ces quelques détails je n’aurais pas grand choses à reprocher au comportement global de notre JP4. Nerveux, facile, la Française est une ancienne que tous peuvent conduire sans a priori ni suées.

Finalement malgré ses défauts elle est plutôt sympa cette caisse. Mais son atout majeur réside bel et bien dans son absence de toit et son ultra minimalisme. Tandis que je me fais fouetter le visage par la pluie, exposé au vent et à la route qui défile, bah j’ai la banane. Il fait froid, je suis gaugé, je m’en prend plein la tronche, mais c’est génial ! Pourquoi donc? Tout simplement parce que ce sont des sensations pures, basiques, et que l’on obtient sans avoir à rouler comme un barbare. Au volant de la JP4 on est un peu seul face à la nature et l’on retrouve l’essentiel de la conduite. Celle qu’on aime quoi ! Hormis certains track toys ou buggy bah il n’y a pas énormément de voitures qui offrent la même chose. Rien que pour ça, que l’on soit hermétique ou pas à ces sensations, rouler en JP4 vaut le détour.

 

 

Conclusion :

La JP4 fait partie de ses voitures un peu débiles, et sans réelle utilité. Mais n’est ce pas ce qui la rend attachante? En somme c’est un jouet pour grands garçons. Il suffit de la regarder et prendre place à bord pour s’en rendre compte. Faire quelques kilomètres au volant de cette auto c’est un peu comme embrasser une époque insouciante et optimiste. Mais c’est aussi accéder à des sensations un peu uniques qu’on ne retrouve plus de nos jours. Alors oui elle est complètement barrée, un peu too much et inutile, mais pour l’enfant qui sommeille en nous il se pourrait bien qu’elle puisse être indispensable.

 

Points fort Un vrai jouet , Originalité, Sensations, Comportement rigolo

Points faible Commande de boite Mécanique banale, Faut aimer ,Rare donc pas donnée

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Combien çà coûte?

Peinture complète environ 1500 €

Capot intégrale 1200 €

Benne en poly = 1200 €

Bâche neuve environ 1000 €

Découpe châssis 4l = 650 €

Hayon = 400 €

Kit poly - jeu de 4 élargisseurs = 390 €

 
Seuil de portes 250 €
 
Ailes AR intégrale 250 €
 
Calandre JP4 Bebop = 250 €
 

Porte AV environ 250 €

Housse de siège "RIB" environ 250 €


Capot simple = 230 €

Panneau de malle AR = 400 €


Paire de pare-choc =179 €
 

    Pare-choc AV ou AR = 99 €

Calandre JP4 = 89 €

Cache moyeu de roue environ 40 €

 Aile AV simple = 39 €

Aile AR simple = 37 €
 
Coupe du caisson AR = NC
 
 Coupe du tablier AV = NC
 
Arceau de sécurité = NC

coque de sièges = NC

sièges AR = NC

volant = NC
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mais y avait pas de baja

 

 

Renault JP5 Baja (1983-1989)

 

 

Face au succès du kit-car JP4 proposé par Car System, la société International Diffusion flaire un filon, commercialiser la voiture neuve déjà montée. C’est ainsi que, dès 1983, la Baja fait son apparition sur le marché…

http://lautomobileancienne.com/wp-content/uploads/2018/08/Renault-4-Baja-4.jpg

                Depuis 1981, la petite entreprise Car System commercialise la JP4, un kit-car à monter sur une Renault 4 pour la transformer en voiture de loisirs, qui connait un succès d’estime (lire aussi : Renault JP4). Face à ce succès, la société International Diffusion s’intéresse au modèle qui pourrait conquérir de nouveaux clients, ceux qui peuvent être refroidis par le côté bricolage du kit-car, en commercialisant une voiture neuve déjà montée. Les contacts sont rapidement pris entre les deux firmes, et voilà International Diffusion qui commercialise sa vision du JP4, la Baja, par ses propres moyens, après les avoir fait fabriquer par Car System. Bref, un accord gagnant-gagnant.

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 En réalité, la Baja d’International Diffusion n’est pas tout à fait une JP4, c’est en quelque sorte sa version améliorée. Construite sur un châssis neuf de Renault 4 GTL (et avec son moteur neuf), Car System réalise une carrosserie totalement en polyester (à l’exception du tour de pare-brise et du plancher arrière), le tout permettant de perdre 100kg par rapport à la R4 GTL. Dans la liste des différences avec une JP4, notons le tableau de bord de la Renault 5, un arceau de sécurité entouré d’une coque en polyester permettant l’installation d’un hard-top, ou encore le levier de vitesses qui prend place sur le plancher.

http://lautomobileancienne.com/wp-content/uploads/2018/08/Renault-4-Baja-1.jpg

              La carrosserie de la Baja est aussi plus excentrique, permettant de la distinguer de suite, elle reçoit notamment des optiques rectangulaires dans la calandre et des feux de Renault 4 F6. Les ailes bénéficient d’élargisseurs en polyester et la voiture est livrée avec des jantes. Parmi les teintes possibles, le nuancier offre un rouge, un bleu ou un blanc de série, le noir est en option. Commercialisé au prix de 45.000 francs en 1983 (cette même année, une R4 GTL valait 31.600Francs), International Diffusion assurait également la garantie de la voiture, mais seule une vingtaine d’unités auraient été commercialisées.

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Étapes de transformation d'une banale 4L en JP4 par Car Système :

 

- désossage et découpe du châssis qui sera amputé de 270mm au niveau du plancher arrière
- traitement et peinture du châssis puis remontage en règle avec des trains rehaussés : 21 cm de hauteur sous coque (contre 18 pour une berline normale)
- remontage de la carrosserie amputée de son toit avec seuil polyester + longerons longitudinaux en acier + hayon arrière en polyester avec support de roue de secours + élargisseurs d'ailes (en fonction du modèle ou des options choisies)
- pose d'un arceau 6 points afin que la JP4 garde sa rigidité
- montage des accessoires en fonction du modèle ou des options choisies : sièges baquets, pare-chocs tubulaires, phare longue portée, pneu 165/70/13 sur jantes aciers "Sports" (Delta Mics), volant sport, levier de vitesse au plancher, capot-ailes monobloc en polyester,…

Cette transformation permet ainsi à la JP4 de perdre environ 80kg (augmentant sensiblement son rapport poids-puissance) mais aussi de réduire son rayon de braquage qui passe alors de 9,75m pour la R4 à 8,25 pour la JP4.

Les premières JP4 étaient considérées administrativement comme des modèle 2 places mais pouvait toutefois être livrées avec une banquette d'appoint. Après l'homologation Européenne, elles étaient livrées soit en 2 places, soit en 4 places avec une banquette dos à la route.

Trois versions de la JP4 seront proposées mais les options associées à chaque modèle seront sévèrement revues en 1986 après l'obtention de l'homologation Européenne :
La Belle-Ile : c'est le modèle "de base".
Avant 1986 elle n'a pas d'options et sa capote (baptisée "bâche été") ne permet pas de rouler par temps pluvieux. Elle est tout de même montée avec des pare-chocs tubulaires. A partir de 1986, elle perd les pare-chocs tubulaires.
La Nœud Pap : c'est le modèle milieu de gamme.
Avant 1986 elle comprenait de série des sièges baquets, des élargisseurs d'ailes en polyester, une calandre spécifique à "gros bâton", des pare-chocs tubulaires, des jantes en acier blanc (Delta Mics) montées en 165/70/13, un phare de manœuvre orientable fixé sur le capot. A partir de 1986 elle perd ses pare chocs tubulaires, son phare de manœuvre et sa calandre spécifique.
La Bebop : c'est le modèle "haut de gamme" comprenant toutes les options disponibles.
Avant 1986 elle avait entre autre une carrosserie avant (capot +ailes) monobloc en polyester, un phare de manœuvre orientable fixé sur le capot, un levier de vitesse au plancher, des feux arrières de Renault 4 F6,… A partir de 1986 elle perd le capot monobloc et le phare de manœuvre et ne se distingue plus autant des autres modèles en dehors des pare-chocs tubulaire et de la calandre spécifique qu'elle est la seule à garder.

A noter que la carrosserie de la JP4 a su évoluer tout au long de sa carrière, comme en témoigne par exemple les "portières" apparues en 1988 visible entre autre sur la JP4 Nœud Pap de Winnie l'ourson (alias Nicolas) ci-dessous en bleu :

 

 

brochure-presentation-jp4-1986-1987.jpg

documentation-publicitaire-1985-jp4-01.jpg

transformation-jp4-car-systeme-style.jpg

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