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Anecdotes et faits d'histoire de Zygomard et de Visa club


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Bah alors ? Zygo en a marre ? :p

 

 

non, pas marre mais il s'est produit un petit incident il y a quelques semaines

 

je dois faire un peu plus attention et garder mes sources avant chaque sujet, maintenant :jap:

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TEXAS, CALIFORNIE NEW MEXIQUE

 

 

Le Texas était à l'origine une dépendance du Mexique. Mais, à ses 4 000 Tejanos d'origine hispanique, sont venus s'ajouter pas moins de 16.000 colons nord-américains accompagnés de 5 000 esclaves noirs.

 

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Les nouveaux habitants mettent en culture des terres vierges sans autorisation aucune et s'inquiètent bientôt de l'intention du gouvernement mexicain d'abolir l'esclavage ! Ils n'ont que mépris pour les dirigeants du pays et ceux-ci le leur rendent bien.

En 1834, le général Antonio Lopez de Santa Anna envoie des détachements armés au Texas pour faire respecter son autorité. Certains sont désarmés par les colons et ceux-ci en viennent à proclamer leur autonomie sous le commandement de l'un d'eux, Sam Houston.

 

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C'est bientôt la guerre ! Le 10 décembre 1835, 1200 soldats mexicains capitulent devant 550 Texans près de San Antonio, au cœur du territoire.

Santa Anna, qui se qualifie de « Napoléon du Nouveau Monde », ne s'en laisse pas conter. À la tête de son armée, il entreprend d'écraser les rebelles une bonne fois pour toutes. Il avise par lettre le président américain Andrew Jackson qu'il les considère comme des pirates et les traitera comme tel, sans faire de prisonniers.

L'armée mexicaine se rapproche d'Alamo, un ancien fort situé près de San Antonio, tandis qu'au nord, Sam Houston rassemble une armée et prépare la riposte.

 

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Houston envoie précipitamment à Fort Alamo le colonel James Bowie (40 ans), un aventurier originaire du Kentucky qui s'est illustré dans le trafic d'esclaves en Louisiane avant de s'établir au Texas. Il lui donne l'ordre de détruire le fort et d'en enlever les canons.

Mais Bowie n'en a pas le temps. Là-dessus arrive le colonel William Travis et 160 hommes. Ils décident, non sans imprudence, de s'établir dans le fort et d'y attendre l'ennemi.

Le fort, situé à l'emplacement d'une ancienne mission, ne comporte que trois redoutes et des casemates ainsi qu'une église, le tout entouré d'une modeste enceinte de trois mètres de haut.

À l'aube du 23 février 1836, les défenseurs notent une agitation fiévreuse parmi les villageois dont beaucoup se préparent à la fuite. Dans l'après-midi enfin, ils ont la confirmation que l'armée mexicaine marche sur eux. L'armée en question comprend 1500 soldats de métier et près de 5000 paysans enrôlés de force, aussi mal entraînés que mal armés.

Dès le lendemain, Santa Anna, se refusant à toute négociation, entame le bombardement du fort.

 

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Les assiégés comprennent qu'il ne leur sera pas fait de quartier. Travis promet un important lot de terres à tous les défenseurs de Fort Alamo en cas de victoire et fait passer à l'extérieur un « Appel aux armes à l'attention du peuple du Texas et de tous les Américains ». Tous ses hommes décident de rester coûte que coûte (à l'exception d'un Français !).

Deux jours plus tard, ils ont la satisfaction d'accueillir une soixantaine de volontaires du Texas et du Tennessee, avec, à leur tête, un trappeur de légende : Davy Crockett (49 ans), descendant d'un huguenot français. Battu aux élections sénatoriales au Congrès des États-Unis, il aspire à rehausser sa gloire à Fort Alamo.

 

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Mais ces maigres renforts ne changent rien au déséquilibre des forces en présence. Pendant quelques jours, les Mexicains canonnent le fort sans laisser un moment de répit à leurs occupants. Au matin du 6 mars enfin, ils lancent enfin l'assaut, surprenant la garnison dans son sommeil.

L'adjudant John Baugh effectue la dernière ronde avant l'aube. Il fait froid en ce matin du 6 mars. Lorsqu'il atteint la palissade, il comprend que c'est le dernier matin. Les troupes Mexicaines, innombrables, avancent vers le fort. Il faut agir vite et hurle: "Here they come!".

Le colonel Travis saute du lit et tente d'organiser la défense. Les assiégés sont sous l'effet de surprise mais se positionnent rapidement à leur poste de combat et tirent en aveugle. Les cris "Viva Santa Anna" proviennent de toutes parts. A la faveur du premier coup de canon qui illumine le ciel, les Texans s'aperçoivent avec effroi que les ennemis sont partout et aux pieds des fortifications.

 

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Travis ordonne à l'artillerie de faire feu et l'horreur s'abat sur les Mexicains. Le Colonel José Enrique de la Pena témoigna plus tard: "Une seule salve de canons a réduit de moitié la compagnie des chasseurs de Toluca". Les pertes sont très lourdes pour les assaillants dont les cris d'agonie sont insupportables.

Mort de W. B. Travis: Le jeune Colonel défendit le mur du nord comme l'illustre la photo ci-dessus. Touché d'une balle dans la tête, il mourut sur le coup. Il avait 26 ans.

La bataille fait rage et le petit fort résiste vaillamment. David Crockett et ses hommes repoussent les vagues mexicaines par deux fois. Les canons déciment les unités des Généraux Cos et Duque. Ce dernier est même blessé durant le combat.

 

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Santa Anna a clairement sous-estimé l'étonnante résistance des rebelles et ordonne des renforts. Les Mexicains sont entre 1500 et 2500 à prendre part au massacre. C'est le tournant de la bataille. Les 189 combattants d'Alamo ne peuvent plus faire face d'autant que les canons ennemis perforent le mur du Nord.

Les Texans, voulant protéger ce trou béant dans leur fortification, dirigent leur artillerie vers la brèche mais rendent par la même, le sud-ouest vulnérable qui tombe aux mains des assaillants.

Mort de Jim Bowie: Jim Bowie, trop malade pour combattre, il gardait la chambre près de la porte principale du sud-ouest. Les Mexicains y pénétraient en nombre. Bowie vida son chargeur mais fut tué par les baillonnettes des assaillants.

 

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La situation est dramatique pour Alamo. Les Mexicains déferlent sur les quatre côtés et le combat se déroule à présent dans l'enceinte du fort. Ses défenseurs, désespérés, se réfugient dans la longue baraque, à coté de la Chapelle. Ils y érigent de dérisoires barricades qui cèdent rapidement. Le bâtiment est nettoyé pièce après pièce dans un effroyable corps à corps où selon les témoignages mexicains, il fût bien difficile de discerner qui était ennemi!

Alamo vit ses derniers instants. La rescapée Susanna Dickinson, épouse d'Almeron Dickinson, nous livre un témoignage poignant. Son mari, en poste à la Chapelle, rentre lui dire adieu et retourne au combat vers une mort certaine. On estime que c'est à ce moment-là que David Crockett et quelques compagnons se retranchent dans la chapelle…

Mort de David Crockett: David Crockett et ses compagnons ont vraisemblablement été faits prisonniers. Malgré l'intervention d'un officier Mexicain, voulant en faire des prisonniers de guerre, Santa Anna ordonna leur exécution. L'officier nota: "Malgré le fait que les prisonniers furent malmenés, ces malheureux moururent sans se plaindre et avec dignité devant leurs tortionnaires. »

 

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Alamo est tombé.

Rééditant l'exploit de Léonidas aux Thermopyles, les défenseurs de Fort Alamo auront permis aux Texans de gagner leur liberté en retenant l'armée mexicaine du 24 février 1836 à ce 6 mars. Entre temps, en effet, le 2 mars 1836, le Texas a proclamé officiellement son indépendance.

Reprenant sa marche en avant, l'armée de Santa Anna contraint à la reddition 400 Texans près de Golias. Tous sont fusillés. Mais le sort se retourne à San Jacinto où, le 21 avril, les Mexicains, épuisés, sont surpris par 900 Texans sous les ordres de Sam Houston. Aux cris de « Vengeance pour El Alamo », ils tirent Santa Anna de sa sieste, tuent 600 ennemis et en capturent autant. Santa Anna, contraint et forcé, évacue le Texas et reconnaît son indépendance. Sam Houston devient le premier président de la nouvelle République.

Quelques années plus tard, le 1er mars 1845, le Texas, qui craint un retour en force de Santa Anna, obtient d'être admis au sein des États-Unis d'Amérique. Il devient le 38e état de la fédération... tout en conservant le droit de pratiquer l'esclavage.

 

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L'annexion entraîne une protestation du Mexique. Les États-Unis saisissent ce prétexte pour entrer en guerre contre leur voisin et, par le traité de Guadalupe Hidalgo du 2 février 1848, au terme d'une promenade militaire, ils lui enlèvent de vastes territoires supplémentaires dont la Californie et le Nouveau-Mexique. Notons qu'Abraham Lincoln est l'un des rares représentants du Congrès américain à dénoncer le caractère immoral de cette guerre. Il y perd son siège.

conclusion

Au grand dam du général Santa Anna et du gouvernement central, la chute d’Alamo n’effraya pas les insurgés. Bien au contraire, ses défenseurs devinrent des martyrs dont la mort ne put rester vaine. Travis, qui emmena ses hommes à une mort certaine, occasionna non seulement des pertes importantes affaiblissant l’armée mexicaine, mais il l’aura également retardée dans son avancée vers le nord destinée à nettoyer le Texas de tous les insurgés.

Plus au nord, ce délai permit au Général Sam Houston de recevoir des renforts en hommes, vivres, armes, munitions et argent des États-Unis et de constituer une armée qui défit celle de Santa Anna quelques semaines plus tard à San Jacinto dont la vallée raisonne encore du cri de ralliement « Remember Alamo ! ».

 

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Prisonnier, le général mexicain (qui n’était alors pas Président de la République) dut se résoudre à donner l’ordre à ses troupes de quitter le Texas en échange de sa vie. Ordre qui n’aurait pas dû être appliqué par une armée dont le chef était prisonnier. Il ne faut pas oublier que le gouvernement mexicain en envoyant une armée défendre l’intégrité de son territoire ne faisait que son devoir.

Devant la puissance naissante des États-Unis que pouvait faire un Mexique en retard d’une guerre (les Mexicains utilisaient des armes qui avaient servi à Waterloo). Napoléon Ier l’avait bien compris en vendant la Louisiane. Plus tard la guerre mexicano-américaine le confirmera.

Il serait abusif par ailleurs de sanctifier Alamo, car le désir du Texas de s’affranchir du Mexique procédait aussi d’un refus de sa part d’abolir l’esclavage comme l’avait décidé le Mexique en 1829.

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En Chine, l'alcool vieillit dans le bambou pour des saveurs inédites

 

A défaut de fût de chêne, un fabricant de liqueurs chinois fait vieillir son alcool fort dans le tronc de bambous vivants: une méthode censée conférer au breuvage de nouveaux arômes et même des vertus médicinales.

Chen Chao, un trentenaire êtu d'un simple T-shirt, dévale le sentier d'une forêt dense au coeur des montagnes du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, pour rejoindre les majestueux bambous qui abritent sa cuvée de l'année et surveiller l'état de son "chai" en plein air.

La liqueur de céréales est introduite "via des techniques d'injection à haute pression" dans le tronc de bambous encore vivants, choisis jeunes pour que l'ouverture pratiquée se "cicatrise" en quelques jours, explique-t-il à l'AFP.

 

 

En son sein, l'alcool macère ensuite pendant une période plus ou moins longue, et les bambous sont finalement abattus aux alentours de la fête de Qingming (la fête des morts chinoise), début avril.

 

 

Entretemps, "la liqueur s'est mêlée à la flavone (liquide organique du tronc) et à la sève du bambou", s'enthousiasme M. Chen: deux ingrédients de la pharmacopée traditionnelle chinoise, réputés pour leurs vertus détoxifiantes et pour soigner les poumons.

- 60.000 bouteilles par an -

 

 

Le taux d'alcool du breuvage, de 60 à 70 degrés à l'origine, s'est également réduit, en raison du phénomène d'absorption par le corps du bambou.

"Notre production reste assez limitée, à peu près 50.000 à 60.000 bouteilles par an, chacune contenant entre 500 et 550 millilitres", commente-t-il, soit un total annuel d'au moins 25.000 litres.

 

 

Mais en utilisant une technique d'injection "moins invasive" et plus efficace, Chen Chao espère remplir davantage de bambous et gonfler rapidement ses volumes.

"Auparavant, peu de gens connaissaient l'+alcool de bambou+, car la production restait confidentielle. Cela est en train de changer", confie-t-il.

Le jeune homme a appris cette technique -- traditionnelle mais très marginale -- dans le Fujian, la province de l'est de la Chine où elle a pris naissance. Il a ensuite lancé en 2015 au Sichuan sa propre production.

 

 

M. Chen a choisi de s'installer au coeur de la célèbre "mer des bambous", un vaste massif forestier, et dans la localité même où est déjà distillé le Wuliangye, une célébrissime liqueur fabriquée à partir de sorgho, de riz, de maïs et de blé.

 

 

A l'occasion des fêtes, Chen Chao met sur le marché des bouteilles joliment emballées, pour que les acheteurs puissent les offrir en cadeau. Mais la campagne anticorruption lancée par les autorités chinoises "a plombé nos affaires", déplore-t-il.

 

 

Lors de la dernière "Fête des bateaux-dragons" (festivité traditionnelle du calendrier lunaire) en juin 2016, il a vu ses ventes s'effondrer des deux tiers par rapport à l'année précédente.

De fait, sous la direction du président Xi Jinping, le régime communiste mène tambour battant depuis quatre ans une lutte très médiatisée contre les abus des cadres du Parti, traquant les signes extérieurs de richesse et les extravagances, dont les banquets et les cadeaux luxueux.

Une politique redoutablement dommageable pour les ventes de vins et de spiritueux qui ont lourdement trébuché.

Mais ces dernières commencent à se reprendre: Wuliangye, l'entreprise produisant la liqueur du même nom, a ainsi fait état d'une hausse de 18% de son chiffre d'affaires et de son bénéfice net au premier semestre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

http://images.centrepresseaveyron.fr/images/2017/01/17/de-l-alcool-s-ecoule-dans-un-verre-apres-avoir-veilli_1114899_500x286.jpg?v=1

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