Jaguar XJ40 1989

[Invité §CP_450ps]

Bonjour,

 

Je souhaite depuis longtemps acquérir ma première voiture de collection... Plutôt une Anglaise... Plutôt une Jaguar. J'ai trouvé sur des sites d'annonce gratuite une Jaguar (Daimler) XJ40 3,6 l de 1989 avec 150 000 Km. A priori, nombreux travaux effectués (pompe DA, refroidissement, frein, pneus, avec factures Jag). Quelques point à voir : ciel de toit, charge clim, commande de chauffage hs.

 

Que faut il surveiller sur ce type d'achat ? Le modéle est il fiable ou à proscrire pour un non pro de la meca ? 150 000 Km c'est beaucoup pour ce type de moteur, jusqu'à combien tiennent ils... Enfin, en fait, quels sont les bons conseils pour bien démarrer, ne pas s'essoufler et revendre la voiture ou bout de 6 mois en disant je n'y arrive pas...

 

Merci

[mustangman mach1]

Salut CP 1

 

Coté moteur, si bien entretenu, tu n'est pas à la moitié du potentiel. Par contre, ta daimler semble avoir été quelque peu négligée. Le ciel de toit est un classique chez jaguar, rien de grave, le tissus se trouve facilement. Il faut par contre être soigneux lors de l'application. Clim HS est souvent synonyme de clim à refaire, surtout que le gaz R12 n'est plus vendu et que le 134 demande une conversion assez lourde. Commandes de chauffage HS, voir la gravité, difficile de se faire une idée.

 

La XJ 40 se subdivise en deux période : de 1986 à 1990, et de 1990 à 1994. Les moteurs sont très fiables, hormis le 2.9 qui est juste en puissance (165 petits canassons ) et peu endurant. Les boites sont résistantes. Par contre, le pont peut prendre du jeu aux roulements au delà de 150 000 kilomètres, ça se traduit par une sorte de grognement de plus en plus aigu lorsque tu accélères. Le tableau de bord digitale est une sombre cochonnerie qui disparaitra en 1990 avec l'apparition d'un tableau à aiguilles. Enfin, l'électricité, surtout la connectique, n'est pas au top, et c'est une véritable usine à gaz de ce coté. Il y a un invraisemblable fouillis de relais, attention à ces machins là...

 

Attention à la corrosion des coques ! Si une vulgaire 205 ne rouille pas facilement, ce n'est pas le cas de la XJ 40. Méfiance...

 

Quant au prix, une XJ 40 est au creux de la vague.

 

Attention également à l'état de certaines choses : les pneumatiques, souvent en monte millimétrique et non en pouce, se vendent au prix du kilo de caviar, les pare chocs restent fragiles et se vendent, eux aussi, a des prix prohibitifs en occasion.

 

cela dit, c'est moins banal qu'une allemande, et jaguar fait mouche à chaque fois...