Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Les Anglaises

[Topic officiel] Aston Martin Lagonda (1976-1990)


jensen
 Partager

Messages recommandés

ASTON-MARTIN LAGONDA : Le futur au passé pas si simple...

 

a33 intro.jpg

 

 

 

L'histoire d'Aston-Martin n'est pas un long fleuve tranquille... :non:

 

Fondée en 1913 la marque n'a connu en fin de compte qu'une brève période de prospérité entre 1947 et 1972, période où David Brown en fut le patron.

 

 

David Brown (1904-1993)

a47.jpg

 

 

Cet homme, charismatique, reprend les rênes de l'entreprise familiale de conceptions et de fabrications mécaniques déjà très connue outre-Manche pour s'associer avant-guerre avec l'Irlandais Harry Ferguson concernant la fabrication de tracteurs.

 

La guerre qui lui permet de fabriquer au profit de la RAF plusieurs centaines d'engins de manutention pour les bases aériennes et la mécanisation agricole intensive de la fin des années 40 vont consacrer sa fortune.

 

En 1947 il rachète Aston-Martin alors en grosse difficulté ainsi que Lagonda, un discret fabriquant d'automobiles de luxe qui végète depuis des lustres à l'ombre de Rolls-Royce, Bentley et Daimler.

 

Avec lui la première marque va renouer avec les succès.

 

Sportifs tout d'abord avec des victoires aux 24 heures de Spa puis aux 1 000 km du Nüburgring, la consécration arrivera en 1959 avec la première place aux 24 heures du Mans ! :sol:

 

Commerciaux également puisque c'est aussi cette année-la qu'apparaît la DB4 (pour David Brown... ;) ), une excellente auto qui profite des succès en compétition de la firme pour être diffusée de manière bien plus large que les modèles "civils" précédents.

 

Mais la renommée planétaire interviendra avec la DB5 et sa carrosserie dessinée par l'italien Touring qui cède aux britanniques le brevet Superleggera qui faisait alors les beaux jours de Lancia, Alfa-Romeo et même de Bristol avec son modèle 401.

 

Le succès incroyable du film Godfinger en 1964, où James Bond pilote une DB5 bardée de gadgets va littéralement booster le modèle mais aussi son constructeur, désormais connu de la planète entière malgré des chiffres de production confidentiels et des tarifs pour le moins "confortables".

 

 

"LA" DB5 de 007 : Siège passager éjectable, écran pare-balles, fumigènes, mitrailleuses dans les butoirs de pare-chocs...

Bref la totale ! :o

a45.jpg

 

 

Néanmoins au mitan des années 60 la carrosserie accuse son âge et il est nécessaire de concevoir un nouveau modèle plus apte à soutenir la concurrence avec les GT Italiennes, ce sera fait dès 1967 avec la DBS qui, avant de faire aussi ses armes dans les films d'espionnage, sera la monture de Lord Brett Sinclair dans la série culte "Amicalement votre". :)

 

 

On a encore tous le générique en tête. :siffle:

Par contre tordons le cou à une vieille lune : Cette version était dotée du six cylindres en ligne des séries précédentes, le V8 n'arrivera qu'en 1969.

a46.jpg

 

 

 

En 1972 David Brown décide de céder les deux firmes à un groupe d'investisseurs américains.

 

Lagonda, qui avait disparu du paysage depuis le milieu des années 50, va ressusciter en 1974 sous la forme d'une Aston DBS V8 dotée de quatre portes.

Certes Sir Brown avait bien songé à produire une berline de grand luxe sous ce logo durant sa présence à la tête de la firme mais cela ne pu jamais réellement se concrétiser... :bah:

 

Nous sommes hélas en plein premier choc pétrolier, et présenter une voiture de grande remise sous un label quasi-oublié va précipiter tout droit l'affaire vers l'échec ! :o

 

La Lagonda V8 était certes une très belle auto...

a12.jpg

 

 

...Avec un intérieur somptueux...

a13 1974.jpg

 

 

 

... Mais proposer à un tarif élitiste une "simple" DBS V8 à quatre portes sous une marque qui ne signifiait plus grand'chose au commun des mortels portait en lui le germe de l'échec. :bah:

a14 1974.jpg

 

 

Seulement sept voitures seront vendues (une huitième sera construite beaucoup plus tard à partir de pièces restées disponibles à l'usine) avant qu'Aston-Martin/Lagonda ne soit déclarée en faillite en 1975.

 

L'affaire échoue à des investisseurs Américano-Canadiens qui jugent cette Lagonda peu intéressante et en cessent officiellement la commercialisation début 1976.

 

Pour les dirigeants de l'entreprise la seule échappatoire consisterait en une sorte de "fuite en avant" avec la création d'une "nouvelle" Lagonda qui serait vraiment capable de concurrencer les meilleurs productions de Rolls-Royce ou Mercedes. :oui:

 

L'état des finances étant purement et simplement dramatique c'est à leurs yeux la seule solution pour empêcher la liquidation pure et simple du groupe (qui rassemble aussi le carrossier-préparateur Tickford) à court terme.

 

En janvier 1976 William Towns, déjà auteur des DBS, est mandaté pour créer une toute nouvelle carrosserie avec un seul mot d'ordre : "Faire original, mais au plus vite !"

 

Pour ce faire il va effectivement battre tous les records puisque le dessin est finalisé en février et la première maquette en bois réalisée en mars... :mouais:

 

 

William Towns (1936-1993)

a39.jpg

 

 

On croit encore à l'époque pouvoir présenter une vraie voiture à la presse pour le Salon de Londres qui doit intervenir en... Octobre ! :eek:

C'est à ce moment-la que l'on s'aperçoit que les nouveaux propriétaires ne sont absolument pas au fait des réalités automobiles. :nanana:

 

Et pour ce qui était encore un grand rendez-vous Européen il faudra se contenter d'une maquette de l'intérieur ; mais elle va tout de même faire le Buzz car parmi les américains détenteurs de la firme il s'en trouve un qui est à la tête d'une usine de microprocesseurs et qui a insisté pour concevoir un tableau de bord digne des plus beaux vaisseaux spatiaux d'Hollywood ! :lol:

 

Rien ne sera trop beau : Affichage des indications par Leds, actions sur les commandes par des boutons non pas basculeurs mais sensitifs afin d'en faire la voiture du 21ème siècle ! :eek:

 

 

C'est certain : En 1976 une telle planche de bord ça en jette ! :sol:

a02 s1.jpg

 

 

La clientèle potentielle est emballée et 76 commandes fermes sont enregistrées sur le Salon, pourtant le versement des acomptes ne permet même pas de recruter de "vrais" ingénieurs pour la partie électronique. :o

 

On a alors recours à un stratagème : Confier la mise au point de cette dernière aux élèves de dernière année de l'Université de Cranfield spécialisée dans les technologies de pointe avec pour leitmotiv "ils sont compétents, jeunes et ne nous coûteront rien" : C'est un très mauvais calcul... :pfff:

 

Déjà s'ils connaissent effectivement l'électronique c'est surtout celle des laboratoires or ces derniers ne se déplacent pas, ne subissent aucune accélération ou décélération et ne sont sujets ni aux vibrations ni aux gros écarts de température ! :o

 

 

La mise au point d'un tel tableau de bord va tourner au chemin de croix pour ses concepteurs...

a30.jpg

 

 

 

Bref toute l'année 1977 sera consacrée à faire entrer (très difficilement !) dans la voiture des kilomètres de fils électriques et plus de 80 kilos d'électronique de pointe ! :ddr:

 

Le plancher du coffre n'est d'ailleurs pas assez grand et il faut tout caser... Sous la banquette arrière !

Le tout pour un résultat désastreux : Rien ne marche !

Et lorsque cela fonctionne, c'est pour peu de temps... :D

 

La cérémonie de la première voiture livrée, en avril 1978 à la fine fleur de l'aristocratie Britannique, va tourner à la farce : A la première action sur le tableau de bord un court-circuit se produit et manque de mettre le feu à tout le véhicule ! :lol:

 

 

Les dirigeants de la firme avaient pourtant promis les premières livraisons pour la fin de 1976, il faudra en réalité attendre bien plus longtemps...

a15.jpg

 

 

Cette fois-ci la coupe est pleine, le Directoire prend le taureau par les cornes et une voiture est expédiée chez Javelina Corporation, un industriel du Texas spécialisé dans l'avionique.

Il ne lui faudra que deux mois pour tout reprendre de A à Z et rendre cette voiture enfin fiable (du moins "à peu près").

 

Cela laisse d'ailleurs un peu de temps pour finaliser le reste de cette Lagonda nommée officiellement "Série 2" (la Série 1 étant dorénavant la "DBS quatre portes" de 1974).

 

 

a05.jpg

 

 

 

 

a17.jpg

 

 

La carrosserie, bien que très originale et dessinée uniquement à l'aide de règles et d'équerres (j’exagère à peine... :W ) d'une longueur de 5,28 m et d'une largeur de 1,81 m est en aluminium martelé à la main, le moteur est toujours le V8 de 5,4 litres à quatre arbres à cames en tête mais il ne développe ici plus que 280 ch Din au lieu des 320 de la première série, la raison ? :o

Il y a tellement peu de place sous le capot que l'on a du revoir tout le système d'alimentation en air et les quatre carburateurs Weber ont beaucoup de mal à respirer...

 

 

Le V8, un peu à l'étroit sous le capot de la Lagonda.

A priori le designer ne s'était pas vraiment préoccupé de ce genre d'impératif...

a35.jpg

 

 

Ajoutez à cela une bonne vieille boite automatique Chrysler Torqueflite à trois rapports, un poids de plus de deux tonnes et on en tire facilement les conclusions : La Lagonda est, pour les puristes de la firme de Newport Pagnell, à la limite du veau !

 

A la décharge du constructeur une boite mécanique ZF à cinq rapports était proposée en option, mais personne ne la choisira. :bah:

 

Officiellement la vitesse de pointe est de 238 km/h et le 0 à 100 couvert en 7,9 secondes, mais dans les faits personne ne descendra sous la barre des 9 secondes et la vitesse atteignait péniblement 229 km/h.

 

Par contre concernant son freinage (à quatre disques ventilés et assistés) et sa suspension (à triangles superposés combinés à un ensemble de ressorts hélicoïdaux/amortisseurs hydrauliques et pont arrière De Dion) l'auto est irréprochable.

 

Bon point aussi pour le correcteur d'assiette hydraulique installé à l'arrière, qui rend la voiture insensible à la charge.

 

 

Les phares escamotables étaient le gimmick des voitures sportives des années 70, mais pour l'esthétique on repassera.

a09.png

 

 

 

a32.jpg

 

 

Par contre claustrophobes s'abstenir ! :lol:

 

On a laissé à William Towns le soin de faire "original", c'est trèèèèès bien ! :fier:

 

Sans s'apercevoir que les vitres latérales ne pouvaient même pas être abaissées ! :ddr:

 

On commercialise tout de même l'auto avec l'excuse qu'elle est livrée avec la climatisation et donc que des vitres fixes sont justifiées, mais la sauce ne prend pas et la clientèle exige au moins des vitres avant descendantes, ne serait-ce que pour une simple demande de renseignement ou régler un péage.

 

 

Et pour faire fonctionner la clim' encore fallait-il s'y retrouver dans tout ce fouillis et cette débauche d'électronique !

On pouvait même régler la tonalité du Klaxon...

a37.jpg

 

 

On prend encore du retard pour y parvenir (les vitres arrières resteront d'ailleurs fixes jusqu'en 1983) et la première véritable Lagonda de série n'est livrée que début 1979, soit près de trois ans après les prévisions.

 

Et, au passage, son prix de vente a purement et simplement doublé par rapport aux annonces de 1976...

 

Malgré tout les doléances ne s'arrêtent pas la : Le tableau de bord est une catastrophe ergonomique, les boutons "sensitifs" fonctionnent une fois sur deux et ne sont pas éclairés de nuit, le toit ouvrant panoramique installé à l'arrière en s'ouvre pas complètement à cause de l'arceau de sécurité et surtout la voiture est trop basse : 1,30 mètre !

Pour une berline c'est un record.

 

Ajoutez à cela des portières arrières trop étroites et vous comprendrez que l'heureux propriétaire d'une Lagonda (un Monsieur en général d'un certain âge et qui voyage avec chauffeur) a toutes les peines du monde à y entrer et à s'en extirper ! :lol:

 

On s'aperçoit d'ailleurs très vite que l'habitabilité arrière n'est guère supérieure à celle d'un Coupé et, pour être honnête, les plus de 1,80 m auront toutes les peines du monde à s'y installer.

 

 

Officiellement la voiture est une cinq places, ce qui est le minimum à attendre pour une longueur de près de 5,30m.

Officieusement il s'agissait d'une quatre (petites) places, l'électronique embarqué ayant littéralement "bouffé" tout l'espace intérieur disponible !

a41.jpg

 

 

Même motif et même punition pour le coffre, à la contenance ridicule pour une voiture de cette catégorie.

a44.jpg

 

 

L'intérieur est réalisé à la main, onze vaches se sacrifieront vaillamment et donneront leur peau pour le garnir !

La moquette, en pure laine, est signée Wilton (fournisseur de Rolls-Royce).

 

 

a34.jpg

 

 

 

Pourtant la finition est perfectible, l'auto est considérée comme bruyante et surtout les plastiques "bas de gamme" de la planche de bord font tâche dans le paysage et, de plus, vieillissent très vite et très mal.

 

 

Le tableau de bord, tout un poème... :roll:

Franchement en avance sur son temps il n'avait pas la moindre fiabilité, au point qu'Aston-Martin ajoutera en catastrophe un compteur kilométrique classique à câble sous le capot afin de connaître la distance réelle parcourue par les Lagonda que ce beau tableau de bord était incapable de fournir sans erreur !

a03 s1.jpg

 

 

 

Je ne vous ai pas parlé de la consommation ? 20 litres aux 100, MINIMUM absolu...

a18.jpg

 

 

 

Considérée comme le nec plus ultra (perfectible) de l'automobile et proposée au prix d'une Rolls-Royce Silver Spirit la Lagonda se vend "relativement bien" et la production au début des années 80 est de trois exemplaires par semaine.

Elle est distribuée à raison de 30% pour la Grande-Bretagne, 30% pour les USA et 40% pour le reste du monde, enfin... Surtout le Koweït, Abu-Dhabi et le Qatar ! :lol:

 

Elle sera homologuée en France mais pas plus d'une vingtaine d'exemplaires y trouveront acquéreur.

 

En 1983 Tickford propose à la clientèle un kit carrosserie incluant des boucliers peints de la couleur de la carrosserie ainsi qu'un aménagement intérieur amélioré par l'ajout de téléviseurs couleurs ou d'un minibar.

Cinq exemplaires seront vendus.

 

 

La Lagonda revue et corrigée par Tickford.

a20 tickford.jpg

 

 

 

a36 tickford.jpg

 

 

Le tableau de bord rassemblant l'essentiel des critiques (des propriétaires Britanniques ont même ramenés leurs voitures chez Aston-Martin pour y faire installer un système classique à aiguilles) on améliore les choses en septembre 1983 avec l'abandon des inutiles touches sensitives au profit de contacteurs classiques à basculeur "on/off" mais l'afficheur a de toute façon pris un gros coup de vieux.

 

Contact est alors pris avec la société US Clinton Electronics pour fournir trois écrans à affichage cathodique à partir d'octobre 1984 afin de moderniser et surtout de simplifier la compréhension des données par le conducteur.

 

 

A la même époque le volant monobranche quitte la scène au profit d'un modèle plus classique et moins daté.

a04 s2.jpg

 

 

Un vrai vaisseau spatial ! 106open.gif.b73bed4d9d680262eb1472db06282121.gif

a24.jpg

 

 

Pour la petite histoire ces écrans n'étaient pas inédits mais "empruntés" au chasseur Américain McDonnell F15 Eagle !

 

 

Alors je ne sais pas comment se passaient les choses à bord d'appareils "sur-entretenus" par des professionnels "sur-qualifiés", mais ces écrans ne changeront pas grand'chose sur la Lagonda : A peine plus fiables et plus lisibles que le système précédent...

a48.jpg

 

 

 

Un prototype de Lagonda à moteur V8 Biturbo est essayé à la même époque, techniquement c'est une réussite car l'auto gagne en souplesse et surtout en consommation, mais "un manque de trésorerie" en empêchera la commercialisation...

 

Il faut attendre janvier 1986 et la Série 3 pour voir une évolution sérieuse côté moteur avec la disparition des carburateurs au profit d'une injection mise au point par Weber et Magneti-Marelli.

On en profite pour retravailler les arbres à cames et changer le diamètre des soupapes d'admission, ce qui aura pour effet d'améliorer la courbe de couple et surtout de faire passer la puissance de 280 à 309 ch Din (264 ch avec pot catalytique).

 

 

Iniezione Elettronica scalpacino.gif.eefc5635edb8a57a19496cd70283a0d6.gif

a49.jpg

 

 

Les 240 km/h sont désormais envisageables et le 0 à 100 accompli en 8,4 secondes.

 

Mais la Série 3 n'est qu'une transition rapide vers la Série 4 qui apparaît en Mars 1987, cette fois-ci les choses sont plus sérieuses :

 

-Suppression des phares escamotables au profit de trois paires de projecteurs entourant la calandre

 

-Migration des clignotants dans le pare-chocs

 

a01 s4.jpg

 

 

-Carrosserie aux flancs plus lisses et nouvelles poignées de portes

 

 

-Seuil de coffre abaissé pour faciliter le chargement

 

-Feux arrières sur une seule ligne

 

a11 1990.png

 

 

Et SURTOUT un nouveau tableau de bord... :p

 

Adieu les techniques aéronautiques au profit d'un affichage fluorescent déjà vu chez Renault sur la R11 ou chez Opel sur les gammes Kadett et Monza assorti d'un système de synthèse vocal en quatre langues (anglais, allemand, français et arabe) et, croyez-le ou non, ça marche enfin ! :lol:

 

 

C'est alors la mode des instrumentations digitales : Isuzu, Fiat, Cadillac et même Citroën avec sa BX "Digit" y passeront !

a40.jpg

 

 

 

La finition est désormais irréprochable et tout à fait digne des meilleures productions Britanniques, ce qui n'était pas franchement le cas avec la Série 2...

a43.jpg

 

 

 

Mais la voiture, de par son design "exotique", a beaucoup vieillie et désormais son aspect "venue du futur" fait plutôt ringard et ce d'autant qu'elle est commercialisée depuis une dizaine d'années et, pour couronner le tout, son passé de boite à chagrins ne plaide vraiment pas en sa faveur...

 

Les chiffres de ventes n'étant plus au rendez-vous Aston-Martin annonce la fin de la production des Lagonda en Janvier 1990.

 

Production totale :

 

Série 2 : 462 exemplaires

Série 3 : 76

Série 4 : 98

 

Ce qui fait un total de 636 voitures, certains y ajoutant les huit "Série 1" de 1974 mais personnellement je les considère comme totalement différentes et ne les incluent donc pas dans le total. :non:

 

La décennie 90 sera fatale à cette auto qui ne trouve plus preneurs sur le marché de l'occasion, et il était possible de s'offrir en 1995 une très belle Série 2 pour bien moins de 20 000€ actuels...

 

Les choses ont bien changées depuis, les cours ayant considérablement remontés passants de 30 000€ en 2009 à près de 100 000€ de nos jours... :roll:

 

Il faut dire que la bestiole (que certains avaient surnommé "le Fourmillier" du fait de son avant très fin) vaut quand même le détour, et si en plus vous êtes fan invétéré de Star Treck ou de Cosmos 1999 son tableau de bord est fait pour vous (je vous préviens, je ne fournis pas le mode d'emploi ! :o ).

 

Un original (je n'ose dire un excentrique) a fait des pieds et des mains en 2000 pour modifier une Série 4 de 1987 en break de chasse...

 

C'est un carrossier Suisse, Roos Engineering, qui s'est attaché au projet et qui parviendra à ses fins, je vous laisse juge d'un résultat qui a pourtant coûté au moins "un œil et deux bras" à son instigateur.

 

:sic:

a21.jpg

 

 

 

Je n'ai personnellement aucune anecdote à livrer sur une voiture que je n'ai vu pour la première fois qu'en avril 2019 à la Cité de l'Automobile de Mulhouse.

 

Série 2 de 1982.

a38.jpg

 

 

Ainsi se termine l'histoire d'une auto qui aurait du être "la meilleure des plus modernes et même en avance sur son temps" et qui sera, comme d'autres, en fin de compte peu au point et bien vite oubliée.

Preuve que nos voisins anglais ne sont vraiment pas des gens comme les autres. :W

 

Et pourtant, si j'avais les moyens... :lover:

a06.jpg

Et avant de se quitter ;) :

 

Gros plan sur le premier tableau de bord :

 

Musique bizarre pour une auto étrange (série 2, 1985) :

 

Série 3 de 1987 :

 

Une des dernières produite :

 

 

 

 

a16 1984.jpg

 

 

 

 

a07 s4.jpg

 

 

:coucou:

 

 

Jensen.

 

NB : Cette histoire est issue du topic suivant : Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...