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Salon de discussion

Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


jensen
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Entièrement d'accord, leur donner une formation militaire et leur apprendre le maniement des armes comporte un risque important.

 

Pour rappel autrefois les criminels et autres délinquants qui n'avaient pas effectué leur SN, étaient envoyés au célèbre " Bat d' Af " où ils n'avaient ni

armes ni munitions.

 

Des gens comme Jo Attia ou Pierre Loutrel dit Pierrot le fou que l'on retrouve aprés la guerre dans le gang des tractions avant.

 

:o on a toujours besoin de cibles .... adri_rallye.gif.470ba76c5ec6aae9824f15920e2282e3.gif

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Invité §KWC576zq

Les fous furieux qui ont fait les attentats de janvier et novembre à Paris n'avaient pas effectué leur service militaire me semble-t-il.

 

Les tarés trouvent toujours un moyen, sinon il faut également interdire les club de tir sportif

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Les fous furieux qui ont fait les attentats de janvier et novembre à Paris n'avaient pas effectué leur service militaire me semble-t-il.

 

Les tarés trouvent toujours un moyen, sinon il faut également interdire les club de tir sportif

 

 

C'est vrai... Un petit stage en Syrie, et hop...

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Ca me rappelle que c'était un des membres d'Action Directe (Rouillan il me semble) qui avait avoué avoir appris le maniement des explosifs lors de son service national... :siffle:

 

FAKE :o

Nous on faisait du jardinage avec les pétard français

On replantait des arbres :ange:

 

A l'époque, je me souviens que beaucoup d'anti-militaristes disaient que l'armée était l'école du crime !

 

Et les mêmes qui, lorsque on leur demande leur meilleur souvenir répondent l'armée :ange:

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Invité §pie367dg

Une question au grand maître es blindés, qu' est-ce que c'est que ce truc là ,

Trouvé sur le topic des chasseurs d'épaves, probablement belge avec le nom " SIBMAS " peint sur le flanc.

 

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Mais que voila un engin pour le moins intéressant ! :bien:

 

Et sans doute l'un des prototypes restés en Europe, dommage qu'il soit à l'état d'épave... :sic:

 

Vous avez devant vous un véhicule belge d'origine allemande (Büssing), étudié pour équiper l'Afrique du Sud (où il deviendra le Ratel).

 

Le développement continue ensuite et sera acheté par la Malaisie au début des années 80, mais pas par l'armée Belge... :bah:

 

 

Ici avec le canon Cockerill de 90mm qui équipait les engins Malais.

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:jap:

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Invité guest527

Ahhh Blois :D Obligé de passer la nuit à la caserne dans un lit de 60 cms de largeur torino-man.gif.d28b2e20c0ad993c684c199a267c1f9c.gif

 

 

Trop dure ta vie :cyp:

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Une question au grand maître es blindés, qu' est-ce que c'est que ce truc là ,

Trouvé sur le topic des chasseurs d'épaves, probablement belge avec le nom " SIBMAS " peint sur le flanc.

 

big-5850707746.jpg

 

Mais que voila un engin pour le moins intéressant ! :bien:

 

Et sans doute l'un des prototypes restés en Europe, dommage qu'il soit à l'état d'épave... :sic:

 

Vous avez devant vous un véhicule belge d'origine allemande (Büssing), étudié pour équiper l'Afrique du Sud (où il deviendra le Ratel).

 

Le développement continue ensuite et sera acheté par la Malaisie au début des années 80, mais pas par l'armée Belge... :bah:

 

 

Ici avec le canon Cockerill de 90mm qui équipait les engins Malais.

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:jap:

 

 

C'est vrai qu'il y a pas mal de ressemblances, mais les feux ne sont pas au même endroit :jap:

Et quid de la tourelle :??:

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Invité §pie367dg

 

C'est vrai qu'il y a pas mal de ressemblances, mais les feux ne sont pas au même endroit :jap:

Et quid de la tourelle :??:

 

 

 

D'après Jensen c'est un prototype belge vendu ensuite en Afrique du sud et en Malaisie, pour ce dernier il y a peut-être eu des montages spécifiques.

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D'après Jensen c'est un prototype belge vendu ensuite en Afrique du sud et en Malaisie, pour ce dernier il y a peut-être eu des montages spécifiques.

 

 

Jensen peux tu nous éclairer la dessus, notamment au sujet des phares :??:

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D'après Jensen c'est un prototype belge vendu ensuite en Afrique du sud et en Malaisie, pour ce dernier il y a peut-être eu des montages spécifiques.

 

 

 

Toutafé ! :o

 

La Malaisie ne l'a acheté qu'en version 90mm et dépannage il me semble.

 

Après pour la position des phares...

 

C'est surtout le dessin de l'arc avant qui a changé : Absence des ailes qui ont été intégrées au blindage, plus de marchepieds au centre etc etc...

 

Toute la différence entre un prototype et la version de série en fin de compte, surtout lorsque cette dernière est commandée par une nation étrangère et que son cahier des charges est différent de celui du pays de production. :oui:

 

Rien de bien important en somme. :jap:

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LT vz.38 : Un beau cadeau pour l'Allemagne...

 

 

 

 

 

 

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p18 intro.jpg

 

 

 

Nous sommes en 1935.

 

Cette année-la les établissements Tchèques CKD (Ceskomoravska Kolben-Danek) commencent à réfléchir au sujet d'un remplaçant au récent char LT vz.35 mis au point avec le concurrent Skoda.

Bien que ce blindé ne soit pas à proprement parler un mauvais engin il est tout de même constellé de quelques défauts et reste trop coûteux à fabriquer du fait d'une certaine complexité mécanique...

 

Il est donc décidé de revenir à quelque chose de plus simple mais néanmoins évolué technologiquement, tant pour intéresser l'armée nationale que pour obtenir des contrats à l'export, la jeune nation Tchécoslovaque (issue du démembrement de l'empire Austro-Hongrois de 1918) ayant déjà au début des années 30 une excellente réputation de fabriquant d'armes de qualité. :jap:

 

CKD commence à concevoir un engin au dessin plus classique pour l'époque, avec un moteur à l'arrière mais doté d'un arbre de transmission entraînant des barbotins situés à l'avant, tout comme la boite de vitesses.

Un effort certain est réalisé sur la suspension du char, avec des galets de grande taille à bande de roulement en caoutchouc amortis par des ressorts à lames, cette combinaison sera d'une rare efficacité en tout-terrain et d'une fiabilité remarquable !

 

Équipé d'une mécanique à quatre cylindres de 7,9 litres Praga TN100 développant 100cv à 2000Trs autorisant sur route une vitesse de 38km/h avec une autonomie de 200km il est présenté sous le vocable de TNH à l'un des plus gros client d'alors de la Tchécoslovaquie : L'Iran.

 

Cet engin de 8,2 tonnes, avec son canon de 37mm Skoda A4 et ses deux mitrailleuses de 7,92mm ZB vz.35 approvisionnés respectivement à 60 et 3000 coups fait une excellente impression aux autorités locales qui en commandent 50.

Tous les chars seront livrés fin mai 1937.

Rare cliché d'un engin Iranien, ils resteront en service jusqu'au milieu des années 50.

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Ses dimensions sont de 4,54m de long, 2,13m de large et 2,31m de haut.

 

 

Les bonnes nouvelles s'amoncellent puisque c'est au tour du Pérou de commander 24 engins, mais par contre ils optent pour une mécanique suédoise Scania-Vabis 1664 de 125cv à 2200Trs (le cahier des charges imposait un fonctionnement correct à 4000m d'altitude...) et un allègement du véhicule à 6,3 tonnes pour conserver des performances convenables à de telles hauteurs.

Le char rebaptisé LTP est commandé en avril 1937.

 

La Suisse répond aussi présente à la fin de cette même année avec une décision d'achat pour également 24 chars renommés LTH mais... Livrés démontés ! :o

En fait nos voisins étaient intéressés par la caisse mais pas par les mécaniques proposées et encore moins par l'armement.

Les chars seront donc assemblés localement avec un Diesel Saurer CT1 de 125cv, un canon Oerlikon M38 de 24mm (tirant des projectiles à la vitesse de 930m/s !) et deux mitrailleuses Maxim de 8mm refroidies par eau.

 

 

 

SUPERBE restauration pour cet engin Suisse ! :love:

Visible à Reuenthal dans un état "mieux que neuf".

p20 CH.jpg

 

 

 

Pour parfaire le tableau il ne manque alors plus qu'une commande nationale. :oui:

 

Un appel d'offre est lancé fin 1937 par l'armée Tchécoslovaque qui fait état d'un besoin pour un nombre conséquent de chars moyens.

 

Les trois principaux industriels du pays vont y répondre : CKD bien sur mais aussi Skoda et Tatra. :jap:

 

CKD va donc revoir ce qui est déjà un joli succès à l'export pour le mettre en conformité avec le cahier des charges Tchèque.

 

Côté armement on trouve en tourelle un canon antichar Skoda A7 de 37mm (un calibre tout à fait normal en 1935 pour une telle pièce d'autant que la vitesse du projectile en sortie de tube dépasse les 750m/s) approvisionné à 90 coups ainsi que deux mitrailleuses ZB-53 de 7,92mm (une en coaxiale sur rotule et l'autre servie par l'opérateur-radio) dotées de 2100 coups chacune.

 

 

 

p21 LT.jpg

 

 

 

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Détail de la caisse en cours d'assemblage chez CKD.

p05 ckd.jpg

 

 

 

La mécanique fait confiance à un 6 cylindres en ligne Praga EPA à essence à refroidissement liquide de 7,7 litres développant 125cv à 2000Trs assisté d'une boite de vitesses pré-sélective Praga (licence Wilson) à 5 rapports avant et une marche arrière.

 

 

 

 

p17 LT.jpg

 

 

 

Le poids qui reste juste sous la barre des 10 tonnes permet à la mécanique d'entraîner cet engin à 48km/h sur route (15 en tout-terrain), le réservoir de 220 litres lui autorisant une autonomie maximale de 220km (mais moins de 100km off-road...)

 

 

La suspension du LT vz.38 était un modèle du genre : Confortable, robuste et guidant parfaitement la chenille en toute circonstance.

p12 LT.jpg

 

 

 

La place pilote à droite et celle du radio-mitrailleur à gauche : On roulait à l'anglaise en Tchécoslovaquie avant-guerre. :oui:

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Capable de grimper des pentes de 60%, de franchir une tranchée de 1,90m, un obstacle vertical de 0,80m et un gué de 0,90m le char est vite retenu par les autorités locales qui en commandent 150 sous le nom de LT vz.38 en juillet 1938, et ce pour une livraison au premier semestre 1939, époque où la Tchécoslovaquie... N’existe plus ! :pfff:

 

Annexé par l'Allemagne d'Hitler en mars 1939, tous les biens Tchèques passent sous pavillon du troisième Reich... :o

 

La société CKD est "Germanisée" de force et devient la BMM (Bömisch-Märische Maschinenfabrik), sa production est dévoilée aux forces Allemandes qui, fait assez étonnant, ignoraient jusqu'à l'existence du petit LT vz.38... :bah:

 

 

Testé par les envahisseurs début mai 1939 ces derniers sont franchement conquis par les qualités d'ensemble de l'engin et décident de continuer sa fabrication pour leur propre compte, à commencer par les 150 chars commandés par le gouvernement d'Edouard Benes qui se retrouvent en livrée Feldgrau et rebaptisés promptement Pz.Kpfw.38(t).

 

 

 

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La seule modification notable qui sera réalisée concerne la présence à bord d'un quatrième homme, les tchèques ayant fait la même erreur que les Français avec un chef de char "chef d'orchestre" à la fois responsable de l'équipage, observateur, chargeur et tireur ! :ddr:

La tourelle étant d'un volume assez convenable un assistant (de petite taille) a pour mission de le décharger d'une partie de ses fonctions.

 

La protection du Pz.38(t) est composée d'acier laminé riveté d'une épaisseur de 25mm pour l'arc avant, 12mm à l'arrière, 10mm pour le toit, 8mm au plancher et entre 15 et 25mm pour les flancs.

Elle avait été étudiée pour résister au tir d'armes légères comme l'excellent canon Oerlikon Suisse de 20mm par exemple.

 

Étonnés par une fiabilité mécanique que les chars Allemands étaient loin d'atteindre (il est parfaitement capable de parcourir 5000km sans tomber en panne ni décheniller !) une nouvelle commande est passée pour 110 engins supplémentaires livrés entre janvier et mai 1940, juste à temps pour participer à l'invasion de la Belgique et de la France où leur comportement sera exemplaire.

 

 

Septembre 1939 : En cours de transfert en direction de l'Est sur une autoroute du côté de Breslau (de nos jours Wroclaw en Pologne).

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Mai 1940 sur le front Ouest.

De nombreux "chars boches" étaient en fait Tchécoslovaques, mais qui le savait chez nous ?

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D'autres séries seront commandées, tant pour pallier les pertes que pour préparer l'invasion de l'URSS.

 

Ces dernières seront modifiées à la marge, hormis en ce qui concerne les installations radios, le renforcement du blindage qui passe à l'avant à 50mm et une grande partie de la cuirasse qui troque l'acier riveté pour un acier soudé plus résistant aux impacts.

 

 

Le front de l'Est sera un gros consommateur de Pz.38(t) dont la protection n'était plus au goût du jour à cette époque...

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C'est hélas trop peu face aux nouvelles armes antichars et le Pz.38(t) dont le canon n'est plus à la page doit laisser sa place à des engins plus performants et mieux protégés en octobre 1942 après la production de 1414 engins.

 

Les survivants seront en partie rétrocédés aux armées alliées de l'Allemagne, à savoir la Roumanie, la Bulgarie, la Slovaquie et la Hongrie qui en recevront antre 10 et 50 exemplaires chacune.

 

 

Hiver 1942 avec l'armée Hongroise.

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L'Allemagne conservera tout de même un contingent de Pz.38(t) pour la protection embarquée de ses trains blindés.

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Leur taille modeste permettant un débarquement rapide en cas d'attaque du convoi.

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Pourtant la qualité de la mécanique et du chassis incite l'Allemagne à ne pas "enterrer" le véhicule et une petite production va continuer avec la présentation du Marder III, un chasseur de chars doté d'une pièce de 75mm PAK40 Allemande voire Russe de 76,2mm de prise en casemate.

Approvisionné à 30 coups et doté d'une MG34 en autoprotection cet engin produit à 363 exemplaires d'avril à novembre 1942 fera encore bien des ravages chez nos alliés...

 

 

Marder III, souvent un bricolage initié par les forces présentes au front qui manquaient de véhicules antichars.

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Une version plus affûtée lui succédera : Le Marder III Ausf.M.

On le reconnait à sa silhouette très différente puisque le groupe moto-propulseur à été déplacé à l'avant permettant au char d'être beaucoup plus bas et équilibré que son prédécesseur.

 

 

Marder III M, avec de grosses modifications mécaniques à la clef.

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942 engins produits entre mai 1943 et mai 1944, ils seront remarqués sur tous les fronts de la dernière partie du conflit.

 

 

 

Au même moment un Gepard équipé d'un canon antiaérien Flak 38 de 20mm approvisionné à 1040 coups est construit à 141 exemplaires.

 

 

Gepard.

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Il équipait entre autres la 12ème SS Panzer Division "Hitlerjugend" qui se battra en Normandie en juin 1944, le Flak 38 était aussi redoutable contre les troupes au sol du fait de son calibre et de sa bonne cadence de tir.

 

Mais le plus gros bénéfice que l'armée Allemande tirera du Pz.38(t) sera son extrapolation en chasseur de char léger avec la mise au point du légendaire Jagdpanzer 38 "Hetzer" dont la mécanique était directement issue du char Tchécoslovaque.

 

La Suède, pays neutre, parviendra à obtenir une licence de fabrication fin 1940 et mandatera Scania-Vabis pour la fabrication locale du char.

Le Stridsvagn 41 sera produit de décembre 1942 à août 1943 à raison de 116 exemplaires doté du moteur Scania 1664 déjà monté sur les chars Péruviens quelques années auparavant.

 

 

Strv.41 suédois.

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Dépassés dès leur mise en service la pénurie d'engins blindés pour la fourniture des nations neutres durant le conflit fera qu'une nouvelle commande sera passée pour la production de 104 autres chars motorisés avec un Scania 603 plus puissant (160cv).

Cette dernière sera honorée en mars 1944.

 

Tous les chars Suédois seront après-guerre mutés sur les bases aériennes du pays pour assurer leur défense face aux intrusions, seule utilisation que l'on pouvait encore raisonnablement en faire durant les années 50... :hihi:

 

 

Le LT vz.38 fut un bon petit char, mais les évolutions rapides des blindages et des projectiles durant le dernier conflit planétaire l'ont vite rendu obsolète, ce sera le sort de tous les chars légers de l'immédiat avant-guerre. :o

 

 

 

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De nos jours plusieurs engins semblent avoir survécu, que ce soit en Russie, Suisse ou République Tchèque.

Même les Péruviens en ont conservé un exemplaire ! :bien:

 

 

Démonstration sur le terrain :

 

 

 

 

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:coucou:

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Le LTVZ 35 et 38 ont aussi formé l'ossature en blindé de deux divisions blindée allemande en Mai 1940... Et le moteur Tatra V12 diesel était utilisé sur le Puma 234 (traité ici par Tonton Jensen), ils était aussi réputé pour leur fabrique de canon (Skoda).

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Invité §ast107Vl

melig.gif.fc1c32f5ce077186edfaef9942f459b2.gif un Jagtiger, c'est marqué dessus ultimatecar59.gif.1e6274cc394c47d1dd04f095c03921d2.gif

 

 

Merci j'avais pas vu :D

Je ne connais pas, sa à été utilisé pendant la seconde guerre mondiale ?

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:D en fait, j'en sais rien ...

 

Je disais cela par plaisanterie, un Jagdtiger étant pour moi autre chose

 

http://img8.hostingpics.net/pics/2410794.jpg

 

 

 

 

J'ai recherché le site d'après l'adresse, je suis tombé sur un truc que mon anti-virus m'a dissuader d'aller visiter, donc .... :o

 

On attend les explications des passionnés :p

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(modifié)

 

 

 

 

 

 

 

 

Alkett Vskfz.617 Minenräumer : La machine à Boum !

 

 

 

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L'invasion de l'URSS en juin 1941 a fait comprendre aux Allemands que l'installation de champs de mines en des points judicieux pouvait poser un problème aux forces d'invasion et les ralentir de manière conséquente.

 

Certes des sapeurs-démineurs étaient capables de se frayer un chemin pour franchir de tels lieux, mais en plus d'être longues les opérations de déminage étaient souvent gourmandes en vies humaines, d'où l'idée de l'Etat-Major de "faire les choses en grand" en mécanisant le concept. :oui:

 

Les établissements Alkett, Mercedes-Benz et Krupp sont contactés pour la mise au point d'un engin qui pourrait "dégager" une zone très rapidement sans exposer inutilement les soldats.

 

Alkett est le premier constructeur à présenter un prototype : Le Versuchs Kraftfahrzeug 617 "Minenräumer" (ou, si vous le préférez, le véhicule d'essai N°617 "démineur" en Français...) et ce dès 1942.

 

L'engin sort totalement des sentiers battus... :ddr:

 

Il s'agit d'un véhicule dont la fonction est de faire sauter les mines enterrées par son propre poids, le but du jeu étant qu'il s'en sorte sans dommages ! :D

 

Pour ce faire les ingénieurs vont faire "lourd".

 

D'une taille somme toute assez modeste (6,28 m de long et 3,22 m de large), il dispose d'une garde au sol confortable d'un mètre, très utile pour disperser le souffle des inévitables explosions qui vont résulter du passage de cet engin sur les mines ennemies.

 

 

 

 

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Le blindage oscille entre 10 mm (à l'arrière) et 40 mm sur l'arc avant.

Le plancher a droit à une protection supplémentaire de 60 mm et semble t-il sans la moindre soudure ou pièce rivetée pour une meilleure homogénéité.

 

L'engin peut être servi par un seul homme (inutile d'exposer inutilement des vies... :roll: ) mais la présence éventuelle d'une tourelle de Pz.I avec ses deux mitrailleuses MG34 impose la présence d'un deuxième soldat à bord.

 

Il n'y a pas de portes latérales ou de trappes de plancher, il est nécessaire d'avoir une échelle pour grimper via les superstructures.

 

La direction se fait sur l'unique roue arrière au moyen d'une chaîne, un système pour le moins rustique mais facile à remplacer sur le terrain.

 

 

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Le moteur est le classique V12 Maybach HL-120 de 12 litres développant 300 ch, un groupe "limite" pour entraîner un machin qui pèse tout de même… 50 tonnes !

Les prises d'air et autres échappements sont tous sur le dessus du véhicule.

 

Le réservoir de 720 litres est au-dessus de la roue arrière, en théorie l'endroit le moins exposé.

 

Un poids indispensable pour être certain de faire sauter toutes les mines sur lesquelles il va passer et garantir ainsi la sécurité des véhicules qui suivront le chemin ouvert.

 

Pour l'appui au sol il dispose de trois énormes roues garnies de patins très solides (ce genre de montage rappelle un peu certains canons de la première guerre, mais à cette époque leur fonction était d'éviter les enlisements et le déport latéral lors du tir).

 

 

Canon de la première guerre équipé de patins "Cingoli", du nom de l'Italien qui inventa le système en 1913.

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Ces derniers pouvaient être à priori facilement changés si endommagés.

 

Les essais montreront ce qu'il était facile d'imaginer, à savoir une vitesse de progression ridicule (en théorie 15 km/h mais plus certainement 10 voire moins…) et une silhouette tellement haute (2,90 m) que le VsKfz.617 aurait fait une bien belle cible sur le terrain ! yetet.gif.4e03775f20f7daa46951585ab11282b5.gif

 

Il s'est planté dès qu'on le fit progresser sur un terrain meuble et n'a semble t-il jamais roulé sur... Une mine ! :lol:

 

 

C'est une maquette mais elle donne une bonne vue d'ensemble de l'Ovni... bidule35.gif.c0eee21340bcf75e4922a41dd4ca4bc0.gif

a04.jpg

 

 

Les Allemands préférèrent en rester la, et ce d'autant que l'esprit fin 1942 n'est plus franchement à l'offensive, rendant ce genre de véhicule plus aussi important qu'un an auparavant. :o

 

Le prototype est laissé sur le terrain de Kummersdorf (le centre d'essai des engins terrestres) où il est capturé par les forces Soviétiques en 1945.

 

 

Récupéré par l'URSS et testé, sans grand succès...

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On pense qu'il est tout de même reconditionné et essayé à Kubinka vers 1947, année où une panne le rend inutilisable. :bah:

 

L'affaire n'ira pas plus loin... :non:

 

Il est de nos jours exposé au Musée des blindés de la même localité.

 

 

a06.jpg

 

 

 

On peut le voir rouler, en maquette ! 

 

 

 

:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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