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Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


jensen
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Le suisse allemand, une langue très... particulière, ou pas un canton ne parle la même, j'ai déjà entendu des suisses allemands de zones très éloignées l'un de l'autre devoir faire des efforts pour se comprendre :o

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Invité §160285FO

Bonjour à tous,

Je suis ce topic en sous marin depuis plusieurs mois. Je ne suis pas assez"calé" sur les blindés pour y participer.

 

Plus de MAJ depuis le 29 novembre 2016 ?

[:quicksi @ 29:18]

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Invité §KWC576zq

ben plus de nouveaux messages depuis plus de 2 semaines, c'est ça qu'il veut dire je pense.

 

Le maître des lieux est occupé ailleurs?

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SPM-3 Medved : L'ours mal léché.

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Le SPM-3 est un engin mis au point par la société VPK (Compagnie industrielle de matériel militaire en Français) à la suite de la demande du Ministère Russe de l'intérieur au milieu des années 2000 concernant un engin blindé de maintient de l'ordre conforme à la réglementation routière du pays et ce afin de ne plus être tributaire des escortes de Police dans le cas des déplacements des nombreux véhicules "hors code" qui composent alors l'effectif dudit ministère (Engins 8x8 de la gamme BTR en particulier).

 

Il est spécifié aussi de proscrire tout engin chenillé, ce système étant trop agressif pour les routes et lent lors des transits sur les éventuels lieux d'intervention.

 

VPK va alors se mettre au travail et proposer un engin à quatre roues motrices permanentes du même type que les MRAP (Mine Resistant Ambush Protected) que les Américains déploient alors en grande quantité que ce soit en Irak ou en Afghanistan, en clair en engin convenablement blindé capable de protéger son équipage au passage sur un engin explosif improvisé.

 

L'objectif est d'ailleurs limpide : Proposer non seulement un véhicule conforme au cahier des charges du Ministère mais aussi rentabiliser l'opération en commercialisant cet engin à l'étranger puisqu'il ne faudra pas compter sur une éventuelle commande de l'armée Russe, cette dernière ayant choisi un dérivé sous licence locale du LMV de l'Italien Iveco.

 

Plusieurs prototypes sont essayé à partir de 2008 avant la présentation définitive de l'engin en 2011.

 

 

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Le Medved est un véhicule blindé de 6,14m de long, 2,50m de large et 2,66m de haut, c'est à dire d'une taille parfaitement compatible avec la circulation sur route ouverte.

 

Il pèse 10,8 tonnes à vide et possède une charge utile de 2 tonnes.

 

 

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Comme d'habitude avec le matériel Russe la mécanique est rustique mais cette fois-ci pas archaïque puisque nous trouvons à l'avant sous le capot un 6 cylindres en ligne YAMZ-536 Turbo-Diesel de 6,6 litres développant la puissance de 312cv à 2300Trs (une mécanique commune à de nombreux véhicules locaux, en particulier des poids-lourds tant civils que militaires).

 

 

La mécanique est de facture classique, mais presque incassable.

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Et tout de même à la norme Euro 4, il s'agirait de ne pas encombrer nos petits poumons hein ! :o

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La boite de vitesses est manuelle, donc à la portée de n'importe quel conducteur titulaire d'un permis de conduire.

 

Le Medved est conçu pour résister à tous les traitements durant au moins 250 000km à la seule condition d'assurer un entretien minimum à la mécanique (vidanges régulières et contrôle périodiques des niveaux).

 

Le réservoir de 300 litres de Gazole permet une autonomie moyenne de 1200km.

 

La suspension étonne pour un engin Russe car on s'est enfin débarrassé des antiques lames de ressort certes incassables et des essieux rigides au profit de quatre roues indépendantes combinant barres de torsion à grand débattement (30cm) et amortisseurs hydrauliques.

 

La garde au sol de 0,48m permet de passer à peu près partout, elle a aussi pour avantage de pouvoir "évacuer" le blast d'une explosion d'IED au passage du véhicule, le tout favorisé par un plancher en "V" déviateur de souffle, désormais un grand classique sur ce type d'engin. :oui:

 

La vitesse de pointe sur route est de 100km/h et l'on atteint encore facilement 40km/h en tout-terrain.

 

Le SPM-3 se joue d'une pente de 60% et d'un dévers de 40%, bien que non amphibie il passe sans problème une coupure humide de 1,20m de profondeur, une tranchée ouverte et un obstacle vertical de 0,50m.

 

 

 

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Le blindage en acier multicouches permet de résister à un impact de 7,62mm perforant tiré à 10 mètres, des plaques en céramique peuvent être ajoutées et permettre "d'encaisser" des munitions d'au moins 12,7mm tous azimuts, ce qui est excellent pour un tel engin dont la vocation n'est pas l'assaut en première ligne.

 

L'intérieur de la caisse est dotée d'un revêtement plastifié pare-éclats.

 

Une fois débarrassé de ses sièges la caisse offre une capacité de 10m3, ce qui fait du Medved un petit cargo de ravitaillement.

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L'équipage se compose d'un pilote, d'un chef de bord et de huit hommes installés en caisse sur des sièges intégralement suspendus.

 

Ils disposent de la climatisation, cette dernière ayant été approuvée pour fonctionner par des températures comprises entre -40°C et +45°C, tout comme le véhicule d'ailleurs...

 

 

 

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Le troisième siège optionnel est destiné à un éventuel tireur si le véhicule est doté d'une arme télé-opérée.

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Comme déjà évoqué le plancher est en "V" et assure la sécurité de l'équipage lors de l'explosion d'une charge de 6kg de TNT.

 

Les vitres latérales peuvent être dotées sur demande de tapes de tir, ce qui permet aux hommes installés en caisse de riposter sans s'exposer à l'extérieur.

 

 

Les tapes de tir sont intégrées au vitrage, les deux "boites" sur le toit sont des disperseurs fumigènes dont la fonction est de briser une foule compacte et hostile.

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Les accès se composent de 2 portières latérales à l'avant et de 2 portes battantes à l'arrière, une trappe de secours est installée sur le toit.

 

 

 

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Pour l'instant le Medved est proposé en version "Police", ce qui est conforme au cahier des charges initial.

 

Il dispose donc pour accomplir sa tâche d'une rampe de gyrophares, de sirènes, haut-parleurs, d'un treuil électrique et de lance-grenades lacrymogènes.

 

 

La peinture de camouflage est typiquement Russe, les tâches noires étant surnommées là-bas "pattes de corbeaux".

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Sur demande il peut également recevoir divers projecteurs orientables depuis l'intérieur, des brouilleurs d'ondes téléphoniques voire des projecteurs Xenon stroboscopiques à grande puissance dont la fonction est de "déstabiliser" d'éventuels émeutiers.

 

Si les événements tournent mal une mitrailleuse télé-opérée de 7,62 ou de 12,7mm peut être montée sur le toit, ces dernières pouvant même être remplacées par un lance-grenades (pas spécialement lacrymogènes cette fois-ci...) de 40mm.

 

Sur demande il peut être doté d'une protection NBC et d'un système automatique d'extinction des incendies.

 

Des versions spécifiques Poste de Commandement mobile, ambulance ou de reconnaissance armée peuvent être réalisées si la demande est là.

 

Clairement le SPM-3 n'a pas été conçu comme un engin spécifique de maintient (ou plutôt de rétablissement...) de l'ordre public mais aussi comme un MRAP classique qui pourrait intéresser de nombreuses nations, en particulier les anciennes républiques de l'ex-URSS et de nombreux pays d'Afrique ou d'Amérique du Sud peu argentés, à ce propos d'ailleurs l'Uruguay vient d'en commander 3 exemplaires.

 

Construit pour foncer tête baissée sur tous les terrains sous une grêle de balles et de "projectiles divers" le Medved a été surnommé "l'Ours" par les personnes qui l'ont approché ! :lol:

 

Les besoins du Ministère Russe de l'intérieur se monteraient à plusieurs centaines de véhicules.

 

 

 

Démonstration :

 

 

 

 

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:coucou:

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Invité §pie367dg

Sympa cet engin, mais ça m'étonnerait qu'on en voit un jour en France.

Par contre tu es sûr pour l'autonomie, parce-que 300 litres pour 1200 kms pour moi ça fait 4 litres au cent ce qui fait vraiment peu pour ce type de

matériel.

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Sympa cet engin, mais ça m'étonnerait qu'on en voit un jour en France.

Par contre tu es sûr pour l'autonomie, parce-que 300 litres pour 1200 kms pour moi ça fait 4 litres au cent ce qui fait vraiment peu pour ce type de

matériel.

 

 

Heeuuuhhh Pierléo... :D

 

4 litres aux 100 ça ferait 40 litres aux 1000 km, donc un réservoir de 300 litres lui confinerait une autonomie de plus de 7 000 km. ;)

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Invité §pie367dg

 

( 300L X 100 ) / 1200km = 25L/100

 

 

:pfff: :pfff:

Le plus grave c'est que je fais l'opération sans même me rendre compte que 300 est 1/4 de 1200 donc 25% ou en l'occurrence 25 litres.

Il y a des moments je vous jure :ange:

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C'est comme ça qu'ils en prennent soin?

Au fait, c'est quoi?

 

Article de presse: Un poids lourd qui circulait sur l’autoroute A36 en direction de Belfort dans le contournement de Mulhouse a perdu son chargement au niveau de la bretelle. Fait rare, le chargement en question était un char militaire de collection, qui s'est donc retrouvé sur la chaussée. Personne n’a été blessé, mais la bretelle de sortie a dû être fermée durant le levage de l'engin, d'un poids de 18 tonnes, à l'aide d'une grue spécialisée. D'après les éléments recueillis sur place, le convoi exceptionnel aurait dû freiner pour éviter un véhicule qui s'était rabattu brusquement, faisant céder les élingues.

 

photo-l-alsace-thierry-gachon-1482261162.jpg

 

 

photo-l-alsace-thierry-gachon-1482262171.jpg

Source

http://www.lalsace.fr/actualite/2016/12/20/un-camion-perd-un-char-militaire-sur-l-a36

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Un M75, fabriqué aux USA entre 1952 et 1954.

 

Un transport de troupes pas vraiment réussi qui ne servira que les armées US (fort peu de temps) et Belge (qui en recevront plusieurs centaines au titre de l'aide militaire).

 

Cet exemplaire doit en provenir, le M75 y étant resté en service jusqu'au début des années 80.

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Un M75, fabriqué aux USA entre 1952 et 1954.

 

Un transport de troupes pas vraiment réussi qui ne servira que les armées US (fort peu de temps) et Belge (qui en recevront plusieurs centaines au titre de l'aide militaire).

 

Cet exemplaire doit en provenir, le M75 y étant resté en service jusqu'au début des années 80.

 

:jap:

Merci

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C'est comme ça qu'ils en prennent soin?

Au fait, c'est quoi?

 

Article de presse: Un poids lourd qui circulait sur l’autoroute A36 en direction de Belfort dans le contournement de Mulhouse a perdu son chargement au niveau de la bretelle. Fait rare, le chargement en question était un char militaire de collection, qui s'est donc retrouvé sur la chaussée. Personne n’a été blessé, mais la bretelle de sortie a dû être fermée durant le levage de l'engin, d'un poids de 18 tonnes, à l'aide d'une grue spécialisée. D'après les éléments recueillis sur place, le convoi exceptionnel aurait dû freiner pour éviter un véhicule qui s'était rabattu brusquement, faisant céder les élingues.

 

photo-l-alsace-thierry-gachon-1482261162.jpg

 

 

photo-l-alsace-thierry-gachon-1482262171.jpg

Source

http://www.lalsace.fr/actualite/2016/12/20/un-camion-perd-un-char-militaire-sur-l-a36

 

 

C'est ballot de prerdre un truc comme ça sur l'autoroute ! :lol:

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(modifié)

 

 

 

 

Sd.Kfz.10 : Bon à tout faire, partout, tout le temps !

 

 

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Les origines de ce semi-chenillé sont antérieures à l'arrivée au pouvoir des Nazis puisqu'il est pensé par l'ingénieur Ernst Kniepkamp au tout début des années 30 en s'inspirant des travaux réalisés de ce côté du Rhin par l'ingénieur Adolphe Kegresse et la renommée obtenue par les fameuses autochenilles Citroën des différentes "Croisières" autour du monde.

 

Les esquisses montrées aux nouveaux maîtres de l'Allemagne dès 1933 vont démontrer un réel intérêt pour une formule capable de préserver les capacités d'adhérence et de franchissement d'un véhicule de transport en terrains variés.

 

La société DEMAG (Deutsche Machinenfabrik) est désignée pour mettre au point ce que les Allemands appellent alors un "petit engin tracteur tout-terrain".

 

Les premiers prototypes conçus entre 1934 et 1935 font état de petits engins mus par un 6 cylindres BMW d'environ 30 ch monté à l'arrière.

D'un poids inférieur à 2,5 tonnes ces engins sont trop fragiles et ne donnent en fin de compte pas satisfaction.

 

On songe alors à installer le moteur à l'avant, en l’occurrence toujours un BMW mais plus puissant (40 ch), et capable de transporter six hommes équipés mais il faut attendre début 1937 pour que l'engin soit conforme à ce qu'il sera pour la série avec un moteur Maybach NL38TRK 3,8 litres de 83 ch à 3 000Trs refroidi par eau associé à une boite pré-sélective Maybach Variorex comprenant 7 rapports avant et 3 arrières.

 

Cette transmission est contemporaine des fameuses "Boites Wilson" qui équipaient alors les autos de haut de gamme (les Talbot en particulier) et certains poids-lourds et autobus : Le conducteur sélectionne un rapport sur son levier de vitesses mais ce dernier ne s'enclenche que lorsqu'il débraye, ce système avait pour avantage de garder les deux mains sur le volant au moment opportun, souverain à une époque où les routes sinueuses étaient légion et les directions très lourdes à manœuvrer. :jap:

 

 

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Une commande est passée en mars 1937 pour la livraison de 60 exemplaires qui seront fabriqués sur trois sites :

-Demag

-Adler

-MWC (Mechanische Werke Cottbus)

 

Les engins sont tous en ligne en novembre 1938.

 

Le Sd.Kfz.10 est un véhicule semi-chenillé de 4,75 m de long, 1,93 m de large et 2,00 m de haut.

 

Il est le seul "Half-Track" Allemand à posséder une coque autoporteuse, tous les autres se contenteront d'un simple châssis.

 

La suspension avant comporte un ressort à lames transversal et deux amortisseurs hydrauliques qui agissent sur des roues uniquement directrices.

La suspension du train chenillé fait appel à des barres de torsion.

 

Pour les virages à faible rayon seules les roues assurent la direction mais s'ils sont plus prononcés un système intervient mécaniquement pour freiner le train chenillé et faciliter l'opération.

 

Le poids à vide est de 3,4 tonnes et atteint 4,9 tonnes en ordre de marche (voire même 5,5 tonnes pour les versions dotées du blindage de 8 mm).

 

Ses performances sont assez intéressantes puisqu'il est capable d'atteindre 75 km/h sur route, tout cela bien entendu au détriment de la fiabilité…

Une circulaire imposera aux chauffeurs de ne jamais dépasser la vitesse de 60 km/h au risque d'endommager irrémédiablement les patins de chenilles voire tout le train de roulement.

 

Il embarque 89 litres d'essence et peut réaliser sur route des étapes de 300 km, par contre en tout-terrain l'autonomie est à diviser par deux.

 

 

Le poste de conduite d'un véhicule construit avant 1941 puisque gris.

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Ici en jaune "Afrika Korps" qui deviendra la règle pour tous les véhicules allemands à partir de 1942.

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Il grimpe des pentes de 58%, franchit des dévers de 45%, un obstacle vertical de 0,45 m et une tranchée ouverte de 1,50 m.

 

 

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La fonction du Sd.Kfz.10 est le transport en terrains variés de canons de petits calibres comme, par exemple, le Flak 30 antiaérien de 20 mm ou le canon antichar Pak 36 de 37 mm.

 

L'équipage est de 10 hommes (pilote + chef de bord et 8 soldats).

 

 

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Dans ces années de l'immédiat avant-guerre on a encore à l'esprit les ravages des gaz de combat et tout le monde est persuadé, et ce des deux côtés du Rhin, qu'un nouveau conflit verrait la mise en œuvre massive d'armes chimiques.

 

C'est pourquoi l'Etat-Major Allemand passe commande dès 1938 pour la fourniture de plusieurs versions spécifiques du Sd.Kfz.10 adaptées à ce type de conflit :

 

Sd.Kfz.10/1 : Version de reconnaissance et de détection chimique (65 exemplaires)

 

Sd.Kfz.10/2 : Version de décontamination dotée sur son plateau de huit barils de 50 litres contenant un produit de décontamination dispersable par l'équipage de 2 hommes (60 exemplaires)

 

 

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Sd.Kfz.10/3 : Doté d'une citerne de 500 litres de produits décontaminants. Il était équipé de buses de pulvérisation capables de traiter une surface de 16 mètres de large. (67 engins)

 

 

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On s'apercevra très vite que les belligérants, tous encore choqués par les ravages de tels produits lors du conflit de 14/18, s'abstiendront de les utiliser de nouveau.

Cet "accord", pour le moins tacite, restera en vigueur sur pratiquement toute la durée de second conflit mondial et des véhicules comme les 10/3 seront vite débarrassés de leur citerne pour être recyclés comme ravitailleurs de munitions.

 

 

Les engins en ligne donnant entière satisfaction l'Allemagne lance en 1939 lors de la déclaration de guerre une commande massive de ce véhicule.

En décembre de la même année le moteur Maybach d'origine est remplacé par une version réalésée à 4,2 litres développant 100 ch à 3 000Trs nommée HL42TRKM, en même temps le réservoir passe de 89 à 110 litres.

La boite de vitesses deviendra mécanique aux alentours de fin 1942/début 1943.

 

 

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Sept établissements vont être mis à contribution concernant la fabrication de l'engin, en plus de Demag, MWC et Adler on comptera :

 

-Saurer-Werke de Vienne (plus de 3 000 exemplaires, l'un des plus gros fabricants)

-MNH d'Hanovre (environ un millier)

-Büssing (idem)

-MIAG de Mülhenbau (au moins 320)

 

 

Le Sd.kfz.10 disposait dans sa version de base d'une capote repliable.

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La production est l'une des rares à avoir été effective du premier au (presque…) dernier jour de la guerre (au moins jusqu'à fin mars 1945), mais les archives Allemandes n'étant plus sérieusement tenues à partir de la fin 1943 suite aux nombreux bombardements alliés et aux fréquents déménagements des usines consécutives aux avances ennemies on ne possède pas de nos jours le nombre exact d'engins fabriqués, mais le chiffre de 14 000 Sd.Kfz.10 est fréquemment évoqué et semble crédible. :oui:

 

 

s03 10 4.jpg

 

 

Ce petit semi-chenillé sera de nombreuses fois modifié au fur et à mesure de l'évolution du conflit, que ce soit en usine ou à l'échelon divisionnaire voire même régimentaire.

 

On notera toutefois la création de deux versions pour le moins intéressantes :

 

Le Sd.Kfz.10/4 : Conçu pour recevoir sur son plateau un canon de 20 mm Flak 30, ce dernier avait initialement la particularité de ne pas être à poste fixe et de pouvoir être démonté, pour ce faire le véhicule disposait d'un treuil de halage mécanique et d'une rampe de chargement.

 

10/4

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Le Sd.Kfz.10/5 : Le même mais équipé d'un canon plus moderne Flak 38 toujours de 20 mm à poste fixe.

La Luftwaffe en commandera près d'un millier souvent dotés d'un ensemble cabine/compartiment moteur blindé.

Dans cette arme la vitesse des engins était limitée à 30km/h.

 

 

Les "boites" latérales de ce 10/5 sont des râteliers à munitions.

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Avec cabine blindée aux couleurs de la Luftwaffe.

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Sur le terrain on verra aussi de tels montages mais avec des canons antichars 37 mm Pak 36 ou 50 mm Pak 38.

 

Ici avec le Pak 38 et une cabine blindée "artisanale".

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Projet d'installation du plateau destiné à recevoir un canon à poste fixe avec ridelles rabattables formant plateforme pour les servants.

On remarquera le tampon "Geheim" : "Secret" en Français. :o

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Le même équipement en service.

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Le Sd.Kfz.10 ne sera exporté qu'à une poignée d'exemplaires : Neuf seront livrés à l'armée Roumaine (comme tracteurs de pièces antichars) et douze début 1940 à la Suède.

Cette dernière nation, très satisfaite, cherchera à s'en procurer d'autres auprès de l'Allemagne mais le sort défavorable des armes rendra impossible une telle livraison et forcera le Troisième Reich à ne privilégier que l'équipement de sa propre armée malgré son fort besoin de devises.

Le pays s'en procurera douze autres dans l'immédiat après-guerre via les surplus et les conservera en service jusqu'en 1966.

 

Une photo atteste de la présence d'un engin reconditionné au sein de la Gendarmerie Française, j'en ignore par contre l'affectation (Outre-mer peut-être ?) et le nombre en service… :bah:

 

 

Reconditionné après-guerre pour nos pandores.

s12 gendarmerie.jpg

 

 

 

On ne compte plus le nombre d'engins récupérés et "retapés" après-guerre et qui firent une seconde carrière comme engins agricoles, de dépannage ou de débardage et ce dans toute l'Europe puisque le Sd.Kfz.10 a été de toutes les campagnes, Afrique du Nord comprise !

 

 

Ici dans l'Est. On notera le "camouflage" à base de draps de lit !

Les GI's feront de même en décembre 1944 dans les Ardennes

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On se quitte en images, comme d'habitude... ;)

 

 

Overloon :

 

 

 

Franchissement :

 

 

 

 

s11.jpg

 

 

:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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