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Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


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M2 Light Tank : Premiers pas laborieux vers la modernité...

 

 

 

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Nous sommes en 1934...

 

Les USA sont alors conscients de leur déficit (et le mot est faible...) en matière d'engins blindés. :sic:

 

Déjà en 1920 la Loi sur la défense avait indiqué, comme en France, que les chars n'auront pour autre fonction que l'appui de l'infanterie sur le terrain.

 

De plus la crise de 1929 et l'isolationnisme qui a été le maître-mot de la politique Américaine du début des années 30 a laissé le pays prendre un retard considérable en matière de défense et si la population reste toujours fermement convaincue que leur pays ne doit plus intervenir dans les affaires Européennes beaucoup parmi les décideurs s'inquiètent du retard énorme pris par l'industrie de défense US. :sic:

 

Cette année-là le Rock Island Arsenal développe un petit char de soutient d'infanterie "plus ou moins inspiré" d'un Vickers Britannique : Le T2A1.

 

Certains membres de l'Etat-Major étant conscients de la bêtise que représente l'utilisation du char comme seul soutient d'infanterie on décide dans la plus grande discrétion d'étudier l'engin dès le départ comme un véhicule plutôt véloce et apte à de grandes vitesses capable d'intégrer des unités de Cavalerie et de générer une guerre de mouvement rapide afin de désorganiser les lignes de défense ennemies.

 

Nous avons ici affaire à un char de petites dimensions : 4,43m de long, 2,47m de large et 2,64m de haut pour un poids assez élevé de 10 tonnes, rançon d'un blindage conséquent pour l'époque puisque compris entre 6mm (flancs et arrière) et 25mm (frontal de tourelle).

 

Le T2 est le premier engin US à disposer de la fameuse suspension dite VVSS à action verticale qui, si elle n'est pas la panacée absolue, est largement supérieure sur le terrain face aux trains de roulement composés de ressorts à lames alors disponibles sur de nombreux chars des années 20 et 30. :jap:

 

 

 

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La mécanique est issue de l'aéronautique, il s'agit d'un moteur essence à 7 cylindres quatre temps en étoile Continental R-670 disposé à l'arrière d'une puissance de 250cv.

 

Il est relié à la transmission mécanique à 4 rapports et aux barbotins situés à l'avant via un arbre de transmission, la vitesse de pointe est de 58km/h ce qui est une excellent valeur pour cette époque et montre bien que les Américains avaient bel et bien intégrés l'hypothèse du besoin rapide d'un char de Cavalerie. :oui:

 

L'autonomie est d'environ 300km.

 

Les capacités de franchissement du T2 grâce à la suspension verticale étaient franchement intéressantes pour l'époque.

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Le T2E1 présenté en avril 1934 comme l'exemplaire "définitif" de la série dispose de trois mitrailleuses : Une Browning M2 de 12,7mm et une M1919 de 7,62mm montées dans une casemate fixe ainsi qu'une autre de même calibre montée sur rotule dans l'arc avant.

 

 

L'équipage est de quatre hommes : Pilote, copilote-mitrailleur de caisse, chef d'engin-chargeur et tireur.

 

 

Il est clair que la solution de la casemate n'apportait pas grand'chose, n'autorisant qu'un très faible débattement aux armes de bord.

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On estime alors que les deux armes installées dans la casemate ne sont que d'un intérêt très limité et qu'il vaudrait peut-être mieux installer sur la char une tourelle rotative... :roll:

 

Rebaptisé M2A1 il est sélectionné pour la production en série nanti d'une tourelle à commande manuelle n'abritant plus que la mitrailleuse de 12,7mm, la 7,62mm sur rotule restant à sa place.

 

 

En fin de compte utiliser toute cette mécanique pour permettre à une mitrailleuse de 50' de se déplacer sous tourelle confine un peu au gaspillage de moyens.

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Après la production de... 17 unités en 1935 les responsables de l'armement estiment que l'engin doit être revu et corrigé.

Pour ce faire on s'inspire alors des chars Soviétiques et l'on décide qu'il faudrait doter le M2 de... Deux tourelles !

 

 

 

Dire que l'armée US "tâtonne" est le moindre mot à cette époque. :o

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L'une conserve sa 12,7 et l'autre retrouve sa 7,62... :siffle:

 

Rebaptisé M2A2 dans cette configuration il ne faudra pas longtemps aux hommes de terrain pour dénoncer l'inutile complication du concept et surtout son inefficacité totale, l'équipage ne sachant plus très rapidement "où donner de la tête"... :D

 

 

 

Le concept des deux tourelles partaient d'un bon sentiment, à savoir de faire feu dans plusieurs directions à la fois.

Mais il s'avérait quasiment ingérable sur le terrain pour l'équipage...LM13.jpg

 

 

 

Surnommé "Mae West" par la troupe en hommage à la Star de cinéma de l'époque à la poitrine plutôt "généreuse" cette version est fabriquée entre 1936 et 1937 à 239 exemplaires auxquels il faut ajouter 72 engins rebaptisés M2A3 légèrement modifiés avec un blindage un peu plus épais à l'avant, une boite de vitesse revue et une accessibilité mécanique revisitée.

 

Les deux tourelles n'offraient pas non plus une habitabilité convenable.

Ces deux hommes y semblent bien à l'étroit...

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La terrible guerre civile Espagnole qui sévit de 1936 à 1939 impose à tous les observateurs l'installation à bord des chars d'un canon, les mitrailleuses étant désormais clairement insuffisantes en combat.

 

Le M2 est de nouveau modifié et devient désormais le M2A4 dont la fabrication est confié en octobre 1939 aux établissements American Car and Foundry et Baldwin Locomotive Works.

La puissance de feu devient conséquente avec l'adjonction d'un canon de 37mm.

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Le canon de 37mm M5, présenté en 1938.

Ces capacités anti-char seront très rapidement dépassées par l'évolution des blindages des engins de combat.

Il était totalement obsolète dès 1941...

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Nettement modifié par rapport à ses prédécesseurs avec un blindage renforcé (25mm sur tout l'avant) qui porte son poids à 11,4 tonnes, une tourelle dotée du tout nouveau canon anti-char M5 de 37mm à haute vitesse initiale approvisionné à 103 coups et d'une mitrailleuse coaxiale de 7,62mm, on décide d'améliorer considérablement sa puissance feu en y ajoutant une autre mitrailleuse de 7,62 sur affût anti-aérien et deux autres à poste fixe insérées dans l'arc avant et servies par le pilote ! :eek:

 

 

Vraiment impressionnant cet arsenal ! :ddr:

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Approvisionnées au total à 8470 coups l'équipage avait largement de quoi "voir venir"... :ddr:

 

Si on compte bien cela nous donne un total de cinq mitrailleuses et un canon pour... quatre hommes à bord ! :lol:

 

 

 

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Très vite considéré comme affublé de tares nombreuses (pas de panier de tourelle à cause de la présence de l'arbre de transmission, rotation et hausse du canon manuelle, mitrailleuses fixes totalement inutiles, blindage trop léger etc etc...) la série des M2 s'interrompt en mars 1941 après la sortie de 375 exemplaires de M2A4 des chaînes de montage au profit du M3 "Stuart" qui fera l'objet de ma prochaine étude. :oui:

 

Tous les M2 resteront cantonnés à l'instruction, seuls une trentaine de M2A4 connaîtront l'épreuve du feu à Guadalcanal avec L'US Marine Corps qui les percevra dans l'attente des M3.

 

 

Rares photos de M2A4 dans l'enfer vert de Guadalcanal.

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Les Britanniques, qui commandent 100 exemplaires du M2A4 en janvier 1941, annulent leur commande après la livraison de 36 engins au profit encore du M3.

Ici aussi il semble bien qu'aucun M2 ne connaîtra l'épreuve du feu, restants dans les effectifs uniquement comme engins d'instruction.

 

 

Un des 36 M2A4 perçus par les forces Britanniques.

Peu convaincues par les capacités de l'engin au combat ils resteront tous en Grande-Bretagne comme véhicules-écoles.

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Des M2A2 "Mae West" aux manœuvres de 1938 : https://www.youtube.com/watch?v=bUDupadk030

 

 

 

 

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:coucou:

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Un chars jouet.... :non:

 

Comme pour les autres nations les Américains vont encore avoir un paquet de chars "ferraille" avant d'arriver au Sherman!

 

merci Tonton!

 

Exact, mais comparé aux D1 ou AMR33 français ou encore au Panzer I allemand de même génération il n'avait pas grand chose à leurs envier.

Quand au Sherman, son plus gros avantage était la "pullulation"

Et, merci tonton pour l'article.

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Invité §wit375IU

Sur WOT , c'est mon best char , je m'amuse vraiment avec......

article de type " larousse & encyclopedie des armes " qui merite sa place par son ecriture sur wiki francophone.

D'ailleur pourquoi pas creer un site qui rassemble tous les articles "de tonton" , comme une bible des engins blindés , achalandé par les habitués du forum.....

je sais "ya qua , faut qu'on"..........sur un malentendue , peut etre que.......

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Invité §KWC576zq

Question qui me vient à l'esprit: entre les M3 "Stuart" et les M3 "Lee", n'y a t'il jamais eu confusion au sein de l'armée étazunienne?

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Invité guest527

Vu que le M3 Lee n'a pas de tourelle, je vois pas comment on peut les confondre :o

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Invité guest527

Bah tu sais le FRF1 et le FRF2 s'appellent tous les deux FRF et personne ne les confond :o

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Invité §KWC576zq

la mauvaise foi a ses limites... De plus si c'est pour me prendre pour un abruti merci de bien vouloir vous priver de me répondre

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Invité guest527

Je ne le sais que trop bien, c'était l'un de mes tout premier char, en 2011 :w:

J'étais tellement content d'avoir le T1 Heavy ensuite :oui:

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Invité §pie367dg

A rétromobile il y avait aussi deux blindés, un St-Chamond et un Schneider, mais il y avait aussi un tracteur d'artillerie Schneider de 1915 et une chenillette plus proche de nous destinée aux paras.

 

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A rétromobile il y avait aussi deux blindés, un St-Chamond et un Schneider, mais il y avait aussi un tracteur d'artillerie Schneider de 1915 et une chenillette plus proche de nous destinée aux paras.

 

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Tracteur d'artillerie Schneider CD

 

Pour la réalisation du tracteur CD Schneider a utilisé le moteur, le châssis inférieur, la transmission et la suspension du char CA1. Le CD était destiné à remorquer des canons lourds de 155 sur le champ de bataille ainsi qu'à servir de transport de munitions une fois les canons en place. En une nuit il était capable de déplacer une batterie de 4 canons de 155mm avec munitions.

Le moteur de 9,7 l produisait 60 ch à 1000 tr / min. Le véhicule pesait 10 000 kg avec une capacité de charge de 3 000 kg. La vitesse maximale d'un véhicule légèrement chargé était de 8,2 km / h

Initialement (1915 ?) une commande de 50 véhicules a été faite à Schneider. En octobre 1916, cette commande fut portée à 500 pièces. Seules 110 furent livrées.

Source :

http://www.landships.info/landships/softskin_articles/Schneider_CD.html

 

 

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M3/M5 Stuart : Eternels ? 158401810_gillesreims.gif.e07280c242e84dde105008877f374446.gif

 

 

 

 

 

 

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La désastreuse campagne de mai/juin 1940 qui verra la déroute des forces Franco-Britanniques oblige les USA à réviser très sérieusement sa politique en matière d'engins de combat blindés.

Il est désormais très clair que le petit M2 "Light Tank" est en effet tellement léger qu'il ne ferait pas le poids face à des Panzers dont on sait parfaitement dans les hautes sphères qu'il faudra les affronter un jour ou l'autre malgré l'avis contraire de la population enfermée dans une politique farouche de stricte neutralité à l'égard des "événements" européens. :sic:

 

On reprend donc la formule du M2 mais considérablement améliorée :

 

-Nouveau système de recul du canon de 37mm (ce dernier étant modifié mais conservé malgré des capacités balistiques très moyennes)

 

-Blindage plus épais (entre 13 et 51mm suivant les endroits)

 

-Suspension revue

 

L'amélioration du blindage impose logiquement une augmentation considérable du poids du nouveau M3 qui atteint désormais 12,7 tonnes, une valeur assez importante compte-tenu de la taille modeste de l'engin.

 

Raison pour laquelle la roue tendeuse voit son diamètre élargi et surtout son emplacement visiblement modifié, cette dernière permet désormais à la chenille de rester en contact avec le sol sur une plus longue surface et donc d'éviter un "plantage" du char en terrain meuble, la pression au sol de 0,72kg/m2 restant dans le domaine du raisonnable.

 

 

La roue tendeuse est de plus grande taille que sur le M2 et "posée" plus bas, c'est de cette façon qu'on arrive à les différencier facilement. :oui:

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Toujours équipé de son moteur Continental en étoile de 262cv à 2400Trs il est cette fois-ci accouplé à une boite mécanique à 5 rapports au lieu de 4, cette dernière permettant une accélération plus franche et des reprises plus nerveuses par rapport au M2.

 

 

Le moteur à 7 cylindres en étoile refroidi par air installé à l'arrière en position verticale.

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Les premiers exemplaires sortent des chaines de production en mars 1941 et 170 d'entre-eux sont alignés par les Britanniques en Afrique du Nord où l'on ne peut pas dire qu'ils se distinguent particulièrement... :sic:

 

En effet leur pièce de 37mm n'est plus du tout dans l'air du temps et les combats qui eurent lieux face aux Panzers de Rommel seront sans appel.

 

 

La réutilisation de matériels capturés était très courante dans le désert.

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On note sur les engins "ex-anglais" la présence de déviateurs de poussière latéraux.

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Débarrassés de leurs deux mitrailleuses de 7,62mm à poste fixe servies par le pilote qui ne servaient au demeurant strictement à rien les Stuart seront très rapidement assignés à d'autres tâches que le combat antichar, leur fiabilité et leurs performances générales en faisant des engins de reconnaissance idéaux. :sol:

 

 

 

Piètre combattant le M3 sera par contre un excellent engin de reconnaissance.

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S'en est d'ailleurs au point que les ateliers régimentaires anglais en viennent à les débarrasser de leur tourelle pour les alléger et augmenter encore leurs performances.

 

Capable de gravir une pente de 30°, un obstacle vertical de 0,60m, une tranchée ouverte de 1,80m et une coupure humide de 0,90m tout en préservant une vitesse de pointe de 58km/h sur route et encore de 30km/h en tout-terrain tout en étant d'une fiabilité inédite en Europe le M3 fait parfaitement l'affaire en tant que char de découverte. :jap:

 

 

 

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Sa capacité d'emport en munitions est toujours aussi conséquente d'ailleurs : 174 obus de 37mm et 7500 projectiles de 7,62mm.

 

Fin 1941 l'URSS se tourne vers les USA et acquiert "sur étagère" 1676 M3 afin de compenser ses pertes terribles engrangées depuis le mois de juin et l'invasion Allemande.

 

Faute de mieux les équipages de l'Armée Rouge "feront avec", tout en notant l'inefficacité du canon de 37mm et surtout le comportement capricieux du moteur Continental.

Ce dernier étant issu en droite ligne de l'aéronautique il exige un indice d'octane très élevé pour fonctionner correctement (et durablement...) or le carburant Russe n'a jamais été réputé pour sa grande qualité. :hihi:

 

L'engagement du M3 avec les USA commence aux Philippines face aux forces Japonaises, c'est le seul endroit du champ de bataille de la seconde Guerre Mondiale où le char ne fut pas dépassé dès sa mise en service car les Nippons n'ont pas grand'chose de beaucoup mieux à lui opposer... :o

 

 

Pacifique.

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De plus le conflit dans le Pacifique se résume surtout pour les blindés au soutient de l'infanterie et à la lutte contre les points fortifiés.

Le tube de 37mm redevient redoutable avec le tir de l'obus Canister M2 doté de 122 billes d'acier, un projectile très efficace face à des fantassins à découvert. :sic:

 

 

Ce M3 n'a plus bougé depuis que les forces Japonaises l'on mis hors de combat dans les îles Salomon en... 1943 !

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Les organisateurs Américains de l'industrie de guerre avertissent alors les bureaux d'études que très rapidement les moteurs en étoile refroidis par air qui équipent de nombreux blindés US (dont le M3) devront être réservés en priorité aux forces aériennes.

 

Cela tombe bien pour le Stuart puisque le moteur à toujours posé un problème car installé à l'arrière son arbre qui le reliait à la transmission située elle à l'avant traversait littéralement la chambre de combat et empêchait la pose d'un panier de tourelle par exemple.

 

Vue fantôme du Stuart M3.

On y voit bien l'arbre de transmission qui "traverse" littéralement la chambre de combat...

Bien entendu protégé par un carénage sa présence posait néanmoins de gros problèmes à l'équipage.

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C'est pourquoi le M5 à la coque redessinée apparaît dès avril 1942. :oui:

 

Encore une fois alourdi par la pose d'un blindage plus conséquent (67mm à l'avant) et désormais d'un poids de 15 tonnes les deux V8 Cadillac jumelés refroidis par eau de 242cv à 3400Trs installés à bord ne sont pas de trop pour mouvoir l'ensemble.

 

Ici avec son kit de débarquement en eau profonde.

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Gros point positif par l'adjonction d'une boite de vitesses de type Hydramatic à 4 rapports qui simplifie énormément la tâche du pilote.

 

L'arbre de transmission cette fois-ci installé au-dessus du plancher n'est plus un obstacle pour l'équipage qui dispose désormais d'un panier de tourelle, cette dernière restant à rotation manuelle.

 

 

Le réaménagement de l'intérieur a été très salutaire pour les quatre membres d'équipage.

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On en profite pour améliorer l'accès à bord, en particulier pour le pilote et son "adjoint" qui disposent de trappes d'évacuation au-dessus d'eux infiniment plus pratiques que les ouvertures creusées dans le glacis des versions précédentes.

L'arc avant est désormais totalement incliné et permet de faire plus facilement ricocher les projectiles ennemis.

 

 

 

Pilote et copilote ont dorénavant une "vraie" trappe d'évacuation.

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Proposé aux forces Soviétiques en 1943 le M5 y sera poliment refusé après l'essai de trois engins...

 

Il restera par contre un blindé très performant dans le domaine de la reconnaissance, équipant jusqu'à la fin du conflit les forces Britanniques, Françaises libres mais aussi Chinoises.

 

 

Très agile en tout-terrain, avec une vitesse encore élevée (30km/h) dans de telles conditions.

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La production du M5 cesse en juin 1944, moment où le M24 Chaffee fini sa mise au point avant d'entrer en unités dès le mois de décembre.

 

 

 

 

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De très nombreuses versions des M3/M5 seront mises au point, on note en particulier la fabrication de quelques dizaines de chars lance-flammes pour le front du Pacifique où la modification d'engins "fatigués" en ravitailleurs de munitions par exemple.

 

Les quelques tentatives pour en faire des lance-roquettes, des affûts de DCA ou des porte-mortier de 81mm se solderont par des échecs faute de place à bord pour les munitions.

 

Seule une version désignée M8 Howitzer Motor Carriage fut produite en grande série entre septembre 1942 et janvier 1944 par Cadillac.

Basée sur le M5 elle disposait d'une tourelle ouverte abritant un obusier de 75mm doté de 46 coups et d'une mitrailleuse de 12,7mm approvisionnée à 400 coups.

 

 

M8 Howitzer.

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Un crochet d'attelage lui permettait de tracter une remorque emportant environ 90 obus, conférant au M8 une bonne capacité en matière de soutient rapproché aux unités d'assaut.

 

Les obus emportés étaient généralement des explosifs de type M48 ou des projectiles au phosphore de type M89.

 

 

Italie 1944.

Ces M8 prennent à partie un ennemi posté sur les hauteurs.

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Scène de libération, sud de la France, août 1944.

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La production se décompose comme suit :

 

M3 : 13859 exemplaires

M5 : 8885 exemplaires

M8 : 1778 exemplaires

 

 

Après-guerre les engins survivants seront versés aux effectifs de très nombreuses nations :

 

M3/M5 : Belgique, Australie, Chili, Chine, Equateur, Cuba, France, Haïti, Inde, Mexique, Philippines, Paraguay, Salvador, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Turquie, Pays-Bas, Italie, Portugal, Venezuela, Grande-Bretagne, Colombie, Uruguay, Brésil...

 

M8 : Tunisie, Taïwan, Sud-Vietnam, Laos, Cambodge, France.

 

Ces engins resteront en service durant de longues années, la France elle-même utilisera encore largement ses M8 en Algérie où son obusier était très efficace face à des éléments retranchés en zone montagneuse hors de portée avec des tirs tendus.

 

Les M8 resteront encore appréciés lors de la guerre d'Algérie.

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Le Brésil remet à niveau 110 M3 au début des années 70 notamment avec l'installation d'un Diesel Scania de 300cv et d'un canon de 90mm DEFA Français.

 

Le Portugal a expédiée trois M5 pour l'escorte de ses convois en Angola en 1967, ils y serviront jusqu'en 1972.

Et ne croyez pas que l'histoire s'arrête la ! :buzz:

 

En effet le Paraguay en met douze sous cocon en 1996 et décide de les remettre en ligne aux début des années 2000 ! :oui:

En 2010 dix d'entre-eux sont même totalement révisés, débarrassés de leur tourelle de 37mm au profit d'une simple mitrailleuse de 12,7mm afin de servir d'engins d'instruction.

 

 

Défilé d'engins Paraguayens.

En 1957 ? Non en 2002 ! :o

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Seul pays d'Amérique du Sud avec la Bolivie sans accès maritime le Paraguay est en excellents termes avec ses trois voisins et ne voit absolument aucun intérêt à acquérir du matériel de guerre plus moderne... :bah:

 

Il est à noter qu'il dispose toujours en 2017 pour sa Garde Présidentielle de chars plus lourds : Des M4 Sherman ! :ange:

 

L'aventure n'est donc pas finie... Pas mal pour un engin qui accuse désormais plus de 75 ans !!!! :ddr:

 

Coup de chapeau à nos amis Suisses pour ce M3 impeccablement restauré du Musée de Reuenthal ! raimon.gif.9bc70bd65add19af6a83340e6dd25cd5.gif

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Le M3 comme si vous y étiez :

 

 

En voila qui ne font pas semblant :p:

 

 

Ce M5 peut encore faire mal yetet.gif.4e03775f20f7daa46951585ab11282b5.gif:

 

 

 

:coucou:

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Invité §pie367dg

15mm d'acier sous 30% d'incidence à 2000m

21mm à 1500m

29mm à 1000m

40mm à 500m

52mm à 100m

 

Honorable pour un seulement 37 mm ....... en 1940, ensuite un peu léger tout de même .

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Invité guest527

ça c'est l'épaisseur qui peut être percée.

Mais en terme de précision, est-ce aussi "aisé" de faire mouche avec 75mm obusier qu'avec un 75mm "standard" (canon long) comme il existait sur amx ?

En fait j'aurais tendance à penser que c'est évidemment moins précis, mais des "précisions" :ddr: techniques existent-elles ? :??:

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(modifié)

 

 

 

 

PORSCHE/SKODA RADSCHLEPPER OST : L'enfer est toujours pavé de bonnes intentions...

 

 

 

 

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L'offensive sur l'URSS qui débute le 22 juin 1941 va vite montrer que les forces Allemandes n'ont ni la préparation ni le matériel nécessaire pour y trouver la victoire.

 

Dès l'automne de la même année il est clair que les intempéries locales vont mettre les forces de Berlin dans une situation inextricable avec des "pistes" qui deviennent rapidement de véritables cloaques sous les pluies d'automne avant de se transformer en champs de neige et de glace qui vont s’avérer être des pièges mortels tant pour les hommes que pour les mécaniques.

 

Bien que les échelons régimentaires feront preuve de réelles capacités d'adaptation (les premiers camions semi-chenillés appelés Maultier n'étaient rien d'autre que des "bricolages de terrain" au début) il est désormais clair début 1942 qu'il est impératif de disposer d'engins véritablement adaptés aux conditions locales pour continuer le combat.

 

Le bureau des armements de l'armée de terre (Heereswaffenamt en Allemand) demande alors en mars au bureau d'études de Ferdinand Porsche la mise au point d'un engin de transport capable de s'affranchir des terribles conditions de circulation du front de l'Est et de tracter une remorque ou une pièce d'artillerie.

 

Mais plusieurs conditions vont se faire jour :

 

-Pas d'utilisation de matériaux rares (cuivre, caoutchouc…) déjà sévèrement contingentés

-Pas de chenilles, trop chères et trop lourde

-Aucune solution avant-gardiste, on demande un engin rustique, voire même "basique" !

 

Le projet est validé comme étant le Typ 175 et Porsche se rapproche de la firme Skoda de Pilsen (depuis 1939 dans le "protectorat" de Bohême-Moravie) pour sa mise en production après la période d'étude.

 

Hitler, qui fourrait littéralement son nez partout, insiste auprès de Ferdinand Porsche pour que le futur engin ait de grandes roues en acier qu'il considère comme l'arme absolue pour progresser sur les pires terrains après les avoir vu à l'œuvre sur le matériel de la première guerre mondiale.

Bien que très peu convaincu par le concept Porsche acquiesce et présente un prototype en octobre 1942 : Le Radschlepper Ost (Tracteur d'artillerie front de l'Est).

 

 

 

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Nous sommes devant une "étrangeté" à quatre (grandes) roues motrices permanentes en acier avec possibilité de bloquer le différentiel central.

Ces dernières mesurent 1,50 m de diamètre et font 30 centimètres de largeur à l'avant et 40 centimètres à l'arrière.

 

La garde au sol est de 1,18 m !

 

La bête mesure 6,22 m de long, 2,30 m de large et 3,08 m de haut.

 

 

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Son poids à vide est de 7 tonnes et sa charge utile de 5.

 

L'équipage est de 3 hommes.

 

Le moteur est un 4 cylindres à essence refroidi par air à arbre et cames en tête conçu par Porsche.

Sa cylindrée est de 6 024 cm3, sa puissance de 90 ch à 2 000Trs et son couple de 39 mkg à 1 100Trs.

 

 

 

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Pas franchement sobre, son réservoir de 250 litres ne lui autorise pas une autonomie supérieure à... 110 km !

 

La boite de vitesses mécanique à 5 rapports est du genre "ultra-courte" puisque la vitesse maximale théorique est décomposée comme suit :

 

-2,44 km/h en première

-3,62 km/h en seconde

-5,73 km/h en troisième

-9,16 km/h en quatrième

-15,00 km/h en cinquième (qui est donc la vitesse maximale du machin…)

 

La marche arrière "tire plus long" que la première : 2,92 km/h ! :lol:

 

Les freins sont des plus classiques puisque mécaniques à câbles, même chose pour la suspension qui adopte des ressorts à lames.

 

 

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En terrain favorable ce tracteur est capable de gravir des pentes de 33°.

 

Comme Herr Doktor Porsche n'est définitivement pas capable de concevoir quelque chose de trop simple il a tout de même réussi à greffer un moteur auxiliaire sur son Radschlepper, à savoir un bicylindre (en fait un demi-moteur de Coccinelle) fabriqué par Bosch également refroidi par air de 565 cm3 développant 12 ch à 3 500Trs.

 

Sa fonction est de remplacer la manivelle en permettant de faire préchauffer tant les cylindres que l'huile du moteur principal.

On voit donc bien là que l'engin était réellement destiné aux conditions climatiques dantesques du front de l'Est, d'autant que ce moteur auxiliaire pouvait aussi chauffer une cabine équipée d'une couchette.

 

Lors des essais qui débutent dès janvier 1943 on ne peut pas dire que l'engin impressionne, loin de là ! :non:

 

Capable de tracter une charge de 5 tonnes avec son treuil installé en caisse sur terrain meuble (il excelle dans la boue ou dans un champ labouré) ou une remorque de 1,5 tonnes de charge utile les choses s’enveniment très vite si le sol est dur.

C'est bien simple les roues en acier n'ont aucune adhérence sur la neige, la glace ou l'asphalte… C'en est au point qu'elles tournent sans que le véhicule ne bouge ne serait-ce d'un centimètre !

 

 

Pour que cet engin puisse avoir un semblant d'adhérence le sol devait impérativement être meuble afin que les crampons des roues puissent s'enfoncer.

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Et sur route la conduite de cet engin vire au pensum : Il vibre de partout, est bruyant, incapable de démarrer sans patiner et l'inconfort en cabine est hallucinant aux dires de tous ceux qui se sont succédé à son volant.

 

 

D'après ceux qui l'ont conduit, cet engin était un véritable désastre ambulant ! :pfff:

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On ne sait toujours pas par quel miracle 200 exemplaires furent commandés, un chiffre d'ailleurs vite ramené à 100 au début de l'été 1943...

 

L'hiver précédent ayant vu la "consécration" du système Maultier en fin de compte plus efficace et bien moins cher on décide d'arrêter les frais avec le Radschlepper, un engin considéré comme tellement raté qu'il ne verra jamais le front de l'Est pour lequel il avait pourtant été conçu.

 

C'est à l'Ouest, considéré alors comme un secteur beaucoup plus calme, que les engins produits seront expédiés, faute de mieux.

 

On reconnait officiellement une quinzaine d'exemplaires présents en Normandie lors du débarquement, ils étaient tellement lents que leurs équipages se feront rattraper par les éléments avancés des alliés… :ddr:

 

 

Normandie, 1944.

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Une douzaine seront aussi utilisés lors de l'offensive des Ardennes de l'hiver 1944/45.

C'est là-bas que leur comportement tournera littéralement au burlesque ! :W

 

Des civils voient arriver deux Radschlepper devant la "rampe immense" que représente l'accès au franchissement d'un passage à niveau.

Manque de bol pour leurs équipages la route est gelée. :bah:

 

Il leur faudra presque une heure pour régler le problème : Que se soit en individuel ou attachés le patinage est tel qu'il leur est impossible de franchir "l'obstacle"...

En désespoir de cause l'un des équipage décide de redescendre et de se lancer "à fond la caisse" afin de passer sur l'élan (à 15 km/h… :roll: )

Ça aurait pu marcher si un train ne s'annonçait pas !

Obligé de freiner en catastrophe pour ne pas se faire percuter le tracteur redescend alors la pente en glissade les quatre roues bloquées… :hihi:

La prochaine tentative finira par être la bonne, le tout sous les regards mi goguenards mi inquiets des civils présents sur place.

 

 

Janvier 1945 au Luxembourg.

Bien que produits à fort peu d'unités ces engins seront souvent photographiés par les alliés, très intrigués par les grandes roues en acier.

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A la fin du conflit les survivants sont rares.

Une dizaine d'exemplaires pourriront dans une ferme située en RDA après-guerre, sans que personne ne sache vraiment quoi en faire.

Un engin sera enterré dans l'enceinte de l'usine Porsche de Zuffenhausen juste avant l'arrivée des forces alliées.

 

 

Un des derniers Radschlepper fabriqués, avec son pot d'échappement sur le toit, pose dans l'enceinte de l'usine Porsche.

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"Exhumé" en 1960 lors de travaux de terrassement son état est tel que toute restauration n'est pas franchement envisageable, sans parler d'une image et d'une époque que le constructeur souhaitait alors oublier…

 

Il n'y a plus, à l'heure actuelle, de Radschlepper Ost survivant et compte-tenu des lieux de leurs déploiements opérationnels (battus et rabattus) il y a peu de chances d'en redécouvrir un. :bah:

 

C'est dommage, j'aurais bien voulu en voir un de près moi… :o

 

 

 

Diaporama musical :

 

 

 

 

:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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Invité §pie367dg

Ce qui ressort de cette étude, c'est qu'en 1941 les allemands n'étaient absolument pas préparés pour une guerre à l'est, ce qui est assez surprenant quand on sait qu'avant la guerre ils avaient envoyé fait construire et tester des matériels en URSS pour contourner le traité de Versailles, ils auraient

donc du logiquement en tirer les conséquences.

Ensuite moi itou j'aurais bien aimé en voir un de prés. ;) ;)

Enfin, AH s'est toujours beaucoup trop appuyé sur son expérience limitée d'homme de troupe en 14/18, autrement dit sans la hauteur de vue que

le permet la formation d'officier.

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Une franche rigolade cet engin :lol:

 

Je rejoint Pierlo sur le fait qu'ils n'étaient pas préparé pour une guerre à l'EST....une guerre longue...

 

+1

et d'accord pour ce qui est de la préparation à une longue guerre dans le grand Est, car AH était persuadé qu'il ne lui faudrait que 3 mois pour e^tre et rester à Moscou. Comme chez nous quoi!

En face de lui, les rouges n'étaient pas mieux préparés! Beaucoup beaucoup moins...

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