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Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


jensen
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Invité §alt812et

sur ce topic , ont ne parle pas des voitures ou motos de la periode de guerre??

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Invité §cle806Gb

Merde mon post s'est multiplié!!! juluch.gif.64788a95a23fa5a43541f41baea673c3.gif

 

Tonton tu peux supprimer le deuxième??? juluch.gif.a799b3b9e374c029ab55f45421c4dcb8.gif

 

 

Mieux, tu peux l'éditer et cocher "effacer ce message". ;)

 

C'est en bas, sous "valider votre message", dans le menu des options.

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Invité §cle806Gb

 

Sur!! C'était pas au point! :lol:

 

Si on ne l'utilise pas sur les tanks actuels c'est que ça ne va toujours pas et puis le prix surement................ :)

 

 

Le prix je sais pas, mais c'est au point, beaucoup d'engins de chantier l'utilisent (dumper notamment ;) ), je pense que c'est peut être un problème de place, et surtout d'utilité, le poids des chars étant somme toute "contenu" (par rapport aux dumper) et les performances des moteurs thermiques suffisantes. :o

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Invité §le 382AO

 

Sur!! C'était pas au point! :lol:

 

Si on ne l'utilise pas sur les tanks actuels c'est que ça ne va toujours pas et puis le prix surement................ :)

 

Un petit lien toujours sur le Ferdinant.

http://ww2armor.jexiste.fr/Files/Axis/Axis/1-Vehicles/Germany/4-TankDestroyers/Jagdpanzer-Tiger(P)/Jagdpanzer-Tiger(P).htm

 

 

 

Ce sont les moteurs thermique qui n'étaient pas au point, mais toute la partie électrique l'était! antosha.gif.1d373d70051d825528955a2f0fe9e76c.gifafra.gif.ba5289c25aa16c6b58e508407ecf30bb.gif

 

Aujourd'hui pour on utilise pas cette solution "super"? Car ca prend trop de place, et le cuivre coute trop cher mais on y arrivera un jour surtout avec les normes Euro (sur véhicules routier).

Pourquoi super? Car les moteurs électrique sont moins réticent que les moteurs thermique! Certes il faut un moteur thermique pour faire tourner la génératrice, mais cette génératrice tourne tout le temps a la même vitesse donc le moteur thermique aussi, et il peut etre régler a 1500tr/min, ce qui lui procure une durée de vie superieure et une pollution inferieure a un véhicule classique) ... afra.gif.ba5289c25aa16c6b58e508407ecf30bb.gif

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Invité §le 382AO

 

Le prix je sais pas, mais c'est au point, beaucoup d'engins de chantier l'utilisent (dumper notamment ;) ), je pense que c'est peut être un problème de place, et surtout d'utilité, le poids des chars étant somme toute "contenu" (par rapport aux dumper) et les performances des moteurs thermiques suffisantes. :o

 

 

 

Sur les dumper c'est plutôt l'hydraulique qui est utilisé non?

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Invité §le 382AO

Ah oui en effet j'avais oublié les gros!

Je pensais plus aux petits genre :

 

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Et une nouvelle pour les parisiens amateurs de blindés ancien!

Les Berliet VXB ont été réquisitionnés aux portes de Paris pour la neige....

 

azurjaunie.jpg.70cea5acec8df53da06a8879c071380b.jpg

 

:sol:

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Invité §cle806Gb

Ce sont les moteurs thermique qui n'étaient pas au point, mais toute la partie électrique l'était! antosha.gif.1d373d70051d825528955a2f0fe9e76c.gifafra.gif.ba5289c25aa16c6b58e508407ecf30bb.gif

 

Aujourd'hui pour on utilise pas cette solution "super"? Car ca prend trop de place, et le cuivre coute trop cher mais on y arrivera un jour surtout avec les normes Euro (sur véhicules routier).

Pourquoi super? Car les moteurs électrique sont moins réticent que les moteurs thermique! Certes il faut un moteur thermique pour faire tourner la génératrice, mais cette génératrice tourne tout le temps a la même vitesse donc le moteur thermique aussi, et il peut etre régler a 1500tr/min, ce qui lui procure une durée de vie superieure et une pollution inferieure a un véhicule classique) ... afra.gif.ba5289c25aa16c6b58e508407ecf30bb.gif

 

 

Un peu de HS, encore que...

 

En fait, c'est les variations de régimes imposées aux moteurs thermiques montés avec des transmission "classiques" qui font qu'on ne peut pas en tirer le meilleur rendement, puisqu'on demande au moteur d'être "bon" sur une large plage de régime. Les moteurs industriels (ou de bateaux) par exemple, ont une plage bien plus petite, sur laquelle leur rendement est bien meilleur.

 

Donc non seulement on gagne en longévité (et pas que par rapport au régime de rotation), mais aussi et surtout en rendement.

 

La contrepartie est évidement que ça fait beaucoup de place (génératrice + batteries + moteurs électriques en plus du moteur thermique), et ça fait un système très complexe a réparer en cas de panne (mais quand on voit la complexité des diesels modernes :bah: ) et le prix est forcément plus élevé (mais là encore, quand on voit le prix d'un leclerc :buzz: ).

 

Tout l'intérêt est qu'un moteur électrique délivre toujours le même couple (très important pour sa taille) quel que soit son régime de rotation, c'est pour ça qu'ils sont utilisés en BTP pour les grosses charges.

 

 

Ah oui en effet j'avais oublié les gros!

Je pensais plus aux petits genre :

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/238696/Dumper1.jpg

 

Et une nouvelle pour les parisiens amateurs de blindés ancien!

Les Berliet VXB ont été réquisitionnés aux portes de Paris pour la neige....

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/238696/azurjaunie.jpg

 

:sol:

 

 

Y'en a qui vont tirer une drôle de tête quand ils vont croiser ça. :buzz:

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Invité §cle806Gb

On peut même y mettre une turbine à gaz... :siffle:

 

Tant qu'à faire tourner une mécanique à régime constant... :bah:

 

:cyp:

 

 

 

D'ailleurs je serai curieux de voir la transmission d'un T80. :ange:

 

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Invité §pie367dg

En réponse à Jensen au sujet du Ferdinand/Elefant,

Ferdinand Porsche a mieux réussi sa 911, il avait pas mal réussi sa 356 entre les 2,

je sais que c'est un peu HS :ange:

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En réponse à Jensen au sujet du Ferdinand/Elefant,

Ferdinand Porsche a mieux réussi sa 911, il avait pas mal réussi sa 356 entre les 2,

je sais que c'est un peu HS :ange:

 

 

 

Un peu HS maibon : Ferdinand Porsche Sr. a bel et bien conçu la Cox' (ou tout du moins son équipe sous sa responsabilité :jap: )

 

Par contre il est mort en 1951, donc pour la 911 on peut repasser... :siffle:

 

Même la 356 d'ailleurs : C'est Ferdinand Jr. (dit "Ferry") qui l'a mise au point, son pére étant "occupé" en France à cette époque... :cyp:

 

Vala ! ;)

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"occupé" c'est le mot!! :lol:

 

Détenu à Dijon 20 mois sans procès! axelay.gif.ebb310ae44703b82c80f1127017c2806.gif

il a été libéré contre une somme d'argent!!! :o

 

 

 

 

Certainement par de vilains français !

Ouh les mechants ! :o:o:D

C'est vrai qu' ils etaient un peu taquins a l'epoque!

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Revanchards plutôt...

 

 

 

Et le premier qui surenchérit sur ce thème gagne un billet gratuit pour les Télétubbies jusqu'à Pâques (du moins je l'espère...) ! :D

 

Ca intéresse quelqu'un ? :siffle:

 

 

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Invité §KAL330Vd

"occupé" c'est le mot!! :lol:

 

Détenu à Dijon 20 mois sans procès! axelay.gif.ebb310ae44703b82c80f1127017c2806.gif

il a été libéré contre une somme d'argent!!! :o

 

 

 

Somme d´argent obtenue avec la vente de la Porsche Cisitalia :jap:

 

 

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(modifié)

 

 

 

 

Panzer IV : LE CHAR STANDARD ALLEMAND

 

 

 

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Peinture et marquages Afrika Korps, obus anti-char de 75 mm au premier plan.

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1934…

 

Hitler est au pouvoir depuis moins de 1 an.

Déjà le Général Guderian réuni l’état-major allemand pour mettre au point l’épine dorsale des Panzer-Divisionen.

Il est décidé de mettre en avant le PzIII, un engin léger (moins de 20 tonnes) et équipé d’un canon anti-char de 37 mm.

Il sera soutenu par un autre char, le PzIV, équipé lui d’un canon court de 75 mm (ce que nous appelons en France un "lance patates") dont la mission sera d’expédier en avant des colonnes de PzIII des obus brisants afin de détruire les positions fortifiées de l’infanterie ennemie.

 

Nous verrons ici que le cours de la guerre fera que, dès 1941, le PzIV, plus gros, deviendra le fer de lance des Régiments blindés Allemands.

 

Pour le IV, l’Etat-Major exige une vitesse sur route de 35 km/h minimum, ainsi qu’un poids en ordre de combat qui ne peut dépasser 24 tonnes, et ce afin de pouvoir franchir n’importe quel pont…

Les firmes Krupp, Man et Rheinmetall sont mises en concurrence.

 

Dès juillet 1935 le prototype de Krupp est retenu, ce dernier étant nettement plus moderne que celui des deux autres.

Le char se compose d’un train de roulement à 8 galets et 4 rouleaux porteurs, sa caisse est divisée en 3 compartiments :

 

-Le premier abrite pilote et radio-mitrailleur, ils accèdent à leur poste par deux trappes percées dans le blindage supérieur. Ils cohabitent avec le poste de radio FuG5 et le système de transmission (les barbotins sont à l’avant, bien que le moteur soit lui à l’arrière…)

 

-Le second est la chambre de combat proprement dite et la tourelle, abritant chef de char, tireur et chargeur.

Ces derniers peuvent entrer dans le char par les trappes de tourelles ou des portières latérales.

 

-Le dernier compartiment renferme le moteur, initialement un Maybach 12 cylindres essence HL108TR de 250 ch.

La boite de vitesse est mécanique à 5 rapports de fabrication ZF.

 

Le premier char de Type A tombe de chaîne fin 1937.

Il est "pile-poil" dans le cahier des charges :

 

18 tonnes

Canon court de 75 mm KwK 37 L/24

33km/h sur route (mais 10 en tout-terrain…)

122 obus en réserve et 2 mitrailleuses MG34 7.92 mm alimentées par 3 000 balles. (Une en coaxiale et l’autre en caisse sur rotule)

Blindage frontal de 16 mm et latéral de 14,5 pour la tourelle.

De 14,5 mm pour tout le reste du char…

 

35 exemplaires fabriqués avant modifications.

 

 

 

 

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Type B/C

 

145 engins produits en 1938 (avec de simples différences de détails entre B et C)

Le blindage passe à 30 mm pour tous les secteurs frontaux (le blindage initial ayant vite été considéré comme "un peu juste"…)

Comme le poids augmente de facto considérablement, on supprime la mitrailleuse de caisse et on limite la dotation en munitions à 80 obus et 2 400 balles…

Le moteur est plus puissant et deviendra le standard du PzIV : Maybach HL320TRM de 300 ch.

La vitesse grimpe à 42 km/h sur route et 20 en tout-terrain.

On maintient le poids à 19 tonnes.

 

 

Le moteur V12 Maybach HL320TRM

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Type D

 

Fabriqué dès octobre 1939 à 202 exemplaires, il est considéré comme le PzIV "définitif", avec son blindage encore amélioré (latéral et arrière porté à 20 mm) et une légère inclinaison du blindage frontal de tourelle.

La mitrailleuse de caisse fait son retour et la dotation en munitions augmente aussi (2 700 balles).

La visibilité est améliorée par l’ajout de fentes de vision et les chenilles sont plus solides…

 

 

Le canon court de 75 n'avait pas de réelles capacités anti-char. Ici photographié en janvier 1940.

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42 engins seront repris et transformés en Tauchpanzer : Présence de joints d’étanchéité gonflables, de clapets anti-retour sur les échappements et d’une alimentation en air du moteur par tuyau souple de 18 m relié à une bouée.

Ces engins auraient du participer au débarquement en Angleterre et devaient pouvoir avancer à 6 km/h par 15 m de fond ! 

Ils seront tout de même utilisés avec succès lors de l’opération Barbarossa en juin 1941 pour franchir la rivière Bug.

 

 

Type E

 

223 engins dotés d’un extracteur de fumée pour le canon et d’une plaque de blindage frontal supplémentaire portant l’épaisseur de ce dernier à 60 mm.

Nouveau tourelleau pour le chef de char.

Le poids passe à 22 tonnes, la dotation en munitions de 7.92 mm à 3 150 balles.

 

 

 

 

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Type F

 

462 chars fabriqués dès mai 1941 qui se caractériseront surtout par l’ajout d’un coffre à l’arrière de la tourelle pour la radio et d’une plaque de blindage frontal moulée d’une seule pièce.

A noter aussi le passage du circuit électrique en 12 volts.

La production est sous-traitée à Vomag et Nibelungenwerke du fait de la forte augmentation de la production en prévision de l’opération Barbarossa.

 

 

Type F2

 

On s’aperçoit que face aux T34 Russes le PzIII n’est plus vraiment au goût du jour et que la pièce originelle du PzIV ne sert décidément pas à grand-chose…

En mars 1942 on installe donc sur ce modèle le canon anti-char de 75 mm KwK 40 L/43 à haute vitesse initiale.

L’agencement de la tourelle est revu du fait de la taille de la pièce.

Dotation en munitions : 87 obus et 3 000 balles de 7.92 mm.

Les chenilles sont plus larges (40 cm)

175 chars construits.

 

 

Type G

 

Le même mais avec l’installation de Schürzen latérales de 5mm en acier doux (des plaques de protection censées faire détonner les charges creuses et limiter les dégats causés par le fusil anti-char Soviétique de 14 mm) dès juin 1942.

En mars 43 on remplace le canon L/43 par le L/48 plus puissant.

1 687 chars construits jusqu’en avril 1944.

 

 

Nous sommes le 6 juin 1944, ce PzIV monte vers les plages normandes, sans trop se soucier des chasseurs-bombardiers alliés : Le temps est gris ce jour-là, mais ça ne va pas durer ! :o

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Type H

 

Nouvelle boite de vitesses, ajout de plaques de blindage supplémentaires faisant passer le blindage frontal à 80 mm.

Le poids monte à plus de 25 tonnes et la vitesse tombe à 38 km/h (25 en tout-terrain)

La pose de Schürzen est dorénavant systématique.

 

 

 

En règle générale les Schürtzen ne restaient pas longtemps dans cet état : Les cahots et les impacts les faisaient vite tomber !

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Pour raccourcir le temps de fabrication on supprime toutes les fentes de vision latérales…

3 774 exemplaires sortent de chaînes entre mai 44 et la fin du conflit.

 

 

Type J

 

1 758 chars très simplifiés fabriqués uniquement par Nibelungenwerke en Autriche : 3 rouleaux porteurs au lieu de 4, plus aucune fente de vision, Schürzen faites de grillage pour améliorer la vision des équipages…

 

 

Production totale : 8 461 chars, plus au moins 2 500 chassis pour d’autres utilisations (anti-aérien, canon d’assaut, ambulance, porte-pont, obusier lourd Brummbär…)

 

 

 

 

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Le type IV sera considéré par tous les spécialistes comme un excellent char, à qui seul manquait un blindage incliné.

Sa conduite était très facile, sa fiabilité remarquable, le blindage convenable (mais quel cuirasse est suffisante en temps de guerre ?) et les performances loin d’être ridicules.

Les équipages étaient très satisfaits de cet engin que les équipes de maintenance parvenaient à remettre en état au plus près du front, ce qui n’était pas toujours le cas des Panther et des Tigre qui apparaîtront plus tard…

Il avait aussi un autre gros avantage sur ces deux derniers : Son train de roulement ne se bloquait pas dans le gel et la boue de l’enfer Russe !

 

 

Un changement de barbotin en pleine campagne sur le front de l'Est.

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Guderian a toujours soutenu avoir été contre la mise en production de ces deux engins, arguant qu’un PzIV modernisé, avec blindage incliné et moteur plus puissant aurait pu aussi bien, sinon mieux, faire l’affaire ! :o

 

 

Un coup heureux des Soviétiques : Un projectile a percé le canon de part en part ! (Vous remarquerez aussi les 2 briques qui le laisse à l'horizontal sous le mantelet, les dégâts sont donc plus grave qu'on ne l'imagine de prime abord…)

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Il sera l’un des seuls chars à avoir été fabriqué du premier au dernier jour du conflit et à avoir été utilisé sur absolument TOUS les théâtres d’opérations : Pologne, Europe de l’Ouest en 1940, Afrique du Nord, Italie, Balkans, Normandie, Ardennes et bien entendu front de l’Est.

 

 

Juin 1944 à Villers-Bocage, ce PzIV a flambé comme une torche, affaissant ses suspensions.

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Fin 1944 en Lorraine. Coup direct dans la soute à munitions probablement 

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Il équipera les armées allemandes bien sur, mais aussi Italiennes, Turques, Bulgares ou encore Hongroises et Finlandaises…

La Finlande conservera ses PzIV en première ligne jusqu’à la fin des années 50.

 

L’Espagne en utilisera aussi beaucoup après-guerre.

 

La Syrie sera le dernier pays à utiliser le PzIV (sur le plateau du Golan en pièce d’artillerie fixe contre Israël en juin 1967).

 

 

Une épave Syrienne sur le plateau du Golan.

Le soleil a fait passer la peinture, dévoilant la Balkenkreuz de son propriétaire précédent

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Une vidéo assez complète sur l'engin (vous parlez anglais j'espère ? :D ) :

 

 

 

 

 

Modifié par jensen
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Invité §cle806Gb

Joli reportage, c'est effectivement une silhouette courante dans les photos d'époque... ;)

 

 

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merci tontona3quattros-line.gif.ccdfd37f8991104000cc1d24c6559ac3.gif

 

Un des meilleurs chars de son époque....Gudérian avait raison pour la modernisation du PIV....abygail.gif.64afe721abf35e509b77705ff14cfe1e.gif

 

Les tigres et panther étaient trop fragiles et trop chers à produire.....adrig.gif.bf855f0dc90d81843c1bd08efd2bb2ab.gif

 

mais quels tank Nan di diou!!!a3quattros-line.gif.4c82f1356da00a6725d78ead111502bb.gif

 

 

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(modifié)

 

 

 

PANHARD EBR : TOUT SIMPLEMENT GENIAL ! rs.gif.d0fc6083411851a3f3e4f3ebdb860e04.gif

 

 

 

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Nous sommes en 1938…

 

L’Etat-Major Français demande à Panhard de concevoir un engin de reconnaissance qui pourrait remplacer les excellentes AMD178 de ce même constructeur.

 

En 1939 est présenté l’AM201, un engin étrange servit par 2 hommes, équipé d'un canon anti-char de 37 mm et de 4 roues centrales de type agricole capables d’être abaissées si l’engin se trouve en terrain gras.

La forme très basse de l’AM201 lui permet de se rapprocher au plus près de l’ennemi et de voir sans être vu !

 

 

 

Le prototype de 1939.

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L’armée Française est conquise et passe commande de 600 engins livrables entre… 1941 et 1942 !

 

Il est clair que la campagne de 1940 arrive "un peu trop tôt" pour cet engin dont le prototype part en Afrique du nord pour être caché de l’occupant. (Tellement bien caché d’ailleurs qu’on le cherche encore 70 ans après ! )

 

 

En 1946 le gouvernement fait de nouveau un appel d’offre pour un engin blindé de reconnaissance censé remplacer au plus tôt les automitrailleuses M8 d’origine US vraiment trop mal protégées…

 

En juillet 1948 Panhard présente de nouveau son concept de 8X8 permanent avec 2 essieux relevables, mais cette fois-ci l’engin est beaucoup plus gros et bien mieux armé, en l’occurrence par le 75 mm SA49 qui n’est ni plus ni moins que le canon Allemand du Panther revu et corrigé par les arsenaux Français, tirant un obus à la vitesse de 625 m/s.

 

Dans les rangs de l’armée on est conquis et on passe commande de l’EBR (Engin Blindé de Reconnaissance) dès 1951.

Les tests en unités commencent en 1952 au 8ème Régiment de Hussards et les livraisons débutent l’année suivante.

 

 

14 juillet 1960 à Paris.

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Mais qu’a t-il d’extraordinaire cet engin ? :??:

 

Ohhhhh… beaucoup de choses !

 

A commencer par son look : L’EBR est parfaitement symétrique ! Et pour cause…

Le véhicule est doté d’un inverseur de marche qui lui permet d’aller aussi vite en avant qu’en arrière ! (Comme cela on supprime le problème délicat du demi-tour en cas de mauvaise rencontre… )

Afin de rendre les choses encore plus efficaces on a mis 2 postes de conduite, un devant et un derrière avec 2 pilotes en permanence aux commandes ! (celui qui ne conduit pas se transforme en radio... )

 

La tourelle est occupée par 2 hommes : Le chef de véhicule et le tireur (pas besoin d’un chargeur puisque le canon est équipé d’un barillet, comme un revolver !)

 

Le moteur est au centre, juste sous la tourelle, il s’agit d’un Panhard 12H6000S de 12 cylindres à plat refroidi par air, avec soupapes en tête culbutés, graissage par carter sec (comme une Porsche 911 ! ;) ) et allumage par magnéto (comme les avions ! ;) ).

Il mesure 25 cm de haut !

Il développe 200 ch à 3 700trs et consomme environ 50 litres d’essence aux 100.

La boite mécanique est à 4 rapports avec un doubleur de gamme (comme les camions ! ;) ) donnant en fin de compte 4 vitesses longues pour la route et 4 courtes pour le franchissement.

La légende veut que ce moteur extraordinaire tienne ses origines dans le petit bicylindre de la Panhard Dyna X étudiée sous l’occupation.

 

 

Non Môssieur ! Ce n'est pas un "radiateur", c'est le moteur :o

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Un "pot de fleur" qui mériterait un bon coup de peinture

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Ses organes de roulement sont composés de 4 roues de route à suspensions indépendantes et ressorts hélicoïdaux équipées de pneus Michelin VPF24 increvables par l’utilisation de chambres Veil-Picard cloisonnées et remplies d’azote.

Au centre se trouvent 4 roues métalliques en Alpax pouvant être descendues par un système hydraulique et faciliter la progression sur terrain mouvant (sable, boue, neige).

 

 

Détail d'une des roues métalliques centrales escamotables. Elles tournaient en permanence par contre, même non utilisées.

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L’équilibre de l’EBR est tel que l’engin peut encore progresser et rejoindre ses lignes avec 2 roues endommagées (essayez donc de rentrer avec une chenille en moins vous… )

 

Sa vitesse de pointe l’a fait entrer direct dans la légende : 105 km/h donnée constructeur !

Des équipages pas trop manches avec des engins bien affutés leur ont fait passer le cap des 120 dans de légères descentes…

Les 4 roues extrêmes sont directrices (le rayon de braquage était inférieur à 7 mètres)

 

 

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Son armement ? :??:

 

Au début le 75 mm comme déjà dit sur la tourelle FL10, puis très vite (en 1954) on installe la tourelle FL11 de l’AMX13 avec le canon de 75 mm SA50 tirant un obus à 1 000 m/s.

Au début des années 60 arrivera le 90 mm F2 sur la tourelle FL11.

L’armement secondaire sera composé de 3 mitrailleuses MAC 31 de 7,5 mm (une en coaxial du canon et les 2 autres pour les pilotes/radios, plus exactement entre leurs jambes !) approvisionnées à 2 250 cartouches et 4 pots lance-fumigènes.

Au milieu des 70’s les 7,5 mm seront remplacées par des 7,62 OTAN.

Dotation en obus : 36 pour la tourelle FL10, 56 pour la FL11 en version 75 mm et 43 projectiles en 90 mm.

 

 

 

En manœuvres… Tourelle FL11 au premier plan, FL10 au second. (Cliché Mr Dujardin)

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Cliché Mr Dujardin

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Bien sur l’EBR n’est pas exempt de défauts… roll.gif.6e8584b192ac3dc4f6c3e08a936008db.gif

Déjà son blindage, en acier trempé et compris entre 19 et 40 mm sur tout le véhicule… Juste de quoi arrêter les tirs d’armes légères et les éclats d’obus, mais nous avons affaire ici à un engin de reconnaissance, pas à un char de combat !

Son but est d’approcher l’ennemi, chouffer et revenir dare-dare rendre compte, pas d’aller voler dans les plumes à un régiment de T55 ! (Bien que le 90mm qui l’équipera à partir de 1963 en était largement capable :W )

 

Son bruit aussi…

Jamais le surnom de la marque (Panpan…) n’a été aussi à propos. :D

Mieux qu'un long discours d'ailleurs :

 

 

Son moteur nécessitait pour les grandes interventions la dépose totale de la tourelle, comme accessibilité mécanique on a connu beaucoup mieux…

 

Le pire était l’ergonomie des 2 postes de conduite.

Clairement l’accès y était impossible pour tout homme de plus d’1,70 m !

Quand aux autres (les "petits"… ) ils ne pouvaient s’installer aux commandes qu’après avoir dévissé le volant ! (comme en Formule 1 ! ;) )

 

 

Un peu étroit comme même

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On en rigole mais en cas d’urgence la manœuvre prenait trop de temps et pouvait s’avérer fatale.

 

1 200 EBR furent fabriqués (dont 50 pour le Portugal qui s’en servira en Angola et au Mozambique).

L’armée Française s’en servira beaucoup en Algérie, l’engin équipant le 1er REC en plus des régiments de Hussards.

 

 

En patrouille saharienne avec le 1er REC vers 1960. On distingue les plaques de désensablage rajoutées sur les flancs.

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Sa réforme commencera vers 1979 avec l’entrée en service de l’AMX10RC et finira en 1985 avec l’arrivée de son vrai remplaçant : Le Panhard ERC90 Sagaie, somme toute plus confortable mais bien plus conformiste (un seul poste de conduite, 6X6 etc etc... :o )

 

C'est un EBR détourellé qui aura l'honneur de porter le cercueil du Général De Gaulle jusqu'au cimetière de Colombey Les deux Eglises. (Cet engin est aujourd'hui au musée des blindés de Saumur)

 

Tous les anciens qui ont eu affaire à un EBR ne l’ont jamais oublié.

Un engin absolument G-E-N-I-A-L !

 

Plus de 30 ans de service actif ! :p

 

 

Un jouet bien connu des quinquagénaires. ;)

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Dimensions :

Longueur : 5,56 m (6,15 m avec le canon)

Largeur : 2,42 m

Hauteur : 2,25 m

 

12,5 tonnes en ordre de combat

 

Autonomie : 630 km sur route

 

 

Au musée des blindés de Bovington (GB)

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La bête en mouvement ? :o C'est ici :

 

 

 

 

 

 

Modifié par jensen
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