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Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


jensen
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:o ça fait quelques années que n'ai pas participé à une école à feu :o

 

 

 

Bah ouais t'es tout le temps en panne avec ton Sénik. :bah:

 

(Te l'aurais foutu à la casse moi ce machin... :o )

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Bah ouais t'es tout le temps en panne avec ton Sénik. :bah:

 

(Te l'aurais foutu à la casse moi ce machin... :o )

 

:o t'es fou :o

 

Pas de soucis, confortable, pratique, bon moteur.... pas prêt de me racheter un truc comme celui là ;)

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Bergepanzer 3 Büffel : Assistance-dépannage 24/24 !

 

 

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La mise en service du Leopard 2 en 1979 a très rapidement posé un problème aux équipes de maintenance lourde de la Bundeswehr, à savoir que le blindé de dépannage Bergepanzer 2 basé sur le Leopard 1 n'avait plus les reins assez solides pour soutenir un blindé de 55 tonnes...

 

Les ingénieurs de Krauss-Maffei-Wegmann ont donc du mettre au point un nouveau type de char dépanneur-récupérateur basé précisément sur le nouveau venu...

 

Ce n'est qu'en 1988 que les premiers prototypes sont essayés.

 

L'Allemagne garde un assez mauvais souvenir de ses déboires durant le dernier conflit mondial où l'absence d'engins de dépannage en nombre suffisant ont énormément coûté à la Wehrmacht, des centaines de Tigre ou de Panther ayant du être abandonnés sur le terrain non parce qu'ils étaient irréparables mais parce que l'armée ne disposait pas de matériels de dépannage en nombre suffisant. :bah:

 

Cette fois-ci la leçon a été retenue et le Bergepanzer 3 vite dénommé "Büffel" (buffle) va être à la hauteur de la situation dès sa mise en service actif en 1990. :jap:

 

D'un poids de 54,3 tonnes ce monstre est capable d'en tracter 62 !

 

 

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Sa grue d'une capacité de levage de 30 tonnes est capable de détoureller n'importe quel MBT, de même que le changement du groupe moto-propulseur ne posera aucun problème : L'ensemble moteur-boite d'un Leo' 2 peut être changé en moins de 30 minutes ! :bien:

 

Elle peut assurer une rotation sur 270°.

 

 

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Son treuil intégré avec 180 mètres de câbles possède une capacité de traction comprise entre 35 et 70 tonnes (par mouflage), afin d'assurer sa tenue au sol lors d'opérations lourdes une lame-dozer installée à l'avant permet l'ancrage du véhicule, cette dernière pouvant bien entendu être utilisé pour assurer des aménagements de positions de tir, pour combler un éventuel fossé ou assurer le déblaiement d'obstacles sur une route.

 

 

 

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Visiblement ce M113 ne fait pas le poids ! :lol:

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L'équipage de trois hommes (pilote, chef d'engin et technicien-grutier) peut assurer les interventions d'urgence sur le terrain grâce à tout un lot de bord permettant par exemple de découper ou de souder du métal afin d'assurer un "bricolage de terrain" souvent salvateur pour les équipages

 

Mécaniquement il n'y a pas de miracle, on retrouve le châssis du Leopard 2 avec sa suspension à barres de torsion et son moteur V12 Turbo-Diesel MTU MB 837 Ka-501 de 1500 ch.

 

 

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Il assure une vitesse de pointe sur route de 65 km/h avec une autonomie moyenne de 450 km.

 

 

Il peut aussi aller à "la pèche au Tornado", afin d'en récupérer les débris crashés en forêt (l'équipage s'est éjecté ! ;) ).

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L'engin est entièrement protégé NBC, peut gravir des pentes de 60%, franchir des dévers de 30%, un obstacle vertical de 1,15m, une tranchée ouverte de 3,00m et une coupure humide de 1,00m (voire 4,00m avec préparation).

 

 

 

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L'auto-défense est assuré par une mitrailleuse MG3 de 7,62mm et un ensemble de 16 lance-grenades fumigènes (vous aurez compris que le Büffel n'est pas un engin de mêlée et que sa protection est en théorie assurée par d'autres blindés voire des voltigeurs).

 

L’Allemagne en a acquis 25 exemplaires, les Pays-Bas et la Suisse le même nombre.

 

 

Un des engins Suisse.

La mitrailleuse semble être une M2HB calibre 50.

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L'Espagne en a acheté 16, la Suède 14 et la Grèce tout comme Singapour une douzaine.

 

A priori, l'Autriche, le Canada et le Chili en posséderaient également un petit nombre, peut-être acquis d'occasion auprès des Pays-Bas et de l'Allemagne.

 

 

Très récemment le Bergepanzer 3 a été aussi proposé à la Pologne.

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A noter que nous possédons dans notre inventaire un "presque" Bergepanzer avec le Leclerc DNG/DCL (pour Dépanneur Nouvelle Génération ou Dépanneur du Char Leclerc) qui compose notre effectif à raison de 22 exemplaires.

 

Si la base reste un châssis de Leclerc avec sa suspension hydropneumatique, sa grue et son treuil sont 100% Allemand et identiques au Bergepanzer, de même que sa mécanique qui n'est rien d'autre que le MTU MB 837, une chose que beaucoup ignorent toujours convaincus qu'il s'agit du même Powerpack SACM V8X que le MBT... :deuxsanssix:

 

 

Le Leclerc DCL, Allemand sous bien des rapports... :ange:

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"Même motif-même punition" pour les versions Emiraties acquises à 46 exemplaires et quasi-identiques aux engins Français (mais ici le moteur MTU est le même que sur les 388 Leclerc vendus là-bas ! :D ).

 

 

A noter que les Coréens feront la même chose avec le K1 ARV : Un châssis de MBT K1/Type 88 équipé des mêmes matériels de manutention mais aussi de la même mécanique fabriquée sous licence au pays du matin calme.

 

 

K1 ARV Coréen.

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En fin de compte assez fragile face à des opérations de type "guérilla" (avec tireur embusqué doté d'un RPG-7 ou face à des IED par exemple) une remise à niveau de l'engin a été présentée en 2012 : Le Bergepanzer 3A1 dispose d'un blindage nettement amélioré avec l'ajout éventuel de Slat Armor, d'un plancher plus résistant aux mines, d'un brouilleur d'ondes téléphoniques (le système idéal et de loin le plus efficace pour déclencher un IED au passage d'un char...), d'une caméra de recul, d'un système d'arrimage qui permet à l'équipage de tracter un char immobilisé sans s'exposer sur le terrain et d'un système de vision nocturne.

 

 

Le Bergepanzer 3A1 est modernisé, c'est très bien mais à quel prix ? :??:

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D'un poids de 57 tonnes il conserve des performances à peu près similaires au véhicule d'origine mais malheureusement son prix pour le moins élevé en a limité la diffusion à quatre engins pour l'Allemagne et un pour le Canada... :oops:

 

 

"Le" char Canadien en Afghanistan. :o

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On se quitte en images :

 

Présentation de la bestiole :

 

Comment monter un Leopard 2 hors service sur un porte-char :

 

 

 

:coucou:

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:o il est en ligne depuis hier soir :o

 

 

 

 

 

bel article, ça relance le topic :p

 

 

 

 

D'accord, mais moi, à cette heure là, je zieute le 20 heures et après l'Amour est dans le pré!

Ensuite c'est dodo avec les poules. (T'as vu j'ai employé le pluriel) :lol:

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D'accord, mais moi, à cette heure là, je zieute le 20 heures et après l'Amour est dans le pré!

Ensuite c'est dodo avec les poules. (T'as vu j'ai employé le pluriel) :lol:

 

 

 

Euuuhhhh... Comment dire ? :voyons:

 

Non, rien... :ddr:

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Invité guest527

:o marche un peu plus à l'ombre, ça commence à laisser des traces :D

 

 

Je suis en France en ce moment :cyp:

 

Plus pour longtemps :ddr:

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(modifié)

 

 

 

 

 

SU 152 / ISU 152 : Opération coup de poing !

 

 

 

 

 

 

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Fin 1942 les Soviétiques sont inquiets depuis l'apparition du Tigre Allemand…

 

En effet leurs T-34 et autres KV-1 vieillissants ne sont pas de taille à faire face à un engin que beaucoup considèrent alors comme l'arme absolue sur le champ de bataille.

 

Plusieurs études sont diligentées dans l'urgence début janvier 1943 :

 

-Un KV-12 sur châssis de KV-1 doté d'un obusier de 203 mm ! :hum:

Mais si l'obus de 110 kg est capable de venir à bout de n'importe quel engin blindé (Tigre compris) le poids de la pièce d'artillerie sur un engin dépassé ne va pas sans difficultés, sans parler du tir courbe pas vraiment adapté au combat antichar et à la cadence de tir ridicule d'un obus toutes les… Quatre minutes !

 

-Un KV-14 plus réaliste disposant d'une pièce de 152 mm sous casemate.

Plus facile à servir, le canon ML-20 qui y est monté est disponible en quantité, de même que les châssis. :jap:

 

C'est fort logiquement que cette deuxième option est retenue.

 

La construction du prototype va battre littéralement des records : Entre l'étude initiale du projet et les essais sur le pas de tir il ne s'écoulera que 48 jours !

 

Le 7 février 1943 un tir est réalisé sur un Tigre capturé et si l'obus explosif ne pénètre pas le blindage le choc contre la cuirasse est tel que le char est considéré comme définitivement hors de combat…

 

Rebaptisé SU-152 (pour "affut autopropulsé de 152 mm" en Russe) la production de cet engin est ordonné dès le 14 du même mois.

 

 

 

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Globalement nous sommes devant un char lourd de 45,5 tonnes disposant de sa pièce sous casemate et protégé par une cuirasse de 75 mm en frontal et de 60 mm sur le reste du véhicule (30 mm pour le toit), c'est peu mais le châssis du KV-1 n'aurait pas supporté "plus lourd"... :bah:

 

Sa longueur est de 8,95 m, sa largeur de 3,25 m et sa hauteur (limité au maximum) de 2,45 m.

 

 

 

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On notera la taille impressionnante de cette pièce de 152 mm !

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Le moteur est toujours le V12 Diesel V2K de 600 ch qui emmène l'ensemble à 40 km/h sur route (une vitesse toute théorique et qui tombe d'ailleurs à moins de 20 km/h en tout-terrain)

 

Il est apte à grimper une pente de 60% (si le pilote arrive à tirer la quintessence d'un moteur et d'une boite de vitesses pour le moins rétive), peut franchir une tranchée ouverte de 2,70 m, un obstacle verticale de 1,20 m et une coupure humide de 1,60 m de profondeur.

 

Sa pression au sol est de 0,85 kg/m2.

 

L'équipage est de cinq hommes : Pilote, chef d'engin, tireur, chargeur et pourvoyeur en munitions, ces dernières étant en deux fardeaux (obus et gargousse pour un poids de 44 kg) et seulement disponible à 20 coups à bord faute de place. :sic:

 

 

 

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Concernant la vie à bord on peut dire que les servants du SU-152 ne sont pas vraiment à la fête… :(

 

Déjà peu concernés par les études ergonomiques de leurs engins les Soviétiques tiennent à réaliser un char le plus trapu possible afin d'éviter de se faire repérer sur le terrain, le KV-2 et sa monstrueuse tourelle n'ayant pas laissé que de bons souvenirs…

 

Le résultat est sans appel : Le SU-152 est un char très inconfortable pour son équipage qui doit en plus gérer une mécanique peu fiable car trop sollicitée et une absence totale d'armement secondaire, n'ayant à leur disposition que des grenades défensives et leur armement individuel réglementaire pour "éloigner" d'éventuels fantassins ennemis.

 

C'en est au point que l'Etat-major décide tout de même à l'été 1943 de doter le char d'une 12,7 mm Dshk en superstructure approvisionnée à 300 coups, charge au chef de char ou au chargeur de sortir le buste à l'extérieur pour la servir…

 

Autre problème lié au poids des obus et au manque de place à bord : La cadence de tir !

En théorie de 4 coups/minutes (déjà faible) sur le terrain on ne dépassera que rarement les 2 coups/minute…

 

Si "ça passe encore" pour réduire au silence un blockhaus ou assurer un tir d'artillerie, en combat antichar une telle cadence est notoirement insuffisante.

 

 

 

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Si l'on y ajoute l'absence de tourelle et des optiques de tir de mauvaise qualité on ne sera pas étonné d'apprendre que la portée réelle de la pièce en mode antichar ne dépasse pas les 700 mètres ! :eek:

 

De toute façon il n'est pas envisageable de toucher une cible de la taille d'un char au-delà de 900 mètres sauf "coup de bol"... :sic:

 

Et a une telle distance l'ennemi a très largement la possibilité d'envoyer le SU-152 ad patres en un coup, les optiques Zeiss des Panzers et leurs obus perforants ne faisant qu'une bouchée des 75 mm de blindage du char Russe.

 

Par contre la portée pratique en appui-feu du canon dépasse les 4 000m mais avec le calcul nécessaire que tout artilleur se doit de connaître.

 

Sans oublier que l'obus à fragmentation OF-540 à trajectoire courbe n'était pas vraiment pensé à l'origine comme projectile antichar, d'ailleurs son pouvoir de pénétration ne dépassait pas 30 mm d'acier à 1 000 m, mais sa puissance explosive au contact de la cible mettait cette dernière systématiquement hors de combat (on ne compte plus les Pz.IV dont la tourelle fut arrachée à l'impact !) au pire l'équipage ennemi était fortement commotionné par le choc voire tué…

 

 

Un Stug.III réduit à l'état d'épave en un seul tir de 152...

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Quand à la tourelle de ce Panther : Transpercée ou plutôt "emportée" ? :eek:

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Très vite la propagande Soviétique dépeint le SU-152 comme l'arme absolue et le surnomme "Zveroboy" ce qui se traduit par "chasseur de fauves" en référence aux Tigre et autres Panther du camp adverse. :hihi:

 

Pourtant ce blindé n'est pas réellement un chasseur de chars mais plutôt un engin d'appui-feu capable d'engager un blindé ennemi si l'opportunité se présente, on en veut pour preuve la faible montée en cadence de l'obus perforant BR-540 capable de percer une cuirasse de 115 mm à 500 m (ce qui rend tout char Allemand vulnérable, même le Tigre) onéreuse et très rarement disponible sur le front.

 

La production s'arrête rapidement après la mise en service de 704 exemplaires, non pas parce que ce char est perclus de défauts mais parce que les usines ne fabriquent plus le châssis du KV-1 et qu'il faut désormais passer à "autre chose".

 

S'étant pour le moins distingué lors de la bataille de Koursk malgré le faible nombre d'engins construits le SU-152 va avoir un successeur en la personne de l'ISU-152 dont la production débute en décembre 1943. :oui:

 

 

 

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En fait peu de choses vont les différencier… :o

 

Le nouveau venu emprunte le châssis et la mécanique de l'IS-2 (dérivés du KV-1...), le canon de 152 mm est modernisé et les optiques de tir très nettement améliorées assurent une "relative précision" jusqu'à 1 000 mètres.

 

 

La seule façon de différencier à coup sur un ISU-152 d'un SU-152 est de regarder le barbotin, ici un ISU-152...

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 Et la un SU-152 qui reprend le barbotin "plat" du KV-1.

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Le moteur est toujours un V12 de 600 ch à 2 000trs et les performances ne sont pas meilleures.

 

La protection a été revue à la hausse et désormais l'équipage peut compter sur 90 mm d'acier en frontal et encore 75 mm en latéral de casemate, ce n'est pas extraordinaire mais toujours mieux que les 75 mm frontaux offerts par son prédécesseur. :jap:

 

 

L'ISU-152 pouvait aussi compter sur ses barres de maintient qui permettait à l'infanterie de l'accompagner et de "traiter" les positions ennemies peu fortifiées.

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Mais, comme tout engin, il n'était pas invulnérable.

Surtout qu'il s'agissait pour les Allemands d'une cible prioritaire.

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"On ne change pas une équipe qui gagne" avec une ergonomie toujours aussi désastreuse et un emport en munitions qui n'évolue pas et qui exige toujours au moins 40 minutes pour assurer son réapprovisionnement. :o

 

On en profite tout de même pour présenter une version évoluée de l'obus perforant avec le 53-BR-540 désormais capable de percer 125 mm d'acier à 500 m en complément du toujours fidèle au poste obus explosif dont la puissance est toujours aussi impressionnante sur le terrain.

 

Un bon point aussi concernant la mise en œuvre d'une seconde mitrailleuse de 12,7 mm en montage coaxial et qui permet de "traiter" des cibles d'opportunité qui ne nécessitent pas l'envoi d'une praline de 152 mm.

 

En tant que canon d'assaut l'ISU-152 se révélera être parfait dans les combats urbains, son obus explosif étant le projectile idéal pour réduire au silence les fortifications ennemies voire pour souffler une maison !

 

 

Berlin, 1945.

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Conscients d'une capacité antichar somme toute assez moyenne les Soviétiques cherchent à améliorer cette dernière en 1944 avec le prototype de l'ISU-152-2, en fait un engin doté d'un canon BL-8 qui offre certes plus de vitesse aux obus qu'il tire (880 m/s) mais sa longueur de plus de huit mètres déséquilibre complètement le châssis sur le terrain.

 

 

Photo très impressionnante d'un engin qui ne fera pas long feu et restera unique.

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Peu fiable surtout au niveau de sa culasse qui cumule les incidents de tir et doté d'obus en fin de compte guère meilleurs que les autres au niveau de leurs performances balistiques le projet est retoqué et la fin du conflit survient avant que les ingénieurs n'aient trouvé la solution, l'ISU-152-2 restera donc un prototype.

 

La fin des combats survient en mai 1945 après la production de 1 885 SU-152, pour autant la production ne s'arrête pas et cet engin sera produit jusqu'en 1947 ce qui portera le total à 3 242 véhicules.

 

 

 

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Hormis l'Armée Rouge l'ISU-152 sera présent à l'inventaire des forces Polonaises qui en reçoivent 32 exemplaires en 1944 qui seront conservés jusque vers 1963.

 

 

ISU-152 de l'armée Polonaise.

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La Tchécoslovaquie en a aussi possédée un petit nombre (une dizaine) qu'elle conservera jusqu'à la fin des années 50 de même que la Roumanie qui les rebaptisera T-152.

 

La Chine en acquiert 67 en 1955.

 

 

Exemplaire Chinois, racheté aux Soviétiques en 1955.

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La Corée du Nord en utilise plusieurs fournis par l'URSS lors de la guerre qui l'oppose au bloc occidental entre 1950 et 1953.

 

En 1956 l'URSS décide de moderniser les exemplaires encore en service en y installant la mécanique du T-54 et un réservoir de carburant de plus grande contenance, l'emport des munitions est aussi amélioré et désormais le char embarque 30 coups à bord.

Il est rebaptisé ISU-152K.

 

 

On reverra les ISU-152 en 1956 dans les rues de Budapest lors de "la fraternelle reprise en main" du pays par Moscou. :pfff:

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Les engins qui ne bénéficièrent pas de cette modernisation attendront 1959 pour devenir des ISU-152M remis au même niveau mais avec en sus un système de vision nocturne et une mitrailleuse plus moderne.

 

Ce sont sans doute de telles versions qui équiperont les armée Égyptiennes et Irakiennes à partir des années 60, mais ces engins désormais dépassés ne feront guère le poids face à leurs adversaires Israéliens ou Iraniens.

 

Au moins un ISU-152 était encore en ligne en Irak lors de l'opération Desert Storm de février 1991 et la faillite de la Russie après 1990 montrera qu'une bonne vingtaine d'exemplaires étaient encore dans les effectifs de la réserve de l'Armée Rouge sur la façade Pacifique du pays ! :D

 

 

Que venait faire en 1991 un tel engin dans un tel conflit à très haut contenu technologique ? :roll:

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Les héros ne meurent jamais… :hihi:

 

 

 

Un ISU-152 encore en état de marche :

 

 

 

 

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:coucou:

 

 

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