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Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


jensen
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oui, un fin connaisseur :jap:

 

petite indic, ce dimanche, j'ai trouvé un livre pour une petite pièce, c'est celui de kurt Meyer " soldat du reich"

 

j'ai commencé sa lecture aussitôt et franchement, très belle écriture, on est dedans et on apprend beaucoup de choses sur

la façon de faire ses attaques rapides, je suis en ce moment sur Barbarrossa 1941 comment ils font tout ses encerclements

sur le fil du rasoir

 

livre étonnant :jap:

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Invité §wit375IU

merci pour la , les reponses , j ai pas l 'impression qu'on peut secher "maitre capello" (alias "jensen").

bien a vous.

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STEYR RSO Raupenschlepper Ost : Taillé pour l'Est.

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L'invasion de l'URSS en juin 1941 n'a pas été la "ballade de santé" espérée par le pouvoir Nazi.

 

L'hiver qui installe ses quartiers sur le plus grand pays du monde va montrer aux Allemands que ni leurs "surhommes" ni leur matériel ne sont vraiment taillés pour y résister longtemps.

 

Parlons-en du matériel ! :oui:

 

Les chars ?

Les Pz.III et IV ont un train chenillé qui manque de largeur, il en résulte des enlisements à n'en plus finir (et allez sortir du bourbier un engin de 25 tonnes... :roll: )

 

Les camions ?

Dès que le terrain devient glissant (neige ou boue) plus rien n'avance ! :bah:

 

Les semi-chenillés ont un meilleur comportement, tout comme les chars Tigre et les Panther, mais ils ont tous le même défaut : Un train de roulement aux galets entrelacés.

Certes c'est une excellente solution pour la répartition des masses mais la neige et surtout la boue s'insèrent entre eux au point d'en bloquer leur fonctionnement, surtout avec l'effet cumulé du gel...

 

 

Le train de roulement de ce Sd.kfz 251 le montre très clairement.

rs34 sdkfz 251.jpg

 

 

Bref, il est évident que les ingénieurs Allemands vont devoir travailler pour fournir à la troupe un engin de transport à la fois plus simple et avec de meilleures aptitudes sur un tel terrain. :jap:

 

Pour ce faire ils vont s'inspirer d'engins Russes capturés, en particulier les fameux tracteur NATI de l'Armée Rouge capables de tracter des pièces d'artillerie sur n'importe quel terrain.

 

 

Le NATI Russe, une bonne bête capable de tirer "n'importe quoi n'importe où".

Certains étaient même blindés.

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L'entreprise Autrichienne Steyr, alors annexée par le Reich, va y répondre dès 1942 avec son RSO.

 

 

 

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C'est un engin très simple :

 

-Pas de blindage

-Cabine fermée pour plus de protection de l'équipage face aux intempéries

-Moteur V8 Steyr 3,5 litres à essence de 85ch refroidi par air issu d'un engin déjà existant dans la gamme du constructeur

-Boite de vitesses mécanique à quatre rapports et une marche arrière

-Train de roulement sans galets entrelacés, suspension à ressorts à lames quart-elliptique

-Garde au sol de 55 centimètres

-1,5 tonne de charge utile

 

La direction s'effectue par leviers, comme sur un char, qui freinent chaque train de roulement en fonction de la direction désirée.

 

La consommation est de 60 litres aux 100 sur route, le double en tout-terrain.

 

L'autonomie, avec son réservoir de 180 litres, ne dépasse donc pas au mieux 250km.

 

 

 

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Il mesure 4,42m de long, 1,99m de large et 2,53m de haut.

 

La production débute en septembre 1942 en Autriche.

 

Ce n'est ni un engin confortable ni très rapide puisqu'il ne dépasse pas la vitesse de 17 km/h...

 

Par contre il se joue de toutes les embûches que l'on peut rencontrer sur les "routes" Russes : Boue, neige... Rien ne l'arrête ! :sol:

 

 

rs07.jpg

 

 

Son utilisation principale est le ravitaillement des premières lignes, mais aussi la possibilité de tracter une remorque ou des pièces d'artilleries aussi nombreuses que diverses : Pak40 antichar, obusiers, nebelwerfer pour les unités de Volksgrenadier.

 

 

 

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Enfin considéré par l'état-major comme un engin adapté à son environnement les commandes pleuvent et Steyr ne peut suivre...

 

Les firmes Gräf und Stift (un constructeur Autrichien surtout connu pour ses automobiles depuis l'aube du XXème siècle mais aussi ses trolleybus après-guerre), Wanderer et Magirus sont également mises à contribution.

 

 

La conception générale est simple.

Simple mais efficace, tout le contraire de ce que les Allemands ont envoyé à l'Est en 1941 ! :lol:

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Entre 1942 et 1943 ce sont 15 466 engins qui sortent d'usine, dont "seulement" quelques centaines le sont par l'usine-mère.

 

 

Ne vous fiez pas à l'impression de vitesse du cliché : 17 km/h pied au plancher ! :ddr:

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Véritable "bonne à tout faire" le RSO sera présent à l'inventaire de nombres d'unités opérant à l'Est, comme ici avec la Luftwaffe.

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Le 1er octobre 1943 a lieu une réunion en présence du Führer qui souhaite la mise en service rapide d'un canon automoteur antichar.

On lui présente le projet d'un Pak40/4 de 75mm intégré au châssis d'un RSO qui serait doté d'une "cabine" légèrement blindée d'une épaisseur maximale de 5mm.

Ce dernier est emballé en en exige plus de 400 exemplaires par mois ! :buzz:

 

 

Le RSO et son Pak40...

rs24 pak.jpg

 

 

 

Le type même du "Crash-program" réalisé alors que l'Allemagne voit son sort déjà scellé, avec la mise en place d'une pièce d'artillerie inadaptée à la configuration du châssis : Les servants peu protégés manquaient de place pour le service de l'arme et le stockage des munitions...

rs29 pak.jpg

 

 

 

La pièce, pour le moins efficace et donc cible prioritaire des alliés, était camouflée par une bâche qui pouvait faire prendre l'engin pour un "ravitailleur normal".

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Il faut dire que l'urgence du terrain imposait souvent de faire feu lors du déplacement, or le RSO n'était pas étudié pour et se "déplaçait" en même temps que l'arme reculait lors du tir ! :D

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La situation étant ce qu'elle est à cette époque on laissera Hitler à ses délires et, pour être honnête, bien que le coût de revient d'un tel engin était aux antipodes de celui d'un chasseur de chars blindé comme le Jagdpanther moins de 60 exemplaires sortiront des chaînes de montage et seront mis en ligne, les utilisateurs (deux régiments de Panzergrenadier) les considérant alors comme "utiles" mais sans plus... :o

 

 

Instable lors du tir et vulnérable ses servants l'avait surnommé RSO pour "Rollender Sarg Ost" : Le cercueil roulant ! :W

rs26 pak.jpg

 

 

 

Steyr travaille aussi fin 1943 à la mise au point d'un engin similaire mais plus large doté d'un moteur plus puissant et d'un canon de 88mm mais le ministère de l'armement ordonne alors à la firme Autrichienne de cesser tout développement d'engins à chenilles, l'affaire en restera donc au stade de projet... :bah:

 

En 1944 avec la fin du conflit qui se profile, et surtout les diverses pénuries de matières premières, une version simplifiée dite RSO/03 voit le jour avec une cabine torpédo plus simple aux faces plates, celle fabriquée par KHD-Magirus sera dotée pour 600 exemplaires d'un moteur Diesel Deutz à quatre cylindres de 66ch qui ne permettait plus à l'engin de dépasser les 14 km/h... :sic:

 

 

RSO/03

rs14.jpg

 

 

Les RSO seront fabriqués jusqu'à la fin du conflit (1 282 exemplaires sortiront encore en 1945), au total 25 200 engins seront produits : 2 600 par Steyr, 5 600 par Wanderer, 4 500 par Gräf und Stift et 12 500 par Magirus.

 

 

Il y aura quelques projets pour une utilisation spécifique, en particulier pour une version amphibie qui ne sera pas très satisfaisante et qui restera au stade de prototype.

 

 

rs31 kit.jpg

 

 

On notera quelques engins transformés en ambulances mais aussi un concept assez délirant de transport de troupes qui lui aussi fera long feu.

 

 

Théoriquement capable de transporter 50 fantassins le train chenillé de la remorque n'était pas motorisé.

Résultat des courses : Un engin lent et surtout une bien belle cible pour l'ennemi qui aurait vu ici l'occasion inespérée de faire un véritable carton ! :o

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Surtout que le RSO n'avait pas le moindre blindage !

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Et que le souffle d'une explosion pouvait facilement le retourner !

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Mis en ligne sur le front de l'Est (c'était sa vocation première) on le trouvera aussi dans les Balkans, en Normandie et lors de l'offensive des Ardennes de Noël 1944.

 

La Roumanie sera la seule utilisatrice étrangère de l'engin avec environ 35 véhicules considérés par cette armée comme un tracteur d'artillerie.

 

Les exemplaires survivants au conflit connaîtront souvent une seconde carrière comme machines agricoles, bien entendu "plus ou moins" modifiés avec les années.

Ce qui explique que les "survivants" sont de nos jours assez nombreux. :)

 

 

On en voit dans les musées, les deux exemplaires ci-joint appartiennent à la collection de Sinsheim.

rs12.jpg

 

 

 

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Actualités d'époque : https://www.youtube.com/watch?v=Wcp5RvFEwN4

 

Pièce de collection aux USA :

 

Un petit tour aux commandes ?

 

Un Pak/40 survivant :

 

 

 

:coucou:

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Même pas !

 

Un bricolage à l'échelon régimentaire avec un train de roulement de chenillette Carden-Lloyd britannique capturée...

 

 

Une chenillette de l'armée Suisse.

m02.jpg

 

 

 

Le train de roulement est assez ressemblant non ? :ddr:

m01.jpg

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Invité §wit375IU

attention la question.................. il ya du chauffage cabine dans le rso ? on parle jamais de ca , pourtant le front russe en hiver.... je me souviens de mes maneuvres en hiver dans le VAB , c etait plutot la chaleur humaine.

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Elle était même climatisée : Froid l'hiver et chaud l'été. :D

 

Non, il n'y avait pas de chauffage à ma connaissance.

 

De toute façon le moteur étant placé entre les deux occupants juste caché par une tôle, ça devait dispenser les calories au bon moment. :o

 

(Il n'y avait pas de radio non plus à bord, ni de lecteur de cartes, ni d'allume-cigare...)

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Invité §Jes257LV

Même pas de caméra de recul, c'est dire... :buzz:

 

Un vrai scandale :(

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identification d un véhicule

 

Photo prise en avril 44 à THOUARS lors de la visite du Reichsfuhrer HIMMLER avec le passage en revue de la division SS Gotz Von Berlichingen, stationnée et formée dans la région depuis octobre 43.

 

http://www.shaapt.fr/2017/04/1 [...] a-thouars/

 

Le Gruppenfuhrer DIETRICH fait une démonstration d'un affût double de MG 34 sur un véhicule léger mais lequel ??????

 

190728023232229943.jpg

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Invité guest527

identification d un véhicule

 

Photo prise en avril 44 à THOUARS lors de la visite du Reichsfuhrer HIMMLER avec le passage en revue de la division SS Gotz Von Berlichingen, stationnée et formée dans la région depuis octobre 43.

 

http://www.shaapt.fr/2017/04/1 [...] a-thouars/

 

Le Gruppenfuhrer DIETRICH fait une démonstration d'un affût double de MG 34 sur un véhicule léger mais lequel ??????

 

https://nsa40.casimages.com/im [...] 229943.jpg

 

 

Une Porsche 356

 

De rien :o

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Landing Vehicle Tracked (LVT) : Indispensable...

 

 

 

 

 

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l21.jpg

 

 

Les origines de cet engin amphibie ne sont pas militaire. :non:

 

En fait elles remontent aux travaux de l'ingénieur Donald Roebling réalisés en 1935, soit bien avant le second conflit mondial.

Cet homme cherchait le moyen de créer un véhicule de secours apte à être utilisé en milieu marécageux, un endroit où ne pouvaient aller ni les engins terrestres ni les bateaux conventionnels... :bah:

 

Son invention, baptisée Hurricane, attire vite l'attention du Corps des Marines US qui cherche alors un véhicule capable de transborder du matériel sur une plage depuis des navires situés en mer et incapables d'approcher faute de tirant d'eau suffisant.

 

Travaillant "à l'inspiration" Mr Roebling doit pratiquement tout reprendre à zéro n'ayant pas jugé nécessaire de réaliser des plans pour son véhicule... :hihi:

 

Ce n'est qu'en 1940 qu'un engin plus ou moins conforme aux exigences de l'armée US voit le jour.

Il est essayé et, après de nombreuses modifications, est adopté par les Marines.

 

 

Le prototype en essai.

l29 essai.jpg

 

 

 

Grosso-modo il ne s'agit alors que d'un engin de servitude destiné à la manutention.

 

Le poids étant l'ennemi sur mer il est totalement dépourvu de blindage.

 

 

On consentira tout de même à protéger le pilote avec une plaque de métal pour les opérations de débarquement.

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Les 300 premiers exemplaires produits par la société FMC (Food Machinery Corporation) nommés LVT-1 et livrés en juillet 1941 sont tous dotés d'un moteur six cylindres Hercules WXLC3 à essence de 6,6 litres développant 146 ch installé à l'arrière.

La transmission, qui se trouve à l'avant du véhicule, est une Spicer manuelle à cinq rapports avant et une marche arrière.

 

La caisse permet d'emporter deux tonnes de fret ou 18 soldats équipés qui entrent et sortent de l'engin en sautant par les côtés... :sic:

 

Leur longueur est de 7,95m, la largeur de 3,25m et la hauteur de 2,50m.

Le poids en ordre de marche est de 11 tonnes.

 

L'équipage est de trois hommes.

 

 

Le problème pour accéder à bord étant "d'escalader" les flancs...

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Leur autonomie est d'environ 110 km sur l'eau et 240 km sur terre.

 

Ils sont capables de naviguer à 11 km/h uniquement grâce à leurs chenilles munies de godets, une performances qui mérite d'être mentionnée !

 

Par contre ils sont totalement dépourvus de suspension et leur progression sur terre à la vitesse de 12 km/h est pour le moins "laborieuse"... :sic:

 

En fait cet engin est quasiment incapable d'atteindre cette vitesse ailleurs que sur du sable mou, sur piste dure non seulement les vibrations rendent la conduite pratiquement impossible mais les godets s'usent à une vitesse alarmante !

 

Les Marines imaginent très vite, dès la déclaration de guerre de décembre 1941, le potentiel du LVT en tant que véhicule d'assaut et décident d'en déployer 128 exemplaires lors du débarquement de Guadalcanal le 7 août 1942.

 

N'étant pas du genre "Kamikazes" les engins furent dotés d'au moins deux mitrailleuses de 7,62mm et d'une Browning de 12,7mm ainsi que d'une (légère) protection pour le pilote.

 

 

Ce qui ne les empêchera pas d'être des cibles faciles... :(

l4 lvt1.jpg

 

 

 

On appréciera très vite la possibilité de franchir les bancs de coraux immergés grâce aux chenilles, alors que les péniches de débarquement "calaient" littéralement sur l'obstacle et imposaient aux fantassins de débarquer loin de la plage avec souvent des poches d'eau assez profondes à passer à la nage (où le Marine ne pouvait faire autrement que de se débarrasser de son barda pour survivre, fusil compris !).

 

 

On note les godets "première version" très fragiles sur sol dur.

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Théoriquement utilisés comme engins de ravitaillement et de logistique les LVT font donc très vite preuve de leur polyvalence et surtout d'un énorme potentiel lors d'opérations d'assaut amphibie, à la seule condition de leur octroyer une protection minimale et surtout de les doter d'une suspension digne de ce nom ! :o

 

1 225 exemplaires seront tout de même fabriqués jusqu'en 1942.

 

 

Les besoins d'un appui-feu lors des assauts vont transformer certains engins en véritables plateformes de tir, en les dotant par exemple d'une tourelle de char léger avec canon de 37 mm et mitrailleuse coaxiale.

l3 lvt1.jpg

 

 

 

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Les Marines décident donc de mettre au point un engin considérablement modifié sous le vocable de LVT-2 :

 

-Moteur 7 cylindres en étoile Continental W-670 9A à essence refroidi par air de 250 ch (issu du M3 Stuart pour des raisons de standardisation)

 

-Suspension Torsilastic à anneaux de caoutchouc, c'est toujours mieux que rien...

 

 

 

l33.jpg

 

 

 

 

-Blindage léger : 12 mm en frontal, 6 mm pour les flancs et le toit (le soubassement n'est toujours pas protégé), les performances restent curieusement identiques malgré un surpoids de près de trois tonnes et seul le tirant d'eau est augmenté de 5 cm.

 

-Nouveaux godets en forme de "W" plus solides et plus faciles à remplacer.

 

 

Les nouveaux godets avaient comme avantage d'être très faciles à changer : Quatre boulons à dévisser...

Et cela arrivait très souvent pour ceux qui roulaient sur le "dur". :ange:

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LVT-2 lors du débarquement de Tinian.

l17.gif

 

 

Entré en service en 1943 cette version sera produite à 3 413 exemplaires et beaucoup plus appréciée par la troupe que le premier opus.

La présence d'un blindage, même modeste, en a rassuré plus d'un ! ;)

 

 

On remarque bien sur cette photo le faible débattement de la suspension, mais au moins a t-il le mérite d'exister...

L1 alligator.jpg

 

 

 

Curieusement la version d'appui-feu dépourvu de surface de chargement sera nommée LVT(A)-1, bien qu'issue à 100% du LVT-2... :bah:

 

 

Cette version à canon de 37 mm était approvisionnée à 104 obus et 6 000 cartouches de 7,62 mm.

l2 lvt1.jpg

 

 

 

La bataille de Tarawa en novembre 1943 sera très coûteuse en hommes et en matériel...

Seuls 35 des 125 LVT déployés étaient encore opérationnels à la fin des opérations.

Le char au premier plan est un Type 95 Ha-Go japonais.

l30 tarawa.jpg

 

 

Les difficultés liées à l'accès et à l'évacuation du bord par les soldats de même que l'obligation de sortir le fret "par le haut" amène les ingénieurs de FMC à envisager une nouvelle version de l'engin.

 

Devenu très vite indispensable aux opérations amphibies le LVT manquait disons... D'une certaine ergonomie d'usage ! :D

l8 lvt1.jpg

 

 

Cette fois-ci les modifications sont plus importantes puisqu'on décide de faire passer toute la mécanique à l'avant et d'installer une rampe de chargement à l'arrière.

 

 

l38.jpg

 

 

Trois avantages :

 

-Les Marines au débarquement seront moins vulnérables que lorsqu'ils "giclaient" depuis les superstructures

 

-On a désormais de la place pour transporter non plus 18 mais 30 soldats !

 

-Il est désormais envisageable de transporter et débarquer un véhicule léger de type Jeep.

 

 

l9 lvt4.jpg

 

 

Le LVT-4 du musée de Saumur.

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Deux modèles sont étudiés :

 

Le LVT-3 qui n'entrera en service qu'en avril 1945 à Okinawa doté d'un moteur Cadillac V8 de 148 ch capable de lui faire tutoyer les 30 km/h sur terre.

Cette version, considérée comme peu intéressante par l'état-major compte-tenu de sa motorisation différente des autres séries sera produite à 2 962 exemplaires, mais la majorité restera sur le sol américain et sera même comptée dans les effectifs jusqu'en 1955.

 

Le LVT-4 qui lui sera disponible dès juin 1944 sera immédiatement déployé à Saipan, il était équipé du même moteur Continental que le LVT-2.

Il sera de très loin l'engin le plus produit avec 8 438 versions "transport" et 1 890 LVT(A)-4 d'appui-feu souvent dotée d'un obusier de 75 mm beaucoup plus efficace pour réduire au silence les bunkers Japonais que le 37 mm du LVT(A)-1.

 

 

Mécaniquement le LVT(A)-4 conservait son moteur à l'arrière...

l27.jpg

 

 

 

Dénombrer ici toutes les "sous-versions" et autres améliorations réalisées à l'échelon régimentaire serait trop fastidieux, mais notons tout de même une version équipée d'un lance-flammes très efficace pour le "traitement" des retranchements Nippons sur les îles conquises.

 

 

Cette photo, très connue, d'un LVT-4 doté d'un lance-flammes a sans doute été prise après les combats à des fins de propagande.

Les soldats au premier plan semblent beaucoup trop "tranquilles" pour être dans l'action.

l11 lvt4.jpg

 

 

 

Cliché couleur pris lors de l'assaut sur l'île d'Iwo-Jima début 1945.

l31 iwo jima.jpg

 

 

LVT-4 à l'assaut de ce bout de caillou volcanique empestant le soufre.

l39.jpg

 

 

La plage après les combats...

l32 iwo jima.jpg

 

 

Les LVT, surnommés Buffalo par les britanniques et les canadiens, participeront aussi à la campagne européenne.

 

Quelques uns sont déployés dès novembre 1942 lors de l'opération Torch à des fins logistiques, mais les ports d’Afrique du nord étant intacts ils ne serviront pas à grand'chose... :bah:

 

On les voient en plus grand nombre sur les plages de Normandie mais c'est à la fin du conflit qu'ils se distinguent, en particulier lors de la bataille de l'Escaut et le franchissement du Rhin.

 

 

Visiblement nous ne sommes plus dans les îles du Pacifique ! :hihi:

l24 01 1945 europe.jpg

 

 

 

Mais plutôt au Bénélux...

l14.jpg

 

 

On verra aussi des LVT-3 engagés lors de la guerre de Corée par les américains en 1950.

 

L'armée Française en possédera un grand nombre (surtout des LVT-4) cédé par les USA au titre de l'aide militaire et utilisés lors du conflit Indochinois où ils feront merveille sur un tel terrain humide et marécageux. :jap:

 

 

Le corps expéditionnaire Français en Indochine.

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Les LVT y seront idéaux...

l13 france.jpg

 

 

Ils étaient alors connu sous le surnom d'Alligator.

l16 france.jpg

 

 

Après le conflit ils sont rapatriés à Arzew en Algérie d'où ils seront redéployés pour l'opération "Mousquetaire "de Suez en 1956.

Ramenés en 1962 en Bretagne ils resteront en service sous nos couleurs jusqu'au milieu des années 70 comme engins d'entraînement et d'instruction.

 

 

Il est désormais possible d'admirer des LVT dans de nombreux musées de matériel militaire car fabriqués à près de 20 000 exemplaires au total et très utiles dans certaines applications civiles nombre de ces engins ont été conservés en état de marche jusqu'à une époque assez récente, pour des opérations de secours en milieu inondé en particulier.

 

Facile à piloter sur l'eau (mais peu stable en cas de vagues de plus d'un mètre) sa circulation sur route est par contre pour le moins laborieuse.

 

Il reste en tout cas un bel instrument de la victoire, et surtout un témoin précieux de tout ce que le génie humain peut créer lorsqu'il s'en donne la peine. :oui:

 

 

L'engin en action dans le Pacifique :

 

 

 

l18.jpg

 

 

 

:coucou:

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