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Anecdotes de guerre (Index page 1)


jensen
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A noter d'ailleurs que Molotov n'était pas le vrai nom du ministre soviètique, mais son "surnom officiel": Il s'appelait en vérité Viatcheslav Skriabine, Molotov venant de Molot, c'est à dire "marteau" (celui qui frappe comme un marteau en somme...)

 

D'ailleurs Staline était aussi un surnom: "l'homme d'acier", sa véritable identité étant Djougachvili... :jap:

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LE DESASTRE DE L'INDIANAPOLIS 29 juillet 1945

 

 

 

Ce navire US est un croiseur lourd mis en service en 1931.

 

En 1945, il est chargé de transporter des USA à Tinian le première bombe atomique qui explosera au-dessus d'Hiroshima larguée par un B29.

 

Au retour, alors que les eaux sont certifiées "100% sans Jap' " il regagne Leyte, progressant en ligne droite sans précautions particulières...

 

Etant un navire déjà "ancien" en 45 il n'a pas de climatisation à bord, et on profite donc de la tranquilité relative du voyage pour laisser ouvertes toutes les portes intérieures afin de faciliter le brassage d'air pour l'équipage, ravi de voyager "à la fraîche". :D

 

Hélas, le sous-marin Japonais I-58 se trouve dans le coin... :L

 

Il lance 6 torpilles, 2 font un carton à l'avant! :bah:

 

Les machines de l'Indianapolis étant à l'arrière, elles sont intactes et continuent de faire avancer le navire à bonne vitesse, ce qui ne fait qu'aggraver le tableau...

 

 

Le croiseur sombre en... 12mn! :beuh:

 

les batteries ayant été vite submergées, on ne lança qu'un SOS de trop faible portée...

 

Sur 1200 hommes d'équipage, 883 vont périr: 400 durant le naufrage, les autres de déshydratation sur des embarcations de fortune...

 

Il faudra 5 jours à l'amirauté pour s'inquièter du sort du bateau... :pfff:

 

La guerre prendra fin 5 semaines plus tard.

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Invité §Lor638nE

Triste histoire.

Les requins ont aussi massivement participés à ce carnage...

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Invité §sha101ar

 

C'est comme quand les japonais ont essayé de s'emparer de Guadalcanal... Les crocos ont fait de copieux gueuletons...

 

 

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Invité §Kem686wW

Triste histoire.

Les requins ont aussi massivement participés à ce carnage...

 

 

D'ailleurs dans le film "les dents de la mer" le captain (j'ai oublié son nom) qui part a la chasse au requin a appartenu a l'équipage du croiseur... Il raconte son histoire pendant le film, autour d'une bouteille avec Brody et le chercheur :lol:

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Invité §enz113vZ

Mickael Wittman

 

 

le 13 juin 1944, après avoir profité de la brèche laissée béante par les débris de la 352ème D.I de la Wermacht, la 7e D.B s%u2019engage dans Livry puis se dirige vers Villers Bocage, prenant ainsi à revers la Panzer-Lehr de Bayerlein. La tête de colonne comprend outre les Sharpshooters du 4ème C.L.Y (Les "Tireurs d'Elite", surnom des 3e et 4e County of London Yeomanry, dû aux performances de ces deux régiments en Afrique du Nord) , quelques éléments de la 1ère Rifle Brigade et deux escadrons du 8e Hussards. Après avoir traversé le village, les blindés marquent une pose sur la RN 175, en direction de Caen, au point coté 213.

 

Pour les équipages Britanniques, cette halte est la bienvenue, tant ils sont sollicités depuis le 6 juin. La moindre seconde de répit est reçue comme un cadeau divin. Chacun en profite pour fumer une cigarette ou se restaurer sommairement. Or, A quelques centaines de mètres de là, deux chars Tiger sont stationnés en poste d%u2019observation dans un bois à la lisière Est de Villers-Bocage. L%u2019un des occupants n%u2019est autre que le SS.oberstumfürher Mickaël Wittman , devenu célèbre par ses 118 victoires sur le front oriental. Les deux blindés lourds appartiennent à la 1ere SS Panzer " Leibstandarte Adolph Hitler " (et plus précisemment au Schwere Panzer Abteilung 101). En position d%u2019attente depuis plusieurs minutes, Wittman espère un arrêt du convoi allié, ce qui le rendrait fatalement vulnérable et offert aux canons de 88 des deux monstres blindés. Or c%u2019est précisemment ce qui vient de se passer.

 

 

Entre temps, un appel est lancé à tous les blindés évoluant dans le secteur ; treize autres chars appartenant à l%u2019unité (commandée par le capitaine Moébius) font mouvement, alors que Wittman vient de lancer son panzer à l%u2019assaut des éléments de tête Anglais. Les redoutables salves de 88 causent d%u2019entrée une véritable panique, chaque coup tiré est pratiquement un coup au but. Lorsque les renforts allemands se joignent au combat, trois chars Cromwell sont déjà en flamme. Alors que les véhicules atteints continuent de s%u2019enflammer l%u2019un après l%u2019autre, la colonne britannique entame un mouvement rétrograde vers Villers Bocage, ou les combats se poursuivent .

 

 

Le général Erskine retirera la 7ème DB du village pour le replacer sur la cote 174, à environ 2 kilomètres du site. L'incident sera lourd de conséquences à plus d'un titre : d'une part l'effet psychologique positif de la percée britannique sera anéantie en quelques heures. D'autre part, une partie du 4ème County of London Yeomanry sera détruit (on dénombrera au total la perte de 650 hommes et de 25 chars lourds ). A elle seule, l'initiative de Wittman a brisé net l'avancée des Rats du Désert et empêché la destruction probable de la Panzer-Lehr. La bataille aura causé de très lourdes pertes aux Anglais :

- 4 th county of London Yeomanry : 13 Cromwell IV, 3 Cromwell V, 2 Cromwell VI, 3 Stuart, 4 Firefly,

- 5th Royal Tank Rgt : 1 Cromwell ,

- 1st Battalion - The Riffle Brigade : 14 Half-tracks, 8 Bren carriers, 8 Lloyd carriers.

De leur côté, les allemands ne perdront 6 Tiger I et 3 Panzer IV.

 

 

http://www.dday-overlord.com/img/biog/photos/michael_wittman_char_tigre.jpg

 

J'étais Lundi sur sa tombe , toujours fleuris . Il est enterré avec tout son équipage , on remarquera l'absence de son celebre pointeur Woll "bobby", avec lequel il s'engueula la veille de sa mort le retirant de son poste au sein du tigre 007 . Woll survécu à la guerre .

 

http://crowland.uw.hu/images/haboru/wittmann_sir.jpg

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Invité §Kem686wW

Je connait cette histoire, j'ai une maison juste a coté de Villers Bocage :oui:

D'ailleurs elle a servi d'hopital de campagne aux allemands.

On a du en razer la moitée aprés la guerre car elle c'est pris une bombe dans la tronche :non:

On a dénombré dans le domaine presque 300 impacts de bombes ou d'obus ! Et on y trouve encore des éclat d'obus ou des munitions... Mais de moins en moins quand même.

Suite a cette "bataille" le village à été innondé de bombes...

C'est pour ca qu'il n'y a presque plus de batiment anciens là bas.

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Invité §sha101ar

 

Ici Londres...

 

 

Qui ne connaît pas au moins quelques-uns de ces messages ?

Mais derrière une phrase amusante se cache souvent une grave décision : la préparation d'un atterrissage, la réception de matériels ou d'hommes parachutés, ou même l'organisation d'opérations de guérilla.

On le sait peut-être moins : ces messages personnels, diffusés sur la BBC, ont aussi été utilisés pour confirmer la bonne foi des agents, pour valider des transactions financières, ou pour signifier à un agent qu'il est remercié pour une action d'éclat.

 

L'invention des messages personnels est attribuée à Georges Bégué, officier français du SOE (service de renseignements britannique), qui fut démasqué en 1942.

1800 agents du SOE furent envoyés en France pendant l'occupation de 1941 à 1945...

 

Le 1er juin 1944, les brouillages n'arrivent pas à couvrir l'indicatif sonore emprunté à la 5e symphonie de Beethoven, et qui signifient en code Morse "V", comme victoire ( http://doctsf.com/sons/v.mp3 ). Et les auditeurs de la BBC présents ce jour là derrière leur récepteur n'auront pas manqué de remarquer qu'il se prépare quelque-chose de spécial : en effet, les messages personnels se multiplient. On en compta près de 200 ce jour là...

 

En voici une sélection :) :

 

Andromaque se parfume à la lavande

Athalie est restée en extase. Nous disons deux fois : Athalie est restée en extase

Clémentine peut se curer les dents

De Marie-Thérèse à Marie-Louise : un ami viendra ce soir

Écoute mon cœur qui pleure

Frederick etait roi de Prusse; nous disons quatre fois

Grand-Mère mange nos bonbons

Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage

Il a pleuré de joie

Il a une voix de fausset

Il est temps de cueillir des tomates

Il fait chaud à Suez

Il faut avoir des pipes pour trier les lentilles

Il n'y a plus de tabac dans la tabatière

Il pleut toujours en Angleterre

J'aime les chats siamois

Je n'aime pas la blanquette de veau

Je n'aime pas les crêpes Suzette

Jean a une moustache très longue

La fortune vient en dormant

L'angora a les poils longs

L'éléphant s'est cassé une défense

L'infirme veut courir

La Bénédictine est une liqueur douce

La fortune vient en dormant

La mort de Turenne est irréparable

La vache saute par dessus la lune

La vertu réduit dans tous les yeux

Le canapé se trouve au milieu du salon

Le chat a neuf vies

Le coq chantera à minuit

Le cheval bleu se promène sur l'horizon

Le facteur s'est endormi

Le grand blond s'appelle Bill

Le père La Cerise est verni

Le sapin est vert, je répète, le sapin est vert

Le soleil se lève à l'Est le dimanche

Les carottes sont cuites

Les dés sont sur la table

Les fraises sont dans leur jus

Les girafes ne portent pas de faux-col

Les noix sont sèches

Lisette va bien

Louis a deux cochons

Messieurs faites vos jeux

Pierrot ressemble à son grand-père

Saint Liguori fonda Naples

Tante Amélie fait du vélo en short

Tu monteras la colline deux fois

Véronèse était un peintre

Yvette aime les grosses carottes...

 

Et bien sûr les célèbrissimes :

 

Les sanglots longs des violons de l'automne ( http://doctsf.com/sons/sanglots.mp3 )

Bercent mon coeur d'une langueur monotone ( http://doctsf.com/sons/berce.mp3 )

 

Vers tirés non pas exactement de Verlaine pour qui les sanglots blessent dans le poème tandis qu'ils bercent dans l'adaptation de Charles Trenet.

 

 

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Invité §lol648wL

Ce n'est pas "jean à de longues moustaches" :voyons:

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Invité §paw857lq

bonsoir, bon j'ai pas vraiment de grande histoire a vous raconter mais "un petit truc" ( je sais pas comment dire. :ange: ) pendant les vacances de Pâque je suis allé a Canne et un soir dans la rue j'étais avec des cousins et y a une personne âgé qui nous accoste au début il nous demande une explication sur la Marseillaise on lui explique, il nous dit qu'il est italien d'origine qu'il a fait la guerre 39-45 que actuellement tout le monde se plein pour pas grand chose, quand il a fait la guerre bas il avait notre age (15ans),que la vie était beaucoup plus dur, qu'il a vue des horreurs, des mutineries auqu'elle il a lui même participé. On sentait dans ses parole l'émotion et j'ai été très touché par cela. On leur doit beaucoup a toute ses personne et sa il faut penser.

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Invité §sha101ar

Ce n'est pas "jean à de longues moustaches" :voyons:

 

 

Tu penses à Bourvil ? :D Moi aussi je me suis fait la réflexion...

 

J'ai quand même une grande affection pour : "Tante Amélie fait du vélo en short" !! :lol:

 

 

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Invité §Nik561qd

Je n'apprecie que moderement la chose militaire mais adorant en revanche l'histoire, je trouve ce topic genial :jap: ... A decliner d'ailleurs...

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TIR AU BUT. 27 décembre 1944

 

 

 

L'Oberleutnant Spoden est le pilote d'un des Junkers 88 chargés d'une mission de harcélement nocturne du côté de Metz/Verdun durant la célèbre offensive des ardennes.

 

Ayant largué ses bombes au-dessus d'une usine sans résultat notable, l'appareil se dirige vers sa base...

 

La nuit étant très claire, Spoden préfère ne pas tenter le diable en volant à trop haute altitude, étant certain de se faire intercepter par la chasse de nuit alliée. :jap:

 

En vol rasant, l'appareil se faufile dans les vallées des ardennes belges, illuminées par des centaines d'étoiles...

 

On pouvait distinguer parfaitement les maisons en feu et les départs d'artillerie au sol.

Cherchant sa route, le pilote va faire l'erreur à ne pas commettre: Passer 2 fois dans le même vallon! :ange:

 

Le Ju88 encaisse alors plusieurs impacts violents d'une batterie de DCA positionnée sur une hauteur, presque à la même altitude que l'avion!

 

Le moteur gauche s'enflamme et s'arrête de suite... :bah:

 

Spoden n'est qu'à 100m d'altitude, sauter reviendrait à se suicider... :L

 

Devant lui, il distingue un vaste champ de neige entre les bois, ni une ni deux, il pousse le manche en avant et touche le sol.

 

Son crâne heurte le viseur (le fameux "casse-croûte collimateur" :D ) et se fait extraire de l'épave en feu par son radio et son bombardier tous deux indemnes.

 

Reprenant ses esprits, Spoden est convaincu d'avoir été mouché par une batterie de 12.7 US, et ordonne de bruler tous les documents de l'avion.

 

C'est alors que l'équipage entend en allemand: "Il y a des survivants ici?" :??:

 

Il s'agissait d'un landser qui venait tout seul aux nouvelles, ayant vu l'avion tomber à côté de sa position.

 

L'équipage lui demande alors qui se trouve sur la colline d'où sont partis les tirs:

 

"Il s'agit de la classe d'une école de Stadkyll (la ville voisine) qui vient d'être enrolée dans la Flak.

Ils sont encadrés par un sous-officier réserviste!" :fier:

 

Spoden et ses 2 amis sont soufflés! :eek:

 

Ils sont alors amenés à une antenne médicale d'où ils ressortent vite, empruntant une Vw pour se rendre vers la position "victorieuse". :D

 

Ils tombent sur 6 gamins de 15 ans qui avaient déjà peints un anneau de victoire sur le tube du canon! :lol:

 

Au bout de quelques instants d'une explication "houleuse", le sous-officier se mit presque à genoux:

 

"Ne me signalez pas, je vous en supplie! Je vais me faire traduire en conseil de guerre et certainement fusiller!

Je vous ai pris pour un Mosquito, des avions de la Luftwaffe, on en voit pratiquemment plus!" :ouin:

 

"Vous êtes réserviste, quel âge avez-vous? que faites-vous dans le civil?" lui demanda le bombardier...

 

"J'ai 48 ans, 3 enfants et je suis employé à la caisse d'épargne de ma ville comme comptable..." :(

 

Les 3 aviateurs se concertent: Que faire devant un brave type qui n'avait rien à voir avec la guerre et qui n'a pensé qu'à faire de son mieux? :L

Et les servants de la batterie: des gosses tout juste tirés des jupes de leurs mères... :pfff:

 

"Vous avez de l'essence ici? Il nous faut 20 litres pour rejoindre notre base.

Vous nous les fournissez et on oublie tout!"

 

Inutile de dire que le carburant fut trouvé illico! ;)

 

Spoden repartira au combat et survécut au conflit, lorsqu'il prit sa retraite en 1983, il était commandant de bord à la Lufthansa sur B747. :jap:

 

On n'a jamais su ce que devinrent les servants de la batterie par contre... :L

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LA MORT D'ALAIN FOURNIER. 22 septembre 1914

 

 

Jusqu'en 1991, année où une équipe de passionnés tant de la grande guerre que du Grand Meaulne retrouva les restes de l'écrivain, ce dernier fut porté "disparu", et ce comme des centaines de milliers de soldats des 2 camps. :bah:

 

Pourtant, les circonstances de la mort du lieutenant Henri Alban Fournier (son vrai nom) méritent d'être contées... :jap:

 

Il est lieutenant à la 23ème compagnie du 288ème Régiment d'Infanterie, officiellement, il est tué avec plusieurs de ses hommes lors d'un accrochage du côté de St-Rémy la Calonne, à 50km de Verdun.

 

La découverte des corps est donc due à un groupe de passionnés d'histoire, qui ont réussi cet exploit en fouillant les archives non françaises comme celà fut trop souvent fait, mais ALLEMANDES!

 

Et là, on va découvrir que "quelque chose" cloche... :voyons:

 

On trouve la trace du témoignage devant un tribunal militaire allemand du lieutenant Egon Nicolaï, relatif à des représailles qu'auraient effectuées son unité suite à l'attaque par des français d'un convoi sanitaire! :eek:

 

Il s'agit effectivement de la 23ème compagnie... :L

 

Le lieutenant aurait été le dernier à parler à un officier français mortellement blessé, qui lui aurait demandé de donner de ses nouvelles à la "famille Perier, celle du président de la république de 1894-95"...

 

Or, on sait qu'Alain Fournier fut l'amant d'une de ses belles-filles, et ça l'allemand ne pouvait certainement pas le savoir... :nanana:

 

On continu les recherches et l'on retrouve le témoignage du sergent français Baqué:

 

Il confirme que la 22ème compagnie (qui accompagnait la 23ème...) fit bel et bien feu sur un convoi d'ambulances allemandes! :mad:

 

Le 6ème grenadier du lieutenant Nicolaï est dans les parages et riposte sur les français.

 

La 23ème compagnie fait alors une chose incroyable: Aux ordres de son capitaine, au lieu de cesser le feu et de fuir, elle charge baïonnette au canon! :pfff:

 

Sur les 300 hommes de la cie, une vingtaine parvient à décrocher... :(

 

Tirer et charger sur des blessés est évidemment un crime de guerre!

 

Il est possible que des français fait prisonniers ou blessés aient été fusillés en représailles... Et peut-être Alain Fournier fit-il parti du lot, en tant qu'officier.

 

Pourtant, les analyses faites sur les squelettes retrouvés font état d'impacts de balles peu nombreux, ce qui exclut une exécution...

 

Les quelques perforations crâniennes constatées laisseraient plutôt à penser au "coup de grâce" donné aux mourants. :jap:

 

Il n'était pas bon de critiquer l'armée française au sortir de la guerre, pourtant de très nombreuses personnes se poseront des questions sur la santé mentale du capitaine de la compagnie...

 

En effet, ce dernier avait dit à plusieurs reprises qu'à sa compagnie, "on étaient tous volontaires pour la mort!" :D

 

Le grand écrivain fut-il la victime du comportement fanatique d'un capitaine à qui il manquait visiblement "une case"? :??:

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20 septembre 1792, LA BATAILLE DE VALMY

 

 

L'histoire nous apprend que ce jour-là, les armées de Dumouriez et Kellermann affrontent les armées Autrichiennes et Prussiennes dans cette petite localité près de Chalon en Champagne (51).

 

95 000 soldats sont prêts à en découdre...

 

Sous un véritable déluge, le duel d'artillerie commence.

 

Une heure plus tard, le duc de Brunswick, "Général en chef" des armées ennemies regarde à la longue vue les hauteurs où se trouvent les Français:

 

"Il y a bien trop de monde la-haut! Sonnez la retraite!" :o

 

Et c'est fini... :beuh:

 

Bilan: 200 tués et une centaine de blessés côté Français, pas plus de la moitié dans le camp d'en-face...

 

Les dirigeants Français exultent! :coolfuck:

 

Il n'y a pourtant pas vraiment de quoi... :ange:

 

A la lumière des enquêtes réalisées après ce "triomphe", on ne peut manquer de se poser des questions... :voyons:

 

-L'armée Française était la moins nombreuse, "renforcée" par 23 000 volontaires qui n'étaient que des "civils en uniforme" (et encore, pas tous! :lol: ) sans le moindre entraînement aux armes digne de ce nom...

 

-Kellermann et Brunswick (ainsi que Danton) étaient des francs-maçons convaincus, se seraient-ils mis d'accord pour ne pas combattre? :voyons:

 

-Certains pensent que Louis XVI aurait pu écrire au roi de Prusse lui certifiant que lui et sa famille seraient de toute évidence massacrés si son armée marchait sur Paris. :bah:

 

-Toute l'Europe ne prenait pas la situation Française au sérieux... On pense que beaucoup ont jugés inutile de risquer la vie de soldats pour une révolution qui n'irait pas plus loin dans le temps...

 

En tout cas, il est maintenant établi que la "victoire" de Valmy fut une fausse victoire. :jap:

 

Peut-être aussi une des premières fois où la désinformation relayée par les "médias" de l'époque fut aussi efficace... :L

 

Après il y eu le Viet-Nam, l'Afghanistan, le printemps de Prague, l'Irak... :(

 

 

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2003, vers Las Végas...

 

 

 

Le soir tombe sur le désert du Névada.

 

 

Un fourgon stoppe près d'un immense avion triangulaire, 2 pilotes équipés de combinaisons spatiales en descendent et entrent dans un cockpit entouré de givre et nimbé d'un brouillard blanchâtre...

 

Après avoir salués le personnel de maintenance, la verrière se referme sur les 2 hommes.

 

Une sirène se fait entendre sur toute la base: Le personnel est tenu de se mettre à l'abri dans des hangards spéciaux. :L

 

Juste après, un hélicoptère équipé de caméras thermiques passe la zone au crible: Il ne doit subsister aucun être humain dans un rayon de 1000m qui serait non protégé, les pulsations du système de propulsion de "l'avion" génèrent des infrasons mortels aux êtres vivants!

 

Après avoir mis en route les 4 réacteurs, le pilote enclenche la post-combustion, immédiatement des flammes bleutées de 100m de long illuminent la piste. :miam:

 

Dans un grondement infernal, grave et pulsé, capable de briser une vitre à 40km, il arrache l'engin du sol.

 

9mn plus tard, l'avion est à 30 000m à mach 3.2, l'équipage encaisse 3G d'accélération constante!

 

L'ordinateur de bord arrête alors les réacteurs et allume 4 statoréacteurs qui le propulse à mach 4 jusqu'à 40 000m!

 

C'est ensuite au tour des fusées de s'allumer durant 10 secondes, le méthane et l'oxygène liquide propulsent la "bête" à mach 8 et à 60 000m...

 

Au même instant, le système MHD envoie 100 Mégawatts dans les milliers d'électrodes ceinturant carlingue et fuselage, immédiatement un halo lumineux entoure l'avion, du sol on jure voir une étoile filante... :rs:

 

Il traverse l'Atlantique Nord en rebondissant d'une onde de choc à l'autre, montant dans le vide spatial à 90km pour redescendre 450km plus loin à 60km, rebondir et remonter...

 

Le propulseur entre en mode "freinage", l'avion est maintenant à 12 000m pour 900km/h ; Il est grand temps de ravitailler, escorté par 2 F15, un KC 135 spécialement équipé se présente, tout n'est que formalité...

 

Changement de cap, on remonte à mach 8 et 60 000m, 20mn plus tard l'espace aérien Irakien est devant...

 

Le copilote stoppe le système MHD afin d'annuler le halo plasmatique et permettre au radar à balayage latéral d'entrer en service. :oui:

 

Les ondes pénétrent dans le sol de Bagdad sur 30m, donnant une image "claire et nette" des PC enterrés de Saddam.

 

L'antenne de transmission satellite de l'avion envoie ses images directement au PC US ; 4mn suffiront aux ordinateurs pour détecter la présence de membres du grand état major Irakien dans un des bunkers...

 

15mn plus tard, 4 bombes JDAM à guidage GPS pulvérisent le PC souterrain en plein centre-ville! :beuh:

 

Tout celà ne concerne plus "l'avion", déjà de retour vers sa base, il survole l'océan à ce moment là... :o

 

Nous étions le 15 mars 2003 en soirée, le XR-7 "GAS PIPE" (plus connu sous le nom d'AURORA) venait de donner le coup d'envoi de la seconde guerre du golfe...

 

 

Mes excuses aux forumeurs qui auraient déjà lu cette histoire sur le topics des "mystères de notre monde"... ;)

 

Elle me paraissait plus à sa place ici. :oui:

 

 

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Invité §Fer120yc

Un petit détour par l'Extrême Orient :)

 

C'était pendant la Guerre du Viet-Nam.

 

Mon oncle a été militaire dans l'armée Sud-Viêtnamienne ( ARVN ) dans les années 60 et 70, en tant que pilote d'hélicoptère, un UH-1 Huey américain.

 

Durant une mission de soutien des troupes au sol une balle du Vietcong a transpercé la carlingue + le siège au niveau de l'entrejambe à 2 cm des c... pour toucher le plafond de l'hélico.

 

Plus de peur que de mal !

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Un petit détour par l'Extrême Orient :)

 

C'était pendant la Guerre du Viet-Nam.

 

Mon oncle a été militaire dans l'armée Sud-Viêtnamienne ( ARVN ) dans les années 60 et 70, en tant que pilote d'hélicoptère, un UH-1 Huey américain.

 

Durant une mission de soutien des troupes au sol une balle du Vietcong a transpercé la carlingue + le siège au niveau de l'entrejambe à 2 cm des c... pour toucher le plafond de l'hélico.

 

Plus de peur que de mal !

 

 

C'est pour ça que souvent les personnes à bord d'hélicoptère pendant la guerre du Viet-Nam s'asseyait sur leurs casques pour se protéger les valseuses. :)

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LE T72M: UNE VASTE ARNAQUE?

 

 

Rhâââââhhh... Le "bon vieux temps" de la guerre froide... :D

 

(Disons qu'au moins à cette époque, on savait sur qui on devait taper! :sol: )

 

Et pour faire la guerre, il a toujours fallu du matos... :jap:

 

Et il n'était bien évidemment pas question pour un pays "rouge" d'aller se servir ailleurs que chez le grand frère Soviètique... :D

 

Alors lorsque l'URSS nous présente au début des 70's un char de combat à blindage réactif, l'occident s'alarme! :peur:

 

D'autant plus que le camarade Brejnev semble bien disposer à en distribuer à tous ceux qui en feront la demande...

 

Les services de renseignements occidentaux s'inquiètent vraiment:

 

Ce char est équipé d'un canon de 125mm à chargeur automatique capable de percer "n'importe quoi" à 1500m, son blindage n'est pas inconnu chez nous: De type Chobbham britannique et sans doute "découvert" à "l'insu du plein gré" de la perfide albion il alterne couches d'acier, caoutchouc et gas-oil afin d'amortir le choc d'une munition à charge creuse...

 

Une version "M" est proposée à l'export, la Syrie d'El Assad en commande plusieurs centaines, les Israëliens vont dérouiller! :bah:

 

11 juin 1982, les 2 protagonistes s'affrontent dans la plaine de la Bekaa, le monde entier (entendez par là le "monde militaro-industriel") regarde la scène.

 

Résultat: 19 T72M au tapis, 0 Merkava! :lol:

 

A partir d'épaves, on va vite comprendre le problème... :oui:

 

En fait, les Russes n'avaient pas confiance dans les qualités de confidentialité des "pays frères" et préféraient garder le meilleur pour eux afin de conserver les secrets de fabrication intacts! :D

 

====> La version Export de ce char avait le ramage, mais pas le plumage...

 

Le blindage réactif avait été "remplacé" par des plaques d'acier, notoirement insuffisantes pour les munitions utilisées par le camp occidental...

 

La munition Export correspondant au canon n'avait pas de pénétrateur en tungstène, mais en acier! :lol:

 

Tout le système optronique et électronique était ULTRAMODERNE! (Pour un char des années 50 s'entend...) :W

 

Il n'était absolument pas question de tirer en marche, et encore moins sur une cible mobile! ;)

 

De plus, tous les T72 avaient une ergonomie désastreuse, au point qu'il fut surnommé le "char à courbatures", d'ailleurs les conscrits soviètiques étaient sélectionnés: Pas plus d'1.60m pour y entrer! :lol:

 

L'usine qui produisait le T72M avait d'ailleurs un terme pour le qualifier: Le "Modèle singe"...

 

Certaines "mauvaises langues" prétendirent que les T72M auraient pu être utilisés en cas de conflit en première ligne dans le but de "mettre en confiance" les occidentaux, avant de laisser parler les "vrais" T72.

 

Pourquoi pas? :bah:

 

 

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

De l'utilité des rongeurs en tant qu'arme antichar...

 

Novembre 1942... Les combats entre troupes soviétiques et allemandes fait rage à Stalingrad. Le Kremlin décide d'organiser une grande offensive pour briser la ligne de défense autour du fleuve Don. Le 48ème corps blindé allemand, commandé par le général Von Heim, unique réserve mécanique de la zone, est chargé d'aller épauler les troupes roumaines.

 

Ce corps d'armée se composait notamment de la 22ème Panzer. Une surprise l'attendait... N'ayant pas reçu de dotation d'essence, Von Heim avait laissé ses chars camouflés sous de la paille. Lorsqu'on les dégagea, on constata que les souris dont la paille regorgeait avaient dévoré les revêtements de gutta-percha et également boulotté les délicats équipements électriques des redoutables machines de guerre !

 

Sur les 104 chars de la division, une soixantaine seulement s'ébranlèrent pour un parcours de 250 km sur une route couverte de verglas. 32 seulement arrivèrent au nouveau stationnement... 12 rejoignirent les jours suivants.

 

L'irruption de l'attaque russe dans la nuit du 18 au 19 provoqua une débandade parmi les troupes roumaines et italiennes. Le 48 ème corps blindé amoindri, dont les Pz. Kw. 2 et 3 ne pouvaient se mesurer aux T-34, ballotté entre des ordres contradictoires, submergé par les fuyards, tourbillonna sur le champ de bataille, se heurtant partout à des forces supérieures et dut finalement fuir pour ne pas être encerclé.

 

Von Heim, dont la moitié des blindés avaient été mis hors de combat par des souris, fut rendu responsable du désastre et resta incarcéré à la prison militaire de Moabit jusqu'en 1945...

 

 

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Invité §lol648wL

:up:

 

I-52 LE SOUS-MARIN D'OR

 

1944. Le IIIeme Reich est aux abois car il n'arrive pas à recevoir du renfort de la part de son allié japonais. Ce dernier se lance alors dans la construction d'une classe de sous-marins géants d'une taille et d'une capacité de transport encore jamais atteintes. Concu et construit par Mitsubishi, trois sous-marins seront produits. D'une longueur de 106m, ils ont un rayon d'action de 27000 miles nautiques ce qui leur permet de pouvoir faire un tour du monde en une seule étape. Ce sont en fait de véritables cargo sous-marins ayant une capacité d'emport de plus de 300 tonnes. L'un de ces sous-marins recu le numéro de série I-52. C'est celui-ci qui fut choisit pour ravitailler l'Allemagne.

 

Le I-52

 

 

Il quitta le Japon avec 112 hommes à son bord. Le I-52 transportait des matières stratégiques destinées à l'industrie de guerre allemande : caoutchouc, étain, opium, quinine, tungtène, molybdène et deux tonnes de lingots d'or pur. Il emmenait aussi avec lui bon nombre de techniciens et d'ingénieurs japonais devant épauler les savants allemands. Un rendez-vous devait avoir lieu en plein Atlantique avec le U-Boot allemand U-530. Cependant les alliés interceptèrent l'information et empêchèrent la jonction : le 23 juin 1944, le I-52 fut coulé par une escadrille d'Avenger provenant du porte-avions américain USS Bogue.

 

 

Pendant plus de 40 ans, la position exacte du I-52 est restée secrète.

 

En 1995, après des années de recherches passionnées sur le sujet, Paul Tidwell, un sauveteur de la Nouvelle-Orléans, monta une expédition sur le site de l'épave, espérant retrouver l'or perdu. Le 21 novembre 1998 le I-52 est enfin retrouvé. Le sous-marin japonais repose par 5240 mètres de fond dans les fosses abyssales de l'Atlantique, à 870 milles des îles du Cap-Vert. En comparaison le Titanic est situé 1,5 km plus haut, à 3780m.

 

Un coffre-fort métallique parvint à être remonté à la surface au prix d'un effort considérable. Contenait-il une partie du trésor ? Lorsqu'il fut ouvert c'est de l'opium vieux de 50 ans qui apparut... adrix.gif.5ae74e848b1725263a371dad7e4fea97.gif l'or devait être tout au fond des cales, totalement hors d'atteinte avec les moyens actuels !

 

 

 

Tonton le wouaibe. :ddr:

 

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LES KAMIKAZES: DES PILOTES D'ELITE?

 

 

Depuis la "grande chasse aux dindons des Mariannes" (voir dans ce topic...) les japonais n'ont pratiquemment plus de pilotes à opposer aux américains. :bah:

 

L'empire n'étant plus en mesure de mener une guerre "conventionnelle", il décida de limiter la formation des pilotes, les faisant passer de 100 heures d'instruction à... 25!

 

Aussi bien "préparées", les recrues n'avaient aucunes chances face aux pilotes américains, mêmes débutants...

 

Le vice-amiral Onishi eut le premier l'idée d'envisager des missions de bombardement suicide.

 

En clair, il était inutile pour lui d'avoir d'excellents pilotes pour aller se jeter sur un navire. :jap:

 

Le haut-commandement se laissa convaincre et forma la première unité "Tokkotai" (unité d'attaque spéciale), le terme "Kamikaze" (vent divin) étant une référence au passé du Japon, où en 1280 un typhon anéantit une flotte d'envahisseurs.

 

De plus, la propagande allait en faire les nouveaux Samouraïs, prêts à se sacrifier pour l'empire. Mais les "vrais" samouraïs formaient une élite, devant faire une très longue carrière, or les pilotes partaient direct au casse-pipe! :pfff:

 

On leur fournissait un manuel, où il était stipulé comment garder un Zéro sur la piste lors de l'envol et conseillant "entre autre" d'aller pisser avant de partir... :ddr:

 

Contrairement à une idée reçue, il n'était pas interdit de revenir à la base, surtout si les conditions météos étaient défavorables ou si le pilote ne parvenait pas à trouver l'angle d'attaque idéal.

 

4 avions suicides sur 5 étaient abattus par la DCA avant de percuter le navire visé.

 

Le manuel disait à ce sujet: "Vous êtes à 2m de la cible, vous voyez la gueule des canons ennemis, alors vous vous représenterez la visage de votre mère, ni souriant, ni en larmes, son visage habituel!

Vous entendrez peut-être un dernier son..." :L

 

Jusqu'en août 1945 il fut interdit aux permissionnaires US de parler de ces attaques, de peur de traumatiser l'opinion du pays.

 

La légende voulait que les jeunes pilotes japonais suppliaient leurs supérieurs d'être choisis pour la mission, d'autres écrivaient leur demande avec leur sang... :hum:

 

Peut-être pour une minorité, mais le grand as Saburo Sakai, qui survécut au conflit, ne retenait pas ses mots:

 

"Ceux qui leur donnaient les ordres leur mentaient! Les volontaires qui arrivaient en criant "Chic, j'y vais, chic j'y vais!" :bounce: n'étaient pas nombreux!

Personne n'a envie de mourir! :nanana: Les japonais pas plus que les autres!

Mais nous étions des militaires... On nous donnait un ordre, il nous fallait obéir... Moi aussi, j'y suis allé! :bah: "

 

La presse était pour le moins "muselée" au Japon, et personne ne discutait...

 

Au total, les alliés perdirent 120 navires et 3200 hommes environ.

 

Les japonais... 7000 pilotes! :o

 

 

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Invité §lol648wL

C'est quand même peu de navire, heureusement.

Et pour les japonais, il arrivait aussi que une fois installé dans l'avion, des mécanos soudait l'entrée pour les empécher de sortir...

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Invité §sha101ar

 

L'escadrille "Normandie-Niémen" : l'aviation française sur le front de l'Est

 

 

Jours sombres pour la France dont l'armée a été vaincue deux ans plus tôt en quelques semaines.

Néanmoins, certains Français ne se résignent pas à la défaite. Les forces de la France Libre continuent la lutte aux cotés des Anglais. En Egypte, en Syrie, au Liban, au Tchad, en Libye, dans les Iles du Pacifique, sur terre, sur mer et dans les airs, l'armée française est présente.

Le général de Gaulle décide qu'une unité d'aviation de chasse française sera présente sur le front de l'Est. Il existe déjà deux groupes de chasse dans les F.A.F.L.,"Alsace" et "Ile de France". Le troisième groupe s'appellera "Normandie".

 

Après de longues négociations avec l'U.R.S.S., le groupe constitué à Rayack au Liban, rejoint après un long périple, la base d'Ivanovo, ville située à 250 km au nord-est de Moscou.

60 militaires français dont 14 pilotes de chasse et 1 pilote de liaison, tous volontaires, vont représenter la France sur le sol soviétique pour combattre le nazisme. L'instruction des Français durera du 2 décembre 1942 au 14 mars 1943.

 

Il faut se familiariser avec la langue et surtout s'adapter aux conditions climatiques très difficiles de l'U.R.S.S. Les Soviétiques, malgré les difficultés économiques liées au conflit, font le maximum pour aider ces combattants venus de l'Ouest. La vie est très dure pour tous (température descendant jusqu'à -30° ayant une incidence directe sur l'entretien des avions) nourriture, difficultés d'adaptation pour les pilotes pour naviguer et retrouver leurs terrains dans ces énormes étendues enneigées. Parmi les différents types d'appareils, dont certains anglais ou américains, proposés par le commandement soviétique, et après les avoir tous testés, le commandant Tulasne et Albert Littolff arrêtent leur choix sur le "Yak" ce qui va droit au cœur des Russes. Les versions successives du "Yak" satisferont toujours les Français.

 

Le 19 mars 1943, le général Petit, chef de la Mission Militaire Française à Moscou, et le colonel Levandovitch du Commandement Supérieur des Forces Aériennes de l'Armée Rouge inspectent pendant deux jours "Normandie". De cette inspection, il est établi que : "Par ses qualités militaires et morales, cette unité est prête pour partir sur le front".

 

L'aventure du "Normandie" commence et la première campagne se déroule du 22 mars au 6 novembre 1943.

Pendant cette première campagne, les 15 premiers pilotes et les 22 pilotes de renfort vont, parfois au prix du sacrifice suprême, impressionner très favorablement le Commandement des Forces Aériennes Soviétiques.

Les exploits et la fougue de nos pilotes en combat aérien vont faire l'objet d'un modèle de tactique qui va être cité en exemple et même copié par leurs homologues aviateurs soviétiques. Le "Normandie" est à la pointe du combat. Les missions consistent notamment à escorter les bombardiers "Pe-2". La chasse ennemie du secteur est assurée par la très fameuse "Jagdgeschwader 51 Mölders".

 

Les combats vont succéder aux combats, toujours plus âpres aux cours desquels les victoires vont s'accumuler mais avec leur inévitable lot de pertes. Celles-ci vont devenir si importantes que des renforts seront nécessaires. Ils arriveront à compter du 10 mai 1943.

 

Le 19 juin, pour la première fois, la Pravda publie le nom de cinq officiers français décorés de "l'Ordre de la Guerre pour la Patrie".

Le 14 juillet, "Normandie", unité minuscule sur l'immensité du territoire soviétique, voit flotter le drapeau français lors d'une prise d'armes de dix minutes entre Français et Soviétiques.

Trois jours plus tard, c'est au tour du commandant Tulasne de ne pas rentrer. Il sera remplacé à la tête de "Normandie" par le commandant Pouyade tandis que le sous-lieutenant Albert et le capitaine Préziosi obtiennent la 30ème victoire du groupe.

 

L'effectif des mécaniciens français était insuffisant, aussi un complément fut réclamé. Non seulement la France Libre n'était pas en mesure d'y faire face, mais en plus elle demandait du personnel mécanicien en vue de la mise sur pied de nouvelles unités, suite à la libération de l'Afrique du Nord. Au mois d'août 1943, l'ensemble du personnel technique français fut muté au Moyen-Orient et remplacé par du personnel soviétique. C'est ainsi que "Normandie" perdit ses compagnons de la première heure.

 

33 pilotes arrivent en renfort du 22 décembre 1943 au 28 février 1944, puis 18 autres en mai.

"Normandie", qui compte maintenant 4 escadrilles, est, à juste titre, considérée comme unité d'élite. Le groupe est désormais la seule unité de chasse française connue à ce jour à porter l'appellation de "Régiment" et à être pourvue d'un drapeau. L'unité, qui compte alors 61 pilotes, entre dans sa deuxième campagne.

 

Deuxième campagne de mai à novembre 1944.

Les actes de bravoure deviennent le quotidien des aviateurs français. Notons lors de cette deuxième campagne, les fastes journées du 16 octobre pour "Normandie" qui, en cent sorties, s'octroie 29 victoires sans une seule perte.

Deux jours plus tard, en quatre vingt huit sorties, les casseroles d'hélices tricolores abattent 12 avions. Le 20 octobre, soixante-neuf sorties, 11 victoires, le 22, cinquante-six sorties et 14 autres victoires sans perte.

Le 27 novembre 1944, "Normandie" a le privilège d'être la première unité française à stationner sur le sol allemand.

Le lendemain, les lieutenants Albert et de la Poype sont élevés à la dignité de "Héros de l'Union Soviétique". Auparavant, par ordre de Staline, l'unité reçoit le titre de "Régiment du Niémen" le 21 juillet 1944.

A compter de ce jour, 21 juillet 1944, "Normandie" portera fièrement l'appellation de "Régiment Normandie-Niémen".

Le 9 décembre, le général de Gaulle accueille à Moscou tous les pilotes du "Normandie-Niémen" qui reçoivent honneurs et décorations.

 

Troisième campagne de janvier à mai 1945.

Le 12 janvier, le rouleau compresseur soviétique se remet en marche sur la Prusse Orientale et la Pologne. Les chars soviétiques se battent à 7 contre 1, l'aviation à 18 contre 1.

Le lieutenant-colonel Pouyade, victime d'un accident de voiture, laisse son commandement au commandant Delfino.

Les anciens partent en permission et le 23 décembre 1944, le lieutenant Marchi remporte la 200ème victoire.

Les 19, 21 et 23 janvier 1945, l'héroïsme du "Normandie-Niémen" est récompensé par trois citations à l'ordre du jour du maréchal Staline.

Le 21 février, il ne reste que 25 pilotes. Le 20 mars, le "Normandie-Niémen" se voit remettre "l'Ordre du Drapeau Rouge".

Le 12 avril, le lieutenant Henry abat un "Fw 190", ce qui sera la dernière victoire du "Normandie-Niémen". Hélas, quelques heures plus tard, ce même pilote en sera la dernière victime, tué par un mitraillage au sol.

Le 9 juin 1945, considérant le comportement exemplaire des pilotes français sur le front soviétique, le maréchal Staline estime qu'il serait injuste de les désarmer. Il leur fait don de leurs avions "Yak 3" qui se poseront le 20 juin au Bourget devant une foule énorme venue les accueillir en héros.

 

Ainsi se termine l'épopée commencée le 22 mars 1943. Le "Normandie-Niémen" a effectué 5240 missions, obtenu 273 victoires confirmées, 37 probables et 47 avions endommagés en 869 combats aériens.

Quatre pilotes ont été élevés à la dignité de "Héros de l'Union Soviétique", la plus haute distinction.

Vingt et un ont été faits Compagnons de la Libération par le général de Gaulle.

Quarante-deux pilotes français sont morts pour la France sur un total de quatre-vingt-dix-sept qui participèrent aux trois campagnes.

 

Son palmarès fait de ce régiment l'unité française la plus titrée de tous les temps. Au même titre que la "2ème D.B.", le "Normandie-Niemen" est devenu une légende.

 

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Invité §kor747Dm

:rs:

 

Géinal, passionnant et touchant, l'histoire de ces jeunes Francais partis lutter au coté des Russes :bien:

 

Par contre, une idée du devenir des Yaks 3 ramenés par les pilotes? :??:

 

aucun n'a été conservé? :peur:

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Invité §sha101ar

 

Il y en a un de conservé au musée de l'air du Bourget, je ne suis pas sûr qu'il en reste d'autres...

 

AA_yak3maedio1024en2005.jpg.b7e8e96f78d1ce112b790fb2a0f915a9.jpg

 

 

A noter que l'escadron de chasse 2/30 Normandie-Niémen, basé à Colmar et equipé de Mirage F1 CT perpétue le nom de ce glorieux groupe.

 

 

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Invité §ove811FG

Bonjours, je découvre ce topic. J' ai des lettres dattant de la seconde guerre, adréssé a une arriere grand mere. Elle etait infirmiere pendant la guerre, ce sont des lettres des gens qu' elle a soigné et qui donnent des nouvelles, et des remerciements. Si cela peut interesser quelqu' un, demandez moi, elles sont toutes scannées.

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:rs:

 

Géinal, passionnant et touchant, l'histoire de ces jeunes Francais partis lutter au coté des Russes :bien:

 

Par contre, une idée du devenir des Yaks 3 ramenés par les pilotes? :??:

 

aucun n'a été conservé? :peur:

 

 

Les Yaks 3 étaient dotés d'une structure en bois à "faible durée de vie" (de toutes façons, un moteur de l'époque devait être refait au bout de 80 heures de vol...), devant l'absence de pièces de rechanges, les autorités ont préférées laisser tomber les avions soviètiques au profit de zincs US "tout métal" et disposant de rechanges à foison! :o

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Bonjours, je découvre ce topic. J' ai des lettres dattant de la seconde guerre, adréssé a une arriere grand mere. Elle etait infirmiere pendant la guerre, ce sont des lettres des gens qu' elle a soigné et qui donnent des nouvelles, et des remerciements. Si cela peut interesser quelqu' un, demandez moi, elles sont toutes scannées.

 

 

Sélectionnes-en une et poste là, on te dira si ça vaut le coup! :bien:

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Invité §sha101ar

 

Les mots croisés du Daily Telegraph :

 

 

Mai 1944, Leatherhead, Surrey. Monsieur Dawe, professeur de physique sans histoire promenait son chien. Depuis plus de vingt ans, ce professeur proposait chaque semaine des mots croisés dans le journal le "Daily Telegraph". Certains mordus prétendaient que les mots croisés du "Times" étaient plus difficiles mais les fanatiques de Dawe ripostaient que les grilles du "Telegraph" n'avaient jamais répété 2 fois la même définition. Dawe en était extrêmement fier.

 

Toutefois, il ignorait que depuis un mois, ses mots croisés inquiétaient très sérieusement les Etats Majors du Haut Commandement Allié. Depuis le 2 mai, en effet, il faisait l'objet d'une enquête très sérieuse de la part des services de contre-espionnage de Scotland Yard, le M.I.5...

 

"Haut seigneur féodal", "Peau rouge sur le Missouri", "Suscite des révolutions de nursery", "Il partage son royaume avec Britannia", telles furent les définitions qui donnèrent quelques sueurs froides aux Alliés. Les solutions étaient respectivement: "Overlord", appellation en code de tout le plan d'invasion Allié, "Omaha", nom en code d'une des plus célèbres plages du débarquement, "Mulberry", nom en code de deux ports artificiels qui devaient être mis en place au large des plages du débarquement, "Neptune", désignation en code de l'ensemble des opérations navales du débarquement. Dawe, stupéfait et d'une extrême bonne foi ne put que suggérer qu'il s'agissait là de simples coïncidences pour le moins extraordinaires. Il ne fut pas plus inquiété...

 

 

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Invité §lol648wL

:blague: sacré coup de bol de sa part pour les définitions.

Beaucoup de chances ne pas être plus inquiété.

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Günther Prien, un sous-marinier de légende...

 

 

L'homme est né en 1908 au centre de l'Allemagne, loin de toute côte, pourtant il s'engage en 1931 dans la marine Allemande et devient officier en 35.

 

Il demande aussitôt son transfert chez les sous-mariniers et patrouille le long des côtes espagnoles en 1938 en tant que second sur le U26.

 

En décembre 1938, on lui confie le commandement d'un type VII flambant neuf qu'il conservera jusqu'au bout: l'U47. :oui:

 

Le 13 octobre 1939, la guerre "fait rage" depuis plus de 1 mois maintenant... :roll:

 

Par une nuit nimbée par les aurores boréales, l'U47 se faufile dans le sound, un étroit passage qui permet l'accès à la rade de Scapa Flow, le "Toulon" britannique, logé sur une petite île des Orcades, à l'extrème nord de l'Ecosse.

 

A 00h25, toute la baie est éclairée par une lumière féérique, l'équipage est sur ces gardes: Rien au sud, le submersible entre en plein dans la rade, frolant un navire des gardes-côtes qui ne l'aperçoit pas!

 

00h55, l'U47 remonte vers le nord en longeant la côte.

L'équipage aperçoit alors 2 cuirassés au mouillage à 3km. :jap:

 

01h16: Une torpille est lancé sur le bâtiment le plus au nord, elle explose 3mn plus tard très probablement en heurtant la chaîne d'ancre!

Le sous-marin fait demi-tour et s'apprête à lancer par les tubes arrières pendant que les tubes avants rechargent...

 

01h21: 3 torpilles partent de nouveau vers le navire... Cette fois-ci le bâtiment est touché: Grosses explosions, gerbes d'eau, éclats...

 

Des navires allument leurs projecteurs, une voiture qui passe sur la route côtière à moins de 150m du sous-marin s'arrête... Le chauffeur fait demi-tour et part sans doute donner l'alerte! :eek:

 

01h30: L'U47 repart à donf' vers le Sound qu'il parvient à passer in-extremis du fait de la marée.

 

02h15: Il file vers la haute mer...

 

De retour en Allemagne 5 jours plus tard, Prien est décoré de la croix de fer par le führer en personne.

C'est là qu'il apprend qu'il coula le Royal Oak, un cuirassé de la première guerre tout juste remis à niveau par les britanniques.

Sur les 1200 hommes de l'équipage, 833 y trouveront la mort, le navire s'étant retourné en 10mn! :L

 

Les anglais ne s'étaient pas méfiés, pourtant en 1914 l'U18 tenta la même manoeuvre mais fut éperonné et coulé par un destroyer, et en 1918 l'UB116 sauta sur des mines à l'entrée de la passe... :bah:

 

Il est possible que Prien toucha aussi le second navire, mais l'amirauté mit son "endommagement" sur une attaque aérienne survenue quelques jours plus tard, il s'agissait de l'Iron Duke, un vieux cuirassé en partie déclassé.

 

Ce commandant entré de son vivant dans l'histoire maritime disparaîtra avec son sous-marin et tout son équipage sans doute le 7 mars 1941...

 

En effet, une "légende" veut qu'il ai été coulé par le HMS Wolverine, mais on sait de nos jours qu'il s'agissait d'un autre sous-marin, pas du U47! :nanana:

 

Ce jour-là, aucun autre navire n'a engagé de submersible ennemi, il est possible que l'U47 succomba au même problème que le Koursk 59 ans plus tard: Une explosion d'une de ses torpilles...

 

 

 

Il a coulé durant toute sa carrière 1 cuirassé de 29 000 tonnes, plus 30 navires marchands pour un total de 163 000 tonnes.

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