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Avions moches, bizarres, ratés et projets abandonnés.


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Je crois que sur YouTube il y'a une vidéo sur l'histoire de cet appareil avec images d'archives :voyons:

 

 

Excellent topic sinon :bien: très interessant dans la mesure où dans l'Histoire de l'Aviation il a fallu passer par des ratés et des avions mal conçus pour finalement arriver à des modèles très bien fabriqués et performants :oui: c'est en concevant et fabricant que l'on s'améliore :jap:

 

Voila je pense que c'est ca

 

https://www.youtube-nocookie.com/embed/y3KRR9wydis

 

Sinon c'est vrai qu'il faut oser pour innover :jap:

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Je crois que sur YouTube il y'a une vidéo sur l'histoire de cet appareil avec images d'archives :voyons:

 

 

Excellent topic sinon :bien: très interessant dans la mesure où dans l'Histoire de l'Aviation il a fallu passer par des ratés et des avions mal conçus pour finalement arriver à des modèles très bien fabriqués et performants :oui: c'est en concevant et fabricant que l'on s'améliore :jap:

 

 

C'est vrai que dans l'histoire de l'aviation il y a eu beaucoup d'échecs dont certains ont été profitables, mais il y a eu aussi pas mal de projets farfelus !

:lol:

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Dans le genre " Projets fous "

 

Bel Geddes Airliner N°4 1929 (USA). Paquebot volant (Projet).

 

En 1929, le designer Norman Bel Geddes proposa ses plans d'un paquebot volant aux dimensions ahurissantes. Cet engin aurait eu une envergure de 160 m, pesé 600 tonnes et aurait été équipé de 20 moteurs de 1900 CV chacun. Son équipage aurait été de 150 personnes et il aurait pu emporter 600 passagers dans un luxe digne des plus beaux transatlantiques. Les deux énormes flotteurs contenaient les soutes et les chambres de l'équipage tandis que celles des passagers se situaient dans les ailes. Dans la partie centrale, on y trouvait, entre autre, 3 cuisines, une salle de spectacle, 4 cours de tennis, une librairie, des salles de réunions, etc....

Son autonomie aurait été de 12000 km, son plafond de 4000 m et sa vitesse de 330 km/h.

S'il avait été retenu, son premier vol était prévu pour 1938 et son vol inaugural en 1939.

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Certains magazines avaient l'imagination très fertile :

 

 

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On ne peut pas dire que tout ça a vu le jour sauf dans l'imagination des illustrateurs ! :lol:

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Dans le genre " Projets fous "

 

Bel Geddes Airliner N°4 1929 (USA). Paquebot volant (Projet).

 

En 1929, le designer Norman Bel Geddes proposa ses plans d'un paquebot volant aux dimensions ahurissantes. Cet engin aurait eu une envergure de 160 m, pesé 600 tonnes et aurait été équipé de 20 moteurs de 1900 CV chacun. Son équipage aurait été de 150 personnes et il aurait pu emporter 600 passagers dans un luxe digne des plus beaux transatlantiques. Les deux énormes flotteurs contenaient les soutes et les chambres de l'équipage tandis que celles des passagers se situaient dans les ailes. Dans la partie centrale, on y trouvait, entre autre, 3 cuisines, une salle de spectacle, 4 cours de tennis, une librairie, des salles de réunions, etc....

Son autonomie aurait été de 12000 km, son plafond de 4000 m et sa vitesse de 330 km/h.

S'il avait été retenu, son premier vol était prévu pour 1938 et son vol inaugural en 1939.

https://scontent-cdg2-1.xx.fbc [...] e=588C38AB

https://scontent-cdg2-1.xx.fbc [...] e=589914F6

https://scontent-cdg2-1.xx.fbc [...] e=588CB07F

 

Ca c'est pas fou , c'est délirant :D

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Junkers Ju 488 1944 (Allemagne). Bombardier lourd (Projet).

Au début de l'année 1944, l'Allemagne aux abois lança une ultime tentative pour produire un bombardier lourd. Junkers propose son projet au RLM, un bombardier construit avec des éléments d'autres avions déjà existants. Il reprendra la cabine pressurisée, le pannier ventral et les sections d'ailes extérieures du Ju 388K qui seraient attachées à l'arrière du fuselage d'un Ju 188E, tandis que la queue à double dérive du Ju 288C serait utilisée. Les seules nouvelles pièces seraient un fuselage central prolongé et les sections d'aile centrale, ce qui rendrait le Ju 488 une plus grande machine à quatre moteurs BMW 801. Avec sa grande envergure, le Ju 488 serait équipé de quatre jambes de train. Les travaux ont commencé à Toulouse au début de 1944. Les travaux avancent rapidement mais après le débarquement allié en Normandie, il a été décidé de déplacer le fuselage incomplet à Bernburg pour terminer son achèvement. Malheureusement, pendant le transport par chemin de fer, le convoi a été attaqué par des combattants de la résistance et les morceaux de fuselage ont été endommagés au point qu'ils ne pouvaient pas être récupérés. Le projet a continué pendant un certain temps mais a été officiellement annulé en Novembre 1944 par le RLM.

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Blériot Spad S 710 1937 (France).Chasseur.

 

Suite au programme de 1934 qui demandait l'étude d'un chasseur monoplace moderne, plusieurs constructeurs proposèrent leurs prototypes en 1935 qui étaient tous monoplans. Seule la firme Blériot Spad proposa un biplan qui était d'une conception d'un autre age. Il était de construction métallique recouvert de toile mais possédait une verrière coulissante, un train d'atterrissage rétractable et un curieux empennage papillon. Il était motorisé par un moteur Hispano Suiza 12 Ycrs de 860 CV refroidi par un disgracieux radiateur peu aérodynamique. Il fit son premier vol en avril 1937 mais il fut détruit lors d'un accident le 15 juin de la même année suite à un problème de flutter. Blériot Spad abandonna le projet qui était obsolète face à ses concurrents comme le Morane Saulnier MS 406 ou le Bloch MB 151.

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Häfeli (EKW) DH 1 1916 (Suisse). Avion de reconnaissance aérienne

Le DH 1 fut le premier avion de combat conçut en Suisse sous la direction d'August Häfeli. C'était un avion biplan et bipoutre avec une nacelle centrale qui comprenait le poste de mitrailleur/observateur à l'avant, le pilote derrière et le moteur, un Argus As II de 120 CV situé à l'arrière. Il fit son premier vol en 1916 mais il n'avait pas bonne réputation et sur les six avions construits, trois se sont écrasés dans la même année. Les avions survivants ont été interdits de vol et ont été mis au rebut en 1919. Un exemplaire a été conservé et mis au musée à Dübendorf.

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Junkers Ju 488 1944 (Allemagne). Bombardier lourd (Projet).

Au début de l'année 1944, l'Allemagne aux abois lança une ultime tentative pour produire un bombardier lourd. Junkers propose son projet au RLM, un bombardier construit avec des éléments d'autres avions déjà existants. Il reprendra la cabine pressurisée, le pannier ventral et les sections d'ailes extérieures du Ju 388K qui seraient attachées à l'arrière du fuselage d'un Ju 188E, tandis que la queue à double dérive du Ju 288C serait utilisée. Les seules nouvelles pièces seraient un fuselage central prolongé et les sections d'aile centrale, ce qui rendrait le Ju 488 une plus grande machine à quatre moteurs BMW 801. Avec sa grande envergure, le Ju 488 serait équipé de quatre jambes de train. Les travaux ont commencé à Toulouse au début de 1944. Les travaux avancent rapidement mais après le débarquement allié en Normandie, il a été décidé de déplacer le fuselage incomplet à Bernburg pour terminer son achèvement. Malheureusement, pendant le transport par chemin de fer, le convoi a été attaqué par des combattants de la résistance et les morceaux de fuselage ont été endommagés au point qu'ils ne pouvaient pas être récupérés. Le projet a continué pendant un certain temps mais a été officiellement annulé en Novembre 1944 par le RLM.

https://scontent-cdg2-1.xx.fbc [...] e=58ACB464

J'aime bien tous ces projets allemands de la fin de la guerre :jap:

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Convair X 6 (NB 36 H) 1955 (USA). Bombardier expérimental.

 

Au début des années 1950, l'USAF lance un programme pour l'étude d'un bombardier à propulsion nucléaire. Cette propulsion devait permettre aux bombardiers stratégiques de voler durant des semaines sans ravitailler. L'avion choisit est un Convair B 36 qui avait été endommagé par une tornade en 1952. Le fuselage est profondément modifié pour recevoir le réacteur nucléaire, un ASTR de 3 MW qui alimenterait les 4 réacteurs General Electric X 39, des J 47 nucléarisés. Le poste de pilotage était protégé par des écrans de plomb et de caoutchouc ainsi que par un réservoir d'eau placé entre le poste de pilotage et le réacteur. la verrière a été remplacée avec des vitres en acrylique d'une épaisseur de 12 cm. La masse totale de ce dispositif atteignait 12 tonnes. L'avion, ainsi modifié, fera son premier vol en septembre 1955 et effectuera 47 vols d'essais et totalisera 215 heures de vols dont 89 avec le réacteur nucléaire en marche. Il sera prévu de remplacer le NB 36 H par le prototype YB 60, le concurrent malheureux du B 52, mais le programme fut annulé en 1958 et définitivement abandonné en 1961 à cause de problèmes de refroidissement du réacteur nucléaire.

Le NB 36 H a été le seul avion à propulsion nucléaire à voler aux Etats Unis.

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Tupolev Tu 95 LAL (Tu 119) 1961 (URSS). Bombardier expérimental.

 

Avatar soviétique du NB 36 H, le Tu 95 LAL reprenait la même technique que son homologue américain, le réacteur nucléaire VVRL 100 étant installé dans le fuselage. Plusieurs solutions de protections ont été testées mais l'efficacité était plutôt douteuse. Il vola de 1961 à 1969. Après cette période, la construction du Tupolev 119 fut lancée mais il fut abandonné un peu plus tard pour des restrictions budgétaires (les nouveaux missiles coûtaient beaucoup moins cher) et des risques environnementaux pouvant être catastrophiques.

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Dassault MD 453 Mystère III N 1952 (France). Chasseur nocturne

 

Dérivé du médiocre Mystère II, le Mystère III était une version biplace, équipé de prises d'air latérales et d'un nez en forme d'obus devant recevoir un radar. Il était propulsé par un réacteur Hispano (Rolls Royce) Tay 250. Finalement, il ne recevra jamais de radar et le programme fut annulé car ses performances étaient décevantes (1080 km/h). Le Mystère III servira par la suite pour tester les sièges éjectables avant de finir ferraillé.

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http://www.airwar.ru/image/idop/fighter/md453/md453-2.jpg

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Tupolev Tu 95 LAL (Tu 119) 1961 (URSS). Bombardier expérimental.

 

Avatar soviétique du NB 36 H, le Tu 95 LAL reprenait la même technique que son homologue américain, le réacteur nucléaire VVRL 100 étant installé dans le fuselage. Plusieurs solutions de protections ont été testées mais l'efficacité était plutôt douteuse. Il vola de 1961 à 1969. Après cette période, la construction du Tupolev 119 fut lancée mais il fut abandonné un peu plus tard pour des restrictions budgétaires (les nouveaux missiles coûtaient beaucoup moins cher) et des risques environnementaux pouvant être catastrophiques.

https://scontent-cdg2-1.xx.fbc [...] e=589F4C01

 

http://jpcolliat.free.fr/x6/images/tu95lal_03.jpg

 

http://jpcolliat.free.fr/x6/images/tu119_01.jpg

 

Quand même , faire voler un avion a réacteur nucléaire , c'est une folie

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Et quoi de plus fou que de vouloir faire voler un avion a reaction en 1910

 

 

 

Henri COANDA est un ingénieur roumain qui est l’inventeur de l’avion a réaction (premier vol en 1910), le premier présente le premier avion à réaction de l’histoire. Même si son seul vol d’essai s’est terminé contre un mur (et on comprend, vu que le réacteur était situé à l’avant ( !) et n’avait qu’une poussée de 220 kg, et tout ça avec un avion qui, bien qu’entièrement en bois (alors que la toile prédominait à l’époque), était encore d’une forme très classique et bien peu adaptée à un système à réaction), et qu’il a été bien oublié...

L’avion fût présenté lors de la 2ème Exposition de la Locomotion Aérienne, l’ancêtre du salon du Bourget qui se déroulait la même année. Henri Coandã entama les essais de son avion à la fin de cette même année. Le 16 décembre 1910, lors d’un essai de roulage, le moteur s’enflamme, Coandã 1910 décolle, Henri Coandã en perd le contrôle et parvient à s’éjecter. L’avion s’écrase dans un mur et est détruit. Il se raconte que Gustave Eiffel aurait dit au jeune inventeur "Jeune homme, vous êtes né 30 ans trop tôt !"

 

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Dewoitine D 790 1940 (France). Chasseur embarqué (Projet).

 

En 1939, la Marine demanda à Dewoitine de concevoir un chasseur embarqué basé sur le D 520 pour ses futurs porte avions

de classe Joffre. D'aspect très semblable au D 520, le D 790 avait une voilure repliable, un train d'atterrissage renforcé, une crosse d'appontage et des flotteurs d'urgence installés dans le fuselage. Les travaux débutèrent en 1939 et les essais en soufflerie ont commencé au début de 1940. Les travaux prirent fin en juin 1940 avec la défaite de la France et la destruction de la coque du futur porte avions Joffre.

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Morane Saulnier MS 540 1941 (France). Chasseur (Projet).

Cet avion aux lignes élégantes n'a été qu'un avion de papier car durant l'occupation, il n'avait aucune chance d'aboutir surtout que les allemands n'étaient pas du tout intéressés par ce projet. Il semblerait que cet avion ait donné naissance au D 3802 suisse.

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Bréguet Br 820 1939 (France). Chasseur lourd (Projet).

Ce projet prometteur était un biplace de chasse qui aurait pu être le Mosquito français. Il était une version très améliorée du Bréguet Br 691 et devait être équipé de deux moteurs Hispano Suiza 12 Y 51 à 12 cylindres en ligne. Il aurait été équipé de 2 canons HS 404 de 20 mm situés dans les moyeux des hélices et 4 mitrailleuses MAC 34/39 situées dans les nacelles moteur.

Ce beau projet n'eut pas le temps d'être développé à cause de l'armistice de juin 1940.

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http://img.over-blog.com/600x356/1/95/07/94/Projets-Breguet/File7665_WEB.jpg

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Demaizière Joffrin DJ 12 C2 1940 (France). Chasseur lourd (Projet).

Il s'agit d'un projet d'avion de chasse biplace prévu pour l'escorte des bombardiers. Il était de conception bipoutre et possédait 2 moteurs montés en tandem Hispano Suiza 12 Y 50/51 de 1000 CV chacun entraînant 2 hélices contrarotatives. Dans le nez se trouvaient 6 mitrailleuses MAC 39 et 2 canons de 20 mm. Il était de construction en bois afin de ne pas utiliser des matériaux stratégiques. Sa vitesse maxi estimée était de 630 km/h. Le projet fut proposé au STAé en janvier 1940 mais il ne sera pas suivi de la construction d'un prototype et le projet sera abandonné.

http://img.over-blog.com/600x235/1/95/07/94/Proto-DJ-12/File1457_WEB.gif

http://img.over-blog.com/600x199/1/95/07/94/Proto-DJ-12/File1456_WEB.gif

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Demaizière Joffrin DJ 12 C2 1940 (France). Chasseur lourd (Projet).

Il s'agit d'un projet d'avion de chasse biplace prévu pour l'escorte des bombardiers. Il était de conception bipoutre et possédait 2 moteurs montés en tandem Hispano Suiza 12 Y 50/51 de 1000 CV chacun entraînant 2 hélices contrarotatives. Dans le nez se trouvaient 6 mitrailleuses MAC 39 et 2 canons de 20 mm. Il était de construction en bois afin de ne pas utiliser des matériaux stratégiques. Sa vitesse maxi estimée était de 630 km/h. Le projet fut proposé au STAé en janvier 1940 mais il ne sera pas suivi de la construction d'un prototype et le projet sera abandonné.

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Il avait de la geule quand meme

 

http://maquette72.free.fr/amis/Gaetan/2011_07_dj12/photos_dj/68.jpg

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Beriev R 1 1952 (URSS). Hydravion de patrouille.

Une fois la guerre terminée, l'URSS désirait avoir un hydravion de patrouille maritime motorisé avec des réacteurs. Le bureau d'étude de Beriev, qui avait produit de nombreux hydravions de qualité, se mit au travail. L'appareil, équipé de 2 réacteurs Klimov V K 1, devait emporter 3 hommes d'équipage, avoir une autonomie de 2500 km, être équipé d'un radar de recherches, avoir une vitesse maxi de 800 km/h et pouvoir emporter 2 tonnes de bombes et un armement de 4 canons de 20 mm. Le prototype fut terminé fin 1951 et fit son premier vol en mai 1952 mais il démontra une instabilité et de fortes vibrations. Il fut durement endommagé durant les tests, reconstruit et modifié en profondeur plusieurs fois et de nouveau endommagé. Son dernier accident en 1956 le condamna définitivement et il fut démantelé la même année mais l'expérience acquise avec le R 1 permit de mettre au point le Be 10.

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Potez CAMS 161 1942 (France). Hydravion transatlantique.

Le Potez CAMS faisait partie d'un programme d'hydravions transatlantiques lancé avant la guerre. Il s'agissait d'un hydravion à coque prévu pour emporter 20 passagers et 6 membres d'équipage sur de longues distances. Il était équipé de 6 moteurs Hispano Suiza 12 Ydrs de 890 CV chacun. Il possédait 2 ballonnets

qui se rétractaient en vol sous les nacelles moteurs extérieurs. Avec la déclaration de la guerre en septembre 1939, la construction du 161 prit beaucoup de retard et il ne put être terminé avant l'armistice de juin 1940. Les travaux reprirent pendant l'occupation allemande et il fit son premier vol en 1942 aux couleurs de la Luftwaffe. Une fois les essais terminés, il prit le chemin de l'Allemagne, avec les deux autres prototypes d'hydravions géants, le Laté 631 et le SNCASE 200. Ils furent détruits en 1944 lors d'un raid de la RAF sur le lac de Constance bien que l'on signale aussi que le Potez CAMS aurait été détruit sur les bords de la Baltique.

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Saunders Roe SR A/1 1947 (Grande Bretagne). Hydravion de chasse.

 

 

Le SR A/1 fut conçu à partir de 1943 pour combattre les hydravions japonais dans le Pacifique. En mai 1944, l'étude fut approuvée par le ministère et commanda trois prototypes mais ceux ci ne devaient pas être à flotteurs mais à fuselage coque et ils devaient être motorisés par deux turboréacteurs Metropolitan Vickers F2/4 Beryl MVB 1 de 1465 kgp.

Le SR A/1 avait une ligne élégante, une verrière en goutte d'eau et l'entrée d'air des réacteurs était placée très haute à l'avant du fuselage pour éviter les entrées d'eau. Il devait être armé de 4 canons de 20 mm placés dans le nez et pouvait emporter 2 bombes de 450 kgs.

Malheureusement, l'avion fit son premier vol en juillet 1947 et la guerre du Pacifique était terminée depuis 2 ans. Si l'avion volait bien, l'hydravion de chasse ne suscitait plus d'intérêt et les prototypes 2 et 3 s'écrasèrent en 1948. La guerre de Corée apporta un vague espoir de relance du programme mais celui ci fut définitivement abandonné en juin 1951.

Le dernier prototype restant a été préservé et se trouve au musée de l'aviation à Southampton.

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Kawanishi E15K Shiun "Norm" 1941 (Japon). Hydravion de reconnaissance.

 

 

Cet hydravion a été conçu pour être embarqué à bord du croiseur léger Oyodo construit en 1942. Il se présentait comme un monoplan biplace à aile basse entièrement métallique. Il était équipé d'un grand flotteur central qui pouvait être largué en vol et de deux flotteurs rétractables sous les ailes. Il était équipé d'un moteur radial de 1850 CV qui entraînait deux hélices bipales contrarotatives. Il fit son premier vol en décembre 1941 mais sa mise au point fut longue et il ne fut fabriqué qu'en 15 exemplaires car ses performances étaient décevantes. Le projet fut stoppé début 1944 et la plupart des exemplaires construits furent détruits en combat ou durant des bombardements.

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Saunders Roe SR A/1 1947 (Grande Bretagne). Hydravion de chasse.

 

 

Le SR A/1 fut conçu à partir de 1943 pour combattre les hydravions japonais dans le Pacifique. En mai 1944, l'étude fut approuvée par le ministère et commanda trois prototypes mais ceux ci ne devaient pas être à flotteurs mais à fuselage coque et ils devaient être motorisés par deux turboréacteurs Metropolitan Vickers F2/4 Beryl MVB 1 de 1465 kgp.

Le SR A/1 avait une ligne élégante, une verrière en goutte d'eau et l'entrée d'air des réacteurs était placée très haute à l'avant du fuselage pour éviter les entrées d'eau. Il devait être armé de 4 canons de 20 mm placés dans le nez et pouvait emporter 2 bombes de 450 kgs.

Malheureusement, l'avion fit son premier vol en juillet 1947 et la guerre du Pacifique était terminée depuis 2 ans. Si l'avion volait bien, l'hydravion de chasse ne suscitait plus d'intérêt et les prototypes 2 et 3 s'écrasèrent en 1948. La guerre de Corée apporta un vague espoir de relance du programme mais celui ci fut définitivement abandonné en juin 1951.

Le dernier prototype restant a été préservé et se trouve au musée de l'aviation à Southampton.

https://scontent-fra3-1.xx.fbc [...] e=588D3861

 

Un hydravion superbe :love:

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Kyushu J7W Shinden

 

 

L'avion de chasse Kyushu J7W1 Shinden (Magnificent Lightning") a été l'avion à hélice prototype japonais de la Seconde Guerre mondiale qui a été construit dans un design canard.

Les ailes étaient attachés à la section de la queue et des stabilisateurs ont été mis à l'avant. L'hélice est également à l'arrière, dans une configuration poussoir.Il devait être un intercepteur très manoeuvrable, mais seulement deux ont été achevés avant la fin de la guerre. Des plans ont été également établi pour une version propulsé par un réacteur (J7W2 Shinden Kai), mais cela n'a jamais quitté la planche à dessin.

 

 

http://www.diseno-art.com/images_9/Kyushu-J7W-Shinden-3.jpg

http://www.militaryfactory.com/aircraft/imgs/kyushu-j7w-shinden.jpg

 

http://www.oocities.org/lastdingo/aviation/j7w-9.jpg

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Bell XP 52 1941 (USA). Intercepteur (Projet).

Le XP-52 a été conçu en réponse à une demande de l'USAAC pour un intercepteur à haute performance avec une préférence pour les dispositions non conventionnelles. La proposition de Bell était un avion bipoutre propulsé par un moteur propulsif entraînant deux hélices contrarotatives. Le nez était ouvert avec une prise de radiateur circulaire pour alimenter le moteur. L'armement prévu est incertain. Le projet a été choisi pour la poursuite du développement, mais il a été annulé à la fin de 1941, après avoir obtenu dans la mesure des essais en soufflerie en faveur d'un nouveau design désigné XP-59 (sans rapport avec le P-59 Airacomet). Cependant, le projet XP-59 a été rapidement annulé aussi.

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Messerschmitt Me 109 TL 1943 (Allemagne). Chasseur (Projet).

 

En 1943, Messerschmitt Proposa au RLM une version bi-turboréacteur de son célèbre chasseur au cas où le développement du Me 262 serait un échec. Pour raccourcir le temps de développement, les parties ont été prises à partir de projets existants, avec le fuselage tiré du Bf 109, le train d'atterrissage tricycle du Me 309 et l'aile du projet Me 409. Les mêmes moteurs que le Me 262 seraient montés mais sur des ailes droites. Les plans initiaux comportaient deux canons de 20mm et deux canons de 30mm dans le nez, avec des développements ultérieurs en ajoutant deux autres canons de 30mm dans les racines de l'aile. Ce projet qui semblait afficher de bonne performances ne fut pas développé suite au succès du Me 262.

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