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Le Bistrot

L'arnaque des sms payant surtaxer faites vous rembourser


Invité §rug744RV

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Invité §rug744RV

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:eek: Un article intéressant sur les jeux par SMS

 

Site : ZDNet France http://www.zdnet.fr/

Auteur : Christophe Guillemin

 

 

Enquête – Les SMS utilisés pour participer aux jeux de hasard peuvent être remboursés sur simple demande. Sans relever du parcours du combattant, la procédure est peu connue et les demandes des joueurs minoritaires pour contrarier ces activités très rentables.

 

 

Tous sans exception s'y sont mis! Télés, radios, presse papier, tous proposent, de plus en plus, des jeux alléchants par SMS, pour faire gagner des lots divers, tels des ensembles multimédias, des lecteurs DVD, des vacances de rêve ou simplement la participation à une émission de télé-réalité.

 

Des jeux de loterie plus que rentables, reconnaissent en coeur les principaux acteurs de ce marché que nous avons interrogés. Rien que du côté des opérateurs, l'association SMS+, fondée par Orange, SFR et Bouygues Telecom, indique pudiquement que le chiffre d'affaires de l'activité (SMS surtaxés en général) a rapporté, sur les neuf premiers mois de l'année, 42,55 millions d'euros.

 

 

 

 

Pourtant, au regard de la loi, il est difficile de gagner de l'argent avec des jeux... gratuits. Car ces sollicitations par SMS (hier c'était par minitel; l'audiotel marche encore très fort) doivent rester des jeux «sans obligation d'achat». L'antique loi du 21 mai 1836 est, sur ce point implacable, en posant le principe de l'interdiction de toutes les loteries (articles 1 et 2). Seule la loterie nationale (Loto) est autorisée, en tant que monopole d'État. Ce n'est qu'en 1989 (loi du 23 juin) qu'une dérogation entre en vigueur, pour autoriser «les loteries commerciales par voie d’écrit».

 

Crédulité, ignorance: ingrédients de la réussite des jeux SMS+

 

«Le code de la consommation (article L-121-36) prévoit un dispositif spécifique qui autorise les loteries commerciales par voie d’écrit, mais à condition que le consommateur ne verse aucune somme pour y participer, ou du moins puisse se faire rembourser ses frais de participation», nous explique un porte-parole de la Direction générale de la concurrence, consommation et répression des fraudes (DGCCRF).

 

«Le champ d'application de l'article L-121-36 peut-être étendu désormais à l'écrit numérique et donc au SMS», confirme-t-il. L'infraction est punie d'une amende de 38.000 euros.

 

Se faire rembourser ses frais de participation signifie, dans le cas des SMS: le prix d'un message classique (0,15 euro), ajouté à une "surtaxe" de 0,35 euro (moyenne constatée). Elle peut grimper jusqu'à 1,5 euro, selon six paliers tarifaires définis par les trois opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom.

 

Ce nouveau type de jeux-concours mise donc avant tout sur la crédulité et l'ignorance des participants. «En effet, le modèle économique de ces opérations ne fonctionne plus le jour où tout le monde cherche à se faire rembourser», concède Alexandre Mars, P-DG de Phonevalley, une société de services spécialisée dans les jeux par SMS (ses concurrents sont notamment 123-Multimedia et Jet Multimedia). Mais pas d'inquiétude: les participants seraient, selon France Télévision, seulement 5% à demander le remboursement de leurs frais de participation (SMS ou Audiotel).

 

5% des participants demandent à être remboursés

 

Alerté par ZDNet sur ce dossier particulier, les deux associations de consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) et UFC-Que-choisir, dénoncent surtout un «déficit d'information» pour les participants. Tout semble être fait pour brouiller les pistes et les dissuader de se faire rembourser.

 

Tout d'abord, il faut préciser que le remboursement n'est pas obligatoire dans le cas de simples votes par SMS où il n'y a rien à gagner (procédure très lucrative employée par Endemol France, producteur des émissions de télé-réalité de TF1 et M6). Même chose concernant les "concours", c'est-à-dire lorsqu'il n'y a aucune intervention du hasard. «Cela est cependant très rare, car même pour les jeux télévisés du style "quiz", les gagnants sont sélectionnés par tirage au sort parmi les bonnes réponses», concède à ZDNet Laurent Souloumiac, directeur général de France Télévision Interactive.

 

C'est le cas de l'émission "Attention à la marche" diffusée à la mi-journée sur TF1. On peut poser sa candidature par SMS, mais comme un seul message sur cinq est retenu, il s'agit donc d'une loterie qui offre la possibilité de venir sur le plateau pour, éventuellement, y gagner de l'argent.

 

 

Pour éviter la case remboursement et passer dans la catégorie concours, certains jeux essayent de poser des questions volontairement simplistes. La "question Minitel" proposée par Thierry Roland depuis plusieurs années sur TF1, pendant les retransmissions de matchs de football, est ainsi devenue un grand classique (exemple: "Qui est le numéro 10 de l'équipe de France?"). Une question déclinée depuis par SMS, et un concept repris en 2003 par France Télévision (lors des retransmissions de matches de Coupe de la ligue, notamment).

 

Pour ces vrais-faux concours, prévient-on à la DGCCRF, «les tribunaux peuvent [les] requalifier en "loteries commerciales illicites"».

 

 

 

 

Ensuite, la mention légale du remboursement est plutôt bien cachée. «Il n'y a jamais de mention légale passée à l'antenne concernant le remboursement; le CSA ne l'a jamais demandé», confirme Laurent Souloumiac.

«Elle doit obligatoirement figurer dans le règlement», précisent quant à eux les services de la répression des fraudes. «La page d'accueil à l'écran doit indiquer l'existence du règlement, où et comment se le procurer.»

 

Nuance de Souloumiac pour France Télévision: «Il doit effectivement en être fait mention sur la "page d'accueil" où est effectué le paiement, donc dans le cas des SMS, dans le message de réponse que nous envoyons lors de la participation au jeu.»

 

Jusqu'à 1,5 euro remboursé chez TF1

 

Chez TF1, la transparence est à double tranchant. La manière d'accéder au règlement est effectivement donnée dans le SMS de réponse. Dans le cas de "Attention à la marche", après avoir envoyé son SMS l'utilisateur reçoit une réponse lui indiquant s'il est retenu ou pas pour l'émission. Le SMS de réponse comporte bien un numéro de téléphone pour consulter les «mentions légales». Il s'agit cependant d'un numéro audiotel (0820) facturé 10 centimes d'euro la minute. Il n'y a pas de petits profits...

 

Quant au remboursement, il est effectivement mentionné dans le message oral: «Pour le remboursement de votre participation, soit un euro et cinquante centimes, envoyez un courrier avec un RIB, au plus tard quatorze jours après la participation à TF1 Interactif (…), en précisant le numéro du service SMS, la date et l'heure de l'appel, et le numéro du téléphone mobile utilisé. Le présent appel peut également être remboursé.» L'enveloppe et le timbre pouvant également être remboursé.

 

Les sommes varient selon les émissions. Parmi les émissions phares de TF1 dans le même registre, citons "Big Deal" (remboursement: 1,50 euro), "Qui veut gagner des millions" (1,05 euro), ou encore "Combien ça coûte" (1,40 euro).

 

Si le prix du SMS varie pour l'utilisateur selon son forfait, la base de calcul pour le remboursement est de 0,15 euros, c'est-à-dire le tarif moyen, nous indique le P-DG de Phonevalley, Alexandre Mars.

 

Plus d'un tiers des recettes part dans la poche de l'opérateur

 

Impossible d'obtenir le moindre détail sur les aspects financiers de ces «opérations très rentables», que ce soit chez TF1 ou chez Orange, numéro un des opérateurs mobiles en France. La filiale de France Télécom est déjà, il est vrai, sur le gril des associations de consommateurs au sujet du «cartel» qu'il forme avec SFR et Bouygues sur le marché très lucratif des SMS.

 

Et la discrétion d'Orange se comprend en apprenant quel est le ratio des reversements – chiffres évoqués lors de notre enquête par Phonevalley et France Télévision. L'opérateur garde pour lui la communication de base (0,15 euro) ainsi qu'un «gros tiers» de la surtaxe, soit environ 10 centimes pour un SMS+ de palier 6 (0,30 euro HT environ).

 

Ensuite, le reste des recettes est partagé par deux autres intervenants: le ou les fournisseurs de service (25% de la surtaxe, là aussi en moyenne); le média commanditaire (75%). Enfin, dans le cas où l'émission est une production extérieure (comme lors des grands classiques de la télé-réalité), la maison de production prend également sa part sur celle du diffuseur."

 

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Invité §ROA631jo

C'est cool mais moi je ne joue jamais a ces stupides jeu, donc pas d'argent bêtement dépensé :p

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