Alex Métayer est mort

[Invité §Zir680wn]

 

Mort du comédien et humoriste Alex Métayer

 

 

 

PARIS (AFP) - Le comédien et humoriste Alex Métayer est mort des suites d'une longue maladie samedi à Paris à 73 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.

 

Né à Marseille le 19 mars 1930 de parents bretons, élevé en Algérie, ce personnage familier des scènes parisiennes, connu pour son accent pied-noir, était de la même génération que Guy Bedos.

 

Il avait présenté son dernier spectacle en 2000 au théâtre du Palais Royal à Paris ("Alex Métayer perd la tête").

 

Alex Métayer avait été formé à l'école du cabaret et de la radio, avant de trouver sa voie dans le one-man-show, un art dont il était passé maître en quarante ans de carrière.

 

Alex Métayer avait conquis un public croissant au fil de quarante ans de carrière, durant laquelle il fut le caricaturiste aigu de notre société, stigmatisant avec talent les travers du Français moyen.

 

Trotskiste dans sa jeunesse, il avait été formé à l'école du cabaret et de la radio, avant de trouver sa voie dans le one-man-show, qu'il concevait comme une histoire avec des personnages exubérants, bigarrés, dérisoires ou émouvants.

 

Sur scène, son punch était au service d'un comique de situation plutôt que de mots et sa verve caustique était "ironique mais pas cynique".

 

Alex Métayer, fils d'un officier d'aviation, est né à Marseille de parents bretons le 19 mars 1930. Il passe son adolescence en Algérie, pays qui marquera sa forme d'humour qu'il définissait "comme proche de l'école latine, mâtinée d'humour juif".

 

Il quitte l'école très tôt pour étudier par correspondance, avant de décrocher un premier prix de clarinette au Conservatoire, puis commence comme saxophoniste dans un orchestre de jazz. Il découvre alors qu'en parlant au public pendant la pause des musiciens, il... fait rire.

 

L'artiste décide d'utiliser ce don et passe dans les cabarets des années 60 aux côtés de Bobby Lapointe, Jean Ferrat, Barbara. En 1964, il assure la première partie de Georges Brassens à Bobino.

 

Les deux années de fou rire comme animateur dans l'émission de France-Inter "L'Oreille en coin", le propulsent sur la scène.

 

En 1975, il signe son premier one-man-show, "Mémoires d'un amnésique", suivi de "Nous on s'aime" (1976), "La Vie en V.O." (1978), "Merci Disco" (1979).

 

Forçat du one-man-show, toujours vêtu de blanc sur scène, l'humoriste qui avouait "avoir mis du temps à trouver son style", enchaîne spectacles et tournées à un rythme effréné avec "Les Femmes et les enfants d'abord" (Bobino, 1983), "Liberté chérie" (1985), "Y'a un malaise" (1981), "Moral d'acier" (1990).

 

Dans "Opéra comique" (1993), il dresse le portrait d'un homme déçu des années 90 qui lui ressemble étrangement, et qui lui vaut le grand prix de l'humour de la Sacem. Le spectacle se double d'un livre du même nom.

 

Entre-temps, il réalise deux films, "Le Bonheur se porte large" (1988) et "Mohamed Bertrand-Duval" (1991), fable sociale tendre-amère qui n'a pas rencontré son public. Il écrit également "Aimez-moi les uns les autres", pièce qu'il jouera en compagnie de son fils aîné Eric en 1996.

 

L'année suivante, l'humoriste revient à son couple-vedette Maurice-Nicole entouré de ses enfants, dans un nouveau one-man-show, "Famille je vous haime". Dans cette comédie humaine personnelle, il propose pas moins de quinze personnages, avec lesquels il jongle allègrement, passant de l'un à l'autre avec dextérité.

 

Changement de style en 2000 avec "Alex Métayer perd la tête". Dans ce dernier spectacle, le comique qui, autodidacte, a gardé une nostalgie des études, se transforme en instituteur.

 

Observateur féroce de lui-même, de ses proches et de ses contemporains, Alex Métayer faisait dire à l'un de ses personnages derrière lequel il se cachait: "Y'a trois choses qu'on ne peut pas regarder en face: le soleil, la mort et le dentiste".

 

L'Express 22 Février 2004

 

[Invité §nic226zc]

Bah ouais je viens de l'apprendre sur ITV

 

'Tain c'est pas possible....

 

l'artiste

[Peanut]

Ouah, ça fait un choc !

Il avait 73 ans ?!

 

Ca fait plusieurs célébrités qui ont décèdé ces derniers mois (cf. rubrique nécro du FA) alors que j'étais loin de penser qu'elles étaient en mauvaise santé (cancer en général)

Je crois que je vieillis et que je m'en rends pas compte.

 

[Invité §gla007Iv]

73 ans je le voyait pas si vieux.

 

[Invité §Pef366by]

73 ans je le voyait pas si vieux.

clair !!!

 

je lui donnait 20 ans de moins !!!

[jonjon]

Pareil, a croire que faire rire ca conserve.

En tout cas ca fait ch*er

[Invité §Gar758Gs]

Merde... http://yelims.free.fr/Groumph/Triste01.gif

[Invité §vil686Lj]

Encore un grand qui s'en va.... :cry:

[Invité §luc041eG]

Merde , on lui aurait pas donné tellement vieux ...

[Invité §dur853pz]

en effet j'ai été étonné de savoir son âge.

 

[Invité §Lal643AP]

l'artiste !

 

 

 

[Invité §LuN722Uq]

cela faisait quelques temps qu'on le voyait moins, mais je ne le pensais pas malade comme cela

je ne lui donnais moi non plus pas cet age la

 

a lui

[Invité §Ali768jB]

Pareil, 73 ans

 

Ali

[Invité §kaz086tA]

Pareil, a croire que faire rire ca conserve.

En tout cas ca fait ch*er

regarde salvador

[Invité §Pef366by]

regarde salvador

l'est increvable celui là.

 

86 ans, et ils sautille toujours autant sur scène, c'est hallucinant...

[Invité §kaz086tA]

l'est increvable celui là.

 

86 ans, et ils sautille toujours autant sur scène, c'est hallucinant...

il a pas une vis fatiguante non plus et il bouffe pas comme un porc aussi ça aide.

[pataratapat]

cela faisait quelques temps qu'on le voyait moins, mais je ne le pensais pas malade comme cela

je ne lui donnais moi non plus pas cet age la

 

a lui

 

Ouais C vrai...

 

Journées séciales sur Rire & Chansons aujourd'hui et demain vous vous en doutez . J'aimais bien son humour moi .

 

'tain 73 ans quand même

[Invité §nic226zc]

il a pas une vis fatiguante non plus et il bouffe pas comme un porc aussi ça aide.

 

Parce qu'on a des vies fatiguantes nous

 

Eh, on vit plus comme au siècle dernier quand même !

[Peanut]

Parce qu'on a des vies fatiguantes nous

 

Eh, on vit plus comme au siècle dernier quand même !

 

Moi j'ai l'ADSL dans ma caverne ! Avec rafraîchissement automatique des peintures murales.

[Invité §Zir680wn]

 

Les obsèques d'Alex Métayer sur un air de jazz manouche

 

 

PARIS (AFP) - Quelque 200 personnes, proches et amis, ont assisté vendredi après-midi aux obsèques du comédien et humoriste Alex Métayer sur un air de jazz manouche au cimetière du Montparnasse à Paris.

 

Les obsèques ont été célébrées en présence des trois enfants, Eric, Clément et Kevin, qu'Alex Métayer a eus avec Agnès, son épouse depuis quinze ans. Dans la foule se trouvaient l'humoriste Michel Leeb, les comiques Sylvie Joly et Raphaël Mezrahi, les comédiens Agnès Soral et Martin Lamotte, ainsi que Jean-Michel Boris, ancien directeur de l'Olympia.

 

Agnès Métayer a lu un texte dans lequel elle a évoqué son époux, cet "homme bon, extraordinairement heureux de la vie, un sage".

 

"Il rassurait tout le monde", a-t-elle dit, "même les médecins qui remontaient en riant aux éclats de sa chambre". "Il a été un homme libre jusqu'au bout", a-t-elle ajouté.

 

Ses derniers mots ont été: "Je suis un oiseau", a-t-elle rapporté.

 

Alex Métayer est décédé des suites d'une longue maladie, le 21 février à Paris, à l'âge de 73 ans.

 

Le pianiste René Badache, fidèle accompagnateur d'Alex Métayer, a affirmé qu'il était un "sociologue de l'humour et un ethnologue de l'absurde".

 

Le musicien a évoqué un des regrets d'Alex Métayer: "Ne pas s'être engagé davantage dans son militantisme politique". Il était adhérent du Parti des travailleurs (PT) depuis le début des années 1970.

 

René Badache a déclaré qu'"Alex faisait en sorte que les spectateurs ne laissent jamais leur cerveau au vestiaire comme les bourgeois y laissent leur chapeau", en reprenant les mots de Bertolt Brecht.

 

Le musicien a relaté sa dernière rencontre avec le comédien, le 16 février. Alors qu'il quittait la chambre d'Alex Métayer, celui-ci s'est adressé à lui en citant une phrase d'une chanson de Peter Tosh, "don't give up the fight", "ce qui était d'autant plus amusant qu'Alex parlait anglais comme un Breton de Berre-L'Etang", a déclaré le pianiste.

 

"Qu'il repose en révolte", a conclu René Badache, en citant le poète Henri Michaux.

 

Les personnes présentes ont jeté des pétales de roses sur le cercueil de l'artiste, pendant que s'égrenaient quelques thèmes de Django Reinhardt.

 

L'inhumation a ensuite eu lieu dans l'intimité.

 

Yahoo 27 Février 2004

 

[Invité §shi311hf]

Il y a un hommage ce soir sur F3

[stefgel]

Il y a un hommage ce soir sur F3

 

Enfin...