jal27xc
Invité
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Bonjour
J'ai eu l'occasion d'essayer chaque modèle, sur route et sur piste. Pour commencer, la version "lunch edition" en boîte longue ne m'avait pas plu du tout. Finition indigne, attaque au freinage trop brusque, bruits aéro et boîte aussi longue qu'un jour sans pain. Bref, j'avais tiré tout simplement un trait sur l'Evora et avait préférer garder ma Porsche en cours de LOA. En septembre dernier, je contacte le concessionnaire de Paris pour une Exige et on vient à discuter du cas Evora. Je lui explique mon aventure et il m'explique que les modèles 2010/2011 sont bien mieux réalisés et que la boîte courte est disponible. Il arrive à me convaincre d'aller l'essayer. Ce fût une surprise, la voiture est d'emblée mieux finie même si on est encore chez Lotus. Premier coup de clé, le moteur n'est pas super bavard mais il est très onctueux. J'appuie sur la touche "sport", ce qui ne change pas grand chose au bruit mais l'auto n'a que 200km au compteur !!! Je m'élance dans la jungle parisienne et là, j'apprécie le confort royal de cette GT. La boîte ne me pose personnellement aucun soucis, elle passe très bien même si ses débattements sont un peu longs. Très bien insonorisé, je me vois parcourir des centaines de kilomètres sans fatiguer, dans ma Porsche je commence à avoir mal au dos très vite, un problème récurrent chez les grands....J'arrive dans un endroit très sinueux en banlieue ou on va pouvoir constater les changements. Et là, oui ce n'est plus la même voiture, tout est mieux, de la direction aux freins, de la boîte au toucher de route, tout est différent de la lunch edition. Un coup de foudre !!! Je me rends au Pirelli days en septembre dernier à Magny cours, j'ai la chance je suis seul le matin et je peux profiter pendant presque 2h de l'Evora mise à ma disposition. Je signe les papiers, monte à bord avec le Monsieur Pirelli et c'est parti pour une séance qui va durer.....1h45 non stop !!!!! Le gars de chez Pirelli me dit qu'il la découvre aujourd'hui et qu'il en est très surpris. La voiture est très régulière, une sensation de légèreté surprenante. Je pourrai lui reprocher à ce moment l'absence de repose pieds, la fore ce freinage qui fait un peu travailler le train avant (barre ou pneus trop étroits) et l'étagement de la boîte courte qui montre qu'il est finalement encore un poil trop long. Pour le reste, rien à dire, aucun échauffement et je ne suis pas manchot, les freins ne bronchent pas, les pneus sont constants et les roulements ne grondent pas comme sur la M3 essayée dans l'après midi avec seulement 1000km au compteur.....Ah le poids !!!
Bref, je n'avais plus envie de la lâcher. En remontant dans ma voiture, je la trouve tout de suite trop dure et je préfère 1000 fois la direction de cette Lotus. Je reviens sur le bruit, à l'intérieur on l'entend très clairement et il n'est pas si moche que ça, au contraire, on peu reprocher tout au plus un linéarité de la montée ne régime, à l'extérieur, c'est comme une Porsche boxster ou Cayman d'aujourd'hui, on ne l'entend pas vraiment.
De là, je me retrouve à Séville en novembre dernier, le 11 précisément pour un essai en avant première du modèle S. Il y en avait de toutes les couleurs. Je retrouve l'Evora mais avec un soupçon d'agressivité en plus, le diffuseur plus gros et les jantes 19/20 de toute beauté. Les rétros sont noirs et ça change le look. Je monte à bord et retrouve mes marques. L'auto fait cette fois ci, un bruit beaucoup plus perceptible, une chose est sûre, on l'entend cette version et même de loin !!! D'emblée, l'auto est plus dure, de la boîte à la direction et passant par la suspension. Je sens un différence avec la version 280cv mais aussi que l'auto est un peu plus lourde. Le moteur va mieux et sur piste, on en profite mieux entre 2 courbes. Le freinage est cette fois incroyable, l'avant ne bronche pas, il est plus stable sur un freinage appuyé. En fait, j'aurai presque préféré la sensation de légèreté de la version de base mais avec les performances de la version compressée. Ceci dit, je vois très vite que cette Evora va être redoutable sur le marché des petites GT. Pour ma part, le Cayman S ne peut rivaliser sur piste et les essais à travers l'Europe l'ont confirmé.
Le mois dernier, un ami prend possession de son Evora IPS, dans une teinte superbe finalement, le vert anglais !!! Au cours d'un rallye, je pars fair eun tour avec son auto, la boîte donne des à coups entre la 2 et la 3, n'est pas aussi rapide qu'une PDK mais elle fait à peu près le boulot. Elle manque de développement puisque qu'AMG arrive à faire très fort avec une boîte auto, tout comme Lexus d'ailleurs !!!!
Pour le reste je retrouve cette légèreté de l'Evora de base même si dans cette version elle est plus lourde, on ne le ressent pas. En revanche, ce qui est surprenant, c'est qu'il est plus difficile de rouler à 90km/h en Evora qu'en Porsche.....
Pour conclure, Lotus améliore sans cesse son Evora et je pense que le millésime 2012 sera très convenable. De toute façon, on n'achète pas une Lotus pour la comparer à une Porsche, on l'achète pour être différent, pour une expérience de conduite unique et pour la sympathie que cette marque dégage, bref, pour tout ce qu'une allemande ne pourra jamais offrir, l'artisanat et tous ses sens.Bonjour J'ai eu l'occasion d'essayer chaque modèle, sur route et sur piste. Pour commencer, la version "lunch edition" en boîte longue ne m'avait pas plu du tout. Finition indigne, attaque au freinage trop brusque, bruits aéro et boîte aussi longue qu'un jour sans pain. Bref, j'avais tiré tout simplement un trait sur l'Evora et avait préférer garder ma Porsche en cours de LOA. En septembre dernier, je contacte le concessionnaire de Paris pour une Exige et on vient à discuter du cas Evora. Je lui explique mon aventure et il m'explique que les modèles 2010/2011 sont bien mieux réalisés et que la boîte courte est disponible. Il arrive à me convaincre d'aller l'essayer. Ce fût une surprise, la voiture est d'emblée mieux finie même si on est encore chez Lotus. Premier coup de clé, le moteur n'est pas super bavard mais il est très onctueux. J'appuie sur la touche "sport", ce qui ne change pas grand chose au bruit mais l'auto n'a que 200km au compteur !!! Je m'élance dans la jungle parisienne et là, j'apprécie le confort royal de cette GT. La boîte ne me pose personnellement aucun soucis, elle passe très bien même si ses débattements sont un peu longs. Très bien insonorisé, je me vois parcourir des centaines de kilomètres sans fatiguer, dans ma Porsche je commence à avoir mal au dos très vite, un problème récurrent chez les grands....J'arrive dans un endroit très sinueux en banlieue ou on va pouvoir constater les changements. Et là, oui ce n'est plus la même voiture, tout est mieux, de la direction aux freins, de la boîte au toucher de route, tout est différent de la lunch edition. Un coup de foudre !!! Je me rends au Pirelli days en septembre dernier à Magny cours, j'ai la chance je suis seul le matin et je peux profiter pendant presque 2h de l'Evora mise à ma disposition. Je signe les papiers, monte à bord avec le Monsieur Pirelli et c'est parti pour une séance qui va durer.....1h45 non stop !!!!! Le gars de chez Pirelli me dit qu'il la découvre aujourd'hui et qu'il en est très surpris. La voiture est très régulière, une sensation de légèreté surprenante. Je pourrai lui reprocher à ce moment l'absence de repose pieds, la fore ce freinage qui fait un peu travailler le train avant (barre ou pneus trop étroits) et l'étagement de la boîte courte qui montre qu'il est finalement encore un poil trop long. Pour le reste, rien à dire, aucun échauffement et je ne suis pas manchot, les freins ne bronchent pas, les pneus sont constants et les roulements ne grondent pas comme sur la M3 essayée dans l'après midi avec seulement 1000km au compteur.....Ah le poids !!! Bref, je n'avais plus envie de la lâcher. En remontant dans ma voiture, je la trouve tout de suite trop dure et je préfère 1000 fois la direction de cette Lotus. Je reviens sur le bruit, à l'intérieur on l'entend très clairement et il n'est pas si moche que ça, au contraire, on peu reprocher tout au plus un linéarité de la montée ne régime, à l'extérieur, c'est comme une Porsche boxster ou Cayman d'aujourd'hui, on ne l'entend pas vraiment. De là, je me retrouve à Séville en novembre dernier, le 11 précisément pour un essai en avant première du modèle S. Il y en avait de toutes les couleurs. Je retrouve l'Evora mais avec un soupçon d'agressivité en plus, le diffuseur plus gros et les jantes 19/20 de toute beauté. Les rétros sont noirs et ça change le look. Je monte à bord et retrouve mes marques. L'auto fait cette fois ci, un bruit beaucoup plus perceptible, une chose est sûre, on l'entend cette version et même de loin !!! D'emblée, l'auto est plus dure, de la boîte à la direction et passant par la suspension. Je sens un différence avec la version 280cv mais aussi que l'auto est un peu plus lourde. Le moteur va mieux et sur piste, on en profite mieux entre 2 courbes. Le freinage est cette fois incroyable, l'avant ne bronche pas, il est plus stable sur un freinage appuyé. En fait, j'aurai presque préféré la sensation de légèreté de la version de base mais avec les performances de la version compressée. Ceci dit, je vois très vite que cette Evora va être redoutable sur le marché des petites GT. Pour ma part, le Cayman S ne peut rivaliser sur piste et les essais à travers l'Europe l'ont confirmé. Le mois dernier, un ami prend possession de son Evora IPS, dans une teinte superbe finalement, le vert anglais !!! Au cours d'un rallye, je pars fair eun tour avec son auto, la boîte donne des à coups entre la 2 et la 3, n'est pas aussi rapide qu'une PDK mais elle fait à peu près le boulot. Elle manque de développement puisque qu'AMG arrive à faire très fort avec une boîte auto, tout comme Lexus d'ailleurs !!!! Pour le reste je retrouve cette légèreté de l'Evora de base même si dans cette version elle est plus lourde, on ne le ressent pas. En revanche, ce qui est surprenant, c'est qu'il est plus difficile de rouler à 90km/h en Evora qu'en Porsche..... Pour conclure, Lotus améliore sans cesse son Evora et je pense que le millésime 2012 sera très convenable. De toute façon, on n'achète pas une Lotus pour la comparer à une Porsche, on l'achète pour être différent, pour une expérience de conduite unique et pour la sympathie que cette marque dégage, bref, pour tout ce qu'une allemande ne pourra jamais offrir, l'artisanat et tous ses sens. |