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Après guerre (1945-1971)

Le mystère de la Simca Aronde Bacalan (1958)


Invité §sep443ML
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Messages recommandés

Invité §aro407oI

Reçue ce jour, cette carte postale de Siófok (Hongrie) avec une Bacalan... malheureusement petite et peu visible.

 

Simca Bacalan à Siofok (H).jpg

 

Simca Bacalan à Siofok (H) 2.jpg

 

 

Merci pour cette CP, Tatraplan! Tout document sur ces Bacalan est le bienvenu.

Celle-là c'est alors une des 200 (au moins) qui ont été importées en Hongrie.

Ce chiffre de 200 Aronde de cette série importées en Hongrie est mentionné dans le no. de juillet 1959 de la revue automobile hongroise AUTÓ MOTOR.

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Invité §aro407oI

Au cas où l'un ou l'autre des contributeurs ORIGINAUX d'automne 2010 de ce topic passe encore par ici par hasard, le puzzle continue:

 

Le no. d'AVRIL 1959 de AAT (Action Automobile et Touristique) contient la mention suivante dans sa rubrique "Actualités":

 

http://up.picr.de/27032625ad.jpg

 

Encore une preuve que le secret total ne reignait pas tellement autour de cette présérie des P60.

Et ceci en avril 1959!!

Surprenant que cette mention dans une revue auto pas si méconnu (même pas chez les collectionneurs, on dirait?) n'a pas été citée ailleurs. Elle était sous le nez de tout le monde en France. Même l'éminent René Bellu a fait le muet (voir Automobilia).

 

Question à 2 balles: Au vu du fait que

1) l'importation d'une centaine de cette présérie en RDA entre décembre 1958 et mars 1959 est prouvée (un certain nombre de documents d'immatriculation d'origine à l'appui)

2) la revue automobile hongroise "Autó-Motor" a publié en mi-1959 un article sur la "nouvelle" Aronde (le modèle de présérie selon les photos) en précisant qu'un contingent de 200 exemplaires de ce modèle était en train d'être importé,

3) AAT parlait ouvertement de ce modèle et de son exportation dès avril 1959,

alors que reste-t-il donc encore de cette légende des "Bacalan" "oubliées" et redécouvertes 2 ans plus tard au quai de Bacalan à Bordeaux?

Alors combien de ces "Bacalan" ont effectivement été stockées au quai de Bacalan? Loin de toutes qui ont été exportées derriére le rideau de fer, en tout cas.

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Au cas où l'un ou l'autre des contributeurs ORIGINAUX d'automne 2010 de ce topic passe encore par ici par hasard, le puzzle continue:

 

Le no. d'AVRIL 1959 de AAT (Action Automobile et Touristique) contient la mention suivante dans sa rubrique "Actualités":

 

http://up.picr.de/27032625ad.jpg

 

Encore une preuve que le secret total ne reignait pas tellement autour de cette présérie des P60.

Et ceci en avril 1959!!

Surprenant que cette mention dans une revue auto pas si méconnu (même pas chez les collectionneurs, on dirait?) n'a pas été citée ailleurs. Elle était sous le nez de tout le monde en France. Même l'éminent René Bellu a fait le muet (voir Automobilia).

 

Question à 2 balles: Au vu du fait que

1) l'importation d'une centaine de cette présérie en RDA entre décembre 1958 et mars 1959 est prouvée (un certain nombre de documents d'immatriculation d'origine à l'appui)

2) la revue automobile hongroise "Autó-Motor" a publié en mi-1959 un article sur la "nouvelle" Aronde (le modèle de présérie selon les photos) en précisant qu'un contingent de 200 exemplaires de ce modèle était en train d'être importé,

3) AAT parlait ouvertement de ce modèle et de son exportation dès avril 1959,

alors que reste-t-il donc encore de cette légende des "Bacalan" "oubliées" et redécouvertes 2 ans plus tard au quai de Bacalan à Bordeaux?

Alors combien de ces "Bacalan" ont effectivement été stockées au quai de Bacalan? Loin de toutes qui ont été exportées derriére le rideau de fer, en tout cas.

 

Si on compte les Bacalan dont on est sûr de l'existence, mettons que les 200 premières soient parties en Tchécoslovaquie les 100 suivantes en RDA et les 200 suivantes en Hongrie, pour les autres pays (Pologne, Bulgarie, Yougoslavie) ce ne sont que des spéculations sans preuves il n'y en aurait donc eu que 200 au maximum quai Bacalan d'après moi...

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Invité §aro407oI

Si on compte les Bacalan dont on est sûr de l'existence, mettons que les 200 premières soient parties en Tchécoslovaquie les 100 suivantes en RDA et les 200 suivantes en Hongrie, pour les autres pays (Pologne, Bulgarie, Yougoslavie) ce ne sont que des spéculations sans preuves il n'y en aurait donc eu que 200 au maximum quai Bacalan d'après moi...

 

 

Phi, s'il te plaît ... Ne répète pas des hypothéses sans bien-fondé sinon reste avec les faits et rien que les faits. La Bulgarie et la Yougoslavie n'ont pas de place (prouvable) dans cette histoire. Répéter les speculations des autres, ca ne sert à rien, même pas à "lancer le débat". ;)

Je ne peux que répéter ce que j'ai déjà écrit à ce propos en 2009 (ci-après).

Tout ceci reste valable, à part la chiffre (correcte et prouvable?) de 68 "Bacalan" vendues en France, selon ce que dit le fascicule livré avec les miniatures de la Bacalan au 1/43e par IXO/Altaya. Mais comme les auteurs de ce fascicule ne fournissent aucun indicae pour epxliquer coment isl sont arrivés à cette chiffre, les doutes sont permis ...

 

D'ailleurs, rien n'indique que les "premières" 200 ont été destinées à la Tchecoslovaquie (si elles y ont été importées, la date de leur arrivée en Tchecoslovaquie n'est pas documentée) et rien n'indique non plus que la Hongrie a recu juste une seule tranche de 200.

 

Réponse postée par arondiste le 18-04-2009:

Avant de se lancer dans des hypothéses sur la présence dans d'autres pays de l'Est comme la Roumanie et Yougoslavie, à mon avis il faudrait d'abord poursuivre à fond les pistes dans la Tchécoslovaquie et la Pologne dont on parle au moins dans la "littérature Simca". Je pense quand même que la part majeure est effectivement allée en Hongrie mais pas forcément pour être revendue ailleurs, sinon que ce qui a été vendu dans les autres pays l'a été suite á des accords directs et non pas obligatoirement par le détour par la Hongrie.

Car rappelons que des importateurs officiels Simca sont recensés dans ces pays (sauf la Roumanie qui n'en avait pas, ni l'Albanie bien isolée) dans les annuaires de concessionnaires et garages Simca de 1961 et 1966, alors il a dû y avoir une certaine activité (certes limitée) autonome pour la vente des Simca à partir du début des années 60 (peut-être même avant, surtout dans le cas de la Tchécoslovaquie). Mais il me paraît osé d'avancer des spéculations sur encore plus de pays de destination de ces voitures au-delà de ceux où leur présence a été prouvée.

 

Des Aronde 90A et aussi P60 Flash et Rush survivantes vendues neuves dans ce pays sont connues en Tchécoslovaquie, des P60 Rush en Yougoslavie sont également connues. Idem des P60 Flash et Rush en Pologne. (Et ce sont juste les modèles que je connais moi-même, ce qui n'est pas forcément toute la gamme ;)) Seulement des traces de "Bacalan", il n'y en a pas dans ces pays jusqu'à présent.

 

Mais même si aucune survivante (ou des mémoires de ces voitures) ont été trouvées en Tchécoslovaquie, par ex., rien n'est impossible. Après tout la présence de Simca dans ce pays a été à tel point que l'importateur tchéque y a même édité une version TCHEQUE du catalogue de pièces détachées de l'Aronde 1300 (90A), par exemple! C'est dire ...

 

Et en ce qui concerne les voitures vendues en France, certains avaient avancé un nombre de total jusqu'à env. 150. Je n'en connaîs pas la source de ce chiffre (mais vu les traces que l'on a de 4 ou 5 qui ont définitivement roulé en France, ce n'est pas impossible si l'on prend une taux de survie typique). Alors 700 ou 750 (en fonction des sources) moins env. 100 pour la RDA moins 150 maxi pour la France, ca ne laisse plus que 450 à 500. Encore moins énorme, ce chiffre donc ...

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C'est bien ce que je dis " pour les autres pays (Pologne, Bulgarie, Yougoslavie) ce ne sont que des spéculations sans preuves"

 

Pour les 68 annoncés "selon ce que dit le fascicule livré avec les miniatures de la Bacalan au 1/43e par IXO/Altaya" il semble que ce chiffre vienne de recherches à la CAAPY... Mais je sais à qui demander pour confirmer ou infirmer...

 

Par contre, comme tu dis " rien n'indique non plus que la Hongrie a recu juste une seule tranche de 200 ", en effet si on ajoute:

 

200 en Tchécoslovaquie

100 en RDA

200 en Hongrie

200 à Bacalan livrées plus tard et une deuxième fois en Hongrie ou pourquoi pas en Allemagne ?

68 vendues en France

 

On arrive à 768 qui est un chiffre proche des 750 souvent cité sans aucune preuve...

 

Ce qui me gène c'est qu'aucune survivante n'ait été trouvée entre 1.000.000 et 1.000.200 puis de nouveau un trou de 1.000.500 à 1.001.405 qui est une Elysée.

 

Ceci étant dit, il existe des archives dans chaque préfecture qui donne la liste d'attribution des numéros d'immatriculation à telle personne et qui donne aussi le numéro de série de la voiture, donc s'il y en a eu 68 d'immatriculé en France on peut trouver ces 68 numéros de série.

 

Il faudrait commencer par le 75 et le 78... Problème je suis à 400 km de ces archives et pas à la retraite...

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Ah cette BACALAN !

Il faudrait surtout être en rapport avec les archives de la préfecture pour connaître à la fois les numéros d’immatriculation et les dates de mise en service, et aussi soit à POISSY directement aux usine, mais je doute de leurs archives, ou à défaut la CAAPI pour avoir les numéros de série.

Mais ce travail reste fastidieux.

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Pour commencer il y a ces deux immatriculations, la plus ancienne 5813 JJ75 et la plus connue, mais surement inexploitable car il semble que ce soit une exportation devenue importation la 7359 QM51.

Bon courage !

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Invité §aro407oI

La date de la première immatriculation de la 7359 QM51 est le 3 décembre 1959.

Qui dit que c'est une re-importation d'une voiture exportée?? Vos CG ne permettent pas de retracer toute la vie antérieure de la voiture quand celle-la a changé de propriétaire plusieurs fois, alors rien n'est prouvé par le "QM51" de 1974.

 

Autres francaises connues:

?346 DC 78 (prermiére chiffre illisible/coupée sur la photo)

2088 KG 78 (celle de la CAAPY, première immatriculation sous le 5367 JF 75 le 29 septembre 1959)

 

Les dates des francaises connues coincident donc assez bien pour l'automne 1959.

 

Qui arrive à déchiffrer la plaque de la "Bacalan" visible dans "Auguste" avec Fernand Raynaud?? :D

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Invité §aro407oI

200 en Tchécoslovaquie

100 en RDA

200 en Hongrie

200 à Bacalan livrées plus tard et une deuxième fois en Hongrie ou pourquoi pas en Allemagne ?

68 vendues en France

 

 

Ce qui me gène c'est qu'aucune survivante n'ait été trouvée entre 1.000.000 et 1.000.200 puis de nouveau un trou de 1.000.500 à 1.001.405 qui est une Elysée.

 

Ceci étant dit, il existe des archives dans chaque préfecture qui donne la liste d'attribution des numéros d'immatriculation à telle personne et qui donne aussi le numéro de série de la voiture, donc s'il y en a eu 68 d'immatriculé en France on peut trouver ces 68 numéros de série.

 

Il faudrait commencer par le 75 et le 78... Problème je suis à 400 km de ces archives et pas à la retraite...

 

1) Les source sur l'histoire Simca publiées depuis les années 80 disent que la Bacalan a été exportée en Tchecoslovaqiue mais la chiffre de 200 est juste de la pure spéculation. Sans des preuves nettes elle n'a pas sa place dans une discussion sérieuse du sujet. La chiffre exacte a pu être plus réduite ou plus elevée. Mais à ce jour les Simcaistes tchèques n'ont pas retrouvé de trace de Bacalan tchècoslovaque. Surprenant quand on sait que des 90A et P60 Flash et Rush avec une histoire 100% tchecoslovaque ont survécu dans leur pays.

 

2) Comme dejà discuté ;) , le manque de survivantes entre 1.000.500 et 1.001.405 (donc des Elysée de série à partir d'environ 1.000.700) n'a rien à dire à mon avis. C'est souvent le cas avec la production de la première année d'un tout nouveau modèle. Un modèle nouveau sur le marché a souvent été acheté notamment par des professionnels et autres usagers qui "faisaient des bornes" (et pas tellement par des vieux pépés qui les gardaient pendant des décennies). Donc voiture vite revendue pour acheter une autre voiture neuve pour les besoins professionnels, et en général les premières années d'un modéle n'ont pas perduré tant car même les amateurs d'un tel modèle pouvaient toujours acheter une autre neuve pendant que la production du modèle continuait. C'est donc très souvent ainsi que la taux de survie des dernières années de production d'un modèle (quand il était devenu impossible de remplacer la voiture d'occasion par un même modele neuf) peut être bien plus elevée que celle des premiéres années.

 

Et quand on suppose que les no. de série des Bacalan allaient jusqu'à vers 1.000.700 ou 1.000.750 (et il n'y a AUCUNE raison de penser que la production totale était plus élevée), le fait que les no. de série des voitures conues se situe grosso modo entre 1.000.200 et 1.000.500 me paraît également être rien qu'une coincidence, vu le peu de survivantes ou voitures documentées concrètement.

 

3) A propos du "Pourquoi pas en Allemagne de l'Est", théoriquement c'est possible. Je ne peux que me fier aux dires d'un ancien garagiste de la RDA (pourtant de bonne mémoire et bien au courant de ces Simca) qui précisait le total d'"environ 100" rentrées en RDA (dont environ 40 au max. dans sa clientèle à l'époque). Mais personnellement je ne pense pas que le total était bien plus au-dessus que 100. Il ne faut pas oublier que les sources francaises - y compris Jacques Rousseau - ne parlaient jamais de la RDA comme pays de destination (et elles auraient certainement en parlé si la part vendue en RDA aurait été bien plus elevée) et - là aussi - même M. René Bellu pas si infallible que cela semblait ignorer ce fait même APRES qu'il avait été précisé dans les revues auto anciennes en France dans les années 90. ;)

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Le premier numéro d'immat du département 78 du 01/01/1959 est 9178CU78 et le 31/12/1959 309DE78.

 

Donc CU,CV,CW,CX,CY,CZ,DA,DB,DC,DD,DE soit 11 changements de lettres en 12 mois, on voit que DC correspond à environ Octobre 1959.

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Petite mise à jour de la conversation:

 

1: Pas de nouveau à propos des Bacalan ( à mon grand regret ) mais j'ai quand même une question, est-ce que quelqu'un sait quel quai était utilisé et quelle surface il avait ?

 

2: Pour le manque de voitures survivantes trouvées entre 1000490 et 1002400, j'ai fini par recenser une Elysée 10014xx, une Elysée 10017xx, une Montlhéry 10023xx, une Elysée et une Montlhéry 10024xx, 3 Elysée 10025xx.

 

Donc, il reste plus qu'un trou d'environ 900 numéros entre 1000500 et 1001400...

 

Le recensement des Aronde est arrivé à 4339 numéros de châssis connus dont 490 hors de France dans 40 pays, si vous voulez participer anonymement je suis toujours preneur de numéros de châssis.

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Invité §Ano623Kg

Bonjour,

 

Je suis tombé par le hasard d'Internet sur ce forum en cherchant des précisions sur la Simca "Bacalan". Voici pourquoi :

 

Ayant regardé le téléfilm Maigret, La Nuit du Carrefour sur FR3 dimanche, j'ai été intrigué par une Simca noire dans laquelle circule Maigret (alias Rowan Atkinson) à un moment su film (à 16:38 du début).

Je me disais, "voilà un anachronsime, ce film est censé se passer juste après guerre, disons années 50, et voilà ce qui ressemble à une P60, à côté de 203, Juvaquatre et Tractions."

J'ai donc cherché P60 sur Internet et j'ai rapidement trouvé des photos de cette présérie noire "Bacalan".

J'ai lu tous vos échanges à ce sujet, et j'ai pensé que ça pourrait vous intéresser de savoir qu'une Bacalan a été utilisée dans ce film.

Précisons qu'il s'agit d'une série britannique "Maigret" tournée il y a un ou deux ans, et que certaines scènes, d'après ce que j'en ai lu, ont été tournées à Budapest !

 

Le numéro d'immat' de la Bacalan du film (9577 SA 78 ?), s'il est réel, pourra orienter les recherches pour savoir d'où elle vient.

 

Dans les autres anachronismes du film, à part la "gare d'Orsay", il y a une enveloppe timbrée (à 39:16) qui comporte deux timbres, l'un de la journée du timbre 1955 (ballon postal), mais l'autre est une Marianne de Cheffer officiellement émise de 1967 à 1971 (en "nouveaux francs de 1960"). Mais ce timbre avait été présenté par Henry Cheffer (décédé en 1957) déjà en 1954. Donc à supposer que pour le film on ait voulu utiliser un timbre "d'époque" ça pourrait coller, sauf qu'il n'avait pas d'existence officielle, à part sans doute des "épreuves" de 195x sans doute très rares aujourd'hui. Sa dentelure est d'alileurs un peu bizarre...

 

 

Voilà, je ne suis que de passage sur votre forum, mais ancien philatéliste et aussi collectionneur de miniatures (Dinky Toys en particulier), j'adore ce genre de discussions et vous souhaite une très bonne et très longue continuation !

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Nous avions bien noté la présence de cette Bacalan, il faut savoir que toutes les immatriculations des voitures qui font du cinéma sont TOUJOURS fausses, en l'occurrence l'immatriculation en SA78 date de 1985... Un nouvel anachronisme...

 

De plus l'action est sensée se passer à Paris mais le film a été tourné à Budapest d'où la difficulté à trouver des voitures qui correspondent bien ou même des timbres... Avec Arondiste nous pensons savoir a qui appartient cette voiture, un régional si j'ose dire...

 

Toujours pas de nouvelles Bacalan de recensée, j'en suis à 4419 Aronde recensées dont 499 hors de France dans 40 pays.

 

Merci quand même, c'est une bonne remarque qui aurait pu nous échapper.

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Invité §Ano852zc

Une petite mise à jour sur ce sujet, malheureusement toujours pas de nouvelle Bacalan trouvée en France ou hors de France. Ni en photo ni roulante...

 

 

Le recensement est arrivé à 4600 Aronde dont 534 dans 41 pays. Le dernier pays ou j'en ai trouvé, deux, est le Canada.

 

Merci aux forumistes qui ont participé au recensement.

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:sol: Bonjour à tous !

 

Reprise de mon seul message ici en début de sujet (p.2)

Je répondais alors à un post de Pachaa :

 

 

:pfff: Tss, Tss ... Ces entrepôts sont ceux du Port Autonome de Bordeaux (Compagnie Générale Transatlantique)

Certains ont été détruits, d'autres transformés en magasins-avec-promenade-sur-le-bord-du-fleuve ("bobo place"), et un a même été créé pour abriter un musée (le tout dernier avant le pont) "Cap Sciences". Mais le vrai "Bacalan", selon moi, commence au nord de ce pont tournant qui enjambe l'accès aux bassins à flots, que tu nommes à tort le Port Autonome de Bdx... (ils en font ceci dit partie)

 

;)

 

Toute la rive du fleuve intra muros constitue, elle, le Port Autonome de Bordeaux.

 

antosha.gif.1d373d70051d825528955a2f0fe9e76c.gif Ceci dit je n'ai aucune idée de l'endroit historique où auraient pu être entreposées ces "Simca Bacalan" ...

 

:p C'est juste du "chipotage" sur le nom des lieux montrés en photos aériennes ... ;)

 

PS1: contrairement à certains bruits, le quartier de Bacalan, ne doit en aucun cas son nom à des souvenirs de pêche et de pêcheurs portugais de morue ("bacalhau" ou "bacalao" = morue), mais à une ancienne famille protestante de Guyenne (Sauveterre de Guyenne).

Si des conserveries de poisson ont bien existé à Bordeaux, elles étaient installées au sud de la ville, sur la même rive du fleuve, à Bègles, qui compte toujours de nos jours une forte concentration de population d'origine lusitanienne et possède tous les ans une renommée fête de la morue.

Les portugais n’ont jamais été engagés dans les campagnes bordelaises sur les bancs de Terre-Neuve.

 

PS2: de retour depuis cet après-midi de vacances, j'ai eu le plaisir de découvrir dans mes colis reçus cette magnifique miniature.

 

Je continue de suivre avec grand intérêt (et de près), vos échanges passionnants, érudits et constructifs à son sujet. :jap:

 

Une précision depuis :

 

Ces voitures n'ont pas été entreposées sur un quai (sauf peut-être au moment de leur embarquement, si tant est que le mode d'expédition retenu ait été maritime) mais dans une usine.

 

Cette usine était bien au cœur du quartier de Bacalan, non loin du fleuve cela dit.

 

C'était probablement des entrepôts Ford (en fait, l'ancienne usine Matford, achetée en 38/39) à l'angle de la rue de New-York, et du cours Dupré de Saint-Maur (site totalement modifié de nos jours)

 

Après l'absorption de Ford France par Simca, cette ancienne usine et ses entrepôts sont tombés dans la corbeille de Simca.

 

Ce site a été bombardé par les Allemands pendant la guerre, puis par les Alliés en 1944:

 

doc-pierre-couteau-34b84.jpg?1535960452

Vue depuis le Garonne. Seuls subsistaient des hangars, où nos petites "Bacalan" ont probablement séjourné avant leur départ.

 

Voir ici :

 

https://www.bordeaux-gazette.c [...] calan.html

 

et là :

 

https://www.bordeaux-gazette.c [...] alan+.html

 

A lire dans : "Bordeaux disparu et secret", Antoine Lebègue, Editions Sud Ouest p 71.

 

 

:jap:

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Invité §aro407oI

CERTAINES de ces "Bacalan" y ont été entreposées, loin de toutes.

La centaine exportée vers la RDA y est arrivée fin 1958/tout début 1959.

Et la revue automobile hongroise "autó motor" parle de l'arrivée d'un lot de 200 de ces voitures sur le terrain Hongrois dans son no. de juillet 1959.

 

Le "purgatoire" prolongé (2 ans, selon les rumeurs dans des sources divers peut-être mal copiées l'une après l'autre) dans ces entrepots au Quai de Bacalan n'a donc pas pu avoir lieu pour les exportations ci-dessus.

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Une Bacalan surprise dans une rue de Paris.

Bacalan.JPG.326c831940a0fa3f3aeba9cccee78f05.JPG    794461214_Simcalogo2.JPG.87b81421157c1666a5025ffd984ea1f6.JPG

Il s’agit d’une vue tirée du film « Auguste ».

Comédie réalisée par Pierre Chevalier, sortie en 1961 et se déroulant à Paris.

Vedettes principales : Fernand Raynaud (sur la photo) et Valérie Lagrange.                         

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  • NyvetDuPiC a modifié le titre en Le mystère de la Simca Aronde Bacalan (1958)

Sans connaître en détail la question de Simca Bacalan, je voudrais joindre une photo des archives de l’agence de presse slovaque, où le texte d’environ 1964 joint cette photo à l’article sur l’ouverture d’un nouveau camp automobile a Neresnica en Slovaquie (alors Tchécoslovaquie) le 07.07.1964. Je crois que les photographies plairont et confirmeront en même temps qu’une grande partie des « Bacalans » se dirigent vers la Hongrie. Cependant, j’ai quelques doutes sur le fait de l´exportation des "Bacalans" en Tchécoslovaquie dans leur forme originale, car je ne les ai jamais vus sous cette forme en Tchécoslovaquie. 

 

321419240_563432368693490_6814177122751489282_n.thumb.jpg.c249ceb97b6ed189479ca66fcddde34e.jpg

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Une autre Simca "Bacalan" avec plaque hongroise. Cette photographie a probablement été prise en Tchécoslovaquie (dans l’actuelle République Slovaque ?) selon un panneau portant le nom de la rue. Il n’est pas possible de le spécifier plus.  L’auteur de la photographie l´avait destiné à 1960. Derrière le véhicule, nous voyons également la Wartburg /2/ (RDA), le prédécesseur de la Trabant et une Moskwitch.

 

7.thumb.jpg.d872af7cb25ed77e35fdfbbf386b8bec.jpg

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Le 08/01/2023 à 11:48, spartak4 a dit :

Une autre Simca "Bacalan" avec plaque hongroise. Cette photographie a probablement été prise en Tchécoslovaquie (dans l’actuelle République Slovaque ?) selon un panneau portant le nom de la rue. Il n’est pas possible de le spécifier plus.  L’auteur de la photographie l´avait destiné à 1960. Derrière le véhicule, nous voyons également la Wartburg /2/ (RDA), le prédécesseur de la Trabant et une Moskwitch.

 

7.thumb.jpg.d872af7cb25ed77e35fdfbbf386b8bec.jpg

Une Bacalan personnalisée.

Elle est rendue moins austère en étant personnalisée - certainement par son heureux propriétaire - par son toit repeint de couleur claire (blanc ?) et par l'ajout de larges baguettes latérales empruntées à l'Elysée (qui les avaient de série).  bayer.gif.04149fbfceee53ee67eeabd3a4595364.gif

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Le saga de la mystérieuse et étrange Bacalan n'est pas encore terminé ...

 

Essai de rectificatif d’une publication récente sur les Aronde Bacalan.

 

 

Voici une nouvelle page sur l’histoire de la Bacalan tant discutée ici pendant des années.

 

Certains d’entre vous auront certainement lu l‘article sur l’Aronde Bacalan paru dans le no. 21 de la revue « L‘Authentique » (Octobre/Novembre/Décembre 2023, pages 28 à 35) édité par la FFVE.

 

En tant que propriétaire de deux de ces Bacalan et adhérent du Club Simca France je m’intéresse (depuis très longtemps) à l’histoire de ce modèle d’avant-série. J’étais intervenu dans les discussions ici dans le passé (les anciens posts signés « Invité §aro407oI » sont les miens ; mon compte sur FA ayant été supprimé entretemps j’ai dû me réinscrire - sous mon ancien pseudo). Coïncidence des démarches, sans être au courant de la préparation de l’article de « L’Authentique », un ami Simcaiste (lui aussi adhérent du Club Simca France) et moi, nous avions recherché ce sujet en profondeur depuis mi-2022 afin d’élucider le mystère de ce modèle qui a été l’objet de tant de légendes loin de la vérité. Le fait que l’on a pu avoir accès aux archives de la CAAPY a aidé énormément. Une publication plus étoffée en sortira certainement le moment venu.

En tout cas les tâtonnements de plusieurs forumistes dans ce topic ici depuis 2010 (qui étaient quasiment inévitables, vu le manque de preuves concluantes – et j’admets volontiers mes erreurs personnels de jugement 😉 ) arrivent à leur fin. On a quelque chose de plus concret maintenant et on sait enfin mieux quoi c’est quoi.

L’article de « L’Authentique » a bien présenté les grandes lignes et a le mérite d’en finir avec certaines fausses rumeurs qui ont leurs origines dans les récits de Jacques Rousseau publiés dans les années 80. Ses affirmations ont trop souvent été répétées par des auteurs-historiens (qui auraient dû mieux se renseigner) mais aussi par des particuliers enthousiastes trop peu avertis.

Mais vous qui vous avez lu cet article, ne le prenez pas au pied de la lettre !
Hélas il n’est pas non plus exempt d’erreurs, hypothèses et conclusions douteuses. Voilà donc le pourquoi de ce « rectificatif ». Ne serait-il pas dommage si certains détails incorrects aillent encore être répétés partout ? Surtout dans les temps que nous vivons où même dans le monde de collection on voit trop de faussetés répétées sur l‘internet.

 

Ci-après alors mes commentaires pour redresser autant que possible les inexactitudes les plus saillantes. Elles peuvent paraître mineures à certains mais la quantité cumulée de ces erreurs risque de créer encore des « légendes » erronées quand même.
Bonne lecture !

😉

 

 



 

 

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(Rectificatif « L’Authentique » - partie 2)

 

--- Page 29 :

S’il est vrai que des plans de novembre 1957 montrent une caisse avec le pavillon plus plat avec nervure centrale qui annonce les Aronde P60 de série, cette évolution a commencé bien plus tôt : Sur des plans de mars 1957 (montrant les futures utilitaires P60) on trouve déjà les pare-chocs et lettres A-R-O-N-D-E de la face avant définitive de la P60. Visiblement beaucoup de détails extérieurs qui distinguent les P60 des Bacalan de présérie avaient été finalisés sur les plans longtemps avant novembre 1957, donc en parallèle avec l’étude des Bacalan.

 

--- Page 30 :

-- Pour ceux d’entre vous qui aimeraient se procurer le numéro du « Fanatique de L’Automobile » avec l’article de Rousseau qui est à l’origine de tant de textes ultérieurs (et rumeurs !) sur la Bacalan, il n’est pas paru en mai, sinon en juin 1980 (no. 141).

-- A propos de « l’ancien pavillon » bombé des Bacalan sur lequel l‘auteur se focalise tant, on peut avoir des doutes sérieux sur l’exactitude de beaucoup de ce que Jacques Rousseau a écrit sur les Bacalan. Mais ici il faudrait voir les choses dans un contexte technique. La présence d’un pare-brise et d’une lunette arrière nettement plus grandes est évidente sur les plans. On pourrait donc difficilement prétendre qu’il s‘agisse de « l‘ancien pavillon » au sens de l’embouti complet. A mon avis Rousseau a plutôt voulu dire que la forme bombée du pavillon reprend la silhouette du toit des anciennes Aronde (9 et 90A). En effet, son arrondi est tel qu’il est impossible de monter une galerie de toit de P60 sur le toit d’une Bacalan. (Je l‘ai essayé avec une galerie OLD pour P60) Les barres transversales iraient buter contre la tôle trop bombée du pavillon ! Peu surprenant que la ligne de la Bacalan a été jugée « pas assez moderne ».

-- D’ailleurs, le pare-brise et la lunette arrière ne sont pas « semblables » à celles de la P60 (comme le prétend l’auteur) sinon exactement identiques. Je peux attester de leur interchangeabilité.

 

--- Page 31, photo centrale : C’est tentant d’assimiler la présentation dépouillée de la Bacalan aux futures « Etoile ». Mais ce n’est que la moitié de l’histoire. A la rigueur la Bacalan de 1958 passerait pour une avant-première de l’Etoile (mais qui ne faisait son apparition qu’en automne 1959, donc 15 mois plus tard !). Mais la finition avait plutôt été calquée sur celle de l’Aronde 90A Deluxe, p.ex. aux vues de l‘absence d’accoudoirs (qui étaient, eux, bien présents sur les Etoile) remplacés sur les panneaux de porte des Bacalan par des simples poignées de tirage empruntées aux Deluxe.

 

 

 

 

 

Modifié par arondiste
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(Rectificatif « L’Authentique » - partie 3)

 

--- Page 32 :

- La production totale de la Bacalan est impossible à indiquer avec certitude mais il y a des indices : Sur les 491 numéros de série attribués, les Fiches Signalétiques de sept voitures sont manquantes dans les archives de la CAAPY. Mais ceci ne veut pas dire qu’elles n’ont pas été produites ou terminées. Selon les recherches dans les archives de la CAAPY, les voitures non produites ont reçu une Fiche Signalétique spécifique avec la mention « Non produite » à côté de leur numéro de série prévu. Il est possible qu’une des Fiches Signalétiques égarées coïncide avec une voiture non produite mais il est improbable que ce soit le cas pour toutes les Fiches manquantes. La production totale se situe donc quelque part entre 484 et 491. Mais certainement plus près du 491.

-- Quant à la toute première Bacalan (numéro de série 1000001), elle a par la suite reçu un autre numéro de série. Mais l‘hypothèse selon laquelle son numéro d’origine ait été transféré sur une « véritable » Elysée qui, elle, aurait été présentée pour l’homologation aux Mines, est très peu probable tant qu’il n’y a pas de preuve documentaire. Rien non plus ne prouve que « l’hybride » entre Bacalan et P60 qui faisait la « une » de L’Auto-Journal le 1er mai 1958 (mais qui était encore loin de la P60 de série) ait été utilisé à ces fins :

1)  Selon les recherches chez la CAAPY, Simca a toujours présenté la première voiture de série (et pas des prototypes expérimentaux) pour l’homologation aux Mines. Or, la date du 25 avril 1958 (date de la présentation aux Mines) est beaucoup trop tôt pour la fabrication d’une « vraie » Elysée dont la production n’a commencé que début juillet 1958. Les Fiches Signalétiques ne font état d’aucune Elysée produite avant cette date.

2)  L’homologation a été accordée au « type AA » (correspondant aux Elysée, etc. ...) de série. Ce type « AA » figure également sur les plaques de constructeur des « Bacalan » et a aussi été frappé à froid (avec les numéros de série) sur leurs caisses. Selon les critères administratifs internes chez Simca, visiblement les Bacalan étaient donc également considérées comme des « type AA ».

3)  La longueur (4,189 m) des futures P60 de série avait été fixée sur les plans des P60 depuis novembre 1957 et constituait une des caractéristiques pour l’homologation. Est-il inconcevable que l’on ait tout simplement équipé cette Bacalan 1000001 de pare-chocs des futures P60 ? Le temps pour préparer une avant-série de ces pare-chocs était largement suffisant entre novembre 1957 et avril 1958.

 

4)  Le numéro de moteur (1800054) indiqué dans le procès-verbal de réception est celui d’un moteur du début de la production des Bacalan. Il se situe pile au milieu d’une série d’autres Bacalan avec des no. de moteur voisins qui ont toutes été produites dans la première moitié d’avril 1958. La concordance est donc évidente.

Pourquoi alors cette renumérotation ultérieure de la Bacalan 1000001 qui a reçu le no. 1000026 encore libre après la présentation aux Mines ? Certes on n'a pas non plus de preuves mais ce transfert aurait-il été fait simplement afin de la sortir de son statut de "voiture d'homologation" pour avoir la main libre pour une utilisation ultérieure? (Cette voiture faisait partie de 10 Bacalan livrées à Bordeaux en 1959 - pas au Quai de Bacalan mais à la succursale Simca bordelaise !)

 

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Plaque de constructeur d’une « Bacalan ». Le type AA y a été frappé à froid en même temps que le numéro de série, mais après la fabrication des plaques de constructeur vierges.
 

-- A propos de la « revente » des voitures importées en RDA évoquée dans le texte, l’importation en Allemagne de l’Est est un fait. Mais toute réexportation vers la Pologne suggérée n‘est qu’une hypothèse non prouvable et peu probable. Connaissant la situation du manque de voitures neuves dans la RDA à cette époque (qui m‘a été confirmée lors d‘entretiens avec des anciens du commerce automobile en Allemagne de l‘Est), personne des responsables n‘aurait certainement été prêt à réexporter ce que l‘on venait de réussir à importer de l’Ouest. Même aujourd’hui l’histoire de ce projet d’avant-série regorge encore de mystères et hypothèses (faute de preuves tangibles), alors inutile d’en rajouter là où il n’y a vraiment pas de raison !

 

 

 

 

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(Rectificatif « L’Authentique » - partie 4)

--- Page 32, photo en haut de la page : Selon les recherches menées par mon collègue dans les archives de la CAAPY, la datation du plan du projet P305 ne peut pas être correcte. La date du 17 janvier 1957 correspond à un plan montrant le projet P305 avec une baguette latérale toute droite. La version à baguette avec décrochement que l’on voit sur le plan dans l’article correspond au plan du 13 mars 1957 qui remplace celui du 17 janvier 1957.

 

 

 

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Extrait du plan du 17 janvier 1957 montrant le « Projet P305 » avec baguette latérale droite.  Le plan montré dans L’Authentique date du 13 mars 1957. Source : Archives CAAPY

 

--- Page 33 :

-- Le total des Bacalan survivantes indiqué dans l’article n’est plus à jour depuis longtemps. A part les deux survivantes connues en France, on a actuellement documenté 3 en Allemagne (dont 2 chez moi) plus une épave incomplète, ainsi que 4 survivantes confirmées (dont 2 épaves) en Hongrie, y compris la Bacalan no. 1000347 bien connue des Simcaistes depuis la fin des années 90. Vous êtes certainement nombreux à l’avoir repérée dans certaines épisodes de la série « Maigret » avec Rowan Atkinson qui ont été tournées en Hongrie en 2016. On a des photos des 3 autres survivantes en Hongrie mais hélas pas (encore) leurs numéros de série.

 

--- Page 33, photo en haut de la page : C’est douteux que cette photo ait été prise « lors de négociations en Allemagne de l’Est ». Les parutions antérieures de cette photo n’indiquent rien de ce genre :

1)  Cette photo est parue d’abord dans L’Auto-Journal du 15 février 1959. Le texte parle d’une voiture d’un « envoyé de Simca International chargé de prospecter l’Est européen » - sans spécifier le lieu. Puis René Bellu a recyclé cette photo dans son livre « Dossier Complet – Toutes les Simca » au début des années 90 ainsi que dans le Hors-Série Automobilia no. 21 » (Salon 1958) paru début 2002, toujours en prétendant que cette photo « prise à Varsovie représente le modèle de démonstration du directeur de Simca International venu négocier un accord. » Mais déjà à l’époque cette affirmation était trompeuse. Peut-être des négociations ont été menées en Pologne (Simca y était présent). Mais visiblement elles n’ont pas abouti car RIEN n’a été vendu en Pologne.
2) Autre indice sur la question de la RDA : Les facturations des voitures livrées en RDA ont commencé le 8 novembre 1958. Est-ce probable que l’on ait pu prendre cette photo sous la neige pendant des « négociations pour la vente » de ces voitures, donc AVANT le 8 novembre ?

 

 

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La photo en haut de page 33 de l’article dans « L’Authentique » (montrant une Bacalan sur un parking enneigé). Mais où a-t-elle vraiment été prise ? Source : L’Auto-Journal

 

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(Rectificatif « L’Authentique » - partie 5)

 

--- Page 33, photo en bas de page : L'affirmation « A l’avant, le badge Aronde sera remplacé par un badge Simca sur l’Aronde P60 » est fausse dans ce contexte. Pour le millésime 1959, le modèle est affiché sur la caisse par des lettres individuelles A-R-O-N-D-E au-dessus de la calandre. Ce détail (déjà défini sur les plans de mars 1957) est une des caractéristiques visuelles saillantes des modèles 1959 et 1960. C’est seulement sur la génération suivante (à partir du modèle 1961) que le capot reçoit un badge SIMCA.

 

 

--- Page 34 :

 

-- Jusqu‘à la preuve documentaire du contraire, l‘implication de « Simca Allemagne » dans la vente des Bacalan vers l’Allemagne de l‘Est (RDA) a l’air improbable voire impossible. L’importateur Simca en Allemagne de l’Ouest se trouvait dans une phase de transition en cet automne de 1958 (passage de l’importateur autrefois affilié à Fiat à un importateur indépendant), ce qui a ralenti pendant plusieurs mois les activités d‘importation des Simca en Allemagne de l‘Ouest. S’occuper d’une telle transaction derrière le rideau de fer n‘était donc certainement pas à l‘ordre du jour pour « Simca Allemagne ». Qui plus est, l’importation des Simca en RDA était assurée par une société à part sise à Berlin-Est (dont les activités commerciales allaient au-delà de l’importation de voitures).
 

--- Page 34, photos en bas de la page : Certes la planche de bord a l’air d’être « celle qui équipera les Aronde P60 dès leur lancement en 1958 ». Mais elle n’est pas encore définitive. Les différences (compteur, cache-radio, entourages, etc.) sont si nombreuses que certains collectionneurs soucieux du détail se sont lancés dans une refabrication à l’unité coûteuse juste pour pouvoir monter « la pièce conforme à l’origine ».

 

 

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Quelques différences du tableau de bord de la Bacalan par rapport aux P60 de série : enjoliveur de réglage de chauffage marqué A-F-C (comme sur les Aronde 90A 1956-58), cache-radio avec inscription « Aronde 1300 » (reprenant l’appellation commerciale des Aronde 90A) et bourrelet de protection rainuré verticalement. »

 

--- Page 35 :

 

A propos des preuves de la présence de Bacalan sur le parking de Poissy, la photo mentionnée dans l’article est parue dans La Revue Générale de la Mécanique en automne 1958, pas en 1959 ! Le stockage de certains lots de Bacalan à Poissy au cours de l’année 1959 a été confirmé par plusieurs témoignages d’anciens de Simca, alors il est d’autant plus intéressant de pouvoir disposer de cette preuve photographique pour l’année 1958.

 

 

 

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Automne 1958 : Un nid de Bacalan sur le grand parking des voitures neuves dans l’enceinte de l’usine de Poissy.

 

 

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(Rectificatif "L'Authentique" - partie 6)

 

-- Photos page 35 :

 

Ne tenez pas compte des légendes des deux premières photos sur cette page – elles sont totalement fausses.

 

 

-- La première photo est apparue en 2011 sur le site d’une revue allemande de voitures anciennes. Selon la légende de la photo (extraite d’un quotidien allemand d’époque) elle a été prise dans le port fluvial de Regensburg (Bavière) au bord de la Danube. Etant donné la situation géographique, il est donc fort probable que cette photo montre une partie des Bacalan exportées en HONGRIE. Bref, il n’y a AUCUNE raison d’évoquer un lien hypothétique avec Bordeaux ! Dit en passant, j’avais téléchargé cette photo du site de la revue en novembre 2011 (des fichiers avec cette date de sauvegarde sont encore sur mes ordinateurs). Par la suite j’ai affiché cette photo sur certains sites dans des discussions sur la Bacalan. Je parie que c’est là que s’est servi tout français qui a recyclé cette photo depuis 2011. Evidemment, avoir téléchargé des photos ne confère aucun droit d’auteur. Si droits d’auteur il y en a, ils sont détenus par le photographe (inconnu) de la publication d’origine.

 

 

 

 

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Transbordement d’un contingent de Bacalan dans le port fluival de Regensburg (Bavière/Allemagne) au bord de la Danube (qui continue directement vers la Hongrie). Cette photo n’a donc rien du tout à voir avec le Quai de Bacalan !

 

 

 

-- La légende de la deuxième photo soi-disant datant de 1964 est également loin de la vérité. La légende appartient à une photo différente (mise en ligne dans ce topic par Spartak4 le 6 janvier 2023) qui montre une Bacalan immatriculée CB-36-40.

 

 

 

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La photo qui aurait dû figurer avec la légende de photo sur page 35 de l’article de L’Authentique : Arrivée d’une Bacalan hongroise sur le camping de Neresnica (Tchécoslovaquie) en juillet 1964. L’éclaireur de plaque arrière n’est déjà plus d’origine sur cette Bacalan et la malle arrière est embellie d’un sigle « Simca » des Aronde 90A export. Source: Spartak 4

 

 

 

Ceux d’entre vous qui parcourent les sites internet habituels n’ont pas pu manquer que la photo du convoi mené par une Bacalan bicolore pullule sur le web depuis début 2022 –  pas seulement dans plusieurs topics sur Forum-Auto (Spartak4 l’avait posté ici le 8 janvier 2023 – voir page 6 de ce topic) sinon aussi sur Facebook. Sur FB, Dominique Pagneux, entre autres, l’avait montré en 2022. Pourtant il n’est pas correct d’indiquer « © Archives Dominique Pagneux » comme source. Comme précisé plusieurs fois sur Forum-Auto, cette photo vient du site hongrois www.fortepan.hu et y fait partie d’une série de plusieurs dizaines de photos prises en 1960 pendant un voyage d’un groupe d’une dizaine de voitures (dont DEUX Bacalan) de touristes hongrois traversant la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Silésie (sud-ouest de la Pologne) et le sud-est de la RDA (régions Dresden et Leipzig). On voit ces Bacalan sur une douzaine de photos de ce périple, et la photo publiée dans L’Authentique (et recyclée ici aussi) montre ce convoi pendant un arrêt lors de son passage par la ville de Cieszyn en Silésie à la frontière polonaise–slovaque. Une indication plus correcte de la source de cette photo aurait pu être : « © Archives Sandor Bojar, www.fortepan.hu » (Sandor Bojar étant le nom du photographe).

 

 

Comme vous voyez, ça peut toujours servir de vérifier correctement ses sources et de faire attention aux chiffres, dates et faits – ne serait-ce pour garder l’authenticité de ce qui figure dans « L’Authentique » … 😉

 

 

Voilà donc mon tour des erreurs et inexactitudes de cet article. Merci de m’avoir lu jusqu’ici.
 

 

Avis aux amateurs des Aronde et Bacalan : Classez ce « rectificatif » avec l’article de « L’Authentique ». Cet article est tout à fait utile, mais mieux vaut pouvoir éviter ses erreurs.
 

Vous savez mieux maintenant et pouvez apporter votre grain de sel dans des discussions ultérieures pour faire connaître de manière plus correcte l’histoire de la Bacalan. Comme tellement de bêtises concernant les Bacalan ont été répétées bien trop souvent et trop longtemps dans le passé (y compris dans nos discussions antérieures dans ce topic – par manque d’infos historiques fiables, hélas …), il serait préférable de ne pas en rajouter ou répéter encore d’autres à ce stade. 😉

 

Modifié par arondiste
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Bonjour Arondiste, merci pour les corrections, j'attendais qu'on se croise pour en discuter de vive voix. J'avais bien noté des bêtises dans cet article...

 

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