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Ferrari

Les Histoires étonnantes des collectionneurs Ferraristes


scuderia328

Messages recommandés

Invité §Fur000hW

 

 

La photo de la collection doit dater des années 90 !

 

 

Donc sur la photo, c'est bien la GTO de Matsuda, c'est bien ce que je disais, non?

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  • Réponses 263
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Invité §Enz612uR

J'avais vu les photos mais ne connaissais pas l'histoire!

Incroyable!! :eek:

Mais tu n'as pas dit l'essentiel Scuderia328: où sont les voitures aujourd'hui?! :p

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Invité §Enz612uR

Je l'ai déjà dit :

Walter Medlin a immédiatement amené ses autos dans un lieu tenu secret !

Il n'y a pour l'instant pas de trace, pas de photos, rien !!

 

 

 

Oui j'avais vu t'inquiètes :p

As-tu d'autres histoires de ce genre? :)

Il y en avait quelques unes dans un article de (feu) Ferrari Club, "Les Ferrari cachées", très intéressant!

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Ah oui le proprio d'une casse en Italie qui était chargé de détruire les voitures que l'Usine lui confiait.

Il n'en a rien fait et a une collection que même les membres de sa famille ignorent.

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Invité §-fo132uj

 

Idem, c est la Paradis!!!!

 

 

En tout cas ce mec mérite plutôt l'enfer ! Mettez le en face de moi 5 minutes et je l'y envoie à grands coups de pompe dans l'oignon cet assassin ! :pfff:

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Invité §Enz612uR

Ah oui le proprio d'une casse en Italie qui était chargé de détruire les voitures que l'Usine lui confiait.

Il n'en a rien fait et a une collection que même les membres de sa famille ignorent.

 

 

Voilà! ;)

Et une casse en Amérique du sud aussi je crois :)

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Invité §Enz612uR
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Invité §Fur000hW

Ca c'est du barn find ou je ne m'y connais pas! Je me demande presque si je ne préfèrerais pas tomber là dessus que sur tout le hangar vu plus haut (j'aime vraiment beaucoup la SWB). Par contre si je chope le gars qui a repeint le tableau de bord...

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On part pour le Japon retrouver le plus fou des Ferraristes japonais qui collectionne vraiment tout sur Ferrari depuis plus de 40 ans ! Un parcours qui mérite d'être raconté.

 

Son nom est Junichiro Hiramatsu, un business man qui a fait ses études au Canada et qui découvre très jeune pour la première fois de sa vie une Ferrari dans un garage.

Immédiatement il demande avec insistance au concessionnaire Ferrari de l'époque de la documentation pour déjà collectionner.

 

Sa première Ferrari fut une 365 GT/4 BB (châssis 17897) lorsqu'il avait 25 ans. Et d'autres suivront...

 

Et depuis il n'explique à personne sa manie de s'entourer d'une collection pour lui maintenant c'est plutôt un art de vivre.

Actuellement il possède la plus large collection au monde avec plus de 22 000 miniatures et plus de 12 000 pièces de littératures consacrées à l'histoire du Cavallino Rampante... Respect !

 

Il a en contact tous les fabricants de miniatures et reste un grand privilégié à l'usine Ferrari car il ne fait aucune spéculation sur ses autos.

 

Enzo Ferrari même se liera d'amitié pour ce japonais conservateur.

 

Il fut Président du Ferrari Club Japan pendant 2 ans et courra sur une 348 Challenge pendant une saison.

 

Il ouvre avec l'aide son fils à Nagoya une galerie nommé Galleria LUCE en septembre 2004 consacré à une exposition Ferrari d'affiches, de tableaux et d'automobiles.

 

Profitons de ce petit moment en photos...

 

 

 

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Avec sa 250 GT SWB (châssis 2512)

 

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Invité §pie584BY

Quand on voit l'arrière de la SP1...sa vous dit rien ?

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Invité §-fo132uj

Autant sur le coup je l'ai trouvée fade la SP1, mais là sur tes photos ! Quelle beauté :love: !

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Invité §onl057lU

Vos histoires sont passionantes! Pour ce qui est de la SP1, je préfères nettement la scuderia et la f430 normale, mais comme dans tous ces rares cas (Superfast aperta...) de sur mesure, le seul but de la voiture est qu'elle plaise a son unique propriétaire/ créateur...

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Vos histoires sont passionantes! Pour ce qui est de la SP1, je préfères nettement la scuderia et la f430 normale, mais comme dans tous ces rares cas (Superfast aperta...) de sur mesure, le seul but de la voiture est qu'elle plaise a son unique propriétaire/ créateur...

 

 

Merci onlyferrari, c'est exactement cela que voulait Enzo Ferrari à ses débuts, pour chaque propriétaire une auto unique !

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Invité §-fo132uj

Oui, l'exemple le plus frappant étant la série des "America" & Cie., des gros V12 (Lampredi puis Colombo) et une voiture aux goûts du richissime client. Ca plaisait beaucoup à Enzo je crois, le fait d'offrir à ses clients une voiture pour eux et eux seuls ; de ce point de vue les départements personnalisation actuels de Maranello s'inscrivent dans une vraie tradition et pas une mode d'accessoiring comme on peut voir ailleurs !

 

Scuderia, je me demande vraiment comment tu te procures tout ca, ta collection doit être magnifique ! :)

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Attends José, je prépare une suite émouvante !

 

 

Il faut sortir les mouchoirs?

C est de suite ? Parce que je dois aller me coucher. Demain il y a les qualifications de bonnes heures.

 

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La prochaine histoire est sans doute l'une des plus impressionnantes affaires concernant l'actualité Ferrari des années 90.

 

Sir Charles Ronald George Nall-Cain troisième Baron Brocket né le 12 février 1952 et va vivre plusieurs expériences au cours de sa vie.

Son père meurt lorsqu'il a 9 ans.

Il hérite de son grand-père en 1967 du titre de Lord Brocket et d'une propriété avec un manoir en ruine.

Son grand père le laisse dans une pauvreté.

Plus tard, Il emprunte beaucoup d'argent dans une banque américaine et transforme complètement le domaine familial, le Brocket Hall construit en 1760, en un grand centre de conférence et hôtel luxueux.

 

Il se consacre en même temps à sa passion dévorante, l'automobile.

A 29 ans il épouse le Top model Isabell Maria Lorenzo et deviennent tous les deux de grandes personnalités mondaines en Grande-Bretagne.

Durant cette période, où tout lui réussit, il achète sa première Ferrari, à £ 6.500 une 365 GT 2+2.

 

Grâce à l'aide de sa banque qui lui finance dans les années 80, il commence une réelle activité d'achat et de vente de véhicules italiens et plus particulièrement des Ferrari classiques avec pedigree. Il préfère toutefois traiter directement les transactions directement auprès des propriétaires.

Il réunit une fabuleuse collection de Maserati et de Ferrari. Au total 42 Ferrari toutes en parfait état et entretenues sur place par ses 3 mécaniciens et par son Chef mécanicien Jim Bosisto.

Une de ses célèbres Ferrari est la 166 Inter Coupé s/037 de 1949 dessiné par la Stabilimenti Farina.

 

Il devient très vite la vitrine de l'État britannique et participe en tant que juge officiel à des manifestations telles que Bagatelles à Paris, Louis Vuitton Concours d'Élégance à Pebble Beach...

 

Il accumule cependant une importante dette personnelle et met bientôt sa réputation de légende en péril.

Son couple est en train de s'effondrer et sa femme tente de se suicider par deux fois, accro aux médicaments.

 

Le marché de la Ferrari de collection va connaître une terrible chute des valeurs en 1990 et il est contraint de se débarrasser de certains de ses véhicules.

 

En manque d'argent, il dépose plainte en mai 1991 pour vol chez lui de 3 Ferrari (340 America s/n 138 A, 195 Inter s/n 0123 S et 250 GT Europa s/n 0421 GT) d'une Maserati Tipo 60 Birdcage et de 4 moteurs de collection. Valeur estimée entre 7 et 10 millions de dollars.

Les assureurs ont refuser de payer et Charles Brocket veut les poursuivre en justice.

Entre-temps, sa femme, la Lady Brocket collabore avec la police au cours de son enquête.

 

L'association britannique des assurances découvre la supercherie et le met en procès en aout 1994.

Sa femme le quitte et se défends tout de même.

Sa banque propose un plan de sauvetage et les assurances retirent leur plainte.

 

Et la suite... Il est arrêté en février 1995 pour complot et fraude à l'assurance.

Reconnaissant sa culpabilité, il sera jugé et emprisonné pendant 2 ans et demi pour expirer sa peine.

En fait, il ne se serait rien arriver si sa femme n'avait rien avouer à la police !

 

En 2004, il publie son autobiographie qui devient un des meilleurs best-seller du Royaume Uni et accède très vite à une popularité à la télévision, véritable vedette d'une émission.

Il se remarie en 2006 et se lance dans une nouvelle aventure avec le Brocket Foods Hall, spécialisé dans les produits alimentaires britanniques (saucisses et bières).

 

Aujourd'hui le Lord Bocket est toujours propriétaire du Brocket Hall, qui est estimé à £ 42 000 000.

Le domaine est loué avec un bail à long terme à un consortium allemand.

 

Et roule toujours en Ferrari...moderne !

 

La brochure dédicacée en 1993 par le Lord Brocket (collection perso)

 

 

 

 

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Le Lord et la Lady Brocket.

 

 

 

 

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166 Inter coupé s/n 037

 

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Une partie de la collection

 

 

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