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Presse hydraulique 20 tonnes ACIMEX


sylva16
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Salut les amis,

 

Une fois équipé des "fondamentaux", nous pensons sérieusement à acquérir une presse hydraulique.

 

Une si longue attente est due au fait que l'on pense qu'une presse ne sert pas souvent, prend de la place mais en toile de fond et pour une grande majorité d'entre nous n'étant pas encore équipés des fondamentaux, c'est bien l'argent qui manque...

 

Pourtant, nous savons qu'il devient possible de faire les interventions préventives souvent négligées.

Changer ses silent-blocs au lieu d'acheter des pièces complètes assez couteuses, contribue à l'amortissement de sa presse.

 

 

 

Il faut savoir, cependant, qu'investir dans une presse demande, aussi, d'acheter, des outils complémentaires de pousse et d'appui...

1 - Posture d'achat et choix

 

Notre formation nous aura fait aimer et respecter l'outillage et apprécier le travail fait sur les pièces mécaniques à leur dépose, même sur de petites voitures.

 

 

Pensant avoir une bonne connaissance de la productivité et de l'usinage, nous ne sommes pas convaincus que fabriquer une presse puisse donner un résultat comparable en termes d'ergonomie, de qualité, de garantie et de fiabilité au regard des presses du marché (cf. § 2.6, ci-dessous).

 

 

En d'autres termes, il nous semble utopique de penser pouvoir rivaliser avec eux.

Enfin, quant à acheter une presse "premier prix", en sachant pertinemment que ses caractéristiques techniques resteront toujours insuffisantes, ne fait pas partie de notre ADN, tout en soulignant que nous n'avons rien contre ceux font d’autres choix.

 

Enfin, travailler sur presse procède bien d'un choix, celui d'opérer sur des organes déposés à l'inverse de ceux que l'on laisse montés sur le véhicule.

 

Pour nous :

 

- travailler à la presse nous semble plus simple d'autant que nous avons le temps de déposer les pièces tranquillement puisque nous ne sommes pas chronométrés,

- déposer des pièces permet de mieux contrôler leur état, inspecter leur environnement pour parfaire l'entretien de son véhicule,

- une presse nécessite moins d'outils accessoires (avoir bonne presse :D n'est pas suffisant), bien qu'un outillage complémentaire soit "indispensable" telles que les pièces de pression et leurs appuis...).

 

Bien entendu, dans certains cas, il sera impossible d'amener ou de mettre sous la presse certaines pièces (formes, dimensions), ce qui nous obligera à travailler in situ ou à l'étau.

 

Pour nous, l'outillage basique qui doit accompagner une presse ce sont les douilles.

 

Une presse, nous le savons, offrira, sécurité, durabilité et confort, pour :

 

- ne plus avoir besoin d'apporter la pièce chez un mécano ou autre (sans compter les incessants trajets chronophages),

- espérer ne pas tomber sur un équipement que notre culture technique proscrit,

- recouvrer l'autonomie...

 

 

Outre ces facteurs, ce sont aussi 20 années d'attente (oui, vous avez bien lu : 20 années) qui nous feront franchir le pas, en faveur d'une presse hydraulique 20 tonnes (une tonne par année :D ), au poids plume de 112 kg, combien même ce ne serait pas le bon moment (de toutes les façons, ce n'est jamais le bon moment :oui: !).

2 - Cahier des charges

 

Occasionnellement, nous avons déjà fait usage de presses (de la 20 à la 50 tonnes), ce qui nous permet de mieux circonscrire nos besoins et de savoir ce que nous voulons et ne voulons pas.

 

2.1 - Avoir de la place ou en faire ?

 

Cette place, nous pensons l'avoir mais il va falloir revoir l'organisation de notre garage en anticipant les conséquences de cette réorganisation.

Bien que nous soyons l'heureux possesseur d'un garage de 29,18 m² (les décimales comptent) de (7,78 x 3,75 m), cette surface devient de plus en plus limite pour loger notre outillage (armoires de rangement, étagères, servante, établi, chèvre, presse, crics, chandelles rampes, compresseur, etc.), sans compter l'indispensable place qu'il faut réserver au véhicule, aux roues, aux pare-chocs, etc., déposés et aux aires de circulation indispensables au travail d'entretien.

 

2.2 - Budget

 

Justement parce que nous ne roulons pas forcément sur l'or, nous faisons toujours de la prospective et essayons d'agir sur nos conduites, puisque nous ne fumons plus depuis plus de 28 années :buzz: ...Vingt années d'abstinence tabagique font économiser : 73 000€ (10€x365x20) qui vont faire un tabac chez les grossistes :rs: pour vous offrir de très, très beau outils.

Bon d'accord si nous ne les avons pas fumés, nous les avons mangés ces 73 000 € mais nous provisionnerons, quand même, 800 €, soit 80 paquets de ... error404.gif.1f9d682d981f9354f06214dc418a8369.gif !

 

2.3 - Presse d'établi ou d'atelier

 

Pour nous, une presse d'établi a deux défauts :

 

- le premier, comme on n'a jamais assez de place sur un établi, la presse se retrouve, le plus souvent, posée à même le sol (attesté par moult vidéos d'amateurs).

 

- le second, c'est que dans bien des cas, une presse d'établi manque, pour quelques centimètres, de hauteur.

 

 

Il faut donc choisir une presse d'atelier qui, au final, occupera la même surface au sol que si elle était posée avec l'avantage supplémentaire de pouvoir y monter des roues pivotantes, pour la déplacer de droite à gauche sans difficulté :veedub: !

2.4 - Quelle force choisir ?

 

Nous rejoignons l'avis de dingdongto​y qui, à le lire, semble bien connaître le sujet.

 

Quinze tonnes semble être le minimum (statistiques obtenues à partir de caractéristiques données pour les douilles et les vérins hydrauliques à tiges creuses, pour extraire les roulements) :

 

Vérin hydraulique à piston creux (double effet).jpg

Internet propose moult modèles de presses dans un segment qui a notre préférence : celui des 15-30 tonnes qui permet d'aller du VL au véhicule utilitaire.

 

Les données terrain nous apprennent que les presses > à 30 tonnes, sont surdimensionnées par rapport à nos besoins sauf cas particuliers comme toujours.

 

Enfin, les presses

, nous semblent peu fiables (crics bouteille) et leur conception (table mobile attelée au cric bouteille) n'offrent pas une ergonomie satisfaisante (pas de manomètre, manœuvre archaïque du pointeau du cric bouteille, conception primitive...) avec pour couronner le tout, un jeu axial trop important (il faut savoir que si l'application des forces ne se fait pas bien au droit de l'alésage concerné, on peut perdre 1 à 2 tonnes d'efficacité de pression et il faudra, donc, pousser plus fort...).

Sachant que le positionnement de la pièce et de la douille d'appui dépendent de l'opérateur, il lui faut pouvoir travailler confortablement , c'est à dire avoir un manomètre restant dans le champ visuel, une main de libre ou deux pour tenir la pièce, le tout en disposant des commandes à portée de main ; conditions nécessaires pour s'assurer du bon positionnement de la pièce à chasser/remonter).

 

Une presse de 15 tonnes est-elle sous dimensionnée ?

 

La réponse est OUI si l'on considère qu'il faut réduire la fatigabilité de sa structure.

La résistance des matériaux nous enseigne qu'il vaut mieux éviter de travailler au delà des 3/4 de la puissance d'une presse.

Ceci nous invite à passer au tonnage supérieur :

 

Avoir une presse plus puissance, permet de passer d'avoir un châssis plus solide et de réduire son utilisation aux 3/4 de ses possibilités, limitant la fatigue de sa structure.

Pour faire simple, avec une presse de 15 tonnes ne devrait pas dépasser 11 tonnes, une presse de 20 tonnes, 15 et une 30 tonnes, 22 tonnes, etc.

 

Sachant que la structure travaille à l'allongement, il faut préférer une structure soudée garante d'une bonne répartition des forces sur toute la longueur de ses soudures? Ceci lui permet de reprendre sa forme à l'identique ce qui n'est pas le cas avec une structure boulonnée qu'il faut surveiller.

 

... et explique notre choix pour la 20 tonnes.

 

2.5 - Course de la tige du vérin

 

Plus grande elle sera, moins on aura besoin de régler la hauteur de la table.

 

Le meilleur compromis semble être celui offert par la 20 tonnes, elle est de 265 - 83 = 182 mm (190 mm annoncés), ce qui reste énorme alors qu'une 30 tonnes n'offre que 150 mm.

Ceux qui ont une bonne pratique des presses, savent qu'avoir 182 mm de battement sont préférables à 150 mm et évitent 60 kg de manutention inutile (sortir les vés : 2 x 6,8 kg, rehausser ou baisser la table : 15,7 kg) puisque ces "petites presses" ne sont pas équipées, d'origine, d'un treuil de table et pose, à l'usage.

 

 

La question est posée d'équiper ou non notre presse, d’une telle assistance.

2.6 - Production chinoise rime-t-elle avec qualité ?

 

Bien sûr que oui.

 

Les chinois savent faire des produits de bas de gamme et de haut de gamme comme tout le monde.

 

Ils savent faire des bateaux, des trains, des pipelines, et des aciers de qualités , sans compter qui savent souder et aussi bien que nous.

 

 

A notre avis, tout dépend du prix que l'on veut y mettre.

 

Pourquoi, selon vous les grandes marques, dont Facom, chinent en Chine :D !

Il devient possible de tracer, au vu des caractéristiques d'une presse, de son aspect et de ses composants, une presse et on peut repérer, presqu'à coup sûr, celui qui est à la source de l'approvisionnement commun de ces grandes marques (les photos qui suivent se passent de commentaires).

 

En prenant une marque réputée (Facom par hasard) il devient possible de trouver le même produit chez le distributeur le moins cher (ici - 30%) et de remonter au fabricant. Pour faire court, prenons l'exemple de l' ASSIMEX 20 t :

 

Presse hydraulique worken 20 T.jpgAprès une comparaison minutieuse avec la Facom W.420PB vendue 984 € (en promo, autrement c'est 1 180 € TTC), la similitude saute aux yeux et nous amène à la conclusion qu'elles sont identiques à part la peinture :

 

 

Presse hydraulique 20t  Facom_.jpgEnfin, pour finir, voici la SEALAY qui, après un examen détaillé des photos du site, confirment c'est exactement la même aux deux autres.

La SEALAY modèle YK20FFP est au prix de 1099,95 £ (1 215 €) :

 

Presse anglaise 20 t, Sealey YK20FFP.jpg

 

 

Jiashan Handijack tools Corp (nous le verrons plus bas) fournit ces trois distributeurs qui commercialisent cette presse sous leur propre marque. CQFD !

 

Si vous avez d'autres exemple, nous sommes preneurs.

 

2.6 - Déplacement latéral du vérin

 

I N D I S P E N S A B L E !

 

Sur une presse, la largeur de travail est réduite. Parfois, le positionnement de la pièce se joue à quelques centimètres par rapport à l'axe du vérin.

 

On saura donc, qu'une presse de qualité offre cette possibilité.

 

2.7 - Mobilité de la presse

 

I N D I S P E N S A B L E, aussi !

 

Rares sont ceux qui peuvent mettre leur presse au milieu de leur atelier/garage.

les locaux d'amateurs (lorsqu'on en possède un) souvent exigus les contraignent de la mettre contre le mur.

C'est une contrainte puisque dans cet espace réduit on peut manquer de recul pour travailler sur certaines pièces (assez fréquent).

 

Comme nous ne faisons pas exception, nous avons fait le choix de l'équiper de roues pivotantes afin de pouvoir la déplacer en cas de besoin (usage, rangement, dégagement...). De plus avec des roues, c'est moins physique et dangereux que de la déplacer sans roues si l'on considère le centre de gravité qui est situé très haut.

Nous avons donc mis 70 kg de lest aux pieds.

 

3 - Choix de la presse

 

Il ne nous est pas possible de passer en revue toutes les presses du marché. Nous ferons donc une synthèse, en décrivant la presse qui répond parfaitement à nos attentes :

 

Presse hyfraulique worken prix.jpg

Son prix, 669 € TTC, satisfait à notre cahier des charges, d'autant mieux qu'il faut rajouter 82 € de frais de port => 751 €.

Nous passons commande et les délais de livraison de trois jours ouvrables qui, grâce à une logistique sans faille, seront respectés (toutefois, surveiller l'arrivée du camion car son chauffeur n'avait pas notre n° de téléphone et nous avons eu la chance d'être là pour l'intercepter :blague: ).

 

 

Le chauffeur sympa, nous a aidé à mettre les 139 kg du colis au beau milieu de notre garage :

Presse dans son emballage.jpg

 

Le déballage prenant trop de temps, il vous sera impossible de faire attendre le chauffeur pour vérifier le contenu et faire des réserves le cas échéant.

 

4 - Montage

 

Après le départ du chauffeur, on se trouve seul avec un colis indéplaçable. Nous avons eu la précaution de mettre deux cales sous le haut du colis, histoire de pouvoir y passer un levier ou le tampon de notre petit cric qui va nous permettre de déplacer le colis au milieu du garage.

 

Une fois le couvercle enlevé, mazette que c'est beau, voici ce qu'il y a dans l'écrin :

 

Presse dans son écrin.jpg

 

Rien ne semble abîmé ou détérioré.

 

L'emballage est irréprochable et le matériel semble de qualité, ce que l'inspection ultérieure confirmera.

 

La presse est livrée avec un manuel complet où il n'est pas signalé que la presse ne contient pas d'huile hydraulique.

Il nous faudra acheter une huile de qualité offrant un haut niveau de performance, garantie sans huile régénérée neutre et stable, conforme à la norme ISO 4406 sur les exigences de propreté. viscosité : 32 cps, si l'on veut obtenir le maximum des performances de la presse et que ses joints durent longtemps.

 

4.1 - Châssis

 

Étant seul, nous nous sommes aidé de notre chèvre pour le soulever à l'aide d'une sangle (préservation de la peinture), afin d'assembler le socle et les roulettes, sur le châssis.

Comme le piston est déjà fixé au châssis, l'ensemble est encore plus lourd.

 

A moins d'être deux, la chèvre est indispensable pour lever le haut du châssis à deux mètres de haut, afin de fixer son socle au châssis :

 

Grutage du châssis.jpg

 

Le châssis est peint avec soin (la peinture du châssis semble de qualité mais ce n'est pas une peinture cuite au four).

Nous aimons cette teinte rouge qui égaie notre atelier.

 

La plaque signalétique donne des informations intéressantes.

 

Elle est fabriquée par Jiashan Handijack tools Corp et est distribuée par WORKEN (WORKEN est la propriété de ACIMEX SARL => ce qui normalement, devrait nous garantir la fourniture de pièces détachées :

 

Origines de la presse.jpg

 

4.2 - Socle

 

 

Les cornières, très robustes, jouant le rôle de socle, offrent la stabilité et la solidité indispensable pour y mettre des roulettes sans engendrer de flexion visible des cornières. En effet, sans les roulettes, le poids de la presse se trouve au droit de son châssis et donc au milieu des cornières.

Avec des roues, le poids de la presse se trouve déplacé aux extrémités des cornières et donc au droit des roues (environ 50 kg par roue, avec le lest)

De ce fait, les cornières se trouvent soumises à des déformations élastiques qui, effet positif, font adhérer les quatre roues au sol, comme une suspension.

 

Autrement dit, la presse n'est pas bancale :sol: .

Les boulons/écrous sont prés-montés sur les deux jeux de cornières. Ceci évite de les chercher dans un sachet et de voir, au premier coup d’œil, que toute la visserie est bien au complet. Nous remarquons des alésages pour y fixer les roulettes pivotantes, montrant, une fois de plus que la conceptions est soignée et passée dans les mains d'un chef de produits :

 

Pieds à monter.jpg

 

 

Sa profondeur B, est de 565 mm.

 

Plaquer la presse contre le mur implique que la distance de l'axe du vérin par rapport au mur sera de 283 mm.Cette distance est généralement suffisante mais comme on sera confronté à l'exception qui confirme la règle, éloigner la presse du mur est inévitable :

 

Presse hydraulique 20 t vue de coté pour cotation.jpg

 

En équipant cette presse de roues de qualité, nous anticipons les problèmes à venir tout en sachant que l'on pourra la déplacer pour la mettre dans un coin :

 

Les roulettes pivotantes, reviennent à 92 € TTC les quatre, dont deux sont équipées de freins.

En termes de positionnement de prix, elles ne se trouvent pas dans les GMS.

Le déplacement de la presse est rendu doux par leur diamètre et silencieux par une bande de roulement souple (polyuréthane) Elles supportent chacune 150 kg, ce qui fait 600 kg pour supporter une presse de 120 kg.

Deux roulettes doivent être dotées d'un mécanisme de frein pour la bloquer.

Une fois le socle monté, nous profitons d'avoir le châssis encore suspendu, pour y fixer nos roulettes :

 

Montage de roues sous la presse.jpg

Attention avec l'option Caddies (deux roue fixes et deux roues pivotantes) la presse est moins manœuvrable.

 

Une fois fait, nous pouvons poser la presse sur ses roulettes, en apprécier sa manœuvrabilité et sa stabilité (bien supérieure lorsque les cornières reposent sur le sol). Enfin, bien que ce soit transitoire, sa nouvelle mobilité va nous permettre de pouvoir mieux travailler autour de la presse pour la finition de son montage.

 

Ainsi équipée, la presse se déplace avec aisance (elle se faufile dans des passages équivalents à son épaisseur) :

 

- pour travailler à une distance plus grande du mur, en cas de besoin,

- si elle se trouve à un endroit qui nous gêne,

- pour la ranger au gré des besoins du moment.

4.3 - Vérin

 

Il est déjà monté sur le châssis, prêt à l'emploi et évite de mal l'installer (ce prémontage évite de le voir se promener dans son emballage pendant le transport).

 

Rien à redire sur sa finition (usinage, peinture, etc).

 

Au repos, la tige du vérin se trouve sortie de 83 mm de sa bague de fixation à ergots (il est possible de modifier cette hauteur grâce à sa bague supérieure (voir photo, ci-dessous).

 

Si l'on rajoute les 30 mm d'épaisseur de la bague de fixation et celle de la plaque du chariot (2,8 mm) la tige du vérin se trouve à 141 mm en dessous du haut du châssis.

Le vérin, à déplacement latéral, est monté sur un chariot à quatre roulettes plaquées sur deux rails par quatre ressorts.

 

Sitôt la mise sous presse d'une pièce, les ressorts du chariot seront comprimé. Les roulettes resteront toujours plaquées sur les rails grâce aux ressorts. Le châssis du chariot se trouve plaqué sous l'arceau supérieur de la presse.

 

 

Sous plusieurs tonnes de pression, le vérin ne bouge pas puisque le chariot est plaqué sous la traverse supérieure.

 

Lorsque le vérin remonte, le chariot est repoussé par les ressorts qui lui redonnent sa liberté de mouvement tout en sachant que les ressorts maintiennent plaqué les roulettes sur les rails (on n'entend rien, pas de jeu) et le chariot redevient manœuvrable latéralement à l'aide de sa poignée.

C'est simple, fiable et efficace.

 

On peut régler les ressorts à l'aide des quatre vis pour offrir une translation plus ou moins libre, ce qui évite de forcer avec l'épaule :

 

Mécanisme déplacement latéral du vérin.jpg

 

A gauche de l'image, on voit la poignée de manœuvre que l'on vient de monter et qui permet de manœuvrer le chariot/vérin.

 

Au montage du manomètre, on voit que les conduites et raccords hydrauliques sont de qualité.

 

Comme pour certains, les filetages sont coniques, on ne voit pas bien pourquoi ils ont des joints téflon. Nous en avons enlevé ces joints sur les filetages coniques :

 

 

Montage du manomètre.jpg

Comme nous l'avons évoqué, le déplacement latéral du vérin (225 mm) autorise des opérations que ne permettent pas les presses à vérin fixe :

 

 

Gains procurés par le déplacement latéral_modifié-3.jpg

 

Le vérin tant par ses dimensions que par son apparence donne une impression de qualité (nous le verrons à l'usage).

 

Son chromage est du plus bel aspect et semble très résistant pour garantir la longévité des joints que nous avons quand même commandés, histoire de les avoir sous la main en cas de besoin et que nous rangerons avec les joints des crics.

 

La dépose se fait à l'aide d'une clef à ergots :

 

Dépose vérin avec clef à ergot.jpg

Une fois déposé l'écrou à ergots, il est possible de régler finement la hauteur du piston à l'aide de la seconde bague supérieure. Ceci permet de régler avec précision la hauteur de la tige de vérin par rapport à la table.

 

Après dépose du vérin il devient possible d'en changer les joints, voir de le remplacer par un neuf :

 

Vérin déposé.jpg

 

La photo, ci-dessous, nous fait découvrir la robustesse du chariot/vérin, les roulettes (flèches blanches), le réglage du plaquage du chariot (flèches jaunes) :

 

 

Détail du chariot du vérin.jpg

 

Ci-dessous, nous voyons le chariot/vérin plaqué sous la partie supérieure transversale et non contre le chemin de roulement qui ne supporterait pas la poussée du vérin :

 

Chariot du vérin vu de dessous.jpg

 

 

Cette traverse est de forme hexagonale afin de la rendre plus résistante contre la flexion (évite de souder des renforts).

 

Entièrement sortie, la tige du vérin, impressionne par ses 182 mm (et non 190 mm comme annoncé sur la pub) et évite de fastidieux positionnements de la table :

Longueur du vérin 190 mm.jpg

Parfaitement perpendiculaire à la table, le déplacement axial de la tige du vérin conserve la perpendicularité requise pour chasser les pièces parfaitement dans leur axe, évitant la naissance à des composantes de forces parasites.

 

Dépose de la partie amovible de la tête du piston.jpg

 

 

L'embout de la base de la tige du vérin étant amovible et interchangeable, on peut ymettre des embouts neufs.

Il devient possible, par usinage, d'y fixer solidement des poinçons :

 

Dépose de la tête du piston.jpg

4.4 - Manomètre

 

Le manomètre de Bourdon à bain de glycérine est bien visible avec son grand diamètre et ses chiffres de bonnes dimensions.

 

Cette position ergonomique (bonne hauteur de lecture) permet de surveiller, à la fois, la pièce et les variations de pression du manomètre d'un seul coup d’œil.

 

Deux types d'unités y sont gravées :

- les US-TONS en blanc à l'extérieur (les américains rejetèrent en 1975 les METRIC-TONS)

- Les METRIC-TONS qui s'applique pour le reste du monde sauf pour les USA :

 

Détail manomètre.jpg

 

Cette double échelle complique la lecture dans la mesure où la préférence est donnée aux US-TONS sérigraphiées à l'extérieur (chiffres en blanc) alors que les METRIC-TONS (chiffres en jaune) ne figurent qu'à l'intérieur.

 

Ceci nous gêne puisque, par réflexe, on regarde toujours les chiffres situés à l'extérieur (cf. bases d'ergonomie).

Heureusement que nous n'avons pas les UK TONS en plus !

 

Du coup, en suivant les chiffres extérieurs, nous pensions être montés à 21 tonnes, pour tester la presse, alors que nous n'étions qu'à 19 tonnes métriques !

Ainsi va la puissance économique du marché anglo-saxon :

 

Pour info la différence entre la tonne métrique et US réside dans le fait que les américains, au moment de l'unification du système métrique, le rejetèrent en 1975 sans compter que les anglais imposèrent leurs pounds...

Pour les anglais, la tonne métrique est l'équivalent de 2240 pounds (livres).Pour les américains, la tonne serait l'équivalent de 2000 pounds. Il faut savoir aussi qu'une tonne métrique est utilisée pour l'équivalent de 2204,6 pounds :lol: !

 

Donc, 20 tonnes métriques correspondent à :

 

- 22.046 US tonnes

- 19.684 UK tonnes

 

On comprend pourquoi n'apparaissent pas les UK tonnes, qui sont, finalement, très proches des tonnes métriques (sur une presse 316 Kg sont un détail de l'histoire...).

 

Le manomètre est un manomètre à tube de Bourdon, qui offre une bonne précision pour un faible coût.

 

Comme tous les manomètres, il est fragile et explique pourquoi son échelle maximale en charge statique dépasse de 30 % la valeur maximale de la presse (30 tonnes pour 20 tonnes). Ceci évite de trop solliciter le tube de Bourdon dans le but de garder une bonne précision.

 

Il faut savoir que les petits coups de béliers faussent, imperceptiblement, le manomètre, notamment si la pression baisse trop rapidement de 15 tonnes à rien, par exemple.

 

Il est donc conseiller de ne pas faire remonter le vérin trop vite sous peine de trop solliciter le tube et le mécanisme (petite roue dentée).

 

On résout ce problème en diminuant la section du tube qui alimente le manomètre. La sortie du fluide est ralentie (décollage soudain d'une pièce par exemple).

 

Le liquide (glycérine) contenu dans son boîtier amorti les vibrations mais aussi les variations brutales et explique pourquoi tous les manomètres sans glycérine ne tiennent pas le coup. leur symptômes: ils ne reviennent plus à zéro.

 

 

Nous sommes, donc, passé aux manomètres à glycérine qui ne nous posent plus de problème comme celui de notre séparateur/régulateur de compresseur :

Manomètre de Bourdon sous glycérine.jpg

Dans certains cas, la glycérine peut provoquer la déformation du tube de Bourdon lorsqu'il se rétracte trop brutalement (gros coup de bélier).

 

Selon nous, la vitesse du replis du tube étant trop rapide, la glycérine devient plus résistante. Ici l'avantage due à l'inertie des fluides devient un inconvénient.

A cette vitesse de retour au repos, le tube se déforme et reste un peu plus ouvert.

 

Le mécanisme ne peut donc plus revenir à zéro :

 

Un exemple vécu :

 

Lors de la chasse d'un roulement celui-ci s'est cassé brutalement dans un claquement sec et bruyant (sous 14 tonnes) comme un véritable coup de feu.

Ce coup de bélier aura été fatal à notre manomètre qui a, maintenant, le bourdon :D puisqu'il ne revient plus à zéro, remettant à zéro sa précision :buzz: :

 

Au repos aiguile à 2,5 t.jpg

La prise de vue, large, montre bien que le vérin n'exerce aucune pression et pourtant nous sommes déjà à 2,5 t :

 

Vue étendue mano au repos à 2,5 t.jpg

 

Nous avons expliqué la situation à Worken qui nous l'a remplacé immédiatement au titre de la garantie (il faut donner la photo du cadran attestant que le manomètre est HS)...mais par un mano réparé qui reste à une tonne ?

 

Pour éviter de revivre cet destruction, il faut freiner le retour de son huile hydraulique.

 

Pour ce faire, il suffit d'interposer un tube à section réduite sur la dérivation qui alimente le manomètre (flèche jaune).

Il devient possible de diviser par dix le débit d'arrivée et du retour et donc les coups de béliers à venir.

Seul inconvénient, si la section est trop faible, elle peut s'obstruer à cause des impuretés contenues dans l'huile hydraulique.

Il faut donc avoir une huile la plus pure possible mais aussi exempte de particules de joints que seule une vidange régulière évite (vidanger tous les ans ou deux ans selon l'usage comme pour les crics) :

 

Adaptation d'un sydstème anti-bélier.jpg

 

Il existe un autre dispositif mais ignorons où le trouver. C'est un dispositif à bille plaquée sur son siège par un ressort qui ne freine pas l'arrivée de l'huile mais qui freine le retour de l'huile au plaquage la bille qui oblige l'huile à passer par une dérivation réductrice à pointeau réglable.

On voit ce dispositif de sécurité monté sur les crics, fait pour ralentir la vitesse de descente du bras sous charge.

L'avantage d'un dispositif à bille par opposition à un tube à lumière réduite, c'est de permettre une arrivée normale de l'huile et d'avoir une aiguille offre une information instantanée.

 

Ce dispositif protège le tube de bourdon et le mécanisme attenant des coups de bélier.

 

Enfin, il faut savoir que les manomètres à tube de bourdon n'aiment pas, mais alors pas du tout, être tapotés du doigt (surtout ceux sans bain de glycérine) sous peine de les fausser.

 

4.5 - Pompe manuelle

 

Là aussi, l'ensemble est de très belle facture, notamment au niveau du chromage, de la peinture :

 

Pompe et mécanisme.jpg

 

Pompe et son mécanisme.jpg

 

Il nous a fallu redéposer la pompe car nous n'avions pas intercalé des rondelles entre le châssis et la pompe (non mentionné sur le manuel de montage).

 

En serrant les écrous sans rondelle, le carter de la pompe se trouve plaqué contre le châssis et donc coincé interdisant sa dépose.

 

Nous l'avons remonté en intercalant quatre rondelles qui éloignent le corps de la pompe du châssis.

 

 

L'opération n'est pas aisée puisque la pompe pèse lourd et les cotes des entraxes des pièces à assembler sont justes de chez juste) :

Intercaler des rondelles entre châssis et pompe.jpg

4.6 - Huile hydraulique

 

Dans le manuel, il est indiqué de pomper au moins un vingtaine de fois pour amorcer le piston.

 

Nous avons pompé longtemps avant de comprendre qu'il n'y avait pas d'huile dans le circuit (non signalé dans le manuel).

Il nous a fallu aller chercher, en catastrophe, chez notre grossiste, un bidon de 5 l d'huile hydraulique hautes performances AFER, spéciale vérins (ISO 4606, viscosité 32cps) :

 

 

Huile hydraulique.jpg

 

Comme le bouchon de trop plein est petit et situé perpendiculairement à la pompe, aucun entonnoir ne convient. Notre seringue à huile en fera office :

Remplissaage d'huile hydraulique.jpg

4.6 - Commandes

 

Il y a une manette, une pédale et deux robinets de commande. C'est tout.

 

De face, se trouve le robinet de remonté du vérin (flèche jaune).

 

En tournant à gauche la pression s'échappe et le piston remonte grâce à un ressort interne (non visible ici).

 

Pour stopper la remontée du vérin, il faut suffit de tourner la manette à droite pour fermer le pointeau.

 

Rétracter complètement la tige du vérin (182 mm) se fait en moins de 14 secondes :

 

Diosposition des commandes.jpg

La molette de droite (flèche blanche) sert à choisir la vitesse de descente du vérin :

 

La vitesse rapide n'offre aucune puissance mais permet de descendre les 183 mm de la tige du piston en 35 coups de pompe. Elle est la vitesse d'approche (6 fois plus rapide que la vitesse de travail).

Mettre la molette en position intermédiaire, offre des vitesses intermédiaires.

 

La vitesse lente donne toute la puissance à la presse.

 

On pompe sans forcer jusqu'à 15 tonnes.

 

Au delà, il faut forcer :

Molette des vitesses de descente.jpg

Cette vitesse lente s'obtient en bloquant le pointeau dans le sens des aiguilles d'une montre. Entre l'ouverture complète et la fermeture du pointeau, il faut faire trois tours complets ,ce qui est long. Un ON/OFF eu été préférable.

 

Le levier qui est un tube coudé, peut se mettre dans deux positions (basse et haute).

Nous avons choisi la haute au vu de notre taille et pour éviter de le prendre dans l’œil.

 

Le débattement de la pédale est trop haut et il faut prendre soin d'enlever le levier si on ne veut pas le prendre dans la figure.Il faut donc pédaler par petites poussées rapides pour bien s'en servir.

 

Un patin en caoutchouc eut été le bien venu pour éviter au pied de riper. Peut-être existe-il aux dimensions, chez les PL ?

 

4.7 - Table

 

Comme sur toute presse, elle est étroite et lourde (15,7 kg) comme sur toute presse.

 

La table peut monter ou descendre par rapport aux entraxes des trous (110 mm). On peut donc avancer d'un pas de 110 mm à chaque levée de la table, ou baisser de la même valeur, à l'inverse.

 

Au plus bas, la table se trouve à 880 mm de la tige du piston. Au plus haut, elle se trouve à 35 mm.

 

Cette amplitude fait la différence par rapport à une presse d'établi.

Idéalement, une presse équipée d'un petit treuil évite la fatigue inhérente au positionnement fréquent de la table et limite, aussi, les risques d'échapper la chute de la table.

 

Les alésage pour le treuil et le chemin de câbles (poulies) sont déjà usinés, ce qui permet de l'équiper d'un treuil :

 

 

Présence des alésage pour mécanisme de remontée table.jpg

 

C'est idiot, mais pour mettre la table à nouvelle hauteur, il faut penser à enlever les vés et retirer une pige de maintien de la table (de très bonne facture).

Comme il faut incliner fortement la table pour la dégager de la seconde pige, la table a tendance à échapper des mains avec les conséquences que l'on connaît.

Enfin, ce sera le second et dernier reproche que nous ferons, l'auto-collant des rayures de sécurité (noires et jaunes) n'a pas été fourni avec cette presse :interrogation: .

 

Nous savons que ces zébrures noires et jaunes ont pour but de signaler un danger (déplacement de la table et les risques d'accidents).

 

Normalement, cette signalétique est obligatoire :

 

Table sans les zébrures de sécurité.jpg

Nous avons, donc, peint ces zébrures en jaunes vif, à même la table, à l'aide d'une bombe destinée à peindre les étriers de freins.

 

Cette peinture est donc très résistante tant à la chaleur qu'au frottement (on dirait une vitrification).

 

 

Comme çà, on voit mieux la presse ce qui évite de se cogner dedans :D ! :

Peinture table.jpg

5 - Accessoires

 

5.1 - Les Vés et les tables

 

Ils sont fournis avec la presse, sont réversibles (les vés sont soudés sur une face - on les appellera vés -, l'autre face est plate et on l'appellera plan de travail).

Costauds et très lourds (chaque plan de travail pèse 6,7 kg et au vu de ce poids, il faut faire attention de ne pas les laisser s'échapper de la table de travail car on les reçoit très vite sur les pieds !).

Pour éviter ce gente d'accident, ils sont équipés de goupilles de sécurité qui les guident latéralement sur la table tout en leur interdisant, perpendiculairement, d'en glisser pour tomber. Sage précaution.

En poussant les goupilles vers le bas on assure le blocage du mouvement perpendiculaire AV/AR tout en pouvant manœuvrer latéralement.

 

On voit sur les flans de vés, des filetages (cf. photo ci-dessous) dans lesquels quatre vis six pans creuses compriment un ressort au bout duquel, se trouve une bille qui permet de goupille en position :

 

 

Système de blocage ded ergots de sécurité.jpg

Sur la photo, le plan de travail de gauche est sécurisé alors que celui de droite l'est :

 

Principe de la sécuridation des V.jpg

 

Bien entendu, lorsque l'on veut régler la hauteur de la table, il faut sortir penser à sortir les vés sinon ils vont partir latéralement comme des obus :D .

 

Lorsque l'on retourne un vé pour en faire un plan de travail, et vis et versa, il faut penser à le sécuriser en poussant les quatre ergots vers le bas et de vérifier leur débattement entre les parois de la table lors d'un déplacement latéral :

 

Retournement du Vé avec sécurisation par repousse des piges.jpg

 

 

Dans un second temps, nous remplacerons ces vés par une plaque sans avoir le poids des vés.

6 - Conclusion

 

Cette presse répond parfaitement à notre cahier des charges et se révèle être une très bonne presse.

 

Si nous n'avons pas de recul pour juger de la fiabilité de cette presse, elle paraît être au rendez-vous.

En synthèse nous nous félicitons de cet achat.

 

Toutefois il faut savoir que sans douilles, l'usage d'une presse se réduit considérablement.

 

Ici nous parlons de douilles dédiées aux silent-blocs qui sont bien différentes de celles destinées aux roulements.

 

7 - Les douilles dédiées aux silentbloc

 

L'offre en coffrets est incroyable et il faut pratiquement en faire une étude comparative si l'on veut faire le bon achat.

 

Nous avons choisi la composition du coffret KSTools 700.1550 (le lien vous donne, de manière extrêmement détaillée la composition du coffret ainsi que leurs références.

 

Pour ceux que cela pourrait intéresser, nous avons rédigé un tutoriel qui dit tout sur ce coffret.

 

8- Supports de moyeux

Il doivent permettre de supporter les efforts de la presse et permettre le réglage des appuis de manière solide pour éviter tout ripage ou effondrement brutal.

 

La photo, ci-dessous, montre ce qu'il ne faut pas faire. Ce type de bidouille représente des dangers pour l’opérateur sans compter que les points d'appuis ne sont pas ceux qui devraient être; mécaniquement parlant :

 

Support amateur de moyeu.jpg

 

Nous savons que ce sont souvent des raisons financières qui portent à ce genre de pratique mais investir dans un bon support qui permet de bien mettre un roulement dans l'axe du vérin, évitant la naissance de forces parasites.

 

Ils sont conçus pour résister à une charge de 30 tonnes et permettent de travailler en sécurité :

Support Universel pour presse de Worken WT04B1017) .jpg

 

Nous avouons que la conception de celui-ci nous paraît plus conforme à ce que l'on connaît pour le positionnement des pièces par rapport à l'axe du vérin mais la question sera de savoir si nous en aurons l'usage :

 

Support pour presse Facom W-400SUP.jpg

9 - En guise de prospective... et non de conclusion.

 

Puisqu'on la gardera longtemps, il faut doubler d'attention pour bien la choisir, ce qui évitera d'être déçu, voire d'en racheter une autre.

 

Il faut savoir qu'il faudra s'équiper d'outils complémentaires qui augmenteront sensiblement la dépense et là aussi, il deviendra indispensable de bien se documenter sur ces outils complémentaires pour ne pas être déçu.

Par exemple, après documentation, la question est posée de savoir si l'on a besoin d'un support de moyeu puisqu'il est possible de travailler à plat (après extraction du moyeu) sur le plan de travail (

), mais nous y reviendrons :

 

 

pose rolement Audu A4 B5.jpg

Enfin, ce type de presse par sa puissance n'est pas un jouet car on peut faire exploser un roulement dont les éclats (à plus de 3 mètres) tranchants comme du verre deviennent des projectiles meurtriers :

 

Poulie de renvois distribution.jpg

 

 

Parmis les éclats retrouvés.jpg

 

C'est un outil qui demande comme toute chose, l'attention de l'opérateur qui doit mettre des lunettes, un écran de protection ou un filet fin et lourd de protection sur la pièce à presser.

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Salut l'ami,

 

Merci pour le compliment :clin: .

Ce n'est pas terminé.

Je viens de passer une heure dans les codes car mon texte était en gras et il me fallait trouver le qui était coupable parmi les 120 autres :ddr: . J'ai réussi.

Je passerai à la suite demain.

J'espère que tu vas bien et que ton atelier avance.

Bien à toi.

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Salut Sylva,

 

Très intéressant, belle présentation super détaillée.

Du bel outillage comme, ça fait envie !

Personnellement, peut-être dans le futur, il faut d'abord que j'amenage mon atelier : ça, c'est l'an prochain...

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Salut autodoum,

 

Je t'avoue qu'entre la photo et la presse devant soi il n'y a pas photo justement.

Il faut que les finances suivent et là c'est une autre paire de manche.

 

Si tu savais combien de fois j'ai remis cet achat au motif qu'il faut toujours payer autre chose mais là, j'ai pris le taureau par les cornes même si demain il nous faudrait manger de noix tout l'année. Au moins on peut les casser par 10 :lol: .

 

Tu as raison de prendre ton temps, c'est ce que j'ai fait et pour attendre j'ai rangé mon atelier. Rien que çà, çà fait du bien :D .

 

Bien à toi.

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Ce qui m'impressionne : une fois rangée, elle n'a pas l'air de prendre beaucoup de place ! C'est un point qui me freine, je dois dire.

 

Enfin, plus ou moins : pour le moment, mon atelier-garage est surtout un grand foutoir ou il n'y a plus un cm² de libre gamin65.gif.e42182ac1b5306241ff72b007404fa77.gif

 

Bàt

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C'est vrai, elle est toute petite et pas encombrante. Toutefois sur roulettes c'est préférable pour la déplacer dans un espace qui autorise le travail. En fait, elle se range comme un outil dans une servante (la servante étant un espace de stockage) et là c'est top.

Les pieds, font 750 mm de profondeur ce qui permet à la presse de pouvoir circuler dans le garage les jours de pointe :D .

 

Je n'ai pas eu le temps de mettre tout çà en pratique mais je vais acquérir de l'expérience car j'attaque la Honda et je verrai les effets, en terme d'espace, générés par ce nouvel outil.

 

Je viens de recevoir mon coffret il est énorme et rédige la suite du tuto.

Bien à toi.

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Salut bsi57,

 

Je te remercie pour ton compliment.

 

Compte sur moi pour le calcul de son amortissement auquel je dois rajouter le prix du coffret pour les douilles.

Je pense que ce sera intéressant pour tout le monde puisqu'aucune étude de ce genre ne semble avoir été publiée.

 

Je pense atteindre le ROI en refaisant :

 

- tous les silent-blocs de la Honda.

 

- tous les silents-blocs de mon A4 B5 de 2000

 

Il me suffira d'entrer le prix des pièces montées et de comparer les prix avec les seuls silents-blocs. Là le verdict tombera.

 

Je suis curieux du résultat sauf à savoir que ceci va demander quelques jours :D mais cerise sur le gâteau, il y aura les tutos qui vont avec.

 

Bien à toi.

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