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Michelin (Catégorie fermée)

Qu'est-ce qui est mauvais pour les pneus ?


25asa
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Bonjour,

 

j'aime bien les pneus, moa,

et même si j'ai une petite idée de ce qu'il ne faut pas faire dans la vie quotidienne, pourriez-vous nous rappeler

- ce qu'il faut éviter de faire si possible

- ce qu'il est déconseillé

- ce qui est dangereux

 

Je pense notamment à :

- escalader un trottoir, descendre un trottoir

- ne faire reposer que la moitié du pneu sur le trottoir, l'autre étant dans le vide.

rouler sur une bouteilles de verre cassée

sous-gonflé ou sur-gonflé

pincer un pneu

produit chimique qui pourrait agresser le pneu (dégraissant frein par ex.? ou brillant pneu)

 

d'autres auront peut-être des idées pour compléter !

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Bonjour @25asa,

 

Vous savez, moi aussi j’aime les pneus, et j’aime ceux qui en prennent soin :bien:

 

Les règles autour de l’usage des pneumatiques sont vastes, et ne pourraient être toutes écrites ici.

 

Je ne serai pas exhaustif, mais voici quelques règles de base, extraites du guide des professionnels Michelin :

 

• Ne jamais utiliser le pneu au-delà des caractéristiques techniques pour lesquelles il a été homologué (indices de performance, pression …)

• Certains réglages géométriques excessifs ou anormaux du véhicule peuvent avoir une incidence sur les performances du pneu.

• Un mauvais usage ou un mauvais choix de pneu peut également contribuer à une fatigue prématurée de certaines pièces mécaniques.

 

Il est important de contrôler ses pneumatiques, en termes d’usure, pression et dommages régulièrement.

 

• Toutes perforations, coupures, déformations visibles au niveau de la bande de roulement, des flancs ou de la zone d’accrochage doivent faire l’objet d’un examen approfondi (interne/externe) du pneu par un professionnel. Il en est de même pour toute détérioration de la jante.

• À chaque examen du véhicule s’assurer de la présence et de l’efficacité du bouchon de valve. En cas de doute sur son état, le remplacer.

 

Dans tous les cas ne pas remettre en roulage des enveloppes :

• Présentant des dommages tels que tringle déformée ou apparente, décollage des gommes ou des nappes, câbles des nappes apparents, détérioration par corps gras ou corrosifs, marbrures ou abrasion des gommes intérieures consécutives à tout roulage à pression insuffisante

• Etant légalement non-conformes

 

Concernant le nettoyage, un pneumatique devant être nettoyé doit l’être en n’utilisant que de l’eau éventuellement savonneuse (puis rincé à l’eau claire). Il ne doit être nettoyé avec aucun solvant ni aucun type d’hydrocarbure.

 

 

Pression

 

Le sous-gonflage :

• Un pneumatique perd naturellement de sa pression, il est nécessaire de l’ajuster périodiquement ; cette vérification permettra de détecter toute perte de pression anormale d’un pneumatique en comparaison avec les autres.

• Cette vérification doit porter sur l’ensemble des pneus du véhicule (y compris la roue de secours quand elle existe).

• Un pneumatique fonctionnant à une pression de gonflage insuffisante verra sa température s’élever anormalement, pouvant dégrader ses constituants internes. Cette dégradation est irréversible et peut aller jusqu’à la destruction du pneumatique par une mise à plat brutale. Les conséquences d’un roulage avec une pression de gonflage insuffisante sont mémorisées par le pneumatique, pouvant se manifester bien après, même si un réajustement de la pression a été effectué.

• Une pression insuffisante augmente également fortement le risque de perte d’adhérence par hydroplanage.

 

Le sur-gonflage :

• Un pneu sur-gonflé entraîne une sensibilité accrue aux chocs.

• Qu’il soit sur ou sous-gonflé, un pneumatique aura une usure rapide et quelquefois irrégulière.

• Il est recommandé de vérifier la pression des pneus à froid.

• Si la vérification s’effectue suite à roulage, le pneu étant chaud iI ne faut jamais le dégonfler car la pression augmente avec la température. Un ajustement est possible sur la base d’une pression préconisée par le constructeur augmentée de 0,3 b (ou selon les recommandations manufacturiers). La pression devra alors être vérifiée et réajustée lorsque les pneus seront froids.

• Dans tous les cas, respecter les pressions recommandées par le constructeur ou à défaut par le manufacturier.

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Bonjour Michelin

 

Je vous suis depuis votre arrivé sur le forum et je vous en remercie d’être présent il serait bien que toutes les autres marques en fassent autant mais encore merci à vous. ;)

 

Pour en venir au sujet,

Pensez vous nécessaire ou superflu de passer des graisses ou autres sur les flans de pneus à part pour le fait de faire briller les gommes, apportent t’elle un réel avantage ou j’imagine que d’usine les matériaux sont déjà prévu pour résister au aléas du temps, des routes, des Km, du soleil, des UV, du froid, du chaud, etc,... qui peuvent les faire craquelés ou autre.

 

Merci d’avance

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Bonjour @Renault F1,

 

D'abord merci pour votre message de bienvenue, il me fait chaud au coeur :)

 

En effet, nos pneumatiques sont conçus pour résister aux aléas du temps. Les différents constituants de nos gommes sont là pour éviter le vieillissement prématuré de celles-ci. Cependant, suivant les conditions de stockage, les zones de stationnement, l'environnement et l'utilisation, les pneus vieillissent. C'est pour cette raison que nous conseillons de les faire vérifier après 5 ans d'âge et remplacer après 10 ans.

 

Concernant les produits de nettoyage type "brillant à pneus", ils sont d'abord là pour l'esthétique. Ils permettent en effet de retrouver un bel aspect au niveau des flancs des pneumatiques. Certes, certains sont conçus pour légèrement protéger les gommes en ajoutant une couche anti-UV ou anti-oxydation, mais la protection est de courte durée. Elle n'empêchera pas le vieillissement naturel du pneumatique.

 

 

N'oublions pas que l'eau savonneuse (puis un rinçage à l'eau claire) reste un des meilleurs moyens pour nettoyer ses pneumatiques.

 

J'espère avoir répondu à votre question, n'hésitez pas s'il vous en reste !

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, On est dimanche matin, il est 5h27, je n'arrive pas à dormir...

bref, je pensais à des conseils plus terre à terre, comme :

- ne pas monter sur les trottoirs

- ne pas stationner à cheval sur un trottoir avec 3 cm de pneu sur le trottoir et le reste dans le vide

- ne pas braquer à l'arrêt complet, et d'une manière générale, tous les créneaux et demi-tour dans des trous de souris bouffent les pneus à mort : honda jazz boite cvt et donc conduite très douce, mais créneau et demi-tour tous les 5 km = pneus morts en 10 000 km. (les pilot super sport qui sont des gommes plutôt tendres ont 45 000 à l'avant de la bm, laquelle fait quasi exclusivement de la route/autoroute à rythme plus dynamique).

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Bonjour @25asa,

 

 

J’espère que vous avez réussi à trouver le sommeil ;)

 

Si on veut maintenir ses pneus dans de bonnes conditions, les chocs sont évidemment à déconseiller. Cependant, pour certaines personnes, ils font partie de la vie courante (livraison, usage citadin). Les pneumatiques sont faits pour supporter des contraintes régulières sans broncher, du moment que la pression d’utilisation est la bonne et que les vitesses de passage sur obstacle sont respectées.

 

Rappelons qu’en terme de longévité, l’usage est le facteur le plus influent (environ facteur 8). Entre un usage très autoroutier (usage doux), et un usage très sollicitant type circuit ou pur citadin avec de fortes accélérations et freinages, le kilométrage varie énormément. Les chiffres que vous évoquez sont directement corrélés à l’usage et sont tout à fait explicables.

 

Parmi les autres facteurs influents, on peut citer :

  • la pression (20% de pression en moins entraîne une perte de longévité de 20% et une résistance plus faible aux agressions)
  • le véhicule
  • le type de route empruntée

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On se demandait l'autre jour si la '' vitesse '' et donc la chaleur était source d'usure particulière ou sans plus ? (disons 130 à 150 km/h parce qu'il nous arrive d'aller en Allemagne...).

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@25asa,

 

La vitesse de roulage a bien une influence sur l’usure, de par la déformation de la carcasse et de la bande de roulement plus fréquente à haute vitesse. Elle n’est pas majoritaire, elle est derrière l’usage (accélérations, freinages, virages …), la pression, les réglages géométriques du véhicule, l’état des routes, le véhicule, la charge, etc.

 

Evidemment, si on se rapproche de la vitesse limite du pneumatique l’usure sera plus rapide, sans être toutefois 2 fois plus rapide. Une vitesse de croisière augmentée de 20-30 km/h n’entraînera pas une usure significativement plus rapide. Ce sont les accélérations et freinages à haute vitesse qui auront une influence significative sur l'usure.

 

Concernant la température, elle n’est pas toujours corrélée à la vitesse moyenne d’un roulage mais plutôt aux contraintes subies par le pneu en général. Par exemple, un peu sur circuit chauffe plus qu’un pneu en roulage standard, même si sa vitesse moyenne est inférieure.

 

J’espère avoir répondu à vos questions, je reste disponible s'il vous en reste.

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Bonjour @Renault F1,

 

 

Je n’ai jamais eu l’occasion de voir un pneumatique dans cet état :eek: . Si cette information est véridique, la structure interne du pneumatique en question est forcément endommagée.

 

Un choc ou une crevaison est certainement à l’origine du phénomène. Le pneumatique a probablement roulé à très faible pression, ce qui peut endommager la nappe carcasse à plusieurs endroits. Une fois la nappe carcasse cassée, en cas de regonflage, l’air vient pousser directement sur la gomme du flanc du pneumatique, générant ce type de protubérance. Une infiltration d’air entre la nappe carcasse et la gomme du flanc peut également être à l’origine de ce type de dommage.

 

Dans tous les cas, difficile de déterminer comment un pneumatique peut rouler dans cet état et comment cela n'a pas été vu avant. L'origine est également complexe à définir.

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