Des anciens rallymen à votre écoute

[walt]

Tu as parfaitement résumé mon style

Noël Chopart (Star Production) a des tommes d'archives mail le temps lui manque pour en extraire ce qui pourrait m'intéresser.

 

 

 

Ca se résume à peu de choses finalement L'essentiel quoi .

 

 

Pas besoin qu'il se mette à trier, qu'il nous balance tout on fera le tri nous-mêmes

[Invité §jps752hg]

Salut à vous tous!

 

Avant de prendre la route pour Dijon, je tenais à vous souhaiter une excellente

fin de semaine

Nous partons vers 14h (en Clio II) suite à une panne de la Kadett, hier soir...

Laurent est déçu, mais l'essentiel est de se retrouver, tout de même, parmi

vous, dans une ambiance, différente qui aidera à mettre, entre parenthèses,

tous les soucis de ces dernières semaines

Bises à tous, mes amis (es) "forumeurs" et à dimanche soir, tard ou lundi à

l'aube...

Vous allez me manquer!

 

 

Et la Monza ...

 

Les organisateurs vont vous parquer avec les Twingo Versatis et Master

vous allez vous sentir exclus des Opel et des vieilles voitures.

c'est kon de faire toute cette route pour etre au miieu de voiture annonymes...

c'est pas mieux de rester a la plage du Prado

 

[Invité §1 m047yH]

Hé! Hé! Hé! Ca arrengerait certains, çà, non? [:nougatdur:8]

 

[Invité §1 m047yH]

avant 1ère du Rallye de Lorraine, si on ne voulait pas du statique, c'est pas à Oberlin qu'il fallait être

 

C2 de C2R2 et Claire Gotti ( jolie nom ) et non moins jolie fifille

c'est écrit dessus

 

hélas, Marc ( Barbé ) est obligé de déclarer forfait, panne moteur et là j'ai pris une sacré leçon de mécanique, je vous raconterai plus tard

 

S. Burtin- N Pacault Mitsu

 

 

 

 

 

J. Adam-M. Gérard Mitsu

 

bonne après midi à toute

[Invité §bru553Nw]

:??:

 

 

Ben mon Mek, réfléchis!

 

Si Georges est pédé... Georges aime les meks. Donc, nous, les mecs et le Mek... on est contents !! [:wrcgirl:1] [:nougatdur:8]

[Invité §bru553Nw]

DES NEWS EN IMAGES...

On a retrouvé une image du petit Jean-Louis inédite:

 

FASTOF SAVOURE SA NOUVELLE POSITION SOCIALE DEPUIS SA PROMOTION CANAPE :

 

PENDANT CE TEMPS, ROSSO et DIDI PARLENT ABARTH & OPEL :

 

QUAND A GILLOU, IL S'EST MIS AU QUAD! ON RECONNAIT BIEN LA LE GALOPIN!

 

DEVANT LE KART'IN, JAN HUG FRIME ENCORE DEVANT LES NANCEENNES:

 

ET CAT PAT A OUBLIE QUELQUN AU MANS...

 

ICI DES COUSINS DE BERNIE (FEMME DE RACING GREEN) METTENT LE FEU A LA CARRIGUE (SPEEDY EST DANS LE COUP!) :

 

DEPUIS ABRUTILAND, VOTRE ENVOYE SPECIAL, BBS...

[klot]

Chouette alors!

 

Bruno a retrouvé sa Grappa, la déprime est oubliée

[walt]

Pour ceux qui sont au Rallye de Lorraine, est-ce quelqu'un pourrait prendre une photo de l'auto d'un copain ? Si oui, merci d'avance

 

68 CHRISTEN Marco 1077 Lux.

TOUSCH Joël 798 Lux. Toyota Yaris A/5

[Invité §bru553Nw]

Pour ceux qui sont au Rallye de Lorraine, est-ce quelqu'un pourrait prendre une photo de l'auto d'un copain ? Si oui, merci d'avance

 

68 CHRISTEN Marco 1077 Lux.

TOUSCH Joël 798 Lux. Toyota Yaris A/5

 

T'as une TOUSCH ??

[walt]

T'as une TOUSCH ??

 

 

Non "UN" Tousch

 

Tu te doutes bien que t'es pas le premier à l'avoir faite celle-là

 

Et dire que lorsqu'on été à l'internat en 3ème Rénové, le soir on courrait l'un à côté de l'autre, moi en jouant le pilote et lui en jouant le copilote

 

Et aujourd'hui, moi je rêve toujours de devnir pilote (d'ailleurs ça ne s'arrêtera jamais ) mais lui il est passé outre le rêve

[Invité §bru553Nw]

Chouette alors!

 

Bruno a retrouvé sa Grappa, la déprime est oubliée

 

 

Il en est ainsi avec les maniaco-dépressifs !

 

Bon, pas tout çà.

Andrea a obtenu son CEP, donc, il entre en humanités en septembre, mon grand bénêt.

Alicia réussi sa 2è assez rase-moquette, bon. On va pas en faire un fromage. A elle les joies de la 3è et ce qui m'embête c'est les garçons de 5è !!

Quand à junior, il change d'école en septembre pour se rapprocher des deux grands...

 

Ce soir, c'est remise des diplômes -) BOIRE UN COUP

Demain, VOISIN/VOISINE -) BOIRE UN COUP

Dimanche, Fête de l'école et spectacles -) BOIRE UN COUP

 

Pffff! Epuisant le métier de père !

 

Ha oui, j'oubliais, championnat de Belgique de descente en VTT ce WE. Donc, enchaîner le p'tit dernier pour éviter qu'il n'aille essayer un tremplin avec son BMX...

 

A que ciao les potes !

[walt]

Quand t'auras fini de boire tes coups, dimanche je suis à SPA voir les belles italiennes

[Invité §der015Yx]

Y a t'il un problème qui est arrivé à Francis vincent ??

 

C'était un gentil garçon peu concerné par les difficultés de la vie à l'époque puisqu'il n'avait rien d'autre à faire que de courir

En tant que pilote il était très rapide même s'il avait besoin de beaucoup reconnaître et que parfois il pétait les plombs assez facilement

Il n'entrait pas dans les intrigues de coulisse des rallyes n'ayant pas besoin du milieu pour pouvoir courir et je n'ai pas le souvenir qu'il ait, à un moment ou un autre, cassé qui que ce soit alors que c'était la grande spécialité de beaucoup d'entre nous

Je pense qu'il n'a pas eu le palmarès qu'il aurait mérité car sa fougue lui a souvent joué des tours

Parfois il était un peu "absent" et semblait vivre sur une autre planète.

Ce qui reste encore aujourd'hui une énigme pour moi c'est qu'au cours de toutes ces années je ne lui ai jamais connu de copines (ni de "copains" d'ailleurs) et je me suis toujours demandé s'il cachait son jeu et faisait preuve d'une discrétion hors du commun, contrairement à certains

La dernière conversation téléphonique que j'ai eu avec lui il y a quelques mois m'a laissé un goût amer tant il semblait désabusé et paraissait avoir tiré un trait sur le passé sportif que nous avons en commun, au point que j'ai eu la sensation de le mettre encore plus mal à l'aise en évoquant cette période de notre vie.

 

 

[J.L.C]

Y a t'il un problème qui est arrivé à Francis vincent ??

 

Pas vraiment même s'il a perdu son père et que sa mère est malade

Il envisage de s'installer à l'étranger (Tunisie ? ) où il pense pouvoir mieux vivre qu'ici avec le capital qui lui reste

 

[Invité §pea357xU]

Rien reçu, Maestro?

[Invité §pea357xU]

Prenant le train en marche, j'adresse ceci à l'ami fastof, avec mes plus sincères félicitations!

 

 

[pst]

Bon suite de ma salade informatique :q

Voilà que outlook me raconte que POP3 a une erreur ce qui m'empêche d'envoyer mes liens

je ne le connais même pas ce POP 3...

Heureusement que je ne passe pas par outlook pour le reste, mais cela me fou la m...

je vais être obligé de télécharger un autre truc pour passer avant outlook que je n'arrive pas à neutraliser

PC = Pauvre Con ...si j'avais su je serais resté en Mac...

 

 

Panne Continue d'après Anne Roumanoff, Panne certaine selon l'évangile de St Pierre (ST)… Un truc pour masochistes incurables qui fait cependant vivre des centaines milliers de personnes, ce qui explique le succès commercial de ouinedaube, en baisse de 75% pour ce qui concerne vista, cependant… Normal, pourtant vista ce n'est pas si mal ou du moins, "moins pire" que ses prédecesseurs

Petit passage rapidos entre 2 rdv, la journée du vendredi est souvent très "chargée" pour moi…

[J.L.C]

Rien reçu, Maestro?

 

J'ai lu ton post depuis la maison et après un coup de fil à l'hôtel j'apprends qu'un colis en provenance de la Réunion est arrivé à la réception

De quoi peut-il bien s'agir ?

Je file au cas où il s'agisse de denrée périssable, fruits exotiques, samoussa ou autres douceurs

[a110crazy]

Salut à vous tous!

 

Avant de prendre la route pour Dijon, je tenais à vous souhaiter une excellente

fin de semaine

Nous partons vers 14h (en Clio II) suite à une panne de la Kadett, hier soir...

Laurent est déçu, mais l'essentiel est de se retrouver, tout de même, parmi

vous, dans une ambiance, différente qui aidera à mettre, entre parenthèses,

tous les soucis de ces dernières semaines

Bises à tous, mes amis (es) "forumeurs" et à dimanche soir, tard ou lundi à

l'aube...

Vous allez me manquer!

 

 

bonne route à vous!!

vous aussi allez nous manquer

 

[J.L.C]

Panne Continue d'après Anne Roumanoff, Panne certaine selon l'évangile de St Pierre (ST)… Un truc pour masochistes incurables qui fait cependant vivre des centaines milliers de personnes, ce qui explique le succès commercial de ouinedaube, en baisse de 75% pour ce qui concerne vista, cependant… Normal, pourtant vista ce n'est pas si mal ou du moins, "moins pire" que ses prédecesseurs

Petit passage rapidos entre 2 rdv, la journée du vendredi est souvent très "chargée" pour moi…

 

J'ai appris par les infos que Bill Gates prenait sa retraite ces jours-ci pour s'occuper à plein temps de sa fondation humanitaire à laquelle il va consacrer la moité de son immense fortune

Ce geste est quand même louable

[Invité §pea357xU]

J'ai lu ton post depuis la maison et après un coup de fil à l'hôtel j'apprends qu'un colis en provenance de la Réunion est arrivée à la réception

De quoi peut-il bien s'agir ?

Je file au cas où il s'agisse de denrée périssable, fruits exotiques, samoussa ou autres douceurs

 

Tu pourras peut-être nous mettre une photo des cinq samoussas, en espérant que les trois derniers seront arrivés entiers...

[Invité §pea357xU]

J'ai lu ton post depuis la maison et après un coup de fil à l'hôtel j'apprends qu'un colis en provenance de la Réunion est arrivée à la réception

 

Z'avez vu, Bruno et Speedy, si on est performant ici?

Déposé lundi matin à la toute petite poste de La Saline les Bains, arrivé vendredi à Hyères...

On ne peut malheureusement pas en dire autant dans l'autre sens! :q

[Invité §jps752hg]

J'ai lu ton post depuis la maison et après un coup de fil à l'hôtel j'apprends qu'un colis en provenance de la Réunion est arrivée à la réception

De quoi peut-il bien s'agir ?

Je file au cas où il s'agisse de denrée périssable, fruits exotiques, samoussa ou autres douceurs

 

 

Un Dolphin peaché samedi ! et une image dédicaccée de Miss France et Madame de Fontenay a la plage

libertine des Salins

[Invité §pun408Qw]

Avons parlé avec les copains ( camarades) du Rallye catalan, mon ami Màrius souvient de le Costa Brava 1980 deux passages a le magnifique Tronçon de tere dit Le Sobirà ( ancienment dit Les Corbes) , 22KM: Pentti Airikkala ( lequel etait rient) avec la Chevette et notre Maestro avec l'Ascona: Deux passages formiables

 

Et notre heros local , Jose Luis Sallent avec l'Ascona gr.2 , il ne pouvait faire rien encore que son connaissance du terrain etait très supérieur.

 

J'ai aussi de très belles souvenirs du Costa Brava et JLC, mais sourtout a mon esprit revienne le souveniur de ecouter RMC et les MC ( desolé etait encore très jeune pour aller en direct) , avec la narration de les gestes de JLC

[Invité §pun408Qw]

Ici notre forum catalan.

 

http://www.podiumgame.com/PodiumGame/

[Invité §pun408Qw]

Bonne route Michèle et Laurent

 

Francis Vincent, j'ai une bonne souvenir de le pilote, il etait très rapide mais je pense que un peu inconsistant. Si je suis trompé exuses-moi, ce mon avis

[Invité §qui560RB]

2200

 

http://farm3.static.flickr.com/2119/2018617970_3b238615b7_b.jpg

 

 

Ludo,

je m'attendais à mieux pour la 2200

 

[Invité §pun408Qw]

Oh merd* mon petite Princesse ait varicelle

[Invité §jps752hg]

 

Ludo,

je m'attendais à mieux pour la 2200

 

 

surtout qu il y a des trains des voitures des avions des PMU des bateaux des metres des aspirateurs

il manque d imaginations ce petit....

PH mets lui un mauvais carnet stlp

[Invité §nah085sa]

Puisque vous avez tous été bien sage pendant la semaine, un petit Quizz avant le week

Qui ne respecte pas rien pour mettre une Ferrari Daytona dans l'état ci-dessous

[Invité §pea357xU]

Je vous fais le Pitch du roman....

" Aprés la course" par Pierre Henri Barat aux editions Plomb

c'est tres bien ecrit PH aborde une literratture surprenante pour ce genre de roman,

il a vraiment mis de la course juste ce qu il faut vraiment un minimun pour interesser

les 1% de hommes qui liront ce bouquin,

 

Puisque Jeype a vendu la mèche, je vous livre les premières pages...

 

Jean-Luc Clair ne décolérait pas…

Il tournait et retournait dans son lit sans trouver le sommeil, repassant sans cesse dans sa tête les images de cette journée…

Un jour plus tôt, il avait achevé les reconnaissances du Rallye du Mont Blanc, avait dîné de façon frugale, puis il était allé se coucher rapidement comme de coutume à la veille d’une épreuve. Seulement, ce soir-là, s’il avait des difficultés à s’endormir, ce n’était pas seulement à cause de ce stress habituel des veillées d’armes. Jean-Luc, perfectionniste dans l’âme, collectionnait les victoires comme d’autres les timbres-poste, mais toutes les nuits précédant un rallye, la même obsession le taraudait : s’il connaissait la panne mécanique, les affres de la sortie de route, ou pire, si un pilote inconnu se dressait pour battre en brèche sa suprématie ? Oui, malgré son habitude de la course à haut niveau, notre homme éprouvait le même trac que tout comédien au lever de rideau d’une première devant le tout-Paris…

Mais voilà, à cette veille de Rallye du Mont Blanc, une autre image hantait ses pensées. Son aura de pilote exceptionnel, mais aussi un charme indéfinissable lié à cette apparence réservée, mystérieuse de personnage peu disert au physique de jeune premier faisait chavirer le cœur des charmantes jeunes femmes qui hantent les arcanes du sport automobile, et notre homme était loin d’y être insensible.

Lors des vérifications techniques, où l’on contrôle la conformité des véhicules, l’une d’elles s’était approchée, à la fois timide et enjôleuse : « Mon mari dispute aussi le rallye, et je serai libre durant ces deux jours de course. Si d’aventure vous n’alliez pas au bout de l’épreuve, sachez que je serais charmée de vous revoir. »

Le sang de Jean-Luc ne fit qu’un tour : d’un œil connaisseur, il avait vite jaugé cette créature. Le corsage rebondi, la moue d’une bouche pulpeuse, la démarche féline laissaient entrevoir des paradis inavoués… Il prit bonne note de l’offrande et toujours énigmatique, acquiesça d’un signe de tête mi-respectueux, mi-complice…

Et puis, ce fut le matin, comme tous les matins de course…

Le cérémonial de l’habillement, rappelant celui d’un maestro de l’arène. La combinaison ignifugée, les bottines de conduite, le casque et les gants sous le bras. Notre homme était encore plus resplendissant que d’habitude dans son habit de lumière frappé aux couleurs d’une grande compagnie pétrolière.

Un coup de brosse dans les cheveux, un dernier regard dans le miroir de la salle de bains…

Jean-Luc donnait toujours une image irréprochable : il n’hésitait pas, alors que les ingénieurs traquent le moindre gramme, à emporter avec lui une brosse à cheveux dans l’auto de course pour toujours offrir une image parfaite à ses nombreuses admiratrices…

Petit-déjeuner en compagnie de son copilote au restaurant de l’hôtel, sortie sur le perron, et la première bouffée d’une de ces Gitanes qu’il grillait les unes après les autres. La journée s’annonçait bien, il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors. Si Jean-Luc était irrésistible dans des conditions normales, lorsque pluie et brouillard se mettaient de la partie, il atomisait littéralement la concurrence et affolait les adversaires dotés de voitures infiniment plus puissantes que la sienne…

Ensuite, le rituel habituel : arrivée au parc fermé, quelques autographes signés distraitement, d’un air absent. Le pilote impressionnait la foule des aficionados par son air distant, parfois glacial, qui pouvait le faire passer pour hautain. Ce n’était en fait pas le cas, mais dès que la course commençait, il entrait dans une autre dimension où le commun des mortels n’avait plus sa place…

Dès les premières spéciales, ces épreuves de vitesse disputées sur route fermée, entre rochers et ravins, à un rythme hallucinant dans un brouillard épais, sa petite Opel Kadett se mit à virevolter de virage en virage, de bosse en bosse. Et à chaque mètre, l’écart se creusait entre Jean-Luc et ses poursuivants médusés et impuissants à suivre le tempo.

La journée se passa comme dans un rêve.

Mais le meilleur était à venir. La nuit tombait, accrochant des écharpes de brouillard de plus en plus denses aux sapins qui prenaient des allures fantomatiques dans le halo des puissants projecteurs. Cette nuit, c’était son alliée : il savait qu’elle lui permettrait d’aller chercher la Porsche et la Lancia Stratos, ces monstres taillés pour la course qui, seuls, parvenaient à devancer encore –mais pour combien de temps ?- sa modeste Opel de série.

Et puis, tout bascula…

A la sortie d’une épingle, un grand bruit se fit entendre et la transmission céda, interrompant inéluctablement la démonstration.

Sur l’élan, Jean-Luc rangea la voiture meurtrie sur le bas-côté pour ne pas gêner les concurrents suivants, et ce fut soudain la familière sensation de petite mort qui suit tous les abandons : cette débauche d’énergie, cette prise de risque insensée réduites à néant par la faute d’une pièce qui casse. Dure loi du sport automobile…

Pendant que le fidèle coéquipier rangeait ses notes, il sortit de l’auto, frissonna, enfila son blouson aux couleurs du sponsor, chercha fiévreusement dans la poche le paquet de Gitanes et le briquet. La première bouffée eut un goût amer.

Des spectateurs transis et compatissants proposèrent à l’équipage de le ramener vers l’assistance par des chemins de traverse.

Ballotté dans la voiture, Jean-Luc n’était pas encore revenu dans le monde du commun des mortels : il revoyait ce freinage sur une coulée d’eau, les roues privées de toute adhérence qui se bloquaient, entraînant inexorablement la Kadett vers un ravin que l’on devinait insondable dans le rideau de brouillard, le coup de frein à main dosé avec maestria qui avait transformé la trajectoire de perdition en une arabesque gracieuse…

Et puis, soudain, il sortit de ces souvenirs obsessionnels : les images hallucinées disparurent pour laisser place à celle de la petite fleur à la bouche pulpeuse…

Allons, pour une fois, l’abandon n’avait pas que du mauvais. Le numéro d’équilibriste était interrompu, mais un corps à corps fiévreux l’attendait.

Les généreux accompagnateurs, tout émoustillés d’avoir transporté Jean-Luc Clair en personne, le déposèrent à l’assistance après lui avoir demandé un autographe. Il abandonna son casque dans le fourgon, salua les mécaniciens, et se fit prêter une voiture. Rentrer, rentrer le plus vite possible à l’hôtel, et oublier les affres de l’abandon dans des étreintes riches de promesses.

Le trajet depuis le parc d’assistance se fit au rythme d’une épreuve spéciale. Le cœur battant, il pénétra dans le parking de l’hôtel…

Une voiture de course y était garée…

Un autre concurrent malheureux qui avait quitté l’épreuve prématurément…

Bon sang, mais ces couleurs, ce numéro de course barré d’une large croix d’adhésif noir…

Le mari de la petite fleur l’avait précédé dans l’abandon… et dans les bras de sa femme…

Jean-Luc, hébété, alluma une nouvelle Gitane, rêva un instant sur le perron, prit la clé de sa chambre et monta.

La nuit allait être difficile…

[J.L.C]

Avons parlçe avec les copains ( camarades) du Rallye catalan, mon ami Màrius souvient de le Costa Brava 1980 deux passages a le magnifique Tronçon de terre dit Le Sobirà ( anciennent dit Les Corbes) , 22KM: Pentti Airikkala ( lequel était rient) avec la Chevette et notre Maestro avec l'Ascona: Deux passages formidables

Et notre heros local , Jose Luis Sallent avec l'Ascona gr.2 , il ne pouvait faire rien encore que son connaissance du terrain était très supérieur.

 

J'ai aussi de très belles souvenirs du Costa Brava et JLC, mais sourtout a mon esprit revienne le souveniur de ecouter RMC et les MC ( desolé etait encore très jeune pour aller en direct) , avec la narration de les gestes de JLC

 

Si ma mémoire est bonne sur les tronçons en terre et sous le déluge nous faisions les deuxièmes temps scratch derrière Pentti

Tu pourras peut-être nous mettre une photo des cinq samoussas, en espérant que les trois derniers seront arrivés entiers...

 

Elles sont intactes et M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E.S

La Kadett du Tour Auto 77 est une pure merveille, mais comme toutes les réalisations de Pierre Henri sont des joyaux c'est peut être le souvenir particulier que j'ai gardé de ma victoire de groupe dans cette épreuve de longue haleine qui fait que j'ai une petite préférence pour ce modèle

Pour les photos c'est volontiers mais il va falloir que je rachète un APN le mien ayant rendu l'âme dimanche dernier au Luc

J'essaierai avec le portable

Encore merci merci Monsieur Professeur

[Invité §jps752hg]

Puisque Jeype a vendu la mèche, je vous livre les premières pages...

 

Jean-Luc Clair ne décolérait pas…

Il tournait et retournait dans son lit sans trouver le sommeil, repassant sans cesse dans sa tête les images de cette journée…

Un jour plus tôt, il avait achevé les reconnaissances du Rallye du Mont Blanc, avait dîné de façon frugale, puis il était allé se coucher rapidement comme de coutume à la veille d’une épreuve. Seulement, ce soir-là, s’il avait des difficultés à s’endormir, ce n’était pas seulement à cause de ce stress habituel des veillées d’armes. Jean-Luc, perfectionniste dans l’âme, collectionnait les victoires comme d’autres les timbres-poste, mais toutes les nuits précédant un rallye, la même obsession le taraudait : s’il connaissait la panne mécanique, les affres de la sortie de route, ou pire, si un pilote inconnu se dressait pour battre en brèche sa suprématie ? Oui, malgré son habitude de la course à haut niveau, notre homme éprouvait le même trac que tout comédien au lever de rideau d’une première devant le tout-Paris…

Mais voilà, à cette veille de Rallye du Mont Blanc, une autre image hantait ses pensées. Son aura de pilote exceptionnel, mais aussi un charme indéfinissable lié à cette apparence réservée, mystérieuse de personnage peu disert au physique de jeune premier faisait chavirer le cœur des charmantes jeunes femmes qui hantent les arcanes du sport automobile, et notre homme était loin d’y être insensible.

Lors des vérifications techniques, où l’on contrôle la conformité des véhicules, l’une d’elles s’était approchée, à la fois timide et enjôleuse : « Mon mari dispute aussi le rallye, et je serai libre durant ces deux jours de course. Si d’aventure vous n’alliez pas au bout de l’épreuve, sachez que je serais charmée de vous revoir. »

Le sang de Jean-Luc ne fit qu’un tour : d’un œil connaisseur, il avait vite jaugé cette créature. Le corsage rebondi, la moue d’une bouche pulpeuse, la démarche féline laissaient entrevoir des paradis inavoués… Il prit bonne note de l’offrande et toujours énigmatique, acquiesça d’un signe de tête mi-respectueux, mi-complice…

Et puis, ce fut le matin, comme tous les matins de course…

Le cérémonial de l’habillement, rappelant celui d’un maestro de l’arène. La combinaison ignifugée, les bottines de conduite, le casque et les gants sous le bras. Notre homme était encore plus resplendissant que d’habitude dans son habit de lumière frappé aux couleurs d’une grande compagnie pétrolière.

Un coup de brosse dans les cheveux, un dernier regard dans le miroir de la salle de bains…

Jean-Luc donnait toujours une image irréprochable : il n’hésitait pas, alors que les ingénieurs traquent le moindre gramme, à emporter avec lui une brosse à cheveux dans l’auto de course pour toujours offrir une image parfaite à ses nombreuses admiratrices…

Petit-déjeuner en compagnie de son copilote au restaurant de l’hôtel, sortie sur le perron, et la première bouffée d’une de ces Gitanes qu’il grillait les unes après les autres. La journée s’annonçait bien, il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors. Si Jean-Luc était irrésistible dans des conditions normales, lorsque pluie et brouillard se mettaient de la partie, il atomisait littéralement la concurrence et affolait les adversaires dotés de voitures infiniment plus puissantes que la sienne…

Ensuite, le rituel habituel : arrivée au parc fermé, quelques autographes signés distraitement, d’un air absent. Le pilote impressionnait la foule des aficionados par son air distant, parfois glacial, qui pouvait le faire passer pour hautain. Ce n’était en fait pas le cas, mais dès que la course commençait, il entrait dans une autre dimension où le commun des mortels n’avait plus sa place…

Dès les premières spéciales, ces épreuves de vitesse disputées sur route fermée, entre rochers et ravins, à une vitesse hallucinante dans un brouillard épais, sa petite Opel Kadett se mit à virevolter de virage en virage, de bosse en bosse. Et à chaque mètre, l’écart se creusait entre Jean-Luc et ses poursuivants médusés et impuissants à suivre le rythme.

La journée se passa comme dans un rêve.

Mais le meilleur était à venir. La nuit tombait, accrochant des écharpes de brouillard de plus en plus denses aux sapins qui prenaient des allures fantomatiques dans le halo des puissants projecteurs. Cette nuit, c’était son alliée : il savait qu’elle lui permettrait d’aller chercher la Porsche et la Lancia Stratos, ces monstres taillés pour la course qui, seuls, parvenaient à devancer encore –mais pour combien de temps ?- sa modeste Opel de série.

Et puis, tout bascula…

A la sortie d’une épingle, un grand bruit se fit entendre et la transmission céda, interrompant inéluctablement la démonstration.

Sur l’élan, Jean-Luc rangea la voiture meurtrie sur le bas-côté pour ne pas gêner les concurrents suivants, et ce fut soudain la familière sensation de petite mort qui suit tous les abandons : cette débauche d’énergie, cette prise de risque insensée réduites à néant par la faute d’une pièce qui casse. Dure loi du sport automobile…

Pendant que le fidèle coéquipier rangeait ses notes, il sortit de l’auto, frissonna, enfila son blouson aux couleurs du sponsor, chercha fiévreusement dans la poche le paquet de Gitanes et le briquet. La première bouffée eut un goût amer.

Des spectateurs transis et compatissants proposèrent à l’équipage de le ramener vers l’assistance par des chemins de traverse.

Ballotté dans la voiture, Jean-Luc n’était pas encore revenu dans le monde du commun des mortels : il revoyait ce freinage sur une coulée d’eau, les roues privées de toute adhérence qui se bloquaient, entraînant inexorablement la Kadett vers un ravin que l’on devinait insondable dans le rideau de brouillard, le coup de frein à main dosé avec maestria qui avait transformé la trajectoire de perdition en une arabesque gracieuse…

Et puis, soudain, il sortit de ces souvenirs obsessionnels : les images hallucinées disparurent pour laisser place à celle de la petite fleur à la bouche pulpeuse…

Allons, pour une fois, l’abandon n’avait pas que du mauvais. Le numéro d’équilibriste était interrompu, mais un corps à corps fiévreux l’attendait.

Les généreux accompagnateurs, tout émoustillés d’avoir transporté Jean-Luc Clair en personne, le déposèrent à l’assistance après lui avoir demandé un autographe. Il abandonna son casque dans le fourgon, salua les mécaniciens, et se fit prêter une voiture. Rentrer, rentrer le plus vite possible à l’hôtel, et oublier les affres de l’abandon dans des étreintes riches de promesses.

Le trajet depuis le parc d’assistance se fit au rythme d’une épreuve spéciale. Le cœur battant, il pénétra dans le parking de l’hôtel…

Une voiture de course y était garée…

Un autre concurrent malheureux qui avait quitté l’épreuve prématurément…

Bon sang, mais ces couleurs, ce numéro de course barré d’une large croix d’adhésif noir…

Le mari de la petite fleur l’avait précédé dans l’abandon… et dans les bras de sa femme…

Jean-Luc, hébété, alluma une nouvelle Gitane, rêva un instant sur le perron, prit la clé de sa chambre et monta.

La nuit allait être difficile…

 

 

j attends avec impatience la derniere correction....

 

[Invité §jps752hg]

Si ma mémoire est bonne sur les tronçons en terre et sous le déluge nous faisions les deuxièmes temps scratch derrière Pentti

 

 

Elles sont intactes et M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E.S

La Kadett du Tour Auto 77 est une pure merveille, mais comme toutes les réalisations de Pierre Henri sont des joyaux c'est peut être le souvenir particulier que j'ai gardé de ma victoire de groupe dans cette épreuve de longue haleine qui fait que j'ai une petite préférence pour ce modèle

Pour les photos c'est volontiers mais il va falloir que je rachète un APN le mien ayant rendu l'âme dimanche dernier au Luc

J'essaierai avec le portable

Encore merci merci Monsieur Professeur

 

 

Le 2 juillet est une tres bonne date pour acheter un tres bon ApN

C'est kon c'etait un super Nikon...

[Invité §nah085sa]

Monsieur peache reunion, digne de Pierre Fisson et de son roman "les princes du tumulte"