Vosges Rallye Festival

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Durant plus d’une décennie, Alain Oreille fut pilote officiel pour Renault. Il représenta la marque en Championnat de France avec divers modèles comme la Renault 11 Turbo, la Renault 5 GT Turbo ou encore la Renault Clio 16S.

 

En 1987, au volant de la R11 Turbo aux couleurs Philips et navigué par sa femme Sylvie, il termine à la 3ème place du Championnat de France des Rallye, en ayant remporté le Rallye des Garrigues – Languedoc-Roussilon qui compte pour le Championnat d’Europe.

 

 

L’année suivante, toujours sur la R11 Turbo avec, dans le baquet de droite, Jean-Marc Andrié, il termine 4ème du Rallye Monte-Carlo.

Un investissement de 600 heures de travail, étalées sur trois années, ont été nécessaires à Yvonick Andris pour construire cette réplique à partir d’une caisse d’origine R11 Turbo.

 

Un gros travail de recherche a été fait pour reproduire à l’identique la décoration de la version Monte-Carlo. Pour trouver les bonnes couleurs, il a pu obtenir des informations auprès d’un peintre qui a travaillé avec celui du Simon Racing. Ce dernier n’était autre que le père de Jean Alesi.

 

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L’Audi Quattro Sport E2, aussi appelée Audi S1, est une évolution de la Quattro Sport.

 

Suite à un sous-virage chronique, de nombreuses mesures sont appliquées : les voies sont élargies et, en plus de la batterie, de la bâche à huile et des radiateurs d’huile, le radiateur de refroidissement moteur prend place dans le coffre. Un gros travail a été fait sur l’aérodynamisme pour mieux plaquer la voiture au sol et aérer les radiateurs situés dans le coffre. L’espace libéré par le radiateur dans le compartiment moteur a permis de redéfinir les périphériques moteur pour augmenter la puissance de la voiture. En configuration de base, la puissance grimpe à 475 ch tandis qu’en fin de carrière elle monte à plus de 550 ch !

 

Cette Audi S1 est la voiture de Championnat du Monde des Rallyes la plus puissante jamais engagée mais malgré cela, elle n’a remporté que le Rallye Sanremo 1985.

 

 

Jean Conreau décide, en 2015, de construire une Audi Quattro Sport S1E2. De nombreux problèmes ont dû être surmonté pour fabriquer la coque avec arceau et réunir les trois voitures nécessaires à la construction. Après de nombreuses recherches, la réalisation de la coque est confiée à un préparateur allemand spécialisé dans ce genre de travail. Sept mois ont été nécessaires pour assembler, couper, souder et peindre. Jean Conreau et son équipe ont refait à neuf la boîte de vitesse, le pont ainsi que le moteur qui peut développer entre 420 et 600 cv.

 

 

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A la fin des années 60, Fiat planche sur le remplacement des 850 Spider et 124 Spider. Au salon de Turin, Pininfarina présente un coupé équipé du 4 cylindre 1800 cm3 de la 124 en position centrale et frappé de l’emblème Fiat. Mais au salon de Genève de l’année suivant, la même étude arbore le logo Lancia et est motorisée par un 2 litres d’origine Fiat 132 (le même qui équipe aussi les Lancia Trevi et Beta) développant 120 Cv. Entre ces deux rendez-vous, Fait s’est rendu compte que moyennant quelques modifications, le Spider 124 était adapté au marché américain. Lancia, qui a récemment intégré le giron Fiat, hérite ainsi de ce coupé qui permet à la firme turinoise de proposer à son catalogue un modèle sportif jusqu’à présent cruellement absent dans sa gamme. Un comble, au moment où la Stratos rafle les victoires en rallye. C’est d’ailleurs en hommage aux trois victoires au Rallye Monte Carlo (Chiron-Basadonna en 1954 sur Aurelia, Munari-Manucci en 1972 sur la Fulvia HF et Munari-Manucci en 1975 sur la Stratos), que le coupé est baptisé Montecarlo (en un seul mot).

 

En dépit de son nom, la Beta Montecarlo sera essentiellement engagée en circuit dans une version groupe 5 à turbocompresseur, et connaitra une carrière confidentielle en rallye. On retiendra que le préparateur italien Cagalli Tuning en a engagé un exemplaire au Rallye Monte Carlo 1979 et au Rally Team 971 en 1981. C’est cette version qu’Udo RADERMACHER a reproduite.

 

 

Udo RADERMACHER est ingénieur de développement dans l’automobile. Il est également commissaire technique à la FIA pour la Formule 1 et le WRC. Il a acheté une Beta Montecarlo de série en 2006 qu’il a transformé en groupe 4, conformément à l’annexe J de 1981 et à sa fiche d’homologation. Il a mis un point d’honneur à n’utiliser que des composant d’époque, sans recourir à des pièces modernes. Il engage son auto dans des épreuves de régularité sportive et des épreuves de démonstration telles que le Vosges Rallye Festival.

 

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À la fin des années 1960, l’Opel Kadett Rallye était principalement engagée dans sa version groupe 1 proche de la voiture d'origine. En 1970, le préparateur Opel Klaus Steinmetz a préparé une version Groupe 2. Achim Warmbold a pris part avec cette Kadett au Rallye Lyon Charbonnières, où il a terminé à la quatrième place derrière deux Alpines A110 et une Porsche 911. À l'époque, le Lyon-Charbonnières – Stuttgart-Solitude était un événement de grande envergure qui faisait partie des championnats européens, allemand, français et autrichien.

 

 

Werner Blank a eu l’opportunité d’acquérir il y a quelques années une Kadett groupe 2. Avec l’aide de Wulf Biebinger, à l’époque copilote d’Achim Warmbold, et au fond documentaire de Reinhard Klein, il a construit une réplique fidèle, tant du point de vue de l’aspect que de la mécanique de l’auto engagée en 1970 au Rallye Lyon-Charbonnières.

 

 

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Après deux ans passées chez Lancia, Björn Waldegård a rejoint l’équipe Ford en 1977. Trois épreuves sont tombées dans son escarcelle cette année-là : le Safari, l'Acropole et le RAC Rally. Il a remporté la classique britannique au volant d’une Escort RS1800 aux couleurs British Airways. Cette célèbre voiture portait la plaque d’immatriculation : WTW 567 S, que ses concurrents traduisaient par "Waldegård To Win". Waldegård a ensuite utilisé la même voiture mais aux couleurs Castrol lors du Rallye de Suède. La livrée British Airways n’a été utilisée qu'une seule fois.

 

 

Philippe Claudel est bien connu à La Bresse où il tient le bar « Chez Tetin ». En tant que local de l’épreuve, il ne pouvait pas louper la première édition du Vosges Rallye Festival lors de laquelle il a régalé les spectateurs par ses passages spectaculaires. L’auto était alors verte. Il l’a entretemps entièrement repeinte pour en faire une réplique de la voiture utilisée par Waldegård au RAC 1977.

 

 

[12du88]

[:christophe431:3]

 

J'ose m'immiscer entre deux de ces descriptions fortes intéressantes!!!

 

[:sp69:4]

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Austin Rover aurait dû obtenir l’homologation de la TR7 V8 pour le 1e mars 1978 mais elle a été reportée au 1er avril. Le Circuit d’Irlande se déroulant cette année-là durant le week-end de Pâques, du 24 au 27 mars, il a fallu trouver en urgence une solution. Pour pouvoir s’y engager, le team a donc installé sous la rutilante carrosserie rouge un ancien quatre cylindres. C’est l’unique participation de Tony Pond avec une TR7 deux litres sous cette livrée. Tout naturellement, le deux litres a ensuite été remplacé par un V8. C’est dans cette configuration que Per Eklund a pris le départ l’année suivante. Les deux pilotes connaitront le même sort, leur participation se soldant par un abandon.

 

 

Voiture privée à l’origine, cette TR7 a été acquise en 2006 par Rik VANCAYSEELE et refaite à l’image de la Triumph TR7 de Per Eklund. Pourquoi le choix d’une Triumph TR7 ? Parce que cette voiture n’a jamais quitté les rêves de son propriétaire depuis la participation de Tony Pond au Rallye d’Ypres en 1978.

 

 

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En 1982, tandis que Peugeot planifiait déjà la venue de la 205 T16, le cousin Talbot était encore présent en rallye avec un certain succès grâce la Sunbeam Lotus. Bien qu’ayant remporté le titre Constructeurs l’année précédente grâce aux performances d’Henri Toivonen et de Guy Frequelin, le budget alloué ne permettait que des participations au Championnat national britannique. La Sundbeam Lotus se voyait parer pour cette dernière saison des couleurs du Peugeot Talbot Sport créé à la fin de l’année précédente par Jean Todt.

 

Stig Blomqvist et Björn Cederberg ont eu fort à faire lors de cette denière campagne face aux Audi Quattro, Opel Ascona 400 et autre Vauxhall Chevette. Pour le RAC Rallye, épreuve de clôture de la saison, une deuxième voiture a été engagée pour Guy Fréquelin associé à Jean-François Fauchille. Malgré des conditions difficiles, les deux voitures ont rejoint l’arrivée, Blomqvist à la 8ème place et Fréquelin 11ème.

 

 

Cette voiture était à vendre dans le journal allemand Markt. Elle était de série dans sa couleur d’origine noire à parements argent. Son ancien propriétaire n'avait aucune idée de ce qu'était une voiture de rallye. Son nouveau propriétaire s’est immédiatement mis à la tâche pour la mettre en configuration course. Il a choisi de la peindre aux couleurs du PTS qu’elles portaient lors de la saison 1982. Depuis 2002 Friedhelm PINNEN l’engage des divers événements historiques. Il sera navigué au Vosges Rallye Festival par Julian PINNEN.

 

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En 1987, avec l’arrêt brutal du groupe B il fallait trouver chez Audi un modèle susceptible de succéder à la Sport Quattro. Alors que celle-ci avait cherché à tirer profit de son encombrement réduit, Audi a surpris tout le monde en engageant la 200 Quattro. La raison est à chercher du côté de la motorisation : la reine des autoroutes allemandes est en effet la seule dans la gamme à être équipée d’un turbo. Les 40 chevaux et le couple supplémentaires doivent faire oublier son encombrement. Elle est de plus équipée d’une boite 6 vitesses, chose rare dans les années 80.

 

La 200 Quattro a essentiellement brillé dans des rallyes ou l’endurance primait. Mikkola et Röhrl réalisant le doublé au Safari, le premier nommé terminant également 3ème à l’Acropole. Mais suite à la sortie de route du pilote finlandais lors des 1000 Lacs, Audi préfère laisser le soin aux importateurs autrichiens et anglais d’engager la limousine en rallye.

 

C’est ainsi que David Llewellin a participé en 1988 au Championnat britannique au volant d’une 200 Quattro aux couleurs Gemini. Sans grand succès hélas. Son incursion en Championnat du Monde à l’occasion du Rallye du Portugal s’est également soldée par un abandon suite à une sortie de route.

 

 

Hans-Peter Wassner est tombé sous le charme de cette auto atypique. Après l’avoir engagée deux années de suite à l’Eifel Rallye Festival, il la mènera cette année pour la première fois sur les routes du Vosges Rallye Festival.

 

[12du88]

[:christophe431:3]

 

J'avais oublié que cette grosse auto avait couru!!! Fallait oser!!! [:sp69:4]

 

http://s4.up.picr.de/5485934.jpg

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[:christophe431:3]

 

J'avais oublié que cette grosse auto avait couru!!! Fallait oser!!! [:sp69:4]

 

http://s4.up.picr.de/5485934.jpg

 

 

Il y a encore d'autre originalités venir

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Née Groupe 4, l’Audi Quattro a profité du passage en groupe B pour être équipé d’un moteur en aluminium et prendre ainsi le suffixe A1. Avec 2144 cm3, la cylindrée reste inchangée. Mais le coefficient multiplicateur de 1,4 appliqué aux moteurs turbo, impose un poids minimum de 1100 kg. En mai 1983, la firme d’Ingolstadt présente le modèle A2 motorisé par un 2109 cm3. Cette diminution de cylindrée permet de changer de classe et le poids minimum d’homologation passe ainsi à 960 kg. Malgré l’utilisation de portes en kevlar, la Quattro A2 n’est jamais descendue sous la tonne. Mais cela n’a pas empêché Hannu Mikkola de remporter cette année là le titre pilote.

 

 

Déjà propriétaire d’une Sport Quattro, Dermmott Simpson a voulu rendre hommage au pilote finlandais en reconstruisant à l’identique la voiture utilisée au San Remo 1983, l’originale n’existant plus, ayant totalement brulée lors de cette épreuve.

 

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Présentée au Salon de Paris 1978, la Chrysler Sunbeam Ti ("Twin Induction") est destinée à remplacer la Simca Rallye. Dérivée de l’Avenger, elle adopte un 1600 cm3 alimenté par 2 carburateurs Weber 40 CDOE qui de série développe 100 chevaux. La Sunbeam Ti reste une propulsion à pont arrière rigide.

 

Très rapidement elle est engagée en compétition. En circuit, dans le cadre de la coupe SRT, mais aussi en rallyes. La multitude de pièces de l’Avenger permet de nombreuses homologations en groupe 1 et 2 qui font le bonheur des pilotes amateurs.

Parmi eux figure Jean-Marie Jacquemin. Pilote doué, doublé d’un préparateur talentueux, il s’est au fil des années imposée comme un spécialiste des Simca Rallyes puis des Sunbeam.

 

 

Bernard DRESSEN a reproduit l’auto utilisée lors de la saison 1980 aux couleurs KINLEY. Associé à Alex PAQUAY, il sera pour la première fois au départ du Vosges Rallye Festival.

 

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La Coupe des Alpes est un rallye créé dans les années 1930. L’épreuve traversait les Alpes de la France à l’Allemagne, par l’Italie, la Suisse, l’ex-Yougoslavie et l’Autriche et pour une longueur comprise entre 3000 à 4000 km. Cette manche était considérée comme l’une des plus sélectives du Championnat d’Europe des Rallyes. Les difficultés rencontrées au fur et à mesure des années causèrent sa disparition en 1971.

 

 

En 1963, alors que 78 équipages étaient sur la ligne de départ, seulement 24 réussirent à terminer le rallye. On retrouvera, avec une Mini Cooper S, à la seconde place du podium Rauno Aaltonen et à la 6ème place l’équipage féminin Pauline Mayman / Valerie Domleo-Morley.

L’équipage Edouard / Brun appartient à l’Ecurie Bergamote situé à Bayoosn. Stéphane Edouard, après dix années en circuit VHC, a participé à son premier rallye à l’occasion du Vosges Rallye Festival 2016. Sa copilote, Florence Brun, compte de nombreuses participations à des épreuves historiques.

 

Cette Mini Cooper est une réplique de l’une de celles ayant participé à la Coupe des Alpes 1963. L’auto a participé à de nombreux rallyes, notamment deux participations au Tour de Corse et une au RAC Rally.

 

 

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Virgile CONRERO a créé Autotecnica Conrero en 1951. Il a commencé par la préparation d’Alfa-Roméo qu’il a engagé en compétition. A partir de 1970 débute une collaboration avec General Motors Italie. A partir de cette date, et jusqu’à la fin des années ’90, le nom de Conrero sera étroitement associé à celui d’Opel.

 

En 1977, après avoir terminé 3ème du Rallye Munich-Vienne-Budapest (épreuve comptant pour le championnat d’Europe), Angelo Presotto engage sa Kadett GT/E préparée par Conrero au Rallye San Remo. Malgré une face avant un peu chiffonnée, il ralliera l’arrivée à la 8ème place du classement général.

 

 

Thierry GALLAND a retrouvé cette auto dans le sud de la France et l’a remise dans sa configuration d’origine. Après une première participation au Vosges Rallye Festival 2016, il sera à nouveau au départ, navigué cette année par son fils Florian.

 

 

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Bertie FISCHER est à ce jour le recordman du nombre de victoires en Championnat d’Irlande. Entre 1987 et 1999, il est monté à 18 reprises sur la plus haute marche du podium. Il comptabilise également 4 titres de Champion d’Irlande des Rallyes. Il a également fait quelques apparitions en Championnat du Monde, notamment en 1984 où il a réalisé sa meilleure performance au volant de sa Manta 400 Groupe B au couleurs Shell Gold Card, en terminant 9ème.

 

 

La Manta 400 engagée par Andréas HOPPE porte le numéro de châssis SMM1983 : Sydney Meek Motorsport 1983. Il s’agit de la deuxième Manta construite par le préparateur irlandais. Son actuel propriétaire cherche encore à en retracer l’histoire. La seule information dont il dispose, est qu’elle est restée tout au long de sa carrière en Irlande. Après l’avoir achetée il l’a convertie en conduite à gauche et lui a donné la livrée de Bertie FISCHER en 1984.

 

 

Engagé au Vosges Rallye Festival 2016 avec une Opel Ascona, Andreas HOPPE sera cette année au départ avec cette Manta qui sort tout juste de restauration, toujours navigué par Ramona HOPPE.

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La Porsche 914-6 GT numéro de châssis 914.043.0457 a été le prototype d'un projet 914 à moteur 8 cylindres développé par le département compétition à Weissach. Pour faire face à la l’accroissement de puissance prévu, cette 914 bénéficiait d’un châssis renforcé, de freins de 908, d’un réservoir de carburant à la capacité augmentée et des élargisseurs d’ailes permettaient d’accueillir des pneus de plus grande dimension. Le projet a été stoppé durant l'été 1970.

Ce châssis a alors été équipé d’un moteur de 911 préparé par l’usine et a été engagé au Tour Auto 1970 pour Henri BALAS. Cette année là, l’équipe Matra faisait sensation en réalisant le doublé avec les Matra 650 échappées des 24 heures du Mans. Mais le pilote grenoblois n’a pas démérité, terminant 9ème du classement général, en compagnie d’André HIMBERT.

 

Ambroise DUPONT a acheté en 2015 une 914 ayant auparavant couru aux Etats-Unis. Il a remplacé le moteur 2,7 L qui l’équipait par un moteur de 914/6 d’origine qu’il a fait préparer. Equipé d’un double allumage, il développe 200 CV comme les 15 exemplaires construits par l’usine en 1970.

La voiture effectuera sa première sortie à l’occasion du Vosges Rallye Festival 2017, dans la livrée d’Henri BALAS au Tour Auto 1970.

 

 

 

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Stig BLOMQVIST au rendez-vous des Champions

Après le Champion du Monde 1985 l’an passé en la personne de Timo SALONEN, le Vosges Rallye Festival aura le plaisir d’accueillir au départ cette année le Champion du Monde 1984.

 

Stig BLOMQVIST est monté à 11 reprises sur la plus haute marche du podium en Mondial. Il a été sacré avec l’équipe Audi Sport lors d’une saison qui l’a vu remporter quatre victoires avec l’Audi Quattro A2, une cinquième étant acquise en Côte d’Ivoire au volant de la Sport Quattro. S’il a par la suite rejoint l’équipe Ford, son nom reste à tout jamais lié à celui de la firme d’Ingolstadt.

 

 

Grâce à Wolf-Dieter IHLE, un collectionneur grand amateur de la marque aux anneaux, il va retrouver la toute dernière Audi qu’il a pilotée en Championnat du Monde. C’est également la dernière voiture ayant marqué des points pour Audi en Mondial.

 

Il faut pour cela remonter en 1987. Suite à l’arrêt du groupe B, Audi fait le pari d’engager la 200 Quattro. Au Rallye de l’Acropole, Hannu MIKKOLA finit 3ème avec le châssis RL3. La voiture sera ensuite récupérée par l’importateur suédois qui l’engage au Rallye de Suède 1989 pour Stig BLOMQVIST. Malgré des ennuis d’allumage, il finit 5ème.

 

 

Grand amateur d’épreuves historiques, le toujours fringant pilote suédois a répondu avec enthousiasme à l’invitation de Slowly Sideways France, ravi de se retrouver derrière le volant de son ancienne auto. Il sera navigué pour l’occasion par Wolf-Dieter IHLE.

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Alpine fondait de grands espoirs sur le Rallye Monte-Carlo 1975 et engagea deux A110 et deux A310. Malheureusement, Jean-Luc Thérier et Achim Warmbold ont tous deux été victimes de sorties de route et ont dû abandonner.

 

 

Eric Sancey Richard est un passionné de Renault et notamment d’Alpine dont il possède plusieurs modèles.

Achetée il y a quelques années, cette A310 était en très mauvaise état. Elle a été entièrement restaurée et reconditionnée en version Groupe 4 avec un moteur 1800cm3 d’époque, une boîte et des trains roulants compétition.

 

 

Après une rencontre avec Jean-Luc Thérier, présent lors d’un évènement de son club, Eric Sancey Richard décide de faire de son Alpine 4 cylindres une réplique de la voiture de Jean-Luc Thérier lors du Monte-Carlo 1975.

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Roger Clark a porté en 1976 les célèbres couleurs rouges de la marque de laque Cossack.

 

Ces couleurs ont inspiré Jürgen Schumann qui se présentera pour la première fois au départ du Vosges Rallye Festival au volant d'une évocation de cette auto victorieuse du RAC 1976.

 

Elle est dans une configuration Groupe 2 (l'auto de Roger Clark était engagée en Groupe 4), motorisée par un Pinto 8 soupapes développant environ 195 CV.

 

Il a jusqu'à présent participé essentiellement à des rallyes historiques en Allemagne.

 

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Lorsque British Leyland cherche une remplaçante à la Triumph TR7 V8, elle confie à Williams GP Engineering l’étude de sa future Gr B. Patrick Head, l’ingénieur, fait le choix d’un gros moteur atmosphérique, gage de souplesse et de fiabilité, à l’heure où la quasi-totalité des concurrents misent sur le turbocompresseur. Un temps envisagé, le V6 Honda est finalement délaissé au profit du V8 Rover aluminium de 3,5 litres, amputé de deux cylindres. Ramené à 2991 cm3, il est installé en position centrale arrière.

 

La Metro 6R4 fait ses débuts à domicile, à l’occasion du RAC 1985. Tony Pond amènera la nouvelle venue sur la 3ème marche du podium. Ce sera le meilleur résultat obtenu en Championnat du Monde.

 

En 1986, les cinq premières épreuves se soldent par autant d’abandons. Le meilleur résultat sera à mettre à l’actif de Tony Pond, une nouvelle fois au RAC, où il termine 6ème.

 

La Metro 6R4 a été handicapée par son faible empattement qui le rendait nerveuse et un déficit d’une centaine de chevaux pour pouvoir lutter contre les 205 turbo 16 et autres Delta S4.

 

 

La 6R4 de Reinhard KLEIN est à la base une version Clubman (châssis n°92) de 240 ch. Elle a été améliorée et développe à présent 330 CV contre 400 pour la version d’usine. Elle est ainsi parfaitement fiable et permet d’assurer le spectacle sur les nombreuses manifestations auxquelles participe son pilote. Depuis 1982, il a pris le départ de près de 90 épreuves. Après une première participation en 2016, il sera cette année à nouveau au départ du Vosges Rallye Festival.

 

 

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La Renault 8 Gordini a connu une glorieuse carrière. Le Rallye des Fleurs 1967, devenu en 1968 le Rallye Sanremo, est remporté par Jean-François Piot à bord d'une de ces voitures à moteur arrière. Plus tard dans l'année, Piot et la R8 ont également remporté le Rallye des trois villes Munich-Vienne-Budapest.

 

 

Malheureusement, cette année-là, la FIA n'a pas organisé un Championnat Constructeurs sinon Renault et la R8 faisaient partis des meilleurs prétendants au titre.

 

Il y a près de 50 ans, en 1969, Alain Bohn et Patrick Boehmann participèrent à leur premier rallye sur une R8. L'équipage est ensuite passé à la R12, à une BMW 2002 et à diverses Porsche mais la R8 a toujours eu sa place dans leur cœur.

En 1984, Alain Bohn achète cette voiture en configuration Groupe 5 et en état passable pour la convertir en Groupe 2. La voiture est restaurée et a reçu quelques améliorations (gros freins, autoblocant). Patrick Boehmann, son navigateur, était déjà à ses côtés à ses débuts, dans les années 70.

 

 

Déjà présent en 2016, ils seront à nouveau au départ cette année.

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En 1980, Henry Toivonen participe à quatorze rallyes dont quatre manches WRC et quatre ERC, au volant d'une Talbot Sunbeam Lotus. Il terminera neuf rallyes dont trois à la première place – le RAC Rally, le Sanremo et l'Artic Rally.

 

En 1981, il sera au départ de onze rallyes - dont sept manches WRC et trois ERC – et terminera cinq rallyes : le Monte-Carlo à la cinquième place, l'Artic Rally à la troisième place, le Rallye du Portugal à la seconde place tout comme le Pace Petroleum Welsh Rallysprint et le Sanremo.

 

 

Eric Rallet a racheté l'ancienne Sunbeam Lotus du regretté René Goesel. Il l'a confié aux bons soins de deux anciens de l'équipe de Dess O'Dell : Jim Little pour le châssis et Phil Davison pour le moteur. Elle a été mise aux standards des autos d'usine de 1981. Un gros travail a été fait sur le châssis, l'auto a vu son empâtement augmenté et les masses recentrée grâce notamment au repositionnement du moteur. L'auto a été transfigurée. Elle sera à nouveau au départ du Vosges Rallye Festival aux mains de son généreux pilote.

 

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[h4]FRANCOIS CHATRIOT DE RETOUR DANS LES VOSGES.[/h4]

Epingle de Châtas, octobre 1986, un des hauts lieux du Rallye Alsace Vosges. La Maxi 5 blanche, noire et beige déboule du sous-bois. Léger gauche, coup de frein, frein à main, le pilote balance l'auto qui pivote autour de la célèbre marche. Les roues du côté droit ne touchent plus l'asphalte tandis que la flamme du pot d'échappement met en exergue la bestialité de l'évolution ultime de la Renault 5 turbo. Dès que l'auto est en ligne, la pédale d'accélérateur au plancher, le pilote et sa monture foncent vers le prochain gauche. Trahi par la mécanique, ils ne verront cette année-là pas l'arrivée.

 

 

31 ans plus tard les spectateurs se souviennent encore des passages de François CHATRIOT. Ils pourront le revoir, ainsi que sa voiture mythique, lors du deuxième Vosges Rallye Festival. L'occasion de revenir également avec le double Champion de France 1989 et 1990 sur les 3 victoires acquises lors du Rallye Alsace Vosges, deux au volant de la BMW M3, une avec la Toyota Celica ST185.

 

La Bresse, ville d'accueil du Vosges Rallye Festival, ne sera pas une découverte pour François CHATRIOT. Il y a usé les clous de ses Mercedes 190 et Opel ASTRA lors des manches du Trophée Andros qui s'y tenaient dans les années 90. Le tout avec brio, remportant trois années de suite (1993, 1994 et 1995) la manche vosgienne et raflant au passage le titre en 1995 !

[Mr Hulot]

Bonjour,

 

aah quel bonheur de de revoir cette voiture et son pilote 30 ans plus tard.

 

À l'époque la fabuleuse maxi s'était prématurément tue. Il me tardait de l'entendre rugir à nouveau sur les routes vosgiennes.

 

 

Chapeau à vous pour le plateau exceptionnel que vous allez réunir cette année encore.

[KC67]

Au début des années 1970, en déficit de puissance face aux Ford Escort BDA, Alfa Romeo a profité de lancement de la 1750 GTV pour extrapoler une version course, la 1750 GTAM. En 1971, Alfa Romeo France était très actif en rallye et a engagé une GTAM pour Giorgio Pianta au Rallye Monte-Carlo et deux GTAM lors la Coupe des Alpes 1971 notamment pour Jean-Louis Barailler.

 

 

Le luxembourgeois Marc Feltes, présent au Vosges Rallye Festival 2016 avec une Alfa Romeo Bertone GTJ 1300, n’a pas hésité à repeindre son Alfa GTAM pour la mettre dans la configuration utilisée par Gérard Larrousse en 1971 afin de participer à l’édition 2017, toujours navigué par Felix Feltes

 

[KC67]

En 1976 Peugeot présente la déclination sportive de la 104, la ZS. Equipée d’un 1124 cm3, elle revendique fièrement 66 chevaux. Son empattement court, et son poids réduit en font une bonne base pour la compétition. C’est d’ailleurs ce vecteur que l’équipe marketing choisit pour la promouvoir. Timo Mäkinen et Hannu Mikkola font partie des pilotes vedettes désignés pour la piloter. Elle a été engagée pour la première fois au Tour de Corse 1976 avec Hannu Mikkola et Claude Laurent, lesquels terminèrent l’épreuve respectivement aux 10ème et 11ème places. L’année suivante, Jean-Claude Lefebvre, navigué par Jean Todt, emmène une nouvelle fois la petite lionne à la 10ème place, tandis que Timo Makinen est contraint à l’abandon.

 

A la fin des années 1970, alors que René Henckens n’était encore qu’un simple spectateur sa Peugeot 104 ZS courait déjà en championnat de Belgique. En 1979 et 1980, la petite Groupe 2 a remporté de nombreuses victoires de classe avec l’équipage Andre Bergs/Hedi Van de Kimmenade. Le Suédois Lars Carlsson en personne a eu l’occasion de conduire la française sur une épreuve belge. René Henkens et Tiny Moonens sont propriétaires de la voiture depuis 1998.

 

[KC67]

Bruno Saby retrouve la R5 Turbo

 

La carrière de Bruno Saby a longtemps été associée à Renault. Si ses débuts ont eu lieu il y a 50 ans sur une Citroën Ami 6, on le retrouve dans le baquet d’une Berlinette dès 1972, en rallye d’abord, puis lorsque la vaillante Alpine arrive en fin de carrière, en Rallycross. Vice-champion de France en 1977, il est titre l’année suivante.

 

Retour en rallye en 1979, avec deux titres de vice-champion de France des Rallyes Terre sur une R5 Alpine, suivis en 1981 du titre de Champion de France Asphalte au volant de la R5 Turbo.

 

En 1984, avec la version Tour de Corse de la R5 Turbo, il réduit ses participations à une sélection d’épreuves, privilégiant les rallyes du Championnat du Monde. La surprenante huitième place acquise aux 1000 Lacs en Finlande a sans doute été le déclencheur qui lui a donné la clé de la 205 Turbo 16 pour la saison 1985. S’en suivront deux années sous la houlette de Jean Todt, avec en point d’orgue la victoire au Tour de Corse 1986 de triste mémoire.

 

Avec l’arrêt du Groupe B, le pilote grenoblois se glisse derrière le volant d’une lancia. D’abord dans l’équipe officielle, puis au sein de sa propre structure, Grenoble Sport Auto. Deux nouveaux trophées de Champion de France des Rallyes Terres viendront garnir la cheminée.

 

A partir de 1992, Bruno Saby cède à l ‘appel des grands horizons. La réussite est une fois de plus au rendez-vous puisqu’il remporte en 2005 la Coupe du Monde des Rallyes Raid.

 

Grace à Achim Welteke, Bruno Saby va retrouver lors du Vosges Rallye Festival l’habitacle d’une Renault 5 Turbo. En l’occurrence une réplique de la célèbre New Man jaune et noir avec laquelle il termina à la cinquième place du Rallye Monte Carlo 1982. Il aura également l’occasion de prendre le volant de la réplique de la version Gitanes du Tour de Corse 1980 de Jeremy Valentin, déjà vue en 2016.

 

 

 

Il sera navigué par son fils Pierre. On se souvient que Bruno Saby a couru son premier rallye navigué par son père. La boucle est ainsi bouclée.

 

 

[KC67]

En 1984, James Prochowski, propriétaire d'un garage à Birmingham, rachète une Nissan 240RS à "Blydenstein Racing Ltd", équipe Nissan semi-officielle et importateur exclusif des 240RS en Europe. A cette époque, la 240RS présentait l’avantage d’être, pour un prix abordable, une auto compétitive au niveau national.

 

James a grandi dans le même quartier de classe ouvrière de la ville industrielle de Birmingham que les frères Ali et Robin Campbell, fondateurs du groupe de reggae UB40 populaire dans le monde entier dans les années 1980. Les trois hommes avaient été des amis d'enfance. Le groupe a choisi son nom sur la base d'un formulaire d'allocation chômage (Unemployment Benefits - Form 40) du bureau de l'emploi de Birmingham et a conquis les charts avec leurs sons reggae. Ils étaient à l'aise financièrement et en mesure de soutenir la passion pour le rallye de leur ami d'enfance. C’est ainsi que la voiture de James Prochowski a toujours arboré les logos et les couvertures des albums à succès de UB40. Mais le groupe a également profité des rallyes de Prochowski pour publier de nombreuses photos montrant la voiture et le groupe.

 

 

 

Fred Walter a racheté cette auto en 2014 au Tour Manager du groupe. Elle était restée dans l’était dans lequel elle était à l’arrivée du RAC 1986, patinée par les années, mais en parfait état. C’est au moment de l’immatriculer en Allemagne que les problèmes ont commencés : la 240 RS a été quasi exclusivement pour une utilisation en compétition et aucune auto n’avait fait l’objet d’une immatriculation en Allemagne. La restauration a également été difficile. 200 exemplaires ont été construits pour l’homologation en groupe B, ainsi que 500 moteurs. Presque toutes les pièces sont spécifiques et quasi introuvables. Interdiction de casser un clignotant !

 

 

[Francois B]

En 1980, Henry Toivonen participe à quatorze rallyes dont quatre manches WRC et quatre ERC, au volant d'une Talbot Sunbeam Lotus. Il terminera neuf rallyes dont trois à la première place – le RAC Rally, le Sanremo et l'Artic Rally.

 

En 1981, il sera au départ de onze rallyes - dont sept manches WRC et trois ERC – et terminera cinq rallyes : le Monte-Carlo à la cinquième place, l'Artic Rally à la troisième place, le Rallye du Portugal à la seconde place tout comme le Pace Petroleum Welsh Rallysprint et le Sanremo.

 

 

Eric Rallet a racheté l'ancienne Sunbeam Lotus du regretté René Goesel. Il l'a confié aux bons soins de deux anciens de l'équipe de Dess O'Dell : Jim Little pour le châssis et Phil Davison pour le moteur. Elle a été mise aux standards des autos d'usine de 1981. Un gros travail a été fait sur le châssis, l'auto a vu son empâtement augmenté et les masses recentrée grâce notamment au repositionnement du moteur. L'auto a été transfigurée. Elle sera à nouveau au départ du Vosges Rallye Festival aux mains de son généreux pilote.

 

La vraie NVC777W est chez m Civade.....

[KC67]

La vraie NVC777W est chez m Civade.....

 

Oui, il est venu avec l'an passé au Vosges Rallye Festival :

 

 

[MICHEL-M]

 

 

 

 

[MICHEL-M]

 

 

 

[algoma55]

Bonjour

 

Quelques photos de ce super WE...

 

 

 

 

A bientôt

[MICHEL-M]