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Par oliverboul · Posté(e)
Episode 17 : Préparatifs du retour. Mai 1920 : Le 17 mai, les camionnettes laissées à Tamanrasset pour ramener les aviateurs rescapés (l’adjudant BERNARD, le mécanicien VASSELIN) repartent d’In-Salah, transportant en outre les lieutenant BRUNET, GIR>AUDY et PRUVOST, le médecin-major BONNET de la compagnie saharienne. Après quelques kilomètres, un véhicule a son pont arrière détérioré. Le petit convoi est obligé de rentrer à In-Salah pour réparer. Il repart deux jours après, atteint le poste d’Ain-Guettara dans la même journée. Les voitures sont chargées. A Guettara, une voiture s’adjoint au convoi. Le sous-lieutenant FENOUIL, du service automobile, de la classe 1918 libérable, a remis le commandement des véhicules du raid à l’adjudant POIVRE et rentre par ce convoi. Il commence à faire chaud. Les consommations de pneumatiques sont élevées. A Inifel, le convoi prélève tous ceux disponibles à ce poste, même ceux montés sur les véhicules du poste. D’après l’ordre N°4417/c du 25 février 1920 du général commandant le 19e CA, quinze camionnettes seulement, celles réquisitionnées en France pour prendre part au raid, resteront au Sahara. Elles sont réparties comme suit : - 3 à In-Salah - 2 à Inifel - 2 à Ouargla - 2 à Touggourt Les autres seront toutes ramenées à Alger pour être révisées. Cinq véhicules (parmi eux les deux laissés à Tamanrasset pour les aviateurs rescapés) constitueront le détachement automobile à In-Salah. Tous les autres sont donc revus, remis en état pour leur permettre d’effectuer le parcours In-Salah – Touggourt. En service depuis deux ans au Sahara, ils viennent d’effectuer le raid de Tamanrasset. Ils sont à bout de souffle. L’équipe de dépannage a un gros effort à fournir. Il lui faut aussi remettre en état les quelques véhicules de Guettara qui doivent tous rentrer à Alger. Elle se divise donc en deux détachements : l’un reste à In-Salah et l’autre avec 7 véhicules se dirige le 8 avril sur Guettara. Le poste d’In-Salah était démuni d’essence, par contre Guettara était approvisionné. Une camionnette de l’équipe de dépannage de ce poste amène à In-Salah les ingrédients nécessaires. 14 avril 1920 : Le 14 avril à 15 heures, 16 véhicules quittent In-Salah, un est en remorque, la pièce de rechange pour le réparer ayant manqué. Derrière eux la route est dégagée, il n'y a plus aucun véhicule abandonné. Le convoi arrive à 19 h 30 après de nombreuses crevaisons à l'oasis de Miliana. 15 avril 1920 : Départ de Miliana à 6 heures. Le convoi n'arrive qu'à 15 h à la côte de Baten. De nombreux ensablements se sont produits. Au cours de l'un d'eux, un pignon d'attaque s'est détérioré. Il a fallu démonter le pont arrière et le remplacer. Vingt kilomètres ont été franchis seulement en 9 heures ! Le convoi bivouaque sur le plateau du Tademait qu'il vient d'atteindre. Il est impossible de tirer (remorquer) sur la piste ? Le véhicule en remorque derrière est démonté et ses organes sont répartis sur les autres véhicules. 16 avril 1920 : Départ de la côte de Baten à 6 heures. La marche est toujours très lente, les crevaisons ne cessent pas. Les ensablements sont fréquents. Le bivouac a lieu à la tombée de la nuit, les hommes fournissent un dur labeur. Depuis le mois de janvier, ils couchent sur le sable, mais ils subissent sans broncher les variations de température du climat saharien et fournissent un dur labeur. Leur moral est exalté. L'adjudant POIVRE a crée parmi eux une véritable émulation et le mot d'ordre est pour tous : Nous ne laisserons aucun véhicule derrière nous ! A suivre .... -
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Merci @sand25000 pour le comptage -
c'est ça, prend ton médicament, t'as quatre au choix -
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